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loving can hurt sometimes (ft. Renee)

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loving can hurt sometimes (ft. Renee)
Dim 26 Mai - 2:33
Ça aurait pu être une journée normale, sans aucune distinction. Une journée qui ressemble à hier, qui ne changerait pas réellement de ce que te réserve demain. Mais tu n’aurais pas dû oublier, que chaque jour est différent à sa façon et qu’au travail, tout peut basculer. Mais en ce moment, tu n’es pas prêt à tout encaisser. Il y a des imprévus qui t’effraient plus que d’autres, bien que tu ne dises rien, essayant de cacher ce mal être. Alors quand tu vas travailler, tu n’es jamais serein. Non pas que tu n’apprécie pas ton poste à l’hôtel Neverland, mais certains clients te mettent très mal à l’aise. On ne sait jamais ce qui se cache derrière une apparence, derrière un visage et c’est bien ce qui te pose problème. Ta méfiance est devenue légendaire et tu ne peux pas t’empêcher d’observer chaque nouveau venu, le suivant du regard par-dessus l’écran de ton ordinateur. En apparence, tu surveilles que tout se passe bien, que personne n’a besoin de ton aide. Mais en réalité, tu essaies de gérer tes propres angoisses pour ne pas être surpris par une crise alors que tu es au travail. Là bas, personne ne sait que ton agression t’a laissé plus de séquelles psychologiques que physiques. Tu ne veux pas qu’on te regarde avec pitié et qu’on te pense incapable de travailler. C’est déjà bien assez difficile de ne plus pouvoir jouer de la musique comme avant, tu ne veux pas te retrouver enfermé chez toi, sans aucune raison de sortir. Quitte à devoir gérer tes angoisses tout seul. Tant que les clients ne remarquent pas ton comportement étrange, c’est le principal. Et pour le moment, personne ne semble s’en être plaint, alors tu continues à donner le change. Et aujourd’hui, ce n’est pas une journée éprouvante, les clients sont calmes et il n’y a eu aucune affluence à l’accueil, aucun stress. Du moins, jusqu’à ce qu’une femme au regard vif et sombre ne fasse irruption dans l’hôtel. La colère émane de ses traits fatigués, tandis qu’à ses côtés, une seconde femme semble contrainte de la suivre, sans plus de conviction. Bien qu’elles n’aient encore rien dit, ni l’une, ni l’autre, tu sens déjà que ça ne présage rien de bon. Nerveux, tu attends qu’elles se présentent devant ton comptoir, les doigts crispés autour du stylo qui te sert à annoter l’agenda. « Bonjour mesdames, que puis-je faire pour vous aider ? » Un sourire poli vient étirer tes lèvres, alors que tu fais des efforts pour te montrer accueillant malgré l’inquiétude qui monte en toi. La gestion des dramas et des crises n’est pas ta spécialité à présent, même si tu fais de ton mieux pour satisfaire les clients, même les plus récalcitrants. « avez-vous une réservation ? » Par habitude, tu affiches la liste des réservations du jour dans le logiciel, bien que tu sentes que cette fois-ci, ça ne sera pas aussi simple qu’avec les précédents clients. Ton regard scrute leurs visages par-dessus l’écran de ton ordinateur, comme si tu t’attendais au pire. Mais l’explosion tarde à venir. Et tu hésites à te détendre à nouveau, de peur de relâcher ta vigilance trop rapidement.  
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loving can hurt sometimes (ft. Renee)
Jeu 30 Mai - 11:35


loving can hurt sometimes
seanen & renee

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Renee avait commencé par être polie en répondant à chacun des onze sms que sa cliente lui avait envoyés. Rien n’y avait fait, ni les “désolée, je suis au tribunal”, ni les “je vous rappelle dès que j’en suis sortie”, ni les “bien sûr que votre situation est une de mes préoccupations”. Le douzième sms vint de sa secrétaire lui expliquant que Madame O’Malley se trouvait dans son bureau, en colère, si “son” avocate ne venait pas régler le problème. Sa réponse, cette fois, fut beaucoup moins courtoise, mais bien plus claire : “Jetez-la dans les chiottes et tirez la chasse. Elle fait trop chier cette pétasse. Je lui ai dit que je m’occupais d’elle en sortant du tribunal”. Il est évident que personne ne transmit le message en l’état et qu’au contraire, on lui offrit une tasse de thé et des petits gâteaux pour la faire patienter.

Il fallait absolument que son avocate l’accompagne jusqu’à l’hôtel pour être témoin des frasques de son époux. Impossible de la raisonner. Pourtant l’expédition ne servait à rien. L’homme avait demandé le divorce et lui laissait maison, voiture, enfants, chien et pension conséquente. Quoi demander de plus ? Cela ne pouvait que la desservir. Renee, habituée aux entourloupes en tout genre dans ce type de situation, commençait, d’ailleurs, à le voir sous cet angle. La jalousie maladive de la femme allait détruire l’accord. Une belle manipulation, probablement ! Madame O’Malley ne l’entendait toujours pas malgré les explications. Pour éviter un scandale au sien même du cabinet, Renee accepta de la suivre. Et puis... et puis... sait-on jamais ce que pourrait faire sa cliente dans l’état où elle était.

Renee suit en soupirant jusqu’à la réception de l’hôtel. L’épouse qui semble au premier abord un peu plus calme mais d'une froideur à faire tomber la neige à L.A. en plein été, répond à la personne qui les accueille qu’il doit y avoir une chambre au nom de Jake O’Malley, ou Ramirez, ou Jon Jon, ou Malcolm Hem. Renee ferme un instant les yeux en écoutant la liste de noms s’allonger. Ramirez, le nom de la femme de ménage. Jon Jon, le nom de plume du mari. Malcolm Hem, le nom du héros de ses bouquins. Elle esquissa un sourire en direction du jeune employé. Le pauvre, qu’est-ce qui venait de lui tomber dessus ? Il avait l’air tellement jeune.

« Merci. »

C'est le minimum qu'elle puisse faire parce que le mot n'était pas inclu entre le dernier nom donné et le point de la phrase de la femme qu'elle accompagne.

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loving can hurt sometimes (ft. Renee)
Mar 4 Juin - 0:55

T’étais vraiment pas prêt à accueillir ce type de cliente. Heureusement, tous les clients ne sont pas aussi étranges même si ce n’est pas rare non plus. Mais d’ordinaire, la plupart des clients ne présentent qu’un seul nom pour réclamer leur réservation, ou deux s’ils voyagent accompagnés et qu’ils ne savent pas si la chambre est à leur nom ou celui de leur moitié. Mais c’est la première fois qu’un client te donne autant de possibilités et ça te rend quelque peu suspicieux. Tu ne sais pas quoi penser de la colère qui brille dans son regard. Elle n’a pas l’air d’être là pour rejoindre chaleureusement un amant ou une amante. Bien au contraire. Même la femme qui l’accompagne a l’air gênée par son attitude et elle n'hésite pas à te remercier. « J’ai bien une chambre au nom de Malcolm Hem, mais je ne sais pas si j’ai le droit de vous en donner l’accès ou même de vous avoir donné cette information. » En effet, il y a déjà deux personnes dans cette chambre double et cette femme n’a pas l’air d’être venue pour une visite de courtoisie alors l’établissement se doit de préserver l’intimité et le bien être de ses clients. Du coup, tu cherches une alternative qui laisserait la possibilité aux deux parties de pouvoir choisir s’ils veulent vraiment se voir ou pas ; ce dont tu doutes fortement. Ça ressemble à s’y méprendre à une confrontation qui pourrait très mal se terminer et t’es pas sûr d’avoir envie d’assister à ça ou même d’avoir à appeler les flics pour gérer la situation par la suite. Peut-être qu’il vaut donc mieux contenir les choses tant que tu peux encore le faire. « Vous voulez que j’appelle la chambre pour leur annoncer votre venue ? » Ton regard scrute la cliente, comme si tu craignais sa réaction. Et pour être honnête, c’est le cas. Tu ne sais pas à quoi t’attendre avec elle. Même la personne qui l’accompagne n’a pas l’air de passer un bon moment. A croire que tes craintes sont fondées et qu’elle s’apprête à faire une connerie ou du moins, à faire un esclandre. Et tu te demandes sincèrement pourquoi ça tombe sur le Neverland. Cet hôtel n’est pas un hôtel mal fréquenté, loin de là, les gens viennent chercher du rêve, un environnement qui sort de l’ordinaire. Et c’est pour ça que t’aimes tellement travailler ici. L’environnement de travail est incroyable et l’ambiance est majoritairement paisible et fantasque. Jusqu’à ce qu’une tornade ne pénètre dans l’enceinte de l’établissement. Ce genre de choses arrive régulièrement, même si ça reste un faible pourcentage de la clientèle que tu n’es donc pas habitué à gérer. « J’espère que vous pourrez comprendre que je ne suis pas en mesure de faire davantage pour vous aider. » Le client est roi et malheureusement pour elle, aujourd’hui le client c’est l’homme qu’elle essaie de retrouver.
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loving can hurt sometimes (ft. Renee)
Mar 11 Juin - 23:34


loving can hurt sometimes
seanen & renee

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Un nom sonne en réponse à l’insistance de Madame O’Malley. Renee ne sait pas très bien comment prendre la chose. L’homme avait réservé une chambre à son nom, et alors ? Enfin non, pas exactement en son nom propre et c’est là que la situation devient plus délicate. Ils sont en instance de divorce, qu’il se soit éloigné de sa femme, rien d’étonnant quand on la côtoie un peu, on ne peut que la fuir. Qu’il ait réservé au nom de son personnage de fiction laisse supposer qu’il se cache de la mégère. Bien qu’évidemment elle connaisse le patronyme qui a sillonné plusieurs best-sellers. Un subterfuge qu’elle démonte illico. Un étrange jeu du chat et de la souris entre les deux membres du couple !!? L’autre possibilité est que l’individu qui dort paisiblement dans la chambre d’hôtel, qu’importe ce qu’il fait en réalité, n’a rien à voir avec l’époux, un homonyme anonyme.

La réaction du réceptionniste est toute naturelle, il ne donne pas le numéro de la chambre mais propose de téléphoner. Renee tente de calmer une nouvelle fois l’épouse tout en répondant au jeune homme.

« C’est exactement ce qu’il faut faire, téléphoner d’abord. Vous devez comprendre que ce nom peut appartenir à n’importe qui d’autre que votre mari. Il est impossible de débouler comme ça dans une chambre d’hôtel. Encore plus si c’est la chambre d’un parfait inconnu. »

Renee tente de rester calme malgré les jurons qui fusent de la bouche de l’autre femme.

« Si vous ne vous calmez pas, ce jeune homme va appeler la sécurité et on nous jettera dehors. »

Information qui est là pour faire peur un minimum à l’excitée et conseiller au jeune homme un échappatoire si la situation devient ingérable parce que la colère ne tarie pas. Bien sûr que c’est son mari, il l’a déjà emmenée dans cet hôtel ! Toujours dans la même chambre. Renee pousse un soupir. Il ne se cache pas ! Il sait qu’elle va venir. C’est un traquenard, ça ne peut être que cela. Elle en est certaine maintenant. Le gros paquet cadeau que l’homme offre pour le divorce, il a calculé le reprendre en acculant l’épouse à la faute.

« Vous ne devez pas monter. Il faut partir. »

Elle essaie d’attraper sa cliente par le bras pour l’arrêter. Un geste vif pour se dégager et Renee reçoit une gifle imprévue, la femme filant au pas de course dans un couloir. Sonnée par ce geste qu’elle ne pensait absolument pas recevoir, elle a besoin de quelques secondes pour se ressaisir.

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loving can hurt sometimes (ft. Renee)
Mar 2 Juil - 21:26
Tes mains commencent à devenir moites. Tu sais que ça ne va pas être facile, parce que ce n’est pas la première fois. Des clients un peu dérangés, il en arrive forcément à un moment donné. C’est comme un test imprévu, le hasard de la vie. Comme si le travail pouvait devenir trop simple sans leur intervention. Bien que tu n’aies absolument rien contre le travail un peu facile en soit, si ça te permet d’éviter quelques tarés. Avant ça t’aurait presque amusé, parce que t’étais comme ça, tu ne te prenais pas la tête. Mais à présent, les gens instables réveillent tes angoisses. Tu ignores de quoi ils sont capables, mais tu sais ce que tu risques si tout part en vrille, s’ils perdent la tête. Tu le sais parce que tu l’as déjà vécu, en quelque sorte. Heureusement pour toi, la femme n’est pas venue seule et son accompagnatrice tente de la raisonner. « C’est exactement ce qu’il faut faire, téléphoner d’abord. Vous devez comprendre que ce nom peut appartenir à n’importe qui d’autre que votre mari. Il est impossible de débouler comme ça dans une chambre d’hôtel. Encore plus si c’est la chambre d’un parfait inconnu. » Tu la remercies du regard, vraiment reconnaissant à l’idée qu’elle devienne la voix de la raison. Même si son interlocutrice ne manque pas de lui  faire part de son répertoire le plus fleuri en terme de jurons. « Si vous ne vous calmez pas, ce jeune homme va appeler la sécurité et on nous jettera dehors. » Tu hoches vivement la tête pour approuver ses dires et tu n’hésiteras pas à appeler la police aussi, si c'est nécessaire. Même si tu préfères ne pas en arriver là. « Vous ne devez pas monter. Il faut partir. » Sur ces mots, elle tente de retenir la furie mais elle ne semble pas l’entendre de cette oreille puisqu’elle se dégage vivement avant de lui assener une gifle. Surpris, tu ne réagis pas immédiatement alors que la femme s’élance vers le couloir, sans autorisation. Seuls les clients ayant  réservés une chambre ont le droit de parcourir ce couloir. Alors tu ne peux décemment pas la laisser faire. D’autant plus qu’elle compte importuner l’un de tes clients. Paniqué à l’idée de la voir tout mettre sans dessus dessous, tu laisses ta collègue gérer l’accueil tandis que tu contournes le comptoir avant de courir derrière cette folle qui s’infiltre illégalement dans l’hôtel. « Revenez ! Vous n’avez pas le droit d’entrer dans l’hôtel comme ça ! » Porté par tes angoisses, tu cours rapidement afin de te placer devant elle pour lui barrer la route. Tu sais que tu prends des risques et tu restes méfiant, épiant ses gestes. Mais tu ne peux pas la laisser n’en faire qu’à sa tête. « Madame, arrêtez-vous ! » Ton ton est autoritaire, mais ça ne semble pas entièrement marcher. Elle est énervée, bien sûr, tu peux le comprendre. Mais elle ne peut pas se venger de cette façon. « Il est encore temps d’appeler la chambre pour vous annoncer. Mais vous ne pourrez pas entrer dans le couloir ou dans sa chambre, ni même le voir, sans son autorisation. » Peut-être qu’elle va avoir du mal à l’avaler et tu t’attends donc au pire. Parce que tu ne sais vraiment pas ce qu’il pourrait se passer et tu restes donc sur le qui vive. Juste au cas où.
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loving can hurt sometimes (ft. Renee)
Mar 16 Juil - 23:59


loving can hurt sometimes
seanen & renee

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Renee hésite sur la suite à donner à l’acte de violence qu’elle vient de subir. L'envie c'est laisser tomber purement et simplement la folle-dingue et rentrer chez elle se changer les idées devant une série Netflix. Certains jours tout le monde devrait se cantonner à cela. Jusqu’à quel point elle est encore sa cliente et elle son avocate ! Elle compte rompre le contrat et lui filer l’adresse d’un confrère qu’elle n’apprécie pas du tout. Tant qu’à faire, une pierre deux coups, se débarrasser de l’hystérique et empoisonner l’autre avocat. Là, maintenant, ce ne sera pas correcte, si la visite dans les chambre d'hôtel tourne mal, elle aura sa part de responsabilité. Renee soupire. Le jeune homme de l’accueil est partie à la poursuite de Madame O’Malley. Elle les rejoint mais reste à distance. Si quelqu’un doit ceinturer l’épouse bafouée et la plaquer au sol, ce ne sera pas Renee. Le petit gars peut-être. Elle a des doutes quant à sa force physique, mais parfois un champion d’aïkido ne paie pas de mine et trompe son monde. Il tente une nouvelle fois de la raisonner. Contre toute attente, entre le regard sévère de Renee et celui patient du réceptionniste, elle semble hésiter. Ses épaules s’affaissent, ses yeux regardent le sol, elle laisse échapper un pénible “D’accord”.  
« Sage décision. »
Renee est soulagée. Croiser les doigts pour que cette accalmie se transforme en fin de guerre. Revenir à la raison. Reprendre les choses d’une manière civilisée. Remettre les faits dans l’ordre pour qu’ils soient utilisables légalement à l’avantage de sa cliente. Elle se tourne vers le jeune homme.
« Est-ce que vous pouvez téléphoner dans la chambre ? Ce serait gentil. Merci. »
Puis elle s’approche lentement de sa cliente et pose sa main sur son bras. L'avocate amorce un sourire. Encore une fois rassurer la femme que c'est la meilleure décision qu'on pouvait prendre. Elle la tire légèrement pour la ramener vers l’entrée. Elle ne la lâche pas du regard, au cas où il lui reprendrait de jouer les boxeuses. L’avocate se dit qu’elle aurait bien besoin d’un peu d’entrainement dans ce domaine pour mieux gérer ces situations de crises. Elle pense à Lennon. Elle serait bien mieux entre ses mains qu’au milieu de ce capharnaüm.
« Est-ce que nous pourrions avoir deux verres d’eau ? »
Renee pense whisky. Difficile de demander de l’alcool, pourtant le besoin est là, pour digérer la baffe de tout à l’heure, pour faire passer cette situation rocambolesque pour une soirée tranquille au bar d'un hôtel avec conversation anodine ne prêtant à aucune conséquence.

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