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Need social competences [Thyles]

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Need social competences [Thyles]
Mar 16 Avr - 15:13

Si décrire mes émotions est un véritable défi de funambule pour moi, je peux vous dire qu’en ce moment même je me sens comme une gamine punie et rabrouée par son supérieur, comme si j’avais quelque-chose à rattraper après avoir mal parlé à un camarade ou lui avoir envoyé un ballon en pleine tête pendant une partie de foot dans la cour.
Tout ça pour dire que je dois montrer de la sympathie à un homme pour qui je n’en n’ai aucune et qui semble m’apprécier. Non pas pour qui je suis mais pour ma plastique. Etant donné qu’il ne me connait pas et ne m’a même jamais adressé la parole, tout juste aperçue dans l’open space un jour de rendez-vous avec mon boss, je me retrouve à jouer les potiches pour dîner avec lui. Je me charge de l’interview, d’écrire un article et je sauve ma place dans le journal.
Je pourrais leur claquer la porte au nez, et leur dire d’aller se faire foutre en prônant le fait que je suis plus d’une femme appât, objet ou tout ce que vous voulez, mais je me suis vite rendue compte que j’avais besoin de ce job non seulement comme couverture, mais comme source d’info. J’ai les moyens du journal pour pouvoir chercher ce dont j’ai envie. Sans avoir à rendre de compte. Et mon big boss, celui qui se trouve au-dessus de l’abruti que j’ai eu comme interlocuteur pour me voir confié la mission, est plutôt conciliant concernant mes écarts et lorsqu’il m’arrive d’outrepasser mes droits.

Je rajoute que je n’ai aucun droit de me manquer. Alors il me faut assurer de A à Z, et pour ça, je me trouve complètement larguée. Comment expliquer mon problème et surtout à qui ? Parce que soyons honnêtes, seule, je n’ai aucune chance de m’en sortir. Je sais séduire, je sais plaire quand il le faut, mais de façon purement mécanique et quand le jeu concède une possible défaite. Là, ce n’est pas le cas.
Je rentre chez moi, soupire et laisse tout tomber sur le comptoir, avant de m’écrouler sur le canapé pour souffler à nouveau. J’ai parfois des allures d’ado mal dégrossi. Je n’aime pas spécialement la frustration, en tout cas peine à la gérer correctement, comme une adulte à part entière, qui y serait habituée. Je le suis pourtant ! Et je crois que je viens d’avoir l’idée du siècle… JULES ! Elle connait les gens aussi bien qu’une personne sociable et pratiquante, dans le milieu. Je dois m’en remettre à elle. Alors j’attrape mon ordinateur et m’occupe d’outrepasser mes droits légaux en matière de piratage, afin de la joindre sur une messagerie cryptée et hautement sécurisée que je sais qu’elle utilise. Je n’ai aucun mérite, j’ai simplement demandé à un collègue de m’installer ce petit logiciel capable de trouver n’importe qui, n’importe où. « Besoin de compétences sociales. Urgemment… » Je pense que le mot Urgemment suffira à appuyer ma thèse, et ma détresse…

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Need social competences [Thyles]
Mer 17 Avr - 16:51
J’ai clos toutes mes affaires compliquées, atypiques et m’applique à revenir à des sujets plus classiques. L’adultère en grande partie. Enfin même ça c’est pas toujours une mince affaire, la preuve j’ai réussi à me retrouver embarqué dans une enquête bien plus compliquée qu’elle n’y paraissait il n’y a pas si longtemps que ça. Bref, c’est pas plus mal de renouer avec la simplicité d’une traque d’un mari infidèle ou de sa maitresse. Je suis en train de trier des photos prises quelques heures plus tôt lorsque je reçois une notification sur une messagerie sécurisée que j’utilise parfois. Je suis surprise que quelqu’un me contacte par ce moyen là et encore un peu plus en voyant qui est l’expéditrice du message. Ce dernier est plutôt vague mais il s’agit d’une urgence, pourtant j’hésite un court instant avant d’attraper mon portable et lui demander d’appeler Thylo. Deux sonneries, ça décroche « T’as perdu mon numéro ? » non question con, elle n’aurait probablement pas décroché sinon « Je ne te demanderai pas comment t’as pu me contacter sur la messagerie. C’est quoi ce besoin de compétences sociales ? » je devrais le savoir à force que ce n’est pas le genre de question à lui poser, pas au téléphone en tout cas, j’enchaine immédiatement « Tu vas m’expliquer de vive voix ça sera plus simple, j’arrive. » et je raccroche, déduisant qu’elle est chez elle sans même en avoir la confirmation. J’éteins mon ordi, attrape ma veste et mes clés rapidement et quitte mon appartement. En m’installant au volant je me rends compte de cette sorte de hâte avec laquelle je suis partie. Elle a dit urgent, non ? De toute façon je lui dois un service, c’est l’occasion d’être quitte.
Une petite demi-heure plus tard je sonne chez la journaliste. J’ai pas vraiment repensé à la dernière fois que l’on s’est vu et c’est qu’un fois devant sa porte que je me rends compte que c’était un peu étrange… Encore un peu plus que d’habitude quand la blonde est impliquée. La porte s’ouvre, j’esquisse un sourire poli à l’intention de Thylo qui m’invite à entrer avant de reverrouiller derrière moi. Je me retourne la regardant se diriger vers son coin cuisine probablement pour se faire un café et m’en proposer un que j’accepte par anticipation « Oui je veux bien. ». Elle est faite de rituel, de repères et recevoir quelqu’un chez elle a été assimilé à offrir une boisson, ça me va. « Alors ? Explique moi. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » dis-je, véritablement intriguée par cette urgence.
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Dim 21 Avr - 19:54

Contre toute attente, Jules ne fait pas trainer et je dois avouer ne pas avoir prévu le coup de la voir me rappeler si vite, surtout que je m’attendais à l’avoir contrariée à l’avoir contactée par ce biais non conventionnel, qu’elle réserve d’habitude à ses indics les plus confidentiels. J’imagine. Sinon, à quoi bon une messagerie cryptée ?
« Je ne te demanderai pas comment t’as pu me contacter sur la messagerie. C’est quoi ce besoin de compétences sociales ? » « Le boulot. Une urgence, une vraie urgence. » « Tu vas m’expliquer de vive voix ça sera plus simple, j’arrive. » Je plante le décor, ce n’est pas un caprice, de toute façon je n’en fais pas, je suis assez grande pour me foutre dans les emmerdes toute seule au besoin, sans avoir besoin d’appeler quelqu’un pour le faire. Et en l’occurrence, pour m’en sortir, j’ai besoin de ce qu’elle connait de la vie, et des relations humaines. Avouons-le, son avance est magistrale sur mes propres connaissances en la matière.
Une demie heure à peine plus tard, la voilà dans mon salon, et d’un regard je désigne la machine à café vers laquelle je me dirige, elle anticipe ma question. J’ai des automatismes qui me permettent de vivre normalement, des trucs appris par cœur qui me permettent d’être un minimum sociable et agréable. Des choses qui sont naturelles pour la plupart des gens, mais à apprendre et à retenir pour moi. Pas que je ne sois pas concernée, simplement, j’oublie comment fonctionne le monde, parce que le mien fonctionne différemment. « Oui je veux bien. » Je m’occupe d’en préparer deux et de les poser sur le comptoir, elle y ajoutera le sucre qu’elle met d’habitude ou tout du moins demande quand on passe en acheter un. C’est arrivé quelques fois, et je repère les habitudes du premier coup. C’est mon côté trop observateur. « Alors ? Explique moi. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Je fais le tour du comptoir et m’installe sur la chaise de bar, il faut que je présente le problème de façon claire et non de but en blanc comme je le fais d’habitude, comme l’autiste que je suis parce que ça me paraît plus facile de jeter des mots clairs et clés que de faire une phrase où tout pourrait être noyé. Mais les gens fonctionnent autrement. « Mon boss m’a collé une mission. Enfin plutôt une interview. Mais le gars en question a clairement flashé sur moi. Alors mon boss veut que je fasse un effort. Pour lui plaire. Et pour… avoir l’air… humaine. Et chaleureuse. Et tirer les infos qu’il veut. Mais je n’ai aucune idée de ce à quoi ressemble une femme qui plaît à un trader en bourse. » Je sais que Jules n’en fréquente pas, mais je sais qu’elle est capable de distinguer chaque genre avec parcimonie et de trouver le point faible de chacun sans avoir à beaucoup réfléchir, juste analyser, comme elle sait si bien le faire et avec une rapidité déconcertante. « En résumé j’ai un rencard. » Faux, peut-être mais dans la tête du type ça doit être ça, et il doit continuer à le penser jusqu’à se confier. Et c’est dans la partie se trouvant entre deux que Jules doit intervenir.
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Mar 23 Avr - 17:27
Une urgence pour Thylo n’en est pas forcément une pour tout le monde. Elle sa manière bien à elle de voir les choses et d’appréhender le monde, c’est comme ça et curieusement je m’y fais. La journaliste m’ayant sauvé la mise il y a peu de temps, il me semble juste de répondre à son appel à l’aide sans faire trainer les choses. J’aime être réglo, les bons comptes font les bons amis comme on dit et aussi étrangement que cela puisse paraître je commence à considérer la blonde comme une amie. Enfin un truc comme ça. J’arrive chez elle ne m’étonnant plus d’entendre le déverrouillage des nombreuses serrures qui la protège des intrusions. Elle me fait un peu penser à ces gens qu’on voit parfois dans les reportages sur les théories du complot. Bizarrement je lui accorde d’avantage de crédit, elle a un passé que j’ignore, une histoire floue mais je ne doute plus qu’elle ai des raisons d’être si méfiante. J’entre, accepte le café que Thylo allait me proposer et m’installe au comptoir attendant ma boisson. Je la remercie quand elle dépose la tasse devant moi, je mets un sucre et le temps que ça refroidisse un peu je me lance dans le vif du sujet. Pourquoi a t’elle besoin de mon aide ? Elle s’installe à son tour, semble réfléchir activement à la manière dont elle va me présenter les choses et ça me fait sourire légèrement. Je me rends compte avoir pas mal observée ses mimiques, m’être familiarisée avec ses expressions et savoir de mieux en mieux les décrypter. C’est pas rien parce que la journaliste est loin d’être un livre ouvert ! Thylo m’explique la situation. Son boss, l’interview, qu’elle a tapé dans l’œil du type et qu’on espère d’elle la voir jouer le jeu de la séduction pour recueillir un max d’infos intéressantes. Un truc classique, rien qui n’ai été inventé sur l’instant… sauf que la jeune femme ne fonctionne pas comme tout le monde et elle en a conscience. Ce rôle elle n’a aucune idée de comment le tenir. Donc c’est à moi qu’elle demande de l’aide. Je ris, parce que clairement c’est drôle comme situation et je ne me trouve pas être la plus indiquée pour l’aider, mais soit. « T’as rencard. » répété-je amusée, « Avec un trader. » je hausse les épaules « Et moi j’ai tout à fait l’air d’être le genre de femme qui plait à ce genre de mec. » nouveau rire puis je reprends mon sérieux. « On va surtout cibler le fait que ça soit un homme. Ils sont globalement tous fait sur le même modèle. » pour le côté trader elle n’aura qu’à lui faire croire que ça l’impressionne, ça sera bien suffisant. « Bon déjà pour la partie fringues à priori ton style lui plait, donc on garde ça. » je l’observe un instant tout en réfléchissant à ce qu’elle me demande de faire, je ne m’attendais pas vraiment à ça. « Pour le reste je… » j’arque un sourcil « On a combien de temps pour te préparer ? » parce que c’est un paramètre important à prendre en compte. Je vais faire mon possible pour la briefer mais je ne peux pas faire de miracle non plus, on part d’assez loin.
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Mar 23 Avr - 22:31

Je pars du principe où connaitre ses lacunes est déjà une bonne base, et surtout un atout important pour pouvoir se corriger. Il se trouve que je ne suis pas très douée pour tout ce qui touche aux relations sociales, et aux êtres humains. Bizarrement, les animaux, j’arrive à les comprendre mieux que je ne comprends les gens… même si je n’en n’ai jamais vraiment été très entourée. Pour autant, eux, ils ne me rendent pas nerveuse ni ne m’épuisent. Ils sont sans doute plus francs, ce qui aide foncièrement.
Jules ne tarde pas à me rejoindre, et elle aura au moins une solution presque parfaite pour mon problème, en tout cas de toute évidence plus proche de la bonne que de la mauvaise comparé à ce dont je suis capable.
Café servi, on peut entrer dans le vif du sujet, et je lui explique de but en blanc ce qui se passe, et de la pression, surtout du dilemme devant lequel me mets mon boss. Bien sûr, je suis contrariée, mais ça se voit à peine chez moi, outre ce qui peut toucher à l’Eglise. Pour une fois, ça n’est pas le cas, mais je ne peux me permettre d’échouer pour autant.
« T’as rencard. Avec un trader. » Je hoche la tête, elle résume la situation, sans doute cherche-t-elle une quelconque approbation ? Je ne sais pas… « Et moi j’ai tout à fait l’air d’être le genre de femme qui plait à ce genre de mec. » « Tu es le genre de femme qui plaît à n’importe qui pour peu d’y mettre les formes. » Affirmais-je sûre de moi. Jules est un vrai caméléon, et si je restais persuadée que son truc c’était plutôt les femmes, je sais aussi qu’elle a un côté adaptabilité optimum. Elle m’impressionne. Moi qui ne suis déjà pas foutue de me faire à la société normale… « On va surtout cibler le fait que ça soit un homme. Ils sont globalement tous fait sur le même modèle. » « Et ce modèle-là, je pense le maîtriser, mais le charmer c’est pas le problème, mon problème à moi c’est de lui donner assez confiance pour le faire parler. » Et la psychologie plus poussée, c’est d’avantage son domaine que le mien. « Bon déjà pour la partie fringues à priori ton style lui plait, donc on garde ça. » Je pense devoir faire un petit effort de plus que mon éternel tailleur qui tend à se démoder, comme le dirait si bien Jules pour qui la mode est un facteur social pour se fondre dans un groupe. Je peux le concevoir, mais le comprendre, c’est une autre idée. « Pour le reste je… On a combien de temps pour te préparer ? » « Jusqu’à ce soir, 20 h. » Catégorique. Tout ce qui est parfaitement défini, qui ne pose pas de problème à la certitude, qui possède un cadre, ça me parle, mais le reste…
Je l’entraine dans ma chambre et lui dévoile un pan de mon armoire qu’elle ne connait pas encore, un côté que je préfère garder à part, plein de tailleurs très classes, assez en tout cas pour une soirée dans un grand restaurant, de robes de soirée et de talons hauts. « Ca c’est en cas d’urgence. Et ce que je sais sur le bonhomme c’est qu’après quatre mariages foireux, il a définitivement un style de femmes. Blonde, les yeux verts, et dont la tenue vaut le PIB du Mozambique. » Elle réfléchit, turbine à dix milles et je dois dire que ça se lit sur son visage. « Ca dit quoi sur le bonhomme ? »
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Mar 30 Avr - 11:33
Le genre qui peut plaire à n’importe qui ? Si Thylo n’était pas elle je prendrais ça comme de la drague. Là je prends ça simplement pour ce que c’est, un compliment. L’avantage avec elle c’est que quand une chose est dite c’est qu’elle est pensée, elle ne sait pas faire semblant et la fausse sympathie lui est étrangère. Si j’apprécie la vision que la journaliste puisse avoir de moi, il n’en demeure pas moins que je ne sois pas totalement convaincue. Mais je vais l’aider au maximum de ce que je peux faire, l’axe principale restant simplement de tenir une conversation avec un homme qui la trouve à son goût… donc le but est juste de ne pas le faire fuir pour lui donner envie d’entrer dans les confidences. Sans passer par la case oreiller. Enfin ça n’a pas l’air d’être le but et je ne pense pas Thylo aussi dévouée que ça à son boulot, en fait j’espère même que ça n’est pas le cas. Bref. Le style vestimentaire un peu chic et sérieux fera bien l’affaire pour séduire le type, la base restera celle-ci avec des ajustements fait pour l’occasion, faut un peu marquer le coup pour que monsieur se sente privilégié. Mais avant d’entrer réellement dans le vif du sujet j’ai besoin de savoir de combien de temps je dispose, c’est une variable essentielle pour élaborer une stratégie. 20h. Regard sur ma montre puis sur Thylo « Bon et bah au boulot. ». Je la suis jusqu’à sa chambre, elle ouvre une partie de son armoire qui apparaît comme une sorte de cachette secrète protégeant un ensemble de tenue plus habillées, plus classe que ce qu’elle porte habituellement. Elle me fait un petit topo sur son rencard du soir, un homme à femme, riches de préférence ou qui le laissent penser en tout cas. J’ai déjà entamé l’élaboration d’un plan dans ma tête et ça doit se voir parce que la blonde m’interroge sur ce que je pense de ce bref portrait. « Hum ça dit de lui qu’il est probablement le genre que je déteste. » j’esquisse un sourire en coin « Mais peu importe, je vais t’aider dans la mesure de mes compétences. » et ça sera toujours un peu plus que les siennes à priori. « Bon faut faire un peu dans le tape à l’œil… Sans en faire trop, mais qu’il se sente fier de t’avoir à sa table, comme un trophée qu’il reluquerait dans une vitrine. » non Jules, pas de cynisme, fais juste ce pourquoi on t’a appelé. J’observe les tenues dans l’armoire, en choisit trois que je sors pour les donner à Thylo « Bon essaye déjà ça. » je ne suis pas un homme, j’ai rien à foutre du PIB du Mozambique, mais j’admets que cette petite séquence d’essayage n’est pas pour me déplaire… je suis curieuse de voir la journaliste dans ces vêtements dont je ne lui soupçonnais pas la possession. Faut bien un peu joindre l’utile à l’agréable, non ? Pendant qu’elle se change je la question « Et du coup tu dois lui soutirer quoi comme genre d’infos ? » que je sache à quel point il va falloir qu’elle mette le paquet.
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Mer 1 Mai - 23:36

« Bon et bah au boulot. » Ce que j’apprécie chez Jules c’est qu’elle délimite clairement les choses. Je suis adulte, capable de comprendre, d’analyser, mais il me faut des petits trucs simples pour avancer. Comme clarifier le fait qu’on se mette à bosser. Il suffit de le dire, que je l’entende, que je comprenne que je dois changer de mode. Et elle y parvient sans presque le calculer. Si pour un adulte lambda ça semble logique et peut se passer de précision, chez moi, c’est une aide non négligeable.
Je lui fais le portrais très rapide de notre cible et lui demande ce qu’elle pense du genre de type qu’il pourrait être. « Hum ça dit de lui qu’il est probablement le genre que je déteste. Mais peu importe, je vais t’aider dans la mesure de mes compétences. » J’esquisse un sourire, ça ne me surprend pas vraiment. Les hommes, Jules les préfères sans aucun doute honnêtes et francs. Pas trop le genre de notre homme qui passe volontiers par un biais plus sombre pour obtenir gain de cause. « Bon faut faire un peu dans le tape à l’œil… Sans en faire trop, mais qu’il se sente fier de t’avoir à sa table, comme un trophée qu’il reluquerait dans une vitrine. » Cette fois-ci je grimace à l’idée d’être comparée à un objet. Je sais que le monde fonctionne d’une certaine façon, ça ne veut pas dire que je le comprends, et la nuance est de taille. « Ce que tu veux dire c’est que c’est moi qu’il doit reluquer. » Je mets les choses à plat, encore une fois pour être sûre que nous soyons sur la même longueur d’onde. Je préfère éviter tout sous-entendu ou nuance que je n’aurais pas perçue. Je n’ai pas vraiment le droit de me planter sur ce coup-là.
« Bon essaye déjà ça. » Je l’ai regardé étaler les tenues sur mon lit, et maintenant je me plie à ce qu’elle me demande. A savoir les essayer. Je récupère cintre et le pend à la porte de l’armoire, pour ensuite me déshabiller en plein milieu de la chambre. Ce n’est pas comme si j’avais le pouvoir de la troubler ! Je sais pourtant que face à un homme ça peut faire des ravages. Sur Jules, je n’en suis pas sûre. J’enfile la tenue tout en lui répondant. « Et du coup tu dois lui soutirer quoi comme genre d’infos ? » « Mm, du top secret. Genre secret défense, enfin un truc dans ce goût-là. Tout ce que je sais c’est que mon boss a eu un tuyau comme quoi il aurait des liens très étroits avec un autre parti politique. Ce qu’il veut, c’est des preuves de sa corruption et de son intention de rejoindre le parti conservateur avant la fin de sa campagne. » Je suis fin prête, en tout cas j’ajuste la première tenue et me regarde dans le miroir, croisant le regard de Jules. « C’est pas trop… pouffe ? » Si je veux l’amener à parler d’un sujet sérieux, autant être prise au sérieux d’entrée de jeu. Mais la robe est un peu courte et je ne fais que tirer dessus. Si je veux qu’il regarde ailleurs que dans mon décolleté, j’ai peut-être tout intérêt à attirer son attention sur mes yeux. « Je veux bien jouer le trophée dans la vitrine, mais tu parlerais à un trophée toi ? Ou plutôt à une potentielle concurrente ? » Le provoquer un peu pour obtenir de lui des infos un peu plus croustillante que sa prochaine destination pour les vacances ou l’endroit où est amarré son yacht…

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Sam 4 Mai - 20:06
Face à des termes bien choisis, Thylo est capable de faire preuve de perspicacité, même dans un domaine qui lui échappe un peu comme les relations sociales. Je hoche la tête positivement, le but c’est que ce mec la reluque et qu’il ai plaisir à le faire. C’est comme ça qu’elle va capter son attention, susciter l’envie pour le rendre plus malléable. Je suis pas fan de l’idée, mais je n’en dis rien, ça ne me regarde pas… je suis simple consultante dans cette affaire. Je sélectionne quelques tenues dans son armoire, l’invite à les essayer en me réjouissant un peu d’avoir au moins le droit à un petit défilé privé. Mais c’est sans compter sur le niveau de pudeur assez bas de la journaliste, qui se change en plein milieu de sa chambre, juste sous mes yeux. C’est innocent de sa part, je le sais, cependant je ne peux retenir un regard qu’il lui ne l’ai pas totalement alors qu’elle est dos à moi. Mieux vaut se concentrer sur ce que j’ai à faire, je la questionne sur les infos à obtenir et la réponse me surprend sans trop me surprendre. « Attends tu m’as perdu. Il est trader ou politicien véreux ? » ça tient du détail, c’est même juste pour ma propre compréhension et ce n’est rien de véritablement utile. La tenue enfilée Thylo se soucis de l’allure peut-être un peu trop provocante de celle-ci, je sors le nez de son armoire et croise son regard dans le miroir. Je souris en la voyant tirer sur le tissus « Je la voyais pas si courte… ou je te voyais plus petite, j’sais pas. » je fais un signe de la main pour lui dire d’essayer la suivante. Forcément la blonde s’interroge sur la marche à suivre, le bon équilibre à trouver pour obtenir ce qu’elle veut, sa question est pertinente tout autant que légitime. « A une concurrente… non. Même avec de l’égo et l’envie de t’impressionner, il faudrait qu’il soit totalement con. » je soupire « Les hommes aiment penser qu’ils ont le dessus, va falloir que tu passes pour moins futée que tu l’es. » je me retourne, l’index pointé pour souligner l’importance de ce point « Mais pas complètement idiote. Qu’il te sente apte à comprendre. ». Mon regard accroche une nouvelle fois sa silhouette alors qu’elle s’habille de la second tenue « Juste ce qu’il faut de candeur… » soufflé-je, l’esprit un peu ailleurs avant de secouer la tête « C’est mieux ça, non ? », pour autant je ne suis pas totalement convaincue. Je penche la tête sur le côté, l’observe, il manque un truc. Finalement je fais une moue réprobatrice « Non ça va pas. C’est pas assez… j’sais pas. ». Nouveau regard au reste des tenues dans le placard, je fouille, et m’arrête sur l’une d’elle. Comment j’ai pu passer à côté ? Je la sors, sûre de mon coup « Ça. Essaye. ». Y’a des trucs comme ça qui sont des évidences, là s’en est une et j’affiche un sourire satisfait en regardant Thylo dans la tenue que je juge parfaitement adéquate « Bah voilà. » je l’interroge du regard « T’en pense quoi ? ». L’équilibre est là, ce qu’il faut de mise en valeur sans trop en faire. « Sur la forme je pense qu’on est au point, reste le fond. » et ça risque de ne pas être une mince affaire. Et puis soudain j’ai un éclair de génie – si si « T’aurais pas un système d’oreillette et de micro par hasard ? » mon flair me dit que c’est le cas et je me trompe rarement.
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Dim 5 Mai - 11:24

« Attends tu m’as perdu. Il est trader ou politicien véreux ? » « L’un n’exclut pas l’autre. Un trader qui se lance en politique, c’est pas une première. Seulement lui, il a le bras très long et des idées que tout le monde ne défend pas. » Le principe d’un politique. Mais si mon patron veut absolument une interview de lui et surtout des infos, c’est qu’il sent qu’il ira très loin dans sa campagne et surtout, qu’il y a magouille quelque-part. Je m’occupe des affaires politiques, mais plus particulièrement quand les grains de sables se font sentir dans l’engrenage, et il y en a toujours. Parfois bien plus vicieux que ce que l’on peut s’imaginer.
Jules me fait essayer une tenue pour le moins… prometteuse. Mais le but de la manœuvre n’est pas que je finisse de le convaincre de parler dans son lit, si je peux faire le job au restaurant, ça m’irait très bien. « Je la voyais pas si courte… ou je te voyais plus petite, j’sais pas. » Elle ne valide pas le choix de cette robe-là et je dois l’en remercier, au fond, je suis soulagée. Pas que je sois du genre à me sentir mal à l’aise pour un bout de tissu, j’ai un rapport au corps particulier. Mais l’idée même qu’il se persuade que tout ce que je veux, ce sont ses performances au pieu, non merci.
Le jugement de ma partenaire sur ce coup-là est d’une importance capitale, forcément. Les relations sociales sont son affaire, pas vraiment la mienne au final. « A une concurrente… non. Même avec de l’égo et l’envie de t’impressionner, il faudrait qu’il soit totalement con. » Elle a raison, mais je crois que rien pour le plaisir de se vanter, il est capable de laisser échapper quelques bribes intéressantes. Je ne suis qu’une femme après tout. « Les hommes aiment penser qu’ils ont le dessus, va falloir que tu passes pour moins futée que tu l’es. Mais pas complètement idiote. Qu’il te sente apte à comprendre. » Je lève un sourcil, la nuance n’est pas mon truc généralement, et tout l’exercice va résider en le fait de ne pas être trop ou pas assez, mais juste au milieu. Je me change, sur les conseils de Jules et je sens son regard accrocher ma silhouette, pourquoi pas après tout, il ne m’est pas désagréable, c’est une chose qui est sûre. Et paradoxalement, je ne me suis jamais attachée à respecter un protocole dans ce genre de cas. Dans les relations intimes que je peux avoir. Je tiens au fait qu’elles ne soient pas calculées quand elles doivent être authentiques.
« C’est mieux ça, non ? Non ça va pas. C’est pas assez… j’sais pas. » Je suis comme une poupée docile qui attend qu’on valide ou pas. Visiblement, elle est maître de ce qu’elle fait et des opérations à venir, pour ainsi dire, ça me rassure, je suis bien plus confiante en son jugement qu’en le mien. Je me laisse faire, attendant son approbation ou non. « Ça. Essaye. » Elle vient de trouver LA tenue, à en croire ce que dit son regard, et sa façon de faire, même si mon analyse est pour le moins très mécanique. Je passe la dite tenue, sans même prendre le temps de me tourner dos à elle. Après tout, le mal est fait, et nous allons finir par manquer de temps. Et son regard s’illumine, c’est la bonne ! OK, on valide cette tenue. Maintenant… tout n’est pas joué pour autant. « Sur la forme je pense qu’on est au point, reste le fond. » Et là, c’est tout de suite plus compliqué. Moi qui ait pour habitude de bosser sans filets, seule surtout. « T’aurais pas un système d’oreillette et de micro par hasard ? » Je déambule dans la maison, pieds nus, vêtue de la tenue élue et farfouille dans une boite dans le salon, contenant tout un tas de matériel électronique. « Il reste qu’à placer le micro. » Lui montrant l’oreillette que je mettrais au dernier moment, déposé sur le comptoir de la cuisine. « C’est relié à l’ordinateur de ma chambre. On fait un test ? » Je démarre le dit ordinateur et lance le programme lié à l’écoute. Le micro relié à la machine positionné devant Jules qui s’installe sur la chaise, et le casque d’écoute que je lui tends. Je m’éloigne jusque dans la salle de bain pour essayer d’entendre quelque-chose. Après sa demande je rétorque « 5 sur 5 captain. » Je la rejoins dans la chambre. « Veille à ne pas hurler dans le micro, je n’arrive pas à régler le son. Et avec ça, t’es carrément dans un coin de ma tête. » Dans un gros coin de ma tête étant donné le volume du foutu gadget. Qu’importe, ça fera l’affaire. Jules n’est pas du genre à hurler sauf si nécessaire, et souvent quand je lui colle un peu trop aux basks.
Je pars enfiler une paire de talons hauts, allant avec la tenue. Une combinaison pantalon aux épaules nues, noire, classique, moderne, et chic. Une minaudière et le tour est joué. Juste ce qu’il faut pour cacher une carte bancaire et un téléphone. « Mon micro ne tient pas en place… » Que j’essaye de trafiquer pour le faire tenir dans mon décolleté. Je suis pourtant minutieuse d’ordinaire !
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Mer 8 Mai - 15:58
Au fond qui est ce type et quelles infos Thylo doit récupérer, ne me concernent pas. J’ai juste besoin d’avoir une petite base pour savoir à quel genre de mec elle va avoir affaire, et avoue sans détour que c’est probablement tout sauf ma came. A vrai dire depuis pas mal de temps maintenant c’est surtout les femmes ma came… Bref. Il ne s’agit pas de moi mais de la journaliste, à qui je viens de trouver la tenue parfaite. Ça lui va merveilleusement bien, et ça ne me déplait pas de la découvrir sous cet autre jour. La tenue est validée, cependant le plus compliqué reste à venir. J’ai une idée, demande à la blonde si par hasard elle n’a pas un kit micro et oreillette pour me faciliter la tâche. J’avais peu de doute qu’elle n’en ai pas, elle dégaine le matériel en un rien de temps et nous passons au test. Tout fonctionne, c’est déjà un bon point, petit bémol le volume de l’oreillette est très élevé. « Est-ce que je dois avoir peur d’être dans un coin de ta tête ? Ça doit être effrayant là dedans. » plaisanté-je sur mon habituel ton taquin « Promis je ferai gaffe. » ajouté-je plus sérieusement. Reste plus qu’à espérer que ça ne tombe pas en rade pendant son rencard. L’heure de ce dernier approche à grand pas, Thylo termine de se préparer pendant que je range soigneusement le matériel pour l’emmener dans la voiture. Je serai son chauffeur, la voix dans sa tête, et un peu marionnettiste d’une certaine manière. Je n’ai aucune idée du résultat à venir, mais nous le saurons en temps et en heure… La journaliste réapparait fin prête, se battant avec son micro qui n’a pas l’air de vouloir adhérer à son décolleté, il fait le difficile. Elle perd patience, je pose ce que j’ai dans les mains et viens à sa rescousse « Attends, t’énerve pas. » c’est pas son genre je sais, c’est une façon de parler « Je vais t’aider. » d’un regard je lui demande la permission de le faire, après tout c’est de son décolleté dont il s’agit. Le problème réglé nous pouvons partir.
J’arrive à me garer pas trop loin du restaurant en question, pas certaine que j’aurais un visuel, mais au moins ça limitera les risques que la communication ne coupe. « Bon oublie pas. Le juste équilibre entre pas trop futée mais suffisamment intelligente pour comprendre ce que raconte le bonhomme. » je lui souris « Doutes pas de toi, je suis sûre que t’en es capable. » Je hausse les épaules et attrape le matériel que j’avais poser sur la banquette arrière « Et puis tu vas m’avoir dans la tête, c’est un sacré atout. » je fanfaronne faussement, finissant mon installation. Nous testons que ça fonctionne puis je désigne la portière du regard « Allez oust, c’est l’heure. Bonne chance Thylo. ». Je la regarde s’éloigner, j’ai définitivement fait un très bon choix avec cette tenue. « Ça va si je parle comme ça ? » demandé-je sur un ton très modéré alors qu’elle s’apprête à entrer dans l’établissement. Je dégaine une paire de jumelles, le rencard de la journaliste est déjà là, ils s’éloignent de l’entrée, on les conduits dans la salle et je perds le visuel. « Je ne vous vois plus, mais j’entends tout. » et je peux déjà dire que la voix de ce mec me file la nausée. Ils s’installent à table, premiers vrais échanges, je grimace déjà « Oh pitié… » soufflé-je en oubliant que tous mes commentaires vont dans l’oreille de la jeune femme, doit bien y avoir un moyen pour couper la connexion mais je ne le connais pas et j’aimerai éviter les conneries. « Souris poliment, garde un semblant de distance pour le moment, une attitude formelle qui va lui donner envie d’essayer de te séduire. Ça va le mettre dans de bonne disposition pour parler de ce qu’il fait. » et de mon côté j’espère qu’il lui donne ce dont elle a besoin sans trop de difficulté.
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Jeu 9 Mai - 18:20

« Est-ce que je dois avoir peur d’être dans un coin de ta tête ? Ça doit être effrayant là-dedans. » « C’est surtout… très plein, et très rapide. Parfois trop. Mais je crois que tu saurais t’y retrouver. Bien que ça t’énerverait. » Je suis maintenant consciente de sa patience plus que limitée, et puis il faut bien reconnaître que dans le genre speed, elle ne fait pas dans la demie mesure. Chose que j’ai appris moi aussi à suivre parce que si je suis compliquée et difficile à aborder, à comprendre tout du moins, je sais aussi qu’il est tout aussi peu évident d’appréhender les réactions de Jules.
Nous faisons un essai micro et une fois ma tenue enfilée, je dois bien reconnaître que le système n’est pas super bien étudié, étant donné qu’il refuse de tenir là où il devrait. Pas de quoi m’énerver, disons que ça aurait plutôt pour conséquence que je m’agite. « Attends, t’énerve pas. Je vais t’aider. » D’habitude, le contact, en tout cas si « intime » si j’ose dire, en tout cas qui l’est pour moi, provoque chez moi une réaction de recul. Pour autant, je ne vis pas son geste comme une intrusion. Elle ne sait de toute façon rien de mes troubles autistiques ni des problèmes d’approche physique qui y sont liés. Bien que je sois très au courant du fait qu’elle ait découvert mon côté weird, dont elle se moque aussi souvent que l’occasion se présente.
Elle me conduit jusqu’à mon rendez-vous, c’est qu’on formerait presque une équipe. Je la sais pas trop loin et pour ainsi dire, je me sens plus confiante. Malgré ses conseils… « Bon oublie pas. Le juste équilibre entre pas trop futée mais suffisamment intelligente pour comprendre ce que raconte le bonhomme. » « Je dois te rappeler que jusque-là, la nuance… » Je ne la maîtrise pas des masses, elle le dit sans arrêt. 1 ou 0. Après ça, je suis vite perdue. « Doutes pas de toi, je suis sûre que t’en es capable. Et puis tu vas m’avoir dans la tête, c’est un sacré atout. » Je lui accorde un petit sourire en coin et suis définitivement rassurée de la savoir pas trop loin, capable de rattraper la situation quand elle finira par m’échapper, puisque de toute évidence, elle finira par le faire. « Allez oust, c’est l’heure. Bonne chance Thylo. » Je referme la porte en la claquant et tire un tout petit peu plus sur ma tenue. Un peu plus discrètement que ce que j’ai l’habitude de faire, et je n’ai surtout pas l’habitude d’être vêtue de la sorte. « Ça va si je parle comme ça ? » Je l’ai dans l’oreille et je parle toute seule, enfin tout du moins au micro, jusqu’à pousser la porte du restaurant. Tout va bien, je viens de lui signaler. Seulement, j’ai deux voix dans ma tête, la mienne, et celle de Jules.
Mon rendez-vous est arrivé, et il me fait un grand sourire avec un signe du bras pour me signaler sa présence. Je l’avais remarqué… je me dirige vers lui et le laisse baiser ma main. Vieux jeu avec ça. Quelque-chose me dérange chez lui. Une suffisance que je retrouvais chez les grands pontes de l’Eglise. Et ça ne me plaît pas plus qu’à Jules, puisque je l’entends ronchonner dans l’oreillette. « Oh pitié… » Oui, pitié. S’ils peuvent tous les deux m’épargner leurs réaction. Parce que le bonhomme en face de moi est pour le moins loquace. Cependant, ça me permettra sans doute de l’amener à se confier plus rapidement. « Souris poliment, garde un semblant de distance pour le moment, une attitude formelle qui va lui donner envie d’essayer de te séduire. Ça va le mettre dans de bonne disposition pour parler de ce qu’il fait. » Pitié, c’est le mot. Lui donner envie de me séduire ? Comme si moi-même j’en avais envie ! Je souris poliment, discute de tout et de rien. Le laisse se vanter des trois Jaguar qu’il peut avoir garées dans son garage et de sa réussite sans égale, lui qui vient de ce petit quartier sans envergure. Il s’est sorti lui-même de sa misère. S’est fait au poignet. Je pense qu’il a surtout beaucoup de bagout et qu’un pigeon se lève tous les jours. Réflexion personnelle. Au bout d’une heure de récit sur sa propre vie et de compliments tous plus lourds les uns que les autres, je m’excuse et m’isole aux toilettes. « Jules, tu m’entends ? » Visiblement oui. « J’ai peur que ça dure encore un moment. Et je voudrais accélérer les choses parce que je n’ai aucune envie de vérifier si le bonhomme est du genre à se confier sur l’oreiller. Comment tu fais parler un homme ? Tu dois savoir ça. » Moi, je ne les fais pas parler. Je prends le plaisir qui s’offre à moi quand il s’offre et pour le reste… « Comment je suis jusqu’à présent ? »

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Dim 12 Mai - 11:23
Le concept de nuance échappe à Thylo et c’est là une des raisons de ma présence. Parce qu’elle va devoir marcher sur le fil durant tout le dîner si elle veut obtenir de bonnes infos. J’ai quelques doutes sur mes compétences pour arriver à séduire suffisamment ce type, mais comme j’en dois une à la jeune femme je me prête au jeu. En à peine quelques minutes je comprends que ça risque d’être plus compliqué que ce que j’espérais. A supporter surtout… car dès les premiers compliments et phrases bourrées de sous-entendus je ne peux me retenir d’avoir comme une sensation nauséeuse. C’est confirmé, ce mec est typiquement ce que je déteste et savoir Thylo en face de lui à devoir lui faire croire qu’elle veut entrer dans un jeu de séduction me donne tout simplement la gerbe. Je devrais m’en foutre, après tout on est tout juste des connaissances, même pas vraiment des amies. Mais c’est incontrôlable, écouter leur conversation m’agace et je me retiens de commenter ou réagir en continuant de garder à l’esprit que la blonde m’a dans un coin de sa tête. J’essaye malgré tout de l’aiguiller vers l’attitude à adopter, ce qui n’a pas l’air d’être une grande réussite. Il parle de lui, certes, mais pas vraiment de ce dont elle a besoin pour son patron. Tellement lassée de l’entendre, rebutée par son ton de voix je retire même le casque un instant, j’ai besoin d’une pause. Heureusement je vois sur l’écran de l’ordinateur que les ondes sonores augmentent d’intensité, je remets le casque juste à temps pour entendre la journaliste s’adresser directement à moi, elle s’est isolée. « J’suis là. » dis-je pour l’inviter à poursuivre, notre constat est le même, ça va s’éterniser et il va falloir trouver la bonne stratégie pour enfin avoir ces putains d’infos. De un parce que je n’ai pas envie de supporter ça encore des heures, de deux parce moi non plus j’ai pas envie qu’elle ai à en venir jusqu’à des confidences sur l’oreiller. Erk ! Comment ne serait-ce qu’y penser ? Voilà la nausée qui revient. « Comment on fait parler un homme ? » je ris « C’est pas toi la journaliste ? » plaisanté-je, la blonde n’est pas le genre de journaliste douée pour les interviews, elle son truc c’est plutôt l’investigation pure et dure, je le l’ai bien compris. « Tu t’en sors pas mal. Maintenant qu’il a étalé sa réussite, essaye de savoir comment il en est arrivé là, sur quelles ficelles il a tiré. Joue là un peu admirative mais aussi défiante. Pousse le à ce qu’il veuille te prouver son intelligence… enfin si on peut appeler ça comme ça. » je soupire « Révèle ton côté un peu plus futée, ça va lui donner envie de t’impressionner. » et j’espère franchement que ça va marcher parce qu’après ça je vais être à cours d’idée. « T’y es presque. Suffit de pas grand chose. » c’est pas le moment pour elle de perdre sa motivation.
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Lun 13 Mai - 12:03

« J’suis là. » A vrai dire, c’est tout ce que j’espérais entendre. Une voix familière et un point d’ancrage. Je ne suis pas toute seule. Face à cette mission que de toute évidence je suis bien la dernière personne à pouvoir maîtriser. Je suis mal à l’aise avec les faux semblants, avec le mensonge. Les choses sont telles ou telles, mais si on y ajoute une part de nuance, je ne sais plus sur quoi me baser. « Comment on fait parler un homme ? C’est pas toi la journaliste ? » « Si, mais dans une interview classique, les deux parties sont totalement au courant de la nature des informations à recueillir et de la nature de l’entrevue. Là, il faut que je mente. » Mentir n’est pas mon fort, et jouer sur deux tableaux non plus. 1 et 0 comme résumerait Jules avec une grande justesse. C’est plus simple que d’avoir à jouer avec les contrastes, bien que de toute évidence, ce soit quelque-chose qu’elle maîtrise parfaitement. Les subtilités sont son domaine.
« Tu t’en sors pas mal. Maintenant qu’il a étalé sa réussite, essaye de savoir comment il en est arrivé là, sur quelles ficelles il a tiré. Joue là un peu admirative mais aussi défiante. Pousse le à ce qu’il veuille te prouver son intelligence… enfin si on peut appeler ça comme ça. » « Les ficelles… » Résumais-je. Je comprends où elle veut en venir, je viens de trouver un nouvel angle d’attaque à appliquer à la conversation. Pourquoi est-ce que ce brouillard ambiant est si limpide pour elle ? On n’est clairement pas équipées pareilles.
« Révèle ton côté un peu plus futée, ça va lui donner envie de t’impressionner. » « Je suis très futée. » Un peu boudeuse. Quoi, ça ne s’est pas vu ? J’ai joué les parfaites potiches ? A tel point que mon intelligence s’est effacée ? Ca ne me plaît pas, clairement pas. « T’y es presque. Suffit de pas grand chose. » Je fais les cents pas dans les toilettes et prends chacun de ses mots pour argent comptant. Je dois me remettre en selle, après tout, c’est presque fini. « J’y retourne. » De but en blanc, sans lui laisser la moindre chance d’en rajouter.

Avec un sourire, je retrouve mon partenaire de la soirée. Faire bonne figure, tout va bien se passer, j’y suis presque. Une image me revient, d’un film, une femme redoutable capable de séduire n’importe quel homme et de lui soutirer tout et n’importe quoi. Devrais-je m’en inspirer ? Parce que de toute évidence, c’est ce qu’il veut, une femme de poigne. Ce n’est pas ce que je suis, mais je suis pour autant disposée à tenter le coup. Si Jules pense que je peux le faire…
Ravis de me voir réintégrer les rangs, il est disposé à reprendre la conversation où je le souhaite. Je m’assieds et avance ma main sur la table, séductrice, c’est ce qu’on a dit, n’est-ce pas ? « Une telle carrière, que vous ne devez qu’à vous-même… Je suis très impressionnée. Et je serais ravie d’entendre l’histoire au complet… Comment on arrive à un tel sommet ? En si peu de temps… » Le flatter sur son âge, ça peut marcher ? J’entends Jules se plaindre dans l’oreillette. Les comédies à l’eau de rose ne doivent donc définitivement pas être son truc. Il me raconte certaines choses, se confie après un digestif et j’ose espérer que Jules a pensé à enregistrer toute la conversation, histoire d’avoir des preuves audibles, et non pas uniquement gravées dans ma mémoire sans bornes, mais qui n’est pour autant pas une preuve en soit.
Un peu plus tard dans la soirée, juste après le dessert, je me crois débarrassée, pour autant, il me manque quelque-chose, de la sincérité, des preuves, un nom concret sur lequel m’appuyer… « Vous accepteriez de me suivre ? J’ai de quoi ajouter à cette histoire, un brin d’authenticité, vous ne serez pas déçue… Croyez-moi… Il y a encore des tas de choses que vous ignorez à mon propos, et je préfère vous les démontrer… » Il approche son visage de mon oreille, et j’emploie toutes les forces dont je dispose pour ne pas réagir de façon spontanée, et reculer d’un bond, comme je le fais d’habitude… réaction quasi épidermique. J’entends Jules se déchainer dans l’oreillette, mais je n’en fais qu’à ma tête. « Je vous suis… »
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Sam 18 Mai - 16:11
« Très futée. » répété-je, amusée par le ton de la journaliste. Je l’encourage, son pigeon finira par cracher ses graines. En tout cas je le souhaite, parce que j’en ai un peu ma claque de l’entendre parler de lui, de sa réussite, et surtout d’écouter ses compliments à deux balles. La drague du beauf friqué me donne vraiment la nausée ! Retour dans l’arène pour Thylo, je me remets en sourdine… surtout ne pas faire de commentaires. C’est de plus en plus difficile ! La discussion se poursuit, je continue de prendre sur moi pour éviter toute remarque. Je grince des dents, lève les yeux, soupire discrètement, j’ai vraiment de plus en plus hâte que ça se termine. Ça piétine, sans doute n’ai-je pas été assez claire ou tout simplement pas de bon conseil parce que la blonde adopte un angle d’attaque pour le moins inattendu. A quoi elle joue ? « C’pas vrai. » lâché-je malgré moi, avant de grogner de mécontentement à mon égard et celle de la situation. Finalement la cible lâche quelques infos, va falloir qu’elle fasse un sacré tri en réécoutant l’enregistrement de la conversation. C’est son problème, pas le mien après tout. Bon c’est fini là, non ? Le petit digestif doit être terminé. Moi aussi j’aurais bien eu besoin d’un petit coup d’alcool un peu fort pour supporter ça. J’en prends note pour la prochaine fois. Pourquoi y’en aurait une ? Je débloque. J’ai honoré ma dette, après ça basta, stop, finito, je prends mes distances et… Il fait quoi lui ? Je dois lui reconnaître d’avoir de la suite dans les idées à ce type, mais bon ça ne m’étonne pas de trop. Des choses à démontrer, bah voyons ! Allez, une petite déclinaison de l’invitation poliment et ramènes tes miches dans la bagnole Thylo. Heureusement que je ne pense pas tout haut. Quoi que ça ne la choquerait même pas. « Souhaites lui bonne nuit. » dis-je avec un petit rire ironique.
J’attends le refus, mais ce n’est absolument pas ce à quoi je m’attendais qui se passe ensuite. Comment ça elle le suit ? « Tu fais quoi ? » alors là j’en crois pas mes oreilles ! Elle me fait quoi là ? Elle va pas suivre ce sale mec, si ? Putain alors elle en est là pour courir après des infos ? « Thylo… » soupiré-je, dépitée par son choix. Réfléchis Jules… faut que tu trouves un truc. La menace ? « J’te préviens moi je suis pas. Tu te démerdes. » et pour preuve je pose l’ordinateur sur la place passager et démarre la voiture, prête à partir afin de lui faire payer pour ce que je considère être “me la faire à l’envers“. J’enclenche le mode drive et finalement ne bouge pas. Et merde ! Je suis incapable de juste fermer les yeux et rentrer. « Sois raisonnable, t’as ce qu’il faut. » j’essaie de la raisonner alors que je les vois sortir du restaurant. Je ne sais même pas vraiment pourquoi… mais ça me tort l’estomac de la voir suivre ce type. « Arrêtes tes conneries. M’oblige pas à descendre de la voiture et tout faire foirer. » je combine la raison et la menace, elle doit en avoir ras le bol de m’avoir dans la tête et encore je suis sympa de pas gueuler. Je devrais peut-être, elle grillerait sa couverture ou serait finalement obligée de décliner l’offre. « Trouves quelque chose ou je te dégomme le tympan. » c’est moche le chantage, mais parfois c’est nécessaire.
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Mar 21 Mai - 17:32

Je sens que le petit jeu du bonhomme pèse sur les nerfs de mon acolyte de ce soir. Je lui ai demandé un service et elle n’a pas mis une seconde à accepter, sachant pourtant pertinemment que ça ne serait pas agréable. Il ne s’agit pas de jouer cette fois, mais d’attendre, dans le noir et sans doute dans le froid, en plus en restant discrète et en trouvant les solutions. En somme, je ne suis que son instrument ce soir. Encore que, un instrument qui a tendance à se rebeller. Je ne peux pas laisser passer l’occasion qui s’offre à moi, après tout je n’en n’aurais sans doute pas d’autre et plus je donnerais satisfaction à mon chef, plus longtemps il me laissera tranquille pour ce que j’ai vraiment à faire. Mon tords ? Etre une femme, visiblement au goût de la gente masculine que je fréquente ce soir. Je me serais bien passée de ce dîner, mais ça ne se passe pas comme ça. Mes obligations sont ici.
« Souhaites lui bonne nuit. » Qu’elle croit. J’aimerais lui souhaiter bonne nuit, rentrer chez moi avec Jules, commander un dessert et mater un film. Mais ça ne fonctionne pas comme ça étant donné que je ne suis pas totalement satisfaite de mes infos. « Tu fais quoi ? » Je tente de l’ignorer, poursuis ma conversation comme si de rien n’était, tout va bien, je ne saute pas sans filet, si ? « Thylo… J’te préviens moi je suis pas. Tu te démerdes. » Je sens la menace, et je lis surtout son exaspération, elle va finir par me planter là devant le resto et je l’aurais mérité, je dois bien le reconnaître. Je ne comprends pas comment je me mets autant et aussi facilement dans le pétrin, mais une chose est sûre, j’y excelle. « Sois raisonnable, t’as ce qu’il faut. » Non, je n’ai pas tout à fait ce qu’il faut, et je ne lance même pas un regard en direction de la voiture. Je ne sais pas lire dans les regards, je ne sais pas lire en les gens de toute façon. Ils sont pour moi une espèce encore inconnue et ça me fait peur. « Arrêtes tes conneries. M’oblige pas à descendre de la voiture et tout faire foirer. » Elle en est capable, je le sais, je pense que je sais suffisamment comment Jules est capable de réagir pour savoir si elle dit vrai ou faux. C’est juste une question de temps pour la connaître, et je n’ai pas besoin de me concentrer des heures durant, et ça, ça fait du bien. « Trouves quelque chose ou je te dégomme le tympan. » Message reçu et je poursuis ma discussion avec lui. Discrètement, quand il s’excuse pour noter quelque-chose sur son téléphone, je retire l’oreillette et la place dans ma pochette. C’est moche, je sais mais je dois faire sans. J’ai toujours le micro qui lui permet de tout entendre. Malheureusement pour elle, je suis l’homme dans sa voiture, et chez lui. Je sais que Jules nous suit, et très honnêtement ça me rassure.
Une fois chez lui, une villa relativement cossue dans laquelle il dit vivre seul, je me retrouve à entrer avant lui, même si finalement j’aurais bien pris mes jambes à mon cou pour retourner près de Jules et rentrer sans encombre. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai regardé dans le rétro si elle nous suivait…

Un quart d’heure que nous discutons et déjà il se jette sur moi, m’embrasse. Non, je ne voulais pas en arriver là. Alors j’esquive et lui demande de m’excuser, le temps que je me rafraichisse dans la salle de bain. Je tente le tout pour le tout, le message d’SOS. « Jules, si tu m’entends trouve un truc, sors moi de là. Je sais que j’ai mal agis en suivant ce mec et maintenant je le regrette. Tu avais raison. Les gens adorent savoir qu’ils ont raison. Mais si tu as une idée lumineuse, c’est maintenant. Je t’en prie. » Que je dicte dans mon micro encore placé sur ma poitrine, sous ma rêve que l’autre rustre rêve de défaire.
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