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trois nuits par semaine. cesar #1

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trois nuits par semaine. cesar #1
Mar 18 Sep - 22:33
c'est amusant parfois, la manière dont les choses se déroulent. t'es pas certain qu'il ne s'agisse que de destin et de coïncidences. enfin bon, tu préfères ne pas t'attarder sur ces petits scénarios du quotidien, encore dans la matinée, alors que tu te dirigeais vers l'université. une tête blonde plus si inconnue, au regard un peu trop juvénile pour ton esprit, aux prunelles tout de même intéressantes à détailler dans les moindres détails. un soupir manque de s'échapper de tes lippes, tandis que tu viens nouer une serviette autour de tes hanches. la journée se termine pour certain, ta soirée commence tranquillement. une douche après ces heures de cours à faire les cent pas dans un amphithéâtre, sous l’œil de quelques étudiants ennuyés et d'autres plus attentifs. cheveux encore humides, une serviette négligemment passée dans ces derniers pour en essuyer le plus gros. il est temps de choisir une tenue plus confortable. exit le pantalon et la veste de costume, la chemise étriquée et ta paire de lunettes attrapée à la va-vite en claquant la porte du loft. un jean noir, un t-shirt basique et une chemise aux manches retroussées par-dessus le tout en guise de pseudo-veste. il ne fait pas froid, bien au contraire. un nouveau soupir au bord des lèvres, mèches indisciplinées et foutue myopie qui te fait froncer les sourcils un peu plus que nécessaire. lentilles bien vite récupérées pour remédier à tout ça. tu trouves ça tellement plus pratique qu'une paire de lunettes à se trimbaler de partout. tu les portes de temps en temps, principalement quand t'es trop à la bourre que pour prendre le temps de mettre correctement tes lentilles. mais ce soir, tu n'es pas spécialement pressé, tu as encore le temps avant que de te mettre en retard.
tu observes ton visage dans le miroir et, dans le fond, tu sais pas franchement si c'est la meilleure idée du monde. c'est encore un gamin, césar. tu lui donnes quoi, la vingtaine ? peut-être un peu plus. aller, vingt-cinq à tout casser. un soupir franc t'échappe, un peu plus las qu'autre chose. un verre, ça n'engage à rien, n'est-ce pas ? un verre, comme la dernière fois, comme le café d'avant, aussi. t'as du mal à tout assembler pour trouver le fin mot de l'histoire. c'est pourtant pas compliqué. si ? si. le bar dans lequel le rendez-vous a été fixé se dessine à l'horizon et tu trouves sans trop de mal une place de parking. tes doigts glissent dans tes mèches pour les ordonner un peu. sens du détail. tu quittes l'habitacle et te diriges vers l'établissement, serein.
un verre n'engage à rien.
la silhouette - que tu connais bien maintenant - du blond se dessine un peu plus loin et tu le rejoins sans trop attendre, un léger sourire sur les lèvres. salut. tu souffles en venant t'appuyer contre le bar, non loin du jeune-homme.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Jeu 20 Sep - 18:40
Tu le regardais, de loin, au coin d'la rue, patient, attendant le bon moment, tu attendais de saisir le parfait instant. Tu ne pouvais pas t'empêcher de le trouver beau, de le trouver charmant, à sa façon, et quand tu fermais les yeux, parfois, son image ne te quittait pas, comme si on l'avait tatouée à l'intérieur de tes paupières.

Là, il approchait de toi, et, posant tes yeux ailleurs, sur n'importe quel bâtiment, tu lui rentrais dedans, tu le bousculais juste assez pour le faire se retourner, pour qu'il vienne te regarder, et tu te retournais aussi, l'air faussement surpris, mais ça, il ne le comprendrait peut-être pas. Tu lui disais quelque chose du genre "Tiens Clyde, comme par hasard !" Et tu lui proposais d'aller boire un verre, ce soir, qu'il acceptait, encore une fois. Tu étais satisfait, c'était incroyable, de voir à quel point tu pouvais être acharné, lorsque tu désirais quelque chose, quelqu'un.

Et en rentrant, t'avais passé la journée à cogiter, dans ta tête, tout se bousculait. Tu ne pouvais pas le nier, Clyde te faisait tellement de l'effet, et ce, depuis les premières secondes où vos regards s'étaient croisés, ces secondes où il t'avait tendu ce billet, ces instants, dans le taxi, à faire connaissance, à plaisanter.

Alors, au moment de quitter ta chambre, tu étais totalement stressé, en total désaccord avec cette image décontractée que tu essayais de te donner. Tu respirais un bon coup, petit à petit, la nuit commençait à tomber, et toi, tu approchais du bar, l'appréhension dans l'cœur, et la détermination dans la tête. Appuyé contre le comptoir, tu n'avais rien laissé au hasard. Tu avais lâché tes cheveux, persuadé que ça lui plaisait, ton pantalon était bien repassé, et ta chemise ouverte juste assez, tu avais bien pensé à te parfumer. Tu en avais fait beaucoup, mais tu semblais ne pas vouloir le montrer, tu ne voulais pas qu'il voie à quel point tu t'emballais, pourtant, il fallait bien avancer.

Enfin, Clyde arrivait, et tu te redressais juste un peu, juste assez, pour lui dire bonsoir, tout en restant calme, même si intérieurement, tu bouillonnais.

Tu faisais signe au barman, commandais ta boisson - alcoolisée, évidemment -  et adressais un regard à ton invité, comme pour lui faire signe de choisir ce qu'il désirait. Rapidement, les verres furent posés sur le comptoir, et tu les saisissais, avant d'en tendre un à Clyde, trinquant, souriant, tu étais content, tout simplement.

"Tu as passé une bonne journée ? C'était pas trop chiant, aujourd'hui, d'enseigner ?"

Tu riais doucement à la banalité de cette question, et à cette remarque que tu faisais, au moins, tu espérais lui faire passer une bonne soirée.

"Ne bouge pas." Tu t'approchais un peu plus de lui, dirigeais ta main vers ses cheveux poivre et sel, ton côté un peu perfectionniste resurgissait. "Voilà. Tu avais une mèche qui dépassait." Encore une fois, tu riais discrètement, il devait sûrement avoir l'habitude, maintenant, que tu n'fasses preuve d'aucune timidité.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Jeu 20 Sep - 19:22
tu n'es pas totalement idiot, et tu sais bien que toutes ces coïncidences n'ont de coïncidences que le nom. tu l'aimes bien cesar. gamin que tu trouves assez sympathique, pourquoi ne pas accepter cette proposition au final ? et puis, sans doute qu'il y a quelques autres petites choses qui te motivent à te rendre à ce rendez-vous. mais bon, c'est plus simple de les ignorer. léger soupir au bord des lèvres, tu te rends finalement en direction du bar. quelques minutes de route, pas grand chose de plus, ce n'est pas si loin et après quelques secondes de réflexions, tu te dis que tu aurais pu utiliser les transports en commun.
clairement, flemme.
tu entres dans l'établissement et remarque rapidement le blond, un peu plus loin, mèches détachées et encadrant son visage juvénile. charme à côté du quel tu ne passes pas. tu t'approches un peu, viens t'appuyer à moitié contre le bar à son niveau, souriant doucement, le saluant, avant de prendre commande. tu te pinces brièvement les lèvres, optes pour quelque chose assez modéré en alcool, tout de même. tu as passé une bonne journée ? c'était pas trop chiant, aujourd'hui, d'enseigner ? tu hausses vaguement les épaules et souris doucement, répondant à son rire de manière assez naturelle, secouant légèrement la tête. ça a été, ouai. tu souffles, te détachant de ce langage un peu plus soutenu que tu adoptes en journée. tu sais, j'ai beau faire ça depuis des années, j'aime toujours autant que ce que je fais, alors non, c'est pas trop ennuyant. tu réponds en riant un peu, venant boire une gorgée dans ton verre après avoir trinqué avec le blond, un peu plus tôt. ne bouge pas. tu te pinces brièvement les lèvres, suivant ses mouvements quand il se penche un peu vers toi pour remettre en place un mèche de cheveux, qui te tombait un peu sur le front. tu l'as sentie se déloger en riant. voilà. tu avais une mèche qui dépassait. tu ris un peu. je ne sais pas ce que je serais devenu sans toi. tu souffles, taquin, venant boire une nouvelle gorgée dans ton verre avant de le déposer sur le bar, tournant la tête - et une partie de ton corps - vers cesar. et toi, ta journée ? tu retournes sa question au jeune homme, pour savoir à ton tour comment s'est passé ces quelques heures depuis ce matin. tu laisses un instant ton regard parcourir la salle du bar, quelques groupes de jeunes, mais ça n'a rien d'étonnant à cette heure. tu reviens focaliser ton attention sur le plus jeune. et sinon, il te vient d'où ce petit accent ? tu demandes en penchant la tête sur le côté. t'as bien deviné que c'était un accent français, que tu affectionnes particulièrement.
surtout chez le blond.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Dim 23 Sep - 11:03
Tu ne pouvais pas le nier, à chaque fois qu'il souriait, ton cœur battait un peu plus vite, et tu te sentais voler, c'était ridicule comme sensation, tu en étais conscient. Tu ne parvenais pas à détacher ton regard du sien, presque captivé, tu observais ses faits et gestes, ses mimiques, sa façon d'être, que tu aimais décidément de plus en plus. Il riait, un peu taquin, et toi, tu étais presque fier de le faire réagir comme ça. Pourtant, ton sourire disparaît quelques secondes lorsqu'il te demande ce que tu as fait de la journée. Tu réfléchissais à une réponse qui ne te ferait pas passer pour un cinglé. Tu n'pouvais décidément pas lui dire que t'avais passé la matinée à l'suivre, à le stalker, tu n'pouvais pas lui dire à quel point tu avais stressé, mais aussi à quel point tu avais attendu cette soirée. Tu buvais une nouvelle gorgée de ta boisson, cachant discrètement ton expression derrière ton verre. Tu ne répondais pas immédiatement. Finalement, une nouvelle question de sa part semblait tomber à pic pour te sauver la vie. Là, ton sourire réapparaissait, et tu posais ton verre sur le comptoir pour lui répondre.

"Tu as remarqué ? Je pense que tu sais très bien d'où il me vient, cet accent !" Tu riais doucement. "Je suis né dans ce qu'on appelle "La plus belle ville du monde", mais très honnêtement, je trouve l'air bien meilleur ici !"

Vous aviez réussi à bien entamer la conversation, et, avec un peu plus de courage, tu te sentais plus apte à répondre à sa première question. Qu'est-ce que tu avais fait de ta journée, finalement ? Pas grand chose, malheureusement. Tu comptais mentir un peu, pour ne pas avoir l'air d'un vrai paresseux (même si tu ne l'étais pas vraiment, il te fallait juste un peu plus de temps).

"Sinon, ce matin, si on s'est croisés, c'est parce que je tournais dans les magasins pour distribuer des cvs. Tu sais, j'vais être rapidement foutu si j'trouve pas de job, c'est bête de galérer autant, vu mon diplôme."

Ton verre était vide, tu ne tardais pas à en commander un autre, un peu plus chargé en alcool, t'avais besoin de te décoincer un peu, de te sentir plus à l'aise, même si avec lui, tu te sentais assez bien.

"C'est l'astrophysique que tu enseignes, c'est ça ? J'ai failli étudier ça ! C'est amusant, encore une coïncidence ! Enfin, presque. Ca doit être passionnant, en vrai."


Tu te rapprochais un peu plus de cet homme, cet homme qui te faisait ressentir tant de choses que tu n'comprenais pas, tant d'choses que tu n'avais sûrement pas ressenti avant, c'était si bizarre, c'était sans doute la première fois que quelqu'un te plaisait comme ça. Tu ne savais pas comment cette histoire se terminerait, mais t'y voyais là, quoiqu'il arrive, un moyen en plus de t'émanciper, de t'assumer, tel que tu es.

"Tu sais, ça te va bien les lunettes aussi, ça te donnait un peu des airs de dandy, avec ton costume." Tu souriais, un peu bêtement, t'avais l'air d'un abruti, t'en étais conscient, pourtant, tu tentais encore une fois un rapprochement. Dans le bar, la musique [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] retentissait.

"J'adore cette chanson ! Tu aimes danser ?"
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trois nuits par semaine. cesar #1
Dim 23 Sep - 12:48
oui, tu te doutes très bien d'où vient cet accent au blond. il n'y a pas des tonnes d'accents dans le genre, après tout. et ouai, l'accent français, tu le reconnais bien trop bien, pour y avoir déjà fait face pour une occasion ou un autre. tu as remarqué ? je pense que tu sais très bien d'où il me vient, cet accent ! tu esquisses un sourire, comment ne pas le remarquer, après tout ? je suis né dans ce qu'on appelle "la plus belle ville du monde", mais très honnêtement, je trouve l'air bien meilleur ici ! tu penches légèrement la tête sur le côté, ne sachant pas trop comment interpréter ses mots, mais bon. tu te mords l'intérieur de la joue et esquisses un petit sourire. paris doit tout de même être magnifique. tu souffles simplement. pour quelqu'un n'y habitant pas, sans doute. tu entends souvent les touristes souffler que los angeles et la californie sont des endroits merveilleux, mais tu es habité à tout ça, à ses paysages et à tout ce que l'ont peut trouver sur la côté. tu ne prends plus le temps de t'en émerveiller. c'est comme ça, tout simplement. sinon, ce matin, si on s'est croisés, c'est parce que je tournais dans les magasins pour distribuer des cvs. tu sais, j'vais être rapidement foutu si j'trouve pas de job, c'est bête de galérer autant, vu mon diplôme. tu hoches vaguement la tête, trouver un boulot, c'est toujours ce qu'il y a de plus compliqué. d'autant plus en débarquant dans un pays, comme ça. dit toi qu'il y en a qui parlent pas vraiment anglais, sans doute qu'ils galèrent un peu plus encore que toi. tu souffles en riant un peu, lui offrant un sourire. tu as fais quel genre d'études ? tu demandes finalement, te rendant compte que tu ne connais quasiment pas le brun, quand on y pense vraiment. tu ne sais pas pourquoi tu as autant envie de le connaître. tu l'observes un instant commander un nouveau verre, et te contentes de venir boire une gorgée dans le tien. c'est l'astrophysique que tu enseignes, c'est ça ? j'ai failli étudier ça ! c'est amusant, encore une coïncidence ! enfin, presque. ça doit être passionnant, en vrai. tu hoches doucement la tête et te pinces les lèvres un instant. ouai. c'est vrai que c'est un domaine passionnant, quand on s'y intéresse. ce qui est loin d'être le cas de tous le monde. tu souffles en riant un peu. tu ne le vois que trop bien à l'université, et parfois, tu te demandes un peu ce qu'ils font là, les étudiants dans le fond de l'amphi, en train de dormir.
tu laisses le blond s'approcher un peu de toi, tandis que tu viens t'appuyer contre le bar, poussant légèrement ton verre pour éviter de le faire tomber. tu te mords l'intérieur de la joue et tournes la tête vers césar un instant. tu sais, ça te va bien les lunettes aussi, ça te donnait un peu des airs de dandy, avec ton costume. un rire t'échappe et tu hausses un peu les épaules, venant glisser tes doigts dans tes cheveux. je vais prendre ça comme un compliment. tu souffles en souriant. ça fait trop sérieux, non ? je préfère porter des lentilles. tu hausses les épaules l'air de rien, venant boire une nouvelle gorgée dans ton verre, quasiment vide. tu tournes légèrement la tête en faisant attention à la musique, pour la première fois de la soirée. j'adore cette chanson ! tu aimes danser ? tu observes le jeune un instant, haussant un peu les épaules. pas vraiment. tu souffles avec une moue, haussant un peu les épaules. je suis un bien piètre danseur, en plus de ça. tu ajoutes en secouant un peu la tête. danser ? très peu pour toi ? t'as pas foncièrement envie d'avoir l'air ridicule devant autant de monde. tu retiens un petit soupir et te pinces les lèvres.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Sam 20 Oct - 17:46
Tu aurais pu être totalement déçu, une personne qui n'aimait pas danser, ça avait un peu le don de te rebuter, et pourtant, à lui ça lui donnait tout un autre air, tu ne l'aurais jamais imaginé timide, Clyde, de quoi avait-il peur ? D'être ridicule ? Et puis ? Personne ne se souviendrait de lui ensuite. Mais tu respectais ça, tu ne lui en voulais pas, et tu calmais tes ardeurs, en tapotant simplement tes doigts sur le comptoir, pour calmer le début de ta frustration, parfois, tu marmonais un peu les paroles dans ta barbe (Inexistante) et tu continuais de sourire. Y'avait comme un étrange silence qui s'installait, qui te mettait mal à l'aise, mais ne semblait pas vraiment t'inquiéter. Ca arrivait, de ne plus trop savoir quoi se dire, tu voulais juste faire attention, ne pas avoir l'air ennuyeux, l'intéresser suffisamment, t'avais une étrange obsession.

"Tu as un drôle de tic, Clyde, c'est assez mignon."

Disais-tu, un air un peu taquin, caché derrière ton verre qui n'était plus vraiment plein. Tu buvais bien vite, et déjà, tu sentais l'alcool monter à la tête, c'était assez léger, il t'en fallait plus pour te faire vriller, mais tu te sentais un peu plus détendu, tu avais plus chaud, tu t'éventais, avec ta main, t'avais l'air idiot, et ton sourire, abruti, comment pouvait-on te prendre une seule seconde au sérieux ? T'étais simplement heureux.

"Tu sais, tes joues." Tu appuyais sur les tiennes, qui, elles étaient encore un petit peu rebondies, comme celles d'un gamin, t'avais pas vraiment grandis. "Tu les mords tout le temps. C'est moi qui te fais cet effet ?" Tu riais instantanément, tu plaisantais avec lui, ce n'était qu'une habitude qu'il avait, et tu étais persuadé qu'il ne faisait pas ça uniquement en ta présence, mais tu l'avais remarqué, et ça t'amusait, un peu, et tu te demandais si toi aussi, t'avais des tics particuliers, si toi aussi, ton comportement, parfois, l'attendrissait.

"Sinon, pour revenir à notre discussion, j'ai étudié l'ingénierie spatiale. On reste un peu dans l'espace, même si c'est pas vraiment pareil."

Tu te disais que, peut-être, tu n'aurais pas fait ça, si tes parents n'avaient pas décidés pour toi. T'aurais peut-être pu être un artiste, ou un musicien raté, t'aurais peut-être eu un autre avenir, mais finalement, pour rien au monde, tu ne le regrettais.

"Tu penses qu'ils me prendraient à la NASA ?"
Encore une fois, tu riais.

Et la musique qui passait dans le bar changeait, et l'on passait du rock au slow, tu te sentais encore plus détendu, plus à l'aise, mais tu n'arrivais pas encore tout à fait à te rapprocher de lui comme tu le voulais.

"Tu parlais de ton air sérieux tout à l'heure, avec tes lunettes, moi, j'trouve juste que t'as l'air encore plus d'un papa haha. Hm d'ailleurs, j'me demandais si t'en étais pas un. T'as une tête de papa poule, totalement protecteur."

Un petit sourire se dessinait sur ton visage, tu étais sans aucun doute totalement maladroit dans ta façon de faire, mais t'y voyais là l'occasion d'en savoir un peu plus sur lui, de manière un peu détourné, cette, mais pas sûr que ça fonctionnerait.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Sam 20 Oct - 19:28
tu sens que tu peines un peu cesar en refusant de danser à ses côtés. mais ce n'est vraiment pas quelque chose que tu apprécies. tu te mords l'intérieur de la joue brièvement, et retiens un petit soupir. il n'a pas l'air de trop t'en tenir compte. tant mieux, au fond. et tu ne sais pas si c'est totalement un bon signe, que tu en viennes à te demander si tu peux peiner quelqu'un en refusant simplement une proposition de danse. tu retiens un soupir, c'est rare, que tu te préoccupes autant de ce que les gens peuvent penser de tes réactions. tu as un drôle de tic, clyde, c'est assez mignon. tu sors de tes pensées, relèves la tête vers le jeune, les sourcils légèrement froncés, ne sachant pas trop de quoi il parle. des tics, t'en as quelques-uns et tu en es conscient. la plupart du temps. tu sais, tes joues. tu les mords tout le temps. c'est moi qui te fais cet effet ? tu ris un peu à ses mots, l'observant venir planter ses doigts dans ses joues. tu esquisses un sourire et hausses les épaules un instant. ça m'arrive souvent, ouai. tu souffles avec un petit sourire, t'appuyant contre le bar d'un bras. et puis ... qui sait d'où ça me vient, ce tic. tu ajoutes, l'air de rien, un sourire sur le bord des lèvres. ouai, t'aimes bien taquiner les gens, toi aussi. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux - un autre tic, d'ailleurs - tout en laissant la discussion changer de tournant. ton boulot, ses études. et c'est rare, que tu te retrouves à discuter avec des gens qui apprécient l'astrophysique. en dehors de ton boulot, en tout cas. tu viens boire une gorgée dans ton verre. le but de la soirée n'est pas de terminer totalement bourré. un peu plus tard, peut-être. ou quand vous vous connaîtrez un peu mieux. et peut-être que tu termineras encore sobre. accompagné, pourquoi ? et il faut vraiment que tu calmes tes pensées.

sinon, pour revenir à notre discussion, j'ai étudié l'ingénierie spatiale. on reste un peu dans l'espace, même si c'est pas vraiment pareil. tu esquisses un sourire et hoches la tête. tu trouves ça tout aussi intéressant. tu observes césar un instant. ça se rejoint un peu, après tout. tu souffles en riant un peu. ouai, ça se rejoint un peu, comme dit, ça reste dans le domaine de l'espace. c'est ce qui rend ses études tout autant intéressante, de ton point de vue. tu as toujours aimé tout ça, tout ce qui touche à l'espace. et aux sciences. tu penses qu'ils me prendraient à la NASA ? un rire sincère s'échappe de tes lèvres et tu souris une nouvelle fois. quand t'aura la nationalité américaine, pourquoi pas. tu réponds, taquin. tu viens boire une nouvelle gorgée dans ton verre. sans doute que, malgré tout, l'alcool aide un peu à la fluidité de la discussion. tu n'as pas l'habitude de ce genre de discussions, tout du moins avec quelqu'un d'aussi jeune que le français. tu parlais de ton air sérieux tout à l'heure, avec tes lunettes, moi, j'trouve juste que t'as l'air encore plus d'un papa haha. hm, d'ailleurs, j'me demandais si t'en étais pas un. t'as une tête de papa poule, totalement protecteur. tu pouffes un peu à ses mots, essayant de suivre le fil de ses paroles. tu le trouves attendrissant, césar. un peu maladroit, mais vraiment attendrissant. tu sais, t'aurais pu juste me demander si j'avais des enfants. tu souffles pour le taquiner, haussant un peu les épaules, venant glisser tes mains dans tes mèches une nouvelle fois. plus pour remettre en place celle qui ne cesse de glisser qu'autre chose. un soupir manque de t'échapper. j'ai deux filles. tu éludes finalement la question. ouai, t'es papa. c'est sans doute ta plus grande réussite. un doux sourire se dessine sur tes lèvres. les gens ont du mal à le croire en général. deux têtes blondes. tu dois avoir à peu près le même âge que mon aînée, d'ailleurs. tu ajoutes dans un sourire. et puis ... tu leur poseras la question si un jour t'en viens à les croiser, mais ouai, je crois bien que j'suis un papa poule. tu secoues la tête de gauche à droite. t'aimes pas voir tes filles grandir. si tu le pouvais, tu les garderais avec toi toujours. ou tout du moins avec loan. et tu ne prends pas la peine de rentrer dans toute l'histoire en détail. ouai, t'es gay. ouai, leur mère, est lesbienne. ouai, vous avez des enfants ensembles. y'a beaucoup de mondes qui ne comprennent pas. et c'est trop compliqué à expliquer. tu retiens un petit souffle et te penches un peu sur le brun. ça m'étonnes que tu l'aies deviné comme ça, d'ailleurs. tu souffles. bon, en même temps, t'as pas non plus une tête de mec trop méchant ou violent.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Sam 27 Oct - 21:30
Le temps passait si vite aux côtés de Clyde que tu te sentais comme Cendrillon qui allait au bal, et qui ne se rendait pas compte que minuit arrivait à grand pas, et les douze coups n'allaient sans doute pas tarder à sonner, mais toi, contrairement à elle, tu ne comptais pas t'enfuir, tu dansais dans ta tête, avec lui, en harmonie avec la musique, en harmonie avec la vie.

Il répondait à tes taquineries, et il s'amusait à te les retourner, jamais il ne semblait se vexer, et, toujours, il t'écoutait, te répondait. Toi, tu n'pouvais pas empêcher tes lèvres de s'étirer un peu plus chaque seconde, tu souriais tellement que par moment, tu te faisais mal à la mâchoire, mais tu n'avais pas vraiment le temps de t'en rendre compte, trop préoccupé par ces instants que tu partageais avec lui.
"Quand t'aura la nationalité américaine, pourquoi pas." Tu te mordais la lèvre inférieure, c'était sûrement trop, mais il avait clairement tendu le bâton pour se faire battre. "Hm... On va devoir se marier ensemble alors." Tu n'avais même pas cherché à te retenir un petit peu, c'était trop tentant, et tu savais très bien qu'il prendrait cette remarque à la rigolade, alors, tu laissais couler, doucement.

Et puis, tu riais un peu nerveusement à sa remarque. Oui, tu aurais pu éviter de passer par quatre-chemins, il t'avait trop facilement compris, mais ça ne te dérangeait pas. Tu n'étais pas du genre à jouer les garçons mystérieux, tu trouvais ça débile, il pouvait bien lire en toi comme dans un livre ouvert, t'avais, à priori, absolument rien à lui cacher. T'avais juste un petit peu honte de t'être fait cramé si vite.

Deux filles, dont une de ton âge.

Il aurait pu être ton père, et ça aurait pu te paraître malsain, mais pourtant, t'en avais pas grand chose à faire. Cet homme t'attirait, et tu te sentais juste bien avec lui, alors tu te fichais bien de savoir qu'il avait presque le double de ton âge, t'avais seulement peur de comment les gens vous regarderaient si jamais cette relation était amenée à évoluer. T'essayais toujours de passer au-delà du jugement, mais là, tu vivais quelque chose de totalement nouveau, et tu n'étais pas encore sûr de parvenir à tout gérer.

"Tu dois sûrement dégager une énorme aura de papa, je sais pas." tu riais "J'ai dis ça au hasard, j'voulais juste te connaître un peu plus, en t'posant des questions, de manière détournée pour que ça ne paraisse pas trop bizarre." Tu marquais une pause "Mais en fait, quand j'dis ça à voix haute, j'me rends compte que c'est vraiment très très bizarre."

C'était l'alcool qui montait d'un coup, l'alcool qui te faisait un peu trop parler, et pourtant, tu n'étais pas encore bourré. Encore un verre, tu pouvais tenir toute la soirée, même si la vitesse à laquelle tu les enchaînais pouvait effrayer.

"Il se peut qu'à la fin de la soirée, je n'arrive plus à marcher, j'compte sur toi pour me ramener." Si tu avais vraiment trop bu, tu aurais sûrement rajouté un "chez toi", en fin de phrase, mais t'arrivais encore à te contrôler, tu n'étais pas assez bourré, mais inconsciemment, tu en étais certain, t'allais forcément déraper.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Dim 28 Oct - 13:44
tu aimerais parfois que les choses paraissent plus simples. que la complexité ne se résume pas à quelques années de trop ou quelques années manquantes. tu retiens un léger soupir à ses pensées, glisses distraitement tes doigts dans tes cheveux, tandis que tu réponds aux paroles de césar avec un sourire taquin. hm... on va devoir se marier ensemble alors. tu laisses ton regard se poser une nouvelle fois sur le jeune, et tu ne peux empêcher un rire de s'échapper de tes lippes. et tu te dis que cette remarque ne devrait pas te laisser aussi indifférent. qu'une partie de toi devrait s'en indigner ou quelque chose dans le genre. t'as passer l'âge de flirter de cette manière. et pourtant, ce n'est pas désagréable. comme cette envie de venir libérer sa lèvre inférieure de ses dents. tu fermes les yeux quelques courtes secondes. et puis, finalement, vous terminez par changer de sujet. tu aimes ses paroles un peu maladroite, tu trouves ça attendrissant. sans doute un peu trop. ouai. sans doute.
tu t'en fiches.
tu dois sûrement dégager une énorme aura de papa, je sais pas. j'ai dis ça au hasard, j'voulais juste te connaître un peu plus, en t'posant des questions, de manière détournée pour que ça ne paraisse pas trop bizarre. mais en fait, quand j'dis ça à voix haute, j'me rends compte que c'est vraiment très très bizarre. tu hoches la tête d'un air amusé. ouai, c'est un peu étrange, mais tu sais pas trop comment réagir au fond. toi aussi, t'as envie de le connaître, et qu'il en vienne à te poser des questions ne te dérange pas du tout. même s'il y a d'autres sujets dont tu préférerais parler sur l'instant, plutôt que de tes filles. tu les aimes, c'est certain. mais te rappeler que t'as facilement le double de l'âge de césar, c'est pas ce que tu préfères. pas quand ... pas quand tout paraît si simple et aisé entre vous, quand t'as l'impression que c'est facile de laisser glisser une ou deux remarques sans doute inappropriées, mais qui semble, au contraire, plus qu'appropriées face à la situation. c'est vrai que c'est un peu bizarre. mais je t'accord le bénéfice du doute. tu souffles, un sourire sur le coin des lèvres. tu termines ton verre, le reposes sur le bar. tu n'as pas envie d'être complètement défait, ce soir. loin de là. tu te mords l'intérieur de la joue, observe césar un instant. il se peut qu'à la fin de la soirée, je n'arrive plus à marcher, j'compte sur toi pour me ramener. tu esquisses un sourire. et si, moi aussi, je bois trop ? tu demandes, l'air de rien. parce que oui, tu pourrais. tu glisses tes doigts dans tes cheveux en éloignant - encore une fois - cette petite mèche. tu observes le brun. tu lui aurais bien proposé ton canapé, ou même ton lit si jamais il ne peut pas rentrer par lui-même. et même toi, tu as du mal à voir ou est la limite, ce soir. tu aimerais qu'il n'y en ait pas. je te ramènerais, il n'y a pas de soucis. tu souffles finalement. là ou tu voudras. tu ajoutes comme si de rien n'était, ton regard venant croiser celui du plus jeune. et oui, tu tends la perche. un peu trop sans doute. t'as pas envie d'être raisonnable ce soir. pas pour le moment en tout cas.
les heures passent trop rapidement, et la nuit semble trop courte. tu fronces légèrement les sourcils en venant jeter un coup d’œil à l'heure. vraiment trop tard. et l'état de césar qui ne s'est pas totalement arrangé depuis le début de la soirée. tu t'approches un peu du brun, esquissant un sourire, sans doute trop proche du jeune homme. il se fait tard, non ? tu souffles simplement, un sourire sur les lèvres. après tout, tu lui as dit que tu le ramènerais là où il te le demanderait. et c'est sans doute trop dangereux, mais t'as envie de jouer, ce soir. tu te redresses un peu, viens terminer son verre d'une gorgée, un sourire taquin au coin des lèvres, une de tes mains glissant innocemment dans le bas de son dos.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Dim 28 Oct - 21:25
Tu le sentais, tu ne résisterais plus vraiment longtemps. Tu ne parvenais pas à comprendre pourquoi, mais tout chez lui te plaisait, même la façon qu'il avait à systématiquement passer la main dans ses cheveux pour recoiffer ses quelques mèches rebelles, c'était comme s'il était cet être un peu trop parfait, comme s'il n'y avait que lui que tu voyais.
Dans ta tête, tu sursautais, lorsqu'il t'annonçait qu'il te ramènerait où tu le souhaitais. Te faisais-tu des films, ou bien était-ce clairement une invitation ? Tu n'voulais pas t'emballer, mais tu avais du mal à t'en empêcher. Extérieurement, pourtant, tu n'affichais qu'un grand sourire, comme pour acquiescer, et, avec cette légendaire vitesse qu'on te connaissait, tu finissais ton verre, tu enchaînais.

"Tu ne vas pas trop boire, tu es un adulte responsable toi !" Et tu riais, buvais, tu étais tombé dans cette petite routine de soirée, à plaisanter et à t’abreuver. Et puis, petit à petit, le bar se vidait, la musique s'arrêtait, tous les gens disparaissaient pour migrer vers des boîtes de nuit, l'établissement allait bientôt fermer, et toi, encore une fois, tu n'avais pas vu le temps passer, à ses côtés, tout semblait ne durer que quelques secondes.
Et encore une fois, tu n'avais pas su te mettre de barrière, tu avais bu dans l'excès, comme toujours, et tu n'savais plus vraiment où tu étais, tout semblait flou, mais au milieu de cet amas d'incompréhension, il était là, cet homme qui te plaisait tant, si proche de toi. Avec ce léger sourire, empli de malice, il venait finir ton verre, passait une main sur ton dos, et toi, tu t'imaginais sûrement que c'était pour t'aider à garder l'équilibre. Ton cœur battait vite, et ton esprit, lui, était presque déconnecté de toute réalité, tu ne l'entendais même pas lorsqu'il t'adressait la parole, te contentant de prendre appui sur lui pour ne pas tomber, te dirigeant vers la sortie du bar, avec lui. Ton état était lamentable, et pourtant, cette soirée n'était pas encore prête de s'arrêter. Ouais, tu étais bien gourmand, tu en voulais plus, tu voulais t'amuser, tu voulais céder, et puis au pire, qu'est-ce que tu risquais ? Tu te prendrais un râteau ? Tu t'en remettrais.

À la sortie du bar, la fraîcheur de la nuit te surprenait, et, rapidement, tu perdais l'équilibre, plaquant involontairement Clyde contre un mur, pour ne pas vous faire tomber tous les deux, tu te rapprochais encore un peu de lui.

"C'est parce que j'ai froid."

Disais-tu, mais même-toi, en étant bourré, tu n'y croyais pas. Évidemment qu'il ne s'agissait que d'une excuse pour être plus proche de lui. Et tu levais un peu les yeux, face aux siens, tu avais du mal à rester sérieux. Tu esquissais un léger sourire, et sans une seule hésitation, tu collais tes lippes aux siennes, et tu passais ta main, gelée, sur sa joue. Contre ses lèvres, tu souriais de plus belle, et tu revenais à la charge, plus passionnément, rien ne semblait t'effrayer, peut-être était-ce l'alcool qui te donnait du courage, mais tu savais que même sobre, tu ne le regretterais pas.

Lorsque tu décidais qu'il fallait t'arrêter, tu te retirais doucement, tu t'écartais, tu t'éloignais, mais tu lui tendais la main, et, comme si de rien n'était, comme si rien ne s'alignait, tu tâchais de l'entraîner vers le parking, même si ta tête tournait, même si ton corps tout entier bouillonnait.

"On rentre ?" T'avais de la malice dans le regard, et il fallait être idiot pour ne pas comprendre tous tes signaux, tout le message que tu voulais lui faire passer.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Dim 28 Oct - 22:10
tu ne vas pas trop boire, tu es un adulte responsable toi ! il paraît. tu réponds dans un rire, haussant un peu les épaules. c'est simplement pas ton genre de te mettre minable juste histoire de boire. mais tu vois bien que césar est jeune, qu'il ne semble pas avoir de limites trop définies. et tu ne dis rien. tu n'es pas la pour ça. ce n'est pas ton rôle. tu fermes les yeux un instant et te mords l'intérieur de la joue. la soirée avance, sans doute un peu trop rapidement. tu ne fais pas attention aux heures qui défilent. tu retiens un petit soupir et viens terminer le verre du brun en une gorgée, ta main glissant dans son dos. tu aimerais pouvoir dire que c'est simplement pour l'aider à garder l'équilibre. mais peut-être pas, finalement. tu pinces brièvement les lippes et ne peux t'empêcher de rire un peu quand le jeune homme a du mal à garder l'équilibre. un peu trop d'alcool ? tu demandes, taquin, tandis que vous ne tardez pas à quitter l'établissement. enfin. c'est plutôt une tentative qu'autre chose. la nuit est tombée depuis longtemps et l'air frais semble surprendre le plus jeune, puisqu'il s'accroche à toi, te faisant perdre l'équilibre. c'est le mur, juste derrière toi, qui t'empêche de tomber. le mur et le poids du brun appuyé contre ton propre corps. tu te pinces brièvement les lèvres. c'est parce que j'ai froid. bien sûr. tu souffles en retenant un petit soupir, haussant les épaules. t'as pas franchement envie de l'éloigner, de le repousser. d'une manière ou d'une autre. et pourtant, tu devrais. sans doute, ouai. parce que t'as facilement le double de son âge, qu'il y a un autre truc que t'arrives pas à distinguer pour le moment. tu es coupé dans tes pensées par césar.
ses lèvres qui viennent contre les tiennes, pour un baiser nullement volé. tu fermes les yeux un instant, ta main venant se poser au niveau de sa taille. tu frissonnes doucement quand sa main gelée vient contre ta peau. ou alors parce que cet instant te grise totalement. tu te sens bien plus jeune que tu ne l'es réellement, pris d'une douce euphorie. tu te laisses volontiers aller à cet échange et retiens un long soupir quand vos lèvres se séparent finalement. tu viens croiser son regard un instant et quand ses doigts viennent trouver les tiens, tu n'arrives toujours par a trouver la réaction adéquate. tu te mords l'intérieur de la joue. on rentre ? tu l'observes un instant. c'est réel, et en même temps. en même temps, tu ne sais pas vraiment. tu es complètement bourré, césar. pas que son envie te déplaise. tu secoues un peu la tête et te pinces les lèvres. ouai, toi aussi t'en as quand même vachement envie. mais t'as moins bu. t'es censé être plus mature. tu glisses tes doigts contre ton visage. tu veux juste lui éviter ... lui éviter de regretter. tu n'en sais trop rien. tu te mords l'intérieur de la joue et l'observes un instant, continuant de marcher tranquillement. simplement pour éviter le froid. tu ne sais plus comment penser. t'as envie de prendre soin de lui. sans doute un peu trop. sans doute que ça devrait t'alarmer un peu plus que ça. mais t'as pas envie d'y penser.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Jeu 1 Nov - 23:06
"Un peu trop d'alcool ?", te demandait-il, dans un léger rire, alors que toi, t'avais du mal à tenir droit. Si tu avais eu l'alcool mauvais, tu te serais sûrement disputé avec lui, mais ce n'était pas le cas, et puis, comme tu l'aimais bien, tu te disais que c'était de bonne guerre, toi, tu avais passé la soirée à le taquiner, il avait bien le droit, lui aussi, de s'amuser un peu. Il ne gobait même pas tes mensonges, en même temps, toi-même, tu n'y croyais pas, tu ne comprenais même pas pourquoi tu prenais la peine de t'inventer quelques excuses, tu étais si peu crédible, et tu n'en voyais pas l'intérêt, alors, juste, tu riais, en chœur avec lui, et ça résonnait dans ta tête, et ça résonnait dans ton cœur, ça te faisait tout chaud, c'était le bonheur.

Et puis venait le baiser, ce fameux baiser, volé, au coin du bar, fermé. Tu ne lui avais rien demandé, tu avais juste cédé, et, alors que tu t'attendais plutôt à un rejet de sa part, tu fus surpris de constater qu'il ne t'avait pas encore repoussé. C'était un moment unique, le temps venait de s'arrêter, et tout ton corps bouillirait, instantanément, tu te réchauffais.

Lorsque ce tendre moment fut achevé, tu remarquais à quel point t'avais rendu Clyde confus, tu remarquais, seulement, sans vraiment chercher à interpréter, t'étais complètement bourré. "Tu es complètement bourré, césar." Et immédiatement, tu t'esclaffais, de bon cœur, quelle coïncidence ! Tu venais tout juste de penser la même chose. "Oui, c'est vrai." Disais-tu, entre deux risettes. "Mais si moi, j'suis bourré, toi, t'es juste complètement paumé !" Même quasiment sur une autre planète, tu arrivais à le taquiner, encore et toujours, et tu le traînais jusqu'à sa voiture. Tu attendais qu'il l'ouvre, pour t'engouffrer à l'intérieur, en prenant place sur l'un des sièges, tu savourais quelques instants ce confort, loin de ces tabourets flingués du bar de tout à l'heure.

Tu le regardais entrer à son tour, mais tu ne lui laissais pas vraiment le temps de s'asseoir comme il le fallait, tu revenais à l'assaut, mais cette fois-ci, il n'y avait qu'à sa joue que tu en voulais. Dans un sourire un peu niais, tu l'empêchais de démarrer, pas tout de suite, vous n'aviez pas encore joué.

"Tu sais, j'suis bourré, mais j'suis conscient, et j'vais rien regretter." Tu essayais de le rassurer comme tu le pouvais, mais ça n'avait jamais été ton point fort, et tu étais un peu maladroit, pas vraiment doué. "De quoi as-tu peur Clyde ?" Ouais. Tu le ressentais clairement ce sentiment, tu l'avais ressenti, tout à l'heure, au moment du baiser, alors même qu'il y avait participé, t'avais compris qu'il se retenait, un peu, qu'il ne parlait pas assez. Vous ne faisiez rien de grave pourtant, vous étiez majeurs et vaccinés.
"Tu peux me ramener chez moi, et on en restera là, ou bien chez toi, sinon, on peut aussi rester là, elle est confortable, ta voiture." S'il n'avait pas compris tous ces sous-entendus que tu cherchais à lui faire passer, c'est qu'il était sûrement encore plus éméché que toi, et ça, tu en doutais grandement.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Ven 2 Nov - 21:21
tu fermes les yeux. habituellement, tu aurais eu tendance à repousser césar. n'importe qui, d'ailleurs. mais tu n'en as pas envie, ce soir. tu retiens un faible soupir contre ses lippes, termines par reprendre ton souffle quand il s'éloigne enfin. et peut-être que tu as trop apprécié ce baiser. tu ne sais pas de quoi tu as bien peur au fond. peur ? ça non plus tu ne sais pas. un soupir t'échappe, discret. tu n'es pas certain que le jeune ait pu l'entendre dans son état et, tant mieux. enfin. ça ne change rien au fait qu'il ait trop bu à ton goût. oui, c'est vrai. mais si moi, j'suis bourré, toi, t'es juste complètement paumé ! tu lèves les yeux au ciel a ses mots. tu sais pas trop si tu dois prendre ça sérieusement ou non. tu te pinces les lèvres un instant et termines par le suivre, en direction de ta propre voiture. tu le laisses monter avant de faire de même, fermant les yeux un instant quand il vient embrasser ta joue. tu sais, j'suis bourré, mais j'suis conscient, et j'vais rien regretter. tu arques un sourcil et esquisses un faible sourire. qui te dit qu'il y aura quelque chose à regretter ? tu demandes, taquin. t'en as bien envie, au fond. mais tu réfléchis trop. tu le sais bien. de quoi as-tu peur clyde ? tu tournes la tête vers le brun. qui te dit que j'ai peur ? tu demandes simplement en haussant les épaules. tu récupères la clé de la voiture dans ta poche pour la glisser dans le contact. tu démarres et augmentes un peu le chauffage. tu l'as dis toi même. je suis un adulte responsable. et je réfléchis sans doute un peu trop. à beaucoup de choses. tu souffles finalement dans un soupir. tu fermes les yeux un instant, glisses tes doigts contre ton visage et termines par te retourner un peu pour sortir de ta place de parking. ouai. tu réfléchis trop.

tu peux me ramener chez moi, et on en restera là, ou bien chez toi, sinon on peut aussi rester là, elle est confortable, ta voiture. un léger rire s'échappe de tes lèvres et tu hausses les épaules tandis que tu fais mines de réfléchir. sinon j'peux aussi te ramener chez moi pour être certain que tu t'étouffes pas dans ton vomi cette nuit. tu esquisses un sourire et t'engages sur la route, peu fréquentée à cette heure de la nuit. ou peut-être du matin ? et vu que la route est calme, tu te contentes de venir poser contre la cuisse du brun. toi non plus, tu ne caches pas certaines de tes attentions. tu ne sais pas ce qu'il va advenir de ces prochaines heures. peut-être bien que tu vas le ramener chez toi. parce que t'en as envie. mais ... mais c'est un gamin. c'est tout. tu te mords l'intérieur de la joue, garde ta main contre sa cuisse quelques secondes avant de récupérer le volant entre tes deux mains. tu te pinces les lèvres un instant. tu n'habites pas très loin, le trajet sera court. tu esquisses un faible sourire quand tu viens te garer en bas de ton immeuble, éteignant le moteur et tournant la tête vers césar. tu viens ? tu demandes avec un léger sourire, sortant de la voiture en venant fermer la portière derrière toi, savourant l'air frais, pour une fois.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Sam 3 Nov - 21:58
T'avais presque envie de le surnommer "Monsieur Qui-te-dis-que", tant il les enchaînait. Tu ne lui en voulais pas pour le sérieux qu'il gardait, d'ailleurs, le toi non-bourré l'admirait, en quelques sortes, car il parvenait à rester patient face à un jeune comme toi totalement déchiré. Il l'avouait, il réfléchissait trop, toi, t'avais qu'une envie, l'aider à se débarrasser de ce vilain défaut, mais t'étais clairement pas capable de le faire immédiatement, non, ton état ne te le permettait pas, alors tu te contentais seulement de croiser les bras, tu tenteras une prochaine fois. Il démarrait, et tu boudais un peu, il n'avait pas réellement répondu à tes questions, Clyde, finalement, il s'en sortait bien, et le bourré que tu étais râlait un peu, il t'avait un peu fait perdre tes moyens.

Moyens que tu perdais totalement lorsqu'il osait enfin un rapprochement. Tu poussais un hoquet de surprise lorsqu'il passait sa main sur ta cuisse, tu levais les yeux, dans sa direction, et tu restais silencieux, bouche bée, tu ne t'étais pas préparé. Et alors, à ce moment précis, tout s'embrouillait, tu n'décuvais pas, mais tu reprenais peu à peu conscience, tu n'avais pas peur, tu savais dans quoi tu t'embarquais, et tu avais envie de t'embarquer là-dedans, alors tu ne comprenais pas cette soudaine hésitation. Finalement, il avait décidé de te ramener chez lui, mais sans mauvaises arrières pensées, enfin, c'était surtout ce que tu imaginais, et tu te rendais compte à quel point c'était une bonne personne, il ne comptait pas profiter de ton état lamentable, il était vraiment un adulte responsable.

Le trajet fut de très courte durée, si courte que tu ne t'étais même pas vraiment rendu compte que vous rouliez. Tu ne te plaignais pas, même pour une petite distance, tu n'aurais jamais pu rentrer à pied. Enfin, avec quelques difficultés, tu sortais de la voiture, et, titubant, tu suivais Clyde vers ses appartements, impatient de pouvoir te réchauffer, frottant entre eux tes poignets gelés.

Et en entrant, t'avais presque envie de t'affaler sur son canapé, tu ne prêtais même pas attention à la déco, à comment étaient disposés les objets, tu voulais juste t'asseoir, boire un verre d'eau, peut-être même un café, en tout cas, tu devais absolument te poser.

"C'est mignon chez toi." Tu mentais, tu n'avais pas pris la peine de regarder, et même si tu le voulais, ta vision était quelque peu brouillée. Tu allais trouver réconfort auprès d'une chaise, pour ne pas risquer, encore une fois, de tomber. "J'peux avoir de l'eau ? Et un cachet, s'il te plaît."

Tu tapotais ton pied contre le parquet, tu étais enfin arrivé chez lui, tu entrais un peu plus dans son intimité, et bizarrement, ça te rendait nerveux, pas au point de stresser, non, mais tu t'rendais compte que finalement, ce n'était pas si facile, et que toi aussi, tu t'posais quelques questions. Tu te levais finalement, et tu allais t'enfoncer dans le fameux canapé. Tu jetais un regard à cet homme qui te plaisait, et tu lui faisais signe de venir à tes côtés, mais cette fois-ci, il n'y avait aucun malentendu, rien, tu voulais juste t'allonger, et l'sentir près de toi, et sentir ton cœur faire n'importe quoi.
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trois nuits par semaine. cesar #1
Sam 3 Nov - 22:42
tu te pinces les lèvres un instant. tu aimerais te laisser aller simplement à cette envie, aux provocations de césar, aussi. mais il semble si jeune. et tu le vois d'autant plus quand tu viens poser ta main contre sa cuisse. tu te pinces brièvement les lippes, guettes sa réaction du coin de l’œil tout en restant concentré sur la route. tu ne sais pas comment l’interpréter. tu décides de rester silencieux, te concentrant sur la route, même si ce n'est que quelques kilomètres. et tant mieux, parce que t'as tout de même trop bu pour faire plus que ça. tu te gares en bas de l'immeuble dans lequel se trouve ton loft, et tu laisses césar sortir de la voiture à son rythme, vérifiant qu'il ne trébuche pas. tu te mords l'intérieur de la joue, glissant tes doigts dans tes cheveux courts. tu laisses le brun entrer dans ton appartement, ferme la porte derrière vous et retirant tes chaussures. c'est mignon chez toi. tu te pinces les lèvres. merci. tu souffles simplement, l'observant un instant, laissant le jeune aller s'asseoir. il fait mieux, oui. j'peux avoir de l'eau ? et un cachet, s'il te plaît. tu hoches la tête. évidemment qu'il peut. t'as envie de prendre soin de lui, tu sais pas pourquoi. tu t'éloignes un peu en te dirigeant vers la salle de bain, mais tu n'es pas à la recherche d'une aspirine. tu récupères un petit pot de bicarbonate de soude, bien plus efficace. et tu regagnes la cuisine, sortant un verre dans lequel tu fais couler un peu d'eau tiède. tu y verses une cuillère de bicarbonate et coupe un citron pour quelques gouttes de jus. tu jettes un coup d’œil à césar, qui a migré en direction du canapé.
tu viens agiter un peu le bicarbonate dans l'eau, avant d'approcher du jeune, esquissant un faible sourire à son geste. tu viens t'installer sur le canapé à ton tour, non loin de césar. ce sera plus efficace qu'un cachet. bois. tu souffles en lui tendant le verre. tu fermes les yeux un instant. tu l'attires doucement contre toi, tes mains glissant dans ses mèches brunes que tu viens décoiffer entre tes doigts. tu ne sais pas comment te comporter face à césar. vraiment pas. et t'aimes pas cette sensation. tu fermes les yeux un instant, le laisses boire tranquillement le verre. à son rythme. et quand tu l'entends le reposer sur la table basse, tu rouvres les yeux pour l'observer. ça va mieux ? tu demandes doucement. tu esquisses un faible sourire. t'es incapable de prédire la fin de cette soirée. et, il y a quelques minutes, encore, tu étais bien loin de ce retournement de situation. césar te semble bien calme. effets secondaires de l'alcool. tu viens glisser ta main libre contre ton visage durant quelques secondes, retenant un petit soupir. tu veux te reposer tranquillement ? tu demandes en esquissant un petit sourire, tes doigts fourrageant toujours ses cheveux. et tu trouves ça apaisant, comme situation. tu tournes un peu la tête, viens faire glisser ta main contre la joue du plus jeune, venant cueillir doucement ses lèvres. sans savoir pourquoi. tu en as simplement envie. contredisant ta question précédente.
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trois nuits par semaine. cesar #1
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