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Know how to let go • Laumie

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Know how to let go • Laumie
Sam 11 Avr - 21:59

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Selon le dictionnaire, un imprévu est quelque chose qui arrive de façon inattendue et souvent déconcerté. C’est quelque chose que l’on ne voit pas venir, et que malgré tout, on doit subir sans pouvoir reprendre le contrôle.

Vendredi. Un jour qui sonne comme la fin de la semaine pour les travailleurs. Un jour assez ordinaire pour les autres. Tout se déroulait normalement, à l’étage du 911, ce numéro d’urgences connu par coeur par tous les citoyens américains. Plusieurs heures déjà que Laurel répond aux appels, un casque vissé sur ses oreilles. Chaque appel est différent. Aucun ne se ressemble. Parfois quelques secondes. Certains de longues minutes. C’est son quotidien, et même si ce n’est pas le métier le plus simple à gérer émotionnellement, la blonde le fait de bon coeur, avec cette plaisante sensation d’être utile, d’aider le monde à fonctionner. La seule différence, en ce vendredi, réside dans la soirée de Laurel. Elle a accepté de la passer en compagnie de Jamie Ukhar, pour une sorte de seconde chance, après la soirée de charité en faveur des orphelins de Los Angeles. Il ne lui doit rien, mais pour autant, la blonde a accepté. Tout ce qu’elle doit faire, c’est être prête à vingt heures tapante, pour se laisser guider tout au long de la soirée. Une mission dans ses cordes, même si le choix de la robe n’est pas encore définitif. Un minuscule détail, car elle termine à dix-huit heures aujourd’hui. Elle aura tout le temps de rentrer chez elle, de se préparer à son rythme, et être pimpante quand l’horloge affichera 20h00. Du moins, c’est ce qui aurait dû se produire, si le fameux imprévu n’avait pas eu lieu, si la journée s’était déroulée comme toutes les autres…

C’est plutôt après dix-neuf heures qu’elle quitte les locaux du 911, après plus d’une heure de retard. Dans ce métier, il faut faire avec les imprévus, et surtout les catastrophes qui peuvent se produire dans la ville. Et les conséquences de celle ayant eu lieu un peu plus tôt dans l’après-midi se font encore ressortir, avec une circulation affreuse, qui l’empêche de rentrer chez elle rapidement. Elle peut dire adieu au planning initial, mais ce n’est pas pour autant qu’elle s’autorise des imprudences. Elle est la mieux placée pour savoir qu’un excès de vitesse peut causer un accident, voir prendre des vies. Tant pis pour la ponctualité, il est préférable d’être en retard mais en un seul morceau, qu’à l’heure mais dans une boîte prête à finir six pieds sous terre. Il est presque 20h quand la voiture s’arrête dans l’allée de la villa. Presque l’heure, mais Laurel s’autorise quelques secondes de répit, assise dans la voiture, à profiter du calme et du silence. Elle déteste ce genre de journée, où l’adrénaline ne s’arrête jamais de pulser dans ses veines, à cause des appels qui s'enchaînent, avec à l’autre bout du fil, des gens paniqués. Ce petit moment, elle l’assimile à une sorte de sas. Un entre deux entre son boulot et sa vie privée. Une fois la passation des deux rôles effectuée, la blonde peut récupérer ses affaires sur le siège passager, puis sortir de l’auto. Ce moment coïncide avec celui où la voiture de Jamie se gare, juste à côté de la sienne. Si la Fawkes avait encore un peu d’espoir pour se préparer, ce n’est plus le cas. Qu’importe. Elle ferme la portière de son véhicule, le verrouille grâce au boîtier, puis fait quelques pas en direction de son… rencard ? Très bonne question ça. « Vous aviez bien l’air d’un homme ponctuel. » Une allusion à l’heure qui doit s’afficher sur toutes les horloges. Ce n’est nullement un reproche, Laurel préfère cela que l’éventualité de poireauter durant des heures. C’est pour cela que la remarque est dite avec un discret sourire sur ses lèvres. « Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas prête, pour la simple et bonne raison que je viens seulement de rentrer. » Elle pourrait s’excuser, mais ce retard n’est pas volontaire. Il est indépendant de sa volonté, uniquement provoqué par un imprévu, d’ordre professionnel. Alors, s’excuser devient inutile, en sachant qu’elle n’aurait pas pu faire autrement. La blonde n’a pas encore le pouvoir de se téléporter trente secondes avant les catastrophes pour les empêcher de se produire.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
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• occupation : Ma fille, Maé, ma princesse. Mais aussi businessman, investisseur, je possède plusieurs établissements rentables mis en gérance
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• date de naissance : 20/11/1975
Jamie Ukhar
Know how to let go • Laumie
Dim 12 Avr - 11:33


J’ai pris un risque en proposant à Laurel – puisque c’est son nom et que son exigence tient à ce que je l’appelle ainsi – de venir la chercher à 20h, ce vendredi, et d’improviser en fonction de sa tenue. C’est un défi. Moi qui aie toujours le besoin de tout contrôler, de prévoir, d’avoir un coup d’avance sur chacun de mes foutus partenaires. Quels qu’ils soient. Ça fait des jours que j’y pense, une semaine pour être exact. Quelque-chose dans son regard, son attitude, son air de s’en foutre, alors que finalement, je suis presque prêt à parier qu’une fêlure se cache bel et bien dans tout ça. Ce parfait ensemble. Il n’est pas bon de s’emballer. Pour autant… Mes pensées se télescopent en sa direction. C’est plutôt déroutant.
La vie a dû reprendre son cours durant la semaine. Les affaires, les rendez-vous interminables, les négociations, et ma fille… Ma fille, telle une ado de 14 ans avec ses problèmes qu’à son âge on pense insurmontables, mais qui, vus du notre, sont simplement ce qu’on appelle… la vie. Je l’encourage à être elle-même, à penser comme une femme indépendante, même si, soyons objectifs, sa mère est un exemple sans avoir le besoin de parole. Il est inné chez elle, elle l’a dans son ADN, le porte dans ses gènes sans avoir à se poser ne serait-ce que la question. Et ça aussi c’est déroutant.
Cela fait déjà quelques jours que j’ai réservé dans trois ou quatre restaurants de la ville. J’ai délégué à mon assistante le soin de le faire. En ayant bien sûr pris le soin de choisir des endroits calmes, avec une bonne réputation, mais un endroit qui n’impressionne pas nécessairement trop, histoire de pouvoir à mon tour lui plaire par ma simple personne. Elle a déjà goûté à la décadence et l’excès, maintenant, il s’agit de jouer d’autres cartes.

19 h 45, j’emprunte la route au volant de ma voiture de sport, pas besoin de couleurs vives ou de choses trop clinquantes. Elle est relativement discrète, mais classe, tout est dans la façon de la conduire, il faut simplement l’apprivoiser et sous certains aspects, elle me ressemble. Je me gare à l’adresse indiquée, le texto ayant tout juste été reçu deux jours avant le rendez-vous, me laissant tout le loisir de me demander si elle n’avait pas fini par tout simplement m’oublier. Elle joue, et je vais devoir rentrer dans la danse pour le faire avec elle. Elle ne me laisse pas le choix si je veux pouvoir l’approcher.
Je suis surpris de noter que la lumière du porche est éteinte, que toute la maison est éteinte, et un coup d’œil plus tard, je la remarque dans l’allée, tout juste sortie de sa voiture alors que j’en fais autant, m’appuyant finalement contre l’aile avant de cette dernière. « Vous aviez bien l’air d’un homme ponctuel. » « Je le suis presque toujours. Dans les occasions importantes. » Mon regard se plonge dans le sien. Et j’y lis toute la fatigue, une journée éreintante, émotionnellement compliquée, si je me laisse guider par la petite étincelle qui se lit dans ses yeux. « Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas prête, pour la simple et bonne raison que je viens seulement de rentrer. » Je le constate, et me promet de comprendre un peu mieux ce qui peut la mettre dans cet état. Elle n’a pas l’air pleine de rancœur, usée par une journée trop compliquée. Mais plutôt épuisée mais ravie du devoir accompli. « Alors inutile de vous préparer. Rentrez, laissez-moi quelques minutes, et j’arrange tout ça. » Je lui laisse le choix d’accepter ou non, mais je me tiens droit sur mes jambes, face à elle, dans mon éternel costume sur mesure de manufacture européenne et lui propose d’organiser simplement différemment le cours des choses. « Je vous demande encore de me faire confiance. Allez-vous détendre, on se retrouve d’ici quelques minutes, si vous m’autorisez à entrer. » Je n’oublie pas les bonnes manières. Elle me donne la permission requise et je lui indique d’un signe de tête de s’autoriser cette pause bien méritée.
Je ne baisse pas le regard sur elle, jusqu’à la voir franchir la porte, et allumer la lumière de la maisonnée. Je reprends appuie sur l’aile de ma voiture, et passe quelques coups de fil. « Passe commande dans chacun des restaurants, dis leur simplement que je veux un assortiment de leur meilleur carte. Et demande à ce que ce soit livré à l’adresse que je t’enverrais. Je te remercie. Et passe une bonne soirée. » Je raccroche, prends une seconde ou deux pour allumer une cigarette et me remémorer que courtiser une femme est un jeu dangereux. Sans doute aussi Laurel. Quelque-chose chez elle est déroutant, bien moins solide que je ne voudrais me l’accorder à dire, mais moins fragile aussi qu’il n’y paraît. Tout est question d’équilibre. Il me faut trouver la bonne façon d’agir, pour ne pas la faire fuir, ni trop en faire non plus, c’est une femme simple, qui apprécie les choses toutes aussi simples. Ce n’est pas avec une bague ou un diamant que je parviendrais à marquer des points. Au contraire. Il ne s’agit plus de claquer pour attirer son attention. Mais revenir à quelque-chose de plus… humain.
Quand je vois son ombre se profiler à nouveau dans le salon, j’entre par la porte, ayant obtenu son autorisation quelques minutes plus tôt. Je crois deviner qu’elle sort tout juste de la douche et je me surprends à la trouver d’autant plus séduisante dans cette tenue toute simple que dans une robe faite pour l’occasion. « Nous dînons dans 20 minutes. Puis-je vous servir quelque-chose ? » Son bar est en évidence, je ne me risquerais pas à fouiller dans les placards. Mais de nous deux, c’est bien elle qui semble avoir besoin d’un verre.

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Know how to let go • Laumie
Dim 12 Avr - 15:03

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Elle pourrait être embarrassée, être au bord de la panique, comme toutes ces personnes maniaques du contrôle, qui vacillent dès que l’on sort des sentiers battus. Ne plus savoir où se mettre d’arriver à l’heure où elle devait être prête. Bafouiller. Perdre les mots. Mais non. Laurel ne ressent rien de tout ça. Cela fait bien longtemps qu’elle a su prendre conscience que la vie mérite d’être vaincue pleinement, et qu’il y a toujours plus grave que ce qu’on ne le pense. Un retard, ce n’est qu’un maigre changement dans le programme. Un horaire repoussé. Il n’y a pas mort d’homme, ni blessure à panser. Ainsi, Laurel est prête à totalement assumer la situation, la tête haute, sans la moindre gêne sur son visage ou dans ses réponses. Elle sort de son véhicule, prête à prendre le chemin qui mène jusqu’à la villa, mais l’arrivée de Jamie bouscule les plans. La blonde reste donc à sa place, afin de pouvoir engager la conversation. Une façon qui lui ressemble, qui fait écho à la soirée où ils ont pu bavarder, et où l’invitation qui conduit à cette soirée a eu lieu. Mais rapidement, elle fait remarquer - même s’il a pu le constater de ses propres yeux - qu’elle n’est pas prête, car elle vient tout juste de revenir chez elle. Pas plus d’explication pour le moment, car une allée destinée aux voitures n’est pas le lieu idéale pour échanger avec quelqu’un. Peut-être le matin, avec son partenaire de vie, avant que tous deux aillent travailler, et encore. Avec cette information, Laurel s’attend à presque tout comme réaction, mais certainement pas celle qui se déroule sous ses yeux. « Vous êtes capable de remonter le temps, pour tout arranger ? » Ce n’est nullement un commentaire sarcastique, bien au contraire. Plutôt une plaisanterie, car à part cette option, Laurel ne voit pas comment Jamie peut arranger la situation. La blonde pourra y mettre toute sa bonne volonté, elle ne pourra pas être prête d’ici les prochaines minutes, pour essayer de se positionner dans le planning initialement prévu. Toutefois, même si elle ne le dit pas avec des mots, elle est quand même contente de pouvoir aller à son rythme, et surtout, ne pas s’infliger un programme de préparation pour être jolie. Se doucher. Se coiffer. Se maquiller. S’habiller. C’est une routine pour beaucoup de femmes, mais un assez gros calvaire pour Laurel qui préfère de loin la simplicité. Elle est d’accord pour jouer le jeu quand l’occasion se présent, dans le contexte l’impose, mais au quotidien ? Elle n’a pas besoin de ressembler à une Miss America pour répondre à des appels. Personne ne peut la voir, à part ses collègues. « Je vous fais confiance. Et vous pouvez faire comme chez vous. Il n’y a rien à cacher dans cette villa. » C’est une habitation des plus ordinaires, comme on en trouve dans ce quartier. Et Laurel ne cache rien dans les placards ou les tiroirs. Aucun cadavre ne dort dans la cave. Et aucune information compromettante ne se trouve dans une boîte, au dessus d’une armoire. Après un dernier sourire, la jeune femme s’éloigne de son véhicule pour traverser l’allée, et grimper les quelques marches qui mènent jusqu’à la porte d’entrée. Les lieux sont lumineux, grâce aux immenses baies vitrées donnant sur le jardin, mais Laurel allume tout de même quelques lumières sur son passage. Elle sait qu’une fois la course du soleil vers le sol entamé, l’obscurité s’installe vite. Et c’est une chose qu’elle déteste par dessus tout.

C’est assez étrange de se dire que Jamie est dehors. Encore plus de ne pas savoir ce qu’il trame, ni même à quoi il faisait allusion en disant qu’il s’occupe d’arranger toute la situation. Étrange, mais pas assez pour l’empêcher de faire ce qu’il lui a demandé, à savoir se détendre. Et pour cela, c’est à l’étage qu’elle grimpe, plus précisément dans sa chambre qui se trouve être une suite parentale, avec une salle de bain intégrée. Pour se détendre, rien de mieux qu’une douche bien chaude, presque brûlante, pour sentir les muscles se détendre sous l’eau, et les soucis glissés jusqu’au conduit d’évacuation. Si elle était seule, sans plan pour la soirée, Laurel serait restée longtemps sous la cascade d’eau, mais comme ce n’est pas le cas, elle ne s’y éternise pas. En sortant, elle se sèche tout de même les cheveux pour ne pas avoir la mauvaise surprise de l’eau ruisselant sur ses habits, et elle se maquille avec quelque chose de très léger. Du nude, comme aiment le dire les influenceurs. Concernant les vêtements, elle met de côté la robe, et opte pour ce qu’elle mettrait tous les jours, ce qui ressemble plus à la véritable Laurel. Ses pieds glissés dans une paire d’escarpins (seul excentricité qu’elle tolère), la Fawkes retourne à l’étage du dessous, où son chemin trouve celui de Jamie. Ce qu’il lui annonce l’étonne, l’incite à jeter un regard curieux vers la cuisine ouverte, mais rien ne laisse supposer qu’il a lui-même cuisiné quelque chose. « Sachant que je ne peux pas me servir de mon odorat pour répondre à cette question, puis-je savoir ce que nous allons dîner ? » Étonnamment, elle sent que c’est une question qui restera sans réponse jusqu’au dernier moment, mais qui ne tente rien n’a rien. Sachant qu’elle ne risque rien à poser la question, à part le fait de voir Jamie lui décliner toute possibilité de réponse. « Concernant le bar, comme je vous l’ai dit, faites comme chez vous. Surprenez-moi. » dit-elle en lui lançant un regard entendu, avant de se diriger vers l’un des canapés pour s’y asseoir. L’alcool n’est pas l’un de ses domaines de prédilection. Le bar est remplis comme il faut, avec des alcools de qualité, comme pour la cave à vin d’ailleurs, mais cet exploit ne vient pas d’elle. La vérité, c’est qu’elle n’y connait pas grand chose, elle doit le choix à son ex mari. La blonde sait seulement apprécier les bonnes choses, ce qui est déjà pas mal.

À peine assise, une boule de poil toute noire vient se coller à ses jambes, pour réclamer de l’attention. Sourire dessiné sur ses lèvres, Laurel se redresse et s’y applique, avant de relever les yeux vers son invité. « Vous n’êtes pas allergique aux poils de chat, j’espère ? Mon ex mari l’était. Je n’ai jamais pu envisager d’adopter quoique ce soit. Quoique, maintenant que j’y pense, j’aurai dû le faire, pour me débarrasser de lui plus tôt. » Non, elle n’est pas en train d’avouer à haute voix - et sans gêne - qu’elle aurait pu vouloir la mort de son ex mari. Elle n’est pas aussi rancunière à son propos. Mais si la présence d’un animal avait précipité le divorce, ça n’aurait pas été plus mal. D’ailleurs, cette boule de poil n’est pas à elle. C’est seulement un chat errant, qui traine dans le quartier, et qui vient de temps en temps réclamer de la tendresse, et à manger.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
Know how to let go • Laumie
Dim 12 Avr - 18:40

J’ai clairement une carte à jouer, je ne peux pas la manquer. Les portes de son domicile me sont ouvertes, et c’est une femme tout ce qui se fait d’intelligent, alors je ne dois pas outrepasser mes limites, que j’identifie très bien pour le moment. Je n’ai pas trop de mal pour ça. Mon souci n’est pas de les comprendre, c’est de ne pas les franchir volontairement et bizarrement avec elle, je n’ai pas envie de me précipiter. Je vois ce dîner comme une chance. A moi de ne pas la manquer.
Et j’ai bien compris en la voyant débarquer à cette heure-ci, les épaules affaissées par la fatigue, que je n’avais aucun intérêt à lui demander de jouer au jeu du parfait rencard. C’est une chance pour moi finalement, de pouvoir la voir telle qu’elle est, sans encore une fois avoir à jouer des apparences. Peut-être que le destin nous file un coup de main de là où il se tient. Qu’en sais-je ? Pas plus qu’elle. J’ai tout de même besoin d’une clope pour… préparer les choses ? C’est tout aussi étrange pour moi de courtiser une autre femme qu’Eden que ça doit l’être pour elle. Eden, ça fait des années que c’est terminé, mais je n’ai pas eu de relation qui tienne depuis. Pas que j’ai voulu faire tenir non plus. Des coups d’un soir, des aventures sans lendemain, tout ça, j’ai connu, beaucoup trop finalement. J’en ai fait le tour, au point que ça n’ait plus de vraie saveur. Et elle… elle débarque au gala, ayant retiré son alliance. Je ne l’avais pas remarqué auparavant, en tout cas pas de la façon dont je la regarde aujourd’hui. C’était une femme mariée, je ne chasse dans cette cour là.

Le dîner commandé, j’entre dans la maison. Je suis très attentif à l’environnement qui m’entoure, d’un naturel plus observateur que fonceur. Bien qu’il puisse m’arriver de flancher. Et de réagir bêtement, mais pas ce soir. La décoration est simple, mais sophistiquée, moderne, avec le sens du détail, épuré. Je crois que le mot pour décrire la jeune femme est simplicité. Ça lui va particulièrement bien. Elle le porte aussi bien que son propre prénom. Quand je croise son regard, elle a tout de même fait un effort, et je lui fais comprendre que je l’ai remarqué, sans avoir besoin de l’évoquer. Cette fine pellicule de maquillage, et les talons haut qu’elle s’inflige, sans doute pour se faire belle. Pas nécessairement pour moi, pour elle. Une femme ne se fait pas nécessairement belle pour un homme, elle le fait avant tout pour elle. Et pour avoir envie de plaire, elle doit se plaire à elle-même. Elles sont cérébrales, il ne s’agit pas de les faire rêver une fois pour construire quelque-chose. Le diable se cache dans les détails, et leurs désirs aussi.
« Sachant que je ne peux pas me servir de mon odorat pour répondre à cette question, puis-je savoir ce que nous allons dîner ? » « Et bien, je vous propose de me faire confiance. » Un jeu de regards amusés s’opère. Je peux la surprendre, dans le bon sens du terme, j’en suis convaincu et c’est bien là mon but. « Concernant le bar, comme je vous l’ai dit, faites comme chez vous. Surprenez-moi. » « Bien madame. » Je prends place derrière le bar, il est fourni comme il le faut. Et je l’observe pour jauger quel cocktail pourrait lui convenir, être au plus proche de ce qu’elle est. Ils sont comme les fleurs, chacun veut dire quelque-chose. Et je lui prépare une Piña Colada. Pour le côté sucré, et festif, pour lui remonter le moral aussi. Elle a l’air d’en avoir besoin. Et je le fais glisser devant elle, avant de me servir un whisky irlandais sans glace. Je tiens mon verre près du sien, seul le comptoir nous sépare. « On dit que boire un verre sans le partager porte malheur. Alors trinquons, et déjouons le sort. » J’aime me donner des défis, défier le destin, c’est ce que je fais depuis toujours… Et je suis encore là.
Quelque-chose retient son attention, et en suivant son regard, je pose le mien sur un petit chat noir. « Vous n’êtes pas allergique aux poils de chat, j’espère ? Mon ex mari l’était. Je n’ai jamais pu envisager d’adopter quoique ce soit. Quoique, maintenant que j’y pense, j’aurai dû le faire, pour me débarrasser de lui plus tôt. » J’arque un sourire, complice, et amusé. Elle a finalement réponse à tout. J’ai du mal à définir la relation qu’elle pouvait avoir avec lui, mais visiblement pas celle qu’elle imaginait. Je crois qu’elle lui en veut beaucoup, et qu’elle a également beaucoup souffert de ça. De leur mariage et de l’influence qu’il pouvait avoir sur elle.
Posant mon verre sur le comptoir, je me baisse à sa hauteur pour lui présenter ma main, attendant qu’il ne décide de lui-même s’il veut de ma présence ou non. J’ai beaucoup plus de respect envers les animaux qu’envers les humains. Eux, ne trichent pas, ils sont comme les enfants. L’animal décide qu’il m’apprécie et se frotte à moi. Je me redresse et me dirige vers le frigo. « Je peux ? » Avec sa permission, j’attrape une bouteille de lait, en verse un peu dans un bol récupéré sur l’égouttoir de l’évier et le pose au sol. Lequel ne tarde pas à se voir rejoindre du chat, qui semble s’en délecter. « J’aurais au moins fait un heureux ce soir. » Et la sonnerie retentie. « Peut-être deux, qui sait. » Je pars ouvrir et récupère les plats, beaucoup trop nombreux pour nous deux, mais qu’importe, elle aura le choix. « Le dîner de ce soir. Et des prochains soirs sans doute aussi. » Je crois bien m’être emporté sur la quantité. J’attrape deux assiettes et des couverts, encore entreposés près de l’évier, et les dépose sur la table basse. « J’ose espérer que vous avez faim. » Je l’invite à s’asseoir et m’occupe du vin, d’ouvrir la bouteille. Mon aisance avec les verres et les bouteilles n’est pas feinte. « Je n’ai pas encore l’honneur d’en savoir davantage sur vos goûts culinaires, mais aidez-moi à combler ces lacunes. Je vous en prie, servez-vous. » Elle n’a pas besoin qu’un chevalier servant lui mâche le travail, elle est indépendante et capable de faire ses propres choix. Et il est bien inutile d’aller contre sa nature, ça ne ferait que la faire fuir.

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Know how to let go • Laumie
Mer 15 Avr - 15:45

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La maison, ou plutôt la villa est grande. Beaucoup trop grande pour une jeune femme célibataire. Mais son ex mari avait la folie des grandeurs, et ce lieu lui tenait à coeur. Laurel n’avait pas le coeur de batailler pour quelque chose d’un peu plus petit, raisonnable, alors elle a accepté. Le lieu de vie n’est qu’un détail pour la blonde. Elle se moque un peu de l’endroit, mais elle reconnaît qu’il fait bon d’y vivre. Surtout depuis les derniers travaux d’aménagement. Si elle a accepté de garder la villa après son divorce, il était hors de question d’y vivre sans changer l’endroit. Elle ne voulait pas avoir cette impression de vivre encore dans son ancienne relation, d’être en location chez son ex mari. Pour se faire, presque toutes les pièces ont été redécorées, pour convenir aux goûts de la jeune femme. C’est épuré, clair, lumineux. Il n’y a aucune couleur criarde sur les murs, tout est dans les pastels ou crème. Les touches de couleur viennent des meubles, ou de la décoration sur les murs. La seule pièce qui fait exception à la tendance générale de cette villa, c’est la chambre parentale. Laurel y a choisit exceptionnelle des couleurs chaudes, pour contraster avec son travail assez prenant psychologiquement. Après une journée entière à entendre l’horreur de la vie humaine au bout du fil, ce n’est pas dans une ambiance froide qu’elle doit se coucher, mais dans une sorte de cocon réconfortant, pour ne pas perdre pied.

L’énergie n’y est pas forcément, mais Laureline fait tout de même un effort pour soigner son apparence. Elle le fait aussi bien pour plaire à son invité que pour elle-même. Pour avoir une humeur joyeuse, il faut se sentir bien, et renvoyer une image positive. Cela passe par des vêtements confortables mais élégants, et une bonne tenue concernant le maquillage ou la coiffure. Enfin prête, et ce en un temps presque record, elle rejoint l’une des pièces à vivre où elle retrouve Jamie. Son comportement l’intrigue, il y a tant de mystère, tant de voile à lever sans réussir à saisir l’un des pans pour y parvenir. Et puis, il y a cette maîtrise de soi, la maîtrise des émotions. Presqu’aucune ne filtre, c’est très intriguant, et ça donnerait presque envie de relever le défi de parvenir à bousculer ses habitudes. « Vous faire confiance. Vous semblez n’avoir que cette expression à la bouche. » Entre la soirée de charité où ils ont pu discuter réellement pour la première fois, et ce début de soirée, Laurel ne décompte plus les fois où elle a entendu ces quelques mots sortir de la bouche de l’homme d’affaires. Certainement plus qu’en une année, en temps normal. Peu importe, elle obtiendra une réponse tôt ou tard. Si ce n’est pas de lui, ça sera en voyant les mets choisis de ses propres yeux. Pour l’instant, elle lui accorde l’accès à son bar, et le laisse carte blanche pour choisir ce qu’elle prendra. Ce n’est pas un exercice facile, Laurel en convient, mais c’est un jeu amusant pour savoir comment elle est perçue. Tandis qu’il s’affaire avec les verres et les bouteilles, elle s’installe face à lui, seul le comptoir du bar la séparant de lui. C’est finalement un verre dans les tons épurés qu’il fait glisser jusqu’à elle. En parfait accord avec le style de la villa. C’est amusant. « Si cela porte malheur, ne tentons pas le diable. » Laurel n’est pas superstitieuse, mais elle conçoit que certaines personnes peuvent l’être. Alors, elle saisit le verre préparé par Jamie, et vient le faire choquer délicatement au sien. Toutefois, son attention est attirée par une chose qui se frotte à sa jambe. Un sourire illumine déjà son visage quand elle reconnaît le chat solitaire qui vient lui rendre visite parfois. Un chat noir, une preuve supplémentaire qu’elle n’est pas superstitieuse pour deux sous. Elle s’affaire à lui donner quelques caresses avant de se redresser, pour boire une première gorgée de son verre. Trinquer, c’est bien, mais ne pas boire une gorgée porte malheur également. Il lui semble avoir entendu ça quelque part. D’un geste, elle donne une permission muette à son invité de nourrir le chat, un sourire amusé sur ses lèvres. La blonde ne semble pas être la seule à se préoccuper du sort de l’animal, alors qu’il ne lui appartient pas.

La sonnerie retentit alors, ce qui ne fait qu’augmenter la curiosité de Laurel. Elle pivote doucement sur la chaise, pour suivre Jamie du regard, jusqu’à enfin comprendre ce qu’il se passe. Pas mal, se dit-elle, en voyant la quantité de plats. Elle en vient à se demander si d’autres personnes doivent se joindre à eux pour dîner. Des personnes dans le voisinage, peut-être. « J’ai un vague souvenir d’avoir avoué ne pas être douée en cuisine, mais ce n’est pas une raison pour m’assurer des repas pour le restant du week-end. » Ce n’est en aucun cas dit méchamment, au contraire, un rire léger se fait entendre à la fin de ce commentaire. Elle n’ose pas bouger, préfère le laisser se mouvoir dans la pièce avec une aisance déconcertante. C’est à se demander si c’est la première fois qu’il vient ici. C’est seulement après avoir eu la permission de Jamie qu’elle se lève pour se rapprocher de la table basse, et s’installer. Ce n’est peut-être pas un tête à tête dans un restaurant, mais ça y ressemble vachement. Avec le calme en prime. Elle ne se fait pas prier pour se servir. Des petites quantités de chaque, car il faut reconnaître que presque tout est appétissant, et donne l’eau à la bouche. « Je n’ai aucune allergie alimentaire, et je ne pense pas détester un aliment en particulier. J’ai une légère préférence pour le poisson que pour la viande, mais je ne suis pas végétarienne pour autant. J’aime beaucoup les plats épicés, et je ne raffole pas tant que ça de tout ce qui est dessert. Je vais préférer une salade de fruits frais à un gâteau dégoulinant de crème. Oh et j’aime pas le thé. Boire de l’eau chaude infusée… non, c’est pas un concept que j’affectionne. » Laurel a parfaitement conscience que ce n’était pas le but de sa phrase, mais comme il y a entre eux une certaine forme de jeu, ce serait dommage de ne pas perdurer la tendance. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? À part organiser des galas de charité. Je sais, j’ai déjà plus ou moins entendu la réponse, mais j’aimerai votre version, pas celle des ragots à moitié déformée. » Elle en a entendu des choses Laurel, dans les soirées, lors des repas d’affaires. Beaucoup de on-dit, sans jamais avoir la vraie version. Ce soir, c’est l’occasion de lever le voile sur bien des mystères, et elle compte bien en profiter.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
Know how to let go • Laumie
Ven 17 Avr - 14:35

Il est important de reconnaître à l’espace de vie de la jeune femme une certaine sophistication. Chic, sans être pour autant dans l’excès, il est à son image visiblement. Simple, mais beau. Je n’ai aucun doute sur le fait que sa personnalité soit quelques peu calquée sur ce modèle, et c’est sans aucun doute ce qui fait son charme, celui qu’on prend en pleine tête quand on prend le risque de l’approcher d’un peu plus près qu’on n’ose le faire. J’ai pris le risque, je prends beaucoup de risques, mais ils sont calculés pour la majorité. Cette fois, ça a payé, même si j’ai eu à prendre quelques remises en place, mais ça fait partie du jeu, et je joue toutes les parties qui s’offrent à moi la concernant. Je suis prêt, et même à enfreindre quelques règles qui me sont d’habitudes imposées. Comme ne jamais donner trop de soi-même. Pourquoi pas après tout ? Plus on risque, plus on gagne, non ?
Elle m’eut permis ce soir d’entrer chez elle, de lui préparer un cocktail et même maintenant de m’occuper du chat. Certes, je crois que lui, est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe, mais ça indique chez elle qu’elle se préoccupe des choses, de ce qui l’entoure, ce qui en fait quelqu’un d’altruiste, et je trouve ça terriblement séduisant. Peut-être à mes dépends, qui sait ?
Je me suis occupé du dîner, ou plutôt j’ai délégué de façon à ce que le dîner se passe ici. Loin de moi l’envie de lui imposer un restaurant qui paraît être au bout de ses forces. « Vous faire confiance. Vous semblez n’avoir que cette expression à la bouche. » « Parce que vous résistez, à chaque fois que vous en avez l’occasion. » Elle est un peu têtue, ça peut avoir son charme. Mais je sens bien qu’elle est clairement sur la défensive et non dans une démarche d’apaisement. Je ne sais pas à quoi ressemblait vraiment son mariage mais sans doute pas à une partie de plaisir en tant que femme. La réputation de son ex-mari n’est plus à faire, c’était un homme exigeant, et ça l’est toujours. Il paraît même qu’il est encore pire qu’avant en termes de négociations. Sans doute frustré par sa vie maritale foutue. Qui sait. Ce genre d’homme ne reste jamais seul très longtemps. Il a trop besoin d’une femme pour flatter son égo, de quelque façon que ce soit.
Une fois son cocktail servi, je lui demande de trinquer, je ne tiens pas à tenter le diable sur cette soirée. « Si cela porte malheur, ne tentons pas le diable. » « Superstitieuse ? » C’est important dans un sens, ça en dirait long sur sa façon d’être, ses croyances et sa façon de fonctionner. La psychologie d’une personne dit beaucoup de choses sur la suite. Et je ne veux en manquer aucune miette. Elle m’intrigue bien trop pour ça.

La sonnerie retentie, il est presque l’heure de passer à table. Et vu la quantité, je comprends que mes assistants prennent leur rôle très à cœur. J’en suis ravi, et ne manquerait pas de m’en souvent le moment venu. « J’ai un vague souvenir d’avoir avoué ne pas être douée en cuisine, mais ce n’est pas une raison pour m’assurer des repas pour le restant du week-end. » J’arque un sourire, et dispose le tout sur la table. « Je m’assure que vous ne manquiez de rien. » C’est peut-être un peu présomptueux comme ça de but en blanc, mais pourquoi pas ? Prendre des risques est encore la meilleure façon de lui laisser un souvenir important.
Je l’invite à prendre place autour de la table basse, ce qui rajoute un côté bien plus cosy à notre échange. Les lumières sont tamisées, c’est elle qui les a allumés en rentrant, je note ça comme son propre choix et ne trouve rien à redire à ce sujet. Bien au contraire. « Je n’ai aucune allergie alimentaire, et je ne pense pas détester un aliment en particulier. J’ai une légère préférence pour le poisson que pour la viande, mais je ne suis pas végétarienne pour autant. J’aime beaucoup les plats épicés, et je ne raffole pas tant que ça de tout ce qui est dessert. Je vais préférer une salade de fruits frais à un gâteau dégoulinant de crème. Oh et j’aime pas le thé. Boire de l’eau chaude infusée… non, c’est pas un concept que j’affectionne. » « C’est précis. Je note aussi que vous n’avez sans doute aucune origine britannique. » Pour le thé. Allez dire ça à un anglais, vous risquez d’être reçu. On ne lésine pas avec les traditions, je sais de quoi je parle. « Je ne manquerais pas de me souvenir de chaque détail. » Je m’assieds enfin autour de la table, et l’interrogatoire commence. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? À part organiser des galas de charité. Je sais, j’ai déjà plus ou moins entendu la réponse, mais j’aimerai votre version, pas celle des ragots à moitié déformée. » J’arque un léger sourire. Je m’attendais au tournant de cette conversation. « Je fais beaucoup de choses. » Ce qui ne semble pas faire taire sa curiosité, il faut donc que je m’explique. « Globalement, il se dit que je suis dans les affaires. Je préfère dire que j’ai plusieurs cordes à mon arc. » Elle me regarde de façon insistante. Je développe. Son regard exprime tellement de choses, c’est dingue ! Je remonte les manches de ma chemise en la retroussant sur mes coudes. « Tout d’abord, j’ai commencé comme garçon d’écurie. Et puis il m’est vite venu l’idée de prendre quelques paris, sur des courses, rien de bien ambitieux, mais ça a fini par fonctionner et une fois que j’en ai eu assez de me faire traiter comme un larbin, j’ai racheté cette écurie, en économisant chaque centime de ce que me permettait de gagner mon job et les paris. Une fois cette affaire sur pieds et un personnel en lequel j’avais confiance en place, je me suis diversifié. » J’attrape un peu de chaque plat pour goûter moi aussi. « Etudiant, j’appréciais d’avoir mes habitudes dans un vieux bar, je l’ai racheté lui aussi, et y ait encouragé un genre de club de gentlemans. Et puis il y a eu d’autres affaires, beaucoup d’autres affaires, dans lesquelles j’ai quelques parts, mais je ne veux pas de droit de regard, seulement quelqu’un qui croit en ce qu’il fait pour le gérer. Vous savez déjà beaucoup de choses. » Je sers le vin en attendant son accord pour remplir son verre et le porte à mes lèvres. « A vous de me parler de ce que vous faites. » Cherchant son regard du mien.

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Know how to let go • Laumie
Ven 17 Avr - 18:10

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« Pas la moins du monde. » lui dit-elle, son regard droit dans le sien, son verre venant trinquer avec le sien. Laurel a l’esprit assez ouvert pour accepter que des personnes soient réceptives à ce genre de croyance, mais ce n’est pas son cas. L’horoscope est la seule rubrique du journal qu’elle ne feuillette pas, et il ne lui viendrait pas à l’esprit d’aller consulter un astrologue pour qu’on puisse prédire son avenir.

Le bruit presque trop strident de la sonnette vint interrompre ce jeu de regards, mais c’est pour la bonne cause. Cela signifie que le repas de ce soir est arrivé, puisque l’homme a tout prévu pendant que la blonde se douchait. Il y a largement plus qu’il ne le faut pour deux personnes, et cela inspire une légère plaisanterie à la jeune femme, qui ne manque pas de la partager. Mais si elle a cette capacité à avoir le mot à tout, elle a face à elle un adversaire à sa taille, qui excelle également dans ce domaine. Sans ajout supplémentaire, elle répond à l’invitation silencieuse de se rapprocher de la table basse. C’est un choix surprenant, car ça ne convient pas à tout le monde de dîner de façon si décontracté. Il faut savoir lâcher prise pour accepter le concept du repas plateau télé. Laurel est surprise, agréablement. Son regard observe les plats présentés sur la table basse. Ils sont nombreux et variés, et ils mettent l’eau à la bouche. Ne se faisant pas prier, la blonde s’applique à remplir son assiette avec un peu de tout, tout en aidant son invité à mieux cerner ses préférences alimentaires, bien que ce soit un exercice assez compliqué, elle en convient. Il faut une vie entière pour se faire une gamme de préférences, en sachant que les goûts changent. Alors, résumer ce qu’elle peut aimer ou non en quelques mots, c’est presque impossible. « Faux. Ma mère est anglaise, et ma soeur aînée est née à Birmingham. Le hasard a voulu que je naisse sur le sol américain. » Cette information risque de le surprendre, et Laurel n’est pas peu fière de cet effet. Il est vrai qu’avec cette répulsion pour le thé, elle ne fait pas une bonne anglaise, mais il y a un peu de cette origine dans son sang, qu’elle le veuille ou non. Par ailleurs, ce n’est pas si peu courant d’avoir des personnes n’aimant pas un met typique de leur pays. Les quelques précisions faites à son sujet, la Fawkes se risque à des questions concernant Jamie. C’est souvent autour d’elle que la discussion se porte, il est temps d’échanger les rôles, pour que le jeu soit équilibré. Fourchette en main pour commencer la dégustation des mets, elle l’écoute attentivement. Elle ne lui coupe pas la parole, ne le sache pas du regard, se laissant aller à un hochement de tête par moment pour acquiescer, ou soutenant son regard pour l’inciter à développer ses dires. Il n’y a pas à dire, l’expression avoir plusieurs cordes à son arc prend tout son sens avec Jamie. Il est parti de rien, et il a monté chaque échelon pour atteindre la place où il est aujourd’hui. « C’est impressionnant.» finit-elle par dire. Que dire de plus, à par reconnaître qu’il a de l’ambition, et que ça semble payer. Il semble avoir la carrure pour ce rôle. Ce qu’il dégage sans apprendre à le connaître personnellement pousse à aller dans ce sens. Mais Laurel n’aime pas s’arrêter à l’apparence, elle préfère aller au fond des choses, car elle sait mieux que personne qu’un beau tableau peut cacher une situation triste et morose. Il ne faut pas juger au premier regard, il faut savoir insister.

Une question lui brûle les lèvres, mais elle préfère la garder pour elle. Pour le moment. Car il était évident que cette curiosité au sujet de la vie professionnelle de Jamie allait lui revenir, d’une façon ou d’une autre. Un sourire glisse déjà sur ses lèvres, tandis qu’il verse le vin dans les deux verres prévus à cet effet. C’est seulement une fois l’un d’eux entre ses doigts qu’elle débute ses explication. « J’ai toujours eu une grande admiration pour les séries médicales. Une passion qui m’a, en quelque sorte, poussé dans cette voie. Contrairement à la plupart des étudiants en médecine, j’ai choisi de faire une école d’infirmières, car j’avais pas envie du prestige du médecin. Non, moi ce que je voulais, c’est l’autre aspect de la médecine, les petites mains qu’on arrive à oublier facilement, mais sans qui rien ne serait possible. » Il y a deux catégories de personnes dans la vie : celle de ceux qui veulent briller et celle de ceux qui veulent servir à quelque chose. Ceux qui font ce qu’il aime, et ceux qui veulent de la reconnaissance. Laurel prend une gorgée du vin, délicieux soit dit en passant, ce qui la pousse à adresser un regard à Jamie pour lui signifier qu’elle approuve son choix. « À la fin de mes études, j’ai pas voulu suivre le chemin habituel. Au lieu d’aller travailler dans un hôpital, j’ai été dans l’une des casernes de la ville, pour intégrer la brigade des ambulanciers. Ce travail… c’était juste magique. Il faut faire abstraction à l’horreur qu’on peut voir, faire taire le côté humain sur le moment pour se concentrer sur son travail mais ça en valait tellement la peine. J’ai fait ça durant de nombreuses années, restant dans la même caserne, avec presque la même équipe. C’était une deuxième famille. » Et ça l’est toujours. Laurel sait qu’elle peut compter sur des anciens collègues, s’il y a le moindre soucis. « Et puis j’ai eu envie de changer. Depuis quelques temps déjà, je suis opératrice au 911. Donc si vous avez le moindre soucis, que vous composez le numéro d’urgence, vous avez une chance sur… de tomber sur moi, pour vous aider. » dit-elle simplement, sans aucune prétention dans la voix.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
Know how to let go • Laumie
Sam 18 Avr - 10:54

Le dîner est particulièrement agréable, je n’avais pas de doutes. Mais c’est tout de même un dîner improvisé autour d’une table basse, dans la plus grande intimité, plus grande que la salle impersonnelle d’un restaurant. Je suis dans son antre, chez elle, quoi de plus personnel ? Elle m’en a donné le droit, de partager sa table, et pour une femme tout juste divorcée, c’est un privilège que de pouvoir être ici. Pas besoin de mots pour le lui faire remarquer, au fond d’elle-même, elle doit le savoir. Je ne suis pas pour les conversations stériles pour soutenir les choses, un regard dit parfois tellement plus qu’un long discours… Je n’ai pas besoin de m’étaler, je ne suis pas assez loquace pour ça.
Je fais en sorte qu’elle ne manque de rien, et que la soirée lui soit agréable, malgré son état de fatigue. Mais je n’aurais pas pu renoncer, je pense à ce dîner depuis le gala. Il n’a pas quitté mon esprit plus de quelques heures, c’est donc qu’il a une signification particulière. Et j’ai réellement à cœur de ne pas manquer à mon devoir de faire les choses comme il se doit. Pour n’avoir aucun regret.
Elle me demande ce que je peux bien faire de ma vie. Les rumeurs vont bon train sur moi, je le sais, et c’est encore ce qui fait ma meilleure pub, que de laisser planer le mystère sur des choses que les gens aiment s’inventer, croire, entretenir le mythe. J’ai de nombreuses affaires et l’argent attire les convoitises, et les critiques. C’est ma communication qui fonctionne comme ça. Une réputation sulfureuse de requin des affaires. Pas tant, pourtant. Mais inutile de chercher à débattre, c’est encore le meilleur moyen de perdre son énergie. La vérité semble l’intéresser, et l’intriguer, elle montre une réelle attention pour ce que je peux avoir à lui révéler de vive voix, puisque c’est ce qu’elle semble attendre de moi.
« Faux. Ma mère est anglaise, et ma soeur aînée est née à Birmingham. Le hasard a voulu que je naisse sur le sol américain. » « J’aurais dis irlandaise. Ça aurait expliqué votre caractère et votre détermination. » Lui accordant un sourire complice derrière le verre que je porte à mes lèvres. De la drague ? Ça peut être du charme, oui, mais je l’assume totalement, elle me plaît de plus en plus. C’est une femme complexe, c’est toujours le genre de femmes qui m’attirent et me causent le plus de problèmes.
Quand on eu fait le tour de mes propres talents, elle lâche un « C’est impressionnant.» que j’aime à croire sincère. Je ne suis pas convaincue qu’elle soit le genre à parler par convention. « Pas réellement, un concours de circonstances qui m’eurent été favorables, et un soupçon d’opportunisme. » Conclus-je. Savoir où trouver les bons plans et transformer l’essai, rien de plus. Une fois arrivé où j’en suis, je ne me rends plus vraiment compte des efforts que ça m’a demandé, ça m’a semblé nécessaire, sur le moment. Sans réel calcul. Survivre, c’est ce que font la plupart, non ? Sans revenir dessus, ils le font, c’est tout.
Mais elle, comment elle a pu en arriver là, ça, ça m’intrigue. « J’ai toujours eu une grande admiration pour les séries médicales. Une passion qui m’a, en quelque sorte, poussé dans cette voie. Contrairement à la plupart des étudiants en médecine, j’ai choisi de faire une école d’infirmières, car j’avais pas envie du prestige du médecin. Non, moi ce que je voulais, c’est l’autre aspect de la médecine, les petites mains qu’on arrive à oublier facilement, mais sans qui rien ne serait possible. » Je l’écoute, attentivement, fasciné, elle est tout simplement incroyable. Totalement désintéressée, c’est rare dans mon entourage. « Vous n’êtes pourtant pas le genre de femmes qu’on oublie. » Laissais-je tomber entre deux gorgées de vin, avant de reposer mon verre.
« À la fin de mes études, j’ai pas voulu suivre le chemin habituel. Au lieu d’aller travailler dans un hôpital, j’ai été dans l’une des casernes de la ville, pour intégrer la brigade des ambulanciers. Ce travail… c’était juste magique. Il faut faire abstraction à l’horreur qu’on peut voir, faire taire le côté humain sur le moment pour se concentrer sur son travail mais ça en valait tellement la peine. J’ai fait ça durant de nombreuses années, restant dans la même caserne, avec presque la même équipe. C’était une deuxième famille. » « C’était ? » Je trouve ça presque dommage que la magie prenne fin. Quand elle en parle, elle est presque transformée, son visage l’est en tout cas. Il paraît apaisé, il paraît… confiant. Je crois que quand on trouve sa place, il est difficile d’y renoncer, même pour se réaliser ailleurs. Il faut du courage pour accepter de tourner la page, et elle ne semble pas en manquer. Il suffit de voir de qui elle a divorcé… son ex-mari n’est pas le genre d’homme qu’on quitte sans conséquences et je pense qu’elle le sait, et le savait avant même d’engager quelconque procédure. « Et puis j’ai eu envie de changer. Depuis quelques temps déjà, je suis opératrice au 911. Donc si vous avez le moindre soucis, que vous composez le numéro d’urgence, vous avez une chance sur… de tomber sur moi, pour vous aider. » L’envie de changement, je ne peux que la comprendre, je la partage avec elle. Souvent. Pour autant, il me faut garder une certaine constance pour ma fille. « Et si je compose ce numéro-là ? » Composant le sien, sans la lâcher du regard, qui fini par faire vibrer le sien, sur un coin de la table basse. « Je risque d’avoir beaucoup de soucis… » Cette fois-ci, impossible de la lâcher du regard, je suis définitivement conquis. Un peu facilement ? Non, je crois qu’il faut quelque-chose de très spécial pour franchir les barrières que j’ai pu ériger tout autour de moi. Sauf s’il s’agit d’un coup d’un soir mais de toute évidence, c’est loin d’être ce rôle là que nous voulons donner à ce rendez-vous. Parce que c’en est un. « Je vous dois toujours une danse, Laurel. » Je suis à un clic de la chanson parfaite.

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Know how to let go • Laumie
Mer 29 Avr - 14:35

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Fait amusant que de ne pas partager la même nationalité que sa soeur aînée. Norah est anglaise, née à Birmingham, alors que le hasard - ou le destin - a voulu que Laureline naisse sur le sol américain, à Phoenix, plus précisément. Les parents des filles ont voulu migrer, pour des raisons qui leur sont propres. L’Angleterre ou l’Amérique, ça n’a pas grande différence aux yeux de Laurel. Le lieu de naissance n’influe pas forcément sur la personnalité de quelqu’un. C’est seulement le point de départ de la plus grande aventure qui nous soit donné d’expérimenter : la vie. La preuve lorsque Jamie fait allusion à l’Irlande, pays qui aurait mieux collé à la personnalité de la blonde, plutôt que celui qui se trouve à côté de ce dernier.

À la demande de Laurel, l’homme d’affaire explique un peu plus en détail ses occupations professionnelles. Il est vrai que les rumeurs sont nombreuses à son sujet, et il ne faut pas être très curieux pour les entendre. Il suffit de tendre l’oreille, et d’écouter les absurdités que les gens aiment inventer, et enjoliver parfois. Le plus amusant, c’est lorsqu’une personne arrive à se contredire dans une même phrase, sans jamais s’en rendre compte. C’est à cet instant que l’on comprend que les mots ne sont que des spéculations, sans fondement. Ce soir, la blonde a le privilège de l’avoir rien que pour elle, sans oreilles indiscrètes pour grappiller des informations. Nul besoin de broder la vérité. « Vous semblez être quelqu’un qui n’accepte pas les compliments si facilement. » Sourire énigmatique sur les ourlets, si vite dissimulé par le verre de vin qu’elle porte à ses lèvres pour se délecter d’une gorgée. C’est une constatation, à force d’observer et analyser le comportement de l’homme qui lui fait face. Elle le pense modeste, bien plus qu’il ne le devrait. Son parcours est impressionnant, et relève d’un homme d’ambition, qui n’a jamais rien lâché, pour arriver à ses fins. Cela mérite amplement le compliment formulé par l’opératrice, mais il se refuse à l’accepter. Soit. Elle n’a pas envie d’insister. Cette soirée se passe bien, ce serait dommage de la gâcher avec son obstination. À la place, elle se prête au jeu des questions et réponses. Jamie a pris le temps de lui expliquer son parcours, il est normal qu’elle fasse la même chose. Et elle ne lésine pas dans les détails. Que ce soit pour son cursus scolaire, puis dans le chemin opté pour mener sa vie professionnelle, Laurel est fière de ses choix. À chaque fois, elle a écouté ses envies, sans jamais prendre en considération les “conseils” des autres. Oh, elle a entendu bien souvent que ce n’était pas un métier de femmes, surtout quand elle a choisi de se diriger vers une ambulance plutôt qu’aux urgences d’un hôpital. Mais vous savez quoi ? Elle n’en avait rien à cirer. Elle a su prouver qu’elle était capable d’aller au bout de ses ambitions ! Durant son explication, elle fait abstraction de ce commentaire lancé par Jamie. Elle commence à y voir clair dans son jeu, et même si elle en est réceptive, le sujet la passionne beaucoup trop pour s’arrêter au milieu des explications. Elle poursuit, avec toujours autant de coeur dans ce qu’elle dit, jusqu’à arriver au moment de son départ du Los Angeles Fire Department. Oui, c’était une deuxième famille, car ce n’est plus le cas. Du moins, pas officiellement. Laurel peut toujours compter sur ses anciens collègues, et il lui arrive d’être en contact avec eux, car son nouveau travail et l’ancien sont étroitement liés. Le cordon n’est pas totalement rompu.

Et voilà. Le développement de sa réponse touche à sa fin. Elle espère ne pas s’être un peu trop emportée. C’est le risque quand elle s’embarque dans ce pan de sa vie. Laurel n’y peut rien, elle en est fière. Et même si elle ne recherche aucune reconnaissance, elle aime en parler à qui souhaite l’entendre. Grâce à ses deux métiers, la blonde a pu par le passé, et encore aujourd’hui, voir le danger de certains comportements. Un simple appel au volant peut coûter la vie à quelqu’un. Le nez vers un écran pour traverser la route. Des écouteurs dans les oreilles. Mine de rien, Laurel profite souvent de sa condition pour faire de la prévention, et inciter son entourage à ne pas avoir un comportement irresponsable. Pour l’heure, elle ne compte pas faire subir à Jamie ce genre de sermon, à moins qu’il ne l’incite à le faire. L’ambiance dans la pièce n’est plus la même. Elle est plus… intense. Presque lourde, mais pas de façon négative. Les mots qu’il prononce. La vibration de son téléphone posé dans un coin. « Puis-je savoir pourquoi vous auriez des ennuis, si vous composez ce numéro ? » Ce numéro qui est le sien, celui qu’elle lui a donné pour convenir du jour, et de l’heure de ce rendez-vous. Une mission désormais achevée, mais qui ne signifie pas pour autant qu’il ne puisse pas utiliser ce numéro à nouveau. Il lui reparle alors de la danse, celle qu’il lui doit. La miss l’avait presque oublié. Presque, car c’est encore dans un coin de sa tête, systématiquement associé au gala de charité. Son instinct lui souffle que c’est une dette qui devrait se régler sous peu. « Vous me la devez toujours. » dit-elle simplement, sans le lâcher du regard. « Avez-vous, d’ailleurs, une idée approximative de quand j’aurai le plaisir de l’obtenir ? Prochainement ? Ou bien lors d’un autre rendez-vous, histoire d’avoir un prétexte pour m’inviter à sortir. » dit-elle, cette fois avec cet air de défi qui lui colle si bien à la peau.
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Jamie Ukhar
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Sam 9 Mai - 21:17

« Vous semblez être quelqu’un qui n’accepte pas les compliments si facilement. » « En effet, je préfère les actes, je suis moins à l’aise avec les mots que je reçois. » Pour autant, je suis d’une éloquence assez concrète pour m’entretenir en public avec le plus grand nombre. Les compliments ne sont pas toujours sincères, ils sont souvent à but, dirais-je, intéressé. Mes compliments les plus sincères sont destinés à ma fille, et aux femmes que j’ai pu aimer. Ça s’arrête là. Il est important de flatter son adversaire, pour le mettre en confiance et lui donner l’illusion d’une admiration. Je peux être parfaitement pragmatique et calculateur, mais qu’importe, ce que je vois, moi, c’est qu’il est aisé de manipuler son interlocuteur pour les affaires, il l’est pour autant beaucoup moins quand les sentiments ou les enjeux romantiques s’en mêlent.

Elle me parle du numéro à composer en cas d’ennuis, et je ne manque pas l’occasion de m’en servir, de rebondir sur ses dires. Pour tout avouer, elle n’a pas besoin de e donner beaucoup d’éléments pour me convaincre de foncer. Elle est tout à fait le genre de femmes pour qui je pourrais outrepasser mes propres limites et restrictions. Parce que je me sentirais en confiance. « Puis-je savoir pourquoi vous auriez des ennuis, si vous composez ce numéro ? » Je lève un sourcil, la gratifie d’un sourire en coin et de mon regard profond. « Parce que ce qui pourrait s’en suivre, deviendrait concret. » Je parle à demis mots mais je sais qu’elle peut comprendre. J’espère tout du moins qu’elle suivra mon idée. Les femmes sont les êtes les plus doués pour retourner une situation que vous pensiez maîtrisée. C’est un talent qu’on ne peut leur retirer. Un de leurs nombreux talents. Je suis très admiratif de leurs traits d’esprits. Les conquérir est une épreuve. Mais qui, souvent, en vaut l’effort fourni.
Je lui rappelle que je lui dois une danse, dont elle se souvient parfaitement et ne manque pas de le souligner. « Vous me la devez toujours. » Message reçu, et il est visiblement impensable que je puisse me soustraire à ma promesse. Elle a l’air d’y tenir, c’est une bonne nouvelle. « Avez-vous, d’ailleurs, une idée approximative de quand j’aurai le plaisir de l’obtenir ? Prochainement ? Ou bien lors d’un autre rendez-vous, histoire d’avoir un prétexte pour m’inviter à sortir. » « Et bien, je suis un homme qui déteste devoir quoi que ce soit, je règle mes dettes aussi vite que possible. Alors… » Je me lève et lui prend la main. Je glisse mon pouce sur l’écran de mon téléphone et le déverrouille, puis lance une chanson depuis l’application musicale. Je le pose sur la table basse et passe un bras derrière le dos de mon ôte. Une main grande ouverte dans le creux de ses reins, l’autre qui entremêle mes doigts aux siens, et je guide la danse… pas à pas, constatant avec bonheur qu’elle me suit sans ciller. Sans chercher à résister. « Vous êtes la seule à convenir que je réponds à mes engagements. » Et je n’ai aucune envie que ça s’arrête, tandis que nos corps dansent en rythme, mon regard profondément ancré dans le sien, si expressif, si plein d’intelligence…

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Know how to let go • Laumie
Jeu 14 Mai - 14:43

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C’est son choix, aussi surprenant soit-il.
Laurel n’arrive pas à cerner le jeune homme avec qui elle passe la soirée. À chaque fois qu’elle pense toucher du doigt un trait de personnalité, il arrive à la faire douter, voir lui prouver qu’elle est dans le faux. C’est assez déstabilisant comme situation. D’ordinaire, ce n’est pas quelque chose qui l’obsède. La personnalité des autres est propre à chacun. Il y a trop d’individus sur terre pour apprendre à les connaître personnellement. Or, quand le destin semble nous pousser vers quelqu’un, l’intérêt se développe, la curiosité, la soif de connaissance. C’est exactement ce qu’il se passe avec l’homme d’affaires. Deuxième fois qu’ils se retrouvent à converser, plus que des banalités. Et son instinct la pousse à croire que c’est loin d’être terminé. Dans le cas d’une bonne intuition, Laurel ne sera pas déçue, car plus elle passe du temps aux côtés d’Ukhar, plus elle développe une certaine affection et fascination.

Elle ne dit rien sur ce refus de commentaire. La personnalité du jeune homme semble si complexe. D’une simplicité au premier coup d’oeil, mais après une observation plus poussée, on remarque que ce n’est pas aussi évident que ça en a l’air. Rien que ce comportement la fait tiquer. Cette retenue permanente, comme un filet de sécurité toujours présent pour balayer tous les risques. Certes, un compliment peut être intéressé, hypocrite, faux. Le risque est là. Mais Jamie semble évincer la possibilité qu’il puisse être sincère, sans arrière pensée, juste donné pour le plaisir de faire plaisir. Une personnalité un peu trop étriquée, à considérer qu’une pomme gâtée va obligatoirement contaminée l’intégralité d’un panier, et peut-être toutes celles qu’il y avait dans l’arbre avant de la cueillir. C’est triste. Trop négatif au goût de cette jeune femme qui voit le malheur chaque jour, à travers un combiné de téléphone. Si elle devait avoir la même vision que Jamie, jamais elle ne pourrait tenir psychologiquement. Car c’est une partie importante de sa vie. Presque 80% de son quotidien. Trois petits chiffres, qui régissent sa vie, depuis quelques années désormais. Trois numéros pour sauver des vies. Beaucoup plus à composer pour tomber directement sur elle. Une tâche à la porté d’Ukhar, qui n’hésite pas à mettre en pratique. Les vibrations du téléphone sur la table basse donne à la pièce une ambiance particulière. Un peu plus lourde. « N’est-ce pas ce que vous avez déjà fait ? Composer ce numéro pour m’inviter, et vous vous retrouvez ici, chez moi. C’est déjà du concret. » Jouer avec les mots. Avec les tournures de phrases. Retourner la situation. Embrouiller l’esprit de l’autre. L’exercice est innocent, du moins pour l’instant. Elle a dû se taire beaucoup trop longtemps pour rester à la place qu’on a voulu lui attribuer. Ce n’est pas pour se retenir de parler. Au contraire, elle veut profiter de ce droit pour pimenter chaque instant de sa vie. D’où son audace de dire ce qui est. La danse. Celle survenue dans leur conversation au gala de charité. Ce n’était pas prévu, mais ça s’est imposé. Un défi lancé dans les airs, aussi léger qu’une brise, mais qui revient aujourd’hui, sous la forme d’une dette impayée. Elle se plaît à faire comme si ça avait de l’importance, alors qu’il pourrait aisément s’en soustraire. Le plaisir ne serait pas le même s’il se forçait à faire une chose qui le répugne. Il faut que ce soit un partage, avec un consentement mutuel. Heureusement, bien que ce soit peut-être à tort, Jamie ne semble pas être homme qui se force. Homme d’honneur qui tient parole, qu’importe les barrières. Ainsi, à peine les mots prononcés, une musique prend possession de la pièce. Action, réaction. Intéressant. L’effet de surprise est là, mais se dissipe au moment de saisir la main tendue vers elle pour se lever du canapé, et s’en éloigner de quelques pas pour gagner l’espace nécessaire à la danse. Une main dans la sienne, l’autre sur son épaule, Laurel met de côté son envie de contrôler pour le laisser mener la danse. Il y a des moments où il faut savoir baisser les armes, et celui-ci en est un.

Un pas après l’autre, au son de la mélodie qui sort de son téléphone. Il n’y a pas à dire, cette soirée est riche en rebondissant. Elle ne cesse de prendre un chemin différent de celui qu’on prévoyait. Un côté inattendu qui ne déplaît pas à Laurel. Suivre bêtement un chemin, des oeillères de chaque côté des yeux, avec presque un bandeau dessus pour jouer les moutons, ce n’est pas excitant. Tracer sa propre voie, changer d’avis, pousser le destin, ça lui correspond mieux. Un sourcil se lève sous la surprise provoquée par ses mots. « La seule ? Êtes-vous en train d’avouer un côté malhonnête en affaire, ou même dans votre vie privée ? » Toujours cette provocation. Elle est là. Sauf que contrairement avec son ex mari, elle n’a pas pour but de l’exaspérer. Bien au contraire, elle cherche les limites, essaye de le cerner pour mieux le comprendre, bien qu’elle ne cesse d’aller dans le mur à chacun de ses essais. Mais il en fait plus pour s’avouer vaincue. Elle est tenace la blonde. Déterminée à poursuivre sur cette voie. Or, le destin en a décidé autrement. Les lèvres ont à peine le temps de s’entrouvrir, avec la ferme intention de dire quelque chose, que l’atmosphère change. Les lumières étaient jusque là tamisées, mais en un clic, elles deviennent inexistantes. « Qu’est-ce que… » Salon, salon à manger, cuisine… toutes les pièces que l’on peut avoir dans le champ de vision. Elles sont éteintes. Une coupure de courant, très certainement. Mais un regard vers l’une des baies vitrées permet de comprendre qu’elle est générale. Qu’un passage vers le compteur électrique de la villa ne pourra pas arranger la situation. La danse n’est plus, et instinctivement, Laurel s’est rapprochée de Jamie, réduisant l’écart entre leurs corps. « Vous allez peut-être trouver ça amusant, mais je souffre d’achluophobie, ou la peur de l’obscurité. Cette situation fâcheuse m’angoisse autant qu’une personne claustrophobe coincée dans un ascenseur. » L’absence de plaisanterie dans le ton de sa voix est un premier indice. Elle est loin d’être en condition de rire. Pour certains, ce sont des conneries mais pour elle, c’est une réelle phobie qui n’est jamais passée avec les années.
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Jamie Ukhar
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• âge : 48
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Jamie Ukhar
Know how to let go • Laumie
Dim 17 Mai - 10:09

Cette femme est tout ce qui se fait de plus surprenant. Je ne saurais trop dire ce qui me plaît le plus chez elle. Son regard plein d’envie, déterminé, qui ne flanche pas, prête à tout pour montrer qu’elle n’est pas celle qui se fera marcher sur les pieds ou pliera en premier. Fascinante, c’est ce qu’elle est. Il y a aussi son attitude, qui contraste avec son regard. En premier lieu, on pourrait croire qu’elle est prête à affronter le monde entier, droite sur ses jambes, convaincue. Et puis quand on prend le temps de s’y attarder un peu, on décèle quelques faiblesses, dans sa démarche, dans sa façon de se mouvoir. Je ne suis pas psy, et encore moins analyste, je suis juste… observateur. Et pour l’instant, mon regard peine à se poser ailleurs, tant qu’elle est dans la pièce.
Bien sûr, il ne me viendrait pas à l’esprit de le lui dire de but en blanc, je ne veux pas l’effrayer, je ne veux pas non plus être le genre d’homme qui soit trop pressant. Il est tellement difficile de trouver la bonne formule, le bon dosage pour séduire. Pour séduire une femme en particulier, qui sera nécessairement différente de toutes les autres, et c’est en ça que c’est un défi. Mais je suis prêt à le relever.
« La seule ? Êtes-vous en train d’avouer un côté malhonnête en affaire, ou même dans votre vie privée ? » « Je ne suis pas malhonnête en affaires, je suis simplement malin. Parfois, souvent, plus que les autres. C’est ainsi. Quant à ma vie privée, il faut en faire partie pour le savoir. » Je ne suis pas malhonnête dans la vie privée, loin de là. J’ai toujours eu à cœur de transmettre à ma fille la loyauté et l’honnêteté. Elle sait qu’elle peut me parler, et moi je sais qu’elle ne le fera pas, pas pour l’instant en tout cas, parce qu’elle a tout simplement 15 ans. C’est de bonne guerre me direz-vous. Intelligent, sournois, peut-être, dans les affaires, mais pas dans mes relations intimes. J’ai besoin de pouvoir compter sur la personne qui partage ma vie, comme de lui faire savoir qu’elle peut compter sur moi. Cet équilibre, si difficile à trouver, qu’on peut passer des années à chercher, sans jamais y parvenir. Pourtant, moi, j’ai envie d’essayer.
Nous dansons, nos corps vont et viennent l’un contre l’autre, sauf que cette fois, c’est uniquement platonique, et romantique même. C’est plaisant, léger, et satisfaisant. Sa main sur mon épaule, ma main dans la sienne, elle se laisse guider, et j’ai comme dans l’idée que ça n’est pas dans ses habitudes. Que ça ne l’est plus en tout cas. Mais ce moment de grâce est interrompu par ce qui semble être une coupure d’électricité. Tout à coup, son attitude change, et je la sens se serrer un peu plus contre moi, comme si la seule chose rassurante à sa portée était ma présence. « Vous allez peut-être trouver ça amusant, mais je souffre d’achluophobie, ou la peur de l’obscurité. Cette situation fâcheuse m’angoisse autant qu’une personne claustrophobe coincée dans un ascenseur. » Cette fois c’est sûr, son ton a changé. Définitivement. Je garde sa main dans la mienne, remonte une main dans son dos. « Ça n’est qu’une coupure d’électricité. » Mais je sens bien que ça ne suffit pas à la rassurer. « Venez. » J’ai bien entendu la panique qu’elle tentait de contrôler, dans voix. J’avance de quelques pas pour traverser le salon et ouvrir le coulissant me permettant d’accéder à la terrasse. « Vous avez de la chance, c’est la pleine lune. » Je ne lâche pas sa main, la faisant marcher devant moi, nous sommes un peu moins dans le noir à présent. Doucement, je sens qu’elle se détend. Elle parvient à distinguer mon visage, et moi le sien, crispé par l’inconfort de la situation. « Laurel, nous sommes sortis de l’ascenseur. » Sa main est incrustée dans la mienne et ne semble pas vouloir la lâcher, et si ça me plaît qu’elle montre que je suis rassurant, je n’éprouve aucun plaisir à la voir paniquer. « Respirez. C’est presque fini. » Je sors mon téléphone de la poche de mon pantalon, que j’ai récupéré tout à l’heure. La musique est coupée, mais j’enclenche le mode lampe torche et le pose sur la table du salon de jardin. « C’est fini. » D’une voix rassurante, alors que mon pouce caresse le dos de sa main. Elle a raison, c’est une vraie phobie.

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Know how to let go • Laumie
Mar 19 Mai - 23:03

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Elle pourrait y déceler une forme d’invitation dans la tournure de phrase optée par Jamie. Oui, elle pourrait. Mais de là à exprimer cette pensée à haute voix, non. Pour en arriver au point des confidences, des pensées secrètes qui lui échappent, il va falloir multiplier le nombre de verres d’alcool. Pour l’heure, un cocktail et un verre de vin ne sont pas suffisant pour délier la langue de la jeune femme. Il faudra donc compter sur l’avenir pour lui apporter une réponse, au sujet d’une potentielle entrée dans sa vie privée, ou non. L’avenir. Cette chose si incertaine. Il change à chaque instant, varie en fonction de nos choix, de nos erreurs, de nos envies. Chaque choix n'entraîne pas forcément une conséquence. Comme cette danse, évoquée lors du gala de charité, et qui prend tout son sens dans le salon de Laurel. Une coutume anodine dans le temps et l’histoire, mais qui change l’ambiance de la pièce en une fraction de seconde. L’heure n’est plus à l’échange d’informations, la quête d’anecdotes ou de réponse. Le degré d’intimité augmente vraisemblablement, par les contacts physiques, par la proximité. La confiance s’installe également, car il faut en partager un peu pour accepter de danser avec quelqu’un, d’autant plus s’il faut laisser l’autre personne prendre le contrôle, guider les pas, la cadence, la direction… Une confiance que Laurel accorde à Jamie, à un niveau qu’elle n’aurait pu prévoir en se réveillant le matin même. À un moment, tout est parfait. La musique. L’ambiance. La connexion. Et la seconde suivante, le rêve vire au cauchemar. Les lumières s’éteignent. La chaleur devient fraîcheur. Le rythme cardiaque augmente, non pas grâce à une forme d’attirance, mais bien à cause de la peur. Sentiment qui s’infiltre dans les veines, empoisonne l’organisme jusqu’à faire de l’hôte une vulgaire marionnette. La blonde est en proie à cette émotion négative, à cause d’une phobie qui porte un nom ignoble. Elle n’est plus la même. Elle devient une autre, mais trouve tout de même le moyen d’expliquer son comportement. C’est rare. Quelque chose qu’elle ne confie pas au premier venu, car d’ordinaire, cette information n’a pas à sortir au grand jour.

Ça n’est qu’une coupure d’électricité, lui dit-il. Un constat qui la fait sourire, lui fait même lâcher un rire discret. Laurel sait que ce n’est qu’une bête coupure d’électricité. Elle le sait, mais ce n’est pas suffisant pour canaliser ses émotions. Le dire n’est pas suffisant. Les mots ne font rien. Les actions, elles, oui. Quand Jamie l’invite à le suivre, elle obtempère sans émettre le moindre commentaire. C’est dire que la situation est fâcheuse pour elle. Sa main reste glissée dans la sienne, contact rassurant, phare au milieu de la nuit noire. Elle avance dans l’obscurité jusqu’aux baies vitrées. Une première brise fraîche, et l’impression de respirer à nouveau arrive. La blonde remarque à peine les rayons de la pleine lune, encore chamboulée par le flot d’émotions incontrôlables qui ont submergé son corps et son esprit. Une bouffée d’air frais, pour remplir les poumons. « On ne sort jamais complètement de l’ascenseur. » murmure t-elle. C’est ce qu’elle ressent. Toujours un pied dans la cage d’ascenseur, avec le risque d’y retourner à contrecoeur. Car malheureusement, le soucis avec cette phobie, c’est que Laurel ne peut pas la contrôler. Elle peut faire attention à ne pas reproduire un égarement du passé, mais au milieu de la nuit, si une coupure survient, elle ne peut pas prendre le risque d’avoir en permanence des bougies allumées. Ce serait inconscient. Elle peut juste compter sur la batterie de son téléphone, et l’application de la lampe torche.

Respirer. Laurel le fait. S’efforce de façon mécanique à faire fonctionner ses poumons. Une inspiration. Suivie d’une pause. Puis l’expiration. Et on recommence. Inspiration. Pause. Expiration. Ça va aller. Ce n’est pas la première fois, et ce n’est pas à trente cinq ans que ce sera la dernière. À moins que la Grande Faucheuse n’est d’autres plans pour elle. Le soulagement se fait ressentir dès lors que le téléphone de l’homme d’affaires devient une source de lumière, sur la terrasse. C’est beaucoup plus efficace que les rayons de l’astre lunaire, qui sont faibles en luminosité. La caresse qu’elle ressent sur le dos de sa main lui fait prendre conscience de la situation. L’obscurité des lieux. La brise légère. Et toujours cette proximité lié au lien physique. « I'm stuck in the dark but you're my flashlight. » Des mots qu’elle prononce comme ça, sans explication. Du moins, jusqu’à prendre conscience que ça n’a aucun sens si on ne connaît pas la référence. « Ce sont des paroles tirées d’une chanson, qu’on peut entendre dans un film… pour ados. » Cette dernière confession lui tire un rire franc. Signe ultime que la jeune femme parvient à se détendre, à se détacher de cette phobie qui peut lui mener la vie dure parfois. « Vous avez interdiction de juger mes références musicales. Car comme tout le monde, j’ai du bons et des choses à éviter de dire en public. » Enfin, c’est ce qu’elle espère. Que tout le monde possède une playlist un peu inavouable, des titres qui ne sont pas forcément de bon goût. C’est aussi valable avec les filmographies, ou les bibliothèques de romans. Mais ça, c’est un autre sujet, et Laurel n’a pas forcément envie de l’aborder. Ce n’était qu’un commentaire en l’air, une sorte de transition pour s’éloigner de cet instant gênant, et reprendre peu à peu le contrôle de la situation. « Si j’avais envie que ce premier rendez-vous vous marque, je pense que c’est réussi. » Entre le changement de programme à la dernière minute, et puis cette crise de phobie, il n’y a pas à dire, Laurel sait se distinguer des autres. Parfois même sans le faire volontairement.
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Know how to let go • Laumie
Sam 23 Mai - 18:51

Si je m’étais attendu à ce genre de phobie ! Et surtout ce genre de réaction… Jamais. Laurel est le genre de femme qui paraît tellement assurée, avoir réponse à tout, quoi qu’il arrive et quoi qu’on puisse en dire. Elle est très particulière. Elle est entière et ne laissera sans doute personne dire quoi que ce soit sur sa façon de penser et de faire. Mais j’aime ça, je trouve que ça donne beaucoup de charme à sa façon d’être. En même temps, qui pourrait passer à côté ? Une femme qui appuie ses opinions, les défends, même face à un homme qui en impose, et je pense être dans ce cas-là. Les gens ont tendance à vouloir se ranger de mon côté, même quand ils n’y ont pas d’intérêt, et vous voulez savoir ? Si c’est une qualité en affaires, dans la vie de tous les jours, c’est pensant. Je cherche la sincérité. Elle l’est, entièrement.
« On ne sort jamais complètement de l’ascenseur. » « Ça va aller. » Je ressers ma main autour de la sienne, il n’y a rien de plus à dire, ça va aller, comment pourrait-il en être autrement ? Je ne vois pas vraiment comment… et puis je ne vois surtout pas quoi dire d’autre. Elle est terrifiée. C’est maintenant que je dois agir et la rassurer. Pas que je profite de cette opportunité mais à en juger par sa façon de se comporter, c’est ce qu’elle attend de moi.
« I'm stuck in the dark but you're my flashlight. » Je souris à ses paroles et tandis que ses doigts s’entremêlent encore plus fermement aux miens, je lui adresse un regard tendre. « Ce sont des paroles tirées d’une chanson, qu’on peut entendre dans un film… pour ados. » « C’est un domaine que je ne maîtrise pas autant que vous apparemment. » Mais c’est touchant, sa façon de chercher à se rassurer par des références, des choses qu’elle connaît et que j’aurais été ravi de connaître. Ça doit être le domaine de ma fille, mais je peux toujours lui poser la question, qui sait ?
« Vous avez interdiction de juger mes références musicales. Car comme tout le monde, j’ai du bons et des choses à éviter de dire en public. » J’en ris et lève la main qu’il me reste, comme pour signaler ma bonne foi. « Je ne juge pas. Je trouve ça même très charmant. » Je ne parviens pas à poser mon regard ailleurs que sur elle. Elle est fascinante, et m’obnubile complètement. Je n’ai pas souvenir d’avoir su décoller mon regard d’Eden, même si j’étais très jeune. Aujourd’hui, je pense être plus mature, et moins à même de me voir chamboulé. Et pourtant…
« Si j’avais envie que ce premier rendez-vous vous marque, je pense que c’est réussi. » « C’est un rendez-vous particulièrement réussi. Je n’en n’aurais pas voulu d’autre. » Que je réponds pour la rassurer. Je glisse une main sur sa joue par la suite, et plonge mon regard dans le sien. « Il serait encore plus inoubliable si j’avais la permission de vous embrasser… » Au moins les choses sont formulées mais la suite de cette histoire reste à son bon vouloir. Ne jamais forcer les choses avec une femme comme elle, quoi qu’il arrive, ça se retourne contre vous.

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Know how to let go • Laumie
Dim 31 Mai - 23:05

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On ne peut pas dire que Laurel attendait beaucoup de cette soirée. Si, un peu. Pour ne pas se mentir. C’est gratifiant d’être invitée par un homme. D’être remarquée. D’être courtisée avec classe et élégance. C’est un trait qui se perd de nos jours. À présent, à cause des applications de rencontres, tout va trop vite. Dès le premier regard, il faut être capable de céder à une impulsion, et d’embrasser un inconnu, sans prendre le temps de connaître la personne en face de soi. C’est quelque chose qui dépasse la jeune femme. Peut-être vit-elle dans un autre siècle, mais elle estime que la conversation est primordiale dans une relation. Elle est la base d’une relation, elle peut devenir des fondations solides. Quel est l’intérêt de vivre avec un inconnu, sans partager des centres d’intérêts. Du sexe ? Oui, ça fait passer le temps, mais sur le long terme, c’est ennuyeux à mourir. On peut ne peut vivre avec uniquement une relation physique. Tôt ou tard, l’affection va se faire ressentir, et il sera trop tard pour réagir. Tout ça pour dire que non, Laurel n’avait pas de grandes attentes pour cette soirée, mais elle est déçue qu’elle soit en partie gâchée à cause d’une coupure de courant généralisée qui la pousse à dévoiler une facette d’elle qui ne la met pas franchement en valeur. La jeune femme forte, qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, qui devient aussi chétive qu’un animal effrayé dans le fond d’une grotte un soir d’orage. Il y a mieux comme image à donner à un homme pour le séduire.

Le milieu professionnel où elle évolue chaque jour est un avantage pour elle. Laurel doit parfois prendre le rôle d’un psy quand elle a une personne terrifiée au bout de la ligne. La blonde doit trouver les propos rassurant pour faire patienter la personne, en attendant que la police arrive, ou que les pompiers mettent un terme à un calvaire certain. Aujourd’hui, les rôles s’inversent. Laurel est la personne que l’on doit rassurer, et c’est à elle de mettre en pratique les conseils qu’elle peut donner. Respirer. Faire le vide. Se rattacher à la voix de son interlocuteur. Ça fonctionne, après de longues minutes. La respiration se calme, et elle ne ressent plus ce sentiment d’oppression, comme si les murs se rapprochaient d’elle, que l’oxygène venait à manquer. Elle est à l’extérieur,sur la terrasse, à l’air libre, avec sa main toujours dans celle de Jamie. Ça va aller. Les paroles d’une chanson lui viennent à l’esprit. Elles sont si fortes qu’elles traversent les lèvres de la jeune femme, pour se faire entendre. La provenance de cette chanson est un peu bête, mais ça reflète bien la réalité du moment. « Je pourrais vous apprendre. » dit-elle presque du tac au tac. C’est une occupation que la jeune femme peut assumer. Elle aime se poser devant la télévision pour regarder toutes sortes de films. Elle ne s’arrête pas au public visé, ni au genre. Si quelque chose l’intéresse, elle regarde. Il n’y a aucune loi qui interdit cette pratique, à ce qu’elle sache. Cependant, elle préfère anticiper un quelconque jugement, bien que Jamie ne semble pas être du genre à s’arrêter sur ce genre de détails. Une intuition qui se révèle être juste, à son plus grand bonheur. Elle sourit, est contente de sentir la pression redescendre. Laurel parvient à se détendre, à ne plus être aussi crispée qu’il y a quelques minutes. L’obscurité passe au second plan, elle réussi à se focaliser sur lui, et uniquement sur lui. Exercice aisé avec une telle proximité. Un degré d’intimité tel que la Fawkes ose mettre les pieds dans le plat, évoquer cette soirée comme d’un rendez-vous. Au moins, la réponse de Jamie lui permet de savoir qu’ils sont sur la même longueur d’onde. La satisfaction qu’elle ressent est grande, mais pas autant qu’au moment d’entendre les mots suivants, tandis que la main libre de l’homme d’affaires glisse déjà sur la joue de la blonde. « Je ne savais pas qu’il était encore d’usage de demander la permission. » Si les souvenirs de la jeune femme sont bons, aucun d’homme dans son passé ne lui a jamais demandé la permission pour l’embrasser. Il y a souvent eu un échange de regards, un accord donné de façon non verbal. Mais en aucun cas une question posée à haute voix, qui entraînerait une réponse claire. Laurel trouve ça adorable, charmant même. Ça la pousse à croire qu’ils se ressemblent sur certains points, notamment sur la bonne façon de bien faire les choses. « Mais cette permission vous est accordée… » murmure t-elle dans un souffle, son regard ne pouvant se séparer du sien.
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