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Ven 9 Nov - 22:42
Une formation dans l’informatique, cela laisse généralement imaginer des débouchés d’activités assez spécifiques. Dans le monde, il y a de nombreux secteurs d’activités, mais certains font plus usage du numérique que d’autres. C’est le cas du commerce, de la bureautique, des entreprises de communication, par exemple. En général, les étudiants n’ont que cela en tête lorsqu’ils entament leur formation, persuadés qu’ils finiront par bosser dans l’une de ses boîtes. T’as jamais été l’exception à la règle, bien au contraire. T’attendais déjà pas grand-chose de cette formation, alors tu te voyais finir dans quelque chose d’assez classique. T’aurais pas fait de vague, comme toujours. Tu te serais positionné dans la norme pour bien montrer que t’es comme tout le monde, et surtout, pour qu’on ne vienne pas t’embarrasser pour un rien. Mais quand tu t’es mis à la recherche d’un petit boulot pour trouver une petite rentrée d’argent, t’as été plutôt étonné par certaines offres. Les grosses entreprises employaient plutôt des temps pleins, et seules les petites structures proposaient des emplois adaptés à des étudiants. Tu vas pas t’en cacher ; quand t’es tombé sur l’annonce postée par une école de danse, tu t’es demandé ce qu’on pourrait bien te demander de faire. Il devait y avoir quelques sonos par-ci par-là, mais c’est loin de tomber en panne régulièrement. Alors t’as tenté le coup. T’as répondu à l’annonce pour voir ce qu’il y avait derrière, découvrir de nouveaux horizons. Et tu ne vas pas mentir, tu n’imaginais pas l’immensité du parc informatique que pouvait contenir ce genre d’écoles. Au début, t’as eu peur d’être dépassé, t’as presque regretté d’avoir été pris pour le poste. Et puis tu t’es fait à la chose, à l’idée que de toute façon, quelque soit le boulot, tu resterais pas assis sur une chaise avec les doigts de pieds en éventail. Tant mieux, ça te convient pas vraiment à toi, ce genre de choses-là. T’as à peine le temps de te poser entre deux tâches, pas vraiment le temps de prendre des pauses non plus. Mais ce jour-là, ça va un peu mieux. Tu ne fumes pas alors tu te contentes d’aller te poser dans l’une des salles de danse, t’asseyant dans les tribunes pour regarder ce qu’il se passe d’un œil discret. T’as plutôt le regard vrillé sur ton téléphone, occupé à parcourir le cadavre de ce forum qui vous permettez de vous retrouver avec Deborah. Alors quand tu vois sa silhouette se dessiner sur le parquet, tu te demandes si tu n’as pas pris un coup sur la tête. Peut-être que t’es trop resté devant ton écran, que les pixels t’ont cramé les rétines. Et pourtant, quand tu plisses tes yeux, elle est toujours là, se dessine toujours plus nettement. Tu ne sais pas trop ce que tu peux faire. Ce que t’as le droit de faire. Ce que tu devrais faire. Un coup d’œil à ta montre te suffit à te rendre compte que, de toute façon, ta journée de travail est bientôt fini. Et si tu loupes un cours ou deux, c’est pas forcément trop grave. T’attends sagement à la sortie des vestiaires, tentant de prendre un air détaché. Pourtant, tu sens ton cœur qui s’agite dans ta cage thoracique. Quelle était la probabilité que tu la vois débarquer là alors que ça fait des jours que vous ne vous êtes pas parlé ? Qu’Ariel ne lui a pas parlé non plus ? « Deborah ? » Tu fais semblant de t’étonner alors qu’elle s’extrait du vestiaire. Adoptant un air surpris, tu te lèves de ta chaise pour t’approcher d’elle. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Question débile. Tu te doutes bien qu’elle n’est pas dans une école de danse pour apprendre à faire la cuisine.
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Lun 14 Jan - 20:20
t'as pas les yeux en face des trous ce matin. vraiment pas. mais faut aller bosser. pas le choix. dans un soupir tu te lèves enfin, sors de ta torpeur et t'habilles à la hâte. un jean slim noir, un tee shirt à l'effigie d'un groupe de rock quelconque acheté en friperie, ton manteau et c'est parfait. baskets aux pieds. t'as trouvé un taf plutôt sympa, qui t'permets de concilier études et boulot. puis un studio de danse ça bouge, y'a toujours de l'animation. tu t'ennuies pas. même si tu danses pas toi. faut dire que t'as pas franchement ça dans le sang. enfin tu crois... en vérité t'as jamais essayé. puis quand tu sors c'est dans des bars, pas trop en boîte de nuit. la musique tu préfères l'avoir dans tes oreilles, seule, pour te couper du monde. comme celle que tu mets pour parcourir le chemin jusqu'au studio. pas grand monde à cette heure ci. faut dire que tara est encore chez elle. t'iras très certainement la voir plus tard dans la journée. tu sais pas pourquoi mais tu l'aimes bien sa patronne. depuis le premier jour, y'a comme un lien qui s'est créé. alors que d'habitude toi, tu fuis les adultes.
la journée se passe, tu rentres les dossiers dans l'ordinateur. petit bureau à l'écart où t'es tranquille. jusqu'au moment des cours du soir. celles et ceux de ton âge. plus ou moins. t'aimes bien aller les voir danser. tu t'es peut être découvert une passion pour la danse qui sait. même si t'as toujours pas enfilé les chaussons. quelque part tu t'dis que c'est peut être trop tard pour toi. puis pas t'as le temps ou alors tu ne te le donnes pas. c'est une solution plausible. le cours se termine, tu sors de ta cachette dans les vestiaires et tombe nez à nez avec la dernière personne que tu pensais voir ici. " vlad ? " alors là... " qu'est ce que tu fais là ? " question posée en écho avec le brun planté face à toi. " bah je bosse ici depuis quelques mois... et toi ? " tu sais même pas ce qui te surprend le plus. le revoir ou bien le revoir ici. les danseuses commencent à sortir du vestiaire et faut bien avouer que vous les gênez pour passer. " viens. " t'as même pas attendu sa réponse, il pourra t'expliquer sa présence ici plus tard mais pour le moment tu l'amènes dans le bureau. là où vous serez tranquilles. t'as pas besoin que des oreilles indiscrètes entendent ce que vous avez à vous dire. comprennent ta vie.
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Sam 26 Jan - 22:40
C’est étrange de la voir là, t’as un peu l’impression de rêver. Les probabilités étaient très minces et pourtant elle se dessine devant tes pupilles, presque irréelle tellement la situation est risible. Tu l’appelles, fait claquer son nom dans l’air, comme si en ricochant sur elle, ta voix serait en mesure de la rendre plus réelle. Mais finalement, tu n’as pas besoin de ça. Parce qu’elle ouvre la bouche, profère la même phrase que toi, à l’unisson. Et au travers de ta voix un peu trop grave de jeune homme déjà touché par la mue, tu parviens à reconnaître son timbre si particulier. Le même qui a continué à agiter tes rêves durant des années, même lorsque tu n’étais pas en mesure de la voir. Toujours identique, doux écho d’une époque moins compliquée et plus heureuse. « Bah je bosse ici depuis quelques mois... Et toi ? » Tes yeux s’écarquillent. T’as envie de lui demander de répéter, juste pour vérifier. Mais dans le fond, tu sais que c’est inutile, parce que tu as très bien entendu. Tu étais tellement persuadée qu’elle était là simplement pour danser, que jamais tu n’aurais pu imaginer pareille phrase. Doucement, tu réfléchis, te demande si elle en a déjà parlé à ton alter-ego. Mais rien ne te revient. C’est le trou noir. « Je… Je travaille ici depuis quelques jours. L’informatique. » T’ajoutes ça comme pour te justifier, lui montrer que tu n’es pas simplement un gros stalkeur. Pourtant, ce n’est pas ton job ici qui devrait le plus t’inquiéter. La côtoyer au quotidien, c’est multiplier les risques de lui montrer que tu lui parles à travers Ariel. C’est un risque énorme à prendre. Tu es tellement happé par tes pensées que tu manques de ne pas l’entendre lorsqu’elle reprend la parole. « Viens. » Elle t’entraine au loin, à distance des danseuses qui commencent à s’extraire des vestiaires. Ce n’est pas une mauvaise chose. A l’abri dans le bureau, après quelques secondes de répit, tu as l’impression d’avoir les idées un peu plus claires. Tu redresses le visage dans sa direction, laisse tes prunelles parcourir un instant ses traits avant que ta mâchoire ne se desserre et que tes lèvres laissent échapper de nouveaux mots. « Je ne savais vraiment pas que tu travaillais ici. J’espère que ça ne te dérange pas que j’ai signé un contrat ici aussi. » Tu finis par lâcher ça du bout des lèvres, appréhendant presque sa réponse. Tu n’as pas envie de te trouver forcer de démissionner, obligé de chercher après un nouvel employeur. Mais si c’est elle qui te le demande, t’es prêt à faire l’effort. « Tu t’occupes de quoi ici ? » T’imagines qu’elle n’est pas professeure de danse, elle en aurait parlé à Ariel. Mais en même temps, elle n’a pas du tout parlé de son travail à ton alter ego féminin. Et quelque part, ça t’angoisse. Tu ne comprends pas s’il s’agit là d’une distance mise volontairement ou s’il s’agit d’un simple oubli, quand bien même cela serait étrange.
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Lun 18 Fév - 0:44
tu pensais pas tomber sur lui. ici du moins. enfin non, tu pensais pas tomber sur lui tout court. pourtant c'est déjà arrivé parce qu'après tout, vous vivez dans la même ville. los angeles a beau être grande, ça n'en reste pas moins qu'un petit point sur une carte. et dans ce petit point, il y a vous deux. dans cette école de danse qui plus est. toi, lui, à vous regarder en chien de faïence, totalement ébahis de vous retrouver ici. t'as besoin de savoir ce qu'il fait ici du coup. tu ne l'imagines pas prendre des cours de danse. ou alors tu le connais encore moins que ce que tu pensais. " je… je travaille ici depuis quelques jours. l’informatique. " en effet, beaucoup plus logique tout ça. même si tu te demandes quel est le but de l'univers de vous avoir réunis ici. tu sais pas pourquoi tu l'entraînes à ta suite lorsque les danseuses débarquent. t'aurais pu le laisser là, retourner à tes occupations, simplement lui dire aurevoir. au fond peut être que tu ne comprends toujours pas pourquoi c'est le seul à ne pas t'avoir accepté chez les burton. peut être parce que c'est celui qui est le plus proche de toi niveau âge. qu'il avait peur que tu lui prennes sa place. ce qui était grotesque. en fait t'en sais rien. tu ne lui en a jamais parlé. ce sujet n'est pas évident à aborder. t'as appris à faire avec, avec le temps. " je ne savais vraiment pas que tu travaillais ici. j’espère que ça ne te dérange pas que j’ai signé un contrat ici aussi. " tu le regardes un peu ébahie par cette question qui débarque de nulle part. " bah non... " trop choquée sur le coup pour sortir autre chose que cette réponse totalement évasive. tu hausses les épaules comme pour apporter un peu de contenance à tout ça. " tu t’occupes de quoi ici ? " voilà une question à laquelle il sera plus facile de répondre. " un peu de tout, l'administratif, le secrétariat. disons que je suis là où on a besoin de moi. " c'est un peu l'idée, t'es polyvalente. " c'est quoi le problème avec l'informatique ? " t'as pas eu l'impression d'en voir un mais peut être que ce n'était pas dans ton domaine de compétences. y'a quand même une question qui te trotte doucement en tête. " pourquoi tu penses que ça me poserait problème que tu sois ici ? c'est plutôt à moi de te poser ce genre de question hein... " t'as la rancune tenace. à moins que ça ne soit une rancoeur mal digérée. ou un subtil mélange des deux.
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Mer 29 Mai - 16:07
Il y a cette inquiétude qui gagne ton cœur, te grignote l’esprit alors que tu l’observes. Un air désolé s’éprend de tes traits, trahit un air coupable. Pourtant, la coïncidence est réelle. T’as répondu aux annonces un peu à l’aveuglette, sans jamais t’inquiéter des personnes pouvant être présentes ou non sur ton futur lieu de travail. Il y a cette appréhension qui demeure alors qu’elle ouvre la bouche, s’apprête à répondre. T’attends la réponse comme un condamné à mort guetterait la lame de la guillotine. C’est ridicule. T’en prends conscience alors que le couperet tombe – lame de guimauve qui vient réchauffer ton cœur plutôt que de l’effriter. « Bah non... » Les joues qui se teintent de pourpre alors que tu comprends à sa réponse l’étendue de ton idiotie. T’aurais pu la vexer avec tes questions à deux balles. Alors tu te tritures les doigts, tords tes phalanges comme un gamin gêné. Ridicule. Tu fais de ton mieux pour changer de sujet, la questionner sur son rôle dans l’école de danse. Si elle ne gère pas les cours, elle doit bien s’occuper d’autre chose. « Un peu de tout, l'administratif, le secrétariat. Disons que je suis là où on a besoin de moi. » Tu hoche la tête, compréhensif. Au final, elle fait un peu de tout. Ce n’est pas étonnant, elle a toujours eu une bonne capacité d’adaptation. « C'est quoi le problème avec l'informatique ? » Question pas du tout déstabilisante. Tu t’apprêtes à répondre du tac au tac, mais Deborah n’en a pas fini avec toi. « Pourquoi tu penses que ça me poserait problème que tu sois ici ? C'est plutôt à moi de te poser ce genre de question hein... » T’es pris de court. Ton regard cherche vainement à croiser le sien, mais rien. Elle joue bien son coup. Elle a toujours été la plus maligne de vous deux. Tu t’humectes les lèvres, tentes de calmer ton estomac qui se tord, avant de finalement libérer tes mots. « Pour ça. Exactement pour ça. » Soupir qui s’échappe de tes lèvres entrouvertes, avant que tu ne passes une main sur ton visage. Réflexe idiot du gamin qui joue à cache-cache, tente de se soustraire au regard de Deborah. « Je ne t’ai pas rendu la vie facile quand tu étais chez nous… Enfin, chez toi. Je me dis que tu pourrais avoir envie de me chasser de ta vie pour de bon. Pour ne plus jamais avoir à revivre ça. » L’honnêteté est sans doute la meilleure façon d’aborder le sujet. Tu hausses les épaules, sans savoir quoi ajouter d’autre. Il n’y a rien d’autre à énoncer sur le sujet de toute façon. C’est à Deborah que reviendra de choisir si tu restes ou pas, peu importe qu’elle ne soit pas ta supérieure hiérarchique. « Et il n’y a aucun problème particulier en ce qui concerne l’informatique. C’est simplement que le parc est assez grand et que les ordinateurs vieillissent. Il faut changer quelques pièces et surtout changer le logiciel de gestion sur toutes les machines. » Il faut aussi venir en aide aux quelques employés ayant du mal à gérer la souris. Depuis que t’es arrivé, t’as déjà dû expliquer ce qu’était un clic droit ou encore comment ouvrir un nouvel onglet sur internet. Ça ne te dérange pas. T’es un peu là pour ça aussi.
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Mar 4 Juin - 2:23
je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe. il a l'air de penser que sa présence ici me dérange. pourtant ça a toujours été ma présence qui l'a dérangé lui. les rôles sont inversés il faut croire. " pour ça. exactement pour ça. " je hausse un sourcil et tente de comprendre ses paroles mais j'avoue que pour le moment c'est un peu flou. " je ne t’ai pas rendu la vie facile quand tu étais chez nous… enfin, chez toi. je me dis que tu pourrais avoir envie de me chasser de ta vie pour de bon. pour ne plus jamais avoir à revivre ça. " j'ai les yeux qui s'agrandissent et la bouche qui forme un "o" parfait. la surprise m'empêche de répondre quoique ce soit alors il prend la liberté de répondre à l'autre question que j'ai posé. " et il n’y a aucun problème particulier en ce qui concerne l’informatique. c’est simplement que le parc est assez grand et que les ordinateurs vieillissent. il faut changer quelques pièces et surtout changer le logiciel de gestion sur toutes les machines. " je suis toujours un peu choquée par ses paroles précédentes mais je hoche tout de même la tête. " donc t'es là pour un moment c'est ça ? pas juste pour une journée ? " je ne sais pas si c'est une vraie question ou si je connais la réponse. j'en sais rien. je sais juste que je bug encore sur les mots qu'il a prononcé. " et ouais t'as été un sale gosse, un véritable abruti parfois mais on était une famille. et c'est tout ce qui a toujours compté pour moi. " malgré ce qu'il s'est passé, c'est comme ça que je l'ai vécu, que je l'ai ressenti. y'a des disputes dans les familles, y'a des enfants qui s'entendent moins bien que d'autres. et pour moi, c'était ces enfants là que nous étions. mais y'a comme quelque chose qui ne va pas dans ce qu'il dit. " tu me détestais vraiment hein... tu voulais pas de moi chez vous. " je ne sais pas... j'ai du me voiler la face peut être. persuadée que ce n'étaient que des taquineries enfantines. mais s'il pense encore à ça maintenant c'est que ça n'était peut être pas que ça.
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Dim 9 Juin - 22:24
La situation a quelque chose d’irréel. C’est stupide, mais il ne savait pas, n’avait aucune idée du fait que Deborah travaille dans cet école de danse. Elle n’en a pas touché le moindre mot à Ariel. A son double féminin. Et cela le perturbe plus que de raisons. Pourquoi cet éloignement soudain ? Craintes illégitimes qui traversent l’esprit d’un garçon qui ne devrait être qu’un étranger aux yeux de la jeune femme, et qui se retrouve à connaître beaucoup trop de choses sur sa vie. Il y a cette angoisse qui reprend vie dans le creux de son estomac, se remet à le ronger de l’intérieur. Pourtant il reste là, adopte cette posture impassible tandis qu’il répond aux questions de la jeune femme, tente d’enterrer du mieux qu’il peut l’inquiétude concernant le fait de la déranger. « Donc t'es là pour un moment c'est ça ? Pas juste pour une journée ? » Elle demande ça avec une expression plutôt perturbée. Vladimir hoche la tête de façon positive. C’est bien un travail à temps partiel qu’il est parvenu à décrocher. Mais ce n’est pas ce qui semble la tracasser en cet instant. « Et ouais t'as été un sale gosse, un véritable abruti parfois mais on était une famille. Et c'est tout ce qui a toujours compté pour moi. » Le Burton hoche doucement la tête, de façon bien moins convaincue, avant de se détourner légèrement. Sa langue passe sur ses lèvres, alors qu’il cherche à garder contenance. Les choses s’amorcent mal. Il vient de comprendre qu’il a fait un nouveau pas de travers. « Tu me détestais vraiment hein... Tu voulais pas de moi chez vous. » Il passe ses mains sur son visage alors que le constat tombe, aussi aiguisé que la lame d’une guillotine. Vladimir se sent des airs d’abruti. Sans doute parce que c’est ce qu’il est, dans le fond. « Ouais. Non. J’en sais rien. » qu’il finit par laisser échapper. Il n’en sait plus rien. Ses pensées sont confuses. Il remarque simplement qu’il a blessé Deborah. « C’était pas contre toi. T’étais pas la première à passer à la maison. Il y en a d’autres qui sont venus, ont rendu mes parents tristes, m’ont donné l’impression que j’étais mis de côté. » Haussement d’épaules effectué alors que les mots sortent tous seuls de sa bouche, sans qu’il n’ait à faire quoi que ce soit pour trouver ses phrases. « Je détestais l’idée de ne rien contrôler. J’avais l’impression de devenir invisible. Mais je n’avais rien contre toi en tant que personne. » Il pince les lèvres, lui offre une expression désolée alors que son regard glisse à nouveau vers elle. « J’ai été idiot et je le regrette. Mais avec le recul, je me rends compte que t’étais la seule que je pouvais réellement considérer comme un membre de ma famille. Tu les aimais vraiment. Tu les as pleurés comme nous. Et… C’était ce qu’il me fallait pour te faire confiance, même si c’était trop tard. » Sa gorge se noue alors qu’il dit ces mots. Il est contraint de détourner le regard, par peur de découvrir sur le visage de Deborah ce qu’elle peut bien penser.
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Ven 14 Juin - 6:35
visiblement il est là pour un moment. ça ne me dérange pas mais il faut quand même qu'on crève ce foutu abcès. sinon ça va ne va pas forcément bien se passer cette histoire. et j'aime beaucoup trop ce boulot pour risquer de le perdre. j'adore tara, j'adore bosser avec elle. donc il va falloir qu'on discuter. j'aime pas ça. parler blablabla. ça sert à rien. alors j'balance l'info. je lui dis que de toute façon j'ai bien compris qu'il n'avait pas voulu de moi. je le gênais plus qu'autre chose, gamine du système. " ouais. non. j’en sais rien. c’était pas contre toi. t’étais pas la première à passer à la maison. il y en a d’autres qui sont venus, ont rendu mes parents tristes, m’ont donné l’impression que j’étais mis de côté. je détestais l’idée de ne rien contrôler. j’avais l’impression de devenir invisible. mais je n’avais rien contre toi en tant que personne. " il a l'air de s'excuser. je ne sais pas si j'attendais vraiment ces paroles. je sais juste que c'est... étrange. en fait non, je ne m'y attendais pas. dans ma tête il avait vraiment quelque chose qui clochait. mais visiblement ce n'était pas de ma faute. mais plus aux anciens qui avaient foulé le sol de la maison avant moi. " j’ai été idiot et je le regrette. mais avec le recul, je me rends compte que t’étais la seule que je pouvais réellement considérer comme un membre de ma famille. tu les aimais vraiment. tu les as pleurés comme nous. et… c’était ce qu’il me fallait pour te faire confiance, même si c’était trop tard. " il est jamais trop tard pour ça ? j'en sais rien... en fait je ne m'attendais pas à ça. " d'accord. " je ne sais pas quoi lui dire en fait. y'a un voile qui s'est levé mais derrière et bah y'a rien. enfin je sais pas. " je pensais que ... enfin j'en sais rien j'ai cru que c'était contre moi, que je t'avais fait quelque chose sans savoir. " je hausse les épaules et regarde autour de moi comme pour trouver quelque chose à faire de mon corps. " mais oui je les aimais et je les aime toujours. " les burton ont été ma seule véritable famille. c'est d'ailleurs pour ça que même maintenant j'ai gardé leur nom. plus qu'une famille adoptive. " mais bon... c'est comme ça. du moment qu'il n'y ait pas de malaise on va pouvoir bosser au même endroit. " c'est tout ce qui compte à présent.
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Lun 1 Juil - 1:06
Il ne paraissait pas évident de se confier à ce sujet. Mais il ne s’agissait pas d’une simple illusion. Il était difficile d’évoquer toutes ces choses qui se bousculaient dans son esprit depuis toutes ces années. L’exercice était d’autant plus hasardeux qu’il devait prendre grand soin de trier les informations, de ne pas faire lumière sur des sujets qui ne méritaient pas d’être abordés de façon si précipitée. Alors qu’il finissait de parler, Vlad se mordait la lèvre inférieure comme pour interrompre le flot de mots qui se déversaient en dehors de sa bouche. Ses prunelles cherchaient après celles de Deborah, sondant son expression afin d’en déduire sa réaction. Il ne savait pas si la jeune femme allait se montrer soulagée, en colère, ou au contraire, totalement détachée par rapport à ce qu’il venait de lui confier. Le sujet était délicat à aborder, parce qu’il comprenait bien qu’il lui avait causé du tort. Mais des années plus tard, tout pouvait très bien s’être apaisé. Peut-être avait-elle tourné la page pour se concentrer sur des évènements plus importants – à l’image du décès des parents Burton. « D'accord. » Presque un soupir de dépit. Signe qu’elle avait baissé les bras depuis longtemps face à ce sujet. Et Vladimir ne pouvait en aucun cas le lui reprocher. Pourtant, Deborah ne reste pas sur cette réponse stérile et finit par ouvrir son cœur un peu plus grand, afin de laisser échapper ce qui lui traverse réellement l’esprit. « Je pensais que... Enfin j'en sais rien j'ai cru que c'était contre moi, que je t'avais fait quelque chose sans savoir. » Vlad détournait le regard alors que, face à lui, Deborah haussait les épaules. Il comprenait bien, avec le recul, qu’il lui avait causé du tort. « Je suis désolé. Il y a des choses qu’on ne contrôle pas… Et malgré tout, je me suis comporté en idiot. » soupirait-il. Deborah parvenait à lui délier la langue. Un exploit exceptionnel pour ce gamin habituellement réservé qui n’enchainait pas plus de deux ou trois mots. Mais il se sentait proche de la jeune femme, plus que jamais. « Les Burton ont été ma seule véritable famille. C'est d'ailleurs pour ça que même maintenant j'ai gardé leur nom. Plus qu'une famille adoptive. » Vlad hochait la tête. Il comprenait bien. Il était simplement dommage d’avoir eu à essuyer un évènement aussi dramatique pour pouvoir prendre du recul. « Mais bon... C'est comme ça. Du moment qu'il n'y ait pas de malaise on va pouvoir bosser au même endroit. » Vladimir relevait la tête, laissait un faible sourire venir envahir ses lèvres. « Je suis soulagé. A vrai dire, j’avais un peu peur que tu me demandes de partir. » Plaisanterie teintée de vérité. Mais cela, elle n’était pas obligée de le savoir. C’était seulement que les Burton étaient sur la paille et qu’il tenait à cœur au jeune homme de venir en aide à son grand frère, de ne pas le laisser gérer l’ensemble des factures. « En plus, on risque de souvent être amenés à travailler ensemble si tu es au secrétariat. Il me semble qu’on m’a attribué un petit bureau pas loin du tien. » Il ne feignait pas l’ignorance. Il venait simplement d’arriver, ce qui rendait les choses un peu compliquées. Mais il était certain qu’il ne lui faudrait que quelques jours pour trouver ses repères. « Et… Je suis heureux de te retrouver. » finissait-il par lâcher. Parce que les circonstances étaient différentes que celles de la fête de la musique. Parce que ces retrouvailles avaient permis d’apaiser les cœurs.
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