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the past can hurt. you can either run from it, or learn from it (elia)

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Eliot Donovan
Eliot Donovan
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• âge : 34
• pronom : she/her
• côté ♥ : ellen a fini par prendre toute la place, et c'est encore bizarre...
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Eliot Donovan
the past can hurt. you can either run from it, or learn from it (elia)
Mer 11 Avr - 18:57
Quinze heures. J’ai passé la nuit sur un chantier qu’on avait en retard, et je suis explosé de fatigue. En scooter, je passe devant l’agence où travaille Sofia et remarque que sa voiture est là. Elle travaille, parfait. Je me dirige alors jusqu’à l’appartement que nous avons partagé toutes les deux durant quatre longues années, et gare mon scooter un peu plus loin, par précaution. Il passe assez inaperçu heureusement. Double des clés en main, je prends l’initiative de sonner au cas où, je sais pas si elle héberge quelqu’un, si elle a une nouvelle copine, un copain, j’en sais rien. Personne ne répond, j’entre la clé dans la serrure et pénètre dans l’appartement qui n’est plus le mien. Après tout, ça a toujours été le sien, c’est moi qui me suis installée là quand on s’est mises ensemble, le bail est à son nom, tout lui appartient ici, mis à part quelques petits trucs à moi restés çà et là. Je pose mes clés sur le buffet de l’entrée comme je l’ai toujours fait, et fais le tour de l’appartement. Rien n’a vraiment changé, j’avais peur de voir des affaires de quelqu’un d’autre, peur qu’elle ait déjà trouvé quelqu’un d’autre. Je pénètre dans la chambre et remarque un carton sur le côté, à l’intérieur, mes affaires, ou une bonne partie on dirait. Mon coeur se serre et je continue ma visite. Mes doigts effleurent les meubles, un tour dans la salle de bain pour vérifier qu’il n’y ait pas une deuxième brosse à dent, et je retourne dans la chambre. L’odeur de Sofia est partout, elle fait battre mon coeur plus vite. Un flot de souvenirs émerge dans ma tête, je regrette d’avoir tout fait foirer, mais j’aime encore cette fille et je suis incapable de savoir si j’arriverai un jour à la reconquérir.

Je m’assieds sur le bord du lit, laisse mes mains frôler le tissus, cette housse de couette dans laquelle nous avons dormi maintes et maintes fois, fait l’amour amoureusement et passionnément. J’en ai presque une boule dans la gorge. Je me laisse tomber sur le lit et me positionne de manière à avoir le coussin de Sofia juste là, dans mes bras. Je respire son odeur et me laisse sombrer dans les bras de Morphée. Je ne me rends pas compte des heures qui passent, et c’est le bruit de la porte d’entrée qui me réveille en sursaut. Merde merde merde merde. Elle va me tuer. Je me relève en vitesse le coeur battant la chamade, cherchant rapidement une excuse qui se pourrait être valable, tu parles. Je franchis la porte de la chambre et tombe nez à nez avec mon ex qui sursaute de voir quelqu’un chez elle. J’avais pas fermé la porte à clé, elle a dû flipper. « C’est que moi, je… j’étais passée chercher quelques affaires, je pensais pas que tu rentrerais si tôt… » Je sais même pas l’heure qu’il est, il est peut-être même pas tôt…
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Mer 11 Avr - 21:06
"Sonia il me faut les modèles ce soir. Demain c'est journée essayages donc, ce soir je veux tous les modèles prêts. Allez on s'active !" lance le créateur avant de repartir de là d'où il est venu. "Sofia, espèce d'abruti..." je marmonne entre mes dents. Près de cinq ans que je bosse ici et cet idiot n'a toujours pas retenu mon prénom. En même temps ça ne m'étonne pas de lui, il est tellement imbu de sa personne que ça en est indécent. Et je n'ai plus la force de le reprendre. Au lieu de fulminer je reprends mon travail. J'assemble les pièces, je les couds, je coupe des bandes de tissus et je crée, petit à petit, l'idée de quelqu'un d'autre. Je jette un coup d'oeil à mon poste de travail, les patrons s'accumulent. Il faut dire que je me traîne depuis quelques mois. Depuis que... je suis célibataire. Je sais que ça ne devrait pas affecter mon travail mais je n'y peux rien. Le pire c'est que ça m'énerve et plus je suis énervée, moins j'arrive à quelque chose donc au final ça me retarde d'autant plus et ça m'énerve. Je suis dans un cercle vicieux infernal. Ce n'est pourtant pas mon genre. Je suis rationnelle et rigoureuse normalement. Minutieuse et maniaque. Du moins c'est ce qu'on a toujours dit de moi. Là je ne me reconnais plus, ce n'est pas mon genre. Je délaisse mon travail quelques minutes pour aller me prendre un café, ça me remettra les idées en place. Puis je passe des heures à l'atelier à rattraper tout le travail que j'ai en retard.

J'ai passé toute la journée à l'atelier. J'ai bu cinq cafés et mangé une barre de céréales. Mais au moins j'ai terminé mon travail à temps. Tout est en place pour les essayages de demain, je peux rentrer tranquillement chez moi. Et heureusement, parce que j'ai une faim de loup. Sur le chemin je m'arrête devant un restaurant indien. Je commande une quantité astronomique de nourriture à emporter. J'aurais des restes, beaucoup de restes, mais c'est tant mieux. Je serais tranquille pour quelques jours. Sur le chemin je grignote quelques samoussas, j'arrive enfin devant mon immeuble. Plus j'avance, plus je me dis qu'il faudrait que je déménage. J'ai trop de souvenirs ici, c'est douloureux. Mais je ne veux pas revoir les images, ça m'a trop hantée, il faut que je passe à autre chose. J'essaie. J'ai rempli un carton avec toutes ses affaires. Il traîne quelque part à côté de l'entrée. Je suis incapable de l'appeler pour lui dire de venir le récupérer. Je m'accroche et au fond je me déteste un peu pour ça.

J'arrive devant la porte. Elle n'est pas verrouillée. Je fouille dans mon sac et en ressort une bombe lacrymogène avant d'entrer doucement dans mon appartement. Il n'y a aucun bruit. C'est étrange, je ne laisse jamais la porte ouverte. Je pose les plats indiens sur le buffet de l'entrée et je remarque des clés. "Qui que vous soyez je vous préviens je suis armée ! Et je vais appeler la police !" je m'exclame en regardant dans tous les coins. Puis soudain elle apparaît. Elle bredouille quelques mots et je sens déjà la colère monter en moi. Ces bredouillements. Elle m'a servi les mêmes quand je l'ai trouvée au lit avec une autre. Oui, visiblement c'est toujours trop tôt pour que je tourne la page. "Il est presque 20h! Et puis d'abord d'où t'as vu qu'on pouvait s'introduire chez les gens comme ça ?!" Il faut que je me contrôle je le sais, je peux pas perdre mon sang froid aussi vite à chaque fois. Alors je prends une profonde inspiration avant de poursuivre. "Je te rappelle que c'est chez moi ici, alors ramasse ce que t'es venue chercher et barre-toi." Je lui tourne le dos pour aller déposer ma veste et mon sac à leur place, et ranger la bombe lacrymo au passage.
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Jeu 12 Avr - 15:29
Je vois dans sa main une bombe lacrymo et mon coeur s’emballe, je passe près de la perte de mes yeux visiblement. En même temps, j’ai pas réfléchi, c’est con. Abrutie. « Il est presque 20h! Et puis d'abord d'où t'as vu qu'on pouvait s'introduire chez les gens comme ça ?! » Merde. Elle est furax, elle a des raisons de l’être en même temps, je me suis endormie comme une merde et j’ai pas vu le temps passer. Mais malgré tout, juste la voir là, si près, ça me fait du bien. C’est con, j’dois être totalement cinglée j’en sais rien, mais croiser son regard, entendre sa voix, sentir son odeur, même si elle gueule, ça fait du bien. Au moins, je me sens pas invisible. « J’voulais pas te faire peur… excuse-moi. » Oui, j’ai pas trop d’excuses pour le fait de rentrer comme ça chez elle. C’est plus chez moi depuis trois mois, je devrais pas avoir encore les clés. Elle va finir par changer la serrure si je continue mes conneries. « Je te rappelle que c'est chez moi ici, alors ramasse ce que t'es venue chercher et barre-toi. » Je vais pour prendre une inspiration et répondre mais elle me tourne le dos et je me contente de soupirer. Une main dans ma crinière, je fais demi-tour et retourne dans la chambre pour aller chercher dans le carton les quelques fringues que je voulais récupérer. Le reste n’a aucune importance.

J’hésite, réfléchis à ce que je pourrai bien lui dire pour essayer de rester un peu plus longtemps. Faire durer la période où je pourrai encore traîner dans le coin, comme avant, ou presque. Nouveau soupir, je retourne dans le salon et récupère mon sac dans lequel j’enfouis les quelques fringues qui ont assez de valeur à mes yeux pour avoir envie de les récupérer. Je relève la tête, elle est dans la cuisine, fait comme si j’étais pas là. Trouve quelque chose à dire Eliot bordel. Je laisse mon sac dans l’entrée et m’approche de la cuisine, ou plutôt du bar qui sépare le salon de la cuisine américaine. Une main nerveuse glissée dans ma nuque, je me stoppe avant d’être trop près et qu’elle m’en foute une, on sait jamais. « J’ai vu que tu avais rassemblé des affaires à moi dans un carton, dans ta chambre. » ‘Ta’ chambre. C’est tellement dur, avant c’était notre chambre… Notre chambre. « Tu peux tout balancer, j’aurai plus l’utilité de tout ça, toute manière j’ai pas d’appart où tout stocker. » C’est ça Eliot, vas y fais la pleureuse ! Espèce de conne ! Je me racle un peu la gorge et soupire légèrement, attendant sans doute qu’elle me demande, encore, de foutre le camps.
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Ven 13 Avr - 0:32
Au fond je sais que je suis dure avec elle. Mais elle le mérite. Après ce qu'elle m'a fait ! Et en plus elle ose revenir comme ça, sans prévenir ? Non, je dois garder mon sang-froid, je ne peux pas m'énerver. Enfin je peux, mais je n'ai pas envie d'encore m'énerver pour elle, il faut que je passe à autre chose, même si c'est difficile. Encore plus quand elle est ici, près de moi. Alors je lui tourne le dos et j'essaie de l'oublier, d'oublier qu'elle est dans ce lieu qu'on a partagé pendant quatre longues années, ce lieu où je l'ai aimée, ce lieu où je l'ai haïe. Trop de souvenirs m'envahissent. Je vais dans la cuisine et j'essaie de m'occuper mais en vérité je ne sais pas quoi faire. La savoir ici me perturbe trop. Je déteste qu'elle ait toujours cette emprise sur moi. Je l'entends revenir, elle me parle. L'entendre dire "ta" me brise le coeur et en même temps ça me rassure, au moins ça me montre qu'elle a compris qu'elle n'est plus chez elle maintenant. Je suis dans un tourbillon d'émotions. Comment est-ce que je peux me sentir comme ça ? Après tout ce qu'elle m'a fait... Il faut vraiment que je me reprennes, pourtant je me retourne vers elle, comme si ce n'était pas encore assez difficile... Je ne veux pas comprendre ce qu'elle me dit. Elle n'est pas à la rue quand même si ? "T'as qu'à tout foutre à la poubelle en sortant." je lâche durement. Je ne veux pas réagir sur le reste de ses paroles pourtant je sais que je ne vais pas pouvoir m'en empêcher. "Et arrête de te victimiser, si t'as plus d'appart tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même ! Et puis avec toutes les poufs que tu te trimballes, tu va pas me dire que y en a aucune chez qui tu peux t'imposer ?!" Cette fois je croise les bras sur ma poitrine. Je veux qu'elle parte mais qu'elle reste aussi. Je la déteste et je m'inquiète pour elle. Oui, il faut vraiment que j'arrive à tourner cette foutue page.
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Lun 16 Avr - 18:40
J’me sens conne, c’est plus fort que moi, et en plus, ça me chamboule plus que j’aurai voulu le penser d’être ici. Sofia est toujours aussi belle, et ça fait chier. Elle aurait pas pu juste j’en sais rien, se teindre en blonde, prendre 15 kilos, s’habiller comme un sac ? Non… fallait qu’elle soit juste toujours aussi canon. Bordel. Ne pense pas à ça Eliot, t’es en train de t’enfoncer toute seule comme une abrutie. Je sais même pas quoi dire, je parle pour ne rien dire, c’est pire que ce que ce à quoi je m’attendais. En fait, je m’attendais pas à la croiser, alors forcément… « T'as qu'à tout foutre à la poubelle en sortant. » Je me pince un peu les lèvres. Quoi ? J’aurai préféré qu’elle me dise la bouche en coeur qu’elle voulait bien tout garder ? Tu parles. J’ai fait la conne, à moi de payer pour mes erreurs, et je le fais déjà bien comme il faut, sauf qu’elle ne peut pas l’imaginer ça. « Ok… » Je vois pas bien quoi répondre de plus. Pourtant, je ne la lâche pas des yeux, immobile. « Et arrête de te victimiser, si t'as plus d'appart tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même ! Et puis avec toutes les poufs que tu te trimballes, tu va pas me dire que y en a aucune chez qui tu peux t'imposer ?! » Je soupire un peu en la regardant être autant sur la défensive. Elle croise ses bras en signe de protection et je sens une petite boule d’amertume se frayer un chemin dans ma gorge. « Je squatte le canapé de Willie. Elle commence à en avoir marre même si elle le dit pas. » Ouais, même ma meilleure amie a besoin d’être un peu tranquille. Faut croire que je fais chier tout le monde sur cette planète, c’est quand même un putain de fléau quand on y pense. Une main glissée dans mes cheveux, traduisant sans conteste ma gêne présente, je souffle légèrement et enfouis mes mains dans mes poches. « Je sais que tu m’détestes, et t’es en droit de ressentir tout ça mais… » Je devrais m’arrêter et me casser de là, ne pas ouvrir mon coeur, parce que je sais par avance que je vais me rétamer et que ça va faire très mal. « … non rien. » Je secoue la tête légèrement et baisse les yeux. « Ça sert à rien. » Là c’était plus une pensée pour moi qu’autre chose, parce que je me sens affreusement conne d’être là et de perdre mes moyens face à la seule femme que j’ai jamais aimée, et que j’ai brisée à cause de mes conneries…

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Mar 17 Avr - 23:58
Cette situation me perturbe au plus haut point. Qu'elle soit ici, près de moi. Et pire encore: que j'ai encore des sentiments pour elle après ce qu'elle m'a fait ! Je me détesterais presque pour ça. Elle m'a trahie, pendant des années, elle m'a menti ! Elle s'est complètement fichu de moi et pourtant me voilà, le cœur serré alors qu'elle est tout proche de moi et que je me retiens de la prendre dans mes bras, simplement pour ressentir, encore une fois, la sensation de sa peau sous mes doigts. J'ai envie d'être faible et de céder à mes pulsions, mais je me retiens. Je dois être forte. D'un côté je veux la faire payer de toute cette souffrance qu'elle m'a causé. D'un autre, je cherche sûrement à me protéger, parce que je sais que si je sombre encore une fois, ça ne fera qu’aggraver les choses, elle me fera souffrir encore et ça m'est intolérable. Je ne peux pas lui faire confiance, je suis pas sûre que je le pourrais un jour, et ça aussi ça me fait mal. Oui, sa présence me fait perdre la tête et délirer. Elle me met dans tous mes états, et malheureusement je réagis comme je le fais toujours: je me met sur la défensive et je me met en colère pour expulser toutes mes angoisses. "C'est ce qui arrive quand on fout en l'air quatre ans de vie commune. Tu t'attendais à quoi ? Des arc-en-ciels et des licornes ?" je lâche, acerbe. Oui je l'attaque, je ne fais que ça en ce moment. Je ne peux pas m'en empêcher c'est comme un mécanisme de défense. Puis de toute façon elle le mérite non ? "Je sais que tu m'détestes, et t'es en droit de ressentir tout ça mais..." Elle l'ignore sûrement mais je ne la déteste pas. Au contraire. Mais je sais que c'est l'impression que je donne, et je ne vais pas m'en excuser. "Mais quoi ?" je réplique, attendant qu'elle finisse sa phrase. Mais elle ne le fait pas, elle se ravise. Sauf que je ne compte pas la laisser s'en sortir si facilement. "Non dis moi! Je suis en droit de te détester mais quoi ? C'était pas de ta faute ? C'était qu'un accident ? C'était une erreur ? Quelle excuse minable tu va me sortir pour excuser le fait que tout notre couple n'a été qu'une vaste fumisterie depuis le début hein ?" Cette fois mes cris se fanent, bloqués par cette boule dans ma gorge. Je sens les sanglots et les larmes arriver mais c'est hors de question que je me laisse aller devant elle. Je ne peux pas craquer. Je ne dois pas craquer.
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Mar 1 Mai - 19:18
« C'est ce qui arrive quand on fout en l'air quatre ans de vie commune. Tu t'attendais à quoi ? Des arc-en-ciels et des licornes ? » Je serre les dents, j’encaisse. J’ai rien à dire de toute manière, elle a raison, je m’attendais à quoi en venant ici hein ? La récupérer comme ça, comme une fleur, avec un joli sourire et quelques mots gentils ? C’est pas comme ça que ça marche, je le sais très bien, et je lui ai fait beaucoup trop de mal pour qu’elle soit en mesure de me pardonner comme ça aussi facilement. Alors j’encaisse, j’ai que ça a faire toute manière. Je prends les coups que je juge mérités. Parce que celui que je lui ai asséné était bien plus puissant que tous ceux qu’elle pourra essayer de me foutre dans la gueule. Et au final, notre séparation, c’était ça ma punition. Parce que si elle s’est sentie trahie, moi je me suis sentie la pire des merdes, et c’est pas agréable non plus. J’ai joué avec le feu, j’ai perdu. Je suis juste une moins que rien. J’essaie de prendre la parole mais je me ravise. Ça sert à rien. A quoi bon essayer de rattraper ce qui a été perdu. « Mais quoi ? » Mon coeur se serre davantage lorsque je la sens attaquer. Je ne veux pas finir cette phrase, j’en suis incapable. « Non dis moi! Je suis en droit de te détester mais quoi ? C'était pas de ta faute ? C'était qu'un accident ? C'était une erreur ? Quelle excuse minable tu va me sortir pour excuser le fait que tout notre couple n'a été qu'une vaste fumisterie depuis le début hein ? » Mon regard s’embue de sentir l’émotion dans sa voix brisée. La boule dans ma gorge doit être au moins aussi grosse que la sienne. Ne pleure pas Sofia je t’en prie, ou je vais pleurer aussi, la frontière est si mince. Je secoue un peu la tête, avant de murmurer entre mes dents « J’ai pas d’excuses. » J’avale avec difficulté ma salive et tente de la reprendre, du mieux que je peux. « Et ne dis pas que notre couple a été une vaste fumisterie Sofia. Je t’aimais, j’aurai jamais pu passer quatre ans, avec n’importe qui d’autre que toi. » Mon menton se met à trembler. Bordel non ! Eliot tu ne pleures pas ! J’suis du genre plutôt rude en général, je chiale pas, mais merde, là c’est autre chose, c’est mon coeur qui saigne, le sien que j’ai déchiré à mains nues. Et je m’en veux. « J’ai pas d’excuses. » que je répète la gorge toujours aussi serrée.
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Lun 7 Mai - 17:36
Je ne sais plus quoi dire, quoi faire, je suis totalement perdue. Emportée par un tourbillon de sentiments contradictoires. J'ai envie de la frapper, de lui faire mal, de la détruire et puis je veux la serrer dans mes bras, sentir sa peau, son corps. Elle a beaucoup trop d'emprise sur moi. Et je ne peux pas me laisser sombrer, pas encore. Elle m'a trop fait de mal et je ne peux pas lui faire confiance. Pas vrai ? Putain Sofia allez, sois forte bon sang ! Mais quand elle me dit qu'elle n'a pas d'excuses j'ai l'impression que toute ma volonté s'envole. Pourtant ses mots suivants me font terriblement mal. Comment ose t-elle dire ça ? Comment ose t-elle dire qu'elle m'aimait ? "Si tu m'aimais vraiment jamais tu aurais fait ça..." J'ai du mal à parler, j'ai la gorge serrée. Elle aussi. Je l'entends à sa voix. Et puis je vois cet air sur son visage, elle s'en veut. Elle s'en veut vraiment. Non, je ne peux pas me laisser aller, je ne peux pas. Pourtant je n'arrive pas à m'empêcher de faire un pas vers elle comme si je voulais la consoler. Mais je me contente de ce petit pas et puis je repense à notre relation, et à cette fois où je l'ai trouvée avec une autre dans notre lit. Je soupire. "Si tu m'aimais alors pourquoi t'es allée voir ailleurs ? Quand on aime vraiment quelqu'un on a pas le besoin d'aller voir ailleurs. Je ne l'ai jamais fait ! Parce que je t'aime-ais. Je t'aimais." Merde. Ma langue a fourché. Au fond je ne sais pas quoi espérer: qu'elle ait entendu ou pas ? "Peut-être que tu devrais partir." dis-je alors, sans pour autant lui dire de le faire. Pourquoi y avait-il toujours en moi cette envie qu'elle reste ? C'était mal. Et j'étais trop conne d'avoir encore des sentiments pour elle.
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Mar 8 Mai - 18:24
C’est vrai, j’ai pas d’excuses, je suis juste trop conne. Etre là face à elle, dans cet appartement dans lequel j’ai vécu avec elle plusieurs années, c’est pas simple à gérer. Evidemment que si j’avais su que ça me ferait aussi mal de la voir là tout en sachant que je ne peux même pas la prendre dans mes bras et sentir son odeur. Evidemment que je m’en veux, évidemment que je voudrais pouvoir faire machine arrière. Mai sil est trop tard, le mal est déjà fait. « Si tu m'aimais vraiment jamais tu aurais fait ça.. » Je secoue la tête très légèrement et lui réponds dans un souffle, presque avec honte de lui tenir tête mais j’ai besoin qu’elle sache. « Ça n’avait rien à voir avec de l’amour… » Ce que je vivais avec Lou, comme avec les autres d’ailleurs. Ça ne signifiait rien. Je sais qu’elle ne comprend pas, et je ne compte pas m’embourber dans de nouvelles explications foireuses. J’ai merdé, c’était plus fort que moi, j’aurai pas dû mais j’ai pas réussi à être assez forte. « Si tu m'aimais alors pourquoi t'es allée voir ailleurs ? Quand on aime vraiment quelqu'un on a pas le besoin d'aller voir ailleurs. Je ne l'ai jamais fait ! Parce que je t'aime-ais. Je t’aimais. » Je souffle un peu tout en essayant de trouver les mots justes. « J’ai jamais été comme toi moi, j’ai jamais su être fidèle. Mais tout ce que je sais c’est que j’ai jamais offert à personne ce que je t’ai offert à toi. Je t’aimais vraiment Sofia, je t’aime, je t’aime vraiment. » Autant être franche, je sais qu’elle a essayé de se rattraper mais je l’ai entendu. C’est con mais j’ai besoin de le dire, c’est sans doute trop tard, parce que je lui ai pas assez dit, j’en suis consciente, mais c’est une vérité. « Jamais personne avant toi avait réussi à me faire rester. Quatre ans Sofia tu te rends pas compte, j’ai jamais donné quatre ans de ma vie à personne ! » Je suis à le limite de chialer mais je me retiens, parce que j’aime toujours pas pleurer, même pas devant elle. « Peut-être que tu devrais partir. » Je reste immobile à la regarde sans ciller. « Tu veux que je parte ? » Elle est là la question. Je m’approche d’elle, j’ose, même si elle me met une baffe, je l’aurai méritée. « Je peux rester encore un peu… demande-moi de rester… » La dernière phrase est sortie dans un murmure, presque un supplice. Je n’ai aucune envie de partir, je veux juste la retrouver.
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Mer 9 Mai - 22:24
Les mots qu'elle me dit me touchent alors que non, ça ne devrait pas. Je ne devrais pas croire à un seul mot sortant de sa bouche pourtant j'y crois, c'est plus fort que moi. Je crois qu'elle m'aime, que je suis la seule avec qui elle a pu construire quelque chose, qu'elle s'en veut d'avoir tout détruit. Evidemment que j'y crois. Et à ce moment précis je ne sais plus quoi penser, ni vraiment ce que je ressens. Au fond j'ai cette toute petite voix qui me dit qu'elle se joue peut-être de moi, mais je l'ignore. Je bâillonne cette voix à la seconde où Eliott se rapproche de moi. Pars, s'il-t-plait, pars. Mais les mots ne sortent pas. Sûrement parce que je ne les pense pas vraiment. Mon cœur se serre et à la fois mon pouls s'accélère, je ne sais même pas comment c'est possible, pourtant c'est bien l'impression que j'ai. "Ne fais pas ça..." je murmure. Mais à vrai dire je ne sais même si ces mots lui sont destinés à elle ou s'ils me sont destinés à moi. Parce que je sens cette adrénaline en train de prendre possession de mes membres. J'essaie de résister mais à quoi bon ? Je cède à la pression et fait un pas en avant, réduisant l'espace qui nous sépare à néant. Mes mains viennent attraper son visage et sans plus attendre mes lèvres se pressent contre les siennes. A la seconde où nos lèvres se touche je sens comme un poids se lever de ma poitrine, mon cœur qui s'arrête une seconde avant de se mettre à battre la chamade. Mais je ne fais attention à rien de tout ça. J'ignore même cette larme que je ne suis même pas sûre de sentir couler sur ma joue. Non tout ce que je sens c'est la sensation de sa peau sous mes dents, le goût de ses lèvres, son odeur. Je raye de mon esprit l'idée que je suis faible et que je n'ai pas résisté à la tentation, j'oublie que je ne devrais pas l'aimer et que je devrais la repousser, la haïr, lui hurler dessus, je laisse s'envoler un instants toutes les raisons que j'aurais de ne pas lui faire confiance. Parce que tout ce dont j'ai envie à ce moment précis c'est que cette seconde ne s'arrête jamais, qu'elle approfondisse ce baiser, que nos corps se retrouve. Parce que c'est indéniable, je l'ai dans la peau. Je l'aime. C'est plus fort que moi.
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Eliot Donovan
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Mer 16 Mai - 17:57
J’ai pas envie de partir, j’ai entendu quand sa langue a fourché et qu’elle a dit qu’elle m’aimait encore. Et puisque c’est réciproque, je vois pas pourquoi je partirai maintenant. Je sais que j’ai fait une erreur, que j’ai été conne, que j’aurai pas dû. Mais c’était plus fort que moi, et mon souhait le plus cher serait qu’elle comprenne que ça fait partie de ma nature, et je rêve qu’elle m’accepte telle que je suis, qu’elle continue de m’aimer malgré ce besoin que j’ai d’aller voir d’autres filles, sans pour autant développer pour ces dernières des sentiments comme ceux que j’éprouve pour Sofia. Je m’approche un peu plus, doucement, prête à me faire rembarrer, et pourtant je sens Sofia faire un pas en avant elle aussi. Son regard est chargé d’émotion, je m’y accroche comme à une dernière branche orpheline avant de me laisser tomber dans les abîmes. « Ne fais pas ça… » murmure-t-elle, sans que je ne sache s’il s’agit d’une phrase qui m’est destinée ou qu’elle se dit à elle même. Mais si, fais ça, faisons ça. Mon regard alterne entre ses iris du bleu le plus pur qu’il m’ait été donné de voir, et ses pupilles qui se dilatent peu à peu. Je sens presque son souffle se mêler au mien et j’espère, j’espère qu’elle me laissera faire un dernier pas vers elle, ou mieux qu’elle…. Mon dieu. Ses mains entourent mon visage et plus rapidement que je n’ai eu le temps d’en prendre conscience, ses lèvres se posent déjà sur les miennes, faisant imploser mon coeur. Il me faut une seconde ou deux pour prendre conscience, avant que mes mains ne viennent enserrer sa taille, glisser jusqu’à son dos pour l’approcher de moi encore un peu plus. Je prends part au baiser, le prolonge, le savoure comme s’il était une nouvelle chance, un nouveau départ. Je sais que je ne devrais pas y croire, mais même s’il ne s’agit là que d’une erreur, je me dois d’en profiter au maximum. Mon souffle se raccourcit, ma langue vient chercher la sienne et je sens une boule de chaleur m’envahir en totalité. Une de mes mains remonte le long de son dos pendant que l’autre agrippe le tissus de son t-shirt, comme si j’avais peur qu’elle ne m’échappe. J’ai l’impression de revivre, de retrouver l’air qui me manquait depuis tout ce temps. Je crois que je n’avais pas conscience d’à quel point elle pouvait me manquer, d’à quel point je pouvais l’aimer…
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Sam 26 Mai - 22:37
Je ne sais pas ce qu'il me prends. Ou plutôt je ne le sais que trop bien. Je n'ai pas réussi à réprimer mes sentiments plus longtemps, j'ai craqué. Et à cette seconde précise je m'en fous complètement. Il n'y a que nos lèvres, en contact. Ce contact dont j'ai secrètement rêvé pendant.. combien de temps déjà ? Je ne sais pas. Mais le goût de ses lèvres sur les miennes me paraît encore plus divin que dans mes souvenirs. Et ses mains... ses mains sur mon corps, m'attirant à elle. Elle me fait complètement perdre mes moyens, je ne suis plus qu'une enveloppe de chair, emplie d'un désir furieux de posséder ces lèvres qui m'ont échappées pendant trop longtemps. Nos langues se rencontrent, jouent, dansent ensemble, un ballet dangereux. Mais c'est si bon... Je m'accroche à elle, je parcours son corps et laisse la pensée que nos vêtements ne sont que des entraves à notre étreinte me traverser l'esprit. Je me surprends à vouloir la toucher. A vouloir qu'elle me touche. "Tu me fais perdre la tête..." Je murmure entre deux baisers sans pour autant avoir voulu prononcer ces mots. Je ne me contrôle pas. Je ne me contrôle plus. Ce n'est pas bien, ça ne peut pas durer. Je romps le baiser et colle mon front au sien, le temps de respirer une seconde. Puis je m'écarte, un pas seulement, je n'ai pas la force d'en faire un de plus. "On ne peut pas faire ça, c'est..." Je prends mon visage entre les mains une seconde, avant de planter mon regard dans le sien. C'est mal ? Ce n'est pas l'impression que ça donnait en tout cas... Je suis complètement perdue. "Au dessus de mes forces..." Pitié pars avant que je succombes à nouveau... Parce que oui, c'est ça qui est au dessus de mes forces: lui résister. Il ne suffirait que d'une avance de plus de sa part pour que je perde ma petite culotte...
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Lun 28 Mai - 17:29
Je m’attendais tellement pas à ce que ce soit elle qui fasse le premier pas vers moi, en même temps, même si j’en mourrais d’envie, je ne suis pas sûre que j’aurai eu le cran de le faire moi, par peur sans doute qu’elle me retourne une baffe monumentale. Je n’aurai sans doute méritée. « Tu me fais perdre la tête… » me dit-elle entre deux respirations, deux danses langoureuses de nos lèvres en manque mutuel. Je souris tout contre elle, l’approche davantage de moi comme s’il était possible qu’elle soit plus près encore. Mes doigts se faufilent doucement sous le t-shirt de Sofia, caressant à peine le bas de son dos. J’ai envie d’elle, ce serait mentir que de dire le contraire, mais je m’attends à ce qu’elle rompe ce moment d’un moment à l’autre, alors j’en profite. C’est ce qu’elle fait, créant un manque immédiat de ses lèvres contre les miennes. Mon souffle est court, je ne parviens pas à réouvrir mes yeux alors que son front vient trouver le contact du mien. « On ne peut pas faire ça, c’est… » Elle s’éloigne et je réouvre les yeux, sentant immédiatement un vide, un gouffre à l’intérieur de moi. Je continue de la regarder, je connais son regard, je sais qu’elle ne pense pas ce qu’elle dit, elle veut laisser parler sa tête alors que son coeur lui dit tout l’inverse. « Au dessus de mes forces… » « Tu sais très bien que c’est pas vrai. » Si elle avait envie de m’embrasser c’est que la flamme n’est pas totalement éteinte, et ça ravive en moi un feu ardent, une envie folle de la reconquérir pour de bon. Je m’approche d’elle à nouveau, réduisant la distance qu’elle venait de mettre à l’instant. « Tu en as envie autant que moi Sofia, n’écoute pas ta tête… » Je glisse mon index sous son menton pour lui faire relever la tête et me regarder dans les yeux. « Je t’aime, j’ai jamais cessé de t’aimer, laisse-moi une chance de me rattraper, s’il te plait… » Mon regard est sincère, je sais qu’elle le sait. Mais elle est la seule à pouvoir décider. « S’il te plait… » que je répète dans un souffle , m’approchant à nouveau de ses lèvres. J’ai besoin de ça, j’ai besoin d’elle. Je sais que j’ai merdé, mais j’aimerai qu’elle puisse me laisser une chance d’être quelqu’un de nouveau, même si je sais qu’elle ne me pardonnera pas mes erreurs. Je veux changer. Pour elle.
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Jeu 31 Mai - 20:15
Je ne sais pas ce qu’il me prend, ce que je dois faire ou ne pas faire. Je ne sais plus comment je me sens ou même si je devrais ressentir quelque chose. Je suis complètement perdue. C’est elle. Eliott. Elle me fait perdre tous mes moyens et tous mes repères et quelque part je crois que c’est une bonne chose. Je ne me laisse jamais aller, et je sais que c’est pour ça qu’elle est allée voir ailleurs, pour ça et parce que c’est dans sa nature. C’est un truc que je ne cautionne pas vraiment, ou en tout cas c’est pas quelque chose que je pourrais faire, mais je comprends. Enfin dans un sens. Mais de toute façon pourquoi s’inquiéter de ce genre de choses ? On a plus grand chose à perdre pas vrai ? Je me suis déjà à moitié convaincue toute seule qu’Eliott renchérit avec ses mots. Ces mots-là. Je ne sais plus s’ils veulent dire quelque chose. Mais mes yeux plongés dans les siens, me disent que oui, il y a un sens à tout ça. Je sais que ça en a pour elle, qu’elle m’aime, qu’elle me dit la vérité, ou du moins sa vérité. Je suis déjà prête à succomber dans elle s’approche de moi, qu’elle murmure quelques mots avant d’approcher ses lèvres, ses divines lèvres tentatrices, près des miennes, toujours avides de son contact, de sa peau. Je la laisse déposer ce baiser doux et furtif sur mes lèvres et la laisse s’écarter quelques secondes. Le temps de voir ce que je décide. Sans un mot, mon regard plongé dans le sien je commence à déboutonner mon chemisier. Je ne romps pas le contact visuel, pas une seconde, au fur et à mesure que mes doigts défont habilement les boutons, un par un. Jusqu’à ce qu’enfin je puisse me débarrasser de ce chemisier et me tenir devant Eliott, en soutien-gorge. Incapable de tenir plus longtemps je réduis la distance qui nous sépare à néant et je reprend possession de ses lèvres, ma main dans ses cheveux.
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Jeu 7 Juin - 18:53
Je la sens perdue, dans ses pensées, dans ses sentiments. Lorsque je plonge mon regard dans le sien, je vois que c’est un combat de chaque instant, entre la voix de la raison et celle du coeur. Je la prie d’écouter celle qui vient du coeur, mais je ne peux pas être certaine que c’est celle qu’elle choisira. Le laps de temps qu’elle prend pour choisir sa décision me rend folle, folle d’impatience. Je laisse mon regard puissant nager dans le sien à la quête d’une réponse, et enfin elle se met à bouger. Ses doigts glissent le long de son chemisier pour en défaire les boutons un à un. Mon coeur palpite plus fort encore face à cette image qui m’est offerte. Elle est en train de s’offrir à moi, et la vision de son buste presque nu désormais me fait défaillir. Elle s’approche et je viens chercher ses lèvres avec impatience, frissonnant de sentir ses doigts glisser dans mes cheveux. Mes bras enserrent son corps fin, reprenant possession de sa peau, la plus douce qu’il m’ait été donné de toucher jusqu’à aujourd’hui.

Nos langues se retrouvent et nos souffles se perdent déjà l’un dans l’autre, comme une fusion divine. Toutes mes sensations semblent exacerbées, et même si j’espère du plus profond de mon coeur qu’elle ne soit pas en train de me jouer un mauvais tour, je me dis que j’y aurai gagné quelque chose quoi qu’il arrive, parce que la sensation de sa peau sous mes doigts est déjà un souvenir que je pensais évanoui. Un interdit, une chimère. Mais elle est bien là, dans mes bras, et je me sens entière pour la première fois depuis notre séparation. Doucement ma main gauche remonte jusqu’à sa nuque, mes doigts glissant à la racine de ses cheveux, pendant que ma main droite défait l’attache de son sous-vêtement. Je me sens envahie par une envie que j’avais l’impression d’avoir perdue, une sensation exacerbée, entière, puissante. Je la garde contre moi et fais quelques pas jusqu’à la chambre sans jamais me séparer de ses lèvres. Je proscris le canapé puisque c’est sur ce dernier qu’elle m’a surprise avec une de mes amantes et qui a causé notre perte, autant éviter. Une fois dans la chambre, je relâche mon étreinte juste de quoi attraper le bas de mon t-shirt pour le retirer, et faire en même temps glisser les bretelles de son sous-vêtement le long de ses bras. Nos poitrines nues se rencontrent à nouveau et je frissonne, d’envie, de plaisir, de bonheur. En venant ici tout à l’heure, jamais je n’aurai imaginé qu’on puisse en arriver là.
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