Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

'cause you're my mom - ange

 :: A little break :: archives :: rps abandonnés
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
'cause you're my mom - ange
Ven 17 Mai - 18:03
zange#1
with ange & zadig
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La bonne odeur de chocolat était omniprésente dans la cuisine, tandis que la jeune femme ajoutait le sucre, la farine, et se dépêchait de sortir les ustensiles. Elle n’était pas la plus douée, mais la pâtisserie avait toujours le don de la faire sourire, parce que c’était un moment qu’elle passait en général avec quelqu’un dont l’amour lui était cher, comme sa mère. Sa mère, qui était tout, pour elle. Depuis toujours, Ange et Zadig avaient cette complicité, cette relation fusionnelle qui leur permettait d’adorer les petits moments de la vie qui leur étaient donnés. Des moments qu’elles chérissaient, sans doute plus Ange que Zadig, puisque la maman était au courant des finalités des problèmes de cœur de sa fille. Chose interdite, chose cachée à la jeune Sibley, qui s’affairait à tout préparer, dans son petit tablier rose bonbon, laissant apparaître son t-shirt rouge, et son short en jeans. Elle était pieds nus dans la cuisine, le froid du carrelage ne la dérangeant jamais, tandis qu’elle finissait par appeler sa mère, lui disant que tout était prêt.

C’était un gâteau au chocolat des plus normaux, qu’elles voulaient faire, une douceur qui leur régalerait le palais à de nombreux moments, jusqu’à ce qu’il finisse entièrement englouti. Elles étaient voraces, à deux. Deux vraies gloutonnes qui ne se gênaient jamais pour avoir un peu de bon temps. Et tandis que sa mère arrivait, elles se lancèrent dans la préparation.

Ce n’était pas difficile. Ce n’était pas la première fois qu’elles s’affairaient autour d’un gâteau, mais bien la première fois depuis longtemps qu’il s’agissait d’un au chocolat. Le chocolat n’était, en effet, pas la friandise préférée de Zadig, qui préférait largement les meringues. Elle aurait très bien pu se passer de chocolat pour une vie entière, mais si elle n’avait pas une dose hebdomadaire de meringue, elle paniquait. Presque. C’était compliqué. EN raison de son cœur défaillant, la jeune femme n’avait droit qu’à un régime strict. Elle pouvait manger sucré, mais seulement de temps en temps, pour éviter qu’un problème ne survienne. Le reste de son alimentation était extrêmement contrôlé, surtout par sa mère, qui veillait à ce qu’aucun aliment ne cause plus de tort à Zadig qu’elle n’en subissait déjà. Alors des meringues chaque semaine, c’était assez exagéré. C’était plutôt toutes les deux semaines, pour éviter le maximum de problèmes. Sans doute était-ce exagéré, sans doute le sucré n’allait-il pas la mettre plus mal qu’elle était déjà, mais au vu de sa situation, il était tout à fait normal de faire le maximum, et d’envisager les pires scénarios. Afin que le bouton sur son collier, celui qui appelait son cardiologue en cas de problème, ne puisse pas être trop pressé. Déjà que ses crises arrivaient plus fréquemment… Il était hors de question d’en rajouter quelques-unes suite à une mauvaise gestion de ce qui entrait dans sa bouche.

Néanmoins, les voila qui se démenaient à cuisiner un bon gâteau. Il fallait dire que cela faisait plus d’un mois que Zadig n’avait rien mangé de sucré, mis à part une part de gâteau. Mais son regard de biche avait fini par persuader Ange d’en faire un. Après tout, si elle s’était privée un mois durant, ne pouvait-elle pas se permettre un peu plus de douceurs en l’espace d’une semaine ? C’était là un argument de poids, qui demandait réflexion, mais le bonheur de Zadig passant avant tout, elles en étaient tout de même arrivées à ce moment.
Ce moment qui faisait du bien à la jeune Sibley.
Ce moment qui lui faisait étrangement penser à Gilda. Parce que la première fois qu’elle l’avait revue, c’était dans un starbucks, une confiserie chocolatée dans la main, une boisson dans l’autre. Et cette douce odeur qui envahissait ses narines, ces succulentes effluves de cacao lui rappelaient ce moment. Cette femme. Cette personne. Qui faisait battre son cœur. Qui la faisait sourire bêtement. Qui lui permettait de s’échapper dans un monde rien que pour elles. Pourtant, elle était la mère de son amie, et avait une cinquantaine d’années. Elle était plus âgée qu’Ange, mais le cœur de Zadig avait néanmoins choisi cette blonde, et même si elle ne le comprenait pas, jeune innocente qu’elle était, ses joues rougissaient, et elle aimait penser à elle.
Etait-ce malsain ? Etait-ce un problème ? D’aimer. D’être ainsi attirée par une femme qui avait presque trois fois son âge ? D’être attirée par une femme en étant hétérosexuelle ? D’être à la recherche de son regard, tout le temps. D’être à la recherche de son sourire, à chaque instant. De vouloir entendre sa voix résonner dans son esprit, encore et encore. De vouloir passer ses mains dans sa chevelure, qui resplendissait.
De vouloir l’aimer, sans en avoir le droit.
Etait-ce si mal ?
Etait-ce réellement interdit ?
N’avait-elle pas le droit d’aimer qui elle voulait ?
Elle n’en était plus sûre.
Elle ne savait pas réellement ce qu’était l’amour. L’amour romantique. L’amour sexuel. Celui qui faisait germer une touche de plaisir quand il était éprouvé ?
Elle ne savait pas réellement ce qu’était « aimer ». Mais elle voulait que ce soit Gilda qui reçoive son amour.

Et le chocolat présent dans la cuisine ne lui permettait pas de se défaire de cette idée, puisque, rêveuse, elle semblait complètement dans la lune. Complètement absorbée par ses pensées. Complètement…
Complètement…
Complètement amoureuse, en fait.

electric bird.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
'cause you're my mom - ange
Mar 21 Mai - 8:20
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zange [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ange était entrain d'achever la commande d'un de ses clients , dans sa chambre à l'étage. Assise sur son lit , elle chantonnait un air qu'elle avait en tête sans savoir le nom de celui-ci. Son carnet à croquis sur les genoux , un crayon dans la main , elle s'était adossée au mur. Ne portant qu'un simple débardeur blanc,  elle senti un frisson lui parcourir le dos. Sa fenêtre était restée ouverte. D'un bond , elle était debout , fermant la vitre pour garder un peu de chaleur à l'intérieur. Le courant d'air neutralisé, une puissante odeur de chocolat vint chatouiller les narines de la tatoueuse. Sa fille était en bas et préparait leur séance cuisine , visiblement elle n'avait pas mis le feu à la maison, et tout se passait bien. Son éternelle inquiète de mère sourit doucement à l'idée de l'imaginer se dépatouillant avec la farine et le batteur électrique. Ça faisait longtemps que le petit ange n'avait pas jeté son dévolu sur le chocolat. Dans son régime strict que sa mère veillait à faire respecter , les gâteaux et autres sucres se faisaient rares. Ange aurait pensé que Zadig aurait choisi ses meringues chéries... Elle posa son travail sur son bureau déjà encombré de nombreux dessins et autres stencils plus ou moins vierges et se saisi d'un jean assez large et confortable pour compléter sa tenue du dimanche.

Un grand miroir couvrait la majorité du mur face à son lit , Ange s'en approcha et se fixa quelques instants. Ethan. Des souvenirs toujours vivaces étaient rattachés à ce miroir... Rapidement la femme se perdit dans ses pensées , retournant quelques années en arrière , quand il la serrait dans ses bras le matin devant ce même miroir. Souvent ils étaient interrompus par les pleurs de leur fille qui avait l'habitude de se réveiller tôt. Aujourd'hui encore ce fut Zadig qui tira Ange -seule cette fois ci - de sa rêverie quand elle l'appela de leur cuisine en lui disant que tout était prêt. Un léger sursaut secoua cette dernière qui soupira doucement . Arrête de penser à lui idiote , arrête de penser à tout ça... Penses à ta fille qui elle a besoin de toi.


-J'arrive ma chérie! cria-t-elle

Elle attrapa son portable qui venait de vibrer sur sa couette , et un petit sourire lui monta aux lèvres en lisant le message qu'elle venait de recevoir. En quelques secondes elle répondit à son mystérieux interlocuteur, reposa le petit appareil à sa place et descendit rapidement retrouver sa meilleure coéquipière. Cette dernière , pieds nus sur le carrelage comme toujours semblait perdue dans ses pensées. Ange la fixa un petit moment avec un air protecteur. A quoi l'adolescente pouvait bien penser ? Elle en avait bien une petite idée... Mine de rien et même si c'était il y a de nombreuses années , la mère avait été à la place de la fille et ce regard dans le vide légèrement niais était souvent l'un des symptômes du béguin amoureux. Doucement elle s'approcha, et trempant doucement son doigt dans le chocolat elle le posa sur le joli bout du nez de la jeune fille en riant.

-Tu es parmi nous jeune fille ? elle rit gentiment avant de porter le reste de chocolat à sa bouche et de s'essuyer la main dans un torchon

La maman se glissa doucement derrière Zadig , et lui embrassa l'épaule juste au dessus de la clavicule et évitant son collier d'urgence avec bienveillance avant de se saisir de son tablier. Blanc comme neige , il avait eu un jumeau légèrement plus grand , mais son propriétaire était parti avec et il n'en restait plus qu'une place vide sur le porte tablier. Une petite ombre voila le regard de l'ancienne Mme Thorn , mais elle se repris bien vite en regardant sa plus grande fierté et son plus grand trésor. Zadig Sibley , la plus belle des plus belles. Tout en elle respirait la pureté , la beauté et pourtant elle était horriblement fragile. Mortellement fragile... Ange secoua la tête imperceptiblement et se remit à sourire rapidement , car elle savait qu'il ne fallait rien laisser paraître.

-Bon! Alors aujourd'hui c'est gâteau au chocolat ? Tu es sûre de ton choix ? Pas de meringue ? demanda-t-elle en tirant la langue

Elle attacha donc le tablier , et se saisit d'un fouet comme d'une arme , un air  déterminé volontairement exacerbé comme si elle se préparait à un combat des plus épique. Toujours à faire le clown pour faire rire son petit amour , Ange pointa la fausse épée vers elle.

-Aller soldat , en garde et au travail nous avons une mission à mener à bien !



:copyright:Didi Farl pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
'cause you're my mom - ange
Mar 11 Juin - 4:40
zange#1
with ange & zadig
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le chocolat lui faisait penser à elle. Elle. Elle, encore et encore. Ce nom qu’elle semblait répéter dans son esprit, cette nuit interdite, secret qu’il était difficile de garder, et pourtant important de ne pas mentionner. Un amour, un vrai. Un amour, si puissant. Pourquoi ne pouvait-elle pas l’aimer ? pourquoi était-elle dans le péché, en se laissant faire, en laissant son cœur battre pour elle, pour Gilda. Pour Gilda, qui lui avait donné son premier baiser. Pour Gilda qui lui avait donnée sa première nuit. Pour Gilda, qui était pourtant la mère de son amie. Qui était plus vieille que sa propre maman. Pour Gilda, dont le sourire valait de l’or, dont le regard hypnotisait. Un secret. Du bout de ses lèvres, elle ne pouvait en dire plus, le malheur pourrait s’abattre sur cette blonde qui hantait ses pensées. Que dirait-on, si on découvrait ? si on savait qu’une jeune lycéenne de dix-sept ans avait donné sa virginité et son cœur malade à une femme de cinquante ans ? Que dirait-on ? Que dirait Ange ? Que dirait son amie ? Que dirait ses amis ?
Un secret. Du bout de ses doigts, Gilda le lui avait fait promettre. Un secret, elle avait insisté, elle avait posé son pouce sur les lippes de la Sibley, avait laissé cette dernière l’embrasser, avait laissé cette dernière se coucher tout près d’elle, nue contre son amour, nue contre cette femme, nue, tandis que le mensonge était là. Présent. Infâme. « J’ai dormi chez Dahlia. » Une phrase toute bête, une phrase toute vraie, mais l’oubli de mentionner que la dite amie n’était pas là. Et sa mère ne le savait pas. C’était difficile, de garder un tel secret, surtout envers celle qui était toujours là pour elle. La folie de l’amour, la folie des grandeurs. Elle savait qu’elle devait se taire, parce que la moindre parole pourrait faire déferler des torrents de flammes sur la vie de celle dont le destin était si étroitement mêlé au sien. D’abord dans cette voiture, qui lui avait tant coûté, femme au volant, se faisant surprendre par deux gamins innocents, inconscients, dans une conduite effrénée, et un accident si vite arrivé. Elle était cette troisième personne, celle qui était venue la voir, Zadig, lorsqu’elle était inconsciente, que les vis dans son dos venaient d’être placées. Gilda. Gilda avait ce même destin qu’elle. Elles étaient réunies par cette force qui les avait guidées sur le chemin dangereux d’un amour proscrit. Et si elle parlait ? Et si Ange ne l’acceptait pas ? Comment le pourrait-elle ? Un écart de trente-trois ans, dans une relation. Et si Dahlia ne l’acceptait pas ? Et si ça se découvrait ? Un procès était vite arrivé, et la vie de celle qui comptait serait détruite.
Non, elle ne pouvait pas.
Elle ne pouvait que penser à elle, alors que le chocolat lui rappelait cette part que Gilda lui avait fait goûter, avant que les baisers volent. Elle ne pouvait que penser à elle, et à cette envie de lui faire plaisir, à cette envie de chocolat. De faire goûter le bonheur d’un soupçon de gourmandise à sa mère. Comme si par le chocolat, elle voulait lui dire. Lui dire qu’elle était amoureuse.
Comme si par le chocolat, elle voulait…
Elle fut tirée de ses pensées par ce doigt sur son nez, par ce chocolat sur son petit nez, et un sourire de sa mère, un rappel à l’ordre dans les règles de l’humour, qui fit glousser Zadig.
Oups. Oui ! oui oui je suis là. lança-t-elle, tirée de l’emprise que l’imaginaire avait sur elle, tandis qu’elle riait doucement, et passait son index sur son nez, pour récolter le goût, qu’elle glissa dans sa bouche. Ben quoi ? Elles étaient là pour faire un gâteau, elle n’allait donc pas se priver des diverses douceurs qui allaient avec…
Elle sourit en sentant le baiser de sa mère dans son cou, dans sa nuque. Elle savait combien Ange l’aimait. Et c’était important, pour Zadig, de le lui montrer, alors elle se retourna, pour prendre sa maman dans ses bras. Un câlin, un sourire, une tête relevée vers elle, et un petit T’es prête ? Parce que ce gâteau va être le meilleur du monde ! dit-elle, presque sûre d’elle, sachant très bien que sa mère n’était pas dupe. Si la pâtisserie finissait par être succulente, ce ne serait pas grâce à la Sibley fille, mais grâce à la Sibley mère. Qu’à cela ne tienne, elle la laissa enfiler son tablier, tandis qu’elle voyait bien ce regard hésitant sur l’emplacement du tablier de son père. Zut. Elle n’avait pas pensé à cela. Mais le sourire qui vint juste après, sur les lippes de son amour de maman la rassura. Un jour, il faudrait qu’elle joue les cupidons pour que son père retrouve les bras de sa mère. Surtout maintenant qu’elle-même était bercée par l’amour.

Alors qu’elles se préparaient, et que Zadig peinait à rabaisser son t-shirt, dont le dos voulait se relever, et laissait place à la cicatrice qu’elle n’aimait pas, cette horrible et longue marque de l’intervention qui lui avait donné les vis, et lui permettait donc de se tenir droite, et de ne pas souffrir le martyr. Elle savait que sa mère l’avait déjà vue. Bien évidemment. Mais cela restait gênant. Même après le passage des lèvres de Gilda, même après le passage des mains de Gilda. Cela restait gênant. Et alors qu’elle terminait de tirer sur son haut, elle put entendre sa maman lui demander, voulant être sûre, si elle ne préférait pas les meringues. Bien sûr que si ! les meringues, c’était sa vie. Mais elle avait envie de rêver de Gilda. Sûre. On fera des meringues un autre jour. Là, j’ai envie de chocolat… et puis, je suis sûre que toi, tu préfères le chocolat aux meringues. un sourire. Puis un autre, alors que sa mère se mettait à jouer les chevaliers. Sans doute avait-elle remarqué l’attention que mettait Zadig à cacher sa cicatrice. Sans doute avait-elle juste voulu lui remonter le moral. Et ça marchait. La jeune brune attrapa une cuillère, oubliant qu’il y avait déjà de la farine dedans, et la leva en l’air en lançant A vos ordres, capitaine ! avant de laisser un petit cri de surprise emplir la pièce, tandis que la farine s’élevait dans les airs, pour retomber sur leurs cheveux à toutes les deux. Un petit rire, et un petit Oups… je crois que je suis touchée. avant que le rire aux éclats ne survienne. Elle n’avait pas mis le feu à la maison, mais elle venait de donner une nouvelle couleur au sol, et une nouvelle teinture aux deux Sibley. Ca te va bien, tu sais, maman… les cheveux blancs. Ça te donne un autre style. Mais tu peux plus jouer au mec avec ça… j’sais pas… je trouve que ça te rend plus féminine. Elle rit doucement, avant de secouer un peu la tête, pour voir des grains de poussière blanche tomber de ses cheveux. Et moi ? je ressemble à quoi avec ça ? une petite vieille ? elle pouffa de rire. Désolée, j’étais complètement distraite je crois… j’avais vraiment oublié que j’avais déjà commencer à prendre la farine.
En même temps, un béguin amoureux pouvait faire oublier pas mal de choses.
Puisqu’un sourire de Gilda, et elle fondait. Elle en avait même les joues rouges, puisqu’elle repensait à elle.
Cette femme ne sortirait jamais de sa tête. Et c’était très bien comme ça.
Tant pis si c’était interdit.
Elle l’aimait.

electric bird.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
'cause you're my mom - ange
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps abandonnés+