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trip a little light fantastic. (cheyenne)

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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Jeu 14 Fév - 11:35
J’essayais tant bien que mal de ne pas me laisser accaparer par mon nouveau travail à l’hôpital mais il était parfois difficile de se défaire de tout ça. Les patients étaient si attachants, si heureux aussi de me voir débarquer dans leur journée pour quelques heures et un peu de lecture. Je crois qu’ils se sentaient tous un peu seuls, abandonnés et laissés pour compte. Les médecins, les infirmiers et infirmières n’avaient pas forcément beaucoup de temps à leur accorder et c’était là que, moi, j’intervenais – je leur apportais ma joie de vivre, ma lumière et mes histoires fantastiques. Avec tout ça, je peinais à prendre du temps pour moi. Pour voir Cheyenne. Et certains soirs, quand je la rejoignais, j’étais trop fatiguée pour lui raconter ma journée, pour lui parler de tout ce que je découvrais chaque jour que j’y passais. Alors aujourd’hui que j’avais du temps devant moi, aujourd’hui que j’étais libre comme l’air, je me suis précipitée jusqu’à la roulotte de Cheyenne pour enfin pouvoir profiter de sa présence qui me manquait.

Je me sentais un peu coupable de la délaisser. J’avais tant de choses à lui raconter ! « Cheyenne, ma Cheyenne ! je chantonne en criant presque lorsque j’arrive dans son petit havre de paix. J’espère que tu as du temps devant toi, j’ai tout plein de choses à te raconter ! » Je ris avant d’entourer son cou de mes bras lorsque j’aperçois enfin mon amie. Je pose un baiser rapide sur sa bouche, un goût de sucre envahissant ma langue. « Je suis contente de pouvoir enfin me poser et parler un peu avec toi ! » Nous avions beau être très libres, l’une et l’autre, à vivre nos vies chacune de notre côté, Cheyenne restait une personne importante pour moi. Sa proximité me rendait toujours très heureuse et m’apaisait dans les moments sombres. Sa chaleur me réchauffait instantanément. Mon âme avait besoin de la sienne, d’une certaine façon. Ces moments-là, partagés en sa compagnie, étaient toujours ceux que je préférais dans ma vie.


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Mar 19 Fév - 8:55
J’aime voir les jours changer, évoluer sous mes yeux. Tout a son importance, tout m’émerveille, ça a toujours été. Contrairement à ma jumelle qui elle est rentrée dans le moule, moi je continue de vivre la vie qu’on m’a inculquée lorsque j’étais gamine. Vivre au jour le jour, se délester des soucis majeurs que la société nous impose, voir le beau en chaque chose. Je suis en train de jouer dans le terrain avec le chien qui habite quelques kilomètres plus loin et qui a pris l’habitude de venir réclamer de la nourriture, lorsque j’entends une voix familière. C’est celle de Nolan. Mon coeur se gonfle d’une émotion singulière et un large sourire étire mes lippes. Je donne une dernière caresse au petit chien noir et lui somme de rentrer chez lui. Toujours pieds nus, je passe mes mains sur mon long t-shirt pour retirer l’excédent de poils et rejoint le devant de la caravane, où Nolan m’attend. « J’espère que tu as du temps devant toi, j’ai tout plein de choses à te raconter ! » Je viens la prendre contre moi, respirer l’odeur de ses cheveux, et reçois son baiser avec grand plaisir. « J’ai tout mon temps pour toi, love. » Je récupère sa main sans lâcher ses yeux, sourire toujours sur mes lèvres. « Je suis contente de pouvoir enfin me poser et parler un peu avec toi ! » « Moi aussi, ça fait plaisir de te voir, j’ai cru que tu m’avais oubliée ! » Je la taquine, elle sait que ce n’est pas vrai, et puis c’est comme ça qu’on a toujours fonctionné. Je l’attire à l’intérieur de la caravane et fais chauffer de l’eau dans une casserole propre pour nous faire une infusion ou un thé naturel avec les plantes et les baies que je ramasse tous les jours. « Alors ! Ça se passe bien ton nouveau boulot ? Ça a l’air de te prendre du temps, et je te trouve épanouie, ça fait plaisir ! » Elle qui a toujours enchaîné les boulots depuis que je la connais, elle semble en accord avec elle-même et ça met du baume au coeur. J’ai hâte qu’elle me raconte. Je m’installe en face d’elle autour de la petite table et plonge mon regard dans le sien pour l’inciter à me parler.
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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Mar 19 Fév - 10:27
« Moi ? T’oublier ? Jamais ! j’éructe avec un grand rire, mais néanmoins très sérieuse. C’est impossible, tu sais bien ! » Retrouver la chaleur de Cheyenne était agréable contre ma peau. Contre mon cœur. Elle était comme un véritable soleil et je sentais mon corps tout entier se réchauffer à son contact. Nous avions beau habiter Los Angeles, c’était la rousse qui rendait mes journées plus belles – pas la météo. Sa main dans la mienne, j’ai l’impression d’avoir trouvé ma place dans le monde. Dans l’univers. Et si j’ai beaucoup d’autres choses à côté, même si nous avions chacune notre vie bien à nous, il n’en restait pas moins que sa présence me recentrait. Séparée d’elle, j’errais. Je voguais comme un tronc d’arbre dans le cours d’un ruisseau. À son côté, je retrouvais un équilibre bienvenu – cet équilibre qui me permettait d’avancer.

Nous nous installons, comme une vieille habitude, autour de la petite table comme si nous avions toujours vécu là. Comme si nous avions toujours vécu ensemble. J’ai l’impression d’avoir déjà passé des heures, assise là, à lui raconter des histoires, à lui parler de moi. À lui ouvrir ma vie. « C’est génial ! je m’exclame avec beaucoup d’enthousiasme. C’est éreintant de voir tous ce personnel hospitalier qui va et vient toute la journée, mais c’est génial ! » J’avais attendu ce qui me semblait être une éternité pour lui raconter tout ça. Commencer ce nouveau travail m’avait fatiguée plus que je ne l’aurais imaginé et je n’avais pas pris le temps de venir lui parler de mes journées. « J’adore vraiment le contact avec les patients, les découvrir. Des fois, on parle juste. Ils me racontent leur vie, leurs aventures et je trouve ça fascinant, me mets-je à babiller tout en gesticulant sur mon siège. Et les patients sont vraiment adorables avec moi. » Certains plus que d’autres, bien évidemment. Et je pense avant tout à Alaska, cette petite tornade rousse qui bouleverse mes journées de travail plus qu’elle ne le devrait.
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Mer 13 Mar - 9:07
Elle me rassure en me disant qu’elle ne m’a pas oublié. Je n’en doutais pas, mais de toute évidence, c’est quelque chose qui fait plaisir à entendre. « C’est impossible, tu sais bien ! » Je laisse un rire échapper de mes lèvres, alors que mon coeur se ravive en sa présence. Sans attendre je prends des nouvelles, lui pose des questions quant à son nouveau boulot. C’est vrai, je la trouve radieuse, épanouie, et j’imagine que son boulot y est pour quelque chose, à moins qu’elle ait rencontré quelqu’un, qui sait ? « C’est génial ! C’est éreintant de voir tous ce personnel hospitalier qui va et vient toute la journée, mais c’est génial » Je crois que j’ai souvent vu Nolan lumineuse dans sa vie de tous les jours, mais jamais aussi enthousiaste en parlant de quelque chose qui lui fait gagner sa vie. J’imagine que ça ne doit pas être facile tous les jours, mais les patients doivent être ravis d’avoir dans les alentours un soleil tel que Nolan. « J’adore vraiment le contact avec les patients, les découvrir. Des fois, on parle juste. Ils me racontent leur vie, leurs aventures et je trouve ça fascinant. Et les patients sont vraiment adorables avec moi. » Je ris légèrement, serrant ma main légèrement dans la sienne. « Comment ne pas être adorable avec toi ? Quand on te voit on a juste envie de te faire un câlin ! » C’est vrai, c’est ce que j’ai ressenti la toute première fois que j’ai rencontré la jeune femme. D’ailleurs, c’est ce que j’ai fait. Je suis allée vers elle et l’ai prise dans mes bras, alors qu’on ne se connaissait même pas. Une étreinte simple et à la fois emplie d’une bienveillance inouïe. Ce jour là j’ai su qu’elle aurait une place importante dans ma vie. « Mais raconte alors ! Je suis sûre que tu dois rencontrer des gens avec des histoires dingues ! » J’ose imaginer qu’elle n’a pas que des cas sévères et déprimants. C’est bien de donner du soleil aux gens mais il faut qu’elle fasse attention à ne pas perdre son humanité en entendant que des histoires tristes. J’imagine pourtant que ça doit être une activité aussi passionnante qu’enrichissante, et ça lui va à merveille. Je suis impatiente qu’elle m’en dise plus, j’ai envie de l’écouter me parler encore et encore de ce nouveau boulot.
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Mer 10 Avr - 11:58
J’étais tellement heureuse de pouvoir passer un peu de temps avec Cheyenne que mon corps tout entier en était tout tremblant d’excitation. Il me semblait que ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vue, que je ne lui avais pas parlé. Cheyenne m’avait manqué, tellement manqué malgré tout. J’étais pourtant capable d’exister sans elle, je vivais sans la rouquine tout le temps à mes côtés. Mais elle avait volé un petit bout de mon cœur et de mon âme, tant et si bien que je restais comme connectée à elle-même sans la voir. Alors le manque s’installait toujours, à un certain moment. Et je sentais comme un petit trou qui se creusait entre mes côtes quand elle restait trop longtemps éloignée. Alors retrouver le contact de sa main dans la mienne, sa chaleur me traversant comme la lumière du soleil, j’avais l’impression de retrouver ma place dans l’univers. « C’est à eux que j’ai envie de faire des câlins, je ris sur le même ton qu’elle. Ils sont tellement touchants, tous. Ils sont tellement émouvants ! Et reconnaissants. Ils sont tellement reconnaissants de ma présence à leurs côtés. » Et c’était ce qui était sûrement le plus beau dans ce nouveau travail à l’hôpital. Malgré les souffrances, les douleurs ; malgré la mort – il y avait toujours une lueur d’espoir qui apparaissait dans leur regard chaque fois que j’entrais dans leur chambre.

« Je te raconterai tout, promis, lâché-je avec enthousiasme. Mais avant, j’ai besoin de ça. » Et je l’attire à moi, enlaçant son corps pour le serrer contre le mien. Mes lèvres attrapent les siennes, les capturent dans un baiser qui laisse éclater toute l’ardeur qui fait ployer mon corps en la présence de Cheyenne. Un frisson délicieux me parcourt l’échine et je fais glisser mes mains jusqu’à ses reins. Tout son être n’a plus de secret pour moi et je pourrais la dessiner les yeux fermés, des teintes cuivrées de ses boucles rousses à ses tâches de rousseur, en passant par la rondeur de ses seins fermes et hauts et le galbe de ses cuisses que j’ai tant de fois embrassées et caressées. J’ai le souffle un peu erratique, coupé lorsque le contact se rompt et je me sens sourire jusqu’aux oreilles, le regard brillant. « Ça va tellement mieux maintenant, je commente, riant un peu comme si je venais de faire une bêtise. » Gardant un bras autour de sa taille, comme possessive, comme si la seule pensée de la sentir s’éloigner à nouveau me faisait mal, je la pousse à s’allonger avec moi dans l’herbe, baignées dans la lumière du soleil encore un peu haut dans le ciel bleu clair. Dans un rire, j’enlace nos jambes et mon corps est tout tourné vers elle, mes doigts sur sa peau. « Je fais des rencontres incroyables à l’hôpital, je commence doucement, mes yeux dans les siens. De tous les âges. Je m’occupe d’enfants, d’adolescents, de personnages âgées. D’adultes aussi. Bien sûr, ce n’est pas tous les jours facile parce qu’il y a souvent toute cette souffrance, des pleurs. Mais lorsqu’ils sont avec moi, j’ai l’impression qu’ils oublient un peu leur mal-être. J’ai l’impression que, pendant quelques heures, ils oublient la maladie. » Et c’était le plus important pour moi. C’était tout ce que je recherchais, lorsque je rentrais dans l’hôpital. Si, pendant même une minute, les patients en oublient pourquoi ils se retrouvent entre ces murs, alors j’ai rempli ma mission. « Il y a ce petit garçon, cinq ans. Presque six, il dirait, parce qu’il est très pointilleux sur son âge. » Je ris un peu. « Il a une leucémie. Il sait qu’il est malade et je crois qu’il a compris que c’était grave. Mais jamais je n’ai vu un petit bonhomme être aussi fort que lui. Jamais il ne pleure. Il a toujours un rire au bord des lèvres. Son personnage préféré, c’est Buzz l’Éclair de Toy Story. Alors je lui invente parfois des histoires avec son ranger de l’espace. Il adore ça ! Et il m’offre toujours un petit bonbon quand je m’en vais. Je luis dis toujours qu’il n’a pas besoin de m’offrir un bonbon, que je continuerai de venir le voir parce qu’il y a encore pleins d’aventures de Buzz à raconter. » Mais mon cœur se serre souvent à la penser de ce petit Leo. Parce qu’il finira par mourir. Parce que j’ai vu ses parents s’effondrer dans le couloir, sans crier gare. Parce que mes histoires ne le guériront pas, malgré toute l’envie que je voudrais y mettre.
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Lun 29 Avr - 18:05
Ça me fait tellement plaisir de voir son visage si détendu, si heureux. Elle a quelques petites marques de fatigue mais qui sont balayées par son sourire lumineux. Elle est plus belle qu’elle n’a jamais été. Plus elle parle et plus je me rends compte à quel point cette activité semble avoir été faite pour elle, sur mesure. « Je te raconterai tout, promis, mais avant, j’ai besoin de ça. » Je n’ai pas le temps de demander de quoi elle parle, que déjà ses lèvres s’emparent des miennes, ses mains cherchant le contact de mon corps, et les miennes de sa peau. Mon souffle se raccourcit au même titre que mon coeur s’emballe. Ça a toujours été comme ça avec Nolan, c’est puissant, grisant, électrique, magnétique. J’adore ce qu’elle crée en moi. « Ça va tellement mieux maintenant » finit-elle par avouer une fois le baiser rompu. « Wow, j’aime tes besoins. » Je ris un peu, mêlant ce dernier au sien, et je me laisse aller lorsqu’elle nous fait nous allonger dans l’herbe fraîche, au soleil. Je la laisse se caler contre moi, nos jambes enlacées, ma tête reposant sur la paume de ma main, le regard figé sur elle, dévorant chaque centimètre carré de son minois si délicat. Elle reprend finalement son discours, me parle avec beaucoup d’émerveillement de tout ce qui lui ravit le coeur et l’esprit, malgré la difficulté qui pèse sur ce genre d’endroit. Elle est le soleil qui leur fallait, à n’en point douter. Je souris en l’entendant parler, caresse sa joue tendrement. « Ils ont de la chance de t’avoir, je comprends que leur quotidien soit moins morose avec toi dans les parages. » Parce que c’est un soleil, je l’ai toujours dit, et c’est pas pour rien que je l’appelle souvent ‘sunshine’. Le soleil et la lune, complémentaires mais indissociables. Elle me fait le récit d’un petit garçon qui semble lui tenir particulièrement à coeur. Je l’écoute avec grande attention, garde mon regard ancré dans le sien, souris en l’entendant me raconter cette histoire. Elle est fascinante. Si elle finit un jour par se lasser de son activité, elle devrait se reconvertir dans quelque chose d’orateur. Quand elle parle, on a seulement envie de l’écouter, de la dévorer des yeux. A moins que ce soit mon attachement pour elle qui parle. Peut-être un peu, je dois bien l’admettre. Je sens qu’elle est vraiment touchée par le petit garçon et en un instant son regard se ternit légèrement. « C’est merveilleux ce que tu fais pour lui, pour eux, pour tous ces gens. Tu imagines même pas à quel point tu leur apportes la touche de fraicheur dont ils ont besoin dans ces moment difficiles… Je suis fière de toi. » Je dépose finalement un baiser tendre sur ses lèvres.
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Mer 8 Mai - 9:53
Un peu de soleil, de l’herbe fraîche à l’odeur envahissant mes narines, le sourire tendre de Cheyenne sur moi et mon cœur flottant dans l’air comme s’il avait des ailes – il ne me fallait rien de plus. Il ne me fallait rien de plus pour retrouver ce goût sucré du bonheur sur mes lèvres. Sur ma langue. Retrouver Cheyenne, cette petite parenthèse lumineuse et intense dans mon quotidien au milieu des malades de l’hôpital, ce moment de lumière dans les ténèbres de leurs maladies ; tout ça me rend soudain plus légère. Tout ça me rend le sourire et la tranquillité d’esprit dont j’avais tellement besoin. « Je pense que la réelle chanceuse dans l’histoire, c’est moi, j’admets dans un souffle. J’apprends beaucoup à leur contact, autant sur moi-même que sur la vie de manière générale. Cet hôpital, le contact de ces patients, c’est la meilleure école qui soit. » Lorsque l’on m’avait proposé ce travail, je ne m’étais pas imaginé que ce soit si difficile certains jours. Je n’aurais jamais pensé que chaque personne rencontrée allait m’atteindre en plein cœur de façon si violente et permanente. Et pourtant, ils laissaient leur empreinte sur mon cœur, comme autant de cicatrices – et j’allais les porter fièrement et avec bonheur parce qu’elles seraient la preuve de cette maturité qu’ils m’apportaient. Ils me faisaient grandir.

« J’espère, en tout cas, je rétorque avec un sourire. J’espère que mes visites leur font du bien. » Mon souffle se perd dans celui de Cheyenne lorsqu’elle m’embrasse avec tendresse, et je me laisse emporter par la vague chaude et brûlante qu’elle déclenche en moi. Il y a ce frisson qui dégringole ma colonne vertébrale et mon ventre se tord délicieusement dans la nuée de papillons qui m’assaille. Je me sens bien, si bien quand la rousse est contre moi. Mes doigts viennent épouser la courbe de sa hanche, cette hanche que j’ai si souvent caresser, embrasser. Enlacer. Je connais sa chair par cœur et je la redécouvre pourtant à chaque fois. « J’ai rencontré quelqu’un là-bas, lâché-je tout à trac dans un léger froncement de sourcils. Et je crois que je dois avoir un faible pour les rousses parce qu’elle a des cheveux couleur de soleil couchant, comme les tiens. » Je laisse échapper un petit rire, un peu étranglé, un peu coincé dans ma gorge. Je ne parviens pas à comprendre ce que je ressens à mentionner Alaska à Cheyenne. Je ne sais pas pourquoi j’ai envie de lui parler d’elle. Il n’y a pourtant rien de bien concret entre nous même si je sens mes regards plus appuyés, qui s’attardent sur son joli minois de poupée de porcelaine. Il n’y a rien de bien concret malgré ce besoin de m’approcher d’elle à chaque fois que je l’aperçois. « Elle est douce, elle est belle. J’aime son aura. Elle irradie, même si elle ne s’en rend pas compte. Mais elle est comme un soleil – un soleil froid, mais un soleil quand même. » J’ai toujours les jambes qui flageolent un peu plus quand elle est là. « J’aime lui faire la lecture, j’ai l’impression que mes histoires dansent dans ses yeux. » Parce qu’elle vit mes mots, elle respire mes phrases. Elle brûle de l’intensité de tous ces récits et moi, je me sens attirée comme un papillon par la flamme d’une bougie qui se consume.
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Ven 17 Mai - 12:02
Nolan est modeste avec tout ça. Elle apporte de la joie à ces gens qui en ont besoin, et trouve encore le moyen de dire que c’est elle la plus chanceuse. Je ne doute pas qu’elle y trouve un réel bonheur que de nourrir de cette manière des personnes qui en ont besoin, de par son âme et son sourire si lumineux. Je lui dis être fière d’elle, c’est une réalité. Après l’avoir vue trimer dans des boulots qui ne lui plaisaient pas, être témoin de son épanouissement, c’est un réel délice. Je reviens chercher le contact de ses lèvres, comme une habitude, un besoin grisant, sentant son corps se réveiller sous mes doigts, et le mien sous les siens. Voilà que la nymphe des bois reprend la parole, captant immédiatement mon attention totale. « J’ai rencontré quelqu’un là-bas » Je ne peux pas le cacher, je suis étonnée par cet aveu soudain. Pas une once de jalousie en moi pour autant, j’attends juste qu’elle poursuive son histoire. « Et je crois que je dois avoir un faible pour les rousses parce qu’elle a des cheveux couleur de soleil couchant, comme les tiens. » Je ris avec elle et l’embrasse à nouveau, j’adore sa petite bouille peu assurée. « Raconte-moi. Comment elle est ? » Notre relation est ce qu’elle, est , c’était clair depuis le début. Nous sommes deux électrons libres, nous avons besoin de notre liberté, notre jardin secret, et pour toutes ces raisons, nous ne nous sommes jamais considérées comme étant un couple. Je tiens à elle, je ne peux nier avoir des sentiments pour elle, mais je ne suis pas du genre à vouloir reproduire un schema, vivre en couple, penser à fonder une famille. Ce n’est pas moi ça, et Nolan m’a toujours fait comprendre qu’elle ne cherchait pas ça en moi. Une certaine attache, oui, mais pas jusqu’à se rendre jalouses ou s’empêcher de vivre quoi que ce soit. Alors lorsqu’elle me parle de cette nouvelle rencontre, je ne ressens aucune animosité, j’ai même envie d’en savoir plus. « Elle est douce, elle est belle. J’aime son aura. Elle irradie, même si elle ne s’en rend pas compte. Mais elle est comme un soleil – un soleil froid, mais un soleil quand même. J’aime lui faire la lecture, j’ai l’impression que mes histoires dansent dans ses yeux. » Je souris en l’entendant parler ainsi de la jeune femme en question. J’aimerai que quelqu’un puisse un jour parler de moi en ces termes. Je trouve ça beau. « Dis-donc, t’as l’air mordue. » Je ris un peu, la taquinant, et nous fais rouler sur l’herbe pour finalement me retrouver à califourchon sur elle. « Et tu as l’impression que c’est réciproque ? Il se passe quelque chose entre vous ? Niveau énergie je parle. Tu penses qu’elle aime les filles ? » Je crois que ce genre de chose se sent, je l’ai toujours senti.
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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Ven 24 Mai - 21:30
Mentionner Alaska laisse comme une douce saveur sucrée sur mes lèvres comme si j’y avais encore l’empreinte des siennes. Jamais pourtant je n’ai encore goûté sa bouche mais je me suis souvent imaginé ce que leur contact provoquerait à l’intérieur de moi. Est-ce que je frissonnerais ? Est-ce que je sentirais mon estomac se tordre agréablement sous ma peau ? Est-ce que les papillons viendraient virevolter à l’intérieur de ma cage thoracique ? Je n’avais pas de réponse à toutes ces questions mais cette ignorance déclenche toujours quelques palpitations qui résonnent en moi comme une jolie mélodie. Je me sentais toute légère de pouvoir parler de Alaska avec Cheyenne. Mettre des mots sur ce que la rousse provoquait en moi était presque rassurant, comme s’il m’était alors plus facile de comprendre l’émoi qui m’assaillait chaque fois que je la voyais. Comme si je pouvais enfin mettre le doigts sur des sentiments dont je n’avais pas encore eu véritablement conscience jusque-là. « Mordue, toi-même, je rétorque avec malice en lui tirant la langue. » Je laisse échapper un éclat de rire tandis que mon amie nous fait rouler sur l’herbe pour se retrouver à califourchon sur mes hanches.

Le soleil joue dans ses cheveux, ils brillent de ce même éclat que je vois dans ses yeux quand elle me regarde. Dans un geste habituel et dicté par l’instinct, mes mains se glissent sous son haut, en recherche de sa peau. « Je crois, je réponds d’un air pensif. Je n’en suis pas sûre, mais je sens qu’il y a quelque chose. » Mes doigts partent en recherche des lignes de son ventre – ces mêmes pleins et déliés que je connais par cœur. C’est rassurant de sentir sa chaleur sous mes paumes. Cheyenne était comme un phare dans la tempête, toujours là pour illuminer mon chemin, pour me ramener saine et sauve au port. « Je n’ose pas faire quoi que ce soit, je dois avouer. J’ai peur d’être maladroite ou de la brusquer… » En dehors de la rouquine, j’étais un esprit trop libre pour véritablement être le genre de fille à ouvertement draguer. Flirter avec Cheyenne était une chose, c’était facile et comme une seconde nature. Parce qu’il y avait une connexion, parce qu’il y avait ce lien entre elle et moi. Mais avec Alaska, tout était différent. Tout était nouveau, finalement. « Et puis, c’est une patiente… Elle doit avoir autre chose à penser que les histoires de cœur, lâché-je un peu abruptement, les lèvres tordues dans une petite moue d’inconfort. » J’étais un peu comme en terrain inconnu. Et c’était sûrement pour cette raison que me rapprocher de la rouquine me troublait autant.
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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Lun 27 Mai - 19:55
D’un point de vue extérieur, la situation pourrait s’avérer un peu étrange. Nolan et moi, enlacées, en train de nous embrasser avec une passion dévorante, alors qu’elle m’annonce être totalement sous le charme d’une autre jeune femme. Je trouve ça magnifique, en prenant un certain recul. Nous prenons ce que la vie nous offre, cette complicité, cet ‘amour’ bien qu’il soit particulier. Parce que oui j’ai de réels sentiments pour Nolan, mais pas de ceux qui voudraient la retenir à moi. Je veux seulement son bonheur, et si elle peut le trouver ailleurs, j’en serai le plus heureuse du monde pour elle. Je continue de lui poser des questions, parce que je suis curieuse mais aussi et surtout intéressée par cette histoire nouvelle qu’elle vient me conter. Est-ce réciproque ? Je le lui souhaite. Je cherche aussi à savoir si elle aime les filles. Ça pourrait s’avérer utile par la suite. « Je crois. Je n’en suis pas sûre, mais je sens qu’il y a quelque chose. » Je lui souris tendrement, attendant la suite de l’histoire. C’est déjà un premier bon point il faut dire. « Je n’ose pas faire quoi que ce soit. J’ai peur d’être maladroite ou de la brusquer… » Ça peut se comprendre, surtout vu le contexte dans lequel elles se sont rencontrées. « Et puis, c’est une patiente… Elle doit avoir autre chose à penser que les histoires de cœur » Je glisse une de ses mèches de cheveux derrière son oreille tout en caressant sa joue. « Au contraire, je pense que ça pourrait lui faire beaucoup de bien de se sortir la tête de son quotidien, de sa maladie. Peut-être qu’elle n’attend que ça, qu’est-ce que tu en sais ? » Mes mains se baladent l’air de rien sur sa peau d’une douceur infinie, et déjà mes baisers viennent se déposer sur l’arrête de sa mâchoire dans son cou… « Tu m’as pas répondu, tu penses qu’elle aime les filles ? » C’est important pour la suite de l’histoire. Si elle ne sait pas, elle n’osera pas vraiment faire un pas vers elle, et je crois que ce serait dommage. Surtout parce que je sens bien qu’il y a une réelle connexion entre elles. Du moins, du côté de Nolan, ça c’est une certitude.
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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Mer 14 Aoû - 11:19
Parler d’Alaska me laisse des papillons dans le ventre. C’est comme tout un tas de papillons qui virevoltent à l’intérieur de moi et viennent me caresser le cœur. J’ai toujours le palpitant qui sursaute à chaque fois que je pense à elle. La rouquine me file des tremblements dans les jambes quand son visage se forme sur l’écran de ma rétine. Je ne saurais dire ce qu’ils sont vraiment ; je ne saurais mettre de nom sur ce qu’ils sont vraiment – mais ils sont là, à me torturer délicieusement l’esprit. « Je n’en sais rien et peut-être que tu as raison, je rétorque avec un haussement d’épaules alors que mes mains s’accrochent aux hanches moelleuses. Mais je ne sais pas vraiment comment m’en assurer sans lui mettre la puce à l’oreille. Je n’ai pas envie de lui parler de ce que je ressens quand elle est là si elle n’est pas sur la même longueur d’ondes que moi. Je n’ai pas envie de la gêner. » Je soupire un peu, la respiration chaude à la sensation de la bouche charnue et bien dessinée de Cheyenne contre la peau de mon cou. C’était sûrement un peu étrange de m’alanguir contre mon amie, les reins douloureux, alors que je ne pensais qu’à Alaska. Alors que l’on ne parlait que d’Alaska.

Mes doigts glissent, le geste mû par l’habitude, sur la peau de son buste. J’en connais les lignes fines par cœur, pourrais les dessiner les yeux fermés au fusain sur la toile vierge de mes envies. J’attrape ses lèvres des miennes, en épouse la courbe sensuelle, dépose sur la chair sensible la brûlure d’un désir qui jamais ne s’éteint. « Si elle aime les filles ? je murmure, la voix comme voilée et plus rauque. Je n’en suis pas sûre. Elle a bien des regards qui s’attardent mais est-ce que ça signifie que les filles lui plaisent ? Je ne sais pas. » J’avais surtout peur de me fourvoyer, de voir une étincelle là où il n’y avait rien. J’avais peur de m’enfermer dans des chimères alors qu’il n’existait pas cette même attirance de son côté. Et pourtant, je ne m’en cachais pas. Pas vraiment. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais laissé mes yeux errer sur sa silhouette mince, sur la ligne creuse de ses joues trop pâles. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m’étais perdue dans l’océan de ses yeux. Mes mains se hasardent sur la rondeur des seins de ma louve et mon corps se tend vers le sien dans un appel tout aussi naturel que le reste de nos gestes. « Comment je pourrais être sûre que je peux lui plaire ? Je ne vais pas lui sauter dessus, quand même… » Un petit rire me secoue la gorge, tendre et enfantin. Pourtant, ça n’était pas l’envie qui me manquait.
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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Lun 26 Aoû - 14:54
 « Je n’en sais rien et peut-être que tu as raison. Mais je ne sais pas vraiment comment m’en assurer sans lui mettre la puce à l’oreille. Je n’ai pas envie de lui parler de ce que je ressens quand elle est là si elle n’est pas sur la même longueur d’ondes que moi. Je n’ai pas envie de la gêner. » Nolan est quelqu’un de très empathique, c’est aussi pour cette raison que ce boulot lui va à merveille, même si il faut qu’elle fasse attention à se protéger un minimum si elle ne veut pas se brûler les ailes. Ce genre de milieu peut vite vous filer le bourdon si vous n’êtes pas un minimum préparé.

La situation peut sembler étrange, et ce serait sans doute un peu malsain que de s’imaginer que Nolan ne pense qu’à cette rouquine alors que c’est moi qu’elle caresse, moi qu’elle embrasse. Mais à dire vrai, ça ne me dérange pas. C’est bizarre, mais c’est une nouvelle expérience à vivre. Si je peux faire l’amour avec Nolan alors qu’elle pense à une autre fille qui la fait vibrer davantage que moi, ça ne serait qu’une expérience de plus à vivre. L’important c’est que les choses soient claires, et c’est ce qui est en train de se passer. Je continue de poser des questions sur la rouquine qui fait batifoler le coeur de la nymphe entre mes doigts. « Si elle aime les filles ? Je n’en suis pas sûre. Elle a bien des regards qui s’attardent mais est-ce que ça signifie que les filles lui plaisent ? Je ne sais pas. » Je continue d’embrasser son cou, ses lèvres, sentant la morsure du désir s’insinuer davantage en moi à mesure que les secondes s’égrainent. « Je crois que tu pourrais faire flancher n’importe quelle fille… » Elle a ce pouvoir attractif, et je ne suis pas étonnée que cette fille s’attarde davantage sur Nolan. Peut-être n’est-elle pas encore au courant qu’elle aime les filles, ou peut-être ne les aime-t-elle pas, mais Nolan fait la différence. Nos gestes se précisent, se font plus appuyés, plus sensuels alors que la discussion se poursuit. « Comment je pourrais être sûre que je peux lui plaire ? Je ne vais pas lui sauter dessus, quand même… » Mon rire se joint au sien alors que nos corps se cherchent et dansent lentement l’un contre l’autre, s’attirant comme depuis toujours. « Ton radar ne fonctionne pas ? » J’attrape sa lèvre inférieure entre mes dents et glisse ma langue dessus avant de la relâcher. « Je suis sûre que si je la rencontrais, je saurai te dire si elle aime les filles ou pas. C’est un truc qui se ressent, toi ta perception est voilée juste parce qu’elle te plait ! » Je ris de nouveau et l’embrasse tout en lui retirant son haut, le jetant plus loin sur l’herbe légèrement jaunie.
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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Sam 26 Oct - 11:57
Un grognement m’échappe alors que mon souffle s’accélère. C’est brûlant sur ma peau. C’est comme un feu. Et je me sens emportée par cette fièvre que seule Cheyenne a toujours su déclencher en moi. Me retrouver dans ses bras, c’est comme être dans un endroit chaleureux, doux, sécurisant. Me retrouver contre elle, c’est comme être à la maison. Et c’est parce que je me sens en sécurité avec la rousse que je suis capable d’exprimer toutes mes insécurités. Que je suis capable d’exprimer tout ce par quoi mon âme est troublée. « N’importe quelle fille ? Vraiment ? Je ne suis pas sûre, je rétorque, un petit air amusé faisant un pli sur ma lèvre. » Je laisse échapper un léger rire, bien vite transformé en soupir lourd et chaud cependant que je presse les paupières. J’aime sentir son corps contre le mien, comme s’il s’agissait d’un morceau de mon être qui venait s’y raccrocher. Cheyenne est devenue une partie de mon âme, avec le temps, et je sais que le temps lui-même ne pourra altérer ce sentiment. Si nous ne pouvions pas mettre de mot sur ce qui existait entre nous, il n’en restait pas moins que les sentiments étaient là. Entre nous. Bien présents. Forts et puissants comme un ouragan.

Je crois que je n’ai jamais été très douée pour m’assurer qu’une personne était attirée par moi. Parfois je le voyais clairement ; parfois je devenais comme aveugle. Et quand ça concernait Alaska, je me sentais comme prise au dépourvu. Peut-être parce que nous nous étions connues dans le cadre de mon travail ; peut-être parce qu’elle était malade. Peut-être parce que je ne la connaissais finalement pas tant que ça même si son âme semblait me parler dans un langage étrange mais sublime. « Disons que mon radar est momentanément en panne ? » Je rigole, telle une enfant, avant de gémir faiblement, le corps arqué et les hanches creusées. La proposition de Cheyenne m’arrive comme à travers un voile et j’ai du mal à garder mes pensées en ordre tandis qu’elle m’enlève mon haut. Le buste dévoilé à ses yeux sans pudeur aucune, je passe mes mains sous son propre haut pour aller au contact de sa peau de pain d’épices. « Si tu veux bien m’aider, je ne vais pas te dire non. » La déshabillant à mon tour, je me redresse pour venir poser une myriade de baisers langoureux sur sa poitrine. J’aimais la façon dont ses seins tenaient dans mes paumes d’une façon parfaite ; j’aimais la douceur sucrée de sa chair contre ma langue. J’aimais ressentir ce frisson qui nous électrisait toutes les deux lorsque l’on se touchait. « Mais évite de la faire tomber sous ton charme, hein. Je sais bien que personne ne te résiste, ma tendre Louve. » Je relève un regard amusé vers la rousse et attrape sa nuque pour l’embrasser avec feu. Elle goûte la forêt et les fleurs ; elle sent le soleil et la prairie. Même si l’on vivait toutes les deux dans une ville telle que Los Angeles, Cheyenne parvenait toujours à garder cette âme sauvage et indomptable. Inatteignable par les vicissitudes de la vie matérielle.
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trip a little light fantastic. (cheyenne)
Mar 5 Nov - 10:16
« N’importe quelle fille ? Vraiment ? Je ne suis pas sûre. » Je hoche pourtant la tête en souriant. Moi j’en suis sûre. Comment on pourrait résister à cette nymphe, sérieusement ? Elle est si jolie, elle sent si bon, sa peau est si douce… A la place de cette fille, j’aurai craqué depuis longtemps pour ses jolis yeux. Mais je ne suis pas elle, elle n’est pas moi, et en attendant, j’en profite. Parce que je ne peux m’empêcher de penser qu’un jour, lorsque Nolan aura trouvé quelqu’un avec qui vivre une histoire d’amour, je n’aurai plus la même place que je tiens auprès d’elle. Alors j’ai comme un besoin d’en profiter, et c’est pour ça que pendant notre discussion, mes mains naviguent sur son corps, cherchant sa chaleur, faisant grimper le désir. Nolan pense que son radar est momentanément en panne, et cette image me fait plutôt rire, avant que je ne reprenne à embrasser son cou. Je lui propose d’aller mener l’enquête pour elle. En même temps, je continue de réchauffer la température de son corps déjà frémissant sous mes doigts. « Si tu veux bien m’aider, je ne vais pas te dire non. » Je souris plus largement, la laissant me déshabiller à son tour. Ses lèvres prenant déjà place sur ma poitrine, je ferme les yeux plus longuement en mordant ma lèvre inférieure sous le plaisir ressenti. « Mais évite de la faire tomber sous ton charme, hein. Je sais bien que personne ne te résiste, ma tendre Louve. » Un gémissement franchit la barrière de mes lèvres lorsque ses paumes épousent mes seins qui semblent avoir été créés dans le seul but de tenir parfaitement entre ses mains. « Y’a pas de risques. Quand on te connait, c’est mission impossible de t’effacer de notre mémoire… » Je l’embrasse à nouveau avec fougue et envie. Son corps ne m’appartient pas, au même titre que le mien reste libre malgré ce désir perpétuel qui nous anime l’une envers l’autre. Peut-être que bientôt Nolan se livrera à pareille extase avec une autre femme et je ne lui en voudrai pas, bien au contraire. Le principal pour moi c’est qu’elle soit heureuse et épanouie, même si ça signifie la voir moins souvent et être privée de ce genre de moments. Je l’aiderai, pour cette fille, je m’en fais la promesse. Mais en attendant, je compte bien profiter de ce moment intime avec elle, juste là sous le regard du soleil.
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