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bad at love. (alix)

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bad at love. (alix)
Lun 3 Juin - 15:13
Cela faisait plusieurs semaines qu’ils fréquentaient le bar dans lequel Zach travaillait. Un couple aux tendances violentes. Un homme accro à l’alcool et une femme au visage souvent violacé. Le Harrington avait surveillé leur dynamique du coin de l’œil, prenant garde à ce qu’aucun dérapage ne survienne devant lui. Forcément, cela avait fini par survenir et Zach n’avait pas hésité à chasser le mari violent. Après cela, le regard de la femme avait changé. Ses yeux se faisaient moins noircis par les coups, mais ils s’attardaient aussi plus longuement sur le barman derrière le comptoir. Le Harrington faisant semblant de ne rien en avoir, continuait à travailler comme si de rien n’était. Ce soir-là, l’ambiance était plutôt calme ; les clients habituels occupaient leurs tabourets usuels et Zach avait pu passer la soirée à récurer des verres en relisant ses fiches de cours, entrecoupant son activité en servant quelques boissons. Il faisait de son mieux pour éviter le regard de la femme accoudée au comptoir, qui l’avait fixé toute la soirée. Comme s’il ne la remarquait pas. Et cela semblait suffire pour la faire fuir. Au bout de plusieurs heures qui lui étaient apparues comme étant interminables, Zachary l’avait vue quitter sa place pour sortir du bar. Il n’y pensait alors plus de la soirée. Mais lorsque il lui fallut jeter les derniers clients au dehors et fermer le local, le jeune homme n’avait pas tardé à comprendre que quelque chose ne tournait pas rond. Il avait cette impression désagréable ; comme s’il n’était pas seul, quand bien même il ne voyait personne. Pourtant, des bruits de pas se firent rapidement entendre et il ne tardait pas à voir apparaître la femme du bar dans son sillage. Elle le fixait. Le suivait sans s’en cacher. Zach s’était assuré qu’il ne sombrait pas simplement dans la paranoïa en tournant dans de nombreuses rues, sans lui-même savoir où il allait. Mais la femme était toujours derrière lui. Il lui fallait trouver une solution pour la semer ou la faire partir. Car elle avait bien trop bu et Zachary craignait sa réaction. La solution prit alors la forme d’un homme. Il se dessinait sur le trottoir d’en face, devenait synonyme de la délivrance. Alix. Le Harrington ne se questionnait pas sur les mois qui les avaient séparés, le fait qu’il n’avait pas été mis au courant de sa sortie de prison. Non, il traversait simplement la rue, se jetait à son cou. « Hey, toi ! Je suis heureux de te voir. Tu sais que tu m’as énormément manqué ? » Il l’étreignait, prolongeait le contact avant de se détacher de lui. Un rapide coup d’œil par-dessus son épaule suffisait à Zach pour comprendre que la jeune femme était toujours là, à les fixer. « J’attendais avec impatience que tu te sortes de là. Parce qu’après tout ce qu’on a vécu… Tu sais. Je rêve de toi toutes les nuits. Je crois que t’es un peu l’amour de ma vie. » Il ne lésinait pas sur les termes, parlait bien fort afin de se faire entendre de l’autre côté de la rue. Et puis, une nouvelle idée lui vint. Une excellente façon d’appuyer ses propos. Il ne laissait pas le temps à Alix de réfléchir, venait plaquer ses lèvres contre les siennes.
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bad at love. (alix)
Mer 5 Juin - 21:55
Je me suis enfin remis à sortir, et franchement ça fait vraiment du bien. Même si je suis encore paumé. J'ai passé six ans en prison. De mes seize à mes vingt-trois ans. Passer du lycée à la vie d'adulte d'un seul coup après une grosse pause de six ans, c'est compliqué. Très compliqué. Et j'ai vraiment du mal à m'adapter. Je suis sorti depuis environ quatre mois et demi, et tout ce qu'il s'est passé dans ce laps de temps c'est que je suis devenu réceptionniste dans une boîte d'avocats, je vis dans un appart' pourri avec ma sœur - bien qu'on soit en train de déménager, donc y a quand même un minimum de mouvement dans ma vie. Mais en fait, à part ça rien. Et je sais pas vraiment par où commencer. Comment on fait pour "refaire sa vie" ? Comment ça marche exactement ? Je me pose ces questions depuis un moment. Alors ce soir j'ai voulu sortir, essayer de m'amuser un peu, mais c'est vraiment trop bizarre. Etre libre est bizarre. C'est étrange de se dire ça. Le pire c'est que je peux même pas en parler avec ma sœur, elle ne comprendrait pas. Il faut avoir été en prison pour comprendre. Mais il faudrait peut-être que j'arrête de penser à tout ça, arrêter de penser à la prison. Je crois que ça m'obnubile tellement que ça me provoque des hallucinations parce que j'ai l'impression de revoir Harrington. Un mec dont j'étais plutôt proche ces six dernières années. Enfin pas l'année dernière parce qu'il a été libéré bien avant moi. Alors je dois halluciner. Ce type qui est en train de venir vers moi dans cette rue sombre, ça ne peut pas être lui. Peut-être que ces un mec qui s'apprête à me voler. Qu'il s'amuse. J'ai rien qu'on puisse me voler. Mais c'est étrange. Ce verre de tequila devait être plus fort que je le pensais parce que j'ai toujours l'impression de voir Harrington. Mais soudain quand il se jette à mon cou en clamant haut et fort qu'il est heureux de me voir, que je lui ai manquais, là il n'y a pas de doute, c'est bien lui. Je ne peux que reconnaître ses traits. « Euh... » je bafouille. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il surenchérit en sortant que je suis l'amour de sa vie. J'écarquille les yeux. Mais il se passe quoi là exactement ? J'ai à peine le temps de remarquer cette femme sur le trottoir d'en face qui fixe Harrington d'une façon plutôt malsaine, que ce dernier m'embrasse. Oh, je vois. Alors que nos lèvres sont scellées, je comprends ce qu'il fait. Il veut se débarrasser de cette femme. Qu'à cela ne tienne ! J'attrape son visage entre mes mains et appuie le baiser, puis je laisse une de mes mains dériver jusqu'à la poche arrière de son jean. Quitte à jouer la comédie et lui servir de repousse-tarée, autant que ça me profite ! Alors je vais pas me faire prier ! Je romps finalement le baiser, j'affiche un grand sourire. Je lui fait aussi un clin d'oeil, histoire qu'il comprenne quand même que j'ai compris son petit manège. « On va chez moi ? J'ai déjà bien trop attendu pour te faire ta fête... » je lance en passant mon bras autour de ses épaules avant de l'entraîner un peu plus loin dans la rue. On est dos à la femme à présent, alors je ne sais pas si on peut arrêter de faire semblant. Mais j'ai pas franchement envie d'arrêter. Je trouve ça particulièrement drôle, d'autant plus que je suis à peu près certain qu'il n'est pas super à l'aise avec tout ça. « Alors, chéri, t'as passé une bonne soirée ? » je lâche en minaudant comme pas possible.
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bad at love. (alix)
Ven 21 Juin - 22:41
Alix était apparu sur le trottoir d’en face afin de revêtir la casquette du sauveur. Et Zach ne s’était pas fait prier pour se ruer vers lui, sauter dans ses bras pour marquer sa joie de le retrouver. Bonheur décuplé par ce qui était en train de se jouer et la perspective de se débarrasser de la femme qui le collait depuis plusieurs minutes. « Euh... » Bafouille sortie de la bouche d’Alix alors que le Harrington lui faisait la sérénade, le couvrant de tout son amour en adoptant une voix forte. Jamais encore il n’avait fait de telle déclaration. Mais cette fois, cela lui apparaissait nécessaire. Et peu importait si son ami – il pouvait le considérer ainsi, après ce qu’ils avaient vécu ensemble – ne semblait pas comprendre ce qui se jouait. Du moment qu’il ne le repoussait pas, alors tout allait pour le mieux. C’était tout ce qui importait. Alors qu’il tournait le dos à la femme restée sur le trottoir de l’autre côté de la chaussée, Zach se laissait aller à hausser les sourcils, signaler du regard à Alix d’observer qui était derrière lui. Dans l’espoir qu’il comprenne. Et heureusement, le jeune homme était malin. Rapidement, il glissait une main dans la poche arrière du Harrington, lui souriant tout en lui adressant un clin d’œil. Un instant, Zach ne put s’empêcher de laisser apparaître un air surpris alors qu’il se raidissait. D’accord, il avait embrassé Alix le premier. Mais celui-ci n’y allait pas non plus de main morte. « On va chez moi ? J'ai déjà bien trop attendu pour te faire ta fête... » Alix passait son bras autour des épaules de Zach, ce qui était possiblement plus agréable. En tout cas, le Harrington était soulagé. « J’ai attendu ça toute la journée. » commentait Zach, faisant de son mieux pour contenir un rire. Il était content qu’Alix ait compris la combine, parce qu’une chose était sûre : il était bien plus doué que lui pour faire croire à tout ça. Enfin, il en faisait peut-être un peu trop, prenant des manières un peu clichées. Mais cela semblait tout de même fonctionner puisque le Harrington entendait déjà la femme qui ralentissait la cadence, le bruit de ses pas se faisant légèrement plus lointain. « Alors, chéri, t'as passé une bonne soirée ? » Zach souriait. « On a connu pire. Mais j’ai surtout connu mieux dans tes bras. Tu me dis ce que tu comptes me faire ce soir ? Dire de me faire patienter sur la route… » Après les sextos lesbiens, voilà que Zach s’essayait aux dialogues érotiques gays. Comme quoi la vie était pleine de surprises.
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Dim 23 Juin - 18:14
Je dois bien reconnaître que ce petit jeu m'amuse beaucoup. Tellement que c'est difficile de rester sérieux. Le pire c'est que malgré sa bonne volonté, Harrington n'a aucune idée de ce dans quoi il vient de s'embarquer. Je ne sais pas trop si ça s'est ressenti pendant notre temps à l'ombre, mais je n'ai jamais été très pudique. Je suis un mec à l'aise avec son corps et j'ai clairement aucun complexe. Alors, je ne suis pas certain qu'il soit prêt pour ce qui arrive. Il me demande de lui dire des mots cochons, de lui dire en détail tout ce que je compte prétendument lui faire ce soir. Mais je ne suis pas certain que ce soit vraiment ce qu'il faille faire. Les mots salaces ça excite tout le monde indépendamment de leur orientation sexuelle. Alors raconter des histoires classées x en sachant qu'une psychopathe en chaleur écoute probablement chacun de nos mots... c'est le meilleur moyen de se retrouver dans un ménage à trois que personne n'aura vraiment voulu ! Bon, je grossis un peu le trait, mais on voit l'idée quoi. « Tu sais quoi ? Je crois que j'ai une meilleure idée. » je lance en l'attirant dans une rue adjacente. On est au coin de la rue, je le plaque contre le mur. « Fais moi confiance. » je murmure en défaisant la boucle de son pantalon d'un geste agile. Je tombe alors à genoux devant lui. Je relève la tête et, tout sourire, je lui fais un clin d'oeil. On a l'air d'être dans une situation parfaitement intime, du moins de l'extérieur. Il est debout et je suis à genoux en train de défaire son pantalon. Franchement, on peut pas faire plus équivoque. Quand soudain la femme arrive à son tour. Elle sursaute. Elle devait penser qu'on aurait continué à marcher. La tête qu'elle fait est inestimable ! Je dois vraiment me retenir de rire. « Vous permettez ? » je lâche, tentant de mettre des reproches dans le ton de ma voix. Mais il faut que je me retienne de rire, je peux pas lâcher maintenant, ce serait vraiment trop con. « Excusez-moi je... j'essaie de vous rattraper depuis plusieurs rues... vous avez fait tomber ça. » dit alors la femme en lui tendant son porte-feuille. OK, là je craque. J'explose de rire.
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Ven 12 Juil - 0:01
La présence de l’inconnue derrière eux avait quelque chose de particulièrement dérangeant. Zachary n’avait pas remarqué qu’il lui avait tapé dans l’œil à ce point alors qu’il était encore sur son lieu de travail, mais finalement, elle ne semblait pas vouloir le lâcher. Le suivant comme une ombre, elle n’avait pas abandonné son dessein de le poursuivre alors qu’il avait croisé Alix. Alors le Harrington sortait le grand jeu, suggérait à son ami d’échanger leurs fausses pensées graveleuses. Mais c’était sans compter sur l’imagination débordante de son ancien co-détenu. « Tu sais quoi ? Je crois que j'ai une meilleure idée. » Zach n’eut même pas le temps de l’interroger sur ce qu’il avait derrière la tête. Déjà Alix l’entraînait dans une rue adjacente. Et sans qu’il ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, le Harrington se trouvait plaqué contre un mur. « Fais moi confiance. » chuchotait-il à l’attention du fils du maire. Et si Zach lui aurait donné sa vie sur un plateau, la seconde d’après, il n’était plus réellement certain de lui faire confiance à ce point. Alix tombait à genoux face à lui juste après avoir défait la boucle de sa ceinture. « Woh ! T’es sûr… ? Là ? Maintenant ? » le questionnait Zachary, alors qu’il tentait de ne pas laisser la panique transparaître dans sa voix. Alix redressait alors la tête afin de lui adresser un clin d’œil. Le Harrington laissait échapper un soupir avant de laisser l’arrière de son crâne venir s’échouer contre le mur. Plus jamais il ne voulait voir Alix agenouillé face à lui. Il allait en faire des cauchemars. « Vous permettez ? » La voix de son ami obligeait Zach à regarder en direction de l’entrée de la rue. La femme était là et les observait, un air complètement choqué dessiner sur le visage. Il n’y avait pas à dire, Alix savait comment brusquer les gens. « Excusez-moi je... j'essaie de vous rattraper depuis plusieurs rues... vous avez fait tomber ça. » Elle tendait quelque chose face à elle, tout en plantant son regard dans celui de Zachary. Comme si elle cherchait à éviter de regarder ce qui se passait au niveau de son entrejambe. Le Harrington eut besoin de plisser les yeux pour voir ce qu’elle avait dans les mains, mais Alix sembla comprendre bien plus vite. Toujours sur le sol, il explosait de rire juste au moment où le jeune homme reconnaissait son portefeuille. « Oh… Je… » Il grimaçait, ne savait même pas quoi dire. S’écartant d’Alix, il rebouclait rapidement sa ceinture, avant de s’approcher de la femme. « Je vous remercie. C’est aimable de votre part. Et bonne soirée. » Il n’osait même pas la regarder en face. Qu’est-ce qu’il avait été idiot ! Alors que la femme faisait volte-face pour disparaître dans la nuit, Zachary ne put s’empêcher de s’affubler de tous les sobriquets existant. Il se retournait alors en direction d’Alix. « Allez ça va, arrête de rire ! J’ai vraiment cru que c’était une stalkeuse ou un truc du genre. » lançait-il en direction de son ami, alors qu’il lui donnait une légère tape sur l’épaule, avant de l’aider à se redresser. Pourtant, il ne put s’empêcher de se mettre à rire, lui aussi. « J’ai vraiment failli croire que t’allais me tailler une pipe. Je me demandais où t’allais t’arrêter. » Et quelque chose lui disait qu’Alix aurait été capable d’aller très loin. « J’suis vraiment content de te revoir, ça fait une éternité ! Et pourtant tu me sauves toujours, comme au bon vieux temps. » Ce n’était pas l’expression la plus appropriée pour désigner la prison, mais Zach essayait toujours de dédramatiser. En règle générale. Parce que ce soir-là, il avait plutôt échoué niveau dédramatisation.
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Ven 16 Aoû - 10:07
Ce n’était pas si simple d’arrêter de rire ! Non mais quand même, la situation est hilarante quoi ! J’y peux rien moi s’il a cru que cette femme le poursuivait ou je ne sais quoi. Mais au bout de quelques minutes je réussis finalement à me calmer. Faut dire que les abdos qui brûlent à force de s’esclaffer, ça fait beaucoup moins rire d’un coup. « J’ai vraiment failli croire que t’allais me tailler une pipe. Je me demandais où t’allais t’arrêter » lâcha alors Harrington. Ouais, j’ai du mal à l’appeler par son prénom, faut dire qu’en taule y a que le nom de famille qui compte, j’ai un peu pris l’habitude du coup. Même en pensée. « Tu m’connais, j’suis pas du genre à faire les choses à moitié ! » je réplique finalement, accompagnant ma remarque d’un petit haussement de sourcils subjectif, alors qu’il m’aide à me relever. Après tout… c’est rien que je n’ai pas déjà fait. Quoique. Bien que je ne sois pas particulièrement pudique, je suis pas certain d’avoir déjà fait quoi que ce soit de sexuel dans un lieu public. Enfin, si on omet la prison et le fait que chaque recoin soit techniquement un lieu public. « J’suis vraiment content de te revoir, ça fait une éternité ! Et pourtant tu me sauves toujours, comme au bon vieux temps. » reprit-il finalement. Le bon vieux temps. Je suis pas certain qu’on puisse dire ça de la prison, mais je vois bien ce qu’il veut dire. C’était pas y a si longtemps que ça et pourtant… on dirait que c’était dans une autre vie. C’est un peu ça au fond. Un jour un type décide que vous êtes un danger pour la société et on vous met à l’écart. Vous n’êtes plus rien. Vous ne comptez pas. Vous êtes un numéro, un animal en cage. Vous restez là, jour après jour, dans cet endroit à l’écart de tout, où les règles du jeu sont complètement différentes. A l’intérieur de ces murs surmontés de barbelés c’est la loi du plus fort. Ironique n’est-ce pas ? Puis un jour, quand vous avez compris les nouvelles règles du jeu, un type décide que vous devez partir et on vous renvoie dans la société avec ces règles qu’on a oubliées. Les gens se rendent pas compte à quel point c’est difficile. « Et oui, Alix Turner marche enfin libre dans les rues de Los Angeles. Ma soeur a trouvé une avocate du tonnerre qui a tellement plaidé en ma faveur que j’ai eu une libération anticipée, même pas de conditionnelle ou quoi que ce soit ! » je m’exclame alors. En même temps, j’suis pas certain que c’était très légal de foutre un mineur dans une taule pour adulte, alors que c’était mon premier crime. Bon, certes c’était un meurtre, mais le meurtre du type qui a profité de ma soeur et l’a filmée. Mais le juge voulait faire de moi un exemple ou je ne sais quoi. Alors mineur ou pas mineur… « J’suis content de te voir aussi Harrington. On dirait que ça va plutôt bien pour toi, j’me trompe ? » je demande alors. Ca se veut une question innocente mais en fait, je veux savoir si tout va vraiment bien pour lui, comment il se sent depuis qu’il a été libéré. Parce que moi j’ai du mal. Ma soeur est aux anges, et je sais que je devrais me réjouir d’être dehors mais… je sais pas. « Hé, ça te tente une petite bière. Et des nachos. Ce serait plus sympa pour évoquer tous ces bons souvenirs, pas vrai ? » je propose finalement. Parler de tout ça au détour d’une ruelle sombre c’est un peu glauque. « Puis qui sait, ça pourrait te faire changer d’avis au sujet de cette petite pipe ! » je rajoute en me remettant à rire.
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Sam 31 Aoû - 0:12
S’il appréciait autant Alix, c’était sans doute pour son côté quelque peu décalé et spontané. Quelques fois, c’était un fait qui parvenait à l’intimider, parce qu’il ne savait jamais jusqu’où le Turner était capable d’aller. Mais la plupart du temps, cela rendait les choses simples et légères. Ce qui était un avantage considérable. Zach était vraiment heureux pour son ami qu’il se soit sorti de prison. De tous ceux qui y étaient enfermés, il était celui qui méritait le moins la sanction qui lui avait été infligée. La justice américaine était vraiment stupide des fois. « Et oui, Alix Turner marche enfin libre dans les rues de Los Angeles. Ma soeur a trouvé une avocate du tonnerre qui a tellement plaidé en ma faveur que j’ai eu une libération anticipée, même pas de conditionnelle ou quoi que ce soit ! » Un sourire franc venait fendre les lèvres de Zach alors qu’il ne tardait pas à se mettre à applaudir. « Eh bah, ça, c’est une bonne nouvelle ! Flatté d’avoir face à moi un homme libre. Totalement libre. » insistait-il. Il n’osait pas imaginer à quel point cela devait être un soulagement pour Alix d’enfin sortir de prison. D’être certain que tout ça était derrière lui. Ils avaient tous compté les jours en attendant leur libération. C’était un évènement qu’il fallait apprendre à savourer. « J’suis content de te voir aussi Harrington. On dirait que ça va plutôt bien pour toi, j’me trompe ? » Zach esquissait une légère moue. Mais avant d’avoir le temps de répondre quoi que ce soit, Alix s’empressait d’enchainer : « Hé, ça te tente une petite bière. Et des nachos. Ce serait plus sympa pour évoquer tous ces bons souvenirs, pas vrai ? » En effet, ça pouvait être une excellente idée. « Puis qui sait, ça pourrait te faire changer d’avis au sujet de cette petite pipe ! » Zach ne pouvait s’empêcher de s’esclaffer aux côtés de son ami. Quand il s’y mettait, il était inratable. C’était pour ça qu’il appréciait autant Alix. « Même pas en rêve, Turner ! Même si bon, je suis quand même d’accord pour que tu me montres ta piaule. A moins que tu préfères un bar ? » Le Harrington ne savait pas si Zora était rentrée ou quoi que ce soit, mais il lui arrivait de devoir se lever tôt, alors il préférait éviter de prendre le risque de la déranger. Il se laissait guider dans les rues de Los Angeles par son ami. Ce ne fut que lorsqu’ils furent enfin posés que Zachary se permit enfin de répondre à la question d’Alix. « Pour tout te dire, j’sais pas si ça va vraiment bien ou pas. C’est dur de se rendre compte que la vie a continué quand on a stagné pendant des années. Dur de se rendre compte d’à quel point le monde va vite quand on a fait du surplace. » Il haussait les épaules et laissait un sourire venir prendre sur ses lèvres. Il désirait laisser son côté défaitiste derrière lui. « Mais bon, on est dehors. On en a rêvé. C’est tout ce qui compte, tu penses pas ? » demandait-il, se doutant que la question d’Alix n’était pas sans arrière-pensée.
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Mer 4 Sep - 7:46
On ne me refait pas, l'humour c'est mon truc. Si c'est graveleux c'est encore mieux. Parce qu'après tout, quand on a plus rien, à quoi on peut se raccrocher d'autre ? Je ne suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort, ou blâmer les uns les autres. Je préfère me raccrocher à ça, l'humour. Parce que quand on a plus rien, l'humour peut faire tout oublier, il peut faire voyager, il peut faire semblant. Semblant que tout va bien. Et puis c'est toujours moins dangereux que l'espoir. L'espoir fait trop souffrir. J'en sais quelque chose. « Ma soeur doit probablement dormir à cette heure-là, alors c'est parti pour se mettre une murge dans un bar du coin ! Suis-moi. J'ai été absent pendant sept ans et pourtant, je connais toujours les bonnes adresses de la ville ! » je m'exclame, appuyant ma phrase d'un petit clin d’œil. Je conduis donc mon ancien co-détenu vers un bar de quartier, pas très loin. L'ambiance y est plutôt cool, les gens sont sympa. Et surtout, personne vient emmerder personne. On entre et, après avoir faire un signe de la main au proprio - que je connais vite fait - je nous commande deux bières. Ni une, ni deux, nous voilà attablés dans un box, nos deux bières fraîches prêtes à être sirotées. « Pour tout te dire, j’sais pas si ça va vraiment bien ou pas. C’est dur de se rendre compte que la vie a continué quand on a stagné pendant des années. Dur de se rendre compte d’à quel point le monde va vite quand on a fait du surplace. » reprends finalement Harrington. Je hoche la tête. Je reste impassible, mais au fond putain, je me sens soulagé. « Mais bon, on est dehors. On en a rêvé. C’est tout ce qui compte, tu penses pas ? » « Ouais...» je dis simplement en acquiesçant. Qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Evidemment qu'on en a rêvé. Qu'on a compté les jours, même si c'est pas le genre de truc qu'on dit quand on est derrière les barreaux. Mais on le fait tous. Derrière les barreaux on sait tous exactement combien il nous reste à tirer. On sait tous quand est-ce qu'on peut espérer une libération anticipée. Et puis on a plus qu'à espérer. J'ai espéré. Légalement j'aurais pu sortir depuis bien des années. Mais les espoirs ont été vains. J'étais un exemple, c'est ce qu'ils ont fait de moi. Comme je l'ai dit, l'espoir ça fait souffrir. « C'est con, ou horrible, probablement les deux... mais putain ça me fait du bien d'entendre ça ! Je me sens moins seul... » je reprends finalement, lâchant un soupir. « Je devrais être heureux d'être dehors, libre mais... j'y arrive pas. J'ai comme l'impression... de pas avoir ma place ici, tu vois ce que je veux dire ? Comme tu l'as dit le monde a avancé, nous on a stagné. Et y a des fois j'ai... des fois je me dis que c'était plus simple quand on était en taule. » je lâche enfin ma bombe. Mon gros secret. J'étais un gamin quand je suis entré en taule, ma peine a été plus sévère pour faire de moi un exemple, c'était injuste et pourtant je n'ai rien dit. J'ai baissé la tête et accepté mon sort. Et puis j'ai attendu. Sept ans sont passés. Et maintenant que je suis enfin libre, parfois, je rêve de retourner là-bas. Parce que là-bas tout est encadré. La moindre seconde de notre vie est planifiée. On a pas à se poser de questions, on fait ce qu'on doit faire et puis c'est tout. Dehors... dehors tout est différent. Et je ne pensais pas ça possible, mais avoir la liberté de faire ce qu'on veut c'est compliqué, faut s'y habituer. Pour l'instant je suis qu'un mec totalement paumé, qui essaie d'avancer comme il peut. Sauf que moi je patauge. « Et c'est pas le genre de truc que je peux dire à ma soeur. Elle est tellement heureuse que je sois dehors. Elle s'est carrément ruinée pour me faire sortir ! Ne pas être reconnaissant ce serait carrément insultant. »
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Lun 27 Jan - 19:53
Alix n’avait pas changé. C’était un constat qui mettait un peu de baume à l’âme de Zachary. Leur lieu de vie n’avait plus rien de similaire, tout était trop rapide, tout bruyant. Mais eux restaient les mêmes individus. Pour certains, cela aurait pu s’apparenter à une mauvaise nouvelle, une façon de témoigner que la prison ne les aurait pas suffisamment changé. Mais pour Zach, c’était quelque chose de rassurant. Il se laissait aller à rire face aux bêtises de son ami. Pourtant, il lui était reconnaissant. Alix avait cherché à lui venir en aide, quand bien même le danger n’était pas réel. Qui plus est, ces retrouvailles leur permettaient d’échanger quelque peu sur leurs vies en dehors de la prison, leur réinsertion. Et il était bon d’enfin pouvoir en parler avec quelqu’un qui pouvait comprendre. « Ma sœur doit probablement dormir à cette heure-là, alors c'est parti pour se mettre une murge dans un bar du coin ! Suis-moi. J'ai été absent pendant sept ans et pourtant, je connais toujours les bonnes adresses de la ville ! » « Je te fais confiance. » riait Zach en réponse au clin d’œil de son ami. Il le suivait à travers les rues de Los Angeles, se laissant guider sans émettre la moindre résistance. Alors qu’ils arrivaient dans un bar, ils prirent le temps de commander une boisson avant de finalement entrer dans le vif de leur conversation. Le Harrington veillait à relativiser les choses : d’accord, tout n’était pas facile. Mais au moins, ils étaient dehors. C’était ce qui devait leur importer, même si cela ne rendait en rien les choses plus faciles. « C'est con, ou horrible, probablement les deux... mais putain ça me fait du bien d'entendre ça ! Je me sens moins seul... » Zach esquissait une légère moue. Compréhensif. Il ne pouvait pas le reprocher à Alix. « Je devrais être heureux d'être dehors, libre mais... j'y arrive pas. J'ai comme l'impression... de pas avoir ma place ici, tu vois ce que je veux dire ? Comme tu l'as dit le monde a avancé, nous on a stagné. Et y a des fois j'ai... des fois je me dis que c'était plus simple quand on était en taule. » Le Harrington fit de son mieux pour ne pas laisser son visage être traversé d’une grimace. Il était en accord avec les pensées de son ami, mais tout ça devait être une véritable absurdité aux yeux de leurs connaissances. Personne d’autre ne pouvait le comprendre. C’était un tabou qu’il fallait constamment passer sous silence et, visiblement, Alix en pensait la même chose. « Et c'est pas le genre de truc que je peux dire à ma sœur. Elle est tellement heureuse que je sois dehors. Elle s'est carrément ruinée pour me faire sortir ! Ne pas être reconnaissant ce serait carrément insultant. » Nouveau hochement de tête. Zach venait placer sa main sur l’épaule de son camarade, dans un geste de réconfort. « T’en fais pas, ce sera notre secret à nous. » Il retirait sa main, esquissait un sourire. « J’pense qu’en se serrant les coudes, on réussira à se faire une place. Et t’as le droit de prendre du temps pour te réadapter. On a le droit. On se lâche pas d’accord ? » Ils avaient formé un bon binôme en prison. Ils en formeraient un bon dans le monde libre, c’était certain.
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