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Mar 7 Avr - 14:34

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Un dernier coup d'oeil à la montre soigneusement accrochée à ton poignet, alors que tu foules des pieds un passage piéton, et te voilà qui accélères le pas, trop inquiet d'arriver pile à l'heure voire en retard. Ta rigueur policière ne déteint jamais et tu es bien trop impatient d'arriver devant l'exposition pour ne pas presser un peu plus le rythme de la marche. Ton manteau virevolte sous la petite brise printanière qui t'arrache un frisson. Cloîtré depuis ce matin au bureau, tu n'avais pas vraiment fait attention à la pluie fraiche qui s'est abattu sur Los Angeles et a refroidi l'atmosphère en descendant la température à onze degrés Celsius. Rien, ni personne n'aurait pu de toute façon ternir ta bonne humeur sans précédent que quelques collègues ont remarqué et se sont empressés d'analyser, à ta plus grande gêne. Il a un rancard, auquel tu avais haussé des épaules et levé les yeux au ciel, leur soulignant leur incapacité à apprécier l'art en tant que tel. Ils en avaient bien ri, mais tu ne t'étais pas laissé abattu par leur piques graveleuses et déplacés. C'est la poitrine gonflée et le sourire aux lèvres que tu t'étais alors remis au travail, en faisant bien attention de surveiller l'heure pour ne pas perdre la notion du temps, ce qui t'arrive souvent au commissariat. Aujourd'hui, tu t'étais obligé à couper court des affaires pour ne pas être en retard, et cette nervosité n'avait fait qu'augmenter à mesure que les minutes passèrent.
T'as probablement les mains moites à l'heure qu'il est, et ton battant ne perd pas de temps pour battre à rompre dans sa cage alors que tu te retrouves devant le bâtiment. Au rez-de-chaussée, des vitrines lumineuses, d'où on peut apercevoir une petite foule à l'intérieur en train de discuter bruyamment, te guide jusqu'à l'entrée de l'exposition. C'est là. Une finalité qui te semble être un poil stressant maintenant que tu t'y trouves. Tu as songé à ce moment pendant une bonne partie de la semaine et toute la journée durant, te demandant comment ça allait être, quel tableau Riley allait exposer aux yeux du monde et si la soirée allait bien se passer. Faut se calmer, c'est qu'une petite soirée, histoire de l'accompagner. Tu te persuades de la nécessité de ta présence aux côtés de ton ami pour qui cette galerie est très importante. Il avait l'air si heureux au téléphone, et tu ne peux réprimer un sourire alors que tu entres dans l'endroit déjà bien rempli et bruyant. Une jeune demoiselle t'accueille de façon distinguée, te proposant de prendre ton manteau, ce que tu acceptes volontiers. Puis, elle revient vers toi avec une pastille que tu enfonces dans la poche de ton jean. C'est à cet instant que tu prends conscience de ton ensemble vestimentaire qui semble si inadéquat avec la population ici. Un groupe de fashion victimes passent d'ailleurs sous votre nez, tous avec un verre à la main. La jeune femme te souhaite alors une bonne visite et tu la remercies d'un petit coup de tête, oubliant totalement de lui demander où pouvait bien se trouver Riley Jansson, le célèbre. En tout cas, l'exposition a du succès et ça te met un baume au coeur en pensant au visage réjoui de ton ami en voyant cette foule s'accumuler autour de son œuvre et d'autres. Le besoin de le retrouver agite rapidement ton esprit, peu enclin à vouloir rester seul plus longtemps en pareil compagnie. Mais ne trouvant pas sa tête blonde et son sourire d'ange, tu décides de te laisser dériver au grée de l'exposition. Les oeuvres sont nombreuses et hétéroclites, mais toutes présentent un point commun : les couleurs qui l'en habitent. Ces dernières percutent l'oeil et ne te laissent pas indifférents. Pendant quelques minutes, tu vaques dans la salle jusqu'à remarquer qu'une deuxième est également ouverte au public. Tu y passes la tête pour espérer voir Riley, verrouilles un moment ton regard sur celui d'un autre, pas des plus déplaisants, puis reprends ta course pour finalement lâcher un soupire d'aise. Le voilà enfin. La joie parcourt ton épiderme et tu t'avances vers ton ami dans ton calme et ta discrétion légendaire. « Hey. », lâches-tu doucement pour qu'il remarque ta présence. Sa tête tournée vers toi, un sourire honnête se plante alors sur tes lèvres. Tu n'aurais jamais cru qu'il serait si bon de retrouver une personne que tu n'as pas vu depuis une semaine grand maximum. Ta poigne s'empresse inconsciemment de venir presser son épaule droite pour le saluer à ton habitude, un bras autour de son cou pendant quelques secondes seulement. Tu es toujours plus réservé dans les lieux publics comme celui-ci, sinon il aurait eu droit à une embrassade beaucoup plus longue et embarrassante. Déjà, rien qu'à ce toucher si éphémère, tu te sens électrifier. « Ça va ? Excuse-moi pour mon retard, je ne te trouvais pas et j'ai un peu visité la première salle. » Tu ne veux pas qu'il pense que tu es arrivé en retard exprès, que tu regrettes d'avoir laissé tomber ta soirée de beuverie entre collègues pour venir ici, en bonne société, parler art et abstrait. « Alors, content ? », tu lui demandes, un sourire non dissimulé sur ton visage, partageant avec légèreté et bonheur la joie qui le transporte. Il fait bon de te revoir mon ami.
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Mar 7 Avr - 21:55

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L’excitation est à son comble. Il s’efforce tant bien que mal de canaliser cette explosion d’adrénaline qui coule dans ses veines, mais n’y parvient pas réellement. Il a pris sa journée pour éviter de laisser ses pensées vagabonder et l’éloigner de son travail. Il sait qu’il lui aurait été impossible de se concentrer et qu’il aurait enchainé les erreurs de débutants. Par chance, il est parvenu à intervertir son service avec celui de sa meilleure amie, qui a acceptée de lui faire une fleur. Depuis qu’il a reçu cette nouvelle, une satisfaction conséquente lui dévore le ventre et lui permet de mettre de côté des sentiments déroutants qui le malmènent au sujet de Yann. Son battant s’emballe dans sa poitrine lorsqu’il repense à leur dernière soirée entre amis, au fait que le policier sera présent à ses côtés pour le vernissage. Il ne parvient toujours pas à mettre le mot sur les émotions qui l’agitent, mais il les laisse couleur même si une certaine anticipation grisante vient le happer à chaque rencontre. Cela le perturbe, résolument, bien plus qu’il ne l’affiche devant son ami. Il s’efforce d’être aussi détaché qu’en temps normal, mais Yann a bousculé beaucoup de choses en lui, au point qu’il se sent perdu dans l’affection qu’il lui porte. Par le passé, il n’avait qu’un attachement pour cet homme qui lui avait fait confiance, mais le désir s’est insidieusement glissé dans ses veines, le poussant à poser les traits charnels de son ami sur du papier canson lorsque son esprit s’égare. Il se consume pour le moindre de ses touchers même s’il ne cherche pas à en identifier la cause. Il accepte son désir, mais le garde secret pour ne pas embarrasser son ami. Il n’en est pas fier, mais il n’y a rien de mal à se languir de quelqu’un si la personne l’ignore. Cela lui permet de garder la tête au clair et de s’efforcer d’identifier les causes. Leur nuit a fait bousculée ses préceptes sur la sexualité et il se doit juste de s’acclimater à ces changements. Cela l’a même incité à changer de statut au sein de la maison close dans laquelle il avait l’habitude de passer quelques soirs. Il n’avait plus à cœur de donner son corps à des hommes qui ne reconnaissaient pas sa valeur. J’ai de la valeur. Yann lui a dit. Il croit en son ami alors il s’efforce de se dire que quelqu’un finira par lui en trouver. Le manque de luxure est conséquent, rend ses nerfs à fleur de peau, mais il s’efforce de s’en décharger de manière individuelle en laissant ses rêves érotiques l’emporter. Il accepte d’embrasser son désir en attendant que sa personne attire l’attention de quelqu’un. Il passe le plus clair de son temps libre à dessiner et à peindre lorsqu’il ne se retrouve pas derrière un bar ou une table pour changer les idées à des clients.

Les écouteurs bien ancrés dans ses oreilles, il laisse le pinceau prendre le contrôle de son corps et de son esprit. Pour la première fois depuis le début de la journée, son esprit s’échappe de la réalité pour se laisser porter par une aspiration qu’il lui vient d’il ne sait où. Son art est abstrait lorsqu’il peint sur la toile avec une multitude de couleurs chatoyantes. Emporté dans son art, les heures défilent et c’est l’horloge programmée de son téléphone qui le ramène à la réalité. C’est bientôt l’heure ! L’adrénaline contenue se ravive immédiatement à cette pensée et l’intime à abandonner l’ensemble de ses outils sur le sol de sa chambre, qui aurait bien besoin d’être nettoyé. Il attrape l’ensemble qu’il compte mettre pour cette soirée, qu’il a modifié mil et une fois avant de décider sur cet ensemble. Cela fait tellement d’années qu’il attend ça. Il sait que c’est juste une toile dans une exposition artistiques de quartier, mais c’est un premier pas, une opportunité qu’il savoure avec une satisfaction sans nom. Après une douche bienfaitrice qui à le don de canaliser ses nerfs, il enfile son pantalon noir de costume et un pull à coll roulé de la même couleur. Il tronque ses éternelles baskets pour une paire de mocassins qu’il a acheté dans une boutique bas de gamme, mais de qualité. Il coiffe rapidement sa tignasse épaisse du bout de ses doigts, habitué à ce qu’elle fasse des siennes. Enfin prêt pour la soirée, il attrape sa parka et s’échappe après avoir salué son colocataire qui rentre tout juste. Il court dans les escaliers pour rejoindre le hall de son immeuble et s’immiscer dans les rues de Los Angeles. L’enthousiasme qu’il éprouve lui donne la sensation de flotter et il se laisse totalement emporté par cette ivresse qu’il a peu d’occasion de savourer. Il lui faut une quinzaine de minutes en transport en commun pour rejoindre la Mairie annexe. Il s’immisce dans le bâtiment avec une soif de découverte qui lui ravage le ventre. « Bonsoir, Riley Jansson. » Il indique à la réceptionniste qui analyse la liste des invités. Elle le trouve facilement et l’invite à avancer. « Est-ce que Yann Grey est bien dans la liste des invités, s’il vous plait ? » Il la questionne avec précipitation, car il a contacté l’organisateur quelques jours plus tôt pour évoquer le nom de son invité. « Il est bien inscrit, Monsieur Jansson. Cependant, il n’est pas encore arrivé. » Elle lui indique dans un sourire patient. « Merci beaucoup. Bonne soirée. » Il déclare à la demoiselle alors qu’il se dirige vers le vestiaire pour y laisser son manteau. Il récupère un jeton qu’il glisse dans la poche de son pantalon alors qu’il vient rejoindre la salle, le monde, dans lequel il se fond pour s’enivrer de la sensibilité des autres artistes. Il arpente en silence les différents œuvres avec attention, se sentant dans son univers. Il se laisse atteindre par la sensibilité des œuvres. Il se perd dans sa contemplation, un sourire enchanté sur ses lèvres. Il en omet son œuvre qu’il finit par redécouvrir dans la seconde salle. Joliment mise en évidence, elle prend de la valeur. Installée sur une cimaise parmi d’autres œuvres, elle gagne en galions et son cœur se gonfle d’une allégresse qui lui fait monter les larmes aux yeux. Il se pince la lèvre inférieure pour contenir son émoi qui lui ravage le corps. L’arrivée soudaine de Yann accentue sa fébrilité alors qu’un sourire angélique vient ourler les pommettes de son visage. « Hey, te voilà ! » Il souffle dans une voix brisée par une émotion difficilement camouflante. Son cœur explose dans sa poitrine alors que son corps vient chercher le contact bienfaiteur de son ami. Il le désire de plus en plus. Il se sent bien contre le lui, sous la pression de ses membres contre les siens. « Pas de soucis. » Il souffle en venant se pincer les lèvres pour contenir ce sourire qui veut s’afficher sur ses lèvres. « Excité comme une puce, je t’avoue. Je ne tenais pas en place alors j’ai passé ma journée à peintre. » Il ajoute en riant doucement en plongeant ses iris brillantes dans celle de son ami. « Mais à vrai dire, je crois que je suis surtout ému… Cela représente tellement pour moi, putain... » Il souffle en venant glisser sa main derrière sa nuque en venant déglutir. Il a envie de venir cacher son visage contre le bras de son ami, mais n’en fait rien et se contente de lui indiquer son œuvre d’un mouvement de menton. « La voici. » Sa voix n’est que murmure alors que ses prunelles se fixent sur le visage de son ami. Il est tellement beau. Il l’est encore plus depuis qu’il a pu savourer la texture de sa barbe naissante, du grain de sa peau contre ses doigts et ses lèvres. Il le dévore du regard sans s’en rendre compte, désireux d’avoir son avis sur son œuvre. Il a tellement envie qu’il soit fier de lui que ça lui lacère le ventre tant l’attente est insoutenable.

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Mer 8 Avr - 15:16

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Il fait tellement bon de revoir le visage, tout l'être en ébullition de Riley que ton cœur démarre un marathon dès lors que vous vous saluez entre amis. Il ne te faut pas plus de temps pour que l'excitation te torde à nouveau les tripes, mais cette fois-ci dans une sensation beaucoup plus intense que le reste de la semaine passée seul à l'appartement et feuilletant les nombreux souvenirs de votre dernière soirée. Les jours d'après avaient été assez particuliers, car empreints de mémoire du blond qui t'a laissé une forte impression. Aujourd'hui, tu peux bien l'avouer, il t'a marqué au fer rouge, sur ton épiderme et dans ton esprit à la fois, ne pouvant plus y échapper. Tu te prenais au piège à penser à lui de façon très chaleureuse et rêveuse. Peut-être trop pour un ami. Tu avais finalement mis ça sur le compte de votre étreinte partagée ensemble, sur le sofa, et qui ne t'avais certainement pas déçu. Riley avait été ta première fois avec un homme, c'est donc normal que tu t'en souviennes comme si c'était hier et que tu veuilles revivre le moment, même seul. C'est normal et ça m'passera. Ce n'était qu'un intermède avant que tu ne rencontres d'autres mecs qui te plaisent. Ou un seul mec, si ça trouve, si le courant passe bien. Il ne faut pas que vos efforts de samedi dernier tombent à l'eau. Tu as besoin de t'entraîner pour cela, de prendre confiance quand tu te retrouves face-à-face avec un homme dont tu ne connais rien mais que tes sens attirent irrésistiblement. Et une fois fait, Riley ne sera qu'un bon et lointain souvenir, il redeviendra cet ami que tu aides, que tu soutiens et dont tu admires uniquement le talent et la compagnie amicale.
Pourtant, une fois devant lui, toutes ces réflexions dégringolent et se volatilisent, au point que tu n'y fais même plus attention. Il y a juste Riley et son sourire qui renverse tes iris de surprise et d'admiration. Riley et sa voix chantante et joyeuse qui gonflent ta poitrine d'affection. Tu ne penses à rien d'autre pendant quelques secondes et apprécies la vision qu'il te laisse voir de son être rayonnant dans toute sa splendeur. « Hey, tu vas pas pleurer quand même ? », tu t'inquiètes, essayant de le rassurer d'une caresse sur le bras. Le blond est très émotif, ce n'est pas une nouvelle, mais tu veux éviter qu'il regrette de se donner en spectacle dans cette salle polluée de spectateurs et d'experts en tout genre. « J'veux voir ton sourire sur ce visage. » Parce qu'il peut être fier de lui, de ce qu'il a accompli ici en ne baissant pas des bras pour avoir son tableau accroché à cette exposition. D'ailleurs, en parlant de cette dernier, Riley te le présente enfin d'un geste de la main et tu n'as plus qu'à tourner des talons pour poser enfin tes prunelles dessus. A première vue, tu lâches une petite onomatopée, te laissant submerger par la toile et ses couleurs. Puis, tu tombes en silence, te concentrant davantage sur les formes et les multiples tracés de pinceau pour mieux absorber l'atmosphère qui s'en dégage. « Ah oui, c'est... » Tu restes bouche-bée devant un rendu aussi vivant et virevoltant. Tu as l'impression que le tableau capte à cet instant les sentiments qui s'entremêlent dans le creux de ta poitrine et la chaleur diffuse de ton ventre. Tu déglutis avant de terminer ta phrase, cherchant tes mots pour exprimer ce beau melting-pot, mais détourne ton regard de la peinture et croise celui de Riley au mauvais (bon) moment. « C'est très beau. » Vos prunelles verrouillées les unes sur les autres, on ne sait pas si tu parles du tableau en lui-même ou de ton ami. Et c'est aussi flou dans ton esprit alors que tu tentes désespérément de sortir de cette bulle qui n'arrête pas d'apparaître dès lors que vous vous approchez l'un de l'autre. « Hum. Je sais pas trop comment l'expliquer. », lâches-tu finalement en te grattant l'arrière de la tête rasée façon militaire, gêné par le gros bug cérébral qui a précédé ou la maladresse de tes propos peu artistiques. On ne le saura jamais. Il est vrai que tu n'as pas le vocabulaire que certains experts ou amateurs d'art développent rapidement. Non pas que ça ne t'intéresse pas, mais tu ne t'y ais pas intéressé suffisamment et tu n'as jamais baigné dans ce cercle social, te contentant des musées et des expositions temporaires. Il est sûr que ta préférence artistique rejoint plus le classicisme que le contemporain que tu trouves parfois beaucoup trop tiré par les cheveux pour en apprécier la juste valeur. Mais les œuvres de Riley, et certaines autres, savent toucher ta sensibilité d'homme introverti et viril, chose qui est déjà faite avec cette toile que le blond a décidé d'exposer. « C'est comme si tu étais rentré dans la peinture. Genre, je sais pas, c'est doux et coloré, mais en même temps ça papillonne de partout... » Tu ne t'entends parler qu'après coup et rougis fortement avant de décider de cacher tout ceci derrière une carapace de flic respectable et droit. Ferme la, tu te rendras service. Du coin de l’œil, tu surveilles la réaction de ton ami, craignant qu'il ne te prenne pour un demeuré ou qu'il éclate de rire, voire pire.
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Mer 8 Avr - 19:46

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La présence du policier à ses côtés et un ravissement qu’il consomme sans pudeur. Son enthousiasme s’accentue d’autant plus au contact de cet homme à ses côtés. Fort heureusement, cela fait deux semaines qu’il peut compter sur cette exposition pour justifier cette ardeur qui gonfle sa poitrine d’une chaleur incommensurable. Il embrase ses émotions telles qu’elles s’imposent à lui sans chercher à les contenir. Il doit juste s’efforcer d’enchaîner ses désirs pour qu’ils ne s’imposent pas à lui. Il ne doit pas les embrasser même s’il le souhaite ardemment. Pourtant les émotions qui l’assaillent sont vivaces. Elles rendent son battant incontrôlable dans sa poitrine et le rend à fleur de peau. Il est ébranlé et peine à masquer cette réalité. La caresse sur son bras lui arrache un frison de satisfaction qui manque de lui arracher un soupire, mais il me masque par un mordillement de ses lèvres. « Non. Non… » Il murmure en venant glisser sa main dans sa chevelure bouclée. Il refoule son bouleversement parce qu’en dépit de son naturel exubérant, Riley demeure un être réservé. S’il n’y avait que Yann, sans doute qu’il aurait pu laisser son émotion s’exprimer, mais ils ne sont pas seuls. Les paroles du plus âgé lui arrache un rire tremblant. « Idiot. Je souris déjà. » Il déclare en venant lui donner un coup de coude dans les côtes. Il sent les muscles de son visage le tirailler tant l’euphorie le gagne à cet instant. Il est sur un petit nuage, atteint par une béatitude qu’il a l’impression de redécouvrir après tant d’années d’absence totale. Emporté par cette ivresse, il finit par présenter son œuvre à cet homme qui a une place de plus en plus singulière dans son existence. Il ne peut pas s’empêcher de l’observer avec intensité. Il s’empreigne de ses traits alors qu’il a passé des heures considérables à les griffonner sur des feuilles de canson. Comment réagirait-il s’il savait ce qu’il a engendré en moi ? Il se mortifie d’avoir cette idée, s’accroche à l’instant présent pour savourer l’expression d’émerveillement qui vient envahir le visage de son ami. La spontanéité de cette réaction lui donne du baume au cœur et accentue son émoi. Ses prunelles vrillées sur les traits forts de cette mâchoire, de ces pommettes, il retrouve la lueur claire de son regard dont la profondeur le happe dans ses abîmes. Il est magnifique, si charismatique lorsqu’il laisse ses yeux ébahis révéler leur clarté. Son cœur manque un battement et un sourire attendri vient naturellement se nicher sur ses commissures pour répondre à l’expression d’émerveillement de son ami. Cela insuffle une chaleur incommensurable dans sa poitrine qui rend son bonheur que plus vivace. Un sourire gigantesque vient se pendre à ses lèvres lorsque son ami trouve les mots justes pour représenter sa toile. Il ne le retient pas, laisse son visage exprimer la joie qui l’inonde, car son ami a saisi le sens de sa toile. En tout cas, il est touché par la signification qu’il lui donne. « J’aime beaucoup ton interprétation. » Il lui avoue en venant lui donner un coup d’épaule complice sans perdre de son expression enchantée. « Elle me plait beaucoup. » Simplement parce qu’il sait d’où il a puisé l’inspiration pour cette toile même s’il ne dira rien à ce sujet. Il laisse chacun avoir son interprétation de son œuvre, car parfois elle lui échappe lui-même. « J’espère qu’elle insufflera un bonheur à ceux qui la contemplera. Je suis très heureux et fier qu’elle te plaise. » Il glisse dans un murmure en venant lui serrer doucement le bras dans un geste de gratitude profonde. Par ce geste qui se termine par le frôlement de son poignet, il cherche à le remercie de sa présence, de son soutien, d’être cet homme tendre et protecteur derrière ses airs d’homme viril, de lui avoir ouvert les yeux sur tant de choses. Il résiste à l’envie de glisser ses doigts entre les siens malgré l’envie qui lui ravage le bassin. Peut-être un jour. Peut-être qu’un jour, il acceptera d’embraser son désir, quitte à être éconduit, mais pas aujourd’hui, parce qu’il veut juste éprouver cette allégresse d’être à ses côtés. Il ne veut prendre aucun risque de perdre son ami. Il ne sait pas ce qu’il ressentirait de le voir quitter son existence. Il n’ose pas l’imaginer.

« Monsieur Jansson ? » La voix chantante d’une femme vient l’arracher du regard de son ami. Il lui octroie son attention par politesse. « Oui. » Il murmure à son attention alors qu’elle lui rend son sourire. « L’élu à la Culture va bientôt faire son discours et les artistes sont invités à le rejoindre. Vous voulez bien rejoindre la première salle ? » Elle le questionne alors qu’il vient hocher la tête dans un signe d’assentiment. « Oui, bien sûr. » Il lui indique alors qu’elle le remercie d’un hochement de la tête à son tour avant de poursuivre sa recherche des artistes. « Je crains que je doive t’abandonner quelques minutes. » Il déclare dans un petit sourire amusé. « Tu survivras sans moi ? » Il le questionne en haussant un sourcil dans une expression mutine. Il aimerait bien rester à ses côtés, mais l’idée d’être présenté aux convives de ce vernissage représente une source de plaisir conséquente. « Tu me suis ? » Il questionne alors qu’ils se dirigent naturellement vers la première salle où Riley vient l’abandonner après un dernier sourire. Il se dirige vers la dizaine d’artiste qu’il salut d’un sourire en venant serrer leurs mains avec chaleur. Il se sent bien, en sécurité malgré la masse de monde parce qu’il est avec quelqu’un de confiance : Yann. D’ailleurs, il vient automatiquement chercher son regard avant que son regard ne se retrouve captiver par l’élu qui débute rapidement son discours sous l’attention de son oratoire. Le bonheur qu’il ressent à cet instant est merveilleux à savourer. Il voudrait qu’il ne cesse pas.

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Jeu 9 Avr - 13:55

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Tes muscles se tendent sous le verdict qui met du temps à te parvenir aux oreilles. Est-ce que Riley sera innocemment touché ou est-ce que tes propos vis-à-vis de ton ressenti t'ont cramé au point de te rendre ridicule ? Le blond t'est si difficile à cerner depuis que vous avez partagé un moment d'intimité ensemble. Avant, tu le voyais vraiment comme un Don Juan, un expert du sexe et de la drague, mais depuis qu'il t'a révélé qu'il ne connaissait rien à l'affection et à l'amour, tu ne sais plus où te donner de la tête. Tu as l'impression de le redécouvrir sous un autre angle, ce qui t'a certainement ému et impressionné, mais aussi t'a un peu perdu. Tu te demandes s'il continue de se prostituer après la discussion et l'étreinte que vous avez eu le dernier soir. Pourquoi il arrêterait ? Il en a besoin pour assouvir ses pulsions addictives. Seulement, il semblait tellement bouleversé par votre moment d'affection intense que cette conviction tangue dans un coin de ta tête. Mais voilà que tes pensées vont beaucoup trop loin à l'instant présent et que Riley est là pour te ramener à la réalité, son sourire étincelant éloignant à coup de vent tes doutes et tes peurs. Tu lâches un soupire silencieux par tes narines et te détends quelque peu sous ses retours positifs concernant ton analyse d'amateur. Il est vrai que tu t'es un peu laissé aller en la prononçant, mais le mal est à présent derrière toi. N'y pense plus, ce qui est fait est fait. Le principal est de voir ton ami profiter un maximum de sa soirée et de son heure de gloire. Tu ne la lui retirais pour tout l'or du monde, car il semble s'épanouir comme jamais et prendre confiance enfin en lui. Tu l'as pêché dans la rue en garçon perdu et le voilà qui se transforme sous tes yeux en un jeune homme accompli et heureux. Son bonheur t'est contagieux et ça te fout un sourire satisfait sur les commissures, avant que tu n'observes d'autres invités s'arrêtant à cet instant même devant la toile du blond. Te rapprochant un peu de son oreille et murmurant tout bas pour ne pas qu'on t'entende : « Je crois que tu peux l'être, regarde. » Tu lui indiques le petit groupe d'un coup de tête avant de prendre de tapoter son épaule pour partager ce moment de complicité. « On trinque un verre pour marquer ça ? » Tu l'interroges du regard avant de chercher un serveur dans la salle où vous vous tenez. Au moment où tu en trouves un, cependant, une belle et grande femme habillée d'une robe noire très moulante vous interrompt poliment, spécialement Riley. Je comprends alors qu'il lui faut rejoindre les rangs de l'élu à la Culture pour ne pas rater ce moment emblématique de toute exposition artistique qui se respecte. Vous trinquerez donc plus tard, ce n'est pas un soucis, toute la soirée s'étale devant vous comme un tapis rouge sur des escaliers. « Je sais pas si j'en survivrai. Vas-y, j'te suis. », lances-tu avec taquinerie et accompagné d'un clin d'oeil, toujours aussi complice. Ce sont des piques que tu as l'habitude de partager avec tes potes et tes collègues masculins, et qui ne font qu'intensifier l'amitié qui te lie avec l'artiste, du moins c'est ce que tu t'efforces à penser. Une toute autre interprétation gâcherait la soirée et tu t'y refuses par amour et affection pour Riley.
Ses pas t'amène jusqu'à la première salle où un rassemblement s'est déjà formé autour d'un homme en costard cravate qui semble être l'élu. « You go tiger. » Une petite motivation alors qu'il s'enfonce hors de la foule pour rejoindre les rangs des artistes dont les peintures sont rassemblées ici même. Le voir parmi eux embaume mon coeur d'une fierté sans nom. Qui aurait dit que cet adolescent marqué par les malheurs de toute une vie se tiendrait un jour dans cette salle, habillé de façon distinguée et la poire sur le visage. Cette dernière pensée te fait légèrement rire et, dans ton intimité légendaire, tu viens l'essuyer du revers de ta main, croisant ensuite les bras pour mieux te concentrer sur le discours qui commence.
Les applaudissements se font entendre et les tiens prennent part à l'émulation collective. C'est en voyant un serveur passé dans les rangs avec des coupes de champagne que l'idée d'en offrir une à Riley pour que vous trinquiez décemment à sa réussite naît dans ton esprit. Tu profites donc qu'il soit à côté pour prendre le verre, mais une main entre dans ton champs de vision et en fait de même, l'effleurant par la même occasion. Le contact est bref, mais assez présent pour que tu ne te retournes vers la personne et t'excuses platement, un peu amusé par la situation et l'allégresse générale. « Pardon, j'vous en prie. », lâches-tu alors à un homme habillé tout de noir. Décidément, c'est à la mode en ce moment... il n'y a que toi pour porter du bleu marine ce soir ou... ? Cette pensée ne reste pas longtemps encré dans ta tête, car tu es rapidement sapé par le regard de l'autre qui est tout aussi amusé par ce hasard des choses et te tend à présent une coupe après avoir pris la sienne. « C'est rien, tenez. » C'est marrant parce qu'il te dit vaguement quelque chose. En tout cas, il fait très... artiste et il relargue une aura assez particulière, mais pas déplaisante. Ça y est ! Tu t'en rappelles... « Merci beaucoup, je vais en prendre une autre pour mon ami. », te rappelles-tu au dernier moment, avant que le serveur n'aille offrir son plateau à d'autres personnes. Les deux coupes en main, tu peux enfin te consacrer à la suite de ta contemplation. « On s'est vu tout à l'heure, il me semble. », lâche l'inconnu en venant tremper ses lèvres fines dans l'alcool bullé. Sa franchise te prend au dépourvu, car tu ne t'imaginais pas du tout entrer en discussion avec quelqu'un d'autre de cette population qui t'est si étrangère et intimidante. Tu sens déjà déjà ton coeur s'actionner et tes oreilles bourdonner sous l'effet de l'adrénaline, et respires alors un grand coup avant de répondre au brun ténébreux qui te fait face. Un peu plus et tu penserai qu'il te drague. « Hum, oui. Oui je me souviens, on s'est... » « ... croisé du regard. » Ton interlocuteur finit ta phrase et allège alors tes épaules stressées. Tu te sens déjà un peu plus à l'aise, même si tu t'aperçois qu'il a remarqué ton malaise. « Désolé, mais les regards ça me connait, et c'est ce qui m'attire de prime abord chez les autres. » Ok, c'est pas du tout intimidant ça. T'as la gorge qui se bloque sous les sous-entendus qu'il te tend et que tu peines à attraper. Riley a débloqué quelque chose en toi, mais tu as encore beaucoup de progrès à faire. Mais l'artiste qui t'a approché te met plus ou moins à l'aise, pour une raison que tu ignores. « Je suis photographe. Et toi ? Tu exposes ici ? » Le tutoiement se fait sans accroche, c'est même très plaisant de parler avec quelqu'un d'aussi ouvert et sympathique, d'aussi original. Son style happe facilement ton attention à pique ta curiosité. Il doit être respecté dans son métier pour avoir autant confiance en lui, et pourtant c'est à toi qu'il parle. Toi, Yann Grey, le flic qui n'a rien à foutre dans cette exposition. Un rire gêné s'échappe de tes commissures, réaction qui semble plaire au photographe. « Moi ? Non, non, j'accompagne seulement un ami. C'est lui l'artiste. Il doit pas être très loin d'ailleurs. » D'une innocence même, tu tends le cou pour essayer d'apercevoir sa touffe blonde, mais échoues. Il doit être sûrement en train de discuter lui aussi, ce qui t'oblige à retenir ton attention sur le brun en face qui te regarde avec cette lueur dans ses yeux. Tu déglutis difficilement et rougis jusqu'aux oreilles, assez grisé par son intérêt envers ta personne. « J'suis flic, Yann Grey. Et toi ? », tu lâches maladroitement en tendant la main dans sa direction qu'il serre un bref moment en souriant d'un air amusé. C'était lamentable. « Enchanté Yann Grey le flic. » Heureusement qu'il a un grand sens d'humour et une attitude reposante où tu auras probablement tenté de t'enfuir de cet échange. « Moi c'est Dane. J'avais mes suspicions, j'avoue, avant de te poser la question. » Tu le savais... tu es le canard noir de la soirée. « Oh merde. » Tu ne sais pas trop comment réagir, préférant masquer ton insécurité en te grattant l'arrière de la tête avec nervosité. « Il n'y a pas de honte à être un ravissement pour les pupilles. » Carrément. Tu ne sais plus où te mettre, mais en même temps tu n'as pas envie de bouger, ce mec t'attire indéniablement. « Tant que ça ? » C'est ça, bouge-toi un peu le cul. Finalement, ce Dane hoche de la tête avec l'attitude la plus cool au monde et sort d'une de ses poches de jean noir et troué une carte de visite où figure son nom, son adresse et son téléphone portable, sûrement professionnels mais c'est un pas en avant. « Oui, tant que ça, Yann Grey. » Un nouveau sourire provocateur s'étend sur ses lèvres et fais tressauter ton organe vital. « Au point que j'aimerai te photographier un de ces jours, si tu le veux bien. » Sa proposition te rend bouche-bée, tu ne sais pas quoi lui répondre tellement c'est une surprise, mais tu prends quand même sa carte du bout des doigts. « Oh, heu... » Il va falloir faire mieux que ça.
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Jeu 9 Avr - 18:01

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Sagement installé entre deux artistes qui semblent avoir l’habitude de fréquenter ce genre d’évènement, Riley se contente de rester silencieux. Il échange des sourires avec ces artistes qui viennent rencontrer son regard. Il se sent un peu maladroit, mais l’allégresse qui l’habite est si intense que ce fait ne lui apporte aucune gêne. Il se sent en confiance, heureux d’avoir une personne digne de confiance à ses côtés. La présence de Yann agit comme un tranquillisant. Il aurait été cruellement agité s’il avait dû vivre cette expérience seul. La protection apportée par le policier est un sentiment apaisant qui lui permet de se révéler telle qu’il est. Son attention est concentrée sur le message passionné de l’élu qui rappelle les détails de ce projet, qu’il boit avec admiration. Il est comblé de faire partie de cette exposition qui lui permet d’entrevoir l’univers dans lequel il a toujours rêvé de faire partir. Du moins, quand il était plus jeune. Aujourd’hui, en admirant toutes ces personnes qui semblent imbue d’eux-mêmes, dans leur manière de s’exprimer les unes avec les autres, il n’a plus vraiment l’impression que c’est réellement un environnement qui lui convienne. Il perçoit les regards intrigués sur lui, parfois méfiants, certains plus aimables. Il s’efforce de se mouvoir dans la foule pour rejoindre la seule personne en qui il a totalement confiance. « Monsieur Jansson ? » un homme d’une trentaine d’années l’interpelle et l’arrête dans son manœuvre. « Oui. » Il souffle dans un murmure. « J’ai hésité à vous appeler par votre pseudonyme, mais je ne voulais pas heurter votre volonté de rester anonyme. » Il lui indique à se rapprochant de lui dans un sourire qu’il juge avenant et rassurant. « Merci. » Il lui indique en venant hocher la tête dans un sourire poli alors que l’homme se place face à lui. « Je dois avouer que j’ai vraiment eu un coup de cœur pour votre œuvre. Elle dégage vraiment une émotion que je ne parviens pas totalement à m’expliquer. Un peu comme s’il s’agissait d’une explosion d’émotions qu’on serait incapable d’identifier. » Il indique dans des mots justes qui font échos en lui. Un sourire sincère vient se loger sur ses lippes alors qu’il prend conscience que cet homme vient peut-être de lever le voile sur la signification de son œuvre. « Vous avez peut-être raison. » Il lui indique en venant glisser ses menottes soudainement agitées derrière son dos. Cette révélation est si soudaine qu’elle le prend de court. « Je ne saurai dire qui a vrai ou faux. Chacun est touché différemment par une œuvre. Je suis vraiment ravi qu’elle vous ait plu. » Il lui indique avec chaleur. Ses prunelles brillent de cet émoi qui vient lui ravager la poitrine. « Je suis ravi d’avoir pu identifier le mystère autour du propriétaire de cette toile. J’espère vraiment que j’aurai l’occasion d’en découvrir d’autres à l’avenir. Je vous souhaite une bonne soirée. » Cet homme l’abandonne en venant lui presser gentiment l’épaule avant de s’éloigner pour discuter avec d’autres personnes. « Merci. Vous aussi. » Il murmure dans une voix faible. Cet homme semble être un habitué des lieux, mais il ne parvient pas à l’identifier. En tout cas, cette soirée se révèle plus surprenante qu’il ne l’avait envisagé et son sourire revient naturellement sur ses lippes alors qu’il repart à la recherche de son ami. Il lui faut quelques instants pour retrouver sa silhouette familière parmi les convives du vernissage. Son cœur qui avait repris son battement de croisière semble reprendre la course. Il le sent s’emballer dans sa poitrine alors qu’il est sur le point de le retrouver avec le même enthousiasme qu’il l’avait vu tout à l’heure. Seulement, quelque chose dans la lueur du regard du policier l’arrête dans son action. Cette expression gênée, ces prunelles troublées par le langage du corps d’un autre. Il perçoit immédiatement l’attitude séductrice de cet homme au charme conséquent. Il est beau, il faut bien l’admettre et résolument intéressé par Yann. Cette idée lui retourne le ventre alors qu’une envie malsaine d’interrompre cet échange vient lui dévorer les entrailles. Son sourire s’effrite soudainement. Ses menottes deviennent moites alors qu’il s’insurge de ressentir cela. Tu devrais être heureux, idiot ! Après tout, il a le droit d’embraser sa vraie nature, non ? Il mérite ce droit, mais il ne peut pas s’empêcher de sentir cette sensation de vide l’envahir. C’était supposé être ma soirée, notre soirée. Il soupire de dépit, contenant bien difficilement ce sentiment de perte qui l’arrache violemment de son bonheur. L’échange d’une carte d’une main à l’autre vient porter le coup de grâce à toute cette gaieté éprouvée jusqu’à que ses yeux se portent sur cet échange. Peut-être devrais-je le laisser profiter de SA soirée ? C’est sans doute la meilleure chose à faire. Il s’efforce de reprendre sur lui alors qu’il vient rejoindre son ami et son potentiel futur amant. « Hey. » Il indique sa présence dans une voix qu’il veut être enjouée, mais toute sa légèreté s’est envolée pour être remplacée par un sentiment d’apesanteur qui vient lui comprimer la poitrine. « J’ai eu du mal à te trouver. Tu te cachais ? » Il questionne son ami avant de plonger ses iris sur l’homme qui par sa présence vient de le plonger dans un chaos émotionnel qu’il ne parvient pas à gérer. « Riley. » Il indique en venant tendre sa main à cet homme qui ne quitte pas du regard son ami. « Dane. » La voix chaude de l’homme se fait connaitre alors que sa poigne vient rejoindre la sienne. « Êtes-vous artiste vous aussi ? » Il le questionne avec cette voix qu’il cherche à rendre détachée et bienveillante. Il veut en savoir plus sur cet homme dont un sourire amusé vient se nicher sur ses commissures. « Photographe et je suppose que tu dois être l’ami artiste, je me trompe ? » Il lui indique en venant plonger des iris sombres dans les siennes dans un sourire qui ne fait qu’accentuer cette sensation de perte qui l’engloutit. « Oui. Oui, il a la gentillesse de m’accompagner. » Il s’intime à murmurer dans un sourire qu’il désire être cordial alors que son esprit se fait d’autant plus morne. « Ravie de vous rencontrer, Dane. » Il conclut en venant plonger ses iris dans les prunelles de Yann. « Je vais aller m’en griller une. Je reviens. » Il déclare en venant poser sa menotte contre l’avant-bras de son ami dans une caresse légère avant de s’échapper. Sa menotte tremble légèrement alors qu’il retrouve le vestiaire pour récupérer son manteau et son paquet de cigarette. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Il soupire en venant glisser une cigarette entre ses lippes. Un peu de solitude devrait lui permettre de reprendre ses esprits et permettre à Yann de conclure. Une idée qui l’attriste sans qu’il sache pourquoi.

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Ven 10 Avr - 21:53

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« Oh, heu... » C'est un bon début, si Dane aime les idiots. Mais tu ne sais pas quoi répondre de plus à sa proposition très intimidante et plus que surprenante. Tu t'attendais à une invitation plus tard dans la semaine pour boire un verre ou visiter son studio de photographie, certainement pas à ça. « Je n'aurais pas dit mieux. » Un clin d’œil sur son visage angulaire manque de t'asséner le coup de grâce, les mains moites, les oreilles qui bourdonnent presque de gêne. Après avoir respirer une bonne bouffée d'air, tu étais fin prêt à lui répondre et à accepter d'emblée sur un coup de tête complètement fou, mais une voix très familière se faire entendre à ta gauche. « Riley. », expires-tu dans un souffle, comme s'il vient te sauver de cet entretien hautement plaisant avec le brun. Tu es presque sûr et certain que ton impatience et ton embarras sont visibles à plus de dix mètres, aussi tu ne tardes pas à sonder ses traits pour y lire une quelconque motivation. Tu n'y trouves malheureusement rien d'autre qu'une planitude, une indifférence totale face à la situation, et t'ignores pourquoi mais ça te dérange un peu. « Je suis allé chercher deux coupes pour qu'on puisse trinquer et je suis tombé sur Dane. » « Au sens littéral. » Fronçant des sourcils, tes prunelles tentent de chercher ses jumelles dans une veine tentative puisque ces dernières se retrouvent sur Dane le photographe. Un triangle de regard semble se former à cet instant, avant qu'un de vous trois ne casse le cycle pour s'adonner aux présentations. Tu te fais alors petit, laissant les artistes humer leur ego respectif, comme s'il s'agissait d'une compétition. Alors que non. Étrange environnement aux étranges mœurs et interactions. Tu ne sais pas si tu pourrais supporter d'être en relation avec ce genre de personne h24. Heureusement que Riley n'est pas comme eux. Riley qui, dans une rapidité extrême, s'excuse platement, le regard fuyant, pour aller fumer dehors, sans que tu ne puisses le rattraper. C'est jamais bon signe. Quelque chose l'a énervé, ou pire, l'a chamboulé. Le discours s'est pourtant bien passé. Tu essayes de deviner ce qui peut le tracasser à cet instant, l'observant du coin de l'oeil se vêtir de son manteau et disparaître derrière la porte vitrée, mais tu n'arrives pas à tes fins. Dane s'impatiente en toussotant et tu n'as d'autres choix que de lui répondre rapidement par l'affirmative dans un petit sourire de fin d'échange qui se veut chaleureux et promettant. Une fois retourné, le brun semble s'être déjà envolé de tes pensées qui se focalisent sur ton ami et sa cigarette brillant déjà dans la pénombre de la soirée printanière. Demandant ton manteau à la jeune hôtesse et la remerciant d'un sourire bienveillant, tu le rejoins alors en poussant toi aussi la porte de sortie. La température a encore diminué et tu dois désormais rapatrier les pans de feutre sur ta poitrine pour ne pas attraper froid. Le blond te fait face à deux mètres que tu brises pour aller te foutre carrément sous son menton, un air inquiet collé sur tes sourcils. Tu sais pertinemment qu'il ne va pas bien, alors ne perds pas de temps à le lui demander. « Hey... qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Tu supposes qu'entre le discours et son arrivée, quelqu'un ou quelque chose s'est mis sur son chemin. Une remarque qu'il n'était pas sensé entendre peut-être ? Tu t'imagines tout sur le moment et l'apesanteur de sa réponse te grignote le ventre au point de poser une main sur son épaule gauche et de la masser. « Dis-moi, tu peux pas rester comme ça, c'est ta soirée tu te souviens ? », je lui explique dans un petit sourire encourageant et rassurant, cherchant toujours ses yeux pour y déceler les émotions qui y habitent.
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Ven 10 Avr - 23:28

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Il ne fait pas le poids. Cet homme avait tout pour plaire. Il est beau, charismatique et plein de verve, sans parler qu’il doit être aussi talentueux en prime. Dane. Même ce prénom a une consonance classe. Il s’intime à chasser cet homme de son esprit, mais cela lui semble difficile. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Il se sent complètement perdu dans cette émotion qui lui prend à la gorge et accentue sa fébrilité. Les phalanges tremblantes, il s’efforce de se concentrer sur sa cigarette, de chasser l’image de Yann avec cet homme, qui pourrait sans doute devenir son amant. Ils seraient beaux. Tu devrais être heureux pour lui. Pourquoi n’est-il pas en capacité de l’être ? Il soupire pour tenter de contenir cet émoi qui le gagne. C’est juste un caprice d’enfant, parce que je voulais vraiment passer ce temps là avec lui. Il s’intime à croire alors qu’il vient se poser contre un muret, le regard dans le vide. Il n’ose pas regarder dans la direction de la salle d’exposition, car il sent déjà que l’image pourrait lui tirailler le cœur. Arrête de faire l’enfant. Il ne comprend pas ces réactions, ce n’est pas son habitude de camoufler ces émotions de cette manière. Il a l’habitude d’embraser ce qu’il ressent sans se poser des questions, mais tout cela le prend au dépourvu. Sa crainte de perdre son ami doit en être la cause principale de cette crainte qui l’assaille. Il est une pièce maitresse dans sa reconstruction. Il ne saurait plus où aller si Yann lui tournait le dos. Pourquoi le ferait-il ? En agissant comme un sombre idiot. Il espère que son malaise n’a pas été perceptible. Il s’est efforcé d’être aimable avec Dane, puisant en lui toute son énergie pour ne pas laisser sa tristesse inonder la conversation. Il n’a pas envie de retourner dans la pièce. Il inspire profondément en portant sa cigarette à ses lippes lorsqu’il sent une silhouette se positionner devant lui. La tête baissée jusqu’alors, il est contraint de relever son visage vers son interlocuteur qu’il reconnait rapidement. Yann. La surprise se peint sur ses traits. « Hey… » Il souffle dans une voix cassée alors que la pression de la menotte de Yann vient se perdre sur son épaule. Cette caresse est bienfaitrice, mais accentue sa fébrilité. « C’était notre soirée… » Il murmure. Le timbre de sa voix est rauque sous le coup de l’émotion. « J’ai eu l’impression de tomber au mauvais moment avec Dane. Je me suis dis que le mieux était que je vous laisse seul, mais je ne sais pas, ça m’a miné le moral. » Il lâche avec cette franchise qu’il ne parvient pas à contenir. « C’est idiot de ma part, mais c’est juste que j’avais vraiment envie de partager ce moment qu’avec toi. » Il ajoute en venant détourner son regard pour éviter de céder à son envie de se rapprocher de lui pour réclamer une étreinte qui lui ferait du bien. Il se rend compte qu’il a envie de le toucher, qu’il le touche, car il se sent bien sous la pression de ses doigts. Il se contente d’écraser sa cigarette. « Désolé... » Il s’excuse en venant doucement tenir le pan de la veste de Yann. Il craint de l’agacer, car il a la sensation que ce n’est pas conventionnel d’agir de cette manière, mais il ne peut pas aller à l’encontre de ses émotions. Ce n’est pas lui.

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Sam 11 Avr - 12:39

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Le photographe est déjà un lointain souvenir relayé dans un coin de ta tête. S'il soulève ton attention les prochains jours, ce sera sûrement grâce à cette carte qu'il t'a laissé et que tu as glissé dans une de tes poches de jeans. Pour l'instant, tu es bien trop préoccupé par le comportement amorphe de Riley. Ton Riley qui est parti fumer une clope devant le bâtiment et envers qui tu ne peux réprimer ton inquiétude et ton désir de réparer toute source d'anxiété ou d'énervement qu'il a pu vivre dans cette salle d'exposition. Tu ne connais pas les raisons de ce retournement si abrupte, mais tu es bien déterminé à les lui demander. Le meilleur traitement d'un maux est d'en parler, de le confier à un ami. Tu te tiens donc devant lui, une patte affectueuse sur l'épaule, prêt à soulever son adorable menton s'il ne le fait pas de son propre chef. L'impatience te griffe le ventre alors que tu attends sa réponse à ta question. Il s'agit de sa soirée, à lui. Personne, rien ne peut le lui enlever, ce serait injuste et tu serais le premier révolté, trop envieux de voir ton ami sourire et s'éclater, profiter de chaque seconde qu'il passe ici.
Sa réponse te fait donc tomber des nues, comme si le blond t'empoignait les tripes ou qu'un vide t'engloutissait par les pieds. Ce n'est pas ce à quoi tu t'attendait, à vrai dire. Tu n'aurais jamais pensé être la source de cette tristesse et déception que tu peux enfin apercevoir dans la couleur amande de ses prunelles. Ça te renverse totalement et tu te sens comme une merde de l'avoir délaissé pendant quelques minutes. Parce qu'il s'agit de ça, n'est-ce pas ? Tu ne l'as pas retrouvé après le discours, attiré par l'aura de Dane, et ton ami s'est certainement retrouvé seul. Tu n'entrevois que cette explication en tête, suffisante pour vouloir prendre Riley dans tes bras afin de t'excuser. L'envie te pique furieusement le cœur alors que les menottes du blond s'empressent sur les pans de ton feutre. Votre soudaine proximité est d'autant plus déstabilisante que le sont ses aveux. Tu finis par soupirer en abaissant subtilement tes pupilles, puis raffermis ton emprise sur son épaule, ton autre poigne rejoignant sa voisine. « Non, c'est moi qui suis désolé Riley. » Ton regard s'imprègne du siens, hypnotique, et parcourt malgré toi le reste de son visage, désirant y revoir son sourire d'ange si chaleureux. Et pour se faire, tu serais prêt à tout et à n'importe quoi, même à presser tes lèvres contre les siennes pour lui témoigner de ton attention envers lui. « J'aurais du te rejoindre illico avec nos coupes. Mais il... ce Dane m'a pris un peu au dépourvu. J'suis désolé. » A cet instant, tu es pris d'une furieuse envie de l'entourer de tes bras et de l'appeler par un surnom mignon mais ridicule. Fuck. Tes deux mains qui remontent jusqu'à sa nuque suffiront finalement à faire l'affaire. « C'est fini maintenant. C'est notre soirée, promis. » Même si ce n'est jamais déplaisant de se faire accoster par un bel inconnu. Ça me changerait même les idées qui sont beaucoup trop concentrées sur le blond. Beaucoup trop, ce Dane tombe à pic. Il t'aidera peut-être à te délester d'une frustration sexuelle à l'origine de tes "sentiments" pour Riley. C'est la seule explication que tu permets de donner à toutes ses émotions que tu ressens en sa proximité. Il ne s'agit que d'un fantasme, celui de posséder ton premier partenaire sexuel, rien de plus. « Qu'est-ce que tu veux faire ? Prêt à retourner dedans et braver les regards ? Les coupes de champagne et les petits fours nous attendent. Mon ventre aussi, j'ai la dalle. » Toi aussi, tu les as senti se fixer étrangement dans ton dos. Si Riley est prêt pour retourner dans cette fosse au lions, alors tu l'accompagneras, main dans la main.
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Sam 11 Avr - 13:50

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Riley est décontenancé par l’apparition du policier. Il ne s’était pas attendu à ce qu’il le rejoigne à l’extérieur. Son regard braqué sur lui avec cette inquiétude perceptible dans ses prunelles claires, il ne parvient pas à contenir ses émotions. Il ne peut pas lui mentir. Ce n’est pas quelque chose qu’il parvient à faire dans leur relation. Yann lui fait confiance tout autant qu’il lui fait confiance. Riley est juste décontenancé par les émotions vives qui lui dévorent le cœur avec virulence. Il n’a jamais ressenti cela. Ce sentiment de possessivité qui l’a dévoré et qui l’a plongé dans une tristesse profonde alors qu’il avait tout pour être heureux. Il suppose qu’il est juste capricieux, comme à l’époque où il voulait l’attention de sa mère lorsqu’elle n’avait d’yeux que pour son grand frère. Tu me manques tellement Sven… Tu m’aurais tellement aidé à y voir plus clair. Il le connaissait par cœur, ils avaient cette connexion que personne ne peut expliquer même si son frère avait été plus distants sur les dernières années, bien trop occupés, mais au moindre doute, il avait été là, bienveillant et à l’écoute. C’était tellement simple de lui parler. Il était la voix de sa raison qui venait ramener son esprit à la réalité. Sans doute lui aurait-il dit qu’il n’y a pas de mal à l’être parfois, à partir du moment qu’il s’excuse si jamais dans son action il fait du mal à quelqu’un. Il ne veut pas passer pour un enfant aux yeux du policier. Il aimerait être son égal et lui apporter autant qu’il lui apporte. Mais tu te comportes comme un enfant. Cette pensée lui fait prendre conscience que ses émotions peuvent être blessantes, voire agaçantes pour son ami. Il n’a pas envie qu’il se remette en question par sa faute, alors que c’est lui qui a un problème. En conséquence lorsque Yann décide d’endosser la responsabilité en venant glisser son autre menotte contre son autre épaule. Riley se laisse entourer par sa présence forte et solide même s’il n’y a que leurs mains qui sont en contacts. Il aimerait tellement pouvoir se pencher pour rejoindre son corps, mais il n’en fait rien, car ça ne serait pas juste envers le policier. Son battant s’emballe dans sa poitrine alors que cette envie lui tenaille le ventre. « Ne sois pas désolé, s’il te plait. » Il murmure dans une voix maladroite alors qu’il s’intime à respirer assez fort pour contenir ses émotions. « Il faut dire qu’il était beau et il te voulait… Je suis juste un gamin. » Il ajoute en venant baiser son regard sur le tissu de son feutre. Il ne veut pas qu’il voit l’effet que ça lui fait. L’idée de se dire que cet homme aurait beaucoup plus de classe aux côtés de son ami que lui. Comme s’il pouvait avoir ce droit avec Yann. Complètement stupide. Surtout que Yann veut peut être Dane aussi. Qui ne le voudrait pas ? Il était beau et séduisant… Le contact de ses menottes contre sa nuque lui arrache un frison de plaisir. Ses muscles se détendent sous la pression tendre de ces mains chaudes. Cela lui rappelle leur nuit ensemble et les émotions implosent de nouveau en lui. Il hoche simplement la tête dans un signe d’assentiment lorsque son ami lui dit que c’est terminé, que c’est leur soirée. Il accepte de relever le regard le sien pour lui offrir un sourire. Il n’a pas le même éclat que celui du début de soirée, mais c’est un bon début. Il ne veut pas gâcher cette soirée, mais l’envie de retourner au vernissage n’est plus source de satisfaction. « Non. Je n’ai pas envie d’y retourner. » Il indique en venant jeter un coup d’œil vers . « Je ne m’y sens pas à ma place, même si j’ai fait une rencontre forte intéressante. » Il déclare en venant se défaire de ce sentiment de possession qui l’a dévoré jusqu’à présent. Yann est avec lui, prêt à passer la soirée avec lui. Le reste ne le regarde pas, non ? « Tu vois ce monsieur ? » Il lui indique du bout des doigts à travers les vitres de la salle d’exposition. « J’ai aucune idée de qui il est, ni même comment il est parvenu à supposer que j’étais "Owen", mais il est venu me parler pour discuter de mon œuvre. Il m’a dit avoir eu un coup de cœur pour elle et sa lecture a été tellement précise de mon œuvre. Je crois qu’il m’a révélé quelque chose que j’ignorais moi-même. » Un sourire plus sincère se loge sur ses commissures. « Ça m’a fait vraiment plaisir d’échanger avec lui-même si j’avais l’impression d’être mis à nu. C’était déroutant. Je ne suis pas certain qu’un jour je serai friand de ce genre de soirée. Ce n’est pas vraiment mon monde. Je ne suis pas à l’aise à la lumière des projecteurs et encore moins que les gens puissent lire dans mon âme avec une telle aisance. » Il déclare dans un air absent. « Est-ce que tu serais tenté que je t’amène quelque part d’autre ? Il y a quelques jours, j’ai peint une œuvre dans une ruelle pour remplacer des tags injurieux. Je ne sais pas si elle est encore là, mais j’aimerai beaucoup te la montrer si tu es intéressé. » Il ajoute en venant replonger ses iris claires dans celles de son ami. Il a juste envie d’être avec lui. C’est tout ce qui l’importe ce soir.

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Sam 11 Avr - 15:15

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Un enfantillage. Une jalousie purement amicale. Ce sont les raisons qui ont du pousser Riley à partir de la salle d'exposition et celles en qui tu crois. Vous êtes proches l'un de l'autre, un fil précieux et particulier vous relie, cœur à cœur, alors, oui, tu comprends qu'il veuille passer la soirée qu'avec toi. Bien sûr que c'est plaisant à entendre et que ça t'entaille le ventre de l'avoir abandonné au milieu de cette foule aux êtres étrangement distinguées et perchées. Mais jamais tu n'aurais compris le sentiment qui se cache derrière ses douces explications. Parce que tu n'envisages même pas qu'il puisse te considérer de la sorte. Parce qu'il est toujours aux accroches d'autres corps en sueur et en émoi. Tu es le seul à avoir changé depuis votre dernière soirée, à vouloir t'approcher dangereusement de ton ami pour en humer à nouveau le parfum et la saveur de sa peau.
Réveille-toi mec. T'es parti dans un nuage, pendant un moment, alors que tes mains caressent agréablement la nuque de l'ange, l'ayant rassuré sur la suite des événements. Tu ne le quitteras plus d'une semelle, vous vivrez ce moment tous les deux, rien que vous deux, comme il le souhaite. Comme toi, tu le souhaites aussi. Ta raison, en tant qu'ami, ton cœur éclatant bien trop d'émotions intenses pour être en charge des décisions. « Comme je te comprends... » Vous n'étiez pas à l'aise, même si le moment était très emblématique et qu'il ne quittera pas aussitôt l'esprit de Riley, ni le tien d'ailleurs. Sa peinture te revient parfaitement en tête, cette explosion de couleurs et de sentiments heureux et oisifs. Mais il est temps de laisser la place à d'autres spectateurs qui ne l'ont pas encore vu de leurs propres yeux. Tu espères qu'ils seront nombreux à l'apprécier et que ton ami obtiendra de bons retours, ceux qui font chaud au cœur et qui répare un esprit en recherche de confiance. « Une rencontre, comment ça ? » Ainsi, lui aussi, a eu le plaisir d'être pris aux grippes d'un inconnu. Masculin ou féminin, cette idée te tire un sourcil levé, presque inquiet. Évidemment, tu laisses tomber une menotte le long de ton corps, laissant le blond te guider à travers la vitre. Où est ce mec ? Tu ne le sens pas, ton instinct te gratte la poitrine à la recherche du moindre détail qui pourrait l'incriminer. Tordu. Au fur-et-mesure des paroles de Riley, ton visage se durcit et imprime celui du "monsieur" avec véhémence. Tu ne saurais dire ce qu'il le rend si dangereux à tes yeux, mais le fait qu'il avait pu lever le voile sur son identité t'agite un peu et étale ton étreinte sur les épaules de ton ami, comme pour le protéger. « Révélé quoi ? » Un plaisir ? T'es perdu parce que tu ne comprends pas où se loge le plaisir dans ce qu'il vient de t'avouer. En tout cas, toi, t'es toujours aussi méfiant, tu n'en démordras pas. Finalement, Riley décide de ne pas y retourner pour des raisons qui sont plus logiques et qui te font sens. Tu hoches de la tête, te détournant de la vitre, toujours ce bras sur ses épaules, et souris à sa proposition plus qu'alléchante. « En effet, j'ai déjà hâte de la voir. » Tu es friand des peintures du blond, c'est un fait avéré, c'est ce qui t'a poussé à le sortir de son addiction aux drogues dures. Parfois, quand t'y repenses, tu te demandes si, sans ce talent, tu aurais agi différemment. Un estomac gronde, le tien, et te tire de cette réflexion à laquelle tu n'as de toute façon pas de réponse. « Ça te dérange si on passe par un food-truck s'acheter un truc à manger ? J'ai besoin d'avoir le ventre plein pour admirer ton œuvre. » Ton nez se plisse rapidement sous la petite pique affectueuse et ta main quitte enfin son épaule pour se glisser dans son dos, l'amenant à marcher à tes côtés.
Vous vous enfoncez dans la nuit noire de la rue, quittant les vitres illuminées et bruyantes de l'exposition. Seule les lampadaires et autres pubs vous éclairent le chemin. C'est une ambiance que tu apprécies et qui te donne encore plus envie de prendre Riley dans tes bras, de faire l'enfant à ton tour et désirer qu'il ne soit qu'à toi pour quelques secondes. Dans la pénombre, à la lumière tamisée, comme la dernière fois. Malheureusement, ta raison t'y refuse, les secondes d’inattention aurait une trop grande conséquence sur votre relation. Tu ne peux pas mettre en danger cette dernière qui t'est très chère. Sans Riley, ta vie deviendrait beaucoup trop monotone et ennuyante. Il est ton Salut, celui qui te garantit une place là-haut. Il est l'espoir que tout Homme peut changer avec un peu d'aide. Il est l'éclat de couleur qui teinte tes semaines. Il était un petit bonhomme au début en qui tu as appris à faire confiance, et il a évolué en un ami à qui tu as donné sciemment ton corps, sans aucune hésitation. Cela fait de lui ton égal.
Une fois tes mains remplies et ta bouche rassasiée d'une bouchée, c'est à ton tour de le suivre pour qu'il t'amène à son œuvre dans la fameuse ruelle. « J'te suis. Putain, c'est bon. Tu veux goûter ? » Le falafel que tu engouffres par la bouche est aussi généreux que les plats de ta mère. Ceux qu'elle préparait le dimanche, après la messe.
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Sam 11 Avr - 17:12

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Yann fait preuve de clémence à son égard en ne venant pas commenter son aveu d’avoir agit comme un enfant capricieux. Rien ne laisse supposer qu’il l’ait vu dans ce sens. Son visage demeure concentré et attentif sur sa personne ce qui est accentue ce sentiment incompréhensible qui vient se loger dans sa poitrine. Il reprend du poil de la bête pour ne pas laisser sa tristesse gâcher leur soirée. Il n’hésite pas à changer les plans initiaux pour s’échapper de ces émotions sombres. Il n’éprouve aucune satisfaction à retourner dans les allées de la galerie artistique improvisée. Il y ira peut-être lors des heures d’ouverture pour profiter du calme qui peut régner dans ce genre de démonstration artistiques, mais ce soir, l’ambiance n’est pas pour lui, encore mieux pour eux. Ils ne font pas partie de cet univers distingués et hautains. A l’exception de cet homme qu’il a rencontré sans s’y attendre, au langage simple, mais criant de vérité. Il a eu la sensation qu’il était mis à nu, ce qui l’a troublé, mais sans doute parce qu’il a mis le doigt sur un détail qui lui a échappé. La pression du bras de Yann autour de son épaule est un élément particulièrement appréciable. Il profite même de cette proximité enclenchée par son ami pour venir presser son bras contre ses côtes, laissant sa chaleur envahir ses muscles à travers le tissu de leur vêtement. Un rapprochement qui a un gout de pas assez, mais qui a le mérite d’envahir de nouveau sa poitrine de cette sensation grisante qui l’habitait avant que tout ne soit chamboulé par l’apparition de ce photographe. La pression ferme de ce bras contre son épaule l’enivre terriblement alors que les effluves du parfum musqué de son ami envahissent son odorat. L’envie de se perdre de nouveau contre sa nuque et son torse vient enflammer le creux de ses reins. « Que mon œuvre représente une explosion d’émotions difficile à identifier. » Il répond simplement à la question de son ami, son esprit s’étant égarer face à la poussée de chaleur qui envahit sa poitrine. « Je crois qu’il a raison. Beaucoup de choses sont en train de changer. Je n’en avais pas juste conscience. » En tout cas, cela a fait sens pour lui, même si cela le bouleverse. Il faudra juste qu’il parvienne à mettre un mot sur toutes ces émotions. un jour, peut-être. Il préfère laisser cela derrière lui pour ce soir. Il l’invite à le suivre sur le lieu d’une de ses œuvres éphémères qui lui correspondent mieux. C’est dans les allées de la ville qu’il a commencé et même s’il aspire à entrer dans le monde très fermé de l’art, il n’en reste moins un artiste de rue. Le grondement du ventre de Yann lui arrache un rire attendri. « Oui, pas de soucis, sinon tu vas devenir grognon. » Il déclare dans un petit sourire espiègle en lui donnant un petit coup de coude. Leur complicité reprend le dessus et il embrasse cet instant sans se poser de questions. Il est tellement bon d’être à ses côtés. De plus, en plus nécessaire. « Quelqu’un a encore fait l’impasse sur le déjeuner ? » Il le questionne avec humour. « Je t’accompagne, car je meurs de faim. » Il évite de préciser que l’excitation l’a empêché de se sustenter correctement ces derniers jours, mais ses émotions désormais plus sereines, bien que légèrement malmenées aux côtés du policier, lui permettent de retrouver un semblant d’appétit. La menotte que son ami glisse dans son dos, légère et protectrice accentue ce sentiment de félicité qui reprend vie au fond de sa poitrine. Un geste fugace, mais dont les effets perdurent sur sa chair en attente. Ils trouvent leur bonheur dans un food-truck où il se prend un cornet de frites avec de la sauce cheddar. Il a faim, mais pas suffisamment pour avaler le plat qu’à pris son ami. Une fois leur emplette réalisée, ils s’engagent en direction de la ruelle où se trouve son œuvre. Un sourire attendri vient se peindre à l’exclamation de joie de son ami pour son plat. « Pourquoi pas. » Il répond en haussant les épaules alors qu’il attrape du bout de ses doigts le falafel qui se situait entre les doigts de son ami. Par son action, leurs doigts se frôlent, mais il n’en fait pas grand cas même si son battant s’emballe. Il glisse la nourriture entre ses lèvres dans un geste spontané pour la savourer. Un gémissement de contentement s’en échappe sans crier garde. « C’est vraiment trop bon. J’aurai dû en prendre. On partage notre butin ? » Il questionne Yann dans un sourire complice. Une moue s’affiche sur ses traits alors qu’il savoure les dernières miettes de la chapelure en venant lécher du bout de sa langue ses phalanges empreintes de la saveur de ce met. Son regard cherche à l’amadouer avant que son rire éclatant envahisse leur environnement. Ils poursuivent leur route sous les directives du blond. « J’espère vraiment qu’elle y est toujours. C’est une œuvre que j’ai faite sans m’en rendre compte. J’avais juste envie de faire disparaitre cette merde qui éteint taguée. Au début, je voulais juste peintre un petit truc, mais un trait en entrainant un autre, c’est devenu un animal majestueux et plein de vie. » Il indique avec cette verve qu’il a naturellement chaque fois qu’il parle de son art. « Qui semble voler de ses propres ailes et qui répand sa joie autour de lui. » Il explique naturellement alors que leurs pas les amènent dans des ruelles moins fréquentées du quartier. « Je me retrouve un peu dans cet œuvre. » Il admet en venant chercher le regard de son ami. « J’ai l’impression d’être de plus en plus libre et ouvert au monde. » Et ce grâce à toi. Il ne dit pas ses mots, mais son regard parle de lui-même dans la lueur intense de ses prunelles dans celle de son ami. Il lui apprend ce qui est la vraie vie et grâce à son soutien. Il se sent habité par la lumière et son art devient de plus en plus chaleureux.      

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Dim 12 Avr - 19:39

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Les choses changent, en effet. A la LAPD, on t'a appris qu'un comportement criminel se répète, sans cesse, chez une même personne. On retrouve souvent cette dernière derrière les barreaux, année après année. On ne change donc jamais vraiment. Cette phrase n'a aucun sens à chaque fois que tes pupilles admirent ton ami. Il est la preuve parfaite qu'elle est partiellement erronée, et tu es content que Riley ne soit pas dans la récidive. Il a su braver ses démons les plus sombres pour devenir un être en meilleur santé et qui s'épanouit chaque jour erré sur Terre. Tu ne pourrais être plus fier de lui, plus envoûté. Tu nies cette dernière teneur de tes sentiments envers lui, mais elle est belle et bien présente. Cet envoûtement qui t'arrache des mains d'un bel inconnu pour ne pas le laisser seul dans la nuit, en train de broyer du noir. Le même qui te pousse à accepter sa requête, avec entrain et bonne volonté, et qui te urge à l'entourer de tes bras et à l'embrasser langoureusement dans la pénombre, comme pour conclure une nuit encore magnifique passée en sa compagnie. Tu te refuses ce bonheur, aussi borné qu'un taureau, ayant décidé de ne plus goûter au blond, de ne pas succomber, persuadé que la tempête d'émotions partira avec un amant ou plusieurs, le temps de quelques jours. Tu passes tellement ton temps à t'aveugler que tu ne remarques même pas les yeux noisettes épris de ton ami posés sur toi.
Le falafel en main, la langue qui vient pourlécher tes lippes à la recherche de sauce, tu exaltes ta frustration avec la nourriture. Tu le partages même ton butin avec Riley dont les doigts sveltes picorent un bout qu'il fourre dans sa bouche parfaitement sculptée. Une seconde passe, puis deux, trois, quatre, où tu ne fais que le regarder et l'entendre déguster ton met. Tu te sens soudainement si faible, incapable de lui résister quoique ce soit à l'écoute de son gémissement et à la vision de ses sourires joyeux. Tu donnerai tout pour que ce moment ne s'arrête jamais. Tout pour que les lampadaires s'éteignent et que tu puisses lui voler un baiser sans qu'il ne le voit. Ton sourire, à toi, ne fait que s'agrandir comme jamais. Et j'ai même pas bu. Riley fait des miracles, il te change aussi, te rend meilleur. Mais si faible putain. « Deal. Les frites que t'as prises me font de l'oeil. », tu lui avoues sans retenue, piquant une du bout des doigts et l'enfonçant fugacement dans ton gosier. Toute cette graisse et ces saveurs sont un régale pour vos papilles. Bientôt, la peinture murale du jeune homme le sera pour vos pupilles. Tu as hâte d'y être et bois ses paroles avec attention, laissant l'artiste en lui s'exprimer et t'expliquer la vision de son œuvre dans une humilité naturelle. Contrairement à certains peintres de l'exposition. Riley s'identifie à cette œuvre que tu vas bientôt avoir la chance de découvrir. Ses paroles sont profondes et te frappent. S'ouvrir au monde... tu le prends un peu trop littéralement et as besoin de cogiter quelques secondes pour entrevoir ce "monde" dont ton ami parle. « Le monde est plein de surprise. Des bonnes surprises... » Tu hésites à faire mouche, à continuer ta réflexion, mais elle est trop sombre et tu la changes au dernier moment. « Et j'espère que ce seront les seules que tu rencontreras dans ta vie Ry. » Ce n'est pas sarcastique, c'est bel et bien un vœu qui provient du fond du cœur, cet organe qui bat en ce moment beaucoup plus que la normale. « On dirait que t'as peins un oiseau ou un ange. », faisant allusion à l'être qui s'est élancé hors de son pinceau. « C'est un peu l'effet que tu donnes aux autres. » C'est l'effet qu'il te donne, à toi, en tout cas, mais tu es trop occupé à le renier pour embrasser cette idée. Dans l'exaltation du moment, tu croques dans une aubergine baignée d'huile et décides d'en partager la saveur à Riley. « Roh, tu dois goûter ça. », en désignant l'ingrédient du bout des doigts. Pour ne pas qu'il s'en mette partout, tu le prends de ton propre chef du bout des doigts et l'amène en offrande jusqu'à ses lèvres si tentantes.
T'y goûterai bien aussi. Tu sais quel goût elles ont et tu en raffoles depuis une semaine maintenant. Doux calvaire qui se tient sous tes yeux.
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Dim 12 Avr - 21:37

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Riley laisse le bien être coutumier qu’il éprouve auprès du policier reprendre ses droits. Il désire profiter de cette soirée en sa compagnie. Il laisse son caprice derrière lui, fermant hermétiquement son esprit à la menace que représente Dane. Il n’a pas son mot à dire sur les fréquentations de son ami et pour l’instant, il se trouve à ses côtés. C’est tout ce qui compte. Ce qui devra toujours compter qu’importe ce que l’avenir leur réserve. Riley ne prendra aucun risque de perdre son ami. Jamais. En conséquence, il embrasse de nouveau leur complicité qui apporte toujours la même magique. Il reprend ses aises aux côtés de Yann, laisse sa nature joviale s’exprimer sans craindre la moindre remontrance. Deux amis, qui profitent d’une soirée même s’il sait qu’il aspire à plus, sans trop savoir ce qu’il désire vraiment. Il apprend à faire avec, à défaut d’avoir le droit d’espérer plus. Il prend tout ce que son ami est prêt à lui donner. Il connait déjà la chance qu’il a de pouvoir voire ces sourires plus détendus ourler ses lippes si tentatrices. Il connait leur chaleur, leur texture et leur gout salé au point de devenir le sujet de ses croquis et bien plus. Il affectionne lorsque la rigueur naturelle du policier s’effrite pour laisser sortir le grand enfant qui sommeille en lui et se prend au jeu avec lui. C’est un peu sa fierté, aussi petite soit-elle. Avec Yann, il peut parler sans crainte. Sa langue se délie si facilement et les secrets semblent difficiles à conserver, car la confiance qu’il lui octroie est totale. Il peut librement parler de son art sans fioritures en exprimant les émotions telles qu’il les vit. Yann demeure toujours un auditeur attentif et suit toujours le blond dans ses divagations concernant l’expression de son art. Une nouvelle fois, ses paroles l’atteignent en plein cœur et un sourire reconnaissant vient se peindre sur ses traits. Le vœu que le policier formule pour lui ne fait qu’accentuer l’affection qu’il lui porte. Son battant s’emballe dans sa poitrine tandis que l’émotion vient lui prendre à la gorge de nouveau. Il ne dit mot, car sans doute que sa voix serait secouée par son émoi, mais ses prunelles l’expriment sans pudeur. Son sourire s’intensifie d’autant plus lorsque Yann parle de son œuvre en interprétant ses propos et met le doigt au bon endroit. Sa comparaison le trouble, mais l’enchante. Cela le ravie d’entrevoir la vision qu’il a de lui, même s’il doute qu’il laisse cette impression aux autres personnes. Il ne dit mot, ne se sent pas en mesure de dire quoi que ce soit, qui ne l’amènerait pas à demander à Yann plus d’explications sur ses propos, juste pour le plaisir d’en savoir plus sur la vision qu’il a de lui. Ce qui serait une mauvaise idée. Il préfère garder ses questions pour lui et s’approche à la demande de son ami vers ses doigts. Yann réalise un geste qu’il n’avait pas osé avec le farlafel plus tôt. Ce qui le trouble, l’enivre et le questionne. Pourtant, il n’hésite pas et profite de la proximité instaurée par son ami pour glisser sa menotte contre son poignet fort et chaud contre la paume de sa main. Le geste se veut naturel, mais semble aussi intime que ce qu’il a ressenti à ses côtés lorsqu’il était contre son corps nu. Son cœur s’emballe alors qu’il vient mordre dans le morceau d’aubergine que lui offre son ami. Il le laisse fondre contre ses papilles et une nouvelle fois un gémissement de contentement s’échappe de ses lèvres. « C’est trop bon. » Il souffle dans une voix qui se fait plus suave qu’il ne le voudrait, ses émotions à fleur de peau alors qu’il vient glisser sa langue contre ses commissures imprégnées de la sauce de cet met. « Tu as bien choisi ton plat. » Il déclare en venant plonger ses iris pénétrantes dans celles de son ami. L’intensité de leurs regards crée une étincelle au fond de ses reins qui enflamme un brasier qu’il aimerait savourer à ses côtés, mais qu’il tait. « Fais attention à ce que je ne te chipe pas le reste. » Il déclare dans un clin d’œil pour tenter de se détourner de l’envie qui le dévore. « On y est presque. Suis-moi. » Sa main encore ancrée à son poignet, il décide de la garder à son emprise, car il veut conserver ce contact avec lui. Il laisse à Yann le choix de s’en dégager ou non alors qu’il l’entraine à sa suite dans des pas un peu plus léger. Il l’entraine sur une centaine de mètre, ses phalanges glissent légèrement sur sa poigne qu’il caresse légèrement comme pour l’inciter à rester dans son emprise. Finalement, ils arrivent dans la ruelle en question et tout naturellement son battant se livre à une course folle. Il est excité à lui montrer et terrifié à l’idée qu’elle ait pu disparaître. Il glisse sa main dans celle de son ami pour y chercher un soutien dans cette attente. Il ne réfléchit pas à son geste. Il en a tellement besoin qu’il ne songe pas à la signification de ce geste. « Elle est là ! » Il s’exclame dans une voix émue alors que l’attente touche à sa fin. Un soupire s’extirpe de ses commissures alors qu’il avance vers son œuvre, attiré par ses couleurs et sa douceur. Il est tellement soulagé qu’elle soit encore là.  « J’ai beau vouloir faire parti du monde de l’art… j’ai toujours la sensation que ma place est dans la rue, dans l’anonymat. J’aime toucher les gens, mais je crois que j’ai besoin de me protéger, que personne ne lise mon âme, sauf ceux à qui je donne le droit. » Il déclare en venant perdre ses prunelles dans celles de son ami. Yann fait partie de ces personnes qu’il a choisi. Au cas où le policier aurait des doutes sur la questions.

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Lun 13 Avr - 16:44

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Le calvaire s'éternise sous ton regard brûlant d'envie. Riley ne t'épargne pas, ne te laissant aucune seconde de répit, mordant à pleine dent dans l'aubergine que tu lui donnes en offrande devant ses lèvres. Ces dernières se referment avec gourmandise et ça t'envoie une onde électrique et grisante en plein bassin. Le gémissement du blond et sa voix te transportent quelques jours auparavant, alors qu'il se cambrait sous tes coups de reins profonds. Un battement puissant provenant du cœur te réveille de tes fantasmes à la con et tu refermes rapidement tes demies-lunes qui se sont entrouvertes sous la douce vision. Merde, il le fait exprès ou quoi. Ta raison t'enclenche de ravaler tes sentiments et tes pulsions jusqu'à ce soir, sous la douche. Mais pour une fois, tu n'as pas envie. La tentation est bien trop forte et tu n'as qu'à t'approcher de quelques centimètres pour venir te saisir de ses lèvres appétissantes.
Gros fail. Putain... j'fous quoi ? Tu restes quelque peu hébété pendant que le blond prend ta main et commence à te trainer jusqu'à votre prochain endroit. La course dans le dédale et le suspens te permettent d'expulser la honte qui coupe court à ta respiration. J'allais... j'suis trop con. Tu l'es tellement. God, reprend-toi. Une image de Riley, le visage déformé par l'incompréhension et la colère, te vient en tête et chasse tout sur son passage. C'est mon pote. Mon pote. Tu ne peux pas l'obliger à devenir ton fantasme, c'est injuste et dégueulasse de ta part. La dernière fois, il a accepté parce que tu lui avais expliqué le problème et il t'avait proposé d'y remédier. Ici, dans cette ruelle sombre, c'est une toute autre situation, et l'artiste n'est pas à blâmer ou à sauter dessus à la première occasion, même si ses attributs te donnent le tournis et la trique.
Finalement, le blond retrouve sa peinture avec une détonation de la voix qui te fait lever les yeux de vos menottes entrelacées. Là, à ses côtés, tu découvres le mur d'où sort un magnifique oiseau dans une explosion de couleurs. T'aimes vraiment ce côté fluorescent chez lui, et sa grandeur des choses. « Wha... c'est grand. » Tu dois pencher ta tête en arrière pour voir les frontières de la peinture murale. Elle fait tâche dans cette petite rue bien lugubre. « Il embellit les lieux. » Une vérité qui s'applique parmi tant d'autre, concernant le blond. C'en est déstabilisant. Tu l'écoutes, le cou arqué, t'expliquer son bien-être dans la street-art et tu ne peux que comprendre après avoir vécu cette soirée d'exposition en compagnie de tout le gratin de Silverlake. Ici, dans la rue, dans la vraie vie, on passe inaperçu et on est plus à même de savourer les petits détails, de ne pas se préoccuper de la valeur d'une toile, de juste laisser aller son pinceau exprimé ses émotions. Tu hoches de la tête d'où se réveillent mille et une questions. « T'as fais ça de nuit ? Tu sais que c'est interdit par la loi, j'pourrais t'arrêter sur le champs. », lâches-tu en plissant ton nez et en lui envoyant un petit coup de coude complice. « T'as bien fais, j'aime mieux avoir tes fresques que des tags à la con. » Redevenu un peu plus sérieux pour marquer la franchise de tes paroles, tu reprends tout de même ton observation, l'interrompant de temps en temps pour lui montrer du doigt certaines précisions qui te fond sourire. « Regarde-toi... le robin des bois du street-art. » On peut entendre le contentement et la fierté pointer dans le ton de ta voix. « J'suis content de t'avoir trouvé ce jour-là. » L'atmosphère se rigidifie soudainement au sous-entendu, tes traits se durcissent, un air solennel apparaît progressivement. Ce jour-là, quand tu t'es retrouvé nez-à-nez avec un adolescent complètement consumé et consommé. Un rude souvenir, mais qui importe beaucoup à votre amitié. « Le hasard fait bien les choses. T'étais voué à faire ça. » Tu ne te tarirais pas de lui faire des compliments, car tu sais qu'il n'a pas l'habitude d'en entendre et ça te révolte. S'il n'existait aucune humilité, tu ne retiendrai pas les mots de ta bouche.
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