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Life is a nightmare Buddy, but you're safe [Elliot]

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Ellen Hamilton
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• âge : 55
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Ellen Hamilton
Life is a nightmare Buddy, but you're safe [Elliot]
Lun 10 Jan - 14:26

Léo est avec nous depuis maintenant deux semaines. C’est encore tout récent, et Eliot peine à réaliser ce qui s’est passé pour son amie… Nous nous sommes constituées famille d’accueil et cela a pris plusieurs semaines avant que nous ayons le droit de récupérer la petite fille de 3 ans. Le temps de prouver que nous sommes aptes à l’élever, à lui donner une seconde chance, et un foyer stable. Bien sûr, ça n’a pas été d’une évidence parfaite, et Eliot a je ne sais combien de fois failli renoncer, mais je sais qu’au fond c’est ce qu’elle veut, sinon je n’aurais pas essayé de rattraper le coup à chaque fois. Elle comprendra bien assez vite qu’elle grandira en même temps qu’elle, et qu’elle est tout à fait capable de s’occuper d’un enfant. Alors je ne dis pas que ce sera tous les jours facile, je sais que je vais affronter bon nombre de crises, et autres, mais j’assume, et j’y suis prête. Je le veux même, j’en ai très envie. Si je peux aider une petite fille à s’en sortir dans la vie, à éviter les foyers, je signe sans me poser de questions.
La petite a sa propre chambre, son univers. Eliot a encore la sienne mais nous nous rendons peu à peu à l’évidence, elle me rejoint chaque nuit de toute façon. Quoi qu’en ce moment, c’est plutôt tous les soirs. Comme si elle avait besoin de se rassurer d’une certaine façon, sur le fait que je sois bel et bien là. A ses côtés. J’y suis, à chaque fois qu’elle en ressent le besoin.
J’aime ces moments où, plongée dans ma lecture, lunettes sur le nez, telle une mamie de pas loin de 70 ans, Eliot me rejoint dans la chambre, il n’est même pas minuit généralement, et elle vient se lover contre moi, en essayant de s’intéresser à ce que je lis. Je ne pense pas que ça l’intéresse réellement, mais elle engage la conversation, et ça me permet de la sentir près de moi. Comme si nous étions un vrai couple équilibré. De nous deux, je sais que c’est moi qui suis la plus amoureuse, si tant est qu’elle le soit elle-même, amoureuse de moi… mais je fais avec, et surtout, je ne lui fais pas ressentir, je n’essaye même pas de lui tirer les vers du nez non plus. Je me contente de lire dans son comportement.

Tout est d’un calme olympien, il est trois heures du matin, et Eliot dort derrière moi, son bras autour de mon ventre. J’adore quand elle se laisse aller à un peu de tendresse, une fois que le sommeil l’eut gagnée. Même Woody dort dans son panier en bas, sans rechigner. Mais ce sont les cris de Léo qui me sortent du sommeil, ça ressemble à s’y méprendre à un cauchemars, et des larmes…
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Eliot Donovan
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• âge : 34
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• côté ♥ : ellen a fini par prendre toute la place, et c'est encore bizarre...
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Eliot Donovan
Life is a nightmare Buddy, but you're safe [Elliot]
Mar 1 Fév - 15:57
Il a fallu du temps pour qu’on arrive à être famille d’accueil, et à récupérer Leo. Trop de temps dans ma tête, trop de temps où elle était dans une structure, où elle n’était pas aimée ou accueillie à sa juste valeur. Je ne sais pas comment m’occuper d’un enfant, mais je sais qu’ils ont besoin de beaucoup, beaucoup d’amour. Et d’attention, aussi. Mais heureusement, les choses se sont finalement bien déroulée, même si ça a été long. La petite fille de trois ans vit avec Ellen et moi depuis un peu plus de deux semaines. Tous ces papiers, toutes ces démarches, ça a précipité ma vision des choses, de notre couple. Mais en même temps, je n’aurai jamais pu le faire sans Ellen, c’est certain. Je ne la remercierai jamais assez. Mais devant les psychiatres, il a bien fallu que je tienne un discours de fille bien ancrée dans son couple, alors que j’ai encore du mal à m’y faire certains jours. Bien sûr que j’aime sa présence, la vie avec elle. Mais la vision du couple pour moi, c’est tellement différent…
Notre quotidien a changé depuis que nous avons accueilli Leo à la maison, j’arrive à me libérer assez, même si mon nouveau boulot de gérante au Planet me prend du temps. Je gère comme je peux, heureusement, elle va à l’école, c’est toujours ça de gagné ! Toujours est-il que le soir, je me sens explosée de fatigue, et je n’ai plus du tout envie de sortir. Je ne dis pas que ça n’arrivera pas à nouveau, mais là j’ai plutôt envie de m’écrouler dans le lit d’Ellen et dormir profondément jusqu’au réveil de Leo demain matin.

Une fois lovée contre ma ‘compagne’ puisque c’est comme ça qu’il a fallu la nommer quand nous avons fait notre demande pour devenir famille d’accueil, je soupire fortement. La fatigue me gagne, et même si j’essaie de m’intéresser à la lecture d’Ellen, je ne fais pas long feu et sombre dans les bras de Morphée, sans même lutter.

Je me réveille en panique, je ne sais pas quelle heure il est, je crois que j’ai fait un cauchemar atroce, j’entendais Leo hurler de peur et… merde, c’était pas un rêve ? Droite comme un i dans le lit, je sens Ellen qui se réveille elle aussi. Il me faut seulement une seconde pour faire surface et être sûre que je ne suis pas dans un affreux cauchemar. « Bordel… » Je bondis du lit et sors de la chambre pour rejoindre celle de Leo. Je cours presque vers elle, au moins au temps en panique qu’elle. « Eh princesse, qu’est-ce qui se passe ? T’es pas toute seule ma puce, ça va aller ok ? » Elle continue de pleurer, de sangloter. J’allume la lampe de chevet et cherche son doudou que je lui mets dans le bras. « Tu veux venir faire un câlin ? » Mon coeur bat à une allure folle, je ne sais pas comment réagir, et elle me fend le coeur en plus de ça. « Tu as fait un cauchemar ? Tu veux me raconter ? » Elle continue de sangloter, et heureusement Ellen arrive, encore un peu endormie. Je me lève et, l’angoisse dans le regard, je lui dis. « Je sais pas ce qu’il se passe, elle arrive pas à se calmer, elle dit rien, je sais pas quoi faire… » Et je me sens comme un moins que rien, en plus de ça. Je laisse Ellen prendre le relais, restant au milieu de la chambre les bras ballants et le coeur gros, en espérant que ça passe assez rapidement, même si je ne serai pas celle qui aura apaisé ses peurs…
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Ellen Hamilton
Life is a nightmare Buddy, but you're safe [Elliot]
Mar 8 Fév - 15:59

Adopter Léo revient à un réel parcours du combattant. Mais on le savait quand on a engagé la procédure. Alors on a fait ce qu’il fallait pour paraître le couple le plus normal possible. Si tant est que ce soit possible. La différence d’âge, l’homosexualité… tout ça ce sont des choses qui ne sont pas dans mes habitudes, et certainement pas dans le chemin de vie que je me serais imaginé. Pour autant, je me rends un peu mieux compte de ce par quoi ma meilleure amie, Loan, a pu passer. Quand elle a eu ses filles, bien que ce soit les siennes, mais le regard des gens, malgré le fait qu’elle assume son orientation avec beaucoup d’aisance. Je me suis sentie jugée, scrutée, observée… mais je tiens bon, pour la petite, et pour la sortir de son enfer au plus tôt. L’enfer, elle n’en n’est pas sortie. Grandir sans sa véritable maman ne sera pas une partie de plaisir, ni un cheminement évident, et pourtant… elle va devoir l’affronter, tout comme nous. Je me dis simplement qu’elle aura derrière elle deux mamans adoptives à la volonté de fer.
Parlons-en de tout ça… d’Eliott et de ce que ça a pu lui coûter au final de s’engager là-dedans. Elle a dû jouer à la parfaite petite amie, et durant un temps, je me suis dis que ça allait surtout réussir à la dégouter, et la faire fuir. J’ai pourtant espéré de toutes mes forces que la vie ne me l’enlève pas, elle aussi…
Tellement accrochée à sa liberté que toute forme d’engagement lui semble être totalement irréversible. Bon, certes, adopter un enfant est irréversible. Mais les choses bougent, les conventions, les façons de fonctionner, et la morale.
Et à voir la façon dont elle a naturellement trouvé le chemin de mon lit ces derniers temps… Je me dis qu’elle n’est pas loin d’avoir acquis tout ça. Autrefois, si ça n’était pas pour faire l’amour, elle passait le plus clair de son temps dans sa chambre. Mais ces derniers temps, elle vient naturellement me rejoindre après son service et une bonne douche. Aux vues de son état de fatigue, il ne se passe rien de répréhensible entre nos draps, mais nous sommes là l’une pour l’autre, comme une présence rassurante. Moi je suis sûre de mes sentiments, contrairement à elle, semble-t-il. C’est blessant, mais c’est comme tout, on apprend à s’y faire et à appeler ça la norme.
Une fois qu’elle fut rentrée, je n’ai pas tardé à éteindre la lumière et refermé mon livre, par peur de la réveiller. Je me suis contentée de prendre l’affection qu’elle me donnait, sans un mot, juste avec des gestes, et en caressant son bras du bout de mes doigts, le temps de m’endormir.

Sommeil qui fut rapidement interrompu par les cris de panique de la petite fille dormant dans la chambre d’à côté. Eliott est la première à réagir, et j’avoue sans mal avoir besoin de quelques secondes de plus pour émerger. Je la laisse gérer quelques minutes, par refus d’interrompre une tentative que je trouve touchante. Mais quand j’entends autant de panique dans sa voix que dans celle de Léo, je me dis qu’il est tout de même temps d’intervenir. Et je me lève pour rejoindre les filles dans la chambre. Bien que je ne parvienne pas à effacer les traces de sommeil persistant sur mon visage de quinquagénaire, elles ne semblent pas m’en tenir rigueur. « Je sais pas ce qu’il se passe, elle arrive pas à se calmer, elle dit rien, je sais pas quoi faire… » Je lance un regard rassurant à ma compagne et tends les bras à Léo qui vient s’y réfugier en passant ses bras autour de mon cou. Je la serre contre moi pour la bercer légèrement en arpentant la chambre, pour la calmer. « Chut… c’est fini ma chérie. C’était un cauchemar. » Elle sanglote dans mon cou et ce serait mentir que de dire que ça ne me fend pas le cœur. Mais elle a besoin d’une épaule rassurante et assurée. « Les cauchemars ne sont pas vrais. Tout ça, ça n’existe pas, même si ça te fait peur ma chérie. »
Je caresse son dos, pour l’aider à calmer ses sanglots. « Tout va bien… On est là. » Une voix douce et quelques caresses, elle se calme, et tombe de sommeil. « Je veux pas dormir toute seule… » Entre deux spasmes. « Tu vas venir te rendormir avec nous. Mais c’est juste pour te consoler, d’accord ? » Qu’elle ne prenne pas ça pour habitude, et en même temps, je n’aurais de toute façon pas le cœur à la laisser dormir toute seule et s’endormir en pleurs. Je suis maman. Pas la sienne, mais je l’ai été.
Je m’approche d’Eliott, qui elle aussi, accuse le coup. Je tends la main vers elle. Au final, elle a aussi besoin d’être rassurée. « On va se coucher ? » Je m’en veux un peu de parvenir là où elle peine. Mais ça n’est qu’un détail. Il y a des tas de domaines dans lesquels elle sera meilleure que moi concernant Léo. Et je ne veux pas empiéter sur sa place…
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Eliot Donovan
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Eliot Donovan
Life is a nightmare Buddy, but you're safe [Elliot]
Lun 21 Fév - 16:26
Je réagis au quart de tour en entendant Leo se réveiller en pleurs au milieu de la nuit. Je me sens responsable d’elle comme jamais je ne l’ai été jusqu’ici. C’est un petit être humain, je dois faire de mon mieux pour qu’elle n’épanouisse du mieux qu’elle le pourra. Je dois être près d’elle, la rassurer, l’aider à grandir. C’est un lourd programme, et ça m’a angoissée longtemps avant que j’accepte que mon destin serait lié à elle pour le restant de mes jours. C’est comme ça que ça doit être, et aujourd’hui je l’accepte, même si je sais que ça sera dur. Mais je ne suis pas seule pour vivre ça, Ellen est près de moi, et heureusement.
Comme pour illustrer mes pensées, Ellen apparaît dans la chambre de Leo, le visage encore froissé par le sommeil. Je la rejoins et lui explique que je n’arrive à rien, je me sens juste désemparée. Ah si, je me sens comme une merde, aussi.
Aussitôt Ellen est assise sur le lit, la petite fille se réfugie dans ses bras. Mon coeur se serre, j’ai presque envie de vomir. Pas que je trouve le tableau non attendrissant, mais simplement parce que je viens de ressentir à nouveau cette sensation de rejet, de non accueil de ma propre personne. Quelque chose qui me suivra toujours, j’en suis presque certaine. Je reste immobile, debout au niveau de la porte de la chambre, à les regarder toutes les deux, comme si j’étais totalement extérieure à la scène qui est en train de se passer. Et c’est la réalité, non ?
Leo finit par retrouver la parole, et exprime à Ellen sa peur de dormir seule. Sans hésiter, je regarde la rouquine accepter qu’elle vienne se rendormir avec nous, tout en lui faisant comprendre le caractère non habituel de la chose. Comment je pourrai un jour arriver à faire un truc pareil ? Si c’était que moi, elle pourrait s’endormir toutes les nuits avec nous, et je la remettrai dans son lit une fois endormie. Mais je sais qu’il ne faut surtout pas donner de mauvaises habitudes aux enfants. Enfin je le sais… disons que je m’en doute quoi.
La petite fille dans les bras d’Ellen, elle se dirige vers notre chambre, prenant ma main au passage. Moi, j’ai plus du tout envie de dormir, juste de pleurer jusqu’à ne plus avoir de larmes. J’ai l’impression d’avoir échoué lamentablement. Je les suis jusque dans la chambre d’Ellen, enfin on peut dire notre chambre, même si ‘la mienne’ est encore là, mais que je ne l’utilise quasiment plus. Leo se blottit dans les bras d’Ellen, et je les regarde se rendormir doucement.
Impossible de trouver le sommeil de mon côté, ça rumine trop dans ma tête. Alors je me lève doucement, les laissant reprendre leur nuit où elles l’avaient arrêtée, et descends dans le salon. Woody ne comprend pas bien ce qu’il se passe, il lève une oreille, les yeux encore endormis, et après la caresse que je lui donne sur le crâne, se rendort illico. Si c’était aussi simple avec la petite fille. Je récupère mon paquet de clopes et sors sur la terrasse pour me rouler un petit joint, en espérant que ça me calme et me permette de me rendormir…
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Lun 21 Fév - 17:37

Depusi l’arrivée de Léo, nous sommes comblées, mais surtout complètement épuisées. Il y a nombre de choses que je fais en mode pilote automatique. Tout simplement parce que je n’ai pas 20 ans, que mes cours à la fac me prennent beaucoup de temps, que ma relation avec Eliott n’est pas toujours évidente et me demande encore beaucoup d’énergie, et qu’une petite de 3 ans, dont le début de vie ressemble au chaos, dépend maintenant de nous. De quoi favoriser le sommeil réparateur, n’est-ce pas ? Alors il m’arrive parfois d’être maladroite, de dire ou faire des choses que je ne devrais pas, en tout cas pas comme ça, de but en blanc.
Sans doute que pour Léo, cette nuit, j’aurais dû proposer à Eliott de faire, et de la guider, sans m’en mêler, mais c’était plus simple comme ça… je m’en voudrais plus tard, et on aura l’occasion d’en reparler quand ma compagne me tombera sur le coin du nez. Avec toute la douceur dont elle est capable !
Je retourne dans la chambre, en prenant la main d’Eliott, dont j’ai cruellement besoin, même si je donne pour l’instant parfaitement le change. Rendormir une enfant après un cauchemar est une chose facile, il lui suffit d’être à vos côtés, et d’adopter une voix rassurante. Rien de sorcier en soi. C’est sans doute pourquoi je le fais si naturellement, j’ai eu à le faire plusieurs fois avec Télio… Des mois durant. Lorsque, petit, il abordait cette phase de l’enfance où la peur du noir et les terreurs nocturnes font la loi sur vos nuits paisibles. Retrouver ce rôle de maman n’est pas toujours évident pour moi non plus, ça me rappelle tellement de choses… mais je ne peux pas en parler à Eliott, je peux simplement aller de l’avant.

Léo et moi nous rendormons très vite, parce que nous sommes épuisées. Moi par le quotidien qui change, et elle, par sa vie de petite fille de 3 ans qui tente de se reconstruire. Par contre, Eliott, elle, c’est une autre histoire.
Sentant un lit vide, je me réveille une ou deux heures plus tard, et la cherche, par-dessus la petite fille. Personne… Ce n’est pas normal. Il est 5h du matin, elle devrait pour le moins être auprès de nous, non ? Je me lève, et sors de la chambre sans dommage, pour l’instant… parce que je fini par manquer de louper une marche dans les escaliers menant au salon et jure entre mes lèvres. Je cherche Eliott, personne dans le salon. Mais en tendant le cou, je fini par la retrouver sur la terrasse. Je soupire pour moi-même, je n’aime pas voir à quel point le quotidien a la capacité de la blesser comme ça. Et à sentir les effluves de sa cigarette, elle a besoin de se détendre. Alors je me fais couler un verre d’eau, non sans en casser un dans l’évier au passage. « Et merde. » Je laisse tout ça à sa place, et jetterais les bouts de verre tout à l’heure. Je me fais couler un autre verre d’eau et rejoint Eliott sur la terrasse, posant le verre près d’elle avant de l’entourer de mes bras, alors qu’elle me fais dos. « Il est soit très tard, soit très tôt. Et toi, tu devrais être dans mon lit. » Je resserre tendrement mon étreinte autour de son cou et dépose un baiser dans sa nuque. « C’est juste un cauchemar, tu sais. Elle en fera d’autre et malheureusement, on ne peut rien faire pour l’apaiser. Pas pour l’instant. » Je caresse ses bras pour appuyer mes dires. C’est une petite fille de 3 ans, elle a besoin de temps, c’est normal. « Tu veux qu’on en parle ? »
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Ven 11 Mar - 16:34
Les minutes défilent, et avec elles les pensées dans ma tête. Ça part loin, et on dirait qu’un joint ne suffira pas ce soir. J’hésite un peu, le réveil risquerait d’être difficile demain matin, mais tant pis. De toute manière, j’ai visiblement pas la capacité de dormir naturellement. Je remets tout en question, me demande même ce que je fous ici, dans cette vie que je ne me serait jamais imaginée. Me mettre en couple avec Sofia avait été une vraie nouveauté pour moi, mais je n’ai même pas réussi à faire ça correctement. Il a fallu que je la trompe et que je foute tout en l’air. Certes, si je n’avais pas merdé, je n’en serais pas là aujourd’hui. Mais c’est l’effet papillon, peut-être que Milly ne serait pas morte, que Leo ne serait pas orpheline, qu’Ellen aurait trouvé un homme de son âge pour finir ses jours. Ça va trop loin… Je secoue la tête pour moi-même tout en m’allumant le deuxième cône que je viens de rouler. Tant pis, je dormirai après avoir amené Leo à l’école.
J’entends du bruit derrière moi, c’est un peu flou, comme déjà évaporé. Il faut croire que l’herbe commence à faire son effet. Je sens l’odeur d’Ellen, et quand elle se glisse contre moi je frissonne. « Il est soit très tard, soit très tôt. Et toi, tu devrais être dans mon lit. » me dit-elle de sa voix infiniment douce. Sa présence me réchauffe, et je place ma main libre sur ses bras qui m’entourent. « J’arrive pas à dormir. » Oui, elle s’en doute, il ne faut pas avoir fait une école d’ingé pour ça. « C’est juste un cauchemar, tu sais. Elle en fera d’autre et malheureusement, on ne peut rien faire pour l’apaiser. Pas pour l’instant. » Mes mâchoires se serrent. Non, bien sûr, je sais bien que ce n’est pas fini, qu’elle ne s’en tiendra pas qu’à un seul cauchemar. Ça semble évident, c’est une enfant, on en est tous passés par là, qu’on s’en souvienne ou pas. Mais là n’est pas le problème, et je soupçonne Ellen de savoir très bien où est le problème. « Tu veux qu’on en parle ? » Je hausse les épaules en guise de première réponse. La plus naturelle pour moi. Je ne suis pas quelqu’un de très loquace, en général. Le langage non verbal est celui que je maîtrise le mieux, quand j’ai décidé. Parce que je peux aussi très bien ne rien dire ni ne rien montrer. Mais c’est Ellen. Et elle a assisté à la scène, elle sait sans nul doute très bien pourquoi je ne dors pas. « Je vais m’y faire, t’inquiète. » Je reste évasive, comme si elle était déjà dans ma tête. Pourtant, même si j’essaie de paraître la plus détachée possible, j’ai quand même la voix étouffée dans ma gorge. Parce que oui, j’ai été nulle, et blessée en plus de ça qu’Ellen s’en sorte mieux. Evidemment c’est normal, mais je vois pas comment j’arriverai à tisser un lien avec Leo si Ellen est toujours là pour faire mieux que moi. « J’sais pas si c’était une bonne idée. J’vois pas comment j’pourrai m’en sortir. » Elle, elle a déjà été mère, elle sait. Moi j’suis pas douée pour ces trucs là, je sais à peine m’occuper de moi, alors des autres… Et pire, c’est une gosse d’à peine plus de trois ans !
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Sam 12 Mar - 11:12

Les problèmes de sommeil, Eliot en avait déjà quand nous nous sommes rencontrées. Ou tombé dessus, je ne sais pas trop. Toujours est-il que je me suis faite à ses insomnies. Je me suis faite à l’idée de m’endormir seule, de me réveiller seule, et de ne prendre parfois sa tendresse que la nuit quand elle a besoin d’être rassurée. Tout ça, je ne dis pas que ça me convient, ni même que ça ne me blesse pas quand je la sens s’éloigner. Mais ça fait partie du lot, et j’ai décidé de tout prendre, parce que je le veux vraiment. Je la veux elle. J’en suis tombée amoureuse, et je suis bien la seule de nous deux à m’avouer nos sentiments. Mes sentiments, en l’occurrence, puisque les siens sont difficiles à identifier. Elle est très douée dans le domaine du camouflage. Si elle ne veut pas parler, elle ne le fait pas, même si elle veut le faire, elle ne le fait pas, c’est pour dire. Mais son corps parle pour elle, et j’ai appris à lire entre les lignes, dans ses regards. J’ai appris à lire Eliot de la façon la plus naturelle qui soit.
J’ai un amour pour elle plus mature, plus sûr. J’ai surtout un amour pour elle plus adulte. Un adolescent aime pleinement, sans limites, et ça lui plaît autant que ça l’étouffe. Sauf que cette fois-ci, c’est une adulte et une ado qui tentent de se comprendre. Eliot va apprendre, elle n’aura pas le choix et ça se fera sans qu’elle s’en rende compte. Je suis sûre de mes sentiments, ça m’évite d’avoir à perdre de l’énergie à me poser la question de la suite. Ça se fera, qu’on le veuille ou non. Ce qui doit arriver, arrivera. Moi à présent ce qui m’empêche de dormir, c’est le bien être de la petite Léo, qui s’est rendormie sans trop de difficulté, et dans notre lit. Le simple fait de piquer l’oreiller d’Eliot a été radical. Son odeur, notre présence, et il n’en fallait pas plus.
« Je vais m’y faire, t’inquiète. » Mon pouce se referme sur sa main qu’elle glisse sur mes bras qui l’entourent. Je dépose un baiser sur sa peau, un énième. Si elle a besoin d’être rassurée, moi, j’ai besoin de tendresse, et d’en donner autant que d’en recevoir. Pour autant, encore une fois, je sais doser avec Eliot. « J’sais pas si c’était une bonne idée. J’vois pas comment j’pourrai m’en sortir. » Je soupire, ça n’est que ça. Une petite crise de confiance. Alors je prends son joint, que j’écrase dans le cendrier. Ça sent jusque chez les voisins, j’en suis à peu près sûre. « Eliot… » Elle en tremble presque. Les nerfs, la fatigue, je ne sais pas. Ce n’est pas censé l’apaiser ce truc-là ? « Tu as fumé, tu n’as pas les idées claires et tout ce que tu t’imagines est biaisé par ta substance, là. » Je ne suis pas une sainte nitouche, des joints, j’en ai fumé avec Loan, un peu trop, à la fac, d’ailleurs.
Je l’invite à me rejoindre sur le canapé, et l’entoure de mes bras, comme je l’ai fais avec Léo tout à l’heure. « Je suis désolée. J’aurais dû te laisser de la place tout à l’heure. » La petite pleurait, nous étions au milieu de la nuit et je n’ai pas réfléchi, j’ai agis de façon instinctive, avec mon savoir de mère. Combien de fois je me suis levée la nuit pour rassurer Télio et le recoucher après un cauchemar ? C’est presque naturel.
Je rabat le plaid sur Eliot, et caresse ses bras, ma tête enfouie dans ses cheveux, dans sa nuque. « Ma chérie, arrête de te comparer à moi. C’est le début. Bien sûr que tu vas t’en sortir. Elle n’a que nous. » Elle se voit franchement la mettre en foyer, lui imposer de tout recommencer alors qu’elle commence à peine à prendre ses marques ici ? « J’ai confiance en toi, et elle aussi. C’est ton oreiller qu’elle veut piquer, pas le mien. » Lui fis-je remarquer avec un sourire. C’est un détail, mais qui a toute son importance. Je ne pense pas que Léo fasse de différence. Et nous avons toutes les deux des qualités différentes et des choses différentes à lui apporter. C’est toujours elle que Léo vient chercher pour s’amuser, et en particulier pour les jeux de construction – sans doute parce que je suis trop maladroite pour arriver à monter quoi que ce soit sans le casser – et c’est aussi toujours Eliot qu’elle vient chercher pour choisir un dessin animé pour le temps calme.
Quant à moi, je dois être le parent rassurant, celui dont on n’aime pas trop les règles mais qu’on sait là en arrière-plan, pour les choses un peu plus complexes à gérer. Mais avec le temps, Léo aura confiance autant en les deux. Et je ne doute pas de la merveilleuse maman qu’Eliot pourrait devenir, si elle se l’autorisait.
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Eliot Donovan
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• côté ♥ : ellen a fini par prendre toute la place, et c'est encore bizarre...
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• date de naissance : 10/02/1990
Eliot Donovan
Life is a nightmare Buddy, but you're safe [Elliot]
Mer 30 Mar - 11:42
Mon discours est décousu. Enfin discours, c’en est pas vraiment un, je suis nulle pour ça. Je sais pas communiquer, pas avec les mots en tout cas. J’ai jamais été douée pour ça, j’essaie pourtant, mais c’est pas naturel. Je préfère de loin adresser des regards, des sourires ou des gestes. Ça, je connais mieux, et je suis plus à l’aise avec mon corps qu’avec des mots. Peut-être parce que j’ai pas trop été à l’école et que la plupart du temps je me sens un peu conne. Mais pas avec Ellen, pourtant. Parce que même si elle est carrément plus cultivée que moi, elle ne me donne jamais l’impression que je suis moins intelligente qu’elle. On sait juste pas les même choses, c’est tout. Et ça me rassure. Enfin bon là ce soir, je me suis un peu laissée entraîner par mes doutes. Surtout ceux qui concernent Leo. Elle a rien demandé la pauvre, et bien sûr c’est mieux qu’on la garde et qu’on s’en occupe plutôt qu’elle aille dans un foyer. J’ai dégusté, je sais ce que c’est, et il est clair que j’aurai pas pu me regarder dans un miroir en la sachant dans ce genre d’institution. Mais elle aurait peut-être été adoptée ? Après tout, elle est mignonne, elle aurait eu un papa et une maman, un truc carré qui parte pas dans tous les sens … Mon jugement est pas clair de toute façon, ça part dans tous les sens. « Eliot… Tu as fumé, tu n’as pas les idées claires et tout ce que tu t’imagines est biaisé par ta substance, là. » Non. J’avais ce même jugement avant d’allumer le premier. C’était censé me calmer un peu l’esprit, et ça n’a rien changé. Génial, merci les plantes. « Je suis désolée. J’aurais dû te laisser de la place tout à l’heure. » Je hausse les épaules et lui réponds d’une voix plus lasse qu’autre chose. « Nan… t’as fait ce qu’il fallait faire. » Ce que moi je n’ai pas su faire, de toute évidence. Peut-être que ça viendra. Peut-être pas.
Ellen me tire presque jusque dans le canapé. Et je la laisse faire, je me sens juste comme une enveloppe, je flotte. « Ma chérie, arrête de te comparer à moi. C’est le début. Bien sûr que tu vas t’en sortir. Elle n’a que nous. » Je la laisse parler, elle a besoin de me rassurer, et si parfois ça marche, parfois mon cerveau est plus fort que ce qu’elle tente de me faire comprendre. J’y peux rien je suis foutue comme ça. J’ai jamais eu confiance en moi, c’est pour ça que j’ai toujours tout fait toute seule, sans rien demander à personne. Que j’ai jamais voulu m’attacher, être en couple, avoir une famille. Trop de responsabilités. Et voilà où je suis rendue, adopter une gamine orpheline. C’est dingue, et ça me fait flipper. « J’ai confiance en toi, et elle aussi. C’est ton oreiller qu’elle veut piquer, pas le mien. » « Sérieux ? » que je lui demande, véritablement intéressée par ce qu’elle me raconte. Peut-être que c’est ça qui va me rassurer. De voir que la petite a un certain intérêt pour moi, que je suis pas une bonne à rien. Ça viendra, il me faut juste un peu de temps, et une bonne grosse dose de doutes en attendant. J’y peux rien. Puis de toute façon, je peux pas faire machine arrière, elle est là, on a signé les papiers, et y’a pas 15 jours satisfait ou remboursé. Puis on a passé le délais de toute façon, va falloir s’y faire. « J’ai pas envie de me reposer sur toi non plus, j’aimerai pouvoir arriver à faire les choses sans que tu sois obligée de venir gérer à ma place, tu comprends ? » C’est peut-être de l’ego, mais j’ai pas envie non plus qu’elle doive tout gérer parce que moi j’y arrive pas. « Faut que j’apprenne. »
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Ellen Hamilton
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Ellen Hamilton
Life is a nightmare Buddy, but you're safe [Elliot]
Mer 30 Mar - 18:09

Eliot est pleine de doutes, d’angoisses, d’incertitudes, et de rage envers elle-même. Je me demande même comment tout ça peut rentrer dans son petit être. Elle n’a aucune estime d’elle-même, et je me demande bien qui a pu l’abimer à ce point. Sans doute se sont-ils mis à plusieurs pour l’écorcher autant ? Sans doute, oui. Et je me fais un devoir de la rassurer, de tenter de l’aider à se reconstruire, même un peu, mais ajouter ma pierre à l’édifice pour qu’elle puisse prendre conscience de ce qu’elle peut représenter pour moi. Et maintenant pour Léo. Léo qui doit prendre ses marques, s’adapter à nouveau, prendre conscience de son nouveau cadre, rassurant et solide, quoi qu’en dise Eliot. Nous sommes une famille, et oui, elle a des repères solides. Des horaires, des gens sur qui compter, qui lui veulent du bien, et uniquement son bien. Eliot comme moi, ne voulons que le moment où elle pourra passer une nuit sans cauchemar. Nous voir quitter le jardin sans demander si on reviendra. Tout ça, ça se fera, mais doucement, à son rythme à elle, et si on doit répéter inlassablement les mêmes choses durant plusieurs années, alors on se doit d’être prêtes. Je le suis, ça ne me fais pas peur. Je connais le processus. Je me répète encore chaque jour que je peux survivre à l’accident de mon fils, de mon ex-mari. Que si eux m’ont quitté, moi, je dois tenir bon. Sinon à quoi bon m’en être sortie ? C’est un travail de chaque jour, mais il est essentiel.
Bien sûr que je craque, parfois, mais à l’abri des regards, parce que je dois tenir bon. La seule que j’autorisais à assister à tout ça, n’était au final autre que Loan. Qui elle aussi a fini par partir…
« Nan… t’as fait ce qu’il fallait faire. » « Toi aussi tu aurais pu faire ce qu’il fallait faire. Et tu le sais. » Je veux la rassurer, parce que je le pense, pas simplement par conventions. Je pense ce que je lui dis, je ne veux pas lui mentir, la confiance qu’elle met en moi est déjà suffisamment difficile à gagner sans me permettre quelque mensonge que ce soit.
« Sérieux ? » « Mm, sérieux. Quand tu pars plus tôt le matin et qu’elle me rejoint dans le lit, c’est dans son oreiller qu’elle se blotti, et c’est à moi qu’elle demande où tu es partie, et si tu reviendras. » Elle a constamment besoin d’être rassurée sur le fait qu’on va se revoir, le plus tôt possible. Après un tel traumatisme, l’inverse aurait été étonnant. « Et puis ce sont tes mac&cheese qu’elle veut pour le déjeuner. Boire le même truc immonde que toi. C’est aussi les mêmes baskets que toi, qu’elle veut. » Je la serre dans mes bras, des exemples du genre, j’en ai des tas. Alors oui, je suis le parent rassurant, et je suis le parent qui sait où il va, mais elle est l’exemple qui inspire la petite fille. « Les enfants ne nous écoutent pas, Eliot. Ils nous imitent. Et ils le font parce qu’ils ont confiance en nous. » Je resserre tendrement ma prise, et caresse ses bras, embrassant son front. J’ai aussi besoin de savoir que je peux la rassurer, elle aussi, et qu’elle a confiance en moi. Moi aussi parfois je flanche…
« J’ai pas envie de me reposer sur toi non plus, j’aimerai pouvoir arriver à faire les choses sans que tu sois obligée de venir gérer à ma place, tu comprends ? Faut que j’apprenne. » « Pour l’instant tu as besoin que je te montre comment faire. Et puis petit à petit, tu en auras de moins en moins besoin. Je n’ai pas la même expérience que toi. Tu crois pas que moi aussi je me sens impuissante quand c’est toi qu’elle réclame à la sortie de l’école ? Quand elle me tanne pour que je lui achète cette casquette dans le magasin pour la porter comme toi ? » Elle n’est pas là pour le voir, tout simplement, donc elle ne retient que les demandes de Léo quand je ne suis pas là. En fait, elle n’a qu’un côté de la pièce. « Elle t’aime, et elle a confiance en toi. Moi aussi, je fais tout ça. » Je lui souris pour la rassurer et embrasse son cou. « J’ai pas eu l’air con quand elle m’a demandé à quoi servait chacun des outils que tu planques au garage. » Je rigole pour moi-même, mais nous avons toutes les deux nos domaines de prédilection. « D’ailleurs, pourquoi on a autant de pieds de biche et une hache, au garage, dis-moi ? » Non parce que qu’on soit clairs, je n’approcherais pas de ces armes qui pour moi sont capables de devenir létales. Je parviens à me couper avec une fourchette, si vous voulez situer le niveau…
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Eliot Donovan
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Eliot Donovan
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Lun 2 Mai - 14:57
 « Toi aussi tu aurais pu faire ce qu’il fallait faire. Et tu le sais. » Non je ne sais pas, et c’est bien ça le problème. Mais Ellen semble avoir trouvé la bonne idée pour me rassurer, en me parlant des actions de la petite fille, lorsque je ne suis pas là pour la voir. J’écoute attentivement ce qu’elle me raconte, et souris un peu, presque malgré moi. Sa voix me berce, ça a toujours un peu été le cas, mais quand comme ce soir, elle me raconte des choses qui me font du bien - pas que d’habitude ça ne me fasse pas du bien, mais là ça me rassure - forcément, je suis encore plus attentive que ce que je peux être d’habitude. « Les enfants ne nous écoutent pas, Eliot. Ils nous imitent. Et ils le font parce qu’ils ont confiance en nous. » Je ne dis rien, me contente d’intégrer ce qu’elle me dit, laissant les informations se frayer un chemin jusque dans mon cerveau. Mais je prends quand même le temps de lui expliquer mes craintes. Je ne veux surtout pas me reposer sur elle. Selon elle, j’ai besoin d’un temps d’adaptation, voir comment elle se débrouille pour apprendre. Mais les mères qui n’ont pas quelqu’un pour les guider, comment ont-elles ? « Elle t’aime, et elle a confiance en toi. Moi aussi, je fais tout ça. » Je souris à nouveau, parce que ses mots me remplissent le coeur. Elle n’imagine même pas à quel point. « J’ai pas eu l’air con quand elle m’a demandé à quoi servait chacun des outils que tu planques au garage. » Je me mets à rire en imaginant la scène. Ça devait être adorable. « Je t’apprendrai. » Lui dis-je avec un peu d’humour, comme je sais faire de temps en temps. « D’ailleurs, pourquoi on a autant de pieds de biche et une hache, au garage, dis-moi ? » Je ris à nouveau, me sentant un peu plus légère que tout à l’heure. Je crois qu’elle a réussi son coup. « Chaque outil son utilisation. Tu penses peut-être que ce sont tous les mêmes, mais en fait pas du tout ! » Je soupire un peu après que mes pensées se soient éparpillées, et je me laisse bailler. « Et si on allait se coucher, maintenant que je suis rassurée qu’elle veuille les même baskets et la même casquette que moi… » Je ris un peu, effectivement rassurée, et me lève en prenant la main d’Ellen pour retrouver la petite fille dans notre lit.
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