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Come with me | Ft. Phet McCoy

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Kawasaki Minhyuk
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Kawasaki Minhyuk
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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
• avatar : Kang Yu Chan
• crédits : unravel (vava)
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Kawasaki Minhyuk
Come with me | Ft. Phet McCoy
Dim 1 Déc - 0:00

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Come with me | Ft. Phet McCoy


Chaque minute comptait pour ce soir. Il était exactement 23h34. Il était déjà en retard. Enfin, mentalement, car personne ne l’attendait réellement. Il avait pris son après-midi pour décorer son appartement, préparer un gâteau à la banane, et des petits cadeaux qui lui tenaient à cœur. Il avait passé des heures à tout préparer, et il ne s’était pas pausé une seule seconde. Ce midi, il était allé voir en vitesse son patron en lui disant qu’il ne pouvait pas rester cet après-midi et ce soir. Et en effet, il avait pleins de trucs à préparer pour une personne en particulier, celle qui vivait dans son cœur. Et sans s’arrêter, il alla acheter pleins de ballons bleu-vert, sa couleur préférée. Il passa ensuite à une bijouterie pour le cadeau du plus jeune. De nombreux piercing, et des boucles d’oreilles. Il comptait lui prendre un assortiment en sa pierre préférée. L’onyx noir. Alors, sans trop savoir ce qu’il faisait, il acheta pleins de clous en ces pierres, ainsi qu’un anneau pour hélix avec une bille en onyx noir et un rook. Il le trouvait magnifique, bien qu’assez simple. Phet pourrait toujours les mettre quand bon lui semblait. Il avait préféré prendre des bijoux assez sobre. Et puis, le noir allait tellement à Phet. Il était tout simplement magnifique. Tout fier de ses achats, il alla ensuite chez le fleuriste pour prendre de ses fleurs préférées, les petites bleus. Il avait oublié le nom, mais tant pis. Il couru ensuite acheter tous les ingrédients pour lui faire un beau gâteau. Oui, il voulait que tout soit parfait. Bref, son après-midi avait été mouvementée.

Il était beaucoup trop content et excité pour ce qui allait se passer. Sa belle veste rouges en cuir sur les épaules, il avait fait un effort pour s’habiller. Autant être assez beau pour cet événement. Cette nuit, il l’avait longuement attendue. Depuis des semaines, voir des mois. Tellement impatient. Prenant ses clés et ses chaussures, il se mit à courir comme un dératé dans les rues, un grand sourire aux lèvres. Il n’y avait presque personne à cette heure là, tant mieux. Il voulait être tranquille, avec son aimé. Il faisait frais, et complètement noir. Les trottoirs étaient parsemés de zones éclairées par les divers lampadaires plus ou moins fonctionnels. Dans à peine quelques minutes, il serait minuit, le 1er décembre. L’anniversaire de Phet. Et il avait tout prévu. Il aurait enfin 18 ans, et il pourrait accomplir la première partie de sa promesse. Le faire sortir de là. Accourant alors dans les rues, il arriva rapidement dans le quartier du plus jeune, avant de s’arrêter devant sa maison après de longues minutes de course. Il voulait terriblement le voir, le serrer dans ses bras et l’embrasser. Son chaton à lui. Regardant l’heure sur son téléphone, il avait mis exactement 24 minutes et 45 secondes pour arriver là ou il était. Encore quelques secondes. Quatre, trois, deux, un. Son doigt s'abattit rapidement sur la sonnette de la maison, comptant bien réveiller tout le monde. Il s’en fichait royalement. Totalement. Même s’il devait croiser le regard du père de Phet. Qu’importe. Il n’avait plus aucun droit sur lui, et il serait là, si quelque chose arrivait. S’il osait encore lever la main sur lui. Sonnant une nouvelle fois, la porte ne tarda pas à s’ouvrir. Tout le monde avait dû le voir depuis leurs fenêtres. Phet le premier, et en effet, il se tenait dans les escaliers, ce qui le fit volontiers sourire. Ignorant complètement le père du plus jeune, il lui fit un grand sourire, les yeux tout brillants, avant de s’adresser à lui.

”Phet ! Prépare une valise avec tes affaires ! Je t’attends là, et tu repars avec moi !” qu’il cria alors pour bien se faire entendre.

Et sans plus attendre, il adressa un regard vengeur à son père. Oui, il le détestait, et cela devait être réciproque. Enfin, c’était même sûr. Il avait toujours voulu lui foutre son poing dans la figure. A la moindre seconde, à chaque fois qu’il le voyait. Il voulait le tuer. Mentalement bien sûr, parce qu’il ne ferait jamais cela à Phet et aux jumeaux. Peu importe à quel point il le haïssait, ce monstre restait leur père, et il ne pouvait rien faire contre cela. Attendant alors patiemment que Phet réunisse ses affaires, il ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Qu’il prenne son temps, vraiment. Il ne voulait pas non plus le forcer, ni l’obliger à quoi que ce soit. Alors il lui laissait le temps de se faire à l’idée et de se préparer. L’idée de vivre avec lui dès maintenant le faisait frissonner. Il l’aimait tellement, personne ne pouvait s’imaginer à quel point. Ses pensées s’emmêlaient, toutes les unes entre les autres. La joie, l’amour, le bonheur, une pointe d’appréhension. Se pointer ici le mettait dans tous ses états. Sautillant un peu sur place, il avait l’impression de faire une battle de regards avec son père. C’était assez drôle d’avoir un peu de pouvoir sur lui à présent. Alors, ironiquement, il lui fit un grand sourire, avant de pencher la tête.

”J’espère que vous passez une bonne soirée ! Il fait assez frais, vous ne trouvez pas ?” qu’il lui demanda, complètement ironiquement.

Et sans plus attendre, le thaïlandais fit son apparition avec ses affaires, les lui prenant alors pour venir l’enlacer contre lui, le couvrant de baisers et de son amour. Le sentir enfin contre lui, c’était tout ce qu’il demandait réellement. Il voulait le gater, lui faire plaisir, et tout ce qui allait avec. Et même si, il était l’une des personnes les plus chiantes qui pouvait exister, il voulait essayer d’être parfait pour lui. Le regardant alors dans les yeux, il lui sortit un double de ses clés, qu’il avait fait faire il y a déjà une bonne semaine. Et un avec une émotion des plus radieuse, il lui proposa alors enfin.

”Tu voudrais bien vivre avec moi ?” lui proposa-t-il alors ?


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Phet McCoy
Phet McCoy
the faded flower
Phet McCoy
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• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
• avatar : Ten Chittaphon Leechaiyapornkul
• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
• messages : 508
• date de naissance : 01/12/2001
Phet McCoy
Come with me | Ft. Phet McCoy
Dim 1 Déc - 1:52
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Allongé dans son lit, enfouis sous sa couette, Phet ne dort pas. Il aurait bien aimé. Pour oublier la journée de demain. Pour ne pas avoir à la vivre. Mais c’est sans doute à cause de cette pensée qu’il n’arrive pas à trouver le sommeil justement. Les yeux ouverts dans le noir, il attend les secondes qui passent. Elles sont lentes. Il cligne des yeux. A-t-on déjà remarqué que le noir des yeux ouverts est différent du noir des yeux fermés ? Il s’agit bien de la même couleur, il ne faut pas s’y méprendre. Mais ce n’est pas la même chose. Lorsqu’on a les yeux fermés, on sait qu’ils sont fermés. Et des images dansent sur ce noir. Lorsqu’ils sont ouverts, ce ne sont que des fourmillements d’ombres. Phet n’a pas peur du noir. Il aime le noir. C’est un endroit où il se sent à égalité avec les autres. Car personne ne le voit, personne ne sait qu’il est là. Et lui aussi, il ne les voit pas. C’est un bon échange. Une bonne remise à niveau du monde. Une égalité froide. De celle que personne ne veut. Car, ainsi, on se rend compte de ses propres défauts. Et les défauts, on n’aime pas être mis devant ainsi.

Le silence est quasiment assourdissant. Sauf le bruit de sa respiration lui indique qu’il n’est pas devenu sourd. Qu’il existe toujours aussi. Puis, c’est une explosion de sons. Dans un sursaut, il se redresse. Le temps que tous ses sens lui reviennent, il comprend qu’il s’agit de la sonnette de la maison. Rapidement, autant qu’il le peut, il va à la fenêtre. Qui peut bien faire un vacarme pareil à cette heure ? D’ailleurs, quelle heure est-il ? Récupérant son téléphone en charge, il se rend compte qu’il est minuit. Qui passe à minuit une. Il y a dix-huit ans depuis une minute. Il entend les pas dans le couloir, sa petite qui s’exclame en demandant ce qu’il se passe. Prenant son petit courage avec lui, il décide de jeter un coup d’œil par la fenêtre. Ce qu’il entraperçoit lui transperce le cœur. Des cheveux roux.  Rouges. Minhyuk. Sans plus hésiter, il sort de sa chambre, descendant les escaliers le plus rapidement possible. Oui. C’est lui. Juste devant ses yeux. Avec son sourire qui ferait fondre la banquise. Et le cœur de Phet par la même occasion. Ses yeux scintillent. C’est fou, Phet l’aurait suivi jusqu’au bout du monde juste pour cela.

A sa phrase, son impératif si gentiment demandé, le plus jeune ne regarde même pas son père avant de remonter en courant. Dans le couloir du haut, sa mère câline sa petite sœur, mais il les ignore. Allumant toutes les lumières sur son passage, il arrive à récupérer sa valiser, celle qui n’a servie qu’une fois de toute sa vie. Elle a été conservée dans la chambre de ses parents depuis. Mais il s’en fiche, s’il bouscule un peu. Car, il y a quelqu’un qui l’attend. Quelqu’un d’important. Qui mérite qu’il se dépêche et qu’il renverse deux ou trois petites choses sur son passage. Revenant dans sa chambre, il fourre plus qu’il ne range, ses quelques précieuses affaires dans sa valise. Celles qu’il ne veut pas perdre. Les autres, elles n’ont pas d’importance. Rien n’a d’importance en réalité. Il n’y a que des objets auxquels on tient plus qu’à d’autres. Une fois fait, en temps record, il sent son cœur battre dans tout son corps. Mais qu’est-ce qu’il fait ? Est-ce qu’il fait vraiment ce qu’il croit qu’il fait ? Plus rien n’a de sens dans sa tête. Jusqu’à ce qu’il entende une douce voix dans son dos.

« Il t’attends en bas, Nattaphon. Tu devrais y aller. Et vite. »

Se retournant vers sa mère, il ne se rend même pas compte qu’elle vient de lui parler en thaïlandais. Sa petite sœur le regarde avec des yeux brillants, comme si elle savait qu’elle n’allait plus le revoir. Une autre bouille apparait derrière la jambe de sa maternel. Récupérant son sac, sa valise, il se rapproche d’eux. Il embrasse doucement le front de sa petite chérie, celui de son petit prince, et enfin, sa mère, qui ne peut retenir ses larmes. De soulagement ou de tristesse, il ne sait pas. Mais il lui promet doucement qu’il reviendra la voir. Il s’en fait la promesse. A lui-même surtout. Il n’a aucun droit de la fuir. Ce n’est pas elle qu’il quitte. C’est le monstre de son enfance qu’il laisse derrière lui. Quittant la petite étreinte chaude, il retourne affronter la mort de la descente des escaliers.

Arrivé en bas, son regard s’arrête sur son père. Il semble étrange, comme un mélange de rage et d’impuissance, mêlé à du soulagement aussi. Tout le monde voulait qu’il parte d’ici. Et bien, il semble que cela semble se profiler. Min lui récupère soudainement ses affaires pour le prendre dans ses bras. Les joues légèrement rouges, le McCoy se rend alors compte qu’il est toujours en pyjama. Même s’il se doutait de l’arrivé du plus vieux chez lui un jour, il n’avait pas du tout pensé à l’hypothèse de se changer. Enfin, ce n’est pas si grave. Il sera juste en sweat-shirt et jogging pour sa fugue. Qui n’en est pas vraiment une. Il ne fugue pas. Pas comme lorsqu’il avait douze ans. Là, il va habiter chez quelqu’un d’autre. Et c’est d’ailleurs cette même personne qui capture son attention. Son visage est si lumineux. S’en est presque aveuglant. Clignant des yeux, il observe la clé, puis Minhyuk. Finalement, il s’agit peut-être d’un rêve éveillé. Son réveil va sonner dans quelques secondes et il aura juste imaginé tout cela. Mais sa voix lui dit que non, il ne rêve pas.

« O-Oui. Oui ! » répondit-il en se jetant dans ses bras.

On aurait pu croire à une demande en mariage. C’était tout comme. Ses mains s’emparent de son visage et l’attirent dans un baiser qui le fait frissonner. Il a l’impression que rien n’est réel. Il ne serait pas en train d’embrasser son petit-ami devant son père autrement. C’est du n’importe quoi. Un chaos qu’il adore. Le chaos de tout ce qui fait de leur relation la chose la plus précieuse du monde. Phet sent son cœur sur le point de s’arrêter. C’est sans doute un peu trop pour lui. Il n’en a pas l’habitude. Sa vie est monotone. Elle n’est pas extravagante, ne connait pas de bouleversement inégalable. Et pourtant, il en vit un. Là. Toute de suite. Maintenant. Il a sans doute entraîné Minhyuk dans la pire vie de couple qui puisse exciter. Mais cela ne l’effraie pas. Ne l’effraie plus. S’il a signé avec lui, c’est comme signé avec le diable. Les règles sont toujours spécifiées, jamais falsifiées, jamais détournées, toujours évidentes. Ses lèvres finissent pas le relâcher. Et c’est un vrai sourire qui l’accueille. Si Min n’avait pas compris qu’il l’aimait, Phet ne savait plus quoi faire.

Un grognement le sort de sa transe. Il tourne la tête vers l’autre homme présent. Il semble sur le point de faire un meurtre temps son regard est sombre. D’ordinaire, il aurait baissé les yeux, aurait évité le contact direct, ne se contentant que de sa punition. D’habitude, il n’aurait rien dit, n’aurait pas bougé, pas même pensé à ce qu’il allait bien pouvoir faire. Mais, de ce temps-là, Phet était tout seul. Maintenant, il ne l’ait plus. Plus du tout même. Ce personnage ne mérite même pas son attention. Relâchant Min, il s’empare de ses chaussures pour les mettre, ignorant l’insulte qui lui tombe dessus comme un fouet.

« Tu pense t’en sortir aussi facilement, petit con ? A jouer les salopes dans mon entré ? »

Il a déjà fait mieux. Bien mieux même. Phet en serait presque déçu. Le regardant à peine, il finit de s’habiller, récupérant son manteau qu’il enfile. Il veut bien lui prêter une oreille attentive, si ce qu’il a à lui dire est intéressant.

« Ecoute-moi bien… Ce n’est pas fini. Loin de là. »

Ses yeux croisent les siens. S’il pense qu’il lui fait peur maintenant, il a tord. Plus rien ne peut l’atteindre. Sauf une chose. Mais sa seule perceptive lui est insupportable. Il sait que son père toujours voulu le briser. Pourquoi ? Il ne le saura jamais.

« Pourtant, c’est bien terminer, répondit-il enfin. Je ne t’appartiendrais plus. Plus jamais. »

Sur ses mots, il rejoint Min, passant devant lui pour quitter la maison. Les deux pieds dehors, il respire l’air rafraichis de décembre. Tout son cœur se gonfle soudainement. Libre. Il se sent libre. Définitivement. Libre. Son regard retombe sur Min. Il est sûr que s’il le remercie, il lui répondra que ce n’est rien. Qu’il ne voulait que son bonheur. Et que vouloir le bonheur de quelqu’un n’a pas besoin de remerciement. Mais c’est faux. C’est terriblement faux. Il faut remercier quand on en a envie. Quand on sent que c’est le bon moment. Un « merci » vaut plus qu’un « pardon ». Lui attrapant alors la main, il lui sourit de nouveau. Il a l’impression d’être plus léger encore. Comme si c’était possible. Et  allant alors de nouveau l’embrasser, il ne peut que ce dire qu’il n’a pas intérêt à entendre la sonnerie de son réveil. Que c’est bon de faire des rêves éveillés

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Dim 1 Déc - 11:15

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Come with me | Ft. Phet McCoy


Son visage s'illumina à ces multiples "Oui" que lui avait offert le plus jeune. Il était complètement hors du temps. Un espace parallèle où tout se réalisait. Où tous était possible et inimaginable. Ses mains sur son visage, le roux se mit à frissonner. Tellement de douceur, d'amour s'échappant de leurs lèvres liées. Toutes ses peines s'effaçaient en cet instant. Rien n'aurait pu briser ce sentiment de bien-être qui se dégageait d'eux. Ils étaient comme enfermés dans une bulle infernale, qui n'exploserait jamais, et cela lui allait parfaitement. Un univers s'écroulant alors, pour ne laisser place qu'à ces douces et fines lèvres écarlates contre les siennes. Toutes ses plus grandes frayeurs étaient enfin terminées. Il le garderait pour lui. Plus jamais personnes ne le toucherait maintenant que tout était permis. Une de ses mains se glissa délicatement dans ses cheveux, le faisant encore plus sourire. Se détachant ensuite de lui, il plonge son regard dans le sien. Qu'est ce qu'il était beau. Rayonnant, et si expressif. Il ne l'avait jamais vu aussi heureux. Son cœur explosa en pleins de paillettes qui pouvait lui sauter à la figure d'une minute à l'autre. Il était à présent sûr de ne pas avoir fait d'erreur. Phet l'aimait, et il le savait très bien. Comment aurait-il pu en douter de toute manière ?

Lançant un regard à l'animal en colère qu'était son père, il se sentait étrangement fier de son coup, il fallait se le dire. Le voir autant en colère, comme un enfant à qui on avait retiré son jouet l'amusait. Sauf que Phet, lui n'était pas un objet dont on pouvait disposer à ses souhaits. L'espèce de monstre le mettait en rogne. Même après la fin de la guerre, il continuait à insulter son fils. S'il avait pu, il se serait jeté sur lui, complètement hors de lui pour lui foutre son point dans la figure. Il ne voulait pas causer plus de problèmes. Il avait obtenu ce qu'il voulait, sortir le plus jeune de cet endroit horrible. L'observant alors répondre, il reste sur ses gardes, veillant à ce qu'il ne touche pas à lui d'un doigt. Le laissant alors faire, il le voit enfin poser les pieds dehors, dans la rue, ce qui le fit sourire. Lui rendant délicatement son baiser, il embrassa par la suite tout son visage, beaucoup trop heureux pour l'exprimer avec des mots. Serrant alors sa main et de l'autre la poignée de sa valise, il le regarda alors dans les yeux.

"Prêt ?" lui demanda-t-il sérieusement.

Se mettant ensuite en route à son aval, il balançait leurs bras, comme s'il avait fait la plus grande mission de sa vie. Il y avait passé du temps, à réfléchir, sur comment il allait pouvoir le faire passer son anniversaire, mais ses pensées revenaient toujours sur la même option. Faire les choses en grand. Le garder avec lui pour toujours. Et c'était bien cela qui leur posait problème pour y arriver, son âge. Mais maintenant, tout irait bien. Plus aucun problème à présent. Ils pouvaient enfin vivre ensemble. L'observant attentivement, sans perdre son sourire radieux, le roux entrelaça délicatement ses doigts à ceux de Phet. Prenant une grande inspiration, il essayait de profiter de ce petit moment de calme paisible et agréable. Il avait espéré le surprendre un minimum, quand même. Enfin, si ça se trouve, il était totalement transparent. Le thaïlandais était le seul à parvenir à lire en lui comme un livre ouvert. Cela ne le dérangeait aucunement. Au contraire. Il aimait le fait que le plus jeune puisse avoir totalement confiance en lui. Aucun secret, aucun mensonge. C'est ce qu'il essaierait de faire. Venant alors voler un baiser à Phet, il se remit rapidement en marche pour arriver dans sa rue à lui. La fameuse. Là où il pourrait enfin vivre une vie plus ou moins normale. Regardant alors Phet, il sourit.

"J’espère que tu n'es pas trop fatigué." lui dit-il alors gentiment.

Montant alors les escaliers en portant sa valise, il lui donna le double de l'appartement. Elles étaient à lui à présent. Complètement à lui. Comme cet appartement, qui lui servirait de nid. Il allait enfin pouvoir le voir tous les jours, et Dean arrêterait peut-être de le maltraité à présent, maintenant qu'il lui avait ramené son Phet. Le laissant alors ouvrir, il l'arrêta avant, posant ses mains sur ses yeux.

"N-Ne regarde pas ! Surtout, garde les yeux fermés ! Promis ?" demanda-t-il un peu paniqué.

Son moment d'euphorie l'avait fait oublié qu'il avait préparé le salon tout entier, mais il voulait installer le gâteau pour lui faire la surprise. Le poussant délicatement dans l'entrée, il l'embrassa de nouveau avant de sourire et de se précipiter dans la cuisine, pour poser le gâteau sur la table à manger, avant de planter les bougies dedans et une autres un peu plus longue qui faisait comme un mini feu d'artifice une fois allumée. D'un briquet, il alluma tout, avant de retourner auprès de Phet pour doucement prendre sa main et l'installer sur une chaise, comptant sur lui pour ne pas tricher. Se posant alors derrière lui une fois assis, il posa ses mains sur ses épaules et chuchota alors à son oreille.

"Tu peux ouvrir les yeux maintenant." qu'il lui dit en embrassant sa nuque.

Les lumières scintillaient dans la pièce sombre. Seul le crépitement des bougies était présent, et les deux asiatiques. Restant contre lui, il souriait, l'observant alors délicatement, le temps que les bougies perdurent. C'était si beau, de passer ce moment avec lui. Bon, son gâteau était peut-être un peu simple. Il avait pourtant d'en faire un aux goûts du plus jeune. A la banane, oui, avec pleins de chantilly et de crème, et des amandes éfilées. Observant alors admirativement et émerveillé le visage de Phet. Si cela le rendait heureux, alors lui aussi. Il ne voulait que cela, le rendre heureux, et à présent, il pouvait le faire quotidiennement. Tous les jours, sans relâche. Il ferait tout pour lui. Il en était fou. Complètement. Peut-être que ce contrat avec le diable était à double sens, mais il s'en fichait. Cet être ne l'effrayait pas, aucunement. Minhyuk ne savait pas dans quoi il se lançait, et il le découvrira bientôt. La vie à deux était bien différentes de la vie en solitaire. C'était plus excitant, plus s'aventure, et de nouvelles choses à découvrir. Et penser à cela le mettait dans tous ses états. Se rapprochant de nouveau de son oreille, il murmura une nouvelle fois.

"Joyeux anniversaire, Phet, lui dit alors avant d'enchaîner, souffle et fait moi un vœux." enchaîna-t-il alors tout doucement.

Le laissant alors souffler, il s'amusa de le voir s'acharner sur la grande bougie qui faisait des petits feux d'artifices. Elle s'éteindrait toute seule, il aurait sans doute le lui dire. Mais il était adorable. Passant ses bras autour de lui, il fit doucement glisser la petite boîte à bijoux sous ses yeux, accompagné du double des clés. C'était pour lui, à lui. Dean monta sur la table, avant de se faufiler sur les genoux du plus jeune, comme pour l'accueillir. Allant doucement rallumer la lumière, il revint près du plus jeune. Les ballons étaient maintenant visible, et il pouvait mieux voir ce qu"il faisait. Enlaçant alors Phet de dos, il le laissa prendre la petite boîte entre ses doigts, hochant doucement la tête. Il avait peur que cela ne lui plaise pas. Il n'avait eu aucune idée de cadeau, et avait fini par retourner dans la zone sûre des piercings et des boucles d'oreilles. Il avait pris un peu de tout en onyx, et il espérait que cela lui fasse plaisir. Sincèrement. Frottant un peu son visage à sa tête, il fit une légère moue.

"J'espère que ça te plaira...C'est pas grand chose mais...Bref..." ajouta-t-il alors en souriant doucement.




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• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Un sourire s’étale sur ses lèvres alors qu’il lui demande s’il est prêt. Min aura donc toujours cet air sérieux pour les questions les plus idiotes. Mais c’était pour cela que Phet était tombé pour lui. Ce visage, et bien d’autres choses. Car il aimait – et aime toujours – cette chaleur de l’être que Min possède. Celle qui, bien au-delà des touchers brûlants des corps, se propage sur toute une peau, dans tout un cœur, pour ne rendre que l’impossible réel. Oui, Phet est fou amoureux de lui, même s’il fut perdu durant une longue période. Mais désormais, lui arracher Min reviendrait à le tuer. Et rien que cette idée lui glaçait le sang. Hochant alors vivement la tête, il resserre ses doigts fins autour de ceux de son renard. Et sans même attendre, il se mit à marcher, obligeant Phet à le suivre. Mais ce n’était pas vraiment une obligation, car le plus jeune, désormais majeur, le fit de bon cœur. Retenant de sourire, il ne pouvait pas le lâcher des yeux. Il venait chez lui, pour jouer les héros et le sortir de son enfer. Et tout cela lui paraissait absolument normal. On aurait même dit qu’il avait planifié cela depuis des mois et des mois. Son adorable idiot.

Autrement, Phet doit bien avouer qu’il s’est fait avoir sur toute la ligne. Il n’avait rien remarqué. Même s’il était quasiment sûr que les signes indiquant ce qui allait arriver avaient été plus que présent. Déjà, il se souvint de cette question sur sa pierre préféré. Puis la couleur. Il avait eu droit à un accord sur adopter d’autres chatons. Puis il était lui-même revenu sur la décision. Songeant que Dean serait leur seul bébé pendant un long moment. Car, même s’ils s’en occupaient autant que possible, Phet avait toujours peur de ne pas avoir vérifié quelque chose avec lui. C’était un chaton qu’ils avaient récupéré dans la rue, si maigre qu’il aurait pu mourir dans la semaine s’il n’avait rien eu. Et bien sûr, les deux bras-cassés qu’ils avaient été à ce moment-là avaient été son choix premier. Surtout que l’état de l’un et de l’autre n’avait pas été au plus haut. Mais passons. Dans tous les cas, Phet est agréablement surpris de se retrouver à minuit passé, un premier décembre, dans les rues de Crenshaw, avec la main de Min dans la sienne et la promesse d’une maison accueillante. Il enroule alors doucement son bras autour du sien, posant la tête sur son bras. Il sait que ce n’est pas recommandé de faire cela en pleine rue à cette l’heure dans le quartier le plus malmené de la ville. Mais il s’en fiche. Il se sent poussé des ailes qui lui font oublier, l’espace d’un instant, qu’il ne vit pas dans conte de fée. Il sent un baiser sur ses lèvres, qui le fait un peu plus sourire. Non, vraiment, il ne sait pas ce que donnera l’avenir. Mais ce qui se profile à l’horizon lui plait. Rien ne sera simple. Après tout, il s’appelle Phet McCoy. Mais à eux deux, ils pourront y arriver. Il en est complètement certain.

Devant l’immeuble du plus vieux, le tout nouveau adulte secoue la tête de droite à gauche. Il n’a pas décroché un mot depuis qu’ils sont sortis de chez lui. Il ne fallait pas changer les habitudes aussi rapidement. Et puis, ses silences, ils ne sont pas méchants. Ils font partis de lui. Et le Kawasaki semble s’y être accommodé avec le temps. Ils montèrent les escaliers. Et Phet abandonne sa valise à Min. Parce que, des deux, c’est très clairement le roux qui risque le moins de tomber dans les marches à porter quelque chose. Phet pourrait finir écraser par un vélo sans que le cycliste ne le remarque. La comparaison n’était pas forcément le plus classe, mais l’idée y ait. Le suivant alors, il imagine déjà sentir Dean tout contre lui, alors qu’il dort dans le lit de Min, avec l’odeur de ce dernier. Il ne sait toujours pas ce qu’il vient de faire, l’information ayant du mal à faire son chemin dans sa tête. Trop de choses qui lui paraissent si familières viennent de disparaître en quelques minutes. Tant de souffrance effacée d’un revers de main ainsi. C’était plus que ce qu’il pouvait endurer. Ce soulagement, mélangé à toute cette surprise. Minhyuk venait sans doute de lui faire le plus beau cadeau d’anniversaire qu’il n’est jamais reçu. Alors, devant la porte, il sourit doucement, prenant dans sa main le double de la clé. Cet appartement, il pourra y entrer quand bon lui semble maintenant. Il y habite. C’est son nouveau chez lui. Le seul qu’il n’a pas complètement envie de fuir.

Mais avant d’entrer, pourtant, il est pris au dépourvu. Ne pas regarder ? Mais pourquoi ? N’a-t-il pas déjà assez fait avec ce kidnapping organisé ? Etrangement, Phet ne se serait jamais attendu à autre chose que cela. Puis le souvenir des questions mot-clef lui reviennent en tête, et il se dit qu’il aurait dû le voir arriver depuis un moment maintenant. Sans doute avait-il d’autres choses à faire que de se focaliser sur son anniversaire qu’il ne voulait pas fêter ? Il sent alors ses mains sur ses yeux, et sa voix paniquée lui monte aux oreilles. Il faut jouer le jeu bien sûr. Et, au début, le McCoy si prête. Mais rapidement, il écarte les doigts, très légèrement, et entrouvre un œil. Juste pour voir si Min n’est pas tombé et ne s’est pas ouvert la tête sur le sol. Ce qu’il voit le rend tout chose. S’il s’agit vraiment de ce qu’il pense, ce sera la première fois de toute sa petite vie qu’il y aura droit. La première, mais assurément pas la dernière. Faisant tout de même mine de n’avoir rien vu, il s’assoit sur la chaise. Un frisson lui échappe en sentant les lèvres de Min sur sa nuque. Puis il retire ses mains.

Des gâteaux d’anniversaires, celui-ci aurait dû être son dix-huitième s’il suivait la logique de l’évènement annuel. Oui, mais Phet n’avait pas eu droit à cela. Dès son deuxième anniversaire, il fut passé à la trappe. Et de son premier, il n’en a aucun souvenir. Alors, pour lui, ce gâteau et ces bougies, sont les premières et premier de sa vie. Son cœur se gonfle doucement de joie. Et un rire, entre la joie immense de cet instant et l’émotion dévastatrice de cette nouvelle vie, lui échappe. Il essuie légèrement ses joues, qui commencent déjà à s’humidifier de larmes heureuses. Des vœux, il n’a jamais pu en faire ainsi. Et ayant rapidement abdiqué sa position face à un quelconque dieu, il n’était pas prêt de prier pour souhaiter quelque chose. Alors, réfléchissant un peu, il prend son temps. Même si Minhyuk lui dit de les souffler, et de la faire, cette promesse et demande. Mais il ne veut pas faire n’importe quoi. Il veut être bien. Pour son tout premier. Comme une première fois. Même si c’est un peu raté, au moins, ce sera fait dans les règles. Serrant dans ses mains la clé de Min, il ferme les yeux, expire doucement.

« Je souhaite… Je souhaite... Pouvoir finir ma vie, dans les bras de l’homme, qui m’a offert cette clé. »

Et sans même hésiter, il souffle les bougies, une à une, sans reprendre son souffle. Car c’est ainsi qu’il a vu les autres faire. Il ne fallait rien laisser, sinon ne le souhait ne se réalisera pas. Et s’il ne se réalise pas, pour le plus jeune, se sera l’effondrement de tout. Mais peut-on réellement remettre le destin de sa vie entre les mains de bougies de gâteau d’anniversaire ? Ce sont tout de même ses dix-huit ans. Cela se fête. Et dix-huit ans, ce n’est pas rien. C’est même peut-être un peu trop pour lui. Alors, oui, il s’acharne sur la dernière. Mais celle-là, elle ne compte pas. Même s’il ne le sait pas. Car c’est bien la première fois qu’il souffle des bougies ainsi. Sur un vrai gâteau. Avec une vraie personne à ses côtés. Qui l’aime et dont il lui rend cet amour. En parlant de cette personne, elle le prend doucement dans ses bras à cet instant, tandis que quelque chose lui monte sur les cuisses. Ses doigts n’ont pas à chercher longtemps pour trouver la fourrure de Dean, si douce, de ce corps encore un peu petit. Mais qui risque de grandir vite très rapidement. Puis la lumière s’allume et le cadeau devant ses yeux lui apparaît. Délicatement, il saisit la boîte, avant de voir les clés. Fronçant légèrement des sourcils, il se tourne vers le garçon décoloré, lui montrant les deux clés, sans avoir ouvert le cadeau pour le moment.

« Tu voulais vraiment que j’habite ici, hein ? » demande-t-il en riant légèrement.

Si le message n’était pas clair auparavant, maintenant, Phet ne peut pas le manquer. Surtout que Min lui en avait déjà parler. Mais restreint par l’âge, et surtout par la propriété du corps de Phet à son père, ils ne pouvaient pas réellement réaliser ce rêve un peu fou. Pourtant, en quittant le lycée, ce fut bien la seule chose à laquelle il avait pensé. Mais six mois, c’est un peu long à attendre. Alors, il avait commencé à habiter ici à temps partiel. D’ailleurs, il y avait déjà des vêtements à lui ici. Un peu partout. Comme un chat. Il avait laissé sa trace. Ses mains allèrent chercher le visage de son amant pour l’embrasser doucement. Oui, ils allaient être heureux ainsi. Même si Phet pouvait être insupportable, avec ses sauts d’humeur à répétition, et cette espèce de malchance qui lui collait à la peau. Min risquait très clairement de perdre quelque chose qui lui était cher avec lui à ses côtés. C’est toujours comme cela que ça se passe. Il n’était pas un chat noir pour rien. Un être qui porte malheur. Même s’il ne le désirait jamais.

Enfin, il récupère le cadeau. Décrochant légèrement un petit bout, il l’ouvrit alors. Ses oreilles se mirent alors à rougir, devenant cramoisies. Des piercings, noirs. Si beaux, si fins, si bien accordaient les uns aux autres. Il avait commencé à se percer les oreilles vers quatorze ans. Sans demander d’accord familiale bien sûr. Il avait été chez un perceur tatoueur, qui était toujours le sien actuellement. La seule chose qu’ils lui avaient demandée était la raison de ses trous à ses oreilles. Et sa réponse avait dû les satisfaire, car ils n’avaient pas été plus loin. D’abord, un trou sur chaque lobe. Puis, un autre. Puis deux hélix. Un rook. Un snug. Au final, ce furent douze trous dans les oreilles. Son préféré est sans doute le rook. D’ailleurs, le piercing qu’il possède actuellement vient d’une personne qui lui était chère. Et qui l’est toujours. Mais qui va finalement se faire remplacer par la nouvelle. Celle qui est dans le présent. Et non plus dans le passé. Reposant précipitamment la boite, comme si elle l’avait brûlé, Phet se jette littéralement dans les bras de Min. Oubliant Dean qui saute de son corps juste avant. Quitte à le faire tomber, se sera dans un câlin. Son vœu, celui qu’il a fait il y a quelques minutes, ne venait que d’être renforcer par ce cœur, gonflé de joie, rattrapé par son présent. Qui lui dit que tout ira bien, dans les bras de celui qui tient le plus à lui. Ses lèvres retrouvent de nouveau les siennes. Puis il rit, comme un enfant, les larmes yeux, encore, de tout cela.

« Tu es merveilleux ! C’est merveilleux ! s’exclame-t-il. Je t’aime tellement ! »

La soirée aura pu se terminer ainsi, il n’en avait plus rien à faire. Tant que Min le gardait contre lui, à le câliner comme il sait si bien le faire. A accepter, sans broncher, ses défauts mais aussi ses qualités. A faire de lui un garçon heureux. Phet l’aime, comme on peut aimer une personne à l’infini. Et c’est tout au destructeur que sympathique. Car, même s’il sait que son cœur et son corps sont devenu dépendant de lui, il sait aussi que ses ailes ne seront pas coupées. Que cette petite étincelle dans les yeux, qui lui manquait depuis la première gifle, allait pouvoir revenir se loger dans ses pupilles. Il se sait en sécurité. Il se sent heureux. Il se sent tout pour être humain. Il se sent enfin vivant. Et cela ne vient pas uniquement des battements frénétiques de son cœur dans sa cage thoracique. Cela vient beaucoup plus de ses nouveautés qu’on lui avait arrachées. Et qui lui reviennent maintenant droit. Offert, dans une simple boite à bijoux, par l’homme de sa vie.

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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Kawasaki Minhyuk
Come with me | Ft. Phet McCoy
Dim 26 Jan - 22:18

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Oui, il avait sans doute été un peu trop excité qu'il avait réussi à lui filer deux clés. Mais au mois, s'il en perdait une, il aurait toujours la deuxième bien au chaud. Enfin, c'était plus une excuse qu'autre chose parce que bon. Les clés, avec ou sans, cela restait et resterait la maison de Phet. Ce petit coin de repos, d'amour, et de chaleur qu'il avait toujours souhaité lui offrir. Rigolant alors un peu nerveusement à sa remarque, il hocha la tête. Il avait attendu si longtemps pour ce jour, pour pouvoir le sortir de ce cauchemar. Il n'avait pas fait grand chose au final. Juste le kidnapper chez lui de son plein gré. Enfin il espérait, parce que si ce n'était pas le cas, il s'en voudrait sans doute énormément. Mais ces pensées étranges firent balayée par un baiser, tendre et doux, de ceux qu'il voulait rencontrer chaque jour de sa petite vie. Il avait encore beaucoup à faire pour que tout puisse être parfait, et il le savait. Maintenant qu'il avait son chaton auprès de lui, il n'avait plus à courir les rues en quêtes de satisfaction, ni à errer la nuit pour pouvoir trouver une raison de marcher. Il avait un nid. Un endroit où retourner réellement, et où une personne l'attendait. Alors plus question de jouer au renard solitaire.

Ses yeux d’inquiétude se mirent à légèrement briller en voyant le plus jeune venir ouvrir la petite boîte. Au final, il ne savait pas si cela allait lui plaire. Il devait en avoir déjà pleins, et cette idée de cadeau était sûrement des plus banales. Le doute le pris, le rongeant silencieusement de l'intérieur. Le détaillant alors des yeux, il tenta de comprendre le pourquoi du comment. Il venait de reposer la boîte, comme si de rien était. Ou du moins, c'était ce qu'il avait cru, car en moins d'une fraction de secondes, le noiraud se retrouva autour de son cou, tandis que lui, idiot comme pas possible, vint enrouler ses bras autour de son frêle corps. Ses pieds reculèrent légèrement sous ce saut, manquant de tomber en arrière sur les fesses. Mais rapidement, il se stabilisa, lui rendant alors son étreinte le plus doucement possible. Son nez ne glissa légèrement entre ses mèches, humant doucement son odeurs, avant de laisser ses lèvres rejoindre celles de son amant. Les joues rouges, les cheveux un peu en bataille, il l'embrassa amoureusement, le ventre en pâmoison. Son cœur sans doute en surdose de bonheur, un sourire éclatant, des yeux brillant de sentiments indescriptibles. Le voir ainsi, lui procurait une drôle de sensation. De la joie, mélangée à pleins d'autres choses inconnues pour lui. Il sentait déjà imploser de tout ce que pouvait lui offrir Phet. Son trésor à lui, et à lui seul. Son âme-sœur en quelque sorte. C'était étrange, de voir à quel point il avait réussi à s'attacher à lui, et seulement à lui. Personne d'autre n'avait réussi à faire battre cet organe. Seul lui, et son petit caractère attachant. Lui, et son regard transperçant.

Tout son épiderme en frémissait. Le soulevant légèrement, le roux commença à le couvrir de baisers, le resserrant contre lui en tournant un peu sur lui même. Son rire léger, ses yeux larmoyants. Il était comblé par cette simple vue de son thaïlandais heureux. Il ne pouvait pas le nier, le voir ainsi, sincèrement heureux, lui procurait bien plus de bonheur que n'avait pu le faire une simple relation charnelle. C'était sans doute cela, le véritable amour. Ne vouloir que le bonheur de la personne en face, vouloir la voir rire, sourire, heureuse, au détriment de soi. Mais ce n'était pas véritablement une contrainte dans son cas. Phet le lui rendait bien, tout cet amour. A sa manière, mais il le sentait en permanence auprès de lui. Une nouvelle façon de vivre, de respirer et de voir le monde. Il n'avait plus peur. Enfin, on pouvait dire cela comme ça, car il savait qu'il devrait passer par une phase d'annulation de contrat pour le mettre en sécurité. Effacer ses erreurs, pour pouvoir enfin se libérer et vivre convenablement. Il le lui devait bien, à lui, qui l'avait aussi ramassé comme un animal blessé dans la rue. A lui qui, lui avait tant donné sans même s'en rendre compte. Il était devenu son objectif, sa raison de vie, son seul et unique rêve.

"Je t'aime aussi...Tellement...Je suis tellement heureux de t'avoir enfin avec moi !" qu'il lui dit alors plus calmement, ses yeux se fermant sous l'émotion.

Tout allait changer. Maintenant, ce ne serait plus aussi compliqué de vivre. Dean pourrait enfin devenir le dragon qu'il avait été. Et lui, pourrait enfin l'enlacer chaque matin. Sans exception. Le couvrir d'amour tous les jours, c'était ce qu'il comptait faire jusqu'à son dernier souffle, jusqu'à ce que Phet en ait assez de devoir supporter cet amour enivrant. Le regardant ensuite dans les yeux, il vint tout doucement embrasser ses commissures, puis son front. Ses yeux brillaient, sans s'arrêter, encore et encore. Un firmament étoilé. Puis, sans chercher à comprendre, il s'assit sur la chaise, posant Phet sur ses cuisses en posant sa tête sur son épaule. Riant légèrement de bonheur, il le resserra contre lui, venant légèrement le chatouiller pour l'embêter avant de se reprendre et de se calmer. Sa main vint doucement effleurer la sienne, prenant doucement ses doigts entre les siens, et caressant ses phalanges. Si petites et fines. Au moins divisées par deux par rapport aux siennes. Souriant alors comme un idiot, il prit doucement un couteau qu'il avait posé près de l'assiette, avant de venir doucement tendre le manche au plus jeune. Son anniversaire. Alors l'honneur de couper son gâteau lui revenait.

"Tient. Tu veux couper ton gâteau ?" qu'il lui demanda calmement.

Il ne savait pas si cela lui tenait à cœur, ce gâteau. Mais pour lui, c'était assez important. Lui n'avait jamais vraiment fait attention à ses passages d'années. Le patron lui avait presque ordonné de rester avec lui le jour de son anniversaire pour le fêter au bar, au lieu de rester seul dans son coin. Mais sinon, avant cela, il n'y avait jamais rien connu. Et au vu de l'émotion que son aimé avait ressenti en apercevant le gâteau, il était possible qu'il n'y avait pas l'habitude. Mais si ce n'est que ça, et bien il n'aurait qu'à le lui souhaiter tous les ans. Et s'il le fallait, il l'emmènerait découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles saveurs. Le laissant alors faire en surveillant qu'il ne se blesse pas, il déposa de doux baisers sur sa nuque, souriant contre sa peau. Il sentait qu'il ne pourrait pas le lâcher de la soirée. Oh que non. Il ne pourrait pas. Le garder dans ses bras pendant des heures il voulait. C'était si dur de devoir le lâcher, alors pourquoi le faire ? Tant qu'il ne lui disait pas le contraire, le roux n'en ferait rien. Frottant doucement sa joue à son cou, il le regarda un peu.

"Ça...Te plaît ? J'ai préféré faire un goût pas trop complexe...De la banane...Comme je sais que tu aimes ça...J-Je sais pas s'il te convient...Alors dis moi si jamais..." qu'il murmura contre sa peau.

Jamais sûr de lui, c'était comme cela qu'était devenu le roux en compagnie du plus jeune. Il avait peur de mal faire, de toujours mal s'y prendre. Et au final, il finissait par douter de lui. En permanence. Mais ce n'était pas si mal de se poser des questions en soi. Surtout si c'était pour s'améliorer par la suite. Et c'était ce qu'il souhaitait. Réussir toujours plus pour le rendre heureux. Et ce, même pour un gâteau à son parfum préféré . La base. C'était comme pour les pâtes ou le riz. Interdit de les rater. Tout simplement parce que c'est les choses les plus simples à faire, et que c’était ce que préférait le plus jeune. Il maîtriserait, toutes les sucreries à la banane possibles pour lui. Pas de question à se poser, il fallait juste respecter les temps de cuissons qu'il avait déjà retenu par cœur. Continuant d'enlacer son chaton, il prit une part, avant de commencer à la grignoter tout doucement, comme un enfant. Fermant un peu les yeux contre son épaule, il frissonna légèrement, se sentant si bien contre lui. Rester ainsi pendant des heures et des heures. Le gâteau pouvait bien attendre. Il voulait rester collé à lui pour toujours. Était-ce si compliqué ?


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Phet McCoy
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Lun 2 Mar - 0:15
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Comme dans un rêve, ses pieds quittent le sol. Phet se fait soulever et un nouveau rire lui échappe alors qu’il regarde Min amoureusement. Niais oui. Incroyablement. Et alors ? Il y a bien le droit, à être niais et désespérément amoureux. La vie avait un peu trop joué avec lui. Alors maintenant, il reprenait ce qui avait toujours dû lui appartenir. Rien ne sera simple. Après tout, ils sont tous les deux biens trop complexes pour se permettre d’aspirer à une joie du monde ordinaire. Ils ne le sont pas, ordinaires. Et sans doute qu’ils ne le seront jamais. Il n’y avait qu’à étudier leur rencontre pour se rendre compte que ce qu’il se passait entre eux avait démarré il y a bien longtemps. Ses petits câlins et bisous d’adolescents leur vont si bien, pourtant. A vrai dire, ce n’est pas complètement faux. Ils sont deux adolescents, qui cherchent à savoir comment on peut s’aimer dans un monde où l’amour peut se trouver sur une application.

Lorsque ses orteils retouchent la terre ferme, Phet se retrouve quasiment immédiatement sur les cuisses du roux, le dos collé à son torse. Il n’allait pas se plaindre. C’était une place qu’il affectionne beaucoup. Tout comme Dean. S’il y avait bien une chose pour laquelle les deux chatons seraient prêts à se battre, il s’agit bien de la chaleur de leur renard à partager. Se lovant alors contre lui, il le laisse lui caresser la main, l’observant même. Ses yeux s’arrêtent sur le bracelet en argent qu’il lui avait offert pour son anniversaire. Celui qu’il a toujours, qu’il n’a jamais retiré. Cela lui fait chaud au cœur. Cette nuit-là ne lui avait pas demandé beaucoup de préparation. Mais il s’était un peu découvert à lui. Et leur balade dans les rues nocturnes d’un Los Angeles en été s’était soldée par un fabuleux moment. Ce qui le sortit de ses pensées fut la sensation du couteau dans sa main. Ainsi que la petite phrase de Min. Il n’a aucune peur de le laisser avec une arme dans les mains ? Hé bien, c’est courageux. Il hoche alors la tête, se répétant une litanie de « je peux le faire ».

Minutieusement, concentré sur sa tâche, Phet se met à découper des parts. Elles n’étaient pas toutes réellement de la même proportion, et par forcément très droite, mais il fallait le pardonner. Les maths, les découpages symétriques, les tracés droits n’avaient jamais été son truc. C’est pour cela qu’il n’a pas pris maths au lycée, mais c’est beaucoup plus axé sur les matières littéraires, au détriment de certaines autres. Même si, d’un côté, il n’avait pas toujours pu y échapper. Le lycée étant le lycée. La torture de toute une vie. Le léger baiser dans sa nuque le déconcentre à peine. Il est un homme fort. Il peut ignorer les sensations de chaleur incommensurables dans son ventre et son cœur qui cherche à sortir de sa cage thoracique pour aller embrasser Min. Il fallait être fort. Très fort. Et il peut le faire. Comme un grand. Résister le temps d’un découpage de gâteau à l’envie transcendante d’embrasser le Kawasaki comme le petit con amoureux qu’il est.

Dans un geste délicat, il dépose le couteau sur le côté une fois fini. Juste à temps pour sentir la joue de Minhyuk se frotter à son cou. Cette fois, il lâche un petit sourire, allant d’une main lui caresser les cheveux. Ses cheveux qu’il apprécie tant. D’ailleurs, ses racines commencent à s’assombrir. Peut-être devrait-il lui dire ? Mais il les aime comme ça aussi. Il pourrait faire un powerpoint complet sur tout ce qu’il adore à propos de Min. En deux parties de trois heures. Premier sujet : son caractère. Deuxième sujet : son physique. Et cette beauté qui transcende toujours par tous les ports de sa peau. Un peu bizarre non ? Mais on ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Pas vrai ?

« Ne t’inquiète pas, sourit-il encore un peu plus. Tout est déjà merveilleux. »

Et, comme toujours, c’était terriblement vrai. Il n’aurait jamais cru avoir ce genre de fête un jour. Et surtout, il n’aurait jamais cru pouvoir s’en sortir comme cela. Mais la perceptive de vivre avec Min lui plait beaucoup trop. Beaucoup, beaucoup trop. Pour appuyer ses propos, déjà fort convaincants et convaincus de son point de vu, il prit une part entre ses doigts délicats et se mit à la grignoter. Oui, Phet grignote et ne mange pas. C’est pour cela qu’il prend trois plombes et qu’il ingurgite beaucoup moins que la moyenne humaine. D’où sa taille fine autour duquel Min aime passer ses bras. Et puis, il est aussi maigre de nature. Une corpulence discrète, une petite taille, un visage qui dénotait un peu. La communauté thaïlandaise est moins présente à Los Angeles, que la chinoise ou la japonaise. Même les coréens doivent avoir un plus grand nombre de points que ses origines dénigrées. Mais à quoi bon se battre ? Il faisait partie du folklore. Un petit restaurant par-ci par-là, de la bouffe épicée et on ne demandait pas grand-chose. Un peu déprimant.

Par un réflexe un peu inutile, il tourne la tête vers son petit-ami. Et sans même hésiter, il vient lui déposer un bout du gâteau sur la joue du plus vieux. Avant de rire devant la trace blanche et jaune sur sa peau ambrée. Comme un enfant. Il sait pourtant, que les chatouilles de tout à l’heure peuvent se répéter et lui faire perdre son souffle en moins de cinq secondes. Mais il n’a pas pu s’en empêcher. Et puis, ce n’est pas l’air un peu idiot de Min qui le fera arrêter. Lui qui joue toujours à plus idiot qu’il ne l’est. Ne pas avoir était à l’école ne signifie pas une débilité sans aucune chance de s’en sortir. Min possède l’intelligence de ceux qui ont survécu jusque là. Et cela suffit amplement au petit chaton, qui ne cherche pas un génie, mais juste un homme qui l’aime.

Avant que le renard ait pu faire le moindre mouvement, Phet se saisit doucement de son visage pour aller goûter du gâteau sur sa joue du bout de la langue. Il s’amuse à glisser sur le grain ombragé. Avant lui tirer la langue en le regardant dans les yeux. Sur ses papilles, les sensations sont soudainement plus différentes. Comme si ce petit jeu avait rendu tout un peu plus particulier. Et ses yeux noirs sondent un instant l’être en face de lui, avant d’aller l’embrasser. Encore une fois. Parce que l’on oublie trop souvent que l’on n’a pas le temps de vivre. Et embrasser Min, il sait qu’il ne pourra pas le faire chaque seconde de son existence. Alors, autant en profiter maintenant, tant qu’il le peut. Avant de retourner dans la vraie vie. Mais elle semble si loin de cette soirée. La vraie vie, celle des gens ordinaires. Celle de ceux qu’ils ne sont pas. Celle qui leur échappera à jamais, alors qu’ils essayent désespérément de l’avoir un jour. Même s’ils en ont un petit avant-goût ce soir.
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Kawasaki Minhyuk
Come with me | Ft. Phet McCoy
Ven 6 Mar - 22:50

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Come with me | Ft. Phet McCoy

Le couteau caressa doucement le gâteau, le tranchant alors en parts asymétriques. De la maladresse, mais c'était ce qui en rendait le phénomène encore plus beau. Le regardant de ses yeux brillants, il referma un peu ses yeux sous ses caresses. Ses cheveux, il en était sensible, mais les doigts de Phet dans ceux-ci lui procuraient toujours des sensations si agréable. Continuant alors de coller sa peau contre la sienne. Elle était si fine, si douce. Il n'avait qu'à faire cela pour se retrouver relaxé, et se vider l'esprit. Maintenant qu'il allait rester avec lui, tout serait plus simple, plus appréciable. Une vie à ses côtés ne serait sans doute pas assez. Mais les chats avaient neuf vies, neuf bien remplies selon les croyances en ce chiffre porte bonheur pour certains, mais portant malheur pour d'autre. Lui, simple renard, ne vivait que très peu de temps si on en croyait tout ce qu'on pouvait lire un peu partout. Alors il en profiterait un maximum. Il ne devait pas rater ces moments qu'il pourrait passer avec Phet. En aucun cas. Ses mots le rassuraient un peu, comme la douce mélodie qui effleurait ses tympans. Il aurait pu se laisser bercer par sa voix, sans même s'en lasser. Il devrait lui demander la prochaine de lui lire un de ses livres d'histoire, juste pour pouvoir profiter de sa voix.

Le regardant grignoter comme à son habitude, il prit doucement une part, venant quand à lui la manger. Pas mauvais. Enfin, ce n'était pas vraiment à lui d'en juger. Cela avait été une première pour lui de faire ce genre gâteau. Pa banane, à part en faire des milkshakes, il n'avait jamais testé. Un bras entourant sa taille, il ne le lâchait plus, toujours aux aguets du moindre de ses gestes.  Tout était observable, et à être observé. Il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était beaucoup plus fort que lui. Son menton sur sa fine épaule, il finit rapidement sa part, préférant se reposer et profiter de la présence du plus jeune. Il était si heureux, si paisible. Comme une fine lueur qui lui avait redonné goût à la vie. Ce n'était pas pour rien qu'il souriait comme un idiot à chaque fois qu'il le voyait. Et encore plus lorsqu'il avait l'occasion de pouvoir l'avoir dans les bras, le sentir contre lui, pouvoir planter son nez dans ses cheveux. Il voulait l'avoir pour lui. Égoïste oui, il l'était, mais dans la limite du raisonnable.

Puis sans comprendre, il vit la bouille de son thaïlandais se retourner vers lui. Un grand sourire se mit alors sur son visage avant qu'il ne comprenne ce que ce petit démon avait prévu pour lui. Un bout de gâteau sur sa joue. Non mais sérieusement ? Haussant alors un sourcil, il se mit à doucement rire, comme un idiot. Il s'était attendu à tout, sauf à ça. C'était tout simplement adorable de son point de vue. Comme si son chaton recherchait un peu plus d'attention qu'il en avait déjà. Sauf qu'il n'avait pas prévu que ce petit être adorable se transformerait en petit être pas mignon du tout. Son visage entre ses mains, il sentit la langue de Phet effleurer sa peau, venant alors essuyer les traces de ce qui avait pu sucrer sa joue. Clignant alors un peu des yeux, il rougit d'un coup, avant de le fixer en plissant des yeux. S'il voulait jouer à ce petit jeu, alors il pouvait, mais le roux n'allait pas le laisser filer si rapidement. Glissant ses bras autour de son torse, il se laissa embrasser, lui répondant amoureusement. Ses lèvres contre les siennes, c'était sans doute l'une des choses qui pouvait le faire fondre le plus facilement. Chaque seconde, chaque instant, il pouvait les sentir se mouvoir contre les siennes. Son souffle qui s'entremêlait au sien, ses mains qui glissèrent sur le bas de son ventre. Tout n'était que fantaisie et rêve, qui s'éloignait de la réalité. Mais si la réalité était le présent, et qu'il n'était pas en train de rêver ? Alors ce jour spécial n'en resterait qu'un peu plus  fantastique. Oui, ils pouvaient à présent vivre comme si chaque jour était unique, comme si chaque moment comptait. Relâchant alors ses lèvres délicatement, il les effleura, sans vouloir s'arrêter.

"Tu ne me chercherais pas un peu jeune homme ? Hmm ?, murmura-t-il contre ses douces lippes, Parce que j'ai bien l'impression que si tu continues, je ne vais pas pouvoir te lâcher tu sais ?" continua-t-il en souriant doucement.

Revenant déposer de légers baisers sur ses lèvres sucrées, il glissa par habitude ses doigts sous son haut pour venir effleurer sa peau. Le toucher du bout de ses mains, il adorait cela. C'était en quelques sortes un moyen pour lu ide rester en contact, d'être lié à lui. Il en avait pris la mauvaise habitude, de vouloir le caresser directement. Cela dérangeait sûrement son noiraud, mais lui ne s'en rendait pratiquement plus compte. Il était en perpétuelle recherche de sa chaleur corporelle, comme pour lui transmettre la sienne un peu plus et constamment. Un enfant en manque d’affection, qu'il trouvait auprès de lui. Celui qui ornait ses pensées et ses sentiments, celui qui l'avait si vite fait flanché. Caressant alors délicatement sa peau, il continua de l'embrasser, encore et encore, jusqu'à ce que son souffle s'épuise et qu'il finisse par le relâcher. S'il savait à quel point son cœur était prêt à exploser pour lui, à quel point tout son être ne voulait plus que se coller au sien jusqu'à en mourir. Le regardant dans les yeux, il resserra son dos contre son torse, tandis qu'un univers défilait dans son regard. Il pourrait lui donner le monde sur un plateau d'argent s'il en avait les capacités. Malheureusement, il n'était que Minhyuk, ce renard spécial fait uniquement pour pouvoir succombé aux charmes d'un petit démon. D'un chaton. Son front se posa contre le sien, tandis que dans quelques murmures, il lui murmura tout son amour.

"Je suis pas forcément doué pour organiser des trucs comme toi...Mais...Si tu veux bien de moi ce soir...Et tous les autres jours d'ailleurs...Jusqu'à ce que tu n'arrives plus à me supporter." lui dit-il doucement en souriant, avant d'embrasser son petit nez rond.

Et adorable. Pour tout ce qui qualifiait le thaïlandais, il aurait pu rajouter cet adjectifs après ou avant chaque nom le déterminant. Pour lui, il était la merveille de ses yeux, celui qu'il devait protéger du monde extérieur, celui qu'il devait couvrir d'amour sous diverses stratégies toutes plus pensées les unes que les autres. Mais ce soir, entre tous les soirs, était l'un des plus spécial. Son anniversaire de majorité, cette nuit qui délimiterait des jours plus brillants. Du moins, il l’espérait. Et ce soir en particulier, il voulait le rendre heureux, toujours plus, sans s'arrêter. Il voulait tout simplement le voir sourire, le voir rire, même si cela passait à travers diverses chatouilles entre autre. Car il n'y avait rien de plus éclatant que cela, de voir ses yeux briller de malice. Et en cet instant, il ne désirait que lui, signe de ce dieu si caractéristique de l'amour que mainte et mainte personne avait tenté d'enfermer dans des lois et pensées philosophiques. Le roux était à des kilomètres de cela. Loin, très loin. Il n'y avait pas à réfléchir pour comprendre ce qu'il éprouvait à la vue de son visage. Ni même à ses simples toucher. Parce qu'il n'y aurait que lui, toujours que lui. Et que ce gâteau pouvait bien attendre qu'ils aient fini, pour pouvoir être dévoré. D'un seul regard, tout s'échangeait, et Phet avait sûrement déjà compris. Compris qu'il représentait son monde à lui, et à personne d'autre. Qu'il était la personne la plus chère à ses yeux, comme il n'avait cessé de lui répéter. Oui, ce soir comme ceux à venir le thaïlandais pourrait l'avoir tout entier. Du moment que le Kawasaki pouvait le garder dans ses bras, alors tout irait pour le mieux.


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Phet McCoy
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• âge : 22
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Come with me | Ft. Phet McCoy
Ven 3 Avr - 19:08
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Une lueur amusée s’allume dans les yeux de Phet alors qu’il se détache doucement des lèvres de son amant. S’il le cherchait ? Juste un tout petit peu. Juste assez. La douce sensation de ses doigts sur sa peau le fit frissonner de bien être. Etre dans les bras de Minhyuk est et sera toujours sa place favorite. Comme si rien de grave ne pouvait lui arriver ici. Comme s’il était protégé du monde et de sa dangerosité. Une proie facile, le petit McCoy, dans cette jungle à ciel ouvert. Pourtant, il ne fallait pas se faire avoir par un joli minois. Car il pouvait mordre. Ce qu’il ne fit pas, alors que leurs lèvres se liaient avec tendresse. Se redécouvrir tout le temps, un peu plus à chaque fois. Il n’y avait pas une seule fois, une seule de leur rencontre depuis qu’ils sont ensembles, où les baisers se prolongeaient, jusqu’à leur en couper le souffle. Ils veulent s’aimer, désespérément, et ne savent pas encore comment le prouver sans cet acte tendre. Sous ses doigts, Phet se réchauffe. Le tracer sur sa peau est synonyme de fleuraison. Comme si un parterre de fleurs allait pousser sur son épiderme à chaque fois que leurs peaux se rencontrent. Une image de poésie, sur deux êtres réels, bien loin d’une imagination débordante.

« Mais je n’ai pas envie que tu me lâches, chuchote-t-il en riant légèrement. Bien au contraire… »

Se fondant alors contre lui dans une étreinte tranquille, il se laisse bercer par tous les sentiments qui ornent l’endroit. L’appartement de Min en lui-même est rempli de passages, d’allers et venus, de soupires, de larmes et de sourires. Il est un cocon, une entité à lui tout seul. Aujourd’hui est l’anniversaire du chat de la maison. Et l’appartement abrite encore une fois cet évènement particulier. Le silence n’y est pas une fatalité. En tout cas, elle ne l’est plus. Car Phet est silencieux, naturellement. Tandis que Minhyuk ne semble pas supporter cela. Mais il a appris à savoir accepter les moments de calme et de simplicité. Alors que de son côté, Phet se faisait quelque peu secouer, pour pouvoir tenir la cadence romantique de son amoureux. Car les câlins, ça épuise. Et même s’il n’est jamais le dernier à en vouloir, il est sans doute celui qui finit le plus rapidement au tapis. Mais il aime cela. Savoir que Minhyuk est près de lui, lui suffit amplement pour sombrer dans le sommeil. C’est un avantage, de pouvoir s’endormir un peu partout. Comme les chats.

Leurs yeux se connectent en même temps que leurs fronts. C’était toujours si palpitant de le voir aussi proche de son visage. Phet peut voir toutes les perfections de sa peau, toutes les courbes gracieuses qui décoraient ses traits. Minhyuk est beau d’un naturel fascinant. Peu de gens possédait ce charisme inné que lui a. De quoi attirer tous les regards sur son passage. Phet n’a pas le même pouvoir. D’une silhouette plus fine, plus petite, il passe souvent inaperçu. Jusqu’à ce qu’il décide de se montrer un peu. Souvent, on l’oubliait, ne le voyait plus. Lorsqu’il était entouré de personnalités présentes, comme Zadig ou Tian par exemple, il finissait toujours un peu en décalé. Jamais assez pour réellement être à l’écart. Mais tout juste bon pour ne pas être complètement avec les autres. Alors que Minhyuk pourrait avoir tout ce qu’il désirait. Si seulement il s’en rendait compte, que le monde pourrait lui tourner aux bouts des doigts s’il le voulait réellement. Mais le renard ne veut pas cela, n’est-ce pas ? Lui, ce qu’il veut, c’est une vie paisible dans les bras de Phet, qui le câline et l’embrasse, et lui dit qu’il l’aime et qu’il l’aimera toute la vie.

« Tu n’as besoin de dire ça, répond-t-il en lui caressant doucement la joue. Ce soir, comme tous les autres, je ne te supporte pas. Je t’aime… »

Et dans un nouveau baiser amoureux, Phet se redresse, glissant les bras sur les épaules de Minhyuk pour se resserrer contre lui. Il le sait, depuis leur premier baiser, que le roux est à lui. Pourquoi lui, alors que tout Crenshaw semble être prêt à succomber à ses beaux yeux ? Telle est la question. Il n’y aura sans doute jamais de réponse, car c’est ainsi que le cœur marche. Pourquoi eux ? Pourquoi pas d’autres ? Alors que tout le monde semble en proie aux flammes d’un monde qui s’éteint, eux deux sont plongés dans un bonheur interdit. Un bonheur qu’aucune ne pensait pouvoir avoir un jour. Car, dans leur version des choses, ils n’en ont pas le droit. Pourtant, les doigts de Phet se faufilent dans ses cheveux roux, alors qu’il sent son corps se rapprocher encore un peu plus du sien. Comme s’ils pouvaient faire plus. Toujours plus. Entouré de son odeur, crevant à petit feu sous son touché, Phet sait très bien que son cœur bat la chamade. Ce n’est pas une de ses crises, qui le bousille un peu plus à chaque fois. C’est bien autre chose. C’est quelque chose de bien plus beau. Et qui, pourtant, fait tout aussi peur. Il est amoureux et en est transi.

Un petit soupire lui échappe, alors qu’il recule légèrement pour reprendre son souffle. Il aimerait le couvrir de bisous, juste pour lui prouver qu’il n’est pas le seul à être paralysé par ses sentiments. Mais il n’en a pas l’habitude. Et être niais lui est encore un peu difficile. Même s’il commence petit à petit à s’y plier. Laissant alors sa tête se glisser dans le cou de son renard, il prononce, à la limite entre le gémissement et le soupire, le prénom complet de son amour. Il a besoin de l’avoir rien que pour lui. Comme pour se prouver que tout est vrai. C’est idiot oui, alors qu’il sait déjà que Minhyuk n’a d’yeux que pour lui. Mais il ne peut s’en empêcher. Vouloir son attention, n’est-ce pas pour cela qu’il s’est amusé à lui barbouiller la joue de gâteau ? N’est-ce pas la raison qui le pousse à lui embrasser la peau délicatement, laissant de légères traces humides ? C’est peut-être aussi pour cela qu’il aime venir à son travail, pour le surprendre un peu lors d’une pause. Car Phet court partout. Pour pouvoir faire ce qu’il veut, de là où il vient, il lutte pour obtenir son rêve de gosse. De l’argent, il en a, mais ce n’est pas pour ça. Même s’il ne sait plus vraiment s’il va partir finalement. Ou s’il ne va pas rester, pour construire quelque chose de tout nouveau.

Soupirant légèrement, il remue une première fois sur Min. Comme pour le tenter. Puis une deuxième, plus discrète. Comme pour se remettre en place. Il sait très bien ce qu’il fait. Mais Phet est ce que l’on pourrait appeler un « pillow princess ». L’un de ceux qui aime recevoir de l’attention. Toujours et encore. Un peu plus. Mais il en offre aussi. A des moments différents. Et autant qu’il le peut. Autant qu’il en a le pouvoir. Ses lèvres remontent alors sur la mâchoire si bien dessinée de son compagnon. Si Min peut faire fleurir des bourgeons sur sa peau, Phet peut faire apparaître des étoiles sur la sienne. Le spectre d’un amour à contrario. Du leur en quelque sorte. Ses baisers remontèrent encore un peu plus, allant couvrir avec délicatesse ses lèvres. Avant d’aller s’aventurer de l’autre côté de son profil. Il fit de nouveau le même chemin, mais dans le sens opposé. En symétrie avant sa quête précédente. Ses yeux s’entrouvrirent légèrement pour pouvoir observer les conséquences de ses actions. Comme dit précédemment, il connaissait déjà son pouvoir sur Min. Et d’autant plus que c’était son anniversaire. Alors Phet pouvait faire ce qu’il voulait dans la plus grande impunité. Surtout qu’il était maintenant majeur. Alors tout était possible. D’un sourire ou d’une caresse, ils pouvaient basculer dans un tout autre monde. Un monde où ils étaient seuls et uniques. Où il n’y avait qu’eux et leur amour débordant de fleurs et d’étoiles.
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Kawasaki Minhyuk
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Kawasaki Minhyuk
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Dim 12 Avr - 10:42

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Et dire qu'il n'aurait jamais pu prévoir que ses lèvres toucheraient celles d'une autre personne. Un baiser, c'était si doux, si délicat, si parfait. Il ne voulait plus les lâcher, les embrassant encore et encore. Ses bras se resserrèrent autour du corps fin de celui qu'il voulait protéger, pour y croire un peu plus, pour se dire que tout ça n'est pas une comédie et que c'est bien réel. Il devait essayer d'y croire encore et encore, pour ne pas se laisser percuter par la triste réalité. Et si tout cela n'était qu'un rêve ? Un rêve à propos d'un être mystérieux qui lui apporterait le bonheur ? Il ne voulait pas savoir, et ne voulait pas se réveiller. Il n'y avait rien de plus beau que de pouvoir tenir contre lui celui qu'il aimait à la folie. Un idiot, certes, mais qui savait aimer, quoi qu'il en dise, et qu'importe les erreurs qu'il faisait. Le roux apprenait au fur et à mesure, il le découvrait, le redécouvrait, et fondait toujours un peu plus pour lui et sa douceur. Il se demandait encore pourquoi il l'avait choisi lui, et ne cherchait plus à comprendre. Il l'aimait, et c'était bien assez suffisant.

Laissant son visage s'écarter du sien, il commença à admirer son si beau sourire, tout en le laissant se caler contre lui. Son souffle sur sa peau, son odeur envoûtante, il ne pouvait décidément pas se décrocher de lui. Hors de question. Alors son nez vint doucement se planter dans ses cheveux sombres, profitant de ses douces lèvres sur sa peau. Et ce fut au léger murmure de son prénom qu'il se perdit encore plus. S'il s'écoutait, il aurait quitté cette chaise depuis bien longtemps, pour pouvoir l'avoir tout entier, le serrer encore plus, l'avoir contre sa peau. Et c'est ce qu'il fit, ses doigts s'aventurèrent par habitude sous son haut, venant caresser sa peau, tandis qu'il profitait des touchers du plus jeune. Son bassins qui se heurtait au sien, par deux fois, lui fit de légers frissons, ne comprenant que trop bien ce que cela signifiait. Ses lèvres remontèrent sur son visage, passant par son cou et sa mâchoire. C'était ce genre de chose qui le rendait particulièrement sensible. Il avait certains charmes, auxquels même lui ne pouvait rivaliser. Et tandis qu'il peignait sa peau de baisers humides et maîtrisés, il caressait délicatement sa peau de ses paumes entière.

Les lèvres du plus jeune enfin hors de portée, il glissa ses mains sur le bas de son dos, essayant de croiser son regard du sien. Brûlant comme de la braise, le cœur au bord de l'explosion, il pourrait mourir de contacts délicats et aussi doux. Mais ce que voulait Phet était ce qu'il voulait, et, surtout en ce jour où lui seul avait le droit de décider. Il était à sa merci, et pour autant cela ne le dérangeait pas. Venant alors doucement lui relever le visage, il planta ses yeux dans les siens, effleurant délicatement ses lèvres. Juste comme ça, plonger dans ses yeux noirs, entremêler son souffler au sien, et toucher ce qu'il lui paraissait le plus précieux. Phet. Il pourrait tout lui accorder. Tout et n'importe quoi. Il n'avait qu'à le lui dire. Faisant finalement mouvoir ses lèvres les siennes comme si l'avant goût que lui avait donné le thaïlandais ne lui avait pas suffit, il le cala mieux sur lui, au plus proche de tout. La décadence, une envie qui le dévorait petit à petit. Son nez effleurait le sien, et ses doigts retraçaient les courbes de son dos. Encore et encore, toujours plus. Et tandis qu'il vient doucement glisser ses lèvres vers ses oreilles, un léger sourire sur ces dernière. Il avait l'impression d'être dans un autre univers, privé des regards des autres et de leurs avis. Maintenant, il savait qu'il pourrait faire tout ce qu'il voulait en se moquant des autres. Il pourrait suivre ses envies, tenter de vivre ne serait-ce qu'un peu heureux. Ce qui ne serait sans doute pas si compliqué après tout, lui qui avait enfin trouvé une raison de vivre. Entrouvrant alors ses lèvres tout près de son oreille, il finit par y déposer un léger baiser.

"Je...Je t'aime., murmura-t-il doucement, tout en continuant de lui effleurer un peu son lobe, C'est tout ce que tu veux aujourd'hui, alors n'hésite pas..." continua-t-il doucement.

Ce n'était pas vraiment une invitation à poursuivre, quoi que. Il savait déjà où cela allait mener, si cela se faisait. Il était majeur à présent. Majeur mais à lui et lui seul. Venant alors tout doucement le soulever pour le garder dans ses bras, il se releva, venant embrasser son nez tout adorable. Non franchement il ne pouvait pas faire autrement. L'emmenant tout doucement avec lui, il vint l'attaquer doucement de baisers, sur tout son visage. Il aimait beaucoup trop l'embrasser, ou alors le couvrir d'amour comme il savait si bien le faire. Ce n'était pourtant pas si compliqué en soi, de vouloir le rendre heureux. Il n'y avait que ça qui motivait le roux. Le faire sourire, pleurer de joie, le rassurer, faire en sorte qu'il se sente bien ici avec lui et qu'il ne manque de rien. Il avait aussi un peu peur qu'il ne s'y plaise pas, et que sa décision arbitraire de le ramener ici ne lui ait pas vraiment laissé le choix de réfléchir un peu plus. Il ne savait pas quoi en penser. Il avait cru bien faire et avait pensé que c'était la meilleure solution. Le regardant alors tout doucement, il glissa ses lèvres sur ses commissures, tout doucement, comme il devait le faire, avant de poser sa tête contre l'épaule du plus jeune. Restant doucement immobile en le serrant de nouveau dans ses bras, il sourit délicatement, avant de doucement frotter sa joue contre son cou.

"J-Je peux...t'aimer aujourd'hui ?, demanda-t-il d'une légère voix, avant de relever son regard brillant vers lui.

Sa question pouvait sembler idiote, comme d'habitude, mais pour lui, elle avait un sens particulier. Lui demander l'autorisation de l'aimer aujourd'hui et les jours à venir. Ce n'était pas anodin, et pourtant, il ne pouvait pas s'en empêcher. Tout dépendrait de ce que lui dirait le plus jeune et de ce qu'il voudrait alors faire. Continuant de déposer de légers sur tout son visage, le plus délicatement possible. Ce n'était pas vraiment pour l'influencer, même si en réalité c'était le plus jeune qui avait commencé en gigotant sur lui et en glissant ses lèvres sur sa peau. Il l'avait un peu cherché au final avec son petit jeu. Mais rester sur une chaise aussi peu confortable ne lui plaisait pas forcément. Surtout pour un anniversaire. Alors, le tenant bien en gardant ses mains sous ses fesses, il plissa un peu des yeux, une tempête de sentiments l'enrobant. Il était terriblement beau, et terriblement amoureux de lui. Une sorte de repenti en quelques sorte. En l'aimant, peut-être qu'il pouvait se faire un peu pardonner de toutes les erreurs qu'il avait faite. Peut-être que Phet pourrait le voir un peu mieux que ce qu'il n'était, que ce monstre qui ne savait pas réellement aimer comme il le voudrait réellement. Et malgré tout, il l'écouterait complètement. Il ferait tout ce qu'il voulait, du moment qu'il pouvait l'aimer tous les jours. Encore et encore.



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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Come with me | Ft. Phet McCoy
Jeu 30 Avr - 18:16
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Tout ce qu’il veut, hein ? Et si ce qu’il veut est l’être qui lui chuchote ses mêmes mots. Comme un sortilège coincé au creux de l’oreille, comme une lettre déposée sur une table basse. Remplis de sens et pourtant abstrait de toute idée. Tout ce que l’on aime et que l’on désire. En bref, un petit plaisir en bouteille. Surtout dans les bras de celui qui partage son cœur avec le sien. Retenant un sourire en se sentant soulever, Phet enfonce légèrement son visage dans son cou. Cette attaque de bisous, il ne tente même pas d’y échapper. De toute manière, il sait très bien qu’il ne pourra pas s’y soustraire. Min le maintient contre lui, l’empêchant de s’écraser salement sur le sol. Mais même s’il possède une confiance sans borne pour lui, même s’il sait qu’il ne lui fera jamais de mal consciemment, Phet a tout de même une légère frayeur qu’il le lâche si jamais il se mettait à remuer un peu trop. Un peu comme avec un chat qui décide de sauter des bras de son maître et que l’humain le relâche avec une petite impulsion. Sauf que Phet n’est pas un chat. Et si Min lui donne un petit sursaut, en espérant le voir se réceptionner sur ses pieds, ce sera une catastrophe de McCoy sur le sol.

Mais bien évidemment, c’est sur le canapé qu’ils atterrissent. Son corps serré contre le sien, c’est une tendre chaleur qui se disperse sur la peau du plus jeune. La tête rousse sur son épaule, il glisse doucement les doigts dans ses cheveux, fermant les yeux en profitant de sa présence. Néanmoins, il ne peut empêcher le léger frisson en l’entendant, son cœur virevoltant un peu trop haut dans le ciel. Et lorsque leurs regards se croisent, c’est tout un déluge de paillettes qui lui tombe sur la tête. Phet ne lui demandera jamais la lune. Il ne lui demandera jamais de boire les océans. Il est déjà assez heureux de tout ce qu’il lui offre, tout le temps. D’avoir la possibilité de tenir son cœur tendrement dans sa main. Rien ne vaut plus que ça. Alors Phet lui accorde tout ce qu’il veut. Il lui accordera l’univers s’il le pouvait. Mais il n’est qu’un petit garçon, un gamin à peine majeur, qui est terriblement amoureux. Ce n’est pas grand-chose. Ou alors, au contraire, c’est comme ça que l’univers est crée.

« Bien sûr, répondit-il avec douceur. Aujourd’hui… Et n’importe quand. »

Délicatement, il dépose ses lèvres sur les siennes. C’est toujours aussi tendre. Toujours aussi exceptionnel. Rien ne ressemblera à la première fois. Mais rien ne ressemblera à toutes les autres. Chacune est unique. Et avec lui, c’est comme découvrir un peu plus de sensations. Comme s’il était possible de pousser toujours un peu plus loin le vice. Étendre toujours plus la surface de sentiments qui en découlent. C’est un long chemin, l’amour. Une route sinueuse et complexe. Là où on peut se perdre jusqu’à ne plus jamais se reconnaître. Ou l’endroit où son soi-même ressort comme une pulsion irrémédiable de l’être. Phet sait que pour lui, pour eux, c’est un mélange des deux. Ils sont perdus dans leur amour. Mais heureux de l’être. Et sans doute vont-ils y rester pour toujours. Parce que c’est agréable. Et personne ne peut les atteindre de là. Où, en tout cas, ils pensent que personne ne peut les voir.

Faisant lentement mouvoir ses lèvres contre les siennes, un léger soupire lui échappe. Il a envie que Min l’aime jusqu’à ne plus en pouvoir. Jusqu’à comprendre qu’ils ne peuvent pas faire plus. Mais est-ce seulement possible ? On ne peut jamais trop aimer. C’est impossible. Car l’amour est infini. Certain dise que toutes les bonnes choses ont une fin. Pour lui, c’est vrai. Mais pas toutes. Parce que ce sentiment au fond de la  poitrine est immense, sans borne. Et même s’ils tentent d’aller jusqu’au bout, verront-ils seulement la fin possible de cette couleur rouge du cœur ? Minhyuk a encore le goût du gâteau sur les lèvres. Pourtant, Phet se redresse, délaissant sa bouche sans le quitter des yeux. Le dos droit, le regard fixé dans le sien, le nouveau majeur retire lentement son haut – remarquant aussi qu’il est toujours en pyjama – avant de le laisser tomber sur le sol derrière lui. Puis il se repenche vers lui, allant récupérer de nouveau ses lèvres. Comme s’il avait trop de temps sans elles. Son corps n’est pas forcément le plus agréable à regarder. Mais Minhyuk aussi est couvert de cicatrices. Alors, ce n’est pas grave. Ils ne font pas attention à cela de toute façon. Il y a plein d’autres choses à remarquer.

« Minhyuk… » articula-t-il contre ses lèvres.

Il craque complètement d’amour pour lui. S’en est presque indécent. Ses yeux scintillent légèrement, ses pupilles obscures au contact des siennes, brûlantes. Et tout s’enflamme comme un feu d’artifice. Ses hanches se rapprochent des siennes, avant qu’il ne l’attire, glissant ses bras autour de son cou, pour l’entraîner avec lui sur la longueur du canapé. Son dos nu contre les coussins, ses lèvres humides contre les siennes. Les yeux fermées, la main dans ses cheveux, l’autre s’accrochant dans à son haut. Le canapé hein ? Un endroit de prédilections pour beaucoup de choses. Un refuge. Là où ils ont dormis ensemble pour la première fois. Ils risquent d’avoir du mal à le lâcher, ce meuble. S’ils doivent le faire un jour bien sûr. Autrement, Phet sera ravi de le garder dans ses souvenirs jusqu’à la fin. Même s’il n’est pas le plus confortable de tous, que, très clairement, le lit présente plus de facilité, il risque de devenir une place de choix. Pour le futur.

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Resserrant les jambes autour de lui, il l’attire toujours un peu plus contre sa personne. Et alors que ses lèvres ne le lâchent toujours pas, les mains commencent à se balader. Elles glissent doucement sur son torse, allant jusqu’à sa ceinture. Dire que Phet en meurt d’envie serait un peu faux. Il le veut oui. Pour les lier réellement, enfin. Pour effacer cette première fois désastreuse, ce chaos qui n’aurait pas dû exister. Ils vont le faire et ils vont s’aimer comme ils se sont promis qu’ils le feraient. Allant effleurer du bout des doigts la légère bosse qu’il sent contre le tissu, ses yeux se rouvrent pour l’observer. D’un peu plus prêt, Min a la peau d’autant plus lisse. On dirait qu’il n’y a jamais eu d’imperfection dessus. Phet a sans aucun doute le meilleur cadeau d’anniversaire du monde. Mais est-il seulement un réellement cadeau d’anniversaire ? N’est-il pas son cadeau tout court ? Alors qu’un léger sourire s’étire sur ses lèvres, il en profite pour appuyer légèrement de lui, observant sa réaction. La dernière fois, Min a prit les devants. Et si, cette fois, c’était lui qui jouait un peu ? Il voulait qu’il se sente bien. Qu’il soit heureux. Le plus important en somme.

Enfin, ses lèvres le quittent, arborant une expression apaisée. Comme s’il était repu, pour le moment, de ses baisers. Cela ne va pas durer, bien évidemment. Cela ne dure jamais. Mais c’est juste assez pour qu’il puisse le regarder dans les yeux alors que sa main se faufile à l’intérieur de son pantalon. Un soupire lui échappe. Il le désire, il le veut. Pour lui, pour lui uniquement. Les autres, ils ont eu leur chance. Phet a la sienne et compte bien en profiter pour le garder. Il ne le voit pas comme un trophée. Il le voit comme un renard apprivoisé. Un renard qui lui reviendra toujours maintenant. Un renard qui, même blessé, sera toujours retrouvé. Parce que Phet est tout aussi apprivoisé que lui. Ils sont deux dans cette histoire. Multipliant les problèmes. Mais tout le reste aussi. Une histoire de couple, c’est bien à deux, non ? Et ils s’en sont un, de couple. Ils sont amoureux. Et ils vont vivre ensembles à partir de maintenant. Pour le meilleur et pour le pire.
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Lun 4 Mai - 22:29

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Ses yeux brillants se posèrent sur lui, comme s'il avait toujours été à ses côtés au final. Alors à son approbation, il ne put que sourire, venant lui rendre son baiser par cent, sans jamais s'en lasser. Il découvrait à peine ce que cela faisait d'embrasser une personne. Ses lèvres étaient si douces, délicates. Il ne voulait pas les lâcher, comme si elles pouvaient disparaître en un coup de vent, pour s'envoler loin de lui. Ce qu'il ne voulait absolument pas. Non, elles aussi, il voulait les chérir, les protéger des intempéries et de tout ce qui les entourait. Comme lui tout entier au final. Ce corps si frêle, cette peau si douce. Il voulait les garder que pour lui, comme son trésor, pour toujours à vrai dire. Alors ses lippes restaient contre les siennes, sans arrêter, les épousant amoureusement comme s'il l'embrassait pour la première fois. Ce ne l'était pas, pourtant, mais c'était bien la première fois qu'il pourrait apprendre à l'aimer de cette manière, à l'aimer avec ce qu'il avait du mal à contrôler son corps. Il voulait pouvoir l'aimer jour et nuit, à chaque minute ou seconde qui passait. Sans lui, il aurait sans douce même du mal à respirer à vrai dire.

Et tout doucement, son dos se cala plus franchement contre le dossier du canapé, ne faisant plus vraiment attention à ce qui pouvait bien les entourer au final. Puis leurs lèvres se quittèrent, pour laisser le plus jeune retirer son haut de pyjama, laissant sa peau apparaître enfin. En réalité, il ne lui avait même pas laissé le temps temps de ce changer. L'effet de surprise pouvait-on dire. Après tout, il avait voulu le sortir de là le plus vite possible, alors qu'importe. Le regardant alors avec des yeux brillants, le roux déposa doucement ses mains sur sa peau si précieuse, se fichant bien de savoir ce que pouvait en penser le plus jeune. Lui, il l'aimait beaucoup, malgré ces imperfections si parfaites pour lui. Encore une fois, comme un mouvement désespéré, leurs lèvres se collèrent de nouveau, dans un léger soupir de bien-être. Et ses mains se glissaient sur son dos, sans s'arrêter, se collant de toute leur paume pour remonter sur sa colonne vertébrale jusqu'à ses omoplates, qu'il appréciait sans doute beaucoup trop. Fragile entre ses mains, comme une poupée de porcelaine, il aimait cette sensation plus fraîche de sa peau contre la sienne, qui bouillonnait sans arrêt à son plus grand regret.

Et en l'entendant murmurer son prénom, tout dérapa dans sa tête, avant de se laisser attraper et de doucement venir amortir sa chute sur les coussins en gardant ses mains dans son dos. Ses yeux plongèrent de nouveau dans les siens, avant de doucement fondre de nouveau contre ses lèvres humides, ne pouvant tout simplement plus s'en passer. C'était horrible, ce sentiment de manque qui lui provoquait tellement de bonheur. Un plaisir partagé, il l'espérait en tout cas. Comme une union douce et furtive, effleurer ses lèvres. Tentation ultime de ce qui lui faisait peur. A califourchon sur lui, il avait peur de mal faire, peur de lui faire mal pour cette deuxième tentative, peur de le voir s'échapper encore d'entre ses bras sans doute.

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Tout doucement mais sûrement, il se laissa faire, passant ses bras autour du corps du plus jeune pour amortir son arrivée dans les coussins. Et sans trop comprendre comment, le roux se retrouva entre ses jambes, celles plus fines de Phet l'entourant légèrement. Ses lèvres humides et rougies se fondaient contre les siennes encore et encore, sans jamais les lâcher, sentant bien ses mains se faufiler sur son torse puis sur le bas de son corps. Frissonnant alors d'un coup, il tentait de rester calme, se sentant tout de même brûler complètement pour lui. C'était incroyable comment avec de simple toucher, il parvenait à le faire se sentir si chamboulé. Se mordillant alors un peu la lèvre, il laissa son regard plonger dans le sien, tandis que leurs lèvres se décollèrent peu à peu, comme pour reprendre de l'énergie. S'économiser plutôt pour pouvoir recommencer quelques secondes plus tard. Il ne comptait pas le laisser tout faire, ce n'était pas son genre. Une union à deux pour de l'amour, il avait l’impression de plonger dans l'inconnu. Alors peu à peu, tout doucement, ses lèvres dérivèrent sur sa mâchoire, y déposant de légers baisers humides. Un soupir lui échappa au contact de sa peau contre sa main fraîche. Quelques rougeurs en plus, et il glissa légèrement ses doigts jusqu'à l'élastique de son pantalon, pour le lui retirer sans plus attendre. Il voulait sentir sa peau frissonner contre la sienne, le serrer dans ses bras comme sir c'était la dernière fois. Il ne voulait tout simplement pas le lâcher.

D'une main tremblante, il lâchait de petit soupir, relevant un peu les fines jambes pâles de son chaton pour les caler mieux contre lui. Sans vraiment chercher à comprendre, il lui libéra également l'accès, venant  se mettre complètement à nu également. Frémissant doucement, il laissa ses lèvres venir embêter les oreilles du plus jeune, les embrassant doucement avant de se glisser dans son cou. Encore et encore, d'une douceur égalant son amour pour lui. Tout doucement, il vint coller son torse au sien, effleurant chaque parcelle de sa peau encore et encore. Ses doigts se faufilèrent sur ses cuisses, jouant du bout de ses doigts sur sa peau si délicate. De baisers en baisers, il se laissa doucement emporter, venant se glisser entre lui et ses cuisses. Ce soir, malgré tout ce qu'il pouvait penser, il comptait bien le chérir et lui faire l'amour comme il le pensait. Ses joues se frottèrent un peu à l'intérieur de ses cuisses, les embrassant du bout des lèvres tout en lui souriant délicatement, le regard pétillant. D'un soupir se heurtant à son épiderme, il laissa ses doigts trouver leur chemin en lui, lentement, sans pour autant quitter son visage des yeux.

Son palpitant ne s'arrêtait plus, faisant de légers mouvements en lui pour doucement le préparer. Il aimait voir son visage délicat ainsi, d'une émotion qu'il pouvait observer toujours plus à présent, si bien sûr tout se passait bien. Cette peur au ventre de mal faire, de précipiter les choses, elle lui collait à l'estomac, sans partir pour autant. Le roux avait l'impression de sombrer toujours un peu plus pour lui, sans jamais s'arrêter de penser à lui. Il hantait ses pensées et ses rêves, tandis que son cœur ne battait que pour lui à chaque moment de la journée. Doucement, toujours plus doucement. Si les secondes pouvaient défiler encore plus lentement qu'à présent, il était preneur. Si ce temps passé avec lui, pouvait tout simplement se répéter encore et encore. Ce n'était pas vraiment pour l'acte et le plaisir ressenti en réalité. La signification même de la chose avait beaucoup plus d'importance à ses yeux que le fait de le faire. Et son affection pour lui ne se résumerait pas seulement à cela. Comme une promesse, une union à deux. Il voulait le ressentir toujours plus contre lui, sans jamais s'arrêter, juste pour l'avoir contre lui pour toujours. Un deuxième doigts se pliant en lui, il laissa son regard se parsemer de paillettes, venant ensuite se redresser au dessus de lui, le surplombant alors légèrement. Son nez effleurant le sien, il lui sourit délicatement, embrassant par la suite ses commissure. Comme un rêve. Avoir une personne à laquelle on tenait tellement que l'on pourrait en donner sa vie. Pour Phet, il pouvait tout faire. Ses pupilles ne lâchèrent plus les siennes, murmurant alors doucement à quel point il l'aimait et l'aimerait toujours.

"Je t'aime...Ce soir, et ceux qui viendront, commença-t-il tout doucement avant de se coller contre lui, J-Je...Peux ?" murmura-t-il encore plus bas.

Il préférait demander, comme pour ne pas reproduire les erreurs de la nuit passée. Un manque de confiance et une frayeur bleue de le faire fuir, de le ruiner de ses mains. Pourtant, il savait qu'il ne devait pas être effrayé. Le métissé l'aimait plus que tout, et ne voulait que le voir sourire et heureux. Ses bras venant doucement l'enlacer, le calant un peu plus contre sa peau, il effleura doucement ses lèvres des siennes, l'interrogeant doucement du regard, pour en avoir le cœur net. Se lier à lui, et l'aimer jusqu'à ne plus en finir. L'aimer, jusqu'à ce qu'ils se perdent l'un et l'autre. Jusqu'à ce que leurs corps ne fassent plus qu'un.


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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Come with me | Ft. Phet McCoy
Sam 13 Juin - 0:39
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki

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Il a l’impression que sa peau craquelle sous ses lèvres. Chacun de ses touchés le brise un peu plus, retirant la légère couche de marbre qui le recouvrait jusqu’alors. Il se sent fondre, Galatée prenant vie contre Pygmalion. La texture tendre et chaude de la vie qui le rende enfin réel. Le vœu fait à une déesse ravageuse, exaucé, enfin, pour que leurs corps ne fassent plus qu’un. Tous ses baisers, tout cet amour, en si peu de temps, Phet aurait aimé le canaliser, le faire durer dans le temps. La rapidité de ce genre de chose, qui pour certains peuvent être une éternité, n’est qu’un battement de cil dans son ressenti. Il aimerait le garder pour lui, pour toujours. Juste lui, contre son cœur nu, dans les soupirs dans une nuit à minuit passé. Une chanson où le soleil se couche, et où tout devient tellement plus lorsque l’ombre des étoiles recouvre la ville. Phet soupire doucement, ses doigts ne pouvant s’empêcher de se faufiler dans les mèches rousses de son amant. Il succombe. Mais n’était-il pas déjà totalement perdu, bien avant tout cela ? N’était-il pas complètement accro à sa bouche dès le premier effleurement ? Son corps s’arque légèrement, se collant au sien pour que toute sa chaleur lui traverse la peau, arrive jusqu’à ses veines et s’écoule dans son système. Il n’a jamais désiré la lune, ni un océan. Lui, ce qu’il veut, c’est que Minhyuk continue de le faire voyager avec de simples baisers déposés sur ses cicatrices éternelles.

Son regard le suit alors, l’observant descendre sur son être, le couvrant d’amour sur le chemin. Avec délicatesse, il lui effleure la joue, tandis que l’autre s’échoue sur l’intérieur de sa cuisse. Il est si beau. Si beau, si envoutant. Adorable, fragile malgré les apparences. Brouillant, charmeur. Un concentré d’espoir dans un monde qui cherche à l’en priver. Minhyuk Kawasaki et ses cheveux roux, et ses yeux brulants, et sa peau bronzé, et son sourire rayonnant, et sa voix. Elle pourrait l’appeler dans une foule turbulente, dans une tempête, dans la fin du monde, que Phet tournerait inévitablement son regard vers lui, tendant alors sa main pour qu’il l’attrape et qu’il ne le lâche plus. Ses yeux se voilent de paillettes en sentant ses doigts s’aventurer. Il a oublié la catastrophe lui. Il ne veut que savoir ce qu’un monde rempli de Min ferait. Il veut connaître cet univers où il n’y a que lui. Mais Phet en est sûr, de toute manière, quoi qu’il arrive, dans n’importe quelle version d’eux-mêmes, ils seront toujours ensemble. Toujours assemblé. Comme des âmes-sœurs, qui traversent les époques pour toujours finir par se retrouver. En quête de l’autre. Pour l’éternité.

Enfin, il revient vers lui. Toute la sensibilité de Phet du bout de ses doigts, Minhyuk l’embrasse, le regarde fleurir doucement sous lui. Le plus jeune sourit, lui accorde alors un murmure de réponse à son amour. Ses doigts se glissent dans son dos, alors survoler avec candeur les épaules, les omoplates, la colonne vertébrale qui le composent. C’est si doux, si tendre. Ils prennent le temps, se découvre une fois de plus. Leur première fois n’était qu’une mise à l’épreuve. Une idée de ce qu’ils devaient faire. Maintenant, c’était le moment, leur moment. Phet a enfin dix-huit ans. Il est majeur et il va passer le reste de sa vie à partager les draps de Minhyuk. Ils se sont conquis, comme une longue guerre. De batailles en batailles. Et encore demain, ils le savent, ce n’est pas finis. Ils ont encore tellement de choses à affronter. Mais ce n’est pas le moment d’y penser. Ils peuvent oublier, encore un peu plus longtemps, qu’ils vont devoir se battre un peu plus pour leur futur. Juste pour cet instant-là. Juste pour qu’ils puissent enfin découvrir ce que l’amour a de plus beau, de plus merveilleux, de plus fabuleux. De tout ce qu’ils n’ont fait qu’observer de loin.

« Tu peux… chuchote-il. Je t’aime, Minhyuk. »

Ne fallait-il pas plus pour l’avoir enfin en sa possession ? Ne valait-il que cela, leur amour ? Un je t’aime murmurer comme une promesse, alors seule la lune camouflée des lumières de la ville veillait sur eux. Oh, Phet aime cette idée. S’aimer sans que personne ne se rende compte de rien. Un secret. Son secret à lui. Après tout, il l’avait souvent gardé près du cœur. Lorsqu’un numéro de téléphone et une adresse coincé dans la coque de son portable le rendait tout chose. Lorsque la simple annonce de la possibilité de l’aimer le faisait rougir. Il n’était pas prêt, il y a quelques mois encore, à ressentir le feu brûlant de son amour le consumer contre sa peau. Il se sentait redevable à quelqu’un. Mais il n’a plus cette vision maintenant. Minhyuk, le seul et l’unique, celui qui l’a recueilli, l’a soigné, a pris soin d’un chat ramassé dans la rue, l’a consolé, l’a embrassé, lui a chuchoté des milliers de je t’aime sincère. Etait-il aussi parfait que cela ? Aussi merveilleux que Phet se perdait dans ses sentiments, ce trop-plein de tout qui l’étouffait agréablement lorsqu’il se retrouvait sous le couperet de son regard de braise. Heureusement qu’il est minuit passé. Il préférait après minuit.

Sa tête bascule en arrière, son souffle quittant ses poumons un lapse de temps, avant qu’un gémissement de  lui échappe. Oh dieu… Même s’il ne croit en aucun être suprême, il doit avouer que tout ce qu’il ressent est bien trop grand pour lui-même. Il est minuscule face à tout ça. Peut-être est-ce parce qu’ils le font vraiment, ayant patienté pour se prouver qu’ils s’aimaient réellement. Dans tous les cas, Phet fond, dégouline complètement, avant d’aller attaquer ses lèvres de nouveau. Il étouffe ses forts soupirs de plaisir contre sa bouche, ses hanches suivant déjà le mouvement des siennes. C’est tellement plus qu’un acte en lui-même. S’ils n’avaient voulu que prendre du plaisir, ils n’auraient pas tant fait l’un pour l’autre. Il y a plus, tellement plus. Surement un univers entier qui venait de s’écrouler pour en laisser un autre prendre la place. Et même si ses lèvres avaient dû mal à rester contre les siennes, devant reprendre son souffle et laisser sa voix sortir, il ne peut se résoudre à le lâcher, voulant avoir chaque parcelle de son corps en connexion avec lui. C’était affolant, à quel point il était perdu et éperdu pour lui. On lui aurait dit cela, un an plus tôt, et il aurait rit avant de partir, laissant les idiots discuter de son sort dans son dos. Mais maintenant, il y était et tout était beaucoup trop. Trop et terriblement peu à la fois. Un paradoxe de celui qui aime dans l’entièreté, inéluctablement et inlassablement.

C’est comme une envolée féérique. Une explosion de magie. La montée tonitruante d’une orchestre jusqu’au climax. Qu’ils n’ont pas encore atteins. Mais ça ne saurait venir. Leurs cœurs en fusion. Leurs corps connectés. C’est une symphonie de gémissements qui s’échappe du McCoy alors qu’il tente de maintenant son esprit dans la réalité. Son souffle erratique s’échoue sur les lèvres de Minhyuk, alors qu’il lui répète, les larmes aux yeux de plaisir, qu’il l’aime et qu’il est le seul et l’unique. Le sien. Il est égoïste, il ne veut que personne n’y touche. Minhyuk est sien, sa possession. Il sait qu’il est trop jaloux, trop proche de ses propriétés. Il sait qu’il peut même en faire des crises, qu’il est aussi complexe que ceux qui demandent de l’attention en fuyant l’autre. Il sait qu’il n’est pas le meilleur pour lui, qu’il pourrait trouver tellement mieux qu’un adolescent qui ne sait même pas comment faire cuire du riz, qui fait des crises de panique pour une poussière tombée sur sa main, qui pleure lorsqu’il est trop heureux ou simplement légèrement triste. Il peut avoir une fille aussi. Une qui l’aidera à fonder une famille, à lui faire vivre le rêve du papa. Et malgré toutes ses peurs qu’il ne soit pas assez bien, il sait en même temps que Minhyuk le voit comme son petit prince. Celui qui, contrairement à lui, aime ce monstre tapis dans son être. Celui-là même qu’il embrasse pour l’adoucir. Il n’y a pas de belle, pas de bête. Juste deux garçons. Amoureux.
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Ven 19 Juin - 16:07

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Come with me | Ft. Phet McCoy 111402504

Peau frémissante sous ses touchers, éclatant de mille et une couleurs rien qu'avec le bout de ses doigts. Et lui, complètement amoureux d'un rêve qui se pouvait être éphémère et qui pourtant, ne le ferait lâcher pour rien au monde. Il ne voulait jamais se réveiller, rester ainsi contre lui, le souffle hachuré par des milliers de soupirs. C'était sans doute mieux ainsi, lorsque la lune ornait le ciel et que les lampadaires clignotant rendait une ambiance tamisée dans la pièce pour leur amour sans censure. Féerie qui le rendait tout chose, mains qui venait effleurer le plus possible la moindre parcelle de sa peau, il voulait plonger encore et encore dans cette tempétueuse mélodie qu'était sa voix. Et il n'avait fallu que quelques mots, quelques promesses infinies qui sonnaient si bien à ses oreilles. Et en un geste, une union qui dégagea sa tête des plus douces sensations. Il n'y avait jamais eu que lui, lui et lui seul. Plus fort que n'importe quoi, plus fort que le simple geste du plaisir. C'était bien plus. Lien d'un amour sans fin et qu'il ne voulait pas prendre fin.

Lèvres humides contre les siennes, happées par cette chaleur qui le réchauffait au plus profond. Son corps se mélangeait au sien, ses bras l'entouraient, le resserrant contre lui. Mouvements de hanches dans les siennes, il continuait, voulant voir atterrir ses soupirs contre lui. Et ils étaient là, contre leurs lippes, s'alternant sous un visage qui se teintait de rouge. Il y avait tellement plus, tellement plus que ce simple plaisir charnel. Il n'avait jamais ressenti autant de joie dans cet acte qui autrefois n'était là, que pour satisfaire sa soif de contacts. Et pourtant, il était bien là, lui qui avait changé son monde en quelques chapitres, lui qui l'avait complètement changer. Il voulait l'aimer, l'aimer du mieux qu'il pouvait, l'aimer jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Lui, rien ne pouvait le rendre plus heureux qu'un contact aussi intime, d'une joie qui si délicate qu'il pouvait partager avec lui. Sa voix résonnant dans la pièce, lui faisait continuer ce qu'il désirait le plus. De sa main qui se perdit doucement sur sa cuisse, il planta son regard dans le sien, paillettes qui n'en finissaient pas de briller de sentiments pour lui.

Il n'y avait jamais cru, à l'amour, et pourtant il ne voulait plus que cela. Fondre contre lui, déverser cet amour si passionnel en son creux. Et qu'il l'aimait, lui et ses touchers. Qu'il l'aimait, lui sous cette lumière lunaire et délicate. Coups plus intensifiés, qui pourtant voulaient se faire doux. Il avait retenu la leçon de la dernière fois. Il devait encore apprendre, à faire l'amour convenablement à celui qui lui apportait tant. Apprendre à ses côtés. Et pourtant, il se sentait beaucoup trop emporté par sa voix par moment, obnubilé par ce qu'il voulait lui transmettre, ses sentiments pour lui. Son visage plongea une nouvelle fois sur sa peau, venant le couvrir de baiser. Ses épaules, ses clavicules. Et sans même s'en rendre compte, il y laissait de légères traces. Possessif. Même s'il lui laissait sa complète liberté. Mais maintenant, il ne le laisserait plus s'enfuir. Cette nuit marquait la première d'une longue et merveilleuse histoire emplie de péripéties. Des mots répétés qui le faisaient frémir, lui, qui murmurait mille et une symphonies contre lui. Le roux ne pouvait que s'en délecter. Revenant le regarder dans les yeux, capturant ses lèvres essoufflée dans une valse délicate, il ralentit, voulant le garder un peu plus contre lui. Juste comme ça. Au final, il était adepte de cette douceur qui se dégageait entre leurs deux corps, qui eux, se collaient comme un signe, qui s’emboîtaient sans aucune défaillance, une harmonie qui se prouvait tout au plus.

"P-Phet~" qu'il ne put s'empêcher de murmurer avant de se coller complètement à lui, "C-Comme...ça ?" demanda-t-il plus timidement.

Peur de le blesser, de détruire la seule chose qu'il aimait. Pourtant, il avait cette constante envie de ne pas s'arrêter, d'en vouloir encore plus, de vouloir le sentir pour toujours contre lui. Ses jambes épousaient gracieusement ses cuisses, venant les surélever toujours plus soigneusement pour lui faciliter la chose. Désir désirable, ses doigts naviguaient un peu plus sur son corps fin, le chérissant toujours plus à chaque minute qui passait. S'effondrant un peu plus contre lui, torse contre le sien, il cala sa joue contre la sienne. Bassin se nouant au sien, roulant doucement pour lui donner plus de plaisir, mains baladeuses qui s'amusaient à le faire frissonner le plus possible, le redécouvrant toujours plus, il se mit délicatement à sourire de bonheur. Léger mais tout de même présent, il se contenta de l'admirer un peu avant de se redresser légèrement en l'attirant contre lui.

Et d'une douceur extrême, il s'assit vaguement, venant s'adosser à l'accoudoir avant de le recaler sur lui. Ses mouvements continus, il le resserra plus facilement dans ses bras, glissant ses lèvres sur sa peau. Il ne s'en lasserait jamais, de cette sensation fraîche contre son corps brûlant. Son corps lui était si précieux. Lui tout entier en réalité. Pour le métissé, il n'y avait pas que le corps, et même si Phet avait tout ce qu'il aimait, tout ce qu'il trouvait attirant - dont ce regard qui le faisait brûler intérieurement -, il était encore plus beau de l'intérieur selon lui. Une personne capable d'aimer un idiot complet, qui se comportait comme un chat en manque d'affection. Et c'était sans doute ce qu'il était au final. Lui aussi, ravagé par des démons que personne ne pouvait voir, que personne pouvait sentir. Mais ils étaient là, tapis dans l'ombre. Et durant ces quelques minutes contre lui, durant tous ces sentiments qui se battaient pour lui, il arrivait à tout oublier, à se sentir lui-même. Joie qu'il s'était pourtant interdit, lèvres qui vierges de tout ne voulaient plus qu'une seule chose, se lier aux siennes. Mains qui l'accompagnaient doucement dans ses propres mouvements, il les laissa se glisser sur ses hanches sa taille, effleurant ces souvenirs immortels jaillissant sur sa peau. Elles faisaient partie intégrante de lui, il les aimait tout autant, c'était aussi simple que cela. Il l'aimait. Trois mots qui signaient et traduisaient ce qu'il éprouvait pour lui si faiblement. C'était tellement plus, beaucoup mieux. Et pourtant ils étaient là, à défier la nuit, à exposer leur amour sans plus se cacher. Les voisins, il les enverrait balader. Il n'y avait qu'eux. Phet et lui.

Paupières se fermant délicatement, il se cala contre lui, le gardant bien dans ses bras, se retenant le plus possible de laisser ce plaisir prendre fin. Parce qu'il se sentait si bien, il ne voulait pas que ça disparaisse. Alors l'enlaçant, l'admirant par moment, il accélérait un peu, parfois ralentissait, vague de tempi différents, voulant juste le couvrir de l'amour dont il regorgeait. Et tandis qu'il arrivait bientôt à sa limite, il soupira doucement, complètement perdu par tout ce qu'il se passait. Ses doigts s'agrippaient doucement à sa peau, s'enfonçant un peu, alors qu'il se retint une nouvelle fois, lâchant un léger gémissement.

"P-Phet je...je vais pas tenir..." lâcha-t-il doucement avant de se cacher contre son cou.

Total désarroi, paix intérieure momentanée, il ne savait pas quoi faire. Il paniquait un peu, le roux. Toujours cette peur au creux du ventre, ces mains qui avaient peur de le salir. Et lui, lui qui sous cette lueur tamisée, laissait paraître ses courbes fines, qui sous cette noirceur ambiante, laissait fleurir des bourgeons.

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Phet McCoy
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Dim 5 Juil - 23:36
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Comme un verglas tendre fondant sur un pétale de rose, sa peau se recouvre d’une fine pellicule humide. Ses lèvres, son cou, ses cuisses, rougis par la chaleur du moment. Lui a pourtant si froid, qui se sent si seul dans son esprit, qui ne supporte pas la vue de son propre corps, l’offre comme un secret à quelqu’un. Mais pas n’importe qui. Le seul. L’unique. Ce côté maladroit, ce souffle contre le sien, ses mains sur lui. Tout le rend si faible. Les yeux entrouverts, Phet ne se lasse pas de détourer les traits calmes, serein, mais inquiet aussi, de Minhyuk. Il ne peut pas mal faire. Il n’a jamais rien fait. Non, c’était Phet, l’erreur. Phet, qu’un passé brumeux rendait intouchable. Phet, qui croulait sous ses propres démons. Phet, qui se noyait dans une mer calme toutes les nuits. Min ne mérite sans doute pas d’être avec lui. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, il ne le mérite pas. Il vaut tellement plus qu’un adolescent qui n’a jamais mis les pieds dans son pays d’origine. Qui n’a jamais appris à nager, à faire du vélo, à conduire. Qui ne sait pas qu’un père peut aimer inconditionnellement. Il a peur. Tellement peur. Qu’un jour, Minhyuk s’en rende compte. Qu’il ne vaut pas le coup. Mais pour le moment, il profite. Car, qui sait ce qu’il se passera ensuite ?

« Oui, souffle-t-il, sa respiration légèrement sifflante. Comme ça… Encore… Minhyuk… »

Ses doigts se perdent dans ses cheveux aux teintes flamboyantes, ou alors, ils naviguent sur sa peau dorée. Un jeune homme en or, de ses yeux noirs où brûlait un feu sans fin, à ses bras forts qui osaient le serrer comme s’il n’était pas une erreur. Min ne sait pas d’à quelle point Phet le pense. Il porte au creux de son cœur autant de paroles douces que de critiques blessantes. Des remarques, sur lui, sur sa personne, il a trop en tête. Plus qu’une personne normale puisse le supporter. Mais sans doute pas assez pour le pousser à faire l’irréparable. Une erreur oui. Qui se fait corriger contre le torse de ce garçon en or. Il y a une légende. Kintarō. Le « garçon doré ». Héros japonais. Histoire, conte mythique. Tellement de versions différentes, rien que sur son apparition sur terre. Mais Phet en a une version devant lui. Un enfant doré. Un homme fort, courageux. Enfouissant au fond de lui, un monstre grognant et avide. Le syndrome de l’infirmière chuchoterait à Phet qu’il pouvait le guérir. Mais il ne veut pas le « guérir ». Parce que cette petite part de lui, aussi monstrueuse soit-elle, peut être apprivoisée. Et donner bien plus encore.

Un gémissement lui échappe alors qu’il sent son corps bouger, quitter les coussins tendres pour l’air plus froid de l’appartement sombre. Aussitôt, des bras l’entourent et ses yeux rencontrent ceux de Minhyuk. Il est tellement aimé. Cela se voit dans ses yeux. Il est aimé, par lui. Pourquoi ? Pourquoi avoir ainsi succombé ? Alors qu’il pourrait avoir n’importe qui d’autre. Quelqu’un d’un peu plus beau, d’un peu plus simple. Quelqu’un qui ne s’extasie pas devant la moindre preuve d’affection. Qui ne cherche pas à capter l’attention pour tout et n’importe quoi. Et qui, en même temps, n’aime pas être trop regardé. Quelqu’un qui souffre de la moindre caresse, mais qui en demande toujours plus. Peut-être qu’il devrait un peu plus réfléchir. Ou alors, tout est déjà très clair. Rien n’a de sens. Mais tout est soudainement en place. Alors que son corps se frotte au sien, que leurs bouches se cherchent, leurs lèvres en manque. Alors que leur peur brûlent et suintent, que leurs cheveux sont en batailles, que leurs poumons vont exploser. Tout semble désespérément à sa place. Tout s’accorde. Leurs êtres ne manquent plus de rien. Tout va bien. Ils sont ensembles. Et cette fois, pour un très long moment.

« Aah… Min-Minhyuk… Viens… Viens pour moi… »

Il veut le rassurer. Lui dire que tout va bien. Mais son esprit est si loin, si éloigné, si perdu, qu’il ne peut pas formuler d’autres pensées. Il le veut en lui. Il veut savoir. Il espère, de tout son cœur, que ce dernier ne va pas lâcher. Tout peut arriver. Mais s’effondrer pour un peu trop de plaisir serait bien malheureux. Ce serait éprouvant. Et il ne désire pas cela. Il veut être heureux. Avec lui. Et l’espace d’un instant, oublier tout le reste. Alors, lorsque son corps ressent l’éclair qui lui traverse l’échine, la chaleur de son ventre allant exploser dans son torse, Phet entrouvre un peu plus les lèvres pour calmer son palpitant. Jamais, encore, il n’a ressentit autant pour une nuit. Jamais, encore, il n’a profité d’un si beau climax. Ses jambes tremblantes se desserrent de leur prise autour de Min. Ses bras ont dû mal à se maintenir contre lui. Il se retient tout de même de s’effondrer, se laissant simplement aller contre lui. Un cadeau d’anniversaire pareil, Phet n’y aurait jamais pensé. Un orgasme pour sa réelle première fois avec lui. C’est si joli et vulgaire dit ainsi. Pourtant, personne ne peut le savoir. Parce qu’ils ne sont que tous les deux.

« Merci, chuchote-t-il contre lui, encore un peu pantelant. C’est… le meilleur anniversaire… de ma vie. »

Comment cela ne pourrait-il pas l’être ? Il avait fuit sa maison, il possédait désormais deux doubles de clés pour l’appartement de Minhyuk, il avait eu droit à de nouveaux piercings, ainsi qu’un gâteau d’anniversaire qu’il avait découpé lui-même. Et voilà maintenant qu’ils venaient de faire l’amour, sur ce même canapé où ils avaient dormis tous les deux, ensemble, pour la première fois. Peut-être que cet endroit deviendra leur préféré. D’un côté, ce serait romantique. Terriblement. Et cela plaisait au plus jeune. Un sourire s’étire sur ses lèvres. Puis un léger rire lui échappe alors qu’il relève les yeux vers Minhyuk. Elles brillent, ses pupilles, dans le noir. Elle scintille, sa peau, sous la lumière tamisée. Elle donne envie, sa bouche, entrouverte de leurs ébats. Ce serait impensable de vivre dans un monde sans lui. Impossible. Invivable. Comment avait-il survécu jusqu’ici ? Comment ? Doucement, Phet se rapproche de son visage, allant de nouveau cueillir ses lèvres. Un songe, un mirage, une page de livre blanche. Ce soir est leur secret. Après minuit, lorsque les cloches des églises ont sonné ce premier décembre, tout avait réellement commencé. Une nouvelle histoire, deux vies, enfin totalement nouées, serrées entre les mains du destin qui avait un peu joué avec avant.

« Merci pour tout, murmure-t-il contre ses lèvres. Et ne refuse pas mes remerciements s’il-te-plait… Accepte-les pour me faire plaisir. C’est mon anniversaire… »
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Dim 12 Juil - 18:21

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Corps s'entrechoquant, se collant l'un à l'autre, sans ne jamais se lâcher. Ses bras le tenait contre lui, caressant du bout de ses mains cette peau si fragile et humide. Sa voix à ses oreilles, sa confirmation, puis, plus aucun repère, si ce n'est qu'il ne sombrait qu'un peu plus dans tous ces sentiments qui l'envahissaient. Regards qui s'accrochèrent, qui ne se lâchaient plus. Lèvres se cherchant comme pour guérir tous les maux possibles et inimaginables. C'était sans doute beaucoup trop beau pour lui, beaucoup trop irréalisable d'avoir trouvé une personne qui l'aimait sincèrement. Et lui, de son corps brûlant contre le sien, il ne pouvait tout simplement plus le lâcher. Extase complète, tête qui vint se perdre dans son cou en quelques soupirs délicats, tandis qu'il se sentait déjà submerger par le plaisir qu'il pouvait ressentir avec lui. C'était bien plus que du plaisir, bien plus que de vagues émotions mélangées en un brouhaha complet. C'était de l'amour. Pour lui et lui seul. Il ne s'était jamais autant senti être heureux ainsi, il ne s'était jamais senti tomber amoureux. Et ça le ravageait, le rendait encore plus fou qu'il ne devait sans doute l'être. Il voulait s'accrocher à lui, ne plus jamais le lâcher, comme si de ses doigts il était tout simplement capable de le retenir.

Aboutissement final qui allait leur offrir rédemption d'une vie sans doute un peu meilleure, promesse d'une nuit d'hiver passée l'un contre le l'autre. Alors il tombait un peu plus pour lui, il tombait toujours plus, encore et encore, comme le refrain d'une musique qui résonnait en boucle dans la tête d'une personne. Même syndrome, lui, dont le visage et la voix ne disparaissait jamais. Climax atteint, bras qui ne se décollèrent pas de lui, se faisant alors encore plus doux, il le laissa se caler un peu mieux, venant poser sa tête contre la sienne dans des gestes qui se voulaient doux et délicats. Corps complètement fébrile, haletant discrètement sous une respiration rapide, sang cognant sous sa peau, il ferma doucement ses yeux humides, sous ses mots. Tout tintait sa tête de couleurs pastels et vives, contraste affolant entre ce qu'il ressentait et ses émotions. Et alors qu'il vint doucement l'observer, regard brillant des quelques larmes de bonheur qu'il essayait de restreindre, il passa doucement ses doigts sur sa nuque, encore plus délicatement dans ses cheveux.

"Ah...Oui ? Vraiment...? articula-t-il faiblement, complètement épris, Alors chaque année à partir d'aujourd'hui...Chaque premier jour du mois...J'essaierais de faire aussi bien." qu'il lui sourit tout doucement.

Pour le remercier d'être né. C'était sans doute des mots qu'il n'arriverait pour le moment pas à prononcer, mais il les pensait tout autant. Le passé, il ferait de ce dernier une force, une arme. Et derrière ces yeux clos, derrière ce visage rougis, se libéra au final un léger sourire en entendant le rire si précieux du noiraud. C'était sans doute la première fois qu'il faisait cela chez lui, la première fois qu'il fêtait un anniversaire aussi joyeusement. Regard aux reflets saphirs, lèvres tentatrices qui attirèrent de nouveau les siennes dans un baiser délicat. Ventre bouillonnant contre lui, bourdonnant toujours autant à chacun de leurs contacts, il sourit doucement contre ses lippes, toujours aussi passionné dans ses mouvements. En réalité, il ne manquerait plus que les premières neige de l'hiver pour pouvoir peindre un tableau. Mais cela aussi, il pourrait les voir tomber ensemble, ces flocons, comme les jours qui défileraient ensuite. Toute une vie ne serait sûrement pas assez. Déjà qu'une nuit lui semblait beaucoup trop court. Et pourtant, c'était toujours après minuit que tout se produisait, que les contes revêtissaient un autre visage et que les corps s'entremêlaient pour ne former plus qu'un. Et c'est ce qu'ils étaient. Un cœur à partager en deux pour n'en forme qu'un. Un et unique.

"Bien...Alors pour la journée complète...Je ferais tout ce que tu veux." lui répondit-il un peu amusé, venant le regarder alors doucement.

Alors, fil rouge noué autour de leurs doigts, maîtres de leur destin bien que cruel quand il s'y mettait, semblait enfin leur offrir de l’apaisement. Et aujourd'hui, seulement aujourd'hui serait son jour. Alors évidemment qu'il ne pourrait rien refuser. Evidemment qu'il ne pourrait pas se battre contre un tel argument. Tactique bien efficace contre lui. Sans doute un peu trop. Tant pis, si cela lui faisait plaisir, alors il ne pouvait tout simplement pas résister. Surtout face à un tel regard. Doigts venant délicatement écarter quelques mèches de son visage, surtout pour pouvoir mieux le regarder, il se laissa fondre contre lui en un léger soupir, prenant un plaid qui traînait par là pour recouvrir leurs corps en ébullition. Comme une protection supplémentaire, comme pour rassurer leurs corps en effusion. Mais lumière tamisée sur leurs doux visages, étoiles invisibles qu'ils pouvaient imaginer, il déposa un baiser sur son front en un léger sourire. Son anniversaire. Et ce n'était que le début. Le début de tout. Prémices, préquel à ce livre d'histoire qu'ils allaient écrire ensemble.

"Dis moi...Si tu as envie de faire quelque chose en particulier aujourd'hui...Si...Tu as eu envie de faire quelque chose le jour de ton anniversaire avant...Ou tout ce genre de trucs...On fera tout ce que tu veux aujourd'hui..." qu'il murmura au creux de son oreille du voix légèrement rauque.

C'était sa journée après tout. Et pourtant, minuit passé, et rien ne s'était passé, si ce n'est une explosion d'amour à en exploser les murs et les cœurs. Tout serait permis, tout pouvait se faire. Ils n'avaient aucune limite. Plus jamais. Venant le resserrer dans ses bras dans une tendresse infinie, comme si sa propre vie en dépendait, il huma doucement son odeur pour se rassurer. Phet avait été le premier dans beaucoup de domaine, le premier à mettre la main sur des sentiments aussi forts. Il ne savait même pas que cela était possible de ressentir cela. L'amour, c'était sans doute encore trop vague. Temps de découverte, corps qui commençait déjà à se reposer contre toute attente alors qu'il continuait de câliner la prunelle de ses yeux. Et sans doute que cette escapade nocturne resterait dans sa tête, comme le départ d'encore plus grand.

"Je t'aime...Je t'aime tellement." murmura-t-il alors, voulant tout simplement le répéter, ne s'en lassant jamais.

Et il n'avait d'yeux que pour lui, le monstre de l'ombre qui brûlait pour un humain délicat, et il brûlait pour ces yeux dans lesquels il se noyait. Dans lesquels il se perdait. Labyrinthe duquel il ne voulait pas sortir, duquel il voulait tout simplement vivre.

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