I got that fire in my soul // Zee et Ari

I got that fire in my soul

Rendez-vous médical : fait. Ariel ressortait de chez un spécialiste cardiologue. Non pas qu’elle en avait besoin mais cette visite lui avait été imposée par son médecin traitant, soit disant que sa consommation de caféine et de boisson à base de taurine était inquiétante… Bref, tout allait bien, elle était en parfaite santé, comme elle s’en doutait avant même qu’on ne l’examine. Elle quittait donc le cabinet de ce docteur, fourrant sa paperasse dans son sac à main avant de presser le pas vers l’ascenseur. Mais soudain elle s’arrêtait net. Son regard venait de se poser sur une silhouette plus que familière, qu’elle n’avait pourtant plus revu depuis plus d’un an : Zahara. Elle sortait souvent mais pour une raison inexpliqué elle ne croisait plus autant la belle iranienne qu’avant. A croire que celle ci l'évitait ! Pourtant voilà qu’elle était là, au dernière étage de cette tour qui accueillait tout un tas de médecin en tout genre et de psy. Ce qui l’amenait ici, Ariel n’en avait pas grand chose à faire, ce qui l’intéressait par contre était de reprendre contacte avec Zahara. Elle avait pu y goûter une fois et mourrait d’envie de renouveler l’expérience. « Hey Z, long time no see ! » Lâchait-elle alors qu’elle se trouvait encore à quelques mètre de la brune qui ne l’avait pas encore remarqué, attendant sagement l’ascenseur. Dès que ces mots sortirent de sa bouche, Zahara croisa enfin son regard et très vite disparu. Ariel fronçait légèrement les sourcils, en général personne ne paniquait comme ça en croisant son regard, ou alors pas au point de prendre la fuite ainsi. La porte menant aux escaliers se refermait déjà derrière Zahara, et Ariel lui emboitait bien vite le pas, la suivant jusqu’à l’étage supérieur. « You do know that’s not the way out right? » Lâchait-elle restant quelques instant en bas des escalier, regardant Zahara monter. Elle échappait une court soupire avant d'à son tour la suivre, poussant la lourde porte qui donnait sur le toit, pour ne pas se la prendre dans la figure alors qu'elle se refermait déjà. « Are you running from me? For real? » lançait-elle à la brune qui semblait désemparer maintenant qu’elle se trouvait dans un cul de sac. Derrière Ariel la porte se refermait dans un bruit sourd, mais celle ci n'y prêtait pas vraiment attention. « So you were avoiding me. It wasn't just a feeling. » Confirmait-elle alors qu’elle faisait face à la brune.

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feat. @ARIEL GHAMSARI

Le docteur Armenshad était un donateur et activiste important. Il avait collaboré à la dernière campagne du candidat sénateur démocrate il y a deux ans et, depuis peu, ton équipe et toi-même aviez en tête de la rallier à votre cause. Son profil était de gauche. La vraie. Tu en étais persuadée et tu avais réussi à décrocher un rendez-vous. Presque 2 heures d’entretien professionnel que tu qualifierais de plutôt intéressant. A ta sortie tu es satisfaite, dans l’énergie du mouvement de ta journée et sur le point de rejoindre le rez-de-chaussée pour, peut-être, attraper quelque part un lunch à emporter. AirPod à l’oreille, tu pianotes sur ton iPhone en attendant l’ascenseur et sembles déjà en rapport avec ta team. Soudain, une voix claire interrompt ton fil de pensée. « Hey Z, long time no see ! » Tu coupes la voix à l’autre bout du fil. “Hold on”. Ton visage se tourne et tes yeux entrent en contact direct avec ceux d’Ariel. Une bouffée d’air semble soudainement te manquer. “Shit !” Tu te racles la gorge et, cette fois beaucoup plus pressée, tu mets fin à ton appel. “I’ll call you back. I gotta go.” Tu enlèves tes écouteurs que tu glisses dans la poche de ton blazer. Téléphone toujours à la main tu quittes ton poste pour emprunter la porte menant aux escaliers. Sans vraiment réfléchir, tu grimpes au lieu descendre, ce qui n’échappe pas à la brune à tes trousses. « You do know that’s not the way out right? » C’était évident. Mais la panique venait de te brouiller l’esprit et empruntant une lourde porte de sortie d’urgence, tu te retrouves sur le toit. Ton regard cherche les escaliers de secours extérieurs mais … rien. « Are you running from me? For real? » C’était si bête pas vrai ? Désemparée et bien forcée de t’avouer vaincue, tu finis par pivoter sur toi-même, faisant enfin face à la jeune iranienne. « So you were avoiding me. It wasn't just a feeling. » Elle a la mine chiffonnée mais pas spécialement furieuse non plus. Ariel semble plutôt en attente et en demande d’explication. Son égo avait du en prendre un coup et quelque part, tu le comprenais. “Well, of course I was !” Voilà qui avait le mérite d’être clair. “What do you think was going to happen after what we did ?” Tu savais Ariel assez grande et assez indépendante pour ne pas avoir espéré monts et merveilles de ta part mais elle avait très certainement minimiser la culpabilité qui t’avait envahie lors de ce dérapage l’année dernière. Tu te rappelles de cette nuit comme si c’était hier ! Tu avais passé quelques jours dans ta famille pour Noel et t’étais souvent retrouvée chez ta soeur pour rattraper un peu le temps perdu. Comme au bon vieux temps, les étoiles avaient voulu que s’aligne l’agenda d’Ariel qui, elle aussi, semblait apprécier un petit répit de fin d’année. Vous aviez passé ensemble un peu plus de temps qu’à l’accoutumée. Elle et toi vous étiez considérablement rapprochées, comprises. Tu avais senti une chaude et surprenante attirance se développer. Rapidement. Trop rapidement même ! C’était bien la première fois que tu te sentais aussi faible depuis ton mariage et Ariel n’avait pas semblé troublée par ton tiraillement. Au contraire … Un soir où ta soeur avait rejoint d’autres amis en ville, Ariel et toi aviez préféré rester à la maison. Un petit diner, une bonne bouteille, quelques bougies, cette impression de vivre hors du temps pour un moment, et … tout avait été très vite pour le reste. Une nuit de luxure interdite que tu n’oublierais pas de si tôt mais dont tu t’interdisais la reproduction. Le lendemain, ta femme vous avait rejoint et tu n’avais jamais été aussi mal de toute ta vie. Tu avais compris que tu ne pourrais pas supporter les petits sourires d’Ariel dans le dos de Neela. Tu n’aurais pas non plus pu supporter de continuer de la croiser en ville, de sentir ton ventre se tordre et frôler inlassablement avec le risque. Non, tu aimais ta femme et il avait été hors de question de mettre ta famille en péril pour un accident unique.

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“Well, of course I was ! ” Ariel levait les bras en l’air en entendant ça, elle n’en revenait pas. “What do you think was going to happen after what we did ?” Question qui n’était pas si bête, en soit et dont, Zahara semblait trouvé la réponse logique, compte tenu de son ton moralisateur, seulement dans la logique d’Ariel la réponde n’était pas si évidente que ça. « Well I thought we could have made it a monthly or weekly thing. » Lâchait-elle très sérieusement en laissant retomber ses bras le long de son corps. « I mean, who are we to deny this chemistry! » Elle haussait les épaules, que Zahara l’admette ou non, il y avait quelques choses entre elles et ce même si pendant des années l’iranienne n’avait qu’été la grande soeur d’une amie. Elle glissait ses mains dans les poches de son manteau alors que le vent semblait se lever, balayant ses mèches sombres sur son épaule droite. « Not that I want something romantic, but I’m totally down to be your side chick. I could use a monthly fix, and clearly : so could you. » Notait-elle en observant la belle brune de haute en bas, la jugeant clairement du regard. « You’re dying for more, or you wouldn’t be avoiding me. » lançait-elle, très sur d’elle.

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feat. @ARIEL GHAMSARI

Ta franchise semble atteindre Ariel plus en surprise qu’en colère. Ses bras et son visage le traduisent d’ailleurs parfaitement bien. Ta question, plus rhétorique qu’autre chose, trouve pourtant preneur et surtout réponse en la personne de miss Ghamsari. « Well I thought we could have made it a monthly or weekly thing. » Tes yeux s’écarquillent aussitôt, presque avec exagération.  “Are you for real ??” Ariel avait l’air parfaitement sérieuse et cet aplomb te rendrait presque muette. Une seconde de silence s’installe avant que la jeune brune ne reprenne : « I mean, who are we to deny this chemistry! » Un haussement d’épaules en guise de ponctuation de sa part, tu n’en revenais toujours pas de sa nonchalance. Venant glisser ses mains dans les poches de son manteau, tu sors les tiennes de leur immobilité en te rapprochant d’un pas ou deux. “Who are we ?! … We are two women who made a huge mistake. This is who we are !” Tu continues ton avancée vers l’amie de ta soeur et, alors que cette dernière semble laisser un fin sourire se dessiner sur son visage, tu la contournes avec prudence pour tenter de rejoindre la porte vous ayant mené sur ce toit. « Not that I want something romantic, but I’m totally down to be your side chick. I could use a monthly fix, and clearly : so could you. » Tu te sens raidir aussitôt. Avant de poser la main sur la poignée, tu te retournes à nouveau vers Ariel et rectifies : “No. Actually, I made a huge mistake. Not you. And I’m sorry about that but it doesn’t matter what I feel when I’m next to you or not, what I could use or not … I have a family and I don’t want to do anything to loose all of that. It’s hard enough already … !” Le ton de ta voix est vif, empreint de nervosité et assez rapide. Il trahit ton malaise quant à ses retrouvailles imprévues, tout autant que par rapport à la peur que tu sentais se réveiller en toi. Ce n’était tellement pas le moment … Tout était déjà fragilisé au plus haut point et tu n’avais clairement pas besoin d’Ariel pour venir y ajouter sa petite touche personnelle. Car l’air de rien, et bien que tu ne sois aucunement prête à l’avouer, la brune avait raison … Ce qui s’était passé entre vous relevait d’une particulière électricité, d’une attirance physique indéniable. Mais tout cela n’était que chimie. Alors il te suffirait de tenir Ariel à distance, et tout irait bien. Pas vrai ?
Le regard de l’iranienne te sonde. De haut en bas. En une seconde à peine, la fraicheur de cet hivers semble s’évaporer comme neige au soleil. Des images d’une soirée révolue te reviennent en flash et tu sens ta gorge se serrer « You’re dying for more, or you wouldn’t be avoiding me. » C’était évident. Mais hors de question de lui donner raison. De te l’avouer à haute voix. Tu inspires : “Ok. I’m out of here.” Safety first, right ?! Tu tournes les talons et laisses tes doigts s’emparer de la poignée. Premier essai : la porte ne bouge pas. Second : toujours rien. “You’re fucking kidding me !!” Comprenant mais refusant d’accepter que la porte ne s’ouvre pas, tu t’énerves sur cette dernière, te laissant même aller à donner deux grands coups de pieds dans le métal qui ne bronche toujours pas. Le destin semblait d’humeur joueuse …

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“Who are we ?! … We are two women who made a huge mistake. This is who we are !” Huge… c’était un peu exagéré aux yeux d’Ariel. Personne n’en savait rien donc aucun mal n’avait été fait. “No. Actually, I made a huge mistake. Not you. And I’m sorry about that but it doesn’t matter what I feel when I’m next to you or not, what I could use or not … I have a family and I don’t want to do anything to loose all of that. It’s hard enough already … !” Douche froide alors qu’elle mentionnait sa famille. Oui c’est vrai qu’il y avait d’autre personne in the picture, mais bon, Ariel ne se sentait pas vraiment concernée par tout ça. Tout ce qui l’intéressait c’était de pouvoir tirer son coup, si possible avec Zahara puisqu’elle l’appréciait un minimum. La seconde douche froide était la façon qu’avait eu Zahara de s’approcher pour ensuite éviter Ariel et rejoindre la porte. Rude. « I know it’s hard to resist me, but you know you don’t have to, you can just give in already. I can be very discreet if needs be, no one will know ! » Mais la dernière réaction de la brune démontrait ce qu’elle pensait: Zahara avait un faible pour elle ! “Ok. I’m out of here.” Plutôt que de faire face à a tentation cette dernière préférait prendre la fuite et comme un coup du destin la porte du toit refusait de s’ouvrir. « Oh right, fire exit doors, they can only be open from the inside… » notait-elle calmement, plutôt amusée par la situation, ce qui ne semblait pas être le cas de son amie. « You know I can keep you warm while we wait. » plaisantait-elle en pouffant de rire avant de sortir son téléphone de sa poche pour envoyer un texto à Josh, l’un des pauvres stagiaires de madame Sanchez, qui était devenu également le larbin d’Ariel. Elle pianotait un instant sur ton téléphone avant de le glisser de nouveau dans sa poche et de reporter son attention sur Zahara. « Someone’s coming to let us out. But you still have to deal with me for 10 more minutes. Or 15… » lâchait-elle, en se rapprochant de la brune. «  So, you’re having a hard time at home huh?Troubles in paradise? Do tell me. »

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feat. @ARIEL GHAMSARI

« I know it’s hard to resist me, but you know you don’t have to, you can just give in already. I can be very discreet if needs be, no one will know ! » Tu n’en revenais pas de son aplomb. De ce caractère aussi trempé et de cette manière parfaitement lissée qu’elle avait de rendre des propos tout à fait déplacés, aussi évidents et normaux qu’une conversation sur la météo du jour. Elle t’énerve. Beaucoup. Mais elle t’attire tout autant. Surtout lorsqu’elle se montre aussi sûre d’elle. Tu avais toujours aimé ce genre de petits jeux de pouvoir. Ta seule option : la fuite. A nouveau. Une fuite ne faisant que traduire toute ta faiblesse face à elle. Mais ça, c’était seulement dans un scénario parfait. Celui de ta vie avait préféré vous coincer là haut pour Dieu sait combien de temps. « Oh right, fire exit doors, they can only be open from the inside… » Tu finis par lâcher la satanée poignée et te retourner vers Ariel “What ?! This must be a joke …” Tu expires bruyamment avant de commencer les cents pas sur ce toit, regard planté à l’horizon et bras croisés pour tenter de mettre tes mains à l’abris du vent, plus piquant sur les hauteurs. « You know I can keep you warm while we wait. » Ariel en rajoute une couche et semble s’amuser de la situation, bien plus que toi. Tu lui décroches un regard assassin mais son rire si spontané viendrait presque t’arracher un sourire de force. Tu te contrôles moyennement bien. “Yeah sure. What a lovely place to … get cosy”. Tu continues de bouger avant de te sentir obligée de préciser : “Also this is not funny, Ariel.” Tu te passes une main dans les cheveux en continuant : “I have tons of work to do today and I need to keep my head in the game.” Tu inspires profondément. “You’re clearly not helping with that”.

Tu détournes ton attention de la jeune femme un instant avant que celle-ci ne reprenne la parole. « Someone’s coming to let us out. But you still have to deal with me for 10 more minutes. Or 15… » Elle se rapproche, le ton cette fois un brin plus sérieux. “Thanks”. Tu restes là, cette fois sans t’éloigner. Tu préfères  te baisser, venant prendre place assise à même le sol, non loin de la porte. «  So, you’re having a hard time at home huh? Troubles in paradise? Do tell me. » Un brin surprise, ton regard se lève vers l’iranienne. Merde. Dans ta vive réaction de tout à l’heure, tu avais peut-être lâché une info qu’il aurait été préférable de garder pour toi. Tu t’apprêtes à contester, garder la défensive mais te ravises dans un soupir d’abandon. A quoi bon ? La journée était de toute façon clairement hors du temps et de toute réalité. “Well mariage is clearly not an easy ride …” Tu hausses les épaules. “You know what they say : با قلبی بدون شجاعت، ازدواج بزرگی وجود ندارد. * ” Tu laisses une longue seconde de silence s’écouler avant de lâcher en riant de dépit : “Whatever it means … and I’m not sure I do have it” Relevant à nouveau le regard vers Ariel, tes yeux croisent les siens un instant. “… Obviously”

* traduction  : “Avec un cœur sans courage on ne fait pas grand mariage.”

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“Well mariage is clearly not an easy ride …” Ce serait tellement plus simple si elle n’était pas marié, Ariel en était certaine. Déjà Zahara ne serait pas aussi réticente à l’idée de fréquenter Ariel ! “You know what they say : با قلبی بدون شجاعت، ازدواج بزرگی وجود ندارد. ” Ariel hochait la tête lentement, elle avait déjà entendu cette phrase auparavant, dans la bouche de ses pères. Que ce soit un mariage ou une simple relation elle savait que ça demandait du courage et bien des concessions. Chose qu’elle n’était personnellement pas prête a faire pour une relation. Eli état plutôt du genre à tirer ce qui l’intéressait d’une relation avant de passer a autre chose lorsqu’elle n’en avait plus l’utilité. “Whatever it means … and I’m not sure I do have it” Ariel grimaçait un peu, elle n’aurait pas du lancer ce sujet voilà qu’elle se retrouvait confidente. « I’m no shrink but you did cheat, and I think it takes courage to fight for you relationship even though you slept with somebody else. » Enfin du courage ou autre chose, mais dans son esprit il fallait déjà en vouloir pour nier l’alchimie qu’il y avait entre elles. Elle se rapprochait de la porte, venant s’adossé au mur juste à gauche de celle ci. « You could ask for a divorce. Lots of people do it, I’m sure it’s fine. Then you’d be free to do whatever you want. Like… to do me for instance. » Elle pouffait de rire mais n’en pensait pas moins. Il y avait quelques choses d'électrique entre elles et c'était vraiment bête d'ignorer tout ça simplement a cause d'un mariage qui prenait l'eau.

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feat. @ARIEL GHAMSARI

Ariel se rapproche, venant s’adosser au mur près de la porte. Son visage grimace légèrement. Tout ce blabla ne doit pas l’intéresser. Tu le sais, tu la connais maintenant assez pour deviner ce genre de choses. Du moins en ce qui concerne ce sujet. « I’m no shrink but you did cheat, and I think it takes courage to fight for you relationship even though you slept with somebody else. » Elle essaye malgré tout la carte de la confidente. Sans surprise, ça ne lui va pas vraiment bien. Plus étrangement encore, tu n’es pas certaine d’aimer l’entendre prononcer ce genre de mots. Tu les aurais savourer dans la bouche de n’importe qui d’autre, … mais pas dans celle d’Ari. “Well coward is what I am. I didn’t tell her anything. Easier, right ?” C’est à ton tour de grimacer. Tu te détestais pour ce passé. Encore plus pour ce présent trouble dont les pensées t’emmenaient en contrées interdites. « You could ask for a divorce. Lots of people do it, I’m sure it’s fine. Then you’d be free to do whatever you want. Like… to do me for instance. » Ariel pouffa de rire une nouvelle fois. Ton demi sourire à toi se voulait complètement crispé. Car ce mot, tu y avais déjà pensé. Neela aussi. Mais vous tourniez autour du pot. Vous vous raccrochiez à ce qu’il restait, à votre fille, aux souvenirs, à ces quelques instants volés où la complicité semblait reprendre le dessus … Un instant. Tout cela ne durait jamais qu’un instant. C’était trop peu. Tu en voulais plus.

Le silence venait de s’installer. Incapable de répondre à la brune, et pas franchement désireuse non plus de tomber dans les travers d’une thérapie de couple bancale avec la plus mauvaise personne placée pour t’écouter. Tu redresses le regard vers elle mais la luminosité du ciel te brûle les pupilles. Tu attrapes un pan du manteau d’Ariel et le tires vers le bas. “Get down here, I’m going blind looking at you” Non, le double sens n’était pas prévu … Et non, tu ne devrais pas lui demander de se rapprocher. C’était en parfaite contradiction avec ton comportement de tout à l’heure. En soi, c’était bien la preuve que la fuite était ta sauvegarde. Elle n’était plus envisageable pour l’instant et le piège se refermait lentement. “You know what ? I really do think about that night a lot lately. And I know It means something. Some days, I just really want out of it all, fuck who I want and just get free. And then, some other days, I look at what I built and I believe it’s worth fighting for.” Tu souffles avant de plonger ton regard dans celui de la tentation même : “Right now, all I want is to have it all. Her … and you” Shut up Z. ! Tu passais d’un extrême à l’autre. Et tu savais que cela risquait d’arriver …

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Un silence s’installait, Ariel jetais un rapide coup d’oeil à sa montre avant de sentir Zahara tirer sur un pan de son manteau.“Get down here, I’m going blind looking at you” Un petit sourire venait aussitôt étirer ses lèvres, pas mécontente d’entendre que Zahara la regardait. En même temps qui pouvait la blâmer de vouloir la regarder! Elle se baissait donc, venant s’assoir à côté de la jeune femme.“You know what ? I really do think about that night a lot lately. And I know It means something. Some days, I just really want out of it all, fuck who I want and just get free. And then, some other days, I look at what I built and I believe it’s worth fighting for.” C’est qu’elle était presque touchante à vouloir se battre pour sa famille… Mais Ariel retenait surtout qu’elle pensait souvent à elle. Le regard de Zahara se plongeait dans le sien et soudain elle lâchait une bombe : “Right now, all I want is to have it all. Her … and you” Elle avait réussi en une seule nuit a rentrer dans la tête de Zahara et visiblement elle s’y était fait une place de choix, de quoi hanté les pensés de la mère de famille. « You know, i’m available when you want. » Lâchait-elle un sourire en coin collé aux lèvres, se délectant de sa position de force. « I’m all yours, all you gotta do is ask. » elle venait du bout des doigts retirer une mèche de cheveux que le vent avait poussé devant les yeux de la brune avant de venir déposer un petit baiser sur ses lèvres. « I’m not the kind of person who feels guilty, so I don’t mind sharing you. » Puis du moment qu’elle avait elle aussi le droit d’aller voir ailleurs l’arrangement lui convenait. Tout ce qui lui importait c'était d'avoir Z pour elle, de temps en temps.