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Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: Under my skin - You - Logan & Lanister
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: Under my skin - You - Logan & Lanister    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyMar 2 Juin - 22:22

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Under my skin - you.
☾☾ -- (loganister {#}2{/#})



« Je sais très bien ce que tu veux induire par ton "presque" Lane. » Il lui indique sans préciser plus sa pensée, car ils savent tous les deux de quoi il en retourne et sa réponse à ce sujet. Il ne compte pas donner son corps à Lane. Ce n’est en tout cas pas un désir qui s’enlise dans ses veines pour le moment. Il ne met pas la possibilité de côté, car l’avenir peut lui donner tort, mais il craint que se donner à son amant ne soit pas naturel pour lui. Cela ne le sera jamais, mais il n’est pas contre l’idée de lui offrir cette expérience pour une occasion en particulière. Dans le futur, pas maintenant alors que cet homme se montre aussi impertinent à longueur de journée même s’il adore ce côté taquin chez lui. Lane ne manque pas de le provoquer de nouveau en venant s’emparer de son paquet de cigarette avec la formelle intention de fumer. Ce que Logan aimerait éviter. En conséquence, il se redresse de sa place pour se diriger vers lui, use de son pouvoir magnétique pour intercepter les pensées de son amant qu’il sait sensible à ses charmes. Il s’applique même à faire preuve de chantage pour s’assurer sa soumission, mais même dans son abdication Lanister est plein de ressources. Il agit comme un enfant et cette attitude candide le rend encore plus attachant et attirant. Satané Lane. Il est résolument sensible à son attitude, presque disposé à rire avec bonhommie de sa connerie, mais il se contente d’ourler le coin de ses lippes en simple réponse à ses provocations. Sans surprise le barman vient réduire la distance entre leurs deux échines pour profiter de sa chaleur. Logan le laisse faire et se contente de grogner dans un signe d’avertissement face aux paroles osées de son amant. « Navré Lane, mais les choses ne fonctionnement pas comme ça avec moi. Mon cul ne sera pas pour une petite récompense. Il pourrait l’être si tu m’écoutais sagement et faisait ce que je te dis de faire. » Il lui indique dans ce ton ferme et tranchant. Ses prunelles océanes se plongent dans celle de son amant. « Mais effectivement, tu as beaucoup d’efforts à fournir, car c’est loin d’être gagné. » Il conclut dans un petit sourire amusé alors qu’il sent la main de Lanister s’abattre sur son postérieur. « Il n’est pas aussi magnifique que ton cul possédé jusqu’à la garde par ma queue. » Il provoque à son tour en venant enserrer fermement son fessier de ses mains larges avant de le relâcher. « J’emporte ça avec moi pour m’assurer que tu ne fasses pas ton sale garnement. » Il indique en brandissant le paquet alors qu’il se dirige vers la salle de bain de son amant pour s’y dévêtir et se laver les dents. Il tronque ses vêtements pour son boxer et finit par rejoindre la chambre de son amant pour y défaire les draps et s’immiscer à l’intérieur. Il connait l’appartement de son amant, car il leur est arrivé de passer la nuit ici, même s’il a plutôt tendance à l’amener chez lui pour ne pas gêné les voisins lorsqu’il le fait crier de plaisir. Un sourire satisfait ourle ses lèvres à cette pensée alors qu’il entend sagement Lanister s’agiter dans les autres pièces. Il finit par le rejoindre et son regard clisse sur ce corps ombragé par ces tatouages saisissants. Il retire son caleçon, laissant apparaitre sa virilité qui attire définitivement son regard pénétrant sur son corps qu’il juge parfait pour lui. Lanister finit par rejoindre les draps qu’il a réchauffé de sa chaleur corporelle. D’une poigne ferme, il l’invite à se retourner sur sa hanche pour venir glisser son bras autour de son torse. Du coup de ces phalanges il caresse sa chair offerte alors qu’il vient embrasser son omoplate et remonte vers sa nuque, son oreille. « Bonne nuit, Lanister. » Il lui murmure avec tendresse en venant nicher son nez dans sa nuque et s’enivrer de son odeur. Après une journée aussi intense, Lanister ne manquera pas de trouver rapidement le sommeil et par la pression délicate de ses phalanges sur son épiderme, il s’efforce de détendre ses muscles jusqu’à sentir sa respiration s’appesantir, synonyme de son sommeil. Cela pourrait devenir notre quotidien s’il m’accepte tel que je suis.  
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: Always in my heart ~Wilfried & Ruben~
Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: Always in my heart ~Wilfried & Ruben~    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyMar 2 Juin - 21:23

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always in my heart.
☾☾ - (rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Cette soirée lui a fait du bien au moral. Pouvoir retrouver cette chère amie après de longs mois sans avoir pu profiter de sa présence a été appréciable. Il a pu se nourrir de sa bonhommie qui est venue détendre ces nerfs à fleur de peau. La solitude de sa nouvelle vie le pèse. Pourtant, il n’a pas encore la capacité a enchainé les soirées comme il le faisait par le passé. Son quotidien a singulièrement changé même s’il s’efforce de ne pas s’en plaindre. Il aurait pu y passer et il a promis à Yaël d’aller de l’avant et de continuer d’avancer. Il se doit de respecter cette promesse, même si il l’a fait plus à lui-même qu’à son frère de cœur. Il retrouve sa résidence qu’il va devoir songer à vendre, car elle est inadaptée à lui. Il ne s’y sent plus réellement à sa place. Elle ressemble à l’homme qu’il a été et non plus à celui qu’il est désormais. Il ne recherche plus un lieu spacieux où il pourra réaliser des fêtes de renommée pour se la péter, mais bel et bien une demeure chaleureuse où il pourra accueillir ses proches. Au moins, cet accident lui aura permis d’aborder la vie sous un autre angle et le rendre plus vrai qu’il n’a pu être par le passé. C’est en tout cas la sensation qu’il en a. Il change, jour après jour, devenant moins imbu et superficiel. Un mal pour un bien. Peut-être est-il plus à même de savourer les petits bonheurs de la vie sans se borner à vouloir toujours voler plus haut. De toute façon, ce n’est plus possible. C’est dur à l’accepter, mais il s’efforce de croire que sa vie ne se résumera pas à âtre un atrophié et qu’il pourra réaliser de grandes choses. Il est juste encore incapable de voir vers où se diriger. Peut-être que Stefan pourrait m’aider à y voir plus clair ? C’est résolument celui qui me connait le mieux dans notre domaine. Pourtant, il ne peut s’empêcher de ressentir un profond tiraillement dans sa poitrine lorsque son regard se porte sur son instrument, devenu muet, privé de son maître qui savait si bien le faire chanter. Peut-être qu’un jour, il parviendra à reprendre place sur ce banc et laisser ses phalanges valides arpenter ses touches délicates, mais pas ce soir. Je n’ai pas encore la force nécessaire pour y faire face. Simplement vêtu d’un T-shirt et d’un pantalon en flanelle, il est sagement assis sur le canapé à se détendre. Sa peau encore humide de la douche qu’il vient de prendre, il laisse ses muscles usés de sa jambe bancale se décontracter sous la pression de sa main. L’élancement s’est accentué au fil de la soirée et il est satisfait de pouvoir l’allonger sur le canapé pour lui prodiguer quelques massages autant qu’il lui est possible de le faire. Wilfried ne devrait pas tarder à arriver. La venue de son petit-ami est devenue quotidienne et nullement déplaisante, quand bien même il est résolument troublé par l’éveil de ses sens en compagnie de ce vieil ami de la famille. Il y a quelque chose en lui qui m’a toujours ébranlé et attiré. Le bip de son téléphone l’arrache à ses pensées et c’est tout naturellement qu’il actionne l’ouverture du portail depuis son smartphone grâce à l’application intégrée.  Wilfried semble mettre plus de temps que d’habitude à s’extirper de son véhicule pour venir à lui, mais ce fait ne l’alarme pas. Peut-être un appel d’un artiste ou un dernier regard sur ses mails. Ruben fait taire cette petite voix dans son esprit qui pourrait le faire douter du contenu de ces messages ou appels, tout simplement parce qu’il a décidé de lui faire confiance de nouveau, de faire table rase du passé et même si c’est compliqué, il a la sensation d’avancer sur cette voie même si leur relation est différente. Pourtant, il ne doute absolument pas de l’affection que lui porte l’allemand, aussi profonde que celle qu’il lui porte. Alors lorsqu’il entend sa voix se faire entendre depuis l’entrée, il répond naturellement à son annonce par : « Je suis dans le salon. Entre, Babe. » Un sourire ourle ses lippes malgré la légère gêne qui assaille sa poitrine face à ces émotions conflictuelles qui ombragent ses pensées. Son esprit fait omission de ce ton moins enjoué que d’habitude, n’y voyant pas de signes significatifs. Sa main poursuit son massage sur son muscle endolori alors qu’il sent la silhouette de son amant se mouvoir dans la place. Il sent la pression appréciable de ses mains chaudes sur ses épaules, tout comme le contact doux de ces lippes contre sa tempe. « Salut. » Il souffle dans une voix tendre, sensible au contact de cette peau contre la sienne. Wilfried finit par rejoindre la place à côté de la sienne en positionnant sa cuisse contre ses jambes pour prendre la relève. « Merci. » Il lui murmure avec reconnaissance, car il est plus aisé de masser sa jambe avec deux mains valides qu’une seule. Il met de côté toute fierté, trop épuisé physiquement pour faire autrement. De toute manière, elle ne lui apporterait rien de bon. Il le laisse agir, grimaçant à la fois de douleur et de soulagement. Rien d’inhabituel lorsque la soirée est avancée. « Cela m’a fait du bien. » Il indique dans un petit sourire alors qu’il s’installe plus confortablement contre le bras du canapé. « Je crois que j’avais besoin de m’aérer la tête, profiter de sa bonhommie pour me ressourcer un peu. » Il ajoute en venant doucement caresser sa nuque pour détendre sa nuque. « Je me sens plus détendu. Merci d’être venu. » Il lui indique en venant doucement caresser son bras du bout de ses doigts dans un mouvement aérien. « Et toi ? Comment s’est passée ta journée et soirée ? » Il lui demande simplement afin de faire la conversation et en savoir plus sur le contenu de sa journée, résolument plus intéressante que la sienne. « Je ne vais pas faire de vieux os. La rééducation m’a complètement vidée. » Il indique avec sincérité alors qu’il meurt d’envie de fermer ses yeux et s’endormir. Ce qui explique qu’il met un temps considérable pour percuter qu’il n’y a pas eu de baiser échangé, si ce n’est cette pression attentionnée contre sa tempe, ce qui crée inévitablement une lourdeur dans sa poitrine et accentue les battements de son cœur. Il n’aime pas la sensation vicieuse qui s’immisce dans ses veines et lui rappelle de vieux et douloureux souvenirs de cette nuit qui a changé sa vie. Ce petit regard coupable avant qu’il ne lui annonce qu’il avait eu une aventure. En conséquence, son regard se fait plus scrutateur, plus sombre alors que cette mauvaise sensation s’ancre dans ses veines.  
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyMar 2 Juin - 20:29

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La tristesse est momentanée ;
la douleur est toujours éternelle.

poésies cendrées - (rubyaël {#}2{/#})


La première fois ? Vraiment ? Putain, on se fait vieux alors, j'imagine. Il faut dire qu'on ne s'est jamais autant posé avec Ruben, lui qui était toujours en train de courir à gauche et à droite, en train de voyager dans des pays étrangers au nom de la gloire et de sa passion pour la musique. Tous les bosseurs acharnés, on ne se voyaient qu'à des petites soirées, et encore, celles-ci s'étaient amoindri avec le temps. Pourtant, cela ne nous a pas empêché de reprendre le flambeau d'une amitié qui se lie naturellement entre nous. Quoiqu'il se passe, quoiqu'il nous sépare, on retombera toujours sur nos bonnes vieilles habitudes et nos délires à la con. C'est ainsi, comme si c'est écrit dans notre ADN, comme si on est lié par le sang. Dès qu'on voit le visage de l'autre, l'affection et la taquinerie se réveillent et refont leur chemin.
Nos mains commencent à être moites et le contact pourrait devenir un poil gênant, alors l'éloignement n'est pas de refus. Il semblait correct et approprié au moment où il s'est crée, mais les minutes passent et on sort quelque peu de notre léthargie. Ce genre de toucher se fait dans l'étourdissement et dans l'émotion de l'instant, aussi il perd de son sens et il faut y couper court. Mes yeux peuvent ainsi dévier du mur blanc pour se retrouver vers la porte, penchant légèrement la tête vers mon frère de cœur, comme pour s'adresse à lui. « Arrête tes conneries, ça nous réussit de fou. Philosophes et beaux gosses, c'est vachement sex. » Je hausse des sourcils, feignant une confiance en soi sans faille afin d'amener mon bro à penser les choses de la même façon, c'est-à-dire d'une manière beaucoup moins pessimiste. « Et puis, ça nous rend moins cons. » Parce que la connerie, ça nous connait. « Aucune chance que Jonah me laisse filer. Et toi bro... ahah, dès que tu seras sorti d'ici, tu vas attirer du mâle. » Ma dernière me fout le rire à la gorge tellement elle est grossière, mais aussi véridique. Parce que Ruben a toujours eu son cercle d'admirateurs secrets, des regards que je percevais lors de ses soirées et qui me faisaient sourire. Mais à cette époque là, il sortait avec M. Connard, celui pour qui tout son attention et son cœur étaient réquisitionnés. Et dire que j'avais de la sympathie pour ce mec. Putain. Maintenant, j'ai qu'une envie : lui foutre un bourre-pif dans la tronche. Une chose peu aisée malheureusement, vu l'anatomie de son ex, et peu recommandée, car je suis carrément sûre que je prendrai goût à laisser ma colère s'exprimer sur sa mâchoire.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: Know how to let go • Laumie
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: Know how to let go • Laumie    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyDim 31 Mai - 23:05

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{know how to let go}
crédit/ tumblr Laumie {#}2{/#}

On ne peut pas dire que Laurel attendait beaucoup de cette soirée. Si, un peu. Pour ne pas se mentir. C’est gratifiant d’être invitée par un homme. D’être remarquée. D’être courtisée avec classe et élégance. C’est un trait qui se perd de nos jours. À présent, à cause des applications de rencontres, tout va trop vite. Dès le premier regard, il faut être capable de céder à une impulsion, et d’embrasser un inconnu, sans prendre le temps de connaître la personne en face de soi. C’est quelque chose qui dépasse la jeune femme. Peut-être vit-elle dans un autre siècle, mais elle estime que la conversation est primordiale dans une relation. Elle est la base d’une relation, elle peut devenir des fondations solides. Quel est l’intérêt de vivre avec un inconnu, sans partager des centres d’intérêts. Du sexe ? Oui, ça fait passer le temps, mais sur le long terme, c’est ennuyeux à mourir. On peut ne peut vivre avec uniquement une relation physique. Tôt ou tard, l’affection va se faire ressentir, et il sera trop tard pour réagir. Tout ça pour dire que non, Laurel n’avait pas de grandes attentes pour cette soirée, mais elle est déçue qu’elle soit en partie gâchée à cause d’une coupure de courant généralisée qui la pousse à dévoiler une facette d’elle qui ne la met pas franchement en valeur. La jeune femme forte, qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, qui devient aussi chétive qu’un animal effrayé dans le fond d’une grotte un soir d’orage. Il y a mieux comme image à donner à un homme pour le séduire.

Le milieu professionnel où elle évolue chaque jour est un avantage pour elle. Laurel doit parfois prendre le rôle d’un psy quand elle a une personne terrifiée au bout de la ligne. La blonde doit trouver les propos rassurant pour faire patienter la personne, en attendant que la police arrive, ou que les pompiers mettent un terme à un calvaire certain. Aujourd’hui, les rôles s’inversent. Laurel est la personne que l’on doit rassurer, et c’est à elle de mettre en pratique les conseils qu’elle peut donner. Respirer. Faire le vide. Se rattacher à la voix de son interlocuteur. Ça fonctionne, après de longues minutes. La respiration se calme, et elle ne ressent plus ce sentiment d’oppression, comme si les murs se rapprochaient d’elle, que l’oxygène venait à manquer. Elle est à l’extérieur,sur la terrasse, à l’air libre, avec sa main toujours dans celle de Jamie. Ça va aller. Les paroles d’une chanson lui viennent à l’esprit. Elles sont si fortes qu’elles traversent les lèvres de la jeune femme, pour se faire entendre. La provenance de cette chanson est un peu bête, mais ça reflète bien la réalité du moment. « Je pourrais vous apprendre. » dit-elle presque du tac au tac. C’est une occupation que la jeune femme peut assumer. Elle aime se poser devant la télévision pour regarder toutes sortes de films. Elle ne s’arrête pas au public visé, ni au genre. Si quelque chose l’intéresse, elle regarde. Il n’y a aucune loi qui interdit cette pratique, à ce qu’elle sache. Cependant, elle préfère anticiper un quelconque jugement, bien que Jamie ne semble pas être du genre à s’arrêter sur ce genre de détails. Une intuition qui se révèle être juste, à son plus grand bonheur. Elle sourit, est contente de sentir la pression redescendre. Laurel parvient à se détendre, à ne plus être aussi crispée qu’il y a quelques minutes. L’obscurité passe au second plan, elle réussi à se focaliser sur lui, et uniquement sur lui. Exercice aisé avec une telle proximité. Un degré d’intimité tel que la Fawkes ose mettre les pieds dans le plat, évoquer cette soirée comme d’un rendez-vous. Au moins, la réponse de Jamie lui permet de savoir qu’ils sont sur la même longueur d’onde. La satisfaction qu’elle ressent est grande, mais pas autant qu’au moment d’entendre les mots suivants, tandis que la main libre de l’homme d’affaires glisse déjà sur la joue de la blonde. « Je ne savais pas qu’il était encore d’usage de demander la permission. » Si les souvenirs de la jeune femme sont bons, aucun d’homme dans son passé ne lui a jamais demandé la permission pour l’embrasser. Il y a souvent eu un échange de regards, un accord donné de façon non verbal. Mais en aucun cas une question posée à haute voix, qui entraînerait une réponse claire. Laurel trouve ça adorable, charmant même. Ça la pousse à croire qu’ils se ressemblent sur certains points, notamment sur la bonne façon de bien faire les choses. « Mais cette permission vous est accordée… » murmure t-elle dans un souffle, son regard ne pouvant se séparer du sien.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyDim 31 Mai - 11:53

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La tristesse est momentanée ;
la douleur est toujours éternelle.

poésies cendrées - (rubyaël [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


L’instant est singulier, rare entre les deux lurons qui ont toujours insufflé du rire et de la bonne humeur dans la vie de l’autre dans les périodes les plus sombres. A cet instant, ce sont deux âmes marquées par la vie qui échangent, s’efforcent d’apporter un peu de soutien à l’autre. Du moins, Yaël entreprend de lui insuffler des paroles encourageantes, acquises au cours de sa propre période de reconstruction où le pianiste a été une des composantes par sa légèreté, sa bonhommie et son absence de jugement. Une sérénité d’âme qu’il aimerait ardemment retrouver sans être en mesure d’y parvenir. Cet accident a changé quelque chose en lui. Il a brisé une part de son âme, celle qui s’était construite autour de son ambition à percer dans le domaine de la musique classique, devenir le nouveau Mozart. Une part de son âme disparue à tout jamais et dont il a du mal à se passer, car elle avait pris plus de place que les autres, le laissant orphelin, désemparé et détruit. Ses proches lui épargnent cette chute lancinante dans les abimes de son esprit torturé. Ils le maintiennent au-dessus de la surface comme des bouées de sauvetage. Sans eux, il aurait sans doute trouvé la force de se relever, mais l’exercice se serait retrouvé bien plus périlleux. L’exercice aurait nécessité plus de temps, aurait comporté de nombreuses chutes, mais avec cet acharnement qu’on lui connait tant, il se serait relevé. Il doit juste croire en lui, en ses capacités, au fait qu’il parviendra à retrouver sa voie prochainement. La présence de ses amis ne rende pas pour autant la situation plus simple. Il a énormément de chemin à parcourir pour être en mesure de se retrouver totalement, de renaître de ses cendres tel un Phoenix. Les paroles de son ami font sens et leur message vient doucement s’enliser dans son esprit, plantant les graines de l’espoir. Il n’y a que grâce à cela qu’il pourra continuer à avancer. Le silence est confortable, pas lourd ou empli de gêne. Il s’impose à eux comme la conclusion évidente de cet intermède introspectif sur le mal qui le ronge. Il ne saurait dire combien de temps, eux, les deux amis se retrouvent plongés dans leurs pensées, puisant dans ce silence ambiant un sentiment de sérénité qui vient doucement amoindrir la tension dans leurs veines. La douleur physique demeure présente, mais celle qui est psychologique semble s’effriter. Il y a cette perspective que tout change qui vient se loger dans ses pensées et dissuadent celles qui le torturaient sans fin jusqu’alors. Il y a peut-être un meilleur avenir qui se présente à lui. Il se doit juste de continuer d’avancer à son rythme pour le découvrir. Finalement, Ruben parvient à s’extirper de son introspection. Il renforce quelques secondes de plus le contact entre leurs menottes qui les ancrent au présent. Il finit par la relâcher dans un petit sourire en coin. « Eh bien, je crois que c’est la première fois qu’on se montre philosophique l’un avec l’autre. On dirait qu’on est devenu deux petits vieillards, ça nous réussi pas si tu veux mon avis. » Sa voix se veut légère, taquine alors qu’un rire cristallin vient s’échapper hors de ses lippes. Le temps avance, Yaël va résolument devoir se préparer pour quitter la ferme et courir après cette petite graine qui lui assurera peut-être le bonheur. C’est tout ce qu’il lui souhaite. Il mérite de rencontrer un homme qui lui donnera la sensation d’être complètement aimé dans ses qualités comme ses défauts. Il espère que ce jeune homme sera le bon puisque l’ex-médecin y accorde de l’importance. Le contraire serait fort dommageable, car il le mérite plus que quiconque.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: Under my skin - You - Logan & Lanister
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: Under my skin - You - Logan & Lanister    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyVen 29 Mai - 23:51

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Under my skin - you.
☾☾ -- (loganister {#}2{/#})



Le sourire enchanté qui ourle les lippes de son amant est une raison suffisante pour justifier sa présence au sein de l’appartement de ce dernier. Ce dernier l’accueille avec une satisfaction qu’il ne masque pas. Pourtant, cela n’écarte pas le pilote de sa volonté de s’assurer qu’il s’est sustenté convenablement, tout en sachant que ce n’est pas le cas. Lanister a tellement pris l’habitude de courir après le temps qu’il ne perçoit pas à quel point il maltraite son corps en n’ayant pas une hygiène de vie saine. La caféine et la nicotine ne nourrissent pas l’organisme et malgré le froncement de sourcil perceptible sur les traits de son ami, il ne changera pas d’avis. Il a besoin de se nourrir pour reprendre des forces et ne prendre aucun risque au sujet de sa santé. Un sourire en coin vient soulever ses lèvres à sa remarque soufflée comme un enfant qui chercherait à se justifier. Un sentiment grisant vient envelopper sa poitrine alors qu’il lui lance un regard en coin en plongeant ses iris claires dans les siennes. Cela ne veut pas dire pour autant que c’est une bonne chose. Il s’abstient de tout commentaire alors qu’il se dirige vers la cuisine de son amant pour déballer les différents plats qu’il a amené avec lui. Il savoure la pression de ce corps contre son dos dans cette étreinte emplie d’affection. Cette intimité qui se créée entre eux est délicieuse et enchante son âme. Cela ne fait que lui faire entrevoir que Lanister pourrait être la personne qu’il lui faut, malgré sa nature revêche, mais qui fond à son contact pour devenir plus docile. Il savoure la caresse humide de cette bouche contre sa nuque qui vient doucement titiller ses sens, mais il domine cette brûlure que ce contact engendre dans le creux de ses reins. « Tu deviens de plus en plus perspicace, Lane. Je t’en félicite. » Il le provoque dans un sourire en coin sans perdre de sa posture ferme. Il ne se laisse pas duper par les stimulations de son amant. « Il n’est jamais trop tard pour manger, Lane. C’est plus malsain de sauter les repas. C’est la première règle qu’on apprend à un sportif. Un esprit sain et fort dans un corps sain. Cela passe par une bonne hygiène de vie. » Il lui indique dans un ton léger, mais intransigeant. Il s’applique à attraper assiettes et couverts qu’il dispose sur le plan de travail de cette cuisine américaine. Il fait réchauffer au micro-onde son plat avant de venir déposer le contenu dans les assiettes. Il ne se laisse pas diriger par son amant, déposant une quantité plus conséquente dans son assiette. « C’est l’occasion parfaite pour changer cette habitude. » Il lui indique dans une injection dissimulée. Il ne lui laisse pas le choix alors qu’il vient prendre à ses côtés. « Je peux cuisiner pour nous deux. » Il indique dans un ton qu’il veut rendre aérien, sous-entendant qu’il serait capable de venir tous les soirs pour s’assurer qu’il avalera quelque chose avant d’aller se reposer et attaquer une nouvelle journée. « Je t’avais promis un diner. Je tiens toujours mes promesses, Lane. » Il lui indique alors qu’il vient glisser sa fourchette dans le plat composé de légumes et d’un bon morceau de poulet qu’il a fait griller dans son four. L’exclamation qu’il perçoit dans la voix de son amant lui arrache un sourire vaniteux qu’il ne camoufle pas. « Un petit peu vu ton étonnement. » Il le taquine dans un rire léger. « J’ai appris à cuisiner grâce à ma mère adoptive. Elle m’a appris à bien me nourrir pour être au top de ma forme pour remporter mes courses. » Il indique avant d’ajouter. « Ma femme avait un peu pris le relais, mais je trouvais ça inéquitable qu’elle soit la seule à cuisiner, alors dès que mon emploi du temps me le permettait, je lui faisais la surprise. » Il poursuit en venant prendre une nouvelle bouchée. « Depuis notre séparation, j’ai repris les vieilles habitudes. » Il conclut en venant plonger ses iris claires dans celles de son amant. « J’ai déjà toutes les qualités que tu attendes d’un homme. » Il lui indique sans aucune vanité. Il constate juste une réalité qui se fait clairvoyante pour le pilote. L’affection que lui porte le barman est aussi limpide que du cristal. Il ne se soumettrait pas naturellement à sa domination si ce n’était pas le cas et le pilote est honoré d’être parvenu à faire sa place dans le cœur de son ami. Il grogne lorsque son amant évoque son envie de fumer. Il va vraiment falloir que je lui fasse perdre cette habitude. Il ne dit mot, mais son regard évoque clairement le fond de sa pensée alors qu’il finit son plat. Son hôte se lève pour débarrasser les assiettes et profite de son passage pour lui voler un baiser léger sur ses lippes. Il ne peut nier ses propos, mais il ne peut pas non plus le laisser limiter son geste à ça. « Je suis venu par que je m’inquiète pour toi, Lane. » Sa voix est tranchante alors qu’il observe ce paquet de cigarette que son amant tient entre ses phalanges graveleuses. « Je sais que tu es un grand garçon, même si tu aimes jouer au garçon impertinent avec moi. On sait que tu adores ça comme il semblerait que j’adore que tu me provoques. » Il indique en venant se redresser pour s’approcher de lui et glisser sa main contre la sienne pour s’emparer de son paquet. « La vérité est que je veux prendre soin de toi, parce que tu es tellement préoccupé à courir après le temps que tu t’en oublies. Alors laisse-moi faire, car je tiens à toi. D’accord ? » Il déclare sans sourciller, ses prunelles claires plongées dans celles de son amant. « Je te laisse les restes, alors fais-moi plaisir et nourris-toi correctement, ok ? » Il ajoute en venant doucement lui caresser la mâchoire en glissant ses phalanges dans sa nuque. « Cigarette ou mon corps chaud durant toute la nuit. » Il lui propose, le chantage clair dans sa voix. Puisqu’il est un grand garçon, sans doute qu’il prendra la bonne décision qui s’impose en fonction de ce qu’il préfère à cet instant : sa cloppe ou lui.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyJeu 28 Mai - 21:34

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la douleur est toujours éternelle.

poésies cendrées - (rubyaël {#}2{/#})


Le mur qui nous fait face est aussi blanc que les draps tout droit sortis de la machine à laver. La lumière tape dessus, tout comme les pensées rhétoriques qui s'enchaînent dans mon esprit et dont je mentionne certaines à Ruben, du bout des lèvres. Ma voix est feutrée, presque mystique, alors qu'on essaye d'en découdre avec le sens de la vie. J'imagine qu'on ne doit pas être les premiers, ni les derniers à se poser cette question, surtout dans notre société de consommation où l'être humain baigne dans un confort et où il se plait à disserter -parfois peut-être trop même. Le ton de mon pote est tout aussi lointain et calfeutré que le mien, et je sens que j'ai touché un point sensible. Peut-être le point le plus sérieux depuis une semaine, alors je tape ma main contre la sienne, amicalement, pour lui montrer mon soutien malgré toute la merde qui l’accable. Puis, je me laisse emporter dans mes pensées philosophique et l'emmène avec moi dans les tréfonds du cosmos, nos cellules s'allumant presque sous l'effusion de nos réflexions. J'essaye même plus de donner bonne figure à mon frère de cœur, je rassemble juste mes souvenirs datant de mes réunions de vétéran de guerre. Les mecs là-bas ont beau avoir une certaine réputation, ils n'en restent pas moins bêtes et inutiles. Aussi, je me dis que certains de leur conseil, de leur vision sur la vie pourrait aider Ruben à entrevoir son futur différemment, même si la situation n'est pas optimale, en sortie d'un sevrage. Je raffermis mon emprise sur ses doigts lorsque je les sens se crisper sur les miens, sans même casser ma contemplation du mur blanc pour lui laisser son intimité virile, celle qu'on aime bien cacher, nous les mecs. « C'est pas moi qui l'ait dit. » Je me dédouane de toute considération, et surtout de toute intrusion que j'ai attenté sur l'esprit de mon pote. « Ouai. » Rien de plus, rien de moins, rien de ce que je n'ai déjà dis plus tôt. Je ne vais pas me répéter, j'aurais l'impression de le soûler avec mes paroles moralisatrices à deux balles alors que je n'ai qu'une vague idée de ce qu'il est en train de traverser. Je reste à ses côtés pendant qu'on se tapisse dans un silence chaleureux, toujours en train de regarder ce putain de mur. D'ici trois heures, on y connaîtra chaque détail, chaque craquelure.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: Under my skin - You - Logan & Lanister
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: Under my skin - You - Logan & Lanister    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyMer 27 Mai - 23:56

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Under my skin - you.
☾☾ -- (loganister {#}2{/#})



L’inquiétude avait immédiatement envahit l’échine du pilote lorsqu’en revenant dans les vestiaires il avait pu entrevoir sur son téléphone portable la notification d’un message de Lanister. Il n’est pas dans les habitudes du barman de le contacter par SMS alors, il ne lui a pas été difficile d’imaginer que les plans prévus pour leur soirée allaient tomber à l’eau. Son intuition fut la bonne. Malgré sa compréhension naturelle de la situation, il lui est regrettable de ne pas avoir son amant à ses côtés pour la fin de cette soirée. Pourtant, il se doit de l’accepter et il le fait avec une dignité propre qui lui colle à la peau. Il met de côté sa frustration et se concentre uniquement sur les conséquences que cette situation va avoir sur la santé de son amant. Il connait Lanister. Il sait que cet homme travaille comme un forcené pour pouvoir vivre dignement. Il y a une forme d’injustice dans le modèle économique qui contrôle le monde. Logan fait partie des privilégiés, de ceux dont l’utilité sociale rend acceptable qu’il soit payé des millions de dollars, pendant que dans un autre temps, des hommes aussi dignes que lui tels que Lanister se retrouvent à enchainer deux boulots et s’épuiser à la tache pour vivre dignement. Logan n’est pas dupe sur la nature de cette frustration qui le grignote à chaque fois que cette pensée effleure son esprit. Il aimerait profondément que Lanister n’ait pas à enchainer deux emplois pour pouvoir vivre dignement. Sa nature protectrice voudrait lui faire profiter de sa richesse pour alléger son quotidien, lui permettre de profiter du plaisir de travailler sans avoir à se plier en quatre pour enchainer les heures afin de vivre convenablement. Seulement, il sait que Lanister n’est pas prêt à accepter de partager ce genre de choses avec lui. La seule chose qu’il peut être en mesure de faire est de l’alerter sur son état de santé, de s’assurer qu’il prendra soin de lui. Son amant se veut rassurant, mais il commence à trop bien le connaitre. Il va sauter des repas, accumulé de la fatigue et lorsqu’il le retrouvera, son partenaire se sera sustenter que de café et de cigarettes pour tenir en ayant manger un bout par ci et par là. Les provocations du brun titillent sa nature dominante avec la même aisance que lors de leur jeu. Son impertinence à le don de lui plaire comme de l’agacer. Un effet qui s’échappe de son contrôle, mais qu’il doit à la profonde affection qu’il a développé pour cet homme au fil des années et qui s’est accentuée depuis qu’ils se sont retrouvés. Leurs échanges l’amusent comme viennent titiller ses nerfs. Lanister promet de prendre soin de lui. Du moins, il lui promet d’essayer. Malheureusement malgré une bonne volonté de croire en son partenaire, il le connait assez pour savoir qu’il va se plonger corps et âme dans son travail et perdre notion du temps. « Têtu comme une mule. » Il peste dans un petit sourire en coin alors qu’il s’applique à ranger son téléphone dans son sac avant de rejoindre les douches. Sous l’eau tiède, il envisage les perspectives qui s’offrent à lui. Son plan se formalise rapidement dans son esprit et il sait ce qu’il lui reste à faire pour la soirée qui s’offre à lui.


Il est près d’une heure du matin lorsqu’il gare sa voiture dans une rue adjacente de son amant. Sur le siège repose un sac rempli de Tupperware des différents mets qu’il a préparé au cours de la soirée, qu’ils auraient dû savourer chez lui. Il ne se fait pas d’illusion sur le fait que Lanister n’a pas encore pris de repas. Il compte bien remédier à ça, même s’il se fait tard et qu’une longue journée d’essais l’attend demain, mais son boy avant tout. Il quitte son véhicule, emportant avec lui son sac de provision et referme derrière lui. Il attrape son portable sur lequel il relit le message envoyé par Lanister durant son trajet jusqu’ici. Arrivé devant la porte de l’immeuble du barman, il lui envoie à son tour : « Très bien. Laisse-moi vérifier ça. Je suis en bas. Peux-tu m’ouvrir s’il te plait ? » L’ordre est sous-entendu dans la formulation de son SMS. Il entend le bruit reconnaissant d’une porte débloquée alors il s’immisce dans l’immeuble modeste. Il monte les escaliers avec cette aisance de sportif pour rejoindre le palier de son amant. Il vient toquer contre le bois de la porte et attend que son homme lui offre, ce qui ne manque pas de se produire rapidement. La vision du corps dénudé de Lanister attire inévitablement son regard. La beauté de ses traits l’hypnotise, notamment ses tatouages qui ornent son épiderme et qu’il prend plaisir à baiser durant leurs jeux érotiques. L’envie s’immisce naturellement dans ses veines, mais il n’est pas là pour ça ce soir. Je suis là pour m’occuper de mon boy. « Bonsoir, Lane. » Il lui indique dans une voix douce alors qu’il vient lui voler un baiser sur le coin de ses lèvres. « Je vois que j’avais raison : tu as préféré te sustenter de cigarettes que de nourriture. » Il lui indique dans un ton ferme alors qu’il pénètre dans l’appartement et avance jusqu’à la cuisine américaine pour déballer l’ensemble des plats qu’il a concocté. « Je me suis dis qu’un diner tardif ne serait pas désagréable en bonne compagnie. » Il déclare en venant se tourner vers lui, un sourire tendre ourlant ses lippes. « Mon boxer te va à ravir. Tu peux le garder et le porter à chaque fois qu’on se voit. » Il conclut dans un clin d’œil alors qu’il vient prendre ses aises dans l’appartement de son amant en ouvrant les placards pour trouver les assiettes et les couverts. Il prend le contrôle comme à ses habitudes, ne donnant pas d’autres choix à son amant que de s’asseoir avec lui et manger en sa compagnie. Il y a assez pour qu’il puisse en manger demain midi. Il compte bien prendre soin de lui s’il s’entête à ne pas voir qu’il maltraite son corps.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: can't sleep until i feel your touch {riyann #2}
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: can't sleep until i feel your touch {riyann #2}    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyMer 27 Mai - 19:27

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YOU MAKE MY EYES BURN.
villetchuckie&gajah - (riyann {#}2{/#})


Je t'ouvre les portes de mon coeur sans aucune hésitation. La vérité est que Riley se love dans ta poitrine depuis bien maintenant bien des années, depuis ce premier regard que vous avez échangé, et il s'y est accroché et y a grandi chaque mois passé en sa compagnie, puis chaque semaine, chaque jour. Jusqu'à ce qu'il occupe toutes les parcelles de ton myocarde, toutes les cellules nerveuses de ta pensée. Maintenant que vous avez avoué vos sentiments l'un à l'autre, tu peux profiter pleinement de l'idylle que vous commencez à entretenir dès la veille au soir. Il ne s'agit pas que d'étreintes charnelles et de pulsions sexuelles à l'égard du blond, mais bien d'intentions romantiques, de protection, de confiance et de soutien. Tu veux l'honorer de tout ceci, aujourd'hui, demain, tous les jours de la semaine et de l'année. Et en retour ? Riley l'a dit, j'ai besoin de toi, que tu sois toi-même. Comme si vous étiez faits l'un pour l'autre, que vous aviez trouvé la parfaite balance avant même que vous ne vous dévoriez des yeux hier soir et que vous ne vous murmuriez votre amour dans deux souffles saccadés par l'émotion. Mais il y a tant de chemins que vous n'avez pas encore explorés, tant de barrières qui ne se sont pas encore levées, tant d'histoires qui restent d'être vécues et marquées qui ancreront sans aucun doute vos souvenirs futurs. Et le double de tes clés, lourdes et froides contre la paume chaude de ta menotte, fait parti des premiers gestes dont tu voudras te rappeler. Je t'ouvre pas seulement mon cœur, que tu as déjà, mais aussi ma vie. C'est important, non ? Cela t'excite, autant que cela t'effraye, car il y a toujours cette part d'improbabilité qui te fout la chair de poule. Pourtant, quand tu aperçois la main élégante et experte de ton ange s'emparer des clés, quand tu le sens à nouveau contre toi, vos lèvres en fusion, la peur vacille et se meurt ; elle ne fait pas le poids contre ce qu'il t'inspire et ce que vous avez vécu. Je te fais confiance depuis des lustres, alors je te fais confiance maintenant. L'air troublé de Riley renforce les battements désordonnés de ton cœur ainsi que ton envie de resserrer ta prise autour de ses épaules. « C'est rien, je le veux vraiment mon ange. » Tu le sens trembler d'émotion, lové dans le creux de ton corps, et t'applique donc à le rassurer de caresses de tes palmes dans son dos, sa nuque et ses cheveux d'un blond dont tu t'affoleras toujours. Le voir si faible te pince la poitrine, alors tu lui donnes de ton essence, de ta force masculine et musquée tout en le chérissant de douceur et de chaleur. « Tu t'en sers quand tu veux. Si jamais tu te sens seul, ou mal, j'serai là pour toi. » De toutes les façons possibles, autant que tu le pourras. Endormi ou éveillé, qu'importe. Et l'aveu de ton petit-ami finit par presque t'arracher un bout de coeur, comme si ce dernier désire rejoindre sa moitié, reposant à quelques centimètre seulement de là. Ton regard s'empreigne d'une gravité et d'une lucidité qui te font perdre le souffle. « Moi aussi, mon ange. Je t'aime. » Tes lippes se posent instinctivement contre le front de ce jeune homme, cadeau divin qui t'es offert en ce monde, et tu te laisses submerger par l'affection et l'amour que tu portes à son égard. Dieu, fais que ça ne change pas, jamais. Je t'en supplie.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: I'm out of my head, of my heart and my mind. “Cause you can run but you can't hide”. I'm gonna make you mine. {Björben #2}
Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: I'm out of my head, of my heart and my mind. “Cause you can run but you can't hide”. I'm gonna make you mine. {Björben #2}    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyLun 25 Mai - 13:15

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I'm out of my head, of my heart and my mind.
“Cause you can run but you can't hide”.
I'm gonna make you mine.

☾☾ - (Björben [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Il est résolument décontenancé par la découverte que lui fait le norvégien. Il n’aurait jamais envisagé que cet homme pouvait partager son intimité avec une parfaite étrangère. Quelle relation ont-ils ? Il ne peut s’empêcher de se demander alors qu’un curieux tiraillement s’opère dans sa poitrine comme celui qu’il avait ressenti en découvrant ce SMS qui avait révélé la bisexualité de cet homme. Cette envie interdite, encore plus brûlante que lors de leur dernière rencontre, car désormais, il est de nouveau en couple. De toute façon, ce serait une folie. Tu ne dois pas même pas être un choix possible sinon il aurait tenté d’aborder ce qu’il s’est passé, aurait initié un rapprochement comme lors de notre nuit passée contre l’échine de l’autre. Se sent-il frustré ou plutôt rassuré ? Peut-être un mix résolument troublant des deux. Sa raison est rassurée alors qu’une partie inconsciente de son être espère autre chose. Quelle folie ! Il ne doit pas se laisser détourné par ces émotions, ni par cette attraction qui l’attire comme un aimant à cet homme depuis son adolescence. N’oublie pas. Il était un choix inaccessible par le passé. Il le demeure toujours. Vraiment ? Il tente de s’en persuader. La remarque du norvégien le ramène à l’instant présent alors qu’il vient racler sa gorge. « Je te sais très clairvoyant et intelligent en ce qui concerne la nature humaine. Tu as dû déceler en elle quelque chose qui t’a touché et donné envie de l’aider, parce que tu es comme ça. » Il déclare avec conviction, son estime prenant le relais de ses paroles pour exprimer le cœur de sa pensée. « Tu es loin d’être un fou. Tu es même très réfléchi. » Il conclut en venant à son tour hausser les épaules en s’efforçant de ne pas laisser sa curiosité l’assaillir de questions concernant la jeune femme qui réside avec lui. Fort heureusement, le norvégien change de sujet, aborde de nouveau sa chambre ce qui lui arrache un sourire. « Je garde la surprise pour une prochaine venue. Il faut garder encore un peu de mystère si tu veux que je revienne. » Il le taquine avec espièglerie alors qu’ils se dirigent vers la dernière pièce. L’aisance du norvégien à répondre à ses questions personnelles le perturbe. Ruben semble en mesure de soutirer des confidences qu’il n’avait jamais évoqué jusqu’alors. Serait-ce une conséquence de ce moment d’intimité que nous avons partagé ? Il brûle de désir de lui poser la question, mais il s’abstient, car il ne sait pas ce que la réalité lui apporterait. Il est de nouveau en couple alors sans doute qu’elle ne lui apporterait rien de sain. Il se doit juste de savourer les confidences qui lui sont faites, de savoir qu’un autre être s’ouvre pleinement à lui en toute amitié, car c’est ce qu’ils sont amis avant tout. La découverte de sa pièce à musique a le mérite de le détourner de ces pensées confuses et son âme de musicien semble revivre au contact de ses instruments qu’il a pu expérimenté par le passé. Il semble y avoir une touche plus personnalisée dans cet environnement que dans les autres pièces de la maison. Sans doute parce qu’elle est l’antre de l’artiste musicien qui sommeille en le norvégien. Il le sent dans son être alors il se laisse porter par ses émotions, ose demander un morceau de sa création pour pouvoir voyager un peu, comme la dernière fois, retrouver l’essence d’un morceau joué par les mains féériques d’un musicien. Björn répond favorablement à sa demande et l’invite à prendre place sur un fauteuil dans lequel il s’installe pendant que son hôte vient s’installer à la harpe, un instrument fort délicat dont les sonorités sont si particulières. Le silence s’installe dans la pièce pendant que Björn s’applique à accorder son instrument sous le regard attentif du pianiste qui l’écoute religieusement. Il lui narre son histoire, des pans de son existence avec une sincérité qui vient accélérer les battements de son myocarde. Il est sensible aux révélations qui lui sont faites, ressent une sympathie naturelle pour ce jeune homme qui s’est battu avec sa sœur pour leur assurer un meilleur avenir. La tristesse entourant son enfance tout en se sentant si à l’aise d’en parler l’ébranle. Il a accepté son passé et a continué d’avancer. Il ne peut espérer qu’être en mesure de le faire prochainement, car il n’en a pas la force pour l’instant. Ses prunelles luisent d’une émotion singulière qu’il n’identifie pas clairement et qui s’accentue de minutes après minutes. Sa manière d’ancrer ses prunelles noisette aux siennes plus claires ont un effet déboussolant. A-t-il conscience de toutes les questions qu’il engendre en moi ? Des interrogations qu’il n’ose formuler, juste pour se préserver et éviter de se retrouver complètement submergé par les réponses et ne pas savoir quoi en penser ou comment agir. Le sous-entendu clair, mais camouflé de leur précédente rencontre et de la découverte qu’il a faite à cette occasion a le mérite de le faire frissonner. Son cœur rate un battement alors qu’une sensation de gêne et de brûlure vient ravager sa poitrine. Il ne sait pas comment agir, ce qu’il devrait dire par rapport à ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas dans ses habitudes. Il a toujours assumé ses choix et actions par le passé, mais tout a changé. Sa confiance s’est ébranlée et il ne fait plus que fuir sans trop savoir sur quel pied danser. Il s’efforce d’afficher un sourire léger, mais sincère alors qu’il conclut le récit de sa vie dans les grandes lignes. Les questions affluent son esprit, mais il les gardera en lui, car il prend conscience du dangereux chemin qu’il est en train de prendre. Il se sent avide d’en savoir plus et ses émotions à fleur de peau pourrait lui faire adopter une posture peu valorisante pour lui et semer le doute dans la nature de leur relation dont il n’identifie plus clairement les limites. Son esprit s’échauffe, les pensées s’entrechoquent, mais la musique vient doucement l’ancrer au moment présent. Elle l’extirpe hors de ses tourments et laisse la mélodie mélancolique, mais douce envahir ses sens. Elle est bienfaitrice et curative pour son âme détruite et il laisse sa respiration s’appesantir dans sa poitrine et décroitre la cadence de son myocarde pour lui assurer un moment de répit. Il l’écoute religieusement, fait le vide dans son cœur et son esprit pour s’ancrer à l’instant présent. Lorsque le morceau touche à sa fin, il lui faut quelques instants pour en prendre conscience et entrouvrir ses paupières qu’il avait fermé pour profiter pleinement des sonorités de la harpe. Son regard encore égaré vient se plonger dans les iris noisette de son musicien. Un sourire sincère, plus éclatant et détendu que tous ceux qu’il a pu lui offrir vient ourler ses lippes alors qu’il vient se pincer la lèvre sous le sentiment de bien être qui l’assaille. Il sent qu’il pourrait s’habituer à ça. Ce serait si salvateur. Seulement, il ne peut pas. Il ne doit pas. « C’était magnifique, je te remercie. » Il lui indique avec douceur alors qu’il vient se redresser sur son dossier. « J’en avais bien besoin. J’ai beau écouter de la musique tout le temps, il n’y a rien de mieux que la sonorité pure d’un instrument qu’une âme anime pour ravir celle d’un autre. Fais gaffe, je vais finir par y prendre goût et te forcer à jouer pour moi. » Il use de l’humour pour faire passer une pensée qui s’ancre en lui comme un désir brûlant. « Merci pour tout. » Pour le repas, pour te dévoiler de la sorte, de me faire confiance, de me faire me sentir bien. Putain, il y a tant de raisons de te remercier. Seulement, il n’a pas pour habituer de s’épancher, alors il garde cela pour lui, laisse le soin à Björn d’y donner la signification qu’il le désire. « En tout cas, j’aime beaucoup ton antre. » Il finit par conclure dans un sourire espiègle et complice, afin d’alléger la conversation et permettre à Björn de rebondir s’il le désire. Une joute amicale est toujours bienvenue.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: can't sleep until i feel your touch {riyann #2}
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: can't sleep until i feel your touch {riyann #2}    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyDim 24 Mai - 10:33

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villetchuckie&gajah - (riyann {#}2{/#})



Il est plaisant de voir Yann se débrider en sa compagnie. Riley est résolument enchanté d’être en mesure de rendre le policier aussi naturel en sa compagnie. Ce n’est pas un effet récent, mais jusqu’à aujourd’hui, il ne s’était jamais lâché jusqu’à ce point. Sa taquinerie lui arrache un rire, sincère et profond. L’affection qu’il a pour l’homme qui se tient à ses côtés ne fait que s’accentuer tant il est sous le charme du policier jusqu’alors inaccessible. Pourtant, malgré le plaisir qu’il prend aux espiègleries de son nouveau petit-ami, il ne peut rester impuni. En conséquence, il le taquine à son tour sur un terrain qu’il sait particulièrement sensible pour son amant. Les remarques fussent, espiègles et mutines tandis que la réaction du policier ne se fait pas attendre. La gêne vient envahir l’organisme de son partenaire, rendant son visage de plus en plus cramoisi. Il trouve cette frigidité attendrissante même s’il est fort à parier qu’il voudra le pousser hors de ses retranchements dans un futur proche. Yann est tellement érotique lorsqu’il embrasse cette facette de sa personnalité qu’il méconnait. Il a juste besoin qu’on l’aide à l’apprivoiser et à sortir de sa zone de confort et l’artiste est tout disposé à l’aider dans cette démarche. Aujourd’hui, il ne va pas plus loin dans ses suggestions qui n’avaient que pour ambition de le titiller plus que d’être de véritables provocations. Il laisse de nouveau un rire s’épancher hors de ses lippes face au grommellement indistinct, mais particulièrement divertissant de son petit ami. Il finit par le prendre en pitié et lui tend un nouveau pancake recouvert de la mixture qu’il a expérimenté sur lui. Un petit sourire vient se loger sur son visage alors qu’il l’observe déguster ce met qui lui ouvre l’appétit. Le rapprochement de son petit-ami pour déposer un baiser contre sa joue fait accélérer la cadence de son myocarde. L’innocence du geste le transperce en plein cœur. « Ne sois pas désolé. J’aime ça. » Il lui murmure contre la chair de sa joue alors qu’il le laisse s’éloigner, le regard luisant de cette tendresse qu’il éprouve à son égard. Il l’observe avec affection engloutir le reste de son pancake, détaillant les traits élégants et virils de son amant. L’envie de les esquisser sur une feuille de canson vient de nouveau titiller ses phalanges, encore plus qu’au cours de ces dernières semaines, mais à cet instant ce sont ses mains qui veulent parcourir avec révérence chaque parcelle de son épiderme pour en saisir toutes les jointures, la perspective de ses os et muscles. L’idée le démange, mais il reste sage pour l’instant. Il se laisse sustenter par la main de son amant, trouvant dans ce geste quelque chose de très intime alors que ses prunelles ne quittent pas les siennes. Un sourire éclatant ourle ses lippes à son aveu. « Je serai une victime consentante. » Il lui avoue en venant doucement caresser sa mâchoire du bout de ses phalanges graciles. Incontrôlables, elles dessinent de leurs pointes les contours de sa mâchoire, de sa gorge, de son cou jusqu’à rejoindre avec élégance son omoplate. Il profite de l’instant de réflexion du policier pour s’appliquer à suivre chaque os accessible de cette main vagabonde. Tous les deux perdus dans leurs réflexions, c’est la voix du policier qui l’extirpe de sa contemplation plaisante en reparlant du jeu de clés qu’ils ont évoqué d’échanger. La détermination dans son regard l’atteint en plein cœur alors qu’il sent son myocarde renforcer sa course dans sa poitrine. La confiance qui réside dans ce geste est significative et l’ébranle. Il se pince la lèvre, d’un seul coup le ventre noué par cette vive émotion qui l’ébranle. Il se contraint à recouvrir un nouveau pancake de confiture pour faire honneur à cette fournée si adorablement préparé par son Jules. Il en savoure également la saveur même s’il sent ses émotions légèrement à fleur de peau. Lorsque son regard fait connaissance avec le trousseau de clés, il l’observe avec une admiration sans faille. Il y a quelque chose de symbolique dans cette action. Il le sait tout au fond de lui. On permet à l’autre de s’immiscer dans son existence, de découvrir ses secrets, ceux qu’on ne pourrait pas cacher. Le fait qu’il lui donne carte blanche pour les utiliser, agir comme bon lui semble le chamboule. Sa voix est espiègle, mais il perçoit dans la lueur de son regard qu’il ne demande que ça. En conséquence, il déglutit plonger profondément dans cet émoi qui lui prend aux tripes. Sa main gracile vient récupérer le trousseau avant de venir enrouler son bras autour de son épaule. Il profite du rapprochement initié par son amant pour venir l’enserrer de ses membres désireux de retrouver les siens. Il enroule ses cuisses autour des siennes alors qu’il renforce la force de son étreinte autour de ses épaules. Son visage vient se nicher contre l’omoplate de son amant avant de rejoindre sa nuque qu’il bisouille avec tendresse. « Merci. » Il souffle dans une voix éteinte. Merci de me faire confiance. Il inspire profondément pour contenir son émoi et le bonheur qui l’assaille avec force au point de le faire doucement trembler contre ce corps solide, qui est devenu son roc. Pitié, faites que je sois assez bon pour lui comme il l’est pour moi. Un petit instant d’émotion qu’il s’efforce de dépasser, mais à cet instant, il a besoin de la force de ce corps contre le sien alors qu’il s’accroche à lui comme à une bouée de sauvetage. « Je t’aime, bébé. » Ce sentiment l’habite dans chaque pore de son épiderme. Il ne peut plus l’ignorer alors qu’il se sent tellement à sa place dans le creux de ses bras au point de ne pas vouloir quitter leur chaleur réconfortante.
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Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: I'm out of my head, of my heart and my mind. “Cause you can run but you can't hide”. I'm gonna make you mine. {Björben #2}    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptyDim 24 Mai - 0:45

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I'm out of my head, of my heart and my mind.
“Cause you can run but you can't hide”.
I'm gonna make you mine.

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Un rire cristallin s’extirpe hors de ses lippes à la remarque mutine de son hôte. « Ne me tente pas, j’ai la dent sucrée. » Il lance dans une expression décontractée alors qu’il vient poursuivre la dégustation de ce dessert résolument délicieux. Ce repas a été un régal et il se rend compte qu’il a été accueilli comme un roi par cet homme qui se dévoile à lui avec une aisance presque ensorcelante. Il évite de s’attarder sur les émotions qui viennent remuer son ventre et accélérer les battements de son cœur. Il profite de l’instant présent, sans se poser mille et une questions et cela lui fait du bien malgré le trouble omniprésent qu’il ne peut pas totalement ignorer. Surtout lorsque Björn une telle prestance qui fait qu’il ne peut que laisser traîner ses prunelles sur ce corps encore saillant et bien dessiné sous le tissu de cette chemise décontracté. Son observation se veut discrète, mais il a bien conscience de l’intérêt qu’il porte à ce corps qu’il a senti tout contre le sien un mois et demi auparavant. Il a la sensation que cela fait beaucoup plus longtemps, mais se doit de ranger ce souvenir dans une partie de son esprit. A croire que je l’ai presque rêvé. Il ne sait pas s’il est déçu ou si la nonchalance du norvégien est la meilleure marche à suivre. Oui, c’est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire. Il l’écoute religieusement lui annoncer ces multiples loisirs qui ne font qu’accentuer son idée selon laquelle cet homme est accompli. « Tes talents de musiciens je les connaissais déjà. » Il déclare dans un clin d’œil qu’il rend complice. « Comme quoi, je sais certaines choses sur toi, Geir. » Il ajoute dans un rire franc alors qu’il l’observe avec malice. Son second roule bien sur sa langue alors il compte bien l’user sauf si cet homme lui interdit. Björn lance la préparation du café qui va nécessiter un peu de temps et lui propose de faire le tour du propriétaire. Ce qu’il accepte sans rechigner, attrapant sa canne qui est soigneusement posée à ses côtés. Il se redresse en faisant attention toujours à son équilibre avant de suivre son hôte et découvrir les différentes pièces qu’il dévoile lors de leur expédition dans les dédales de cette immense maison. Ruben apprécie le choix du mobilier et la disposition de ce dernier dans l’ensemble des pièces qu’ils arpentent. L’ambiance est chaleureuse bien que très design. Un peu comme chez lui. Il se contente de hocher la tête dans un signe d’assentiment à sa proposition d’éviter de monter à l’étage. C’est une sage décision, car il préfère éviter de solliciter les muscles de sa cuisse autant qu’il est possible de le faire. « J’imagine que c’est la tienne ? » Il déclare dans un petit sourire espiègle. « Je n’aurai pas le plaisir de découvrir le jardin secret du maitre des lieux, quel dommage ! » Il le taquine alors qu’ils poursuivent leur tour du rez-de-chaussée. Il découvre une suite pour les inviter avant de passer à une seconde qu’il découvre être occupée. Par qui ? Il ressent le besoin de demander sans le faire. Il est intriqué par cette découverte, mais il faut croire que le norvégien lit dans ses pensées puisqu’il lui donne des indications sur la personne, mais également son passé. Ses prunelles ancrées à celles de son ami. « Non, pourquoi tu dis ça ? » Il réagit au quart de tour en haussant un sourcil surpris par sa remarque. « Au contraire, je trouve ta démarche très altruiste. Elle a eu beaucoup de chances de tomber sur toi. Elle n’aurait pas pu souhaiter meilleur protecteur que toi. » Il lui indique dans un sourire sincère alors que ses prunelles brillent d’une admiration qu’il ne camoufle pas. Pourtant, il ne peut pas s’empêcher de se demander quelle vie cette jeune femme vit en compagnie de cet homme et la relation qu’elle entretient avec lui. Il sent un léger tiraillement ombrager sa poitrine même s’il l’ignore pour se concentrer sur l’instant présent. « Tu es arrivé à L.A. dans quelles circonstances. J’ai l’impression que tes premiers pas n’ont pas été de tout repos, ais-je raison ? » Il le questionne alors qu’ils se dirigent vers la dernière pièce. Il y découvre une pièce qui enchante résolument son âme d’artiste. D’ailleurs, sans doute que Björn ne peut ignorer ce mouvement d’attraction qui l’intime à pénétrer dans la pièce pour se diriger vers les instruments. Il les effleure du bout de ses phalanges atrophiées, sentant leur contact sur sa main invalide. Il observe l’élégance de ses instruments. « J’adore cette pièce. » Il ne peut s’empêcher de commenter avant de laisser un rire cristallin clôturer sa phrase. « Elémentaire, mon cher Watson, je sais. » Il ajoute avec légèreté alors qu’il s’éloigne pour rejoindre le bureau où il laisse son regard se perdre sur les partitions griffonnées par les mains galeuses, mais gracieuses de son hôte. Il en survole une, les notes créant des sonorités coutumières dans son esprit. « Tu veux bien me jouer une de ces partitions, s’il te plait ? » Il lui demande dans un ton à la fois lointain et presque suppliant. L’idée de s’enivrer de nouveau de la sonorité du clavecin, du violon ou de la harpe autrement qu’au travers d’un enregistrement fait battre vivement son palpitant. « J’ai beaucoup aimé le dernier morceau que tu m’as joué la dernière fois. Il était très apaisant. Cela me ferait plaisir d’en écouter un nouveau. » Il vient doucement s’appuyer contre le bois du bureau alors qu’il se tourne vers son ami, attendant une réponse de sa part en plongeant ses iris fébriles dans celles si agréables de son hôte.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: can't sleep until i feel your touch {riyann #2}
Invité

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: can't sleep until i feel your touch {riyann #2}    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySam 23 Mai - 22:37

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YOU MAKE MY EYES BURN.
villetchuckie&gajah - (riyann {#}2{/#})

Riley a l'air d'aimer tes pancakes et la vision de ses petites mains s'affairant sur l'assiette te régale et met un baume à ton cœur. Il est mignon à l'en croquer. Ses enfantillages déteignent d'ailleurs sur toi alors qu'une idée nait dans ton esprit et prend doucement forme. Avant même que les questions ne fassent surface, te voilà en train de déposer somptueusement et rapidement de la pâte à tartiner sur le nez adorable de ton petit-ami qque tu surprends. Il n'est pas dans tes habitudes de céder à une taquinerie aussi puérile, toi, le policier aux grands principes et à la morale inébranlable, mais quelqu'un élève apparemment en toi une bouffée rebelle qui t'étire un trop grand sourire et t'arrache même un rire rauque. Tu caches immédiatement celui-ci de tes doigts, après avoir goûté à la pâte marron étalée sur le nez de ton ange. Bien sûr qu'il est fier de son acte ! C'est bien la première que tu se laisse aller à ce genre de jeu qui reflète un comportement de petite fripouille. C'est la remarque de ton compagnon qui t'arrête net dans ton amusement et t'amène presque à t'étouffer dans ta propre salive. Tes joues s'empourprent rapidement lorsque le sous-entendu atteint tes douces oreilles de chimpanzé. « C'est pas mon fantasme Ry. », tu protestes presque à son encontre, redevenant faussement sérieux, essayant tant bien que mal de couvrir l'embarras dans laquelle ses paroles crues t'ont plongé. Ton ange profite d'ailleurs sûrement de ton léger malaise, car il surenchérit d'un sous-entendu encore plus inapproprié qui finit par te mettre en PLS. Tu lâches un grommellement indistinct, incapable de répliquer quoique ce soit, ou même de faire face aux accusations dont on le charge. Tu pourrais rester dans cet état végétatif toute la matinée si Riley ne te tendait pas un pancake recouvert de pâte en signe de trêve, un cadeau que tu attrapes avec reconnaissance et dans lequel tu mords innocemment. La saveur sucrée et la texture moelleuse recouvre délicieusement ton palais et tu manques de dire une connerie à voix. C'est mieux que le sexe. Même si tu ne sembles pas tout à fait convaincu  en revenant affronter du regard le visage candide et diablotin de ton petit-ami. Une fois la première bouchée avalée, tes lèvres se retrouvent ostensiblement sur une de ses joues afin de le remercier et parce que tu en avais également envie. « Désolé, mais j'arrive pas à me détacher de toi plus de cinq minutes. » C'est grave docteur ? Y a-t-il un traitement à cette maladie rare ? Être soigné de mon ange ? Ça va pas la tête, jamais. Le pancake englouti en moins de deux minutes, tu en prends un autre, cette fois pour Riley dont tu découvres l'appétit de loup pour les petit-déjeuner bien lourd. Un repas qui va sûrement lui durer toute la journée, contrairement à ton estomac d'ours qui grogne tous les quatre heures. Tes pulpes arrachent la mie mielleuse et la tendent vers la bouche rose et magnifique de ton ange, un reflet d'admiration luisant dans le clair de tes prunelles. Tu ne peux cacher ta contemplation de tes jumelles sur lesquelles tu as jeté ton dévolu depuis plusieurs jours maintenant ; ton cœur ne voulait simplement pas l'accepter. « J'vais te kidnapper, comme ça tu pourras pas aller à ton taff ce soir. » Et cette fois, un sourire mutin germe dans le coin de tes lèvres à mesure que tu réalises la chance d'avoir Riley à tes côtés toute la nuit. Qui plus est, tu t'y connais en kidnappage et en négociation, une pensée qui amuse immensément ta facette de flic que tu ne quittes jamais longtemps. Évidemment, la comédie n'est bonne que lors des premières secondes, et tu as alors pleinement le temps de penser à votre prochaine réunion. Quand ? Où ? Chez moi ou chez lui ? Tu te souviens de l'échange des clés qui devra avoir bientôt lieu. Pourquoi pas maintenant. Ce qui est fait n'est plus à faire, comme avait l'habitude de dire ta mère. « J'y repense. Les clés. Mange de tout ton soûl, j'vais retrouver le double. » Tu l'abandonnes dans la cuisine, soudain déterminé à retrouver les clés de ton appartement que tu pourras donner avec grand plaisir à ton petit-ami. En ouvrant quelques tiroirs, tu tu l'imagines déjà débouler à l'improviste ici et faire de toi le plus heureux des hommes. Ton myocarde et tes tripes frémissent d'avance de réjouissance et d'excitation. « Les voilà enfin. », alors que tu sors d'une boîte métallique vers l'entrée le double que tu remets en main propre à ton blond. « Et voilà mon ange, pour toi. Viens m'enquiquiner quand tu veux. » Me faire plaisir et m'arracher un tremblement au coeur. Un baiser équivoque, déposé sur le coin des lèvres roses et pulpeuses de Riley, accompagne ta pique affectueuse, sans même tenter de cacher ton excitation. Je t'ouvre les portes de mon coeur sans aucune hésitation.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: I'm out of my head, of my heart and my mind. “Cause you can run but you can't hide”. I'm gonna make you mine. {Björben #2}
Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: I'm out of my head, of my heart and my mind. “Cause you can run but you can't hide”. I'm gonna make you mine. {Björben #2}    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySam 23 Mai - 16:47

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I'm out of my head, of my heart and my mind.
“Cause you can run but you can't hide”.
I'm gonna make you mine.

☾☾ - (Björben [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



La conversation autour de ce repas délicieux se poursuit avec bonhommie. L’échange est fluide et Ruben a le plaisir d’en savoir plus sur cet homme qui a toujours fait partie de son existence, mais qu’il connait en réalité que très peu. La différence d’âge, le fait qu’il ne l’est vu que dans un contexte familial font qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion d’échanger aussi intimement sur leurs existences. Ce repas leur offre l’opportunité de se découvrir réellement et Ruben est particulièrement intéressé par les confidences du Norvégien. Il boit ses paroles avec satisfaction alors qu’il lui dévoile des brides de son histoire, de son passé et de son présent. Il se rend compte qu’il apprécie ces détails qui lui permettent d’entrevoir cet homme sous un angle différent. Sa proposition lui arrache un sourire et avive l’affection qu’il porte avec cet homme au point de faire vibrer plus intensément son cœur sans qu’il ne s’en rende réellement compte. « Ce serait avec plaisir. Quoi de mieux que d’avoir un originaire du pays comme guide ? » Il questionne dans un petit sourire complice alors qu’il s’applique à se dépêtrer de son plat pour découper la viande sans montrer sa difficulté. Le norvégien le fait rêver en détaillant le cadre qui a abrité ses premiers pas dans la vie, bien loin de l’agitation d’une vie telle que Los Angeles. La vie était-elle aussi appréciable que lorsque son frère et lui se rendaient chez leurs grands-parents maternels ? « Je serai ravi de découvrir ces lieux qui étaient auparavant tes terrains de jeux. Cela doit être tellement différent de Los Angeles. » Il indique, satisfait d’avoir pu découper sa viande qu’il glisse entre ses lippes. La saveur est délicieuse et il l’apprécie alors que leur conversation se poursuit dans cette ambiance détendue qui lui fait beaucoup de bien. Il se sent véritablement à l’aise malgré le trouble qui l’assaille par intermittence lorsque son regard glisse plus longtemps sur le profil de son hôte. Surtout lorsqu’ils évoquent le fait que Björn n’a jamais rencontré quelqu’un intéressé véritablement par lui. Ce qu’il a du mal à croire. Il est si mystérieux que forcément il attire les personnes vers lui. Il l’attire comme un aimant même s’il s’efforce de garder ce fait secret. « Ahaha ! Tu vois qu’il y a eu quelqu’un. Tu ne m’as eu vieil homme. » Il lui indique dans un sourire complice alors qu’un rire fin et délicat s’est extirpé de ses lippes. Il demeure cependant intéressé par le récit de cette histoire qui a duré de nombreuses années, mais qui fait écho à son histoire avec Wilfried.  Est-ce la triste issue qui nous attend ? Il ne peut s’empêcher de se questionner alors que cette pensée lui comprime la poitrine et l’incite à déglutir pour reprendre ses pensées. « C’est triste. » Il indique dans cette franchise qui lui colle à la peau. Björn semble en paix avec cette relation, mais peut-on se sentir réellement ainsi lorsqu’on a aimé avec tant de passion un être qu’on a apprit à connaître par cœur ? Il soupire face à son incapacité à répondre à cette question. « Enfin… mon avis est biaisé sans aucun doute. Je suis encore jeune. » Il déclare pour tenter de noyer le poisson alors qu’ils continuent de déguster leur plat. Une nouvelle révélation est faite par le Norvégien, résolument plus ouvert à la confidence qu’il ne l’est à son égard. Cela le touche, bien plus qu’il n’en a conscience. Cet homme l’ébranle, bouscule sa sensibilité qui est d’autant accentuée depuis son accident. Il y a quelque chose chez cet homme qui l’atteint en plein cœur et il se rend compte que c’est une mauvaise idée, mais que peut-il faire pour lutter alors qu’il est si agréable d’être en sa compagnie, comme cette nuit passée dans ses bras ? Il se perd dans ses pensées qui l’engloutissent dans une confusion profonde. Comment rester insensible à ce sourire qui ourle les lippes de cet homme dont un sentiment de tendresse vient habiter ses traits ? Le toucher de ses doigts dans sa chevelure ébène lui arrache un frison de bien être qui vient remonter le long de sa colonne vertébrale. La pression enivrante se conclut par un mouvement affectueux, presque paternaliste qui lui permet de reprendre contenance. Je ne suis qu’un gosse pour lui. Cette information lui permet de se détacher de ces émotions furibondes qui le prennent en traître. Il se contente de lui sourire avant de le laisser s’envoler de nouveau pour le cœur de la cuisine alors qu’il finit sagement son assiette. « Je suis toujours sage, Björn. » Il déclare simplement, même si le sous-entendu contraire plane dans le son de sa voix de manière inconsciente. Son regard s’égare de nouveau sur la silhouette de l’homme qui prépare le dessert avec une émotion différente des précédentes fois. Il ne peut pas s’empêcher, se demandant jusqu’à quel point il pourrait apprécier Björn en le découvrant plus intimement encore. Sa curiosité est piquée à vif et il ne peut pas s’empêcher de vouloir en découvrir plus à son sujet. Pourtant, il s’intime à se reprendre, mettre cette émotion vive de côté pour pouvoir la camoufler. Après avoir pris une inspiration plus appuyée que les précédentes, il sourit à son ami qui ramène les deux vérines conservant leur dessert. Il écoute silencieusement à ses explications et accepte sagement cette cuillère qui lui est tendue pour goûter le dessert tiédi.  Ses lèvres s’enroulent autour de la cuillère alors qu’un gémissement de plaisir, face à l’explosion de saveur contre son palais, s’échappe de sa gorge. « C’est délicieux. » Il indique dans un sourire enchanté alors qu’il glisse son pouce contre sa propre lippe pour récupérer des traces de cette bouchée prise. Dans un mouvement naturel il vient sucer ses doigts, sentant le regard pénétrant de cet homme sur lui, au point qu’une gêne naturelle vient colorer ses joues lorsqu’il prend conscience que son geste a pu être enjôleur même s’il en doute. Il ne sait pas. Il préfère s’en défaire alors qu’il attrape sa cuillère pour venir goûter sa vérine pour savourer le plat, mais froid. Il déguste la bouchée, s’efforçant d’identifier sa préférence. « Je pense que j’ai une préférence pour le goût plus prononcé, mais ça reste délicieux. J’espère que tu m’en referas à l’occasion. » Il lui indique dans un sourire complice et légèrement manipulateur pour s’assurer de pouvoir goûter prochainement de nouveau à cette sucrerie. Il savoure le dessert jusqu’à la dernière miette. « Eh bien, quel magnifique repas. Je me suis régalé. C’est à la hauteur d’un restaurant. Si jamais tu ne sais pas dans quoi te reconvertir, je te conseille la cuisine. » Il lui indique dans un rire cristallin. « Je veux bien un café, s’il te plait. » Il lui répond alors qu’il l’observe de nouveau œuvrer pour préparer leurs collations. « Du coup, quels sont tes passe-temps quand tu ne travailles pas ? » Il le questionne avant de porter son regard sur son environnement, résolument intrigué d’en savoir plus sur la demeure de son ami, car souvent elle est l’essence de l’âme des occupants. « Il faudra que tu me fasses un tour du propriétaire, je n’oublie pas que tu m’as promis ça pour m’attirer dans tes filets. » Il le taquine dans un sourire mutin, de nouveau détendu. Il aura bien le temps après coup de réfléchir à ce melting-pot d’émotions qu’il ressent en compagnie de cet homme ou à les enfermer à double tour dans une boite de Pandore.
Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 68gfSujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySujet: La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)    Tag 2 sur glitter in the air - Page 8 EmptySam 23 Mai - 13:48

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La tristesse est momentanée ;
la douleur est toujours éternelle.

poésies cendrées - (rubyaël [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


« On sait que j’ai toujours raison, bro. » Il lui indique en venant doucement tapoter son épaule de sa main valide alors que son ami s’efforce de se situer dans le temps et l’espace, comme lui un peu plus tôt avant qu’il ne prenne son téléphone entre ses mains. Il sent encore l’hésitation dans le ton de sa voix, mais elle est due à une crainte tout à fait légitime, mais qui prouve à ses yeux, un certain attachement de la part de Yaël à ce jeune employé. Ruben va espérer que tout se passera bien pour lui et que ce jeune homme, qui semble différent des autres, parviendra à passer au-dessus de sa désillusion se donner une chance aux côtés de son ami. Il le mérite, putain ! Plus que personne et c’est tout ce qu’il lui souhaite. Afin de permettre à Yaël de partir la conscience tranquille, ils projettent les détails nécessaires à ce départ inévitable, mais qui ne dérange pas Ruben. Il n’aurait pas été contre l’idée de garder son ami à ses côtés, mais ses obligations et surtout une possible idylle l’attend en dehors de ces murs et il ne l’empêchera pas de goûter à ce bonheur s’il lui est accessible. Ruben est assez fort pour se gérer malgré son handicap flagrant et supporter la solitude. Peut-être qu’elle lui permettra d’entrevoir un futur pour lui qui lui permettra d’avancer. « C’est trop aimable de ta part, bro. » Il le raille avec ce sourire en coin qui se fait plus présent sur ses lippes contrairement aux remarques précédentes. Il le laisse s’échapper de la chambre pour rejoindre le rez-de-chaussée à la recherche de l’Ibuprofène qui lui permettra de contrer légèrement la douleur. Tu ne ressentiras plus l’aisance que la Vicodine t’apportait. Il va falloir t’habituer à ne plus pouvoir compter sur ta main gauche et très légèrement ta jambe gauche. Cette fatalité lui arrache un long soupir qui puisse sa force dans cette frustration profonde qui l’habite et qui ne fait que lui faire entrevoir qu’il n’est plus réellement un homme. Il s’intime à inspirer profondément pour tenter de contenir cette tristesse qui menace de le submerger. Ne pas craquer. Regarder devant soi, ne jamais cesser d’avancer. Pas à pas. Il s’efforce de marteler ces pensées dans son esprit pour rejeter cet émoi qui menace de l’envahir. Finalement, Yaël revient avec le médicament et un verre d’eau qu’il garde pour plus tard, lorsque la douleur deviendra résolument insupportable. Autant s’habituer à identifier le moment où elle me broiera les tripes. Il s’indique alors qu’il sent de nouveau son ami se mouvoir sur le matelas pour se poser à ses côtés. La remarque de son ami lui arrache un sourire contrit. « M’en parle pas. » Il souffle dans une voix lointaine. Il n’aurait jamais envisagé que ce genre de chose pouvait lui arriver, qu’à en un claquement de doigt toute cette vie proche de l’idéal qu’il s’était battu pour avoir pouvait disparaitre et le laisser sur le carreau, avec pour seule arme, cette volonté qu’il ne perd pas alors que tout son être lui crie d’abandonner. A croire que Yaël lit dans ses pensées, car ces propos viennent apporter un baume réparateur sur ses émotions à vif, les réduisant tout à les accentuant sur l’instant. Il sent les larmes monter à ses prunelles, mais il les contient, peu disposé à craquer devant son ami. Je suis plus fort que ça. La pression de la main de Yaël contre la sienne, l’ancre à l’instant présent et lui apporte un soutien incommensurable alors qu’il sent ses émotions le submerger. Il le laisse faire, ne voyant dans ce geste qu’une expression de son soutien dans cette période résolument difficile. Sans doute l’est-elle toute autant pour son ami, qui assiste impuissant à son malheur et qui ne peut que lui assurer son soutien que par une présence et des mots. Ce qui est énorme. A croire que je deviens une chouchoute, mais au moins cet accident m’a prouvé que je n’étais pas un surhomme. Il écoute silencieusement son ami, son émotion se trahit par sa respiration qui se fait plus difficile alors qu’il s’efforce de déglutir pour garder contenance. « Ouais, je l’espère… » parce que putain, à cet instant et depuis mon réveil, j’ai l’impression d’être ça : un déchet, un mi-homme. Il ne poursuit pas sa pensée pour ne pas trahir une émotion qui le gagne et qui pourrait le faire de nouveau cracher ses émotions à fleur de peau qui pourrissent à l’intérieur de lui. Sa main se crispe sur celle de son ami, comme s’il s’efforçait de s’accrocher à l’instant plutôt qu’à ses pensées assombries par la tristesse. « Je sais que tu as raison. » Il finit par murmurer dans une voix étranglée. « Ça va aller. » Il indique plus pour lui-même que pour son ami. « Il faut s’accrocher à cet espoir, hein, bro ? » Il poursuit dans une voix qu’il s’efforce de rendre plus claire. « Je suis bien entouré. J’ai de la chance, alors ça ne peut qu’aller mieux. » Il conclut dans un ton ferme comme s’il s’efforçait de rentrer ça dans son esprit. Il lui faudra du temps et sans doute de nombreuses chutes avant que cette pensée s’ancre véritablement en lui, mais il est fort, alors il y parviendra avec le temps…
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