• bal masqué (topic commun)

Je tiens pas particulièrement à cette robe, ni même à un quelconque autre vêtement d’ailleurs, j’accorde très peu d’importance au matériel et ce depuis toujours. Elle a beau avoir été crée sur me sure pour mes formes, coûter un blinde, avoir la griffe d’un grand créateur, ça m’importe peu. Ça aurait été un vieux jean ça aurait été la même chose. Mais je m’amuse de lui faire peur, pauvre petit chaperon rouge. Canon le chaperon rouge soit dit en passant. « y'a pas de soucis je prendrais en charge le pressing. » Si je suis tombée sur une fille à qui je peux faire faire n’importe quoi, ça va pas être drôle. J’aime bien quand on me résiste, au moins un peu. Mais elle est jolie et je pourrai passer outre certains de mes principes, pour ce soir. Je lui demande de l’aide pour trouver de quoi m’essuyer, et elle m’indique la direction des toilettes. Parfait. Je la suis, ne perds pas une miette de ses jolies formes, et nous entrons dans les toilettes, chics d’ailleurs. « c'est la première fois que je viens à ce genre de soirée j'sais pas trop y faire. j'ai pas l'habitude d'être entravée par ce... truc. » dit-elle en montrant son loup, et je lui souris. « Je comprends, c’est dommage pourtant, il te va bien. » Elle me donne une serviette et je la remercie. « tiens. je sais pas si t'as besoin d'aide ou quoi mais j'ai pas mieux. je peux te laisser si tu préfères. » Je sais pas ce qu’elle avait dans son verre mais ça colle et la serviette ne suffit pas, je dois passer ma robe sous l’eau, ou au moins l’endroit qui a bu son cocktail. « Non t’enfuis pas, je vais avoir besoin de toi. Y’a un loquet sur la porte ? » Visiblement non. « Tu vas la bloquer le temps que je passe ça sous l’eau. J’ai pas envie que tout le monde me voit à poil. » Ou presque. Bon ok, elle va profiter du paysage, mais elle devrait pas avoir à se plaindre. Je descends la fermeture de ma robe qui se trouve sur le côté et la fais glisser, me dévoilant simplement en petite tenue, soutien-gorge et tanga en dentelles noires. « Y’avait quoi dans ce cocktail ? la concentration de miel du Nevada ou quoi ? » Y'a plus d'abeilles dans le nevada ? j'en sais rien...

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Elle lui dit qu'elle était amoureuse d'elle quand elle était gosse. Que c'est une ancienne amie ou juste une amie. Enfin Callie comprend que ça doit être super compliqué ouais. Comme son histoire avec Zora en fait. Non seulement elle tombe sur la jumelle de la fille qui comptait - et qui compte toujours enfin de compte - le plus pour elle mais elle a l'air aussi d'être dans une situation pas facile du tout. Ah bah franchement, elle ne sait pas trop ce qu'elle a fait au karma mais là, il lui rend bien les choses pas simples du tout. Elle acquiesce et est prête à lui répondre mais un type tombe entre elles. Première réaction de Callie est de savoir s'il allait bien. Faut dire que Callie n'est pas du tout le genre de personne à se moquer des gens. Vu son passif dans sa scolarité, où elle a été la cible bien souvent dû à sa grande taille, elle exècre ceux qui se permettent des remarques méchantes gratuites. Cependant, elle n'a même pas eu le temps de lui demander s'il allait bien qu'elle voit bien que le mec est trop mal. Il se pisse même dessus. Alors ça, c'est fort quand même ! On lui a jamais fait ça ! Enfin même là elle n'a pas eu le temps de faire quoi que ce soit que l'amie de Max vient vers lui et lui renverse de l'eau sur le pantalon. Elle ne comprend pas trop pourquoi elle fait ça mais bon. Ça ne l'a pas fait rire. Même si ça a l'air d'être mis en oeuvre pour les sauver de la situation. Elle suit les filles, une fois que le mec n'est plus dans les parages. En même temps, l'amie de Max les a convié à poursuivre la soirée loin de lui. « Bon, bah puisqu’on est là toutes les trois, autant faire les présentations. Callie, j’te présente Alma, une amie de longue date. Alma c’est Callie, la femme de ma soeur jumelle ? » ah oui c'est vrai, elle ne lui ai pas encore dit que ce mariage était bidon enfin de compte. Elle sourit légèrement. « Euhm, ce matin on nous a dit que ça ne servait à rien de faire les papiers de divorce parce qu'à Vegas, les mariages ne sont pas reconnus aux yeux de la loi. Vu que c'est fréquent de se marier là-bas devant Elvis ! » elle rigole un peu. Elle se sent con de s'être triturée l'esprit depuis des mois à cause de ça ! Et elle fait comprendre qu'elle a vu Zora aussi aujourd'hui. Sans vraiment en prendre conscience. Son regard accroche Alma. « Enchantée Alma. » une boule de gêne commence à s'immiscer en elle sans qu'elle ne le contrôle. Vu que ça a l'air compliqué leur histoire, elle a l'impression qu'elle rajoute une autre difficulté à être là avec elles. Pourquoi il a fallu qu'elle renverse son verre sur Max au fait ?

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Elle était énervée comme toujours, elle l’avait toujours été en soi, Victor avait seulement canalisé la chose, mais depuis que monsieur s’était évanoui dans la nature, Alma devait renouer avec sa personnalité d’avant, une fille impulsive et jalouse, c’en était presque épuisant et pourtant presque exaltant de se sentir aussi vivante. Elle n’avait foutrement aucune idée de pourquoi elle avait invité l’autre latina à se joindre à elles et avait presque envie de foutre le camp, jalouse idiote qu’elle était, mais elle resta et écouta la conversation, manquant de s’étouffer dans son verre quand Maxyn se chargea de faire les présentations. Une sœur jumelle ? Son pouce essuya le coin de ses lèvres et Alma les dévisagea toutes les deux. « Tu as une sœur jumelle ? »

Un souvenir du restaurant avec son ex petit-ami où la chanteuse lui avait rappelé sa blonde, bordel comme avait-elle pu oublier cette rencontre plus qu’étrange ? Mariée à sa sœur jumelle ? La professeure avait l’impression d’atterrir en plein milieu d’un épisode de télénovela. Elle but pour faire passer la nouvelle. Divorce, ça allait trop vite, elle ne savait clairement plus quoi dire et se sentait complètement de trop dans cette conversation. « Hm enchantée. » Elle lui rendit son regard et offrit son verre vide à un bénévole qui passait là. Peut-être qu’elle devrait partir avec lui, prétextant une envie pressante ou autre ? Les paroles venimeuses de Maxyn lui revinrent en mémoire, celles où elle l’avait traité de lâche. Sa mâchoire se serra et comme pour se rassurer, comme pour se raccrocher à la réalité, son bras passa distraitement autour de la taille de la blonde, sans réelle conviction, sa joue n’avait pas apprécié la gifle de la dernière fois. « Il y a possibilité de me faire un résumé de tout ça ? Non parce que j’ai l’impression d’avoir raté une saison entière d’amour, gloire et beauté. »

« Tu as une sœur jumelle ? » demande Alma visiblement choquée d’apprendre la nouvelle. Et oui chérie, fallait être là quand j’en avais besoin, au lieu de me faire passer pour une petite conne. Callie m’annonce qu’en fait, leur mariage était bidon, enfin, visiblement Las Vegas ne délivre pas de réel certificat de mariage, c’est plutôt un truc pour le fun, sauf que de toute évidence, la brunette a l’air déçue en avouant ça, comme si dans un coin de sa tête, elle aurait préféré que ce soit bien réel. Je ne sais pas ce qui unit aujourd’hui ma soeur et Callie, en dehors de ce vai-faux mariage. Est-ce qu’elles ont encore un lien ? J’ai du mal à savoir faire le tri dans mes pensées, parce que malgré tout, j’ai apprécié passer ces deux soirées avec elle, au moins je ne pensais pas au mal qu’avait pu me faire Alma. En parlant de cette dernière, je sens son bras glisser dans mon dos, sa main se nicher à ma taille, l’air de rien. Je baisse les yeux sur sa main, surprise de ce geste. Impossible de savoir si je l’apprécie ou si je devrais retirer cette maudite main. Fait chier. Je relève finalement les yeux vers Callie qui vient d’assister évidemment au rapprochement de la brune. Tout est confus, tout le monde se sent bizarre, la situation est plus qu’étrange, et j’ai envie de me terrer dans un trou de souris. « Il y a possibilité de me faire un résumé de tout ça ? Non parce que j’ai l’impression d’avoir raté une saison entière d’amour, gloire et beauté. » Je serre un peules mâchoires et lâche finalement un soupir, glissant mon regard dans celui de Callie pendant que je réponds à Alma. Pas très logique tout ça. « J’ai rencontré Callie à une soirée, elle m’a prise pour quelqu’un d’autre, et quelques jours après j’ai appris que j’avais une soeur jumelle, qui a été adoptée quand elle avait deux ans, Zora. Et j’ai fait le rapprochement, ma soeur jumelle était aussi la petite amie, ex petite amie, femme, enfin j’en sais rien, de Callie. Alors on s’est revues pour en discuter, et voilà. » C’est volontairement que j’évite de parler du baiser que j’ai échangé avec Callie ce même soir après le restaurant, ni même du premier échanger le premier soir dans la boîte de nuit. Je n’ai aucune envie de réveiller Alma le dragon jaloux, je la connais assez bien pour savoir qu’elle peut partir au quart de tour pour moins que ça. Et je n’ai pas envie de vivre ça - encore - ce soir. « Vous savez quoi ? J’vais allez prendre un peu l’air quelques minutes, ça fait beaucoup d’émotions pour ce soir. » Je prends la main d’Alma alors posée sur ma taille, pour la retirer, avant de m’éclipser. J’ai besoin d’air, cette situation est définitivement aussi bizarre que désagréable.


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Tiens, Alma n'a pas l'air d'être au courant de tout ça. Ce qui intensifie encore plus cette boule de gêne qui s'est formée au creux de son ventre. Son iris suit la trajectoire de la main de Alma qui se pose sur la taille de Max. Ouais clairement... ça veut dire ce que ça veut dire. Et en fait, ça ne lui plaît pas des masses à la Callie. Elle observe Max qui lui explique rapidement la situation. Et elle dit carrément qu'elles s'étaient revues pour parler de Zora... ça, ça fait un peu mal quand même. Surtout que Max lui avait dit que ce n'était pas que pour ça le rendez-vous de l'autre fois. Enfin bon. Prend ça toi dans la gueule encore une fois. Faudrait qu'elle arrête les frais peut-être avant de complètement s'attacher à elle. Peut-être même qu'elle aurait dû partir bien avant les présentations et tout ça. Et en plus Max s'enfuit. En même temps, Callie comprend parfaitement. Elle se retrouve seule avec Alma... Et là ça sent qu'elle est un peu mal à l'aise pour le coup. « Bon... bah je vais y aller tu sais quoi, profitez de la soirée. » elle tourne les talons à son tour et envoie tout de même un message à Max avant de partir définitivement du club. Elle qui voulait s'amuser ce soir, c'est tomber à l'eau. Elle aurait du rester chez elle en fait à regarder des comédies romantiques. Elle se serait au moins marrée.

texto pour Max:

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Elle ne la regardait même pas et Alma se frotta délicatement la tête comme si un mal de tête la guettait. Pourquoi tout devait-il être aussi compliqué depuis qu’elle était revenue en ville ? Elle aurait peut-être dû rester à l’étranger à aider des enfants et à se perdre en pleine nature. Mais il semblerait que ses sentiments pour Maxyn fassent office d’aimant que ne cesse de la ramener à elle malgré le mal qu’elles s’infligeaient quotidiennement. Elle avait déjà songé à jeter l’éponge, à demander à être muté dans une autre université loin de la ville des Anges, mais à chaque fois elle tuait ses tentatives dans l’œuf.

Elle fit taire ses pensées le temps d’écouter la réponse de la blonde, elle retint toutes les informations du mieux qu’elle put. C’était compliqué cette histoire et elle n’était même pas sûre de tout savoir, surtout qu’elle avait l’impression qu’il y avait des non-dits, mais elle mettait ça sur le compte de sa paranoïa. Elle ouvrit la bouche, prête à poser une toute dernière question, mais Maxyn fut plus rapide en annonçant qu’elle allait prendre l’air. Mais. Alma voulut la retenir, pourtant elle savait que ça ne servait à rien, à part peut-être l’énerver davantage. « Max… » tenta-t-elle, mais elle avait déjà disparu. Alma était alors prête à se tourner vers Calypso, cette dernière lui disait déjà au revoir.

Et la voilà toute seule en plein milieu de la salle. Elle se passa les mains dans les cheveux et jura tout bas. « Bordelo. » Et maintenant ? Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Se casser aussi ? Un soupir s’échappa de sa gorgée, bonjour les querelles d’adolescentes en chaleur alors qu’elle partait sur ses vingt-sept ans. Elle n’avait foutrement aucune idée d’où se trouvait Maxyn, se demandait si elle devait réellement partir à sa recherche ou juste faire comme si de rien n’était. Elle ne pouvait pas ignorer Maxyn, elle le savait alors merde quoi. Quittant le club, elle balaya la rue du regard.

Fait chier fait chier ! Pourquoi fallait-il que je me retrouve avec les deux côte à côte hein ? J’ai pas triché, quand j’ai rencontré Callie j’ai vraiment ressenti l’envie d’essayer quelque chose, essayer surtout de tirer un trait sur Alma, penser à quelqu’un d’autre. Et j’avais réussi, un peu, grâce à Callie. Peut-être que c’était juste pour me convaincre mais je ne crois pas, j’ai aimé ces moments passés avec elle, j’aurai même aimé que ça dure plus longtemps, mais tout est trop compliqué. Trop compliqué parce qu’elle aime encore Zora, trop compliqué parce que j’aime toujours Alma. Et ça me fait royalement chier d’ailleurs. Faut que je prenne l’air parce que je vais finir par étouffer, et si je pensais pouvoir réussir à tenir le cap avec ces deux là, c’est clair que c’est mort. Mon téléphone sonne, Callie s’en va. J’ai tout foiré. J’ai bien vu que ça la blessait, ce que j’ai dit, j’ai tout foutu en l’air… Une larme coule le long de ma joue et je me pousse à prendre de grandes inspirations pour me calmer, le temps de répondre à Callie et me confondre en excuses. je ne voulais surtout pas la blesser, et c’est pourtant ce que j’ai fait.

J’entends des pas derrière moi, essuie mes joues en dessous du loup que j’ai volontairement gardé sur mes yeux, et me retourne finalement. Alma est là. Reprends contenance Max, c’est pas le moment de se montrer vulnérable. Je me racle un peu la gorge. « On rentre ? J’vais attraper la mort. » J’aurai pu aussi choisir de partir, partir vraiment. Mais quelque chose me retient. Quelqu’un. Elle. Et j’aurai pourtant préféré que ce ne soit pas le cas. Pourtant je suis là, avec elle, et « Me faut un verre. » Oui. Aussi. J’en ai bien besoin là. Et tant pis si je tiens pas bien à l’alcool, ça m’aidera peut-être à ne pas trop penser…

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Elle ignora le froid qui mordait sa peau vu le peu de tissu qui recouvrait son buste et ses bras, et partit à la recherche de la blonde qui avait fui sans laisser de trace. Elle n’allait pas crier son nom, ça serait ridicule et puis elle n’était même pas sûre qu’elle était toujours dans les parages. Ce petit jeu de début de soirée lui manquait déjà, Naya et Cherry auraient pu passer une merveilleuse soirée, mais le karma avait refusé ce subterfuge. Son regard d’aigle capta une silhouette à sa gauche, elle s’approcha doucement pour ne pas l’effrayer. Alma voulait seulement avoir Maxyn à ses côtés, rire, danser avec elle sans forcément laisser entrer les cris et les disputes, elle en était épuisée de toute cette guerre entre elles. Si fatiguée.

Elle se retourna et Alma la regarda sans rien dire malgré ses envies de savoir si elle allait bien. « Bonne idée. » Elle la laissa passer devant elle et la suivit tranquillement, ses cheveux fouettant l’air derrière elle. Elle lui tint la porte « Tu es sûre de toi ? » La peur s’était nichée dans sa poitrine, certes elle appréciait la savoir plus légère, moins prise de tête, mais elle avait le souvenir de cette soirée où elle avait dû la sauver, cette soirée qui semblait être un lointain souvenir. Cette étreinte le lendemain matin, cette promesse de se rattraper. Ca lui donnait presque l’impression de venir d’un tout autre univers. Elles s’approchèrent du buffet. « J’ai pas forcément envie de te porter jusqu’à chez toi… »

Il faisait pas mal de choses depuis qu’Adam ne faisait plus partie de sa vie. Et en un sens, ce n’était pas plus mal. Au contraire, Henry se sentait bien plus serein, comme si une emprise s’était libérée. Et il comprenait, tardivement, combien cet homme n’avait cessé de le mener à sa guise, sans jamais lui laisser la possibilité de souffler un peu, de pouvoir agir de sa propre initiative, sans craindre que l’autre soit offusqué. Finalement, il n’avait guère eu le loisir de découvrir ce que pouvait être une histoire de couple sans prise de tête, sans un compagnon, jaloux et possessif, mais il ne lui en voulait pas du tout. Au contraire, Henry n’était plus avec Adam mais il avait appris de ses erreurs. Il était libre. Et ce soir, il était dans cette soirée, en compagnie d’Armenio. Et ça lui faisait du bien, même si le lieu bondé lui apportait un sentiment de malaise. Il n’aimait pas forcément la foule, mais s’il se centrait sur l’autre homme, il arrivait à se sentir moins envahi, moins oppressé. « Je n’espère pas non plus. » Pouffa le photographe au moment où deux jeunes filles s’exclamèrent avec force avant de fondre dans les bras l’une de l’autre. « Nous n’avons, peut-être, pas compris comment ce logiciel fonctionnait. » Peut-être qu’ils auraient dû s’exclamer, avec force et joie, en se voyant ? Henry n’était pas forcément LA personne la plus apte à ce rôle. Déjà, se trouver ici, était un miracle. Heureusement, la conversation ne s’enfonçait pas dans la gêne. Et Armenio était vraiment gentil, il se souvenait, visiblement, de tout ce qu’ils s’étaient dit et lui demanda comment il se portait. « Je vais bien… enfin, je vais mieux, plutôt. Il y a des jours où ce n’est pas évident, mais on s’accroche pour notre petite sœur. Elle aurait aimé nous voir ainsi. Et … Elle doit être heureuse de me voir ici… » Il se mit à rougir, gêné. « Je ne suis pas un grand spécialiste de ce genre d’endroit. Encore moins, quand ça concerne des célibataires… Et à la Saint Valentin. » Il leva son regard vers Armenio, se demandant ce qui avait pu le motiver à venir dans une telle soirée, surtout quand ils paraissaient complètement déphasés par rapport à la majeure partie des invités. « Mais je me suis dit que c’était le meilleur endroit et moyen de voir du monde, de faire des rencontres. » Et espérer de son cœur qu’il puisse battre comme il s’est emballé pour Adam. Ça lui manquait un peu, le contact avec un autre, le besoin de se sentir aimé. Tout avait dégringolé depuis son arrivée ici. « Tu attends quelqu’un en particulier, ici ? » Demanda Henry en fixant le visage d’Armenio. « Si non, nous pouvons peut-être passer un bout de la soirée ensemble, à moins que tu ne veuilles rencontrer d’autres personnes ? » Il se sentait si gauche dans chacun de ses mots, comme s’il découvrait, pour la première fois, l’échange entre humains. Il avait du mal avec ce genre de choses. Trop réservé, trop timide, il y avait quelque chose, chez cet homme, qui le troublait un peu trop.  

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" oh pitié, pas toi. au diable la bague et ce foutu mariage, c’est la saint-valentin et j’ai envie d’en profiter ! " elle est vraiment... imprévisible. depuis que je m'occupe de son mariage je l'ai vu changer au fur et à mesure. pas en mal mais c'est déroutant. j'aime pas quand je n'arrive pas à cerner quelqu'un. et elle je ne la cerne pas du tout. j'arrive pas à savoir ce qu'elle veut. même si on a discuté sur l'appli et que j'ai bien compris qu'elle était plutôt sincère, c'est une sacré contradiction. " merci, contente qu’elle te plaise, je minaude avec un sourire charmé et charmeur. avec le temps que j’ai mis à la choisir, heureusement que tu la trouves jolie ! " information intéressante tiens. " tu l'as choisie pour moi ? " sourire enjoleur et je l'approche pour attraper un bout de tissu entre mes doigts. ce rouge n'est pas sans me rappeler la première soirée où je l'ai vu en dehors de toutes ces formalités de mariage. le rouge lui va définitivement bien. pas de doutes à avoir. elle sort du lot ce soir, y'a pas à dire. " bon, on ne va pas rester plantées là toute la soirée, tu viens danser ? " okay donc définitivement, on est loin, très loin de la chateaubriand du départ. en un an, elle a changé. et j'aime bien ce changement. c'est pour ça que je ne fais pas prier pour la suivre sur la piste de danse. instinctivement mes mains se pose sur ses hanches avant que je ne les laisse glisser dans son dos. hors de question que je laisse à quelqu'un l'opportunité de nous séparer. " donc célibataire, une robe que t'as choisi en pensant à moi, cette invitation à danser, t'as quelque chose en tête ? " l'amener à me dire ce qu'elle souhaite réellement. parce que ça m'amuse peut être. un peu trop.

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je ne vais pas dire que ça me dérange d'être coincée ici avec elle parce que ce n'est définitivement pas le cas. j'en voulais à ma maladresse mais finalement y'a peut être du positif là dedans. " je comprends, c’est dommage pourtant, il te va bien. " qu'elle me dit en parlant de mon masque qui m'entrave quand même pas mal. " flatteuse va. " mais elle me fait rire et arrive à détendre l'atmosphère. je lui tends la serviette puis je suis prête à partir si elle me le demande. " non t’enfuis pas, je vais avoir besoin de toi. y’a un loquet sur la porte ? " parfait, ça me va. et je m'occupe donc de sa question. pas de loquet, un non de la tête en attendant de savoir où elle veut en venir. " tu vas la bloquer le temps que je passe ça sous l’eau. j’ai pas envie que tout le monde me voit à poil. " être un cale porte humain c'est dans mes cordes. par contre qu'elle ne s'attende pas à ce que je lui tourne le dos. je n'ai pas du tout envie de manquer la moindre miette de ce qui est en train de se passer. sa fermeture éclair qui descend et son corps qui se dévoile petit à petit. ouais, ça aurait été un véritable sacrilège que de manquer ça. " y’avait quoi dans ce cocktail ? la concentration de miel du nevada ou quoi ? " c'est qu'elle a un sacré caractère la brunette. intéressant. " mouille la serviette et viens par ici. " coup d'oeil derrière moi pour lui montrer que de toute façon, je ne peux pas bouger de la porte. par contre lui essuyer le corps j'y vois aucun inconvénients. je peux même plus promettre de ne pas sortir d'ici tant qu'il lui restera quoique ce soit sur le corps. enfin... de la boisson bien sur. " tu me laisses le faire ? " après tout je ne veux que l'aider. je suis gentille non ? un véritable petit ange. " il signifie quoi ton pseudo ? " histoire de faire la conversation, de penser à autre chose qu'à son corps à moitié nu si près de moi.

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Ça aurait pu être n’importe qui, et j’ignore même si j’avais envie que ce soit elle ou quelqu’un d’autre. Peut-être Callie. Ou pas. Je sais bien ce qu’essaie de me crier mon coeur depuis trop longtemps déjà, mais ce serait trop facile de l’écoute, trop facile après tout ce qu’Alma m’a fait subir. je suis rancunière, je l’assume totalement. Mais j’ai pas envie de me faire prendre pour une conne, même si je ne doute pas - plus - des sentiments qu’elle peut avoir pour moi. Parce qu’avec son putain de caractère de latine, si elle m’aimait pas vraiment, elle serait partie depuis longtemps déjà, elle aurait lâché l’affaire. Mais elle est encore là. J’ai besoin d’un verre, je le dis tout haut. Tant pis pour le reste de la soirée, j’avais décidé de faire un effort, jouer à un jeu qui aurait pu s’avérer dangereux, mais Callie a débarqué et tout est parti en sucette. Et maintenant je me retrouve avec Alma, et j’ai juste envie de boire. Je sais qu’elle me laissera pas seule, pas si je bois, pas si je suis vulnérable. On sait toutes les deux ce que ça peut donner, on l’a déjà vécu. « Tu es sûre de toi ? » Pas de réponse. Oui je suis sûre de moi, et je me rue directement sur le buffet pour récupérer une coupe de champagne. Se bourrer au champagne j’ai toujours trouvé ça classe, même si j’aime toujours pas ça. « J’ai pas forcément envie de te porter jusqu’à chez toi… » Je hausse les épaules d’un air détaché. « Tant pis. Je ramperai. Toute manière ma robe est foutue. » En disant ça, je fais glisser mon regard sur cette dernière que je lisse du plat de ma main, avant de poser les yeux sur celle d’Alma, toujours intacte, toujours magnifique, tout autant que ce ventre. Ouh. Coup de chaud. Merde, on avait dit pas de dérapages. Qui avait dit ça ? Je m’égare. « Le couturier manquait de tissus ? » que je demande sans avoir lâché des yeux sa robe, et j’approche même mon index qui effleure la peau de son ventre, à travers les trous de la robe. Bad idea.

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La jolie demoiselle me traite de flatteuse. C’est le cas, je ne vais pas m’en cacher, et je me contente d’ailleurs d’un petit sourire en guise de réponse. Je lui demande sans tarder de bloquer la porte pour que je puisse me défaire du tissus souillé, et le nettoyer un minimum pas que je sois collée ce soir en me déshabillant quoi. Je n’ai jamais été pudique, j’ai cette chance. Parce qu’être actrice et ne pouvoir se dévêtir un minimum devant des personnes inconnues, ça aurait été quelque peu compliqué, même si ça existe. Je ne suis pas non plus du genre exhibitionniste, c’est pour cette raison que j’ai demandé à la jolie brunette de bloquer la porte. « mouille la serviette et viens par ici. » me dit-elle en me montrant la porte, signe qu’elle ne peut se déplacer. Je m’essuie un minimum avant de la rejoindre, serviette mouillée en main, seulement vêtue de mon ensemble de lingerie fine. Et pis ce masque me gonfle d’ailleurs. Alors je le retire sans vraiment réfléchir à qui je suis, et à la situation dans laquelle je suis. « tu me laisses le faire ? » demande-t-elle, laissant un léger rictus étirer le coin de mes lèvres. « J’en ai jusque dans le dos.. » Je lève le bras pour poser mes doigts sur ma peau collante. La poisse. « il signifie quoi ton pseudo ? » Je lève les yeux vers elle alors qu’elle commence à passer la serviette mouillée délicatement sur ma peau, me faisant frissonner par la différence de température. Je baisse les yeux sur son petit badge, le mien étant resté sur ma robe sur le lavabo un peu plus loin. Je souris, amusée. « La même chose que le tien ? Visiblement, on était faites pour se rencontrer. » Interstellar et Gravity. « J’avais pas d’idées, et je regardais le film Gravity, alors j’ai mis ça au pif. Et toi ? Il y a une signification ? Tu es astronaute peut-être ? » Après tout, pourquoi pas ?

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Impossible de raisonner la blonde, mais Alma voulait quand même tenter le coup, parce que malgré leurs différends, elle savait qu’elle avait une certaine bonne influence sur elle. Certes la dernière fois qu’elles s’étaient vu ça c’était conclu sur une gifle, mais elles n’étaient pas parfaites. Elle la regarda se saisir d’une coupe de champagne, mais n’y touche pas pour sa part, il fallait qu’elle ait les yeux en face des trous si elle devait prendre soin de Maxyn dans les heures à venir. Elle leva les yeux au ciel à son commentaire. « T’as pas besoin de la détruire davantage. » Heureusement pour la latina, sa robe était intacte, une moindre salissure pouvait causer la colère de sa mère et clairement, si elle était dangereuse une fois énervée, sa mère était dix fois pire. Elle était prête à s’écarter du buffet pour s’approcher de la piste de danse quand elle capta le regard de Maxyn sur sa tenue. Un sourire en coin naquit sur ses lèvres mais disparut aussitôt pour peindre un air innocent sur ses traits. Un frisson s’empara de son corps quand son doigt frôla sa peau. « God… » Elle l’entoura d’un bras pour la plaquer contre elle, faisant tout de même attention à la coupe de champagne. « …Ne fais pas ça, j’essaie d’être sage. » La blonde savait pourtant son amour pour elle, tout comme son désir, un simple retour sur la gaypride en sa compagnie lui suffisait à s’en rappeler. « Et le couturier sait juste me mettre en valeur. »

rester concentrée. je dois rester concentrée. ce corps, sa peau, oh mon dieu. elle est magnifique et j'ai clairement l'impression d'être une lionne devant un steak. mais je suis honnête en disant que j'en ferai bien mon quatre heures. sérieusement, qui aurait envie de passer son chemin là concrètement ? mais je dois rester concentrée. focus sur les zones de son corps touchées parce ce merveilleux cocktail. oui finalement, je le trouve merveilleux. " j'en ai jusque dans le dos.. " je souris. ça me fera plus de temps avec elle. la serviette en main je commence à nettoyer son corps, sans voir qu'elle a retiré son masque. encore une fois, je suis concentrée. je passe la serviette sur son ventre en faisant de petits cercles. je n'appuie pas trop fort, ce serait risquer d’abîmer cette peau ambrée. histoire de penser à autre chose on va parler de son pseudo. je la fais se tourner et m'attaque à son dos. bah oui, comme ça je garde le meilleur pour la fin. j'ai été idiote de perdre quelques précieuses secondes à commencer à nettoyer son ventre. mais c'est pas grave je repasserai discrètement encore un peu à cet endroit. ni vu ni connu. " la même chose que le tien ? visiblement, on était faites pour se rencontrer.  " je tique sans trop comprendre la référence. mais c'est pas grave, je termine de nettoyer son épaule et son omoplate avant de la placer de nouveau face à moi lorsqu'elle continue ses explications. " j’avais pas d’idées, et je regardais le film gravity, alors j’ai mis ça au pif. et toi ? il y a une signification ? tu es astronaute peut-être ? " je me fige au moment où je vois son visage. parce que forcément, je l'ai reconnue. je tourne la tête de gauche à droite en souriant, une fois la surprise passée. " on a plus en commun que ce que je pensais. je regardais interstellar quand je me suis inscrite... " je laisse planer un léger blanc. " leilani blake. tu n'es pas la seule à tirer un avantage de cette soirée. " je montre le masque tout en parlant. avant de le retirer à mon tour. je sais qu'elle me connait, tout comme je la connais. même s'il existe une multitude d'actrices, faut dire qu'avec leilani on se retrouve souvent dans le même genre de potin. les relations inventées et bien souvent gays. d'ailleurs je suis surprise qu'on ait jamais pensé à imaginer une relation entre nous deux. quoique si les journalistes savaient ce qu'il se passe dans ces toilettes.... bref, ça jaserait sévère.

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