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The time we met
Sam 8 Juin - 16:50
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EXORDIUM.
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Le soleil avait illuminé la ville toute la journée attirant tout le peuple dehors. Ça s'était fait sentir au restaurant. Il y avait eu foule et il n'avait pas cessé de courir. Il n'avait pas même eu le temps de faire une très brève sieste sur la cuvette de la salle de bain. Non seulement il avait servi, toujours avec le sourire, les clients pendant six heures, mais l'anxiété l'avait agité de plus en plus. Ça avait commencé la nuit dernière lorsqu'il avait demandé à Joe s'il était toujours disponible pour leur café avant d'essayer de dormir. Il devait s'être réveillé trois fois sans pouvoir véritablement se reposer. Au moins, au travail, il avait été assez occupé pour ne pas penser au rendez-vous, mais le stress revint de plein fouet lorsqu'il eu terminé. Deux heures plus tard, il avait été se douché à l'appart et il s'était rendu au café... une bonne demi heure à l'avance.

Tout ça avait commencé quelques semaines plus tôt. Nostalgique, plus que d'habitude, Eugene avait pris son courage à deux mains pour envoyer un texto à son ami perdu depuis des années, du moins c'est ce qu'il avait cru. Dans l'espoir de rejoindre cette partie de lui qui lui manquait, il s'était ouvert le coeur dans ses mots maladroits. Il savait qu'il avait agis comme un con, qu'il avait été cruel au lieu d'être honnête. Il disait regretter tout ce qu'il avait dis aussitôt qu'il avait cracher ses mots il y a dix ans. Il regrettait que leur chemin se soit séparé et il pensait toujours à lui. Il voulait que son ancien ami lui donne une autre chance.

Après avoir envoyé le texto, Eugene avait été pris d'une surdose d'anxiété, car il avait été laissé dans le silence et dans l'attente. Peut-être une heure plus tard, on lui avait répondu. Mauvais numéro. Il s'était senti stupide, dévasté, humilié d'avoir montré sa vulnérabilité à un inconnu. Toutefois, celui dont il ignorait l'identité lui offrit de la compassion et de la gentillesse. C'était du jamais vu pour Eugene. Fallait croire que se montrer vulnérable n'avait pas que de mauvais côté. C'est ainsi qu'ils entrèrent en contact échangeant tranches de vie, insécurités, support et suite à plusieurs textos, le mystère devenait de plus en plus grand. Qui était cet homme derrière ces textos ? De quoi avait-il l'air ? Ils avaient prénoms et âge de chacun, mais ce n'était que juste assez pour piquer la curiosité. De plus, Joe - c'était son nom - s'était ouvert à propos de ses questionnements sur son orientation et Eugene trouvait cela adorable malgré que ce passage n'était confortable pour plusieurs. Il lui avait offert une écoute particulière et lui avait parlé de ses propres expériences en espérant aider. De plus... bien que cet homme avait déjà un autre homme en vue, cela titillait son imagination davantage. Non, il ne flirterait pas avec quelqu'un qui est peut-être déjà pris, mais regarder la marchandise n'était pas interdit.

Sa jambe tressautait sous la table et ses dents attaquaient sa lèvre inférieure sans pitié. C'était peut-être une mauvaise idée. Le stress le rendait fou. Il voulait mourir ou se cacher sous le plancher ou dans les murs, pourquoi pas. Devait-il quitter les lieux et lui poser un lapin ? Lui pardonnerait-il ? Merde, il avait trop de respect pour partir, mais il pouvait sentir ses cheveux tourner blancs à chaque seconde. Il regarda l'heure sur l'écran de son cellulaire, puis sorti cinq minutes pour fumer en un temps record une cigarette. Son cul revint sur sa chaise et sa jambe repartie pour un tour. Partir ? Rester ? Partir ? Rester ? Jesus christ. Il prit une gomme à la menthe pour camoufler son haleine de tabac et se mis à mâcher comme sa vie en dépendait.

Enfin, une voix. Un homme. Charmant. Beau. Apaisant. Sa mâchoire stoppa tout mouvement et il prit une seconde avant de bouger. Se rappelant qu'il devait dire quelque chose, Eugene revint à lui et se leva pour saluer Joe... un peu trop rapidement. Ses cuisses soulevèrent à moitié la petite table ronde qui fit un fracas et qui entraîna les ustensiles au sol dans un clignement métallique. La maladresse attira tous les regards du café et le coréen se sentit devenir rouge tomate alors qu'il se pencha pour ramasser ce qui avait tombé.

- Sorry, sorry... Hm... Hi. I'll just hm..., marmonna-t-il en se relevant, posant les ustensiles sur la table.

Un grand soupire lui échappa alors qu'il tentait de reprendre son calme et ses couleurs normales, mais son coeur palpitait sous l'anxiété et l'humiliation. Incapable de regarder Joe dans les yeux, son regard bondit sur à peu près tout autour.

- Hi. Je suis Eugene. Désolé de... de tout ça. Je suis pas aussi con d'habitude, c'est juste que je rencontre pas souvent des gens qui en savent autant... en fait, je rencontre pas souvent des gens, tout court... Euh... Café ?
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The time we met
Mar 18 Juin - 15:32
Face to face
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Le soleil vient à peine de se lever, berçant ma chambre d’une douce lumière orangée. J’observe le plafond de ma chambre depuis plusieurs heures maintenant, me demandant si c’est une si bonne idée de rencontrer ce jeune homme aujourd’hui. Après tout, il me connaît plus que n’importe qui, même plus que mes amis les plus proches. Poussé par ce côté totalement anonyme et touché par son message qui ne m’était finalement pas destiné, je me suis laissé à mon tour glissé dans les confidences les plus intimes. Celles qui me torturent l’esprit, qui me retournent l’estomac et qui boxent mon petit cœur déjà bien fragile.

Qui aurait pu penser qu’une simple erreur de numéro puisse conduire à ça. Deux inconnus qui se livrent leur vie respectifs et qui finalement décident de se rencontrer. Je me suis doucement pris d’affection pour le jeune homme de l’autre côté de ces messages. Il a un côté attendrissant qui m’a fait doucement me livrer. Je lui ai donc parlé de mon trouble ressent pour les hommes, moi qui me penser totalement hétéro à la base, cette découverte m’a troublé, perturbée, et en parler avec lui m’a grandement fait du bien. Ça a levé un poids de mes épaules.

Mais cette rencontre me fait peur, j’ai peur de perdre ce lien anonyme. Qu’une fois le voile de nos identités levées, que les choses changent entre nous. Et je ne veux pas perdre cette bouée qui me guide dans cette mer trouble et agitée. Je me décide enfin à me lever pour aller réveiller Mila, ma petite princesse. Je n’ai pas omis de lui parler d’elle, comment j’aurais pu de toute façon ? Elle est toute ma vie. Mon rayon de soleil, mon pilier du haut de ses 5 ans. Je ne serais rien sans elle.
Après un réveil difficile et un bon petit déjeuné dans les rires, je la dépose chez sa nourrice avant de me rendre à l’académie. J’ai deux cours aujourd’hui et un peu de papier à remplir avant d’enfin aller à mon rendez-vous avec mon mystérieux confiant. Les cours vont m’aider à détresser, à me détendre avant l’heure fatidique.

Une petite heure avant le rendez-vous, j’eus enfin fini toutes mes taches du jour, non sans soupirer devant la tonne de papier qui s’est amassé sur mon bureau depuis quelques jours. Je déteste l’administratif, si bien que dès que l’occasion se présente, je refile le bébé à Adam. Le pauvre, il doit vraiment en avoir marre de moi… Rien que de penser à ça, mon estomac ce tort. Bordel. Je décide de prendre une nouvelle douce, glacée cette fois, afin de me le sortir de la tête et aussi pour être un peu plus frais pour rencontrer Eugene.

Les idées à nouveau en place et le corps glacé, je prends donc le chemin du petit café qui nous sert de point de rencontre. Étant proche de l’école, je décide de m’y rendre à pied, en laissant ma voiture sur le parking. De plus, la journée est magnifique, autant en profiter pour marcher un peu. J’arrive avec dix minutes d’avance et je scrute la salle à sa recherche. L’endroit n’est pas plein, et je repère très vite un jeune homme seul au fond. Ça doit être lui. Je soupire un coup avant de me diriger vers lui.

- Eugene ? Disais-je doucement en arrivant à sa hauteur.

Le jeune homme tourne alors le visage vers moi et un ange passe. On se regarde dans le blanc des yeux, tous les deux visiblement troublé par l’autre. J’allais prendre de nouveau la parole quand, d’un mouvement maladroit, Eugene se redresse et embarque la moitié de la table avec lui, attirant les regards sur nous. Le troublant d’autant plus.

- Sorry, sorry... Hm... Hi. I'll just hm...
- Désolé pour le bruit. Disais-je avec un petit sourire à la salle avant d’aider le jeune maladroit à tout remettre en ordre.

Je prends enfin place en face de lui, un petit sourire aux lèvres. Heureux et nerveux. Heureux de mettre un visage sur ce prénom et nerveux de comment ça va se passer maintenant qu’on se connaît physiquement.

- Hi. Je suis Eugene. Désolé de... de tout ça. Je suis pas aussi con d'habitude, c'est juste que je rencontre pas souvent des gens qui en savent autant... En fait, je rencontre pas souvent des gens, tout court... Euh... Café ?

Un petit rire m’échappe face à cette maladresse. S’en est attendrissant de le voir dans cet état. Mais je suis guère mieux.

- Enchanté, je suis Joe, mais ça tu le sais déjà. Nouveau petit rire. Moi non plus je ne suis pas très sociable, alors je comprends. Disais-je sincèrement en lui faisant un clin d’œil.

J’interpelle la serveuse pour répondre à sa question, et demande deux cafés. Puis je reporte mon attention sur lui, toujours le sourire aux lèvres, un peu moins nerveux.

- Je suis heureux de pouvoir enfin te rencontrer. Même si j’avais un peu la trouille. Je lui montre alors mes mains qui tremblent en riant timidement. Mon corps me trahit comme tu peux le voir. Un nouveau rire m’échappe en reposant mes mains sur la table pour calmer cette nervosité.

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Mer 26 Juin - 22:32
Face to face
EXORDIUM.
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Il était plus vieux et la maturité avait bien pris en charge son visage. Ses sourcils masculins protégeaient ses prunelles sombres, pétillantes d'une personnalité douce et un peu nerveuse dans l'instant, mais Eugene était occupé au sol sans pouvoir y porter attention. La voix calme s'éleva vers le reste des clients du café pour pardonner la maladresse du jeune coréen avant de l'aider à ramasser le tout. C'était apprécié, car le plus rapidement qu'ils pouvaient oublier l'incident un peu gênant, le mieux ce serait. Une fois assit l'un en face de l'autre, il avait de la difficulté à garder les yeux sur le visage de Joe. De un, parce qu'il venait faire un fou de lui en plus d'attirer l'attention sur eux. De deux, parce que rencontrer une personne dans le monde réel n'était pas des plus confortable. Il savait sur lui et son ami perdu, ses véritables sentiments à ce propos, sur sa famille quelque peu catholique et légèrement homophobe, ainsi que son impression de solitude oppressante. Cet homme qu'il n'avait jamais croisé auparavant le connaissait mieux que quiconque de son entourage. Ça faisait peur. Le pire était que malgré qu'il en savait presque autant sur la vie personnelle de Joe n'aidait pas à son inconfort.

Suite à son introduction rapide et maladroite, son confident eut un court rire, ses yeux rétrécissant un tantinet, sa bouche s'étirant, le tout en une expression réconfortante. Le bruit n'avait rien d'insultant ce qui était encourageant pour Eugene. Son regard eut la force de se relever vers l'homme qui se présentait à son tour. Un autre petit rire peut-être bien timide et le plus jeune intercepta la brève apparence de fossettes. Le tout était bien innocent, mais le clin d'oeil fit rabaisser les yeux du coréen malgré un mince sourire en coin. Malheureusement, devant un être qui en savait tant sur lui, Eugene ne pouvait se rabattre derrière son armure habituelle. Il ne pouvait pas jouer les durs ou les indifférents. Il était à vif, forcé au naturel, et ce n'était pas ce qui était le plus simple pour lui. Sa vulnérabilité le rendait timide, fragile et peut-être un peu apeuré. Au moins, en voyant les mains tremblantes de Joe, sachant qu'il n'était pas le seul rempli d'anxiété, il pouvait compatir pour eux deux. C'était toute une situation. D'ailleurs, de son côté, il n'avait pas remarqué que sa jambe s'était remise à tressauter. Il se força à l'arrêt.

- Yeah, I'm on the same boat. I mean... since highschool, since... Samuel, je n'ai jamais osé en dire autant. Tu es la seule personne au monde à qui je ne peux pas mentir et c'est un peu flippant. Je suis normalement très bon menteur.

Wow, juste dire le nom de sa moitié perdue était étrange. Confortable ? Inconfortable ? Aucune idée. C'était la première fois après plusieurs années qu'il disait ces syllabes à vois haute. Il avait presque oublié comment les sons roulaient sur sa langue. Il se retrouvait dix ans plus tôt à leur dernière engueulade. Son ami lui avait avoué des sentiments et il l'avait rejeté le plus durement possible. Il avait été détestable, cruel et impitoyable abandonnant Samuel à l'âme brisée. Il n'avait jamais pu demander pardon. C'était ce salut qu'il avait chercher avec son premier texto à Joe, cette brique digne d'un roman où il s'était excusé d'avoir été aussi méprisant. Il avait eut peur à cet âge. Peut-être un peu comme son nouveau confident avait peur avec cet ami, maintenant qu'il y pensait.

La serveuse revint avec deux cafés noirs et un joli plateau contenant lait, crème et sucre. Eugene lui offrit son mince sourire de remerciement ne la regardant pas plus qu'une seconde, non pour être malpoli, mais par manque de pratique sociale. Il prit crèmes et sachets de sucre.

- Comment va ta fille ? Mia, c'est ça ?

Voilà un sujet un peu moins lourd pour commencer. Dans son armure impénétrable, il affirmait ne pas apprécier les enfants, les trouvant bruyants et incontrôlables. Cependant, parce qu'aujourd'hui il avait laissé son armure à l'appartement, il pouvait être honnête. Certes, il n'était pas charmé par tous les mini humains, car certains étaient très mal élevés. Il avait parfois même peur de d'autres mini rois et reines qui avaient tous les talents pour devenir futurs dictateurs. Dans le lots, il arrivait à Eugene de croiser des bambins endormis dans leur poussette ou des apprentis bipèdes qui riaient avec leurs parents. Y avait-il quelque chose de plus mignon que le rire d'un bébé ? C'était rare. Personnellement, il détestait penser au futur, car il avait tendance à s'entraîner lui-même dans une cascade d'horribles scénarios où il n'aurait jamais de carrière ou de partenaire à son bras, mais il lui était arrivé de réfléchir à des enfants. Peut-être un jour, qui sait.
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Lun 29 Juil - 15:40
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Il a l’air si jeune, si insouciant, je suis surpris par ce visage presque enfantin pour un homme proche de la trentaine. Surpris en bien, évidemment. Sa maladresse me fait sourire, presque fondre. Elle rajoute un petit truc à son charme. Ce petit truc qui fait parfois bien plus que la beauté physique et qui vous rend totalement gaga face à lui… Il aurait été une femme, je lui aurais fait du rentre-dedans sans vraiment de discrétion. Après l’avoir aidé à tout remettre en ordre sur notre table, on se présente mutuellement, officiellement. Je remarque très vite son stress, qu’il a bien du mal à cacher face à moi. Après l’avoir aidé à tout remettre en ordre sur notre table, on se présente mutuellement, officiellement. Sans grand succès au vu de la jambe du jeune homme en face de moi…

- Yeah, I'm on the same boat. I mean... since highschool, since... Samuel, je n'ai jamais osé en dire autant. Tu es la seule personne au monde à qui je ne peux pas mentir et c'est un peu flippant. Je suis normalement très bon menteur.

Un petit sourire nait sur mes lèvres en écoutant sa tirade. Dans le même bateau, c’est le cas de le dire. Ca me touche étrangement de savoir qu’il ne puisse pas me mentir, ce qui renforce notre lien un peu plus à mes yeux, car j’en serais aussi incapable. C’est vrai, je me suis mis à nu sentimentalement parlant face à lui, si bien que je me demande encore comment j’arrive à tenir son regard tellement j’ai honte au fond de moi. Cette phase de remise en question de ma sexualité à 30 ans aurait pu finir en débat avec mon entourage, mais pas avec Eugene. Il m’a écouté et en quelque sorte guidé vers l’acceptation de mes sentiments pour mon ami…

- Je te comprends, tu es le seul à savoir pour mes doutes, je crois même que tu es la personne qui me connaît le mieux actuellement. Alors te mentir n’aurait aucun intérêt pas vrai ?

Ma voix est posée, douce, voulant me montrer rassurant face à ce jeune homme apeuré. Quand nos cafés arrivent, je remercie la serveuse et lui tend un billet que je sors de la poche arrière de mon jean pour régler nos consommations. J’attrape ensuite un sachet de sucre que j’ouvre et le déverse dans mon café tout en remuant le liquide noir afin de répartir la substance comme il faut.

- Comment va ta fille ? Mia, c'est ça ?

Je souris doucement en prenant une gorgée de café afin de réhydrater mon palet. Je lui ai parlé de toute ma vie, y compris ma fille, et ça me touche de l’entendre évoquer son prénom, toute ses soirées de discutions ne sont finalement pas du vent, comme j’ai eu peur parfois d’imaginer. Je n’aime pas parler de ma vie privée en général, j’ai toujours peur de soûler mes interlocuteurs avec ça. Mais Eugene vient de mettre un sérieux coup dans mes préjugés, ce qui n’est pas un mal, bien au contraire.

- Elle va bien, merci de t’inquiéter. C’est un ange, mais en ce moment, elle ne tient plus en place, car elle veut retourner à l’école.
Disais-je tout en riant doucement.

Je n’aime pas parler de ma vie privée en général, j’ai toujours peur de soûler mes interlocuteurs avec ça. Mais j’arrive toujours à tromper son attention en l’emmenant en balade ou en allant manger une glace. Je prends une nouvelle gorgée de café avant de rapporter mon attention sur Eugene en souriant doucement.

- Et toi, comment tu vas ? Sans me mentir. Concluais-je avec un nouveau clin d’œil.



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