2 résultats trouvés pour notallmen

AuteurMessage
Tag notallmen sur glitter in the air 68gfSujet: (F - BOULOT/AMIES/AUTRE) • 6/∞ LIBRES
Klara Lund

Réponses: 8
Vues: 892

Rechercher dans: liens collectifs   Tag notallmen sur glitter in the air EmptySujet: (F - BOULOT/AMIES/AUTRE) • 6/∞ LIBRES    Tag notallmen sur glitter in the air EmptyVen 15 Mai - 18:10
Cassandra’s Corner

informations en vrac

Cassandra’s Corner est un média féministe en ligne à la ligne éditoriale très ouverte et variée. On peut y dénicher du contenu de pointe, les dernières recherches en études de genre, des articles spécialisés sur les débats brûlants du moment, mais aussi une palette plus large d’écrits qui vise simplement à partager l’expérience féminine et féministe aujourd’hui. Les modes d’expression sont pluriels et multimédia, les rédactrices et créatrices viennent de tous les horizons, et une place de choix est laissée à l’intersectionalité. CC est aussi une communauté soudée qui fait rimer L.A avec sororité.

Historique détaillé de Cassandra’s Corner:


Discours d’inauguration du premier forum:



liens recherchés
The soul
(Rédactrice en chef adjointe) S’il y a un mot qui peut décrire Molly, c’est la passion. Elle impulse de la vie dans le groupe, et c’est elle qui oriente la ligne éditoriale et les priorités de CC. Toujours la première à défendre la veuve et l’orphelin et à se montrer en première ligne de manifestations, elle a une fâcheuse tendance à se mettre dans de sales draps, son impulsivité ayant souvent raison d’elle. C’est elle qui a eu l’idée de créer Cassandra’s forum en réponse à la campagne – puis l’élection – de Donald Trump. Aujourd’hui, c’est elle qui en construit les panels et oriente les thématiques abordées.
The hands
(Administratrice et Trésorière) C’est sur le canapé de Barb', ou plutôt celui de ses parents, que tout a commencé, et c’est en grande partie grâce à elle que tout tient encore debout aujourd’hui. Extrêmement organisée et dynamique, c’est elle qui gère l’administration de l’association et qui est aux manettes du forum annuel. Sans son implication et son sérieux, CC n’aurait jamais décroché les financements qui le maintiennent à flots aujourd’hui. C’est un job un peu ingrat, qui lui demande beaucoup de temps, mais qu’elle adore. (possibilité d’être rémunérée à plein temps).
the heart + @Kwon Sooji (réservé)
(Relations presse et public) Sooji c’est l’idéaliste du lot, et un peu la maman du groupe. Une présence réconfortante qui ne faillit jamais et trouve toujours du temps pour écouter les jérémiades de ses amies. De sa générosité est né le programme de levée de fonds de CC. Deux fois par an, elle gère – avec Barb – une campagne de dons et d’actions qui récolte de l’argent pour soutenir des causes importantes (foyers de femmes, associations pro-choix, aide aux femmes battues, soutien juridique aux victimes de violences sexuelles…).
Contributrices (0/∞)
Rédactrices, photographes, monteuses, vidéastes, dessinatrices, créatrices de podcasts, intervieweuses, écrivaines… Toutes les plumes et tous les talents sont les bienvenus à CC. Il y a de la place pour toutes, tant que le concept et la qualité suivent. Depuis peu, l’équipe est fière de pouvoir rémunérer ses collaboratrices qui ont, pour beaucoup, longtemps été bénévoles. Aucune n'est néanmoins employée à plein temps par le média.
Amies, bénévoles et partenaires (0/∞)
Sans avoir nécessairement le temps, l’envie ou les capacités, elles sont essentielles au succès de Cassandra’s corner. Qu’elles soient généreuses donatrices, étudiantes bénévoles pendant le forum, ou qu’elle soutiennent d’une manière ou d’une autre le site, la communauté leur est infiniment reconnaissante et leur ouvre les bras en grand.

liens pris
the face + @Klara Lund
(Rédactrice en chef) Klara ose, elle n’a peur ni du regard, ni du jugement d’autrui, et n’hésite pas à faire entendre sa voix haut et fort quand elle désapprouve quelque chose. Dès l’université, c’était elle qui était désignée pour représenter l’association auprès des professeurs, de l’administration, dans les débats et autres rencontres. Aux yeux du public, aujourd’hui, c’est son visage que l’on associe avec CC. C’est aussi elle qui ouvre les portes de son cabinet d’architecture pour accueillir les réunions et, plus généralement, quiconque voulant travailler dans un environnement calme et accueillant ; le média ne disposant pas de locaux.
The brains + @Kate Anderson
(Secrétaire générale) Il n’est pas trop risqué de dire que Kate est la plus intelligente de la bande. Brillante, elle a suivi de longues études et exerce aujourd’hui un métier très sérieux (dans le domaine des sciences, de la recherche ou de l’enseignement supérieur). Véritable rat de bibliothèque, c’est grâce à elle que Cassandra’s Corner parvient à rester à jour sur les dernières recherches pertinentes en études de genre. Elle décortique thèses, articles scientifiques et conférences et les rend accessibles dans une section vulgarisation qu’elle occupe presque à elle seule. Grande timide, vous ne la surprendrez en revanche pas à prendre la parole en public, elle se contente de l’ombre et de son clavier.
the eyes + @Neela Barnett
(Direction artistique et communication) Neela est une artiste. Débordant de créativité, c'est elle qui a imaginé la charte graphique de CC et s'occupe de tout ce qui est communication. Elle tient une chronique culturelle hebdomadaire sous la forme d'un podcast dans lequel elle analyse les dernières sorties audiovisuelles sous l'angle de la représentation féminine. Toujours un peu dans la lune, il faut parfois lui courir après pour obtenir des réponses à ses questions, mais ses intentions sont bonnes et elle finit toujours par atterrir à temps.

exigences
La liberté est quasi-totale pour quiconque a envie d’intégrer la communauté Cassandra’s corner, mais voici quelques précisions qui pourraient être utiles :

Les 5 femmes nommées sont les co-fondatrices de l’association, et forment, avec Klara, un cercle d’amies soudé. Leurs prénoms sont totalement libres, je voulais simplement pouvoir les identifier. Leur histoire, identité, métier sont au choix, mais elles doivent impérativement avoir entre 35 et 41 ans pour qu’elles aient pu se retrouver sur les bancs de l’université ensemble. Une diversité dans les avatars, origines, expériences est plus que bienvenue I love you En dehors de Barbra pour qui c’est possible, elles ne reçoivent pas de salaire pour ce qu’elles font au sein de CC, et exercent donc un autre métier à côté, à moins qu’elles n’aient choisi de ne pas travailler.

S’agissant des autres rôles, ils sont totalement ouverts à votre interprétation. N’hésitez pas à m’écrire pour qu’on imagine quelque chose ensemble, même si vous n’avez pas d’idée précise ! Tag notallmen sur glitter in the air 451485573

Tag notallmen sur glitter in the air 68gfSujet: Klara - hoping for an inbetween
Klara Lund

Réponses: 8
Vues: 504

Rechercher dans: fiches validées   Tag notallmen sur glitter in the air EmptySujet: Klara - hoping for an inbetween    Tag notallmen sur glitter in the air EmptyJeu 14 Mai - 2:00
Klara Lund
ft rebecca ferguson (+ . Cranberry)
informations
nom • Lund. Tes parents se sont efforcé toute leur vie à contredire ceux qui pensaient y découvrir là le nom d’une ville suédoise. C’est pourtant de l’autre côté du détroit de l’Øresund qu’il puise son origine, traduction littérale de verger ou de bosquet

prénom(s) • Klara, tu te considères plutôt chanceuse d’avoir hérité d’un prénom qui ne fait pas fuir les américains. L’orthographe a beau leur être peu familière, ils n’ont, au moins, pas de mal à le prononcer. Le second, Pernille, c’est une autre histoire.

surnom(s) • Tu as été plutôt épargnée. Ton prénom est court et sonne relativement bien. Rares sont ceux qui ont tenté un diminutif, et encore plus le sont ceux qui se sont entêté. Le seul qui semble refaire surface régulièrement est Kay, et tu ne le détestes pas.

âge • 38 ans, pour quelques jours encore. A l’aube de la quarantaine, tu regardes arriver les années avec plus de confiance et de sérénité que jamais. La vie que tu as si minutieusement consacré tant de temps a bâtir semble enfin sur de bons rails, et l’avenir ne semble plus aussi effrayant qu’à 17 ans.

date et lieu de naissance • 19 juin 1981, à quelques heures à peine du solstice d’été. Tu as vu le jour à Copenhague où tes parents avaient élu domicile quelques mois avant ton arrivée. Tu n’y es toutefois pas restée bien longtemps puisque six mois plus tard tu t’envolais déjà pour les Pays-Bas.

origine(s) familiale(s) • Danoise jusqu’au bout des doigts, ton père et ta mère viennent d’une petite ville dans le nord du pays, à quelques kilomètres des côtes suédoises. Pourtant, tu ne connais du Danemark que les longues journées d’été à la lumière jaune-orangée passées dans la maison de ta grand-mère. Tes parents ont toujours beaucoup voyagé, et tu as passé ton enfance à les suivre aux quatre coins de la terre jusqu’à ce que tu ne finisses par poser tes valises à Los Angeles.

orientation sexuelle • Ton attraction pour la gent féminine n’a jamais fait l’ombre d’un doute. Aussi loin que tu t’en souviennes, la question ne s’est jamais posée, tu es gay et ça ne fait aucun doute. Tu ne n’en es jamais cachée non plus. A toujours être la petite nouvelle, tu te faisais de toute façon remarquer, une étrangeté de plus ou de moins d’aurait rien changé.

statut civil • Tu n’es, officiellement, pas en couple. Officieusement non plus, à vrai dire. Mais depuis quelques temps, c’est la même personne qui se réveille dans ton lit, et ce n’est pas pour te déplaire.

métier/études • De tes parents photographes, tu as hérité ton œil pour les belles choses et la géométrie. C’est un peu confuse que tu t’es lancée très tôt dans des études d’architecture, mais la discipline a finalement su séduire en toi la perfectionniste en quête de précision et de rationalité. Tu es aujourd’hui à la tête de ton cabinet dont le succès n’est plus à vanter. En parallèle, tu as fondé un club féministe à l’université avec certaines amies. Vous n’avez jamais réellement cessé vos activités, mais Cassandra’s corner a pris une toute autre tournure il y a quelques années, quand votre blog a pris une nouvelle ampleur. Gagnant une forte audience très rapidement, vous en avez fait un média numérique dont tu t’es retrouvée, par la force des choses, rédactrice en chef.

quartier • On pourrait croire que tu vis dans une immense maison moderne, villa témoin de ton activité professionnelle ; mais tu as préféré t’installer dans un loft surplombant Silverlake. Minimaliste, épuré et extrêmement lumineux, il est exactement ce qu’il te faut pour pouvoir travailler.

à los angeles depuis • Tu es arrivée à Los Angeles un peu après tes 16 ans, avec tes parents, et as décidé de ne pas les suivre pour un énième voyage deux ans plus tard. Il était temps pour toi de voler de tes propres ailes et de t’inscrire à l’Université. Depuis cette époque, tu as toujours vécu dans la Cité des Anges, à peu d’exceptions près.

groupe • Rainbow flag.


Histoire

2014. En entendant la clé tourner dans la serrure, tu t’efforces, péniblement, d’ouvrir les paupières. Les pas si familiers se rapprochent de ton lit et savent ne pas allumer la lumière ou tirer les rideaux. Alors qu’un baiser furtif effleure ta tempe, tu demandes d’une voix éteinte : « Heeey. Comment va ta sœur ? Tu la sens s’éloigner de toi en te gratifiant d’un simple : « Bien. » . Tu n’as pas besoin de la regarder pour pouvoir tracer son parcours dans l’appartement. Le moindre de ses geste griffe tes tympans et résonne dans ta boîte crânienne comme si tu avais collé ton oreille contre un ampli de guitare électrique. « Tout va bien ? » Tu pousses tes cordes vocales autant que tu peux pour que ta question ne meure pas au creux de ton oreiller, mais l’effort que ça t’a demandé alourdit ta tête et tes yeux se referment. Tu connais Jess. A sa seule intonation, tu sais que quelque chose ne tourne pas rond. Laissée face au silence, tu la suis mentalement. D’abord dans la cuisine où elle se sert un verre d’eau. Dans la salle de bains, où tu reconnais le pop de la bouteille d’eau micellaire, la chasse d’eau, le vibrato de la brosse à dents et l’eau qui coule. De ton côté, tu te concentres sur ta respiration et essaies, en vain, de décrisper ta mâchoire. Quand les couvertures se soulèvent finalement pour la laisser percer ton cocon brûlant, un frisson parcourt ton échine. « Tu aurais pu faire un effort. » Le couperet tombe, comme une sentence. Naïvement, peut-être, tu ne l’avais pas vu venir. Naïvement, aussi, tu pensais qu’elle avait compris. Je suis désolée, mon amour, j’aurais dû faire un effort. J’aurais dû dire à cette migraine chronique qui me cloue au lit au moins cinq jours par mois depuis mes douze ans qu’il faudrait repasser parce que l’anniversaire de ta sœur était plus important. J’aurais dû passer trois heures à me préparer pour donner l’impression qu’au moins une part de moi est humaine alors que je ne peux même pas lever le bout des doigts sans que le sol ne se dérobe sous mes pieds. J’aurais dû accrocher un sourire sur mes lèvres à la super glue pour faire croire, au moins de loin, que je suis contente d’être là et que je ne préfèrerais pas être six pieds sous terre plutôt que de supporter la lumière du jour. Mais qu’aurais-tu fait lorsque, incapable de tenir une seconde de plus dans le brouhaha des conversations et les cris stridents des enfants, submergée par l’odeur des gâteaux et de l’alcool, je me serais inévitablement mise à vomir la tête la première dans la cuvette jusqu’à ne plus me souvenir de mon nom ? Tu aurais été ravie de me retrouver évanouie dans la salle de bains, écourtant ta précieuse soirée. Et qu’est-ce que tu leur aurait dit, hein ? ‘Désolée, c’est juste ma copine, ça lui arrive parfois’. Qu’elle est belle, qu’elle est drôle, qu’elle est agréable, Klara ! Mais la rage qui bout en toi ne trouve pas le chemin de la sortie. Tu la ravales avec dépit. Mobilisant les dernières bribes d’énergie qui t’habitent encore, tu te retournes pour lui donner le dos avant de murmurer : « Bonne nuit. »

☆   ☆   ☆

2017. « Barb ! » La blonde se retourne en entendant ta voix l’interpeler. Tu agrippes son poignet, probablement un peu trop fort et l’attire dans un coin de la pièce, loin de l’agitation. Observant du coin de l’œil les allées et venues et toutes ces femmes qui attendent, vos flyers en main, tu t’écries : « La salle est pleine ! » Ton amie, visiblement interrompue dans une tâche primordiale, te regarde interloquée. « Comment ça la salle est pleine ? Évidemment qu’elle est pleine, ça fait des mois qu’on prépare ça, Klara ! » Elle te scrute avec insistance avant de te laisser entrevoir un sourire moqueur. « Miss Lund, ne serais-tu pas en train de paniquer pour ton discours ? » Sans même essayer de masquer ta mauvaise foi, tu réponds aussitôt, comme si tu maitrisais la situation. « Noooon… Qu’est-ce que tu racontes ? Ca va aller, je suis prête ! » Mais tes yeux te trahissent bien vite. Ils comptent malgré toi les inconnues, les dévisageant au passage. « OK ! D’accord, c’est bon ! T’as gagné… Mais on est plus dans le garage de tes parents ! Il y a des vrais gens qui sont là, qui ont payé pour nous entendre raconter n’importe quoi ! » Tu n’es normalement pas quelqu’un de nerveux, et tu manques encore moins de confiance. Enfant unique toujours sur le qui-vive, à sans arrêt devoir réinventer ta vie, tu as très vite su que tu ne pourrais jamais compter que su toi-même, et que tu avais donc intérêt à être ta meilleure alliée. Barbra finit par se montrer compréhensive et c’est en posant ses mains sur tes épaules qu’elle dit calmement : « Hey. Arrête-moi ça. Je crois en toi ! Tu es drôle, intelligente, charismatique, tu… » Tu ne peux t’empêcher de pouffer de rire. « Vas-y, continue, je t’en prie ! » C’était exactement ce dont tu avais besoin, un petit pep talk. « Tu peux le faire. » Elle plante son regard dans le tien, et tu hoches la tête en répétant après elle. « Je peux le faire. » Elle claque un baiser sur ta joue et t’ordonne en s’éloignant : « Va faire pipi maintenant. Tu es sur scène dans 10 minutes. »
Les projecteurs s’allument sur toi et tu ne peux qu’espérer que ton sourire donnera le change. Après avoir tapoté sur le micro pour t’assurer de son fonctionnement et aperçu le pouce en l’air de Barb au fond de la salle, tu prends une grande inspiration. « Cassandra’s corner a débuté il y a 15 ans. Certaines d’entre vous apprenaient encore à marcher, d’autres se prenaient leur premier râteau, et nous, nous découvrions la violence de l’indépendance. Je dis Cassandra’s corner, parce que nous avions eu la bonne idée de nous donner un nom clinquant, mais en réalité c’était plutôt Cassandra’s couch, un vieux canapé bancal qui a accueilli malgré lui nos déboires d’étudiantes et nos discussions métaphilosophiques aux petites heures de la nuit sur le sens de la vie, de l’amour et de la sexualité. De ce sofa jaune moutarde à aujourd’hui, tout a changé, mais rien n’est vraiment différent. Notre président est toujours un incapable – s’il vous plait, ne me retirez pas ma green card –, le patriarcat hante encore mes nuits, et je n’ai toujours pas compris la différence entre un latte et un cappuccino. Mais au milieu de tout ça, il y a mon étoile du berger à moi, qui brille pour nous toutes ce soir, Cassandre. Dotée du don de prophétie par Apollon qui l’a ensuite maudite pour avoir refusé ses avances, #notallmen bien sûr, et assassinée parce que ses vérités faisaient trop peur. Aujourd’hui, Cassandre c’est moi, c’est vous, c’est nous toutes. Et Cassandre on la voit, on l’écoute, et on la croit. Aujourd’hui, c’est à nous de cracher sur Apollon. »

☆   ☆   ☆


2020. Profitant de la lumière de midi pour avancer sur ton croquis, tu pourrais difficilement être plus concentrée. Tu as promis à tes clients de leur présenter un premier plan demain et il est absolument hors de question de les décevoir, mais tu ne parviens pas à résoudre certaines questions. Une baie vitrée ? Une porte fenêtre ? Un escalier en L ou en U ? Tu tournes ta feuille dans tous les sens, le nez froncé, sans prêter attention à ton environnement. A quelques mètres à peine, sur la table de réunion que Kate a investi depuis plusieurs mois, la brune fait cliquer frénétiquement les touches de son clavier. Au moins aussi plongée dans son travail que toi, tu sais qu’elle essaye d’écrire son prochain article, quand elle ne s’applique pas à manger son lo mein à l’aide des petites baguettes de bois qu’elle ne maitrise toujours pas. Distraite par un ‘ping’ qui résonne contre la table, tu retournes machinalement ton téléphone pour y découvrir un sms. Tu ne peux retenir le sourire qui étire tes traits et font briller tes yeux. Quelques mots, brefs, signés d’un non moins mystérieux « L. ». « 20h, chez toi ? » Reposant ton iphone en renvoyant, pour toute réponse, l’emoji d’une danseuse de flamenco, tu secoues la tête pour revenir à tes dessins. « Grillée ! Je t’ai vue. » Tu sursautes et croises le regard en coin de ton amie, narquoise. « C’était qui ? » Tes yeux fuient sur le papier calque, mais une légère moue sur ta bouche te trahit. « Personne. » Ca ne te ressemble pas d’avoir des secrets pour tes proches. D’ordinaire tu serais la première à crier sur les toits que tu ne vas pas passer la nuit seule, mais tu te tais. « Ca ne ressemblait pas à “personne”, si tu veux mon avis… » Tu lui intimes d’abandonner le sujet d’un geste de la main. « Ton papier, j’en ai besoin pour ce soir. Hop hop ! » Satisfaite de voir qu’elle lâche rapidement l’affaire – pour l’instant -  tu mords ton crayon en te disant tout de même qu’elle n’a pas tort, ce n’est pas « personne ».


Hors-jeu
PSEUDO/PRÉNOM • mysig / sylia. ÂGE • 24 ans. PAYS/RÉGION • en Europe centrale pour le moment COMMENT AS-TU DÉCOUVERT GITA • probablement par bazzart TON AVIS SUR LE FORUM • écrire ici. TON PERSONNAGE EST UN • inventé, mais je dois rendre hommage à @Lucy Jones pour l'inspiration, et à @Sana Ben Ali pour avoir patiemment supporté mes débats internes au milieu de la nuit. AUTRES COMPTES • La douce @Meg Barnes. LE PETIT MOT DE LA FIN • Beaucoup de love  Tag notallmen sur glitter in the air 136456587 .
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: