think of you | ft Matthew

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] T'étais bien trop stresser de te retrouver là. Tu fixais les alentours, observant la pièce dans laquelle tu te trouvais et t'avais l'impression d'être un gamin convoqué dans le bureau de la directrice. On allait te taper sur les doigts ? On allait t'en vouloir ? Est-ce que tu risquais gros ? Est-ce que tu faisais risquer gros à Matthew ? Ce n'était pas ton intention. Jamais. Au contraire tu voudrais l'aider plutôt que creuser pour l'enfoncer. Mais t'étais presque sûr d'avoir commencer à créer vos tombes. Pourquoi tu serais là, sinon ? Tes doigts ne cessaient de jouer nerveusement avec les lanières du sac que tu tenais, ton cœur tambourinait plus ou moins fort alors que tu patientais. Ton souffle était un peu saccadé alors que tu tentais de calmer la pression qui montait. Tu te mordais la lèvre, te tournant soudainement vers la porte avec inquiète avant de regarder droit devant toi. Tu pensais pas te retrouver là aujourd'hui. Tu voulais juste dire bonjour à Matthew, lui apporter un petit quelque chose à manger, pourquoi pas passer sa pause avec lui et tu serais reparti. Tu aurais bien profité de ta journée de repos ainsi, à passer un bon moment avec le plus jeune. Ca t'aurait requinqué, ça t'aurait relaxé. Tu devais avouer que t'en aurais bien besoin, de ce moment de détente. Pour calmer ton cœur, ton âme. Sean ne cessait de t'appeler. Il voulait savoir, il voulait comprendre. Il voulait que tu reviennes sur ta décision. Ca te stressait énormément. T'étais soulagé de travailler la plupart du temps, tu manquais ses appels. Mais quand tu étais de repos, c'était difficile. Tu tentais de ne pas craquer, de pas décrocher mais tu finissais par le faire et ça commençait à t'angoisser tout comme ça t'agaçait. Il te posait toujours les mêmes questions. Il disait ne pas comprendre, ne pas vouloir comprendre. Il disait ne pas accepter.

« Je suis désolé » furent les premiers mots qui quittèrent ta gorge quand Matthew entra dans la pièce en même temps que tu te dirigeais vers lui. Tu déglutis rapidement, jetant quelques regards autour. « Je voulais juste passer te dire bonjour et t'apporter ça », tu désignas le sac de l'index : du riz gluant à la mange thaï. « Je pensais pas que... que ça me conduirait ici... », que tu murmuras dans une petite grimace, l'air bougon. Dans le bureau de son patron. T'étais dans le bureau de son patron et... peut-être que tu paniquais. Un peu... beaucoup. « Si j'avais su j'aurais appelé avant pour te demander si je pouvais venir ou je t'aurais attendu dehors mais je voulais te faire la surprise et ça aurait pas été une surprise si je t'avais appelé. Non ? Je suis sorti et j'ai vu ton dessert préféré et j'ai pensé que je pourrais passer pour te l'apporter, que ça te ferait plaisir et pourquoi pas rester manger avec toi pendant ta pause parce que c'est toujours mieux une pause à deux »,  tu t'arrêtas pour reprendre de l'air mais franchement respirer, c'était grave surfait comme idée. « Je suis vraiment désolé », tu levas tes prunelles vers les siennes. Toi ? Paniqué ? Totalement. Tout comme t'étais terriblement désolé, tes doigts continuant de torturer cette pauvre lanière alors que tes dents reprirent les menaces contre ta lèvre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En pleine réunion. Voilà où tu étais quand ton ami débarquait. Quand Shay débarquait plus précisément. Ignorant même sa présence pendant que tu écoutais toutes les présentations, faisant les quelques remarques utiles, ou inutiles, tu étais plutôt serein. Concentré et sérieux, tu ne manquais pas à ton poste qui demandait des épaules bien plus grandes que ce que tu n'avais. Mais avec le temps tu t'étais fait des épaulettes, digne d'un grand chef, les retirant dès que tes pas quittaient l'entreprise. Tu n'aimais pas être quelqu'un d'important, quelqu'un sur qui les gens tournaient leur regard, attendaient des décisions, des actes, des gestes, des mots. Tu étais plutôt le gars dans le coin qui faisait son truc. Mais pour faire ton truc, tu vais besoin des autres, de leur regard sur toi, de leur confiance. Tu avais besoin de construire ce lien qui vous unissait pour un travail commun et des efforts égaux. Bon tu dépassais toujours les autres en terme de travail, portant tous les jeux comme des bébés, oubliant sommeil et nourriture pour les voir grandir, chose que tu refusais de voir chez tes collaborateurs et collègues. Concluant cette réunion tu apportais d'ailleurs un sourire doux tout en prenant la sortie de salle. " Prenez une pause. " Il était toujours agréable de venir se faire un café avant de recommencer à travailler. Mais avais tu vu l'heure ? Bientôt tout le monde partirait manger, ce qui ne servait donc à rien. On t'appelait souvent l'homme hors du temps. La nuit le jour, tout était pareil n'est ce pas ?
Ce n'est que lorsque ta secrétaire t'intercepta, te faisant sursauter au passage, que tu ne sortais de tes pensées et surtout du travail. " Shay? "
Pensé à dire la vérité, c'était dire la vérité de manière détournée non ? C'était quand même le premier pas vers la vérité. C'était ... pas bien du tout. Ton coeur s'accélérait tandis que tu essayais de préparer un discours, très nul, à peine crédible dont même ta secrétaire semblait désespérée. Après de longues minutes hésitantes tu entrais enfin dans ton bureau prêt à bombarder ton ami d'excuses.

Alors pourquoi tu étais attaqué d'excuses ? Ton regard d'incompréhension se tournant même vers la seule qui pouvait comprendre quelque chose. Qu'est ce qu'il se passait ? Observant le sac tu levais doucement les mains pour commencer à te repentir l'arrêtant de suite. Sauf qu'il était bien plus dur d'arrêter un Shay paniqué que ce que tu imaginais. " Shay.. " Une mitraillette aurait été plus lente que son débit de parole que tu concluais : paniqués. Plusieurs émotions passant par là, l'incompréhension, l'attendrissement , la culpabilité, et une nouvelle fois l'attendrissement qui te prenait aux tripes. Mais ses excuses brisaient réellement ton coeur en sachant que la seule personne en tord ici , c'était toi. Prenant alors ses mains pour éviter que sa lanière ne finisse en lambeaux tu le regardas avec tout le courage que tu avais, même plus encore que tu n'en avais jamais eu. " C'est moi qui suis désolé Shay, j'aurai dû te le dire plus tôt.. "Tu pouvais pas accoucher ? Il allait encore se méprendre de cette situation abracadabrante. Mais les mots n'étaient pas ton fort alors tes bras vinrent simplement l'encercler pour le serrer doucement. "Je suis désolé de pas t'avoir tout dit. "Aussi pour commencer. Mais il allait comprendre n'est ce pas ? Tu espérais. "Mais attends.. pourquoi tu es désolé ? " Quelque chose ne collait pas. Il venait d'apprendre que tu étais le directeur, pourquoi s'excuser ? Et puis son geste était adorable. En quoi c'était un problème ? Ce qui était bien avec vous c'était que les lumières étaient lentes à s'allumer. Pour les deux.


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] C'était peut-être pour ça qu'on finissait par te laisser non ? Parce que tu agissais toujours de manière stupide et égoïste. Parce que tu ne pensais qu'à toi et jamais aux autres, jamais à ce qu'ils ressentaient. Tu te demandais pas s'ils avaient vraiment envie de te voir ou de passer du temps avec toi, tu t'imposais. Tu réfléchissais pas, t'y allais, tu venais et tu restais et tu te rendais compte aujourd'hui que c'était ridicule. Tes agissements étaient ridicules et pas du tout réfléchis. La preuve était là. La preuve était Sean et tous les autres. Tu réfléchissais pas même si tu pensais que oui. Tu voyais pas plus loin même si tu traçais déjà demain du bout du doigt. T'étais ridicule à tourner en bourrique mais surtout à faire tourner les autres en bourrique. Tu te rendais ridicule à leurs yeux et t'en étais arrivé au point où tu serais peut-être la cause du chômage de Matthew. Tu pensais pas en arriver là. C'était tout de même extrême pour du dessert – et t'espérais que Matthew puisse plaider sa cause en bonne et due forme ! Avec un syndicat digne de ce nom pour l'aider à garder sa place parce que c'était franchement ridicule de le virer pour si peu. Que toi tu sois interdit d'accès au site et tout ça... c'était sans doute logique. Le directeur allait te détester.

Tu devais des excuses à Matthew et c'était ce que tu faisais même si tu tentais bêtement de te justifier. Alors qu'il n'y avait rien à justifier, t'étais juste con. Mais la connerie n'excusait rien. Tu fixas ses mains contre les tiennes dans un air penaud avant de le regarder à nouveau, l'air paumé et désolé et coupable. Et tu te sentais affreusement bête. « M-me dire plus tôt ? Me dire plus tôt quoi ? », tu écarquillas quelque peu les yeux, la respiration coupée. Qu'est-ce qu'il devait te dire ? Il avait quelque chose à avouer. C'était grave ? Ca avait l'air grave. Il allait déménager ? S'en aller ? Se marier ? Il avait rencontré quelqu'un ? Tu le serras automatiquement, bien qu'un peu déboussolé, tes doigts s'accrochant à son haut comme tu t'accrochais au peu de bon sens qu'il te restait – et il t'en restait pas des masses. « De pas m'avoir tout dit ?? », mais te dire quoi ??? Qu'il était marié et avait déjà des enfants ! T'avais vu ça dans un film la dernière fois. Mais Matthew ne ferait pas ça, pas vrai ? Il ne te ferait pas ça, hein ? Même si en soit il ne te devait rien. « Tu devais me dire quoi plus tôt ? », tes doigts s'accrochant à son haut, parce que là t'aimerais qu'il t'éclaire. Tu te préparais au pire et t'avais peur. Tes épaules s'abaissèrent, ta lèvre inférieure tremblant à peine alors que tu levais un regard larmoyant vers lui. Tu le faisais virer et c'était toi qui faisais la tête du chiot abandonné ? On aura tout vu. Ton air triste s'accentua un instant à sa question et tu baissas le regard. « Parce que je t'ai apporté du dessert », dit comme ça... « Je savais pas que j'avais pas le droit », l'ignorance ne justifiait pas le crime, tu le savais. « Ou.. j'avais peut-être pas le droit de venir ? Les visites sont interdites c'est ça ? », tu te croyais où ? En prison ? « J'ai rien lu en arrivant et quand j'ai demandé à te voir je suis arrivé dans le bureau du directeur... », les connexions étaient lentes chez toi. Heureusement que t'étais mignon. « Tu vas pas te faire virer à cause de moi hein ? », tu observas un instant les alentours, détaillant surtout la porte, inquiet avant de redresser un regard humide vers Matthew. « Pardon », susurras-tu dans un souffle.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Quand tu imaginais tes relations, tu n'avais jamais été jusqu'à ces surprises douces et agréables. Même dans une amitié profonde comme avec ton meilleur ami, tu avais ce tempérament un peu distrait, un peu ailleurs. Un peu égoïste, qui venait quand ça t'arrangeait. A force de pointer les autres du doigt tu avais sûrement perdu le premier responsable de ta solitude. Toi même. Alors voir Shay faire ce pas vers toi, cette surprise, ça te secouait. Ca te touchait qu'il pense à toi et se déplace, qu'il aille à ton travail et demande avec courage à te voir. Ca t'inquiétait, qu'il prenne mal ce petit secret que tu avais gardé de lui dire dans la peur que son comportement soit faux, puis qu'il change, avant de t'être endigué dans une relation faite de flou. En tout cas simplement sur ton métier, incapable de mentir plus tu n'avais jamais joué avec le plus vieux qui pouvait pourtant sauter à ces conclusions sans que tu ne puisses lui en vouloir. Le stress montait alors, tout comme Shay paniquait, une tension palpable , des coeurs tristes et criants, et qui pourtant , ne se comprenaient pas.

Ignorant la raison de ses excuses tu te retrouvais bêtement faire les tiennes sans te poser la question du pourquoi. Te faire pardonner pour ces mensonges ainsi sortis était bien plus important. Un incompréhension incomprise qui vous amenait à des excuses mutuelles. Tes yeux reflétaient la culpabilité qui te rongeait depuis que tu l'avais rencontré. Shay n'était pas comme les autres tu le savais mais tu n'avais jamais trouvé le temps, le moment de tout lui avouer. De peur qu'il parte, qu'il ne te tourne le dos aussi. Sa question resta en suspens dans ton cerveau. Quoi donc? Et bien ce qu'il venait d'apprendre. Il répétait tes mots comme s'ils étaient incompréhensibles et tu te demandais si tu ne parlais pas autre chose qu'anglais à ce moment précis. Pourtant même en coréen il était censé comprendre. Alors pourquoi? La connexion était mauvaise, le réseau brouillé et tout semblait bien trop flou. Ton visage s'éloigna quelque peu pour l'observer, le détailler un instant en essayant de trouver ce qui n'était pas clair. " Bah pour ça . " Pour ce bureau, cette position que tu avais même laissé dans le doute alors qu'il 'sinquiétait de te faire louper le travail. D'avoir attendu pour lui dire que tu tenais cette boîte, que t'étais encore plus à l'aise financièrement que tu ne le prétendais. " Hein? "Apporter du dessert n'avait jamais été un crime excepté pour les diabétiques sévères. Hors, tu y fonçais droit dessus mais tu ne l'étais pas encore. "Si.. si c'est autorisé. " Ton air pommé devait être la raison pour laquelle ta secrétaire levait les yeux au ciel cherchant sûrement où était passé votre cerveau commun. Mais lentement tu semblais comprendre. Il pensait avoir été convoqué ? Il n'avait pas compris? Tu le prenais presque mal offrant alors une petite moue à ta secrétaire qui te regardait de haut en bas. Oui tu n'étais pas l'archétype du directeur en costume trois pièce, arborant un jean et un pull en v beaucoup trop large pour toi. Oui tes cheveux n'étaient pas peignés et se battaient les uns contre les autres mais , était ce si déroutant ? L'observant un instant tu fis une petite moue. "Je suis presque blessé. "Mais tu ne pouvais t'en vouloir qu'à toi même, à cacher la vérité. " Shay je ne vais pas faire virer. Et on t'a emmené dans mon bureau. " Est ce qu'il allait comprendre ainsi ? Le faisant asseoir sur le canapé tu prenais place à ses côtés tenant toujours sa main. " En fait, je ne dis pas mon métier complet. Je suis programmeur de jeu vidéo mais pour ma propre compagnie, que j'ai créé y a quelques années maintenant... Tada . " dis tu très intelligemment en levant les mains , le sourire aux lèvres reflétant ton idiotie. "Désolé de l'avoir caché. "


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le karma. Tu supposais que c'était le karma. Tu avais un mauvais karma de base. Tu arrivais toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Pourquoi tu te prendrais un seau d'eau sur la tête sinon ? Tu le méritais. Pas sur le moment mais pour quelque chose que tu avais fait. Tu devais faire des choses horribles pour mériter toutes les misères de ce genre qui t'arrivaient fréquemment. Avais-tu le droit de te plaindre ? Non. Parce que tu en étais la cause et la raison. Ca arrivait parce que ça devait arriver, parce que tu avais fauté. Avais-tu fait d'autres choses aussi horribles avant ? Oui. Sans doute. C'était le retour des choses, n'est-ce pas ? La roue qui tournait. Le karma, tu y revenais.

Là où tu revenais pas c'était pour comprendre pourquoi Matthew s'excuser. Tu ne savais pas ce qu'il aurait dû te dire ou pas te dire. Tu t'inventais des tas de scénarios et aucun ne te plaisait vraiment si t'étais honnête. Tu imaginais le pire sans voir que la réponse était juste devant toi. T'avais pas réfléchi et tu mettais Matthew dans une position délicate. Tu l'avais fait convoquer dans le bureau de son directeur parce que tu avais apporté des desserts et en plus de ça il avait quelque chose à te dire. T'espérais que ce soit pas trop grave. T'étais totalement paumé et paniqué et t'arrivais clairement pas à mettre de l'ordre dans tes idées. « Ca ? », tu jetas des regards autour de vous. C'était lui qui avait fait en sorte que tu sois convoqué ici ? Pourquoi il voulait te convoquer dans le bureau de son directeur ? « Ca quoi... », que tu murmuras, la confusion visible sur le visage. Tu poussas ta lèvre inférieure en avant, abattu. Parce que tu savais pas. Tu savais plus. « Oh », fis-tu simplement. Donc ce n'était pas une histoire de visites. C'était rassurant dans un sens. Tu gardas ton attention sur Matthew, plantant ton regard dans le sien. Tu écarquillas les yeux. Blessé ? Tu l'avais blessé ? A cause du dessert ??? Mais qu'est-ce que... ? Tu soufflas doucement, soulagé. Il n'allait pas se faire virer. « On m'a emmené dans ton bureau », que tu répétas, comme si répéter te ferait mieux comprendre. Tu le laissais t'installer sur le canapé, serrant sa main, l'air toujours aussi perplexe. Un petit « Oh » quitta tes lèvres. « Ta propre compagnie... », ton regard tourna dans la pièce. « Ton bureau... », ton regard revint sur lui. Et là, enfin, les lumières s'allumaient à tous les étages. « Oh !Wow », que tu fis dans un léger rire. « Je comprends mieux pourquoi on m'a emmené dans ton bureau quand j'ai demandé à te voir », avouas-tu, les joues rouges de honte. T'étais trop con. « T'as pas à t'excuser, t'en fais pas. Je comprends », prononças-tu doucement dans une fine esquisse. « Ce n'est pas quelque chose qu'on dit simplement ou qu'on dit à... », n'importe qui. Tu clignas quelque peu des paupières, un petit « Oh » frôlant à nouveau tes lèvres. Est-ce que ça voulait dire qu'il n'avait pas confiance en toi ? Tu gardas le silence, laissant tes doigts jouer entre eux, tes prunelles suivant les mouvements. Tu devais être ridicule à côté de lui, toi, simple ambulancier. T'avais raté et t'étais pas devenu médecin alors que lui arrivait à bâtir une entreprise. T'étais clairement pas au même niveau. Est-ce que c'était pour ça qu'il n'avait rien dit ? « Tu peux être fier de toi », , tu redressas le visage vers lui, le sourire léger. T'étais sincère. C'était vraiment admirable ce qu'il avait réussi à faire. « C'est un peu comme un rêve non ? De gérer sa propre boîte. D'être son propre patr... oh.. c'est pour ça que tu disais que ton patron était sympa et qu'il t'en voudrait pas si tu travaillais pas », les lumières s'étaient pas allumées partout apparemment. « Petit cachottier », commentas-tu en tapant à peine son bras, le nez plissé, un rire aux lèvres avant que le silence ne retrouve ta bouche. Tu le regardais, l'esquisse tendre, le regard brillant, un peu triste sans doute. Parce que tu avais peut-être pas ta place ici, à ses côtés. S'il ne t'avait rien dit, c'était qu'il y avait une raison pas vrai ? Tu devais te faire à l'idée que t'étais pas assez bien. Tu glissas tes doigts dans ses cheveux, remettant quelques mèches en place. « C'est mieux », soufflas-tu dans un air satisfait une fois fini. « Est-ce que Sean est venu te voir... ? »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] C'était débile de cacher sa profession, oui pour beaucoup. Le statut pouvait même être valorisé et c'était là ton problème. Tu n'avais pas croisé une seule personne honnête après que tu ne lui aies annoncé ton titre complet. coïncidence ? Certainement pas. L'argent appelait l'argent. Ton statut criait une vie facile tandis que tu n'y voyais que tes efforts, tes passions. Les gens pouvaient être extrêmement forts. Pour manipuler, dissimuler et tu ne savais plus si tu en faisais parti aussi, pour avoir cacher cette situation à Shay depuis tout ce temps.

Milles excuses ne suffiraient pas mais tu voulais quand même tenter cette approche sincère. Là où tu te mélangeais clairement les pinceaux était ces excuses de sa part, comme is cela était de sa faute. Depuis quand un mensonge d'une personne était la faute de l'autre ? Peut être que vous partagiez un et même cerveaux avec des neurones à mi temps. Peut être que tout ça était une immense blague coordonnée par vos amis. Ou bien vous étiez juste tous deux perdus dans un monde qui vous étiez propre. L'un sur la comète mensonge et l'autre sur dessert ? Tu ignorais lequel de vous était le plus idiot à croire qu'il avait tord. Bien que tu avais réellement tord. Sa question resta en suspens dans ta tête tandis que tu montrais le "ça" en question d'un regard rond, étonné et sûrement confus entre toutes ces excuses. Habituellement la réaction allait d'un froncement de sourcil à une claque, pas de "désolé je t'ai apporté un dessert". Mais tout prit sens d'un coup. Il n'y croyait pas. Shay ne faisait pas le moindre lien entre le directeur et toi, comme si ce mensonge avait été tellement vraisemblable et vrai que la réalité devenait un mensonge, une chose impossible. Expliquant alors ,avec des mots que tu espérais clairs, la situation dans laquelle vous étiez, tu espérais ne pas le choqué, ne pas le faire partir. Ton regard rivé sur ses réactions tu ne voulais louper aucun battement de cil, froncement ou pli qui indiquerait qu'il était irrité, tu voulais tout comprendre te faire pardonner aussitôt. " Oui mon bureau. " Jamais deux sans trois. Vous installant plus confortablement que plantés comme des sims incapables de contourner un pot de fleur tu le regardais prendre conscience petit à petit. Avant la lumière, cette fameuse qui s'allumait et qui illuminait soudainement son regard, faisant revenir ton stress dans une rapidité incroyable. Ton coeur s'accélérait dans un tempo endiablé presque douloureux tandis que tu serrais unpeu plus ses mains. Non tu ne voulais pas le dire à n'importe qui. C'était exactement pour ça que tu voulais lui dire. Et malgré ses mots rassurant tu sentais ton palpitant se serrer, il l'avait mal pris. Et tu comprenais. " Non... ce n'est pas quelque chose que je dis aux gens.. Le problème c'est que je ne me suis jamais lié autant avec des gens. Alors je n'ai pas su quand le dire. Je voulais t'en parler après que l'histoire Sean soit réglée, pour ne pas que tu sois submergé par tout ça mais .. c'est tard hein? " La mine coupable, contrit tu cherchais encore dans son regard ce pétillement quand il te regardait; Tu cherchais cette lueur qui te permettrait de savoir s'il te croit. Son expression perdue dans des pensées que tu ne pouvais analyser, tu pris peur, passant alors ta main sur son cou, glissant jusqu'à sa nuque. " Shay je suis désolée de ne pas l'avoir dit plus tôt. En fait, je savais pas quand était le bon moment. C'est dur de trouver tu sais ? " La moue enfantine sur le visage tu ne savais pas à quel point Shay connaissait ces moments. Il t'avait annoncé les nouvelles pour Shay à deux moments très différents. Sans qu'il n'y est de bon moment et tu aurais dû prendre exemple sur lui. Un léger sourire étira tes lèvres pourtant avec ce compliment. Etais tu réellement fier de toi ? Peut être. Tu étais encore plus fier de ce patron que tu avais complimenté face à Shay riant alors doucement à sa tape. " Hm, c'est pour ça. Mais je ne voulais pas te le cacher.. enfin.. au début je ne voulais juste pas le dire. Mais j'ai confiance en toi ! Je sais que tu n'es pas là juste pour .. ça. " Fis tu en désignant tout ce qui vous entourait. Il était là pour toi n'est ce pas ? C'était idiot, d'en arriver là, encore plus de le laisser l'apprendre de cette façon, incapable de lui faire comprendre que tu avais confiance en lui. C'était idiot d'avoir à se cacher. Tu ne voulais plus te cacher. Même pas le rouge sur tes joues lorsqu'il remit tes mèches en place, étirant alors ton sourire. " Merci... on me dit souvent que j'ai pas le look du directeur. "Avouas tu un peu gêné mordant quelque peu ta lèvre. Tu voulais tout lui dire maintenant. Mais un sujet particulièrement sensible revenait à la surface, comme un aileron de requin à la surface de l'eau. "Plusieurs fois. Au bubble tea et ici.. Je pense qu'il ne reviendra plus. " Un léger regard vers ton bureau et tu te remis en mémoire son expression, son étonnement lorsqu'il avait appris. " Pour certaines personnes comme Sean je suis l'homme qui n'arrivera à rien.. et c'est très bien comme ça. Ca me va. Je préfère ces sentiments hostiles sincères que des sourires juste pour se rapprocher d'un peu d'influence, d'argent ou de pouvoir. Les gens sont vraiment matérialistes. " Soupirant doucement tu pouvais te permettre de le dire, toi qui vivait bien. Mais tu n'avais pas toujours vécu dans ce cocon que tu t'étais créé, tu avais souffert aussi, tu avais tenté de trouver ta place, sans jamais te compromettre. " Ah ..le bubble tea est à moi aussi. Par contre c'est bien mon meilleur ami qui le gère. " Autant tout dire. Autant balancer tout d'un coup et passer à autre chose n'est ce pas ? "Tu as ramené mon dessert préféré ? Tu as mangé ? C'est l'heure de la pause viens je t'emmène manger et après on prend les desserts que tu as ramené. Ca te va ? " L'excitation, la peur mélangée tu voulais qu'il reste avec toi, et non pas qu'il reparte cogitant seul. Pour le moment tu n'étais pas sûr s'il te pardonnait vraiment, s'il acceptait vraiment tout, mais tu savais que tu ne voulais pas le perdre.


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Au final si tu avais pris le temps de réfléchir, tu aurais compris. Tu avais demandé à voir Matthew, on t'avait conduit dans son bureau. Logique, non ? Mais t'avais pas fait la connexion. Cependant tu ne pouvais pas découvrir quelque chose que l'on gardait caché. Tu ne pouvais pas lire dans ses pensées, connaître ses vérités. Tu ne pouvais pas exiger de tout savoir. Parce que t'étais personne, finalement. Et si toi, tu disais, ça te regardait. T'avais parlé de Sean. Tu avais avoué que t'avais peur d'être seul. Tu ne savais pas s'il l'avait compris comme toi tu le ressentais. Tu ne suivais pas le diction « mieux vaut être seul que mal accompagné ». Toi c'était l'inverse. Tu préférais être mal accompagné que seul. Tu avais pourtant eu toutes les cartes en mains pour comprendre en arrivant dans son bureau mais ce ne fut qu'après ses explications que tu pus enfin comprendre. Tu comprenais vite mais fallait t'expliquer longtemps. « Ton bureau », tu comptais le répéter combien de fois au juste ? Tu pensais que ça allait activer tes neurones plus vite ? T'étais à la traîne, Shay. Tu serrais ses mains comme la pression serrait ton cœur. Tu n'étais pas le genre de personnes à qui on disait ça. Tu te mordis discrètement la lèvre, pensif, perdu. Tu secouas quelque peu le visage. Trop tard ? Toi-même t'en savais rien. Ce n'était pas à toi de le définir dans le fond non ? Mais à lui. S'il trouvait qu'aujourd'hui était le bon moment alors il n'était pas trop tard. Il était peut-être trop tôt, cependant. « Non... Je comprends, t'en fais pas », dis-tu doucement dans un bref geste du visage, redressant ton regard vers lui, le coin de tes lèvres se levant lentement. Tu ne pouvais pas lui en vouloir. Tu te sentais juste stupide. Un souffle de bien-être tu te laissas submerger par la chaleur de sa paume. C'était peut-être ça ton souci. Tu te laissais vite submerger. T'avais des soucis avec Sean, c'était normal de ne rien dire. Ou bien était-ce une excuse pour ne rien te dire ? Au final tu savais pas. Tu savais plus. « Je sais », articulas-tu dans une esquisse un peu forcée. Bien sûr que tu savais, tu t'étais confié dans des moments totalement au hasard. Tu comprenais l'envie d'attendre le bon moment – et en même temps tu savais que ça n'existait pas, le moment opportun. Et t'avais donc jamais attendu qu'il y en ait un. Mais tu ne voulais pas le blâmer, tu le comprenais. Tu le regardas un instant, tournant les prunelles vers le bureau. Tu comprenais. Tu supposais que oui, certains ne venaient que pour « ça », ne restaient que pour « ça ». Avait-il cru que tu serais de ce genre là toi aussi ? Au début. Tu savais que maintenant il ne le pensait même pas. Mais au début peut-être – ce qui était normal, il ne te connaissait pas. Tu l'observas, le visage quelque peu sur le côté, le sourire tendre. « Je trouve que ça te va bien de ne pas l'avoir, le look du directeur. Tu as le tien et il te va très bien », même si tu venais de le recoiffer oui bon.

« Désolé », parce que si Sean était allé le voir, c'était ta faute. « Tu me préviendras ? S'il revient », demandas-tu, inquiet, plantant ton regard dans le sien. « C'est une bonne manière de penser », avouas-tu dans un petit mouvement de tête. Autant avoir la vérité que des sourires hypocrites. Autant avoir la haine que l'amour faux et mensonger... sans doute. Tu clignas des paupières, penaud, ouvrant faiblement la bouche dans un souffle court. « Le bubble tea aussi ?? », et tu le fixais, la bouche ouverte, l'air toujours aussi con. Il allait bientôt t'annoncer qu'il était aussi le propriétaire de ton immeuble et ça te choquerait même plus – quoi que, si, ça te choquerait quand même. « Hein ? », tu regardas autour de toi puis reportas ton attention sur lui. « Que euh... j'ai pas... j'ai pas mangé enfin ce matin », c'était pas très clair tout ça. Tu secouas le visage pour dire que ça t'allait pourtant tu bougeais pas. Pourtant tu restais assis là, à fixer le vide. « Sean... », commenças-tu, la voix basse, fine, cassée. « Sean me disait que je ne te connaissais pas, que je me trompais sur toi. Il a dit que tu mentais... », il avait tristement raison, dans le fond. « Je comprenais pas de quoi il parlait... », tes prunelles se perdaient dans la pièce. Maintenant tu comprenais. « Je comprends... Je veux dire c'est normal de pas pouvoir en parler avec tout le monde. Je peux pas t'en vouloir pour ça », tu secouas quelque peu le visage dans un petit sourire. « Mais est-ce que ça veut dire que... », que tu comptais pas pour lui, que t'étais rien, personne et que tu seras jamais quelqu'un à ses yeux. « Est-ce que tu me fais confiance ? », demandas-tu, tournant tes prunelles brillantes vers lui. Est-ce que tu comptais pour lui un minimum ? Est-ce qu'il te donnait un minimum d'importance ? Ou étais-tu le seul à le faire ? « Je connais la réponse mais je voudrais juste... l'entendre », murmuras-tu, gêné, perdu, ton regard dans le sien, tu cherchais juste à te rassurer, à te prouver que tu avais raison – prouver à Sean que tu avais raison.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tout était logique, il avait demandé à te voir on l'avait emmené dans ton bureau. Mais quelle logique y avait il quand on mentait ? Quand on cachait la vérité ? Shay était juste l'exemple parfait de celui qui croyait dur comme fer à toi. Qui voulait te faire confiance et tu te sentais encore plus mal de ne pas lui avoir dit avant. Il t'avait toujours tout dit, même ce qui pouvait paraître des plus embarrassant à avouer, malgré la peur du regard des autres, de ton regard il te l'avait dit. Pour Sean, le début et la fin. Tu savais tout. Et ce qu'on pouvait voir comme une situation cocasse et drôle devenait de plus en plus un cauchemar qui te laissait te poser des milliers de questions. Est ce qu'il pouvait réellement te pardonner? Est ce qu'il doutait de toi? Car tu doutais de toi. La confiance que tu lui accordais était claire, mais la personne que tu étais ne l'était pas. Rien n'avait été dit. Tes pensées dans ta tête tu t'attendais à ce qu'on lise en toi, oubliant que les autres étaient aussi opaque que tu l'étais. si tu avais toujours été franc et honnête tu te trouvais bien con en ce moment. S'il répétait encore ce mot c'était que le tout était inconcevable. Pourquoi le cacher ? Pourquoi lui cacher ? Ses lèvres disaient comprendre, son regard te criait que tu l'avais blessé. Interprétation, peur ou vérité tu n'en savais rien. Tu voulais simplement lui faire comprendre tout ce que tu gardais en toi, tout ce que tu voulais lui dire mais rien ne pouvait être complet. Pas quand ce geste sur sa nuque avait des allures d'amitié. Oui il savait, ce que c'"était de devoir annoncé quelque chose. LE moment parfait n'existait pas. Et tu l'avais laissé trainé en imaginant pouvoir tout contrôler, amortir la chute, te sentir moins vile, l'empêcher de penser que tu lui avais menti. Honteux, ton regard se baissait , de peur de croiser le sien. C'était idiot ce que tu avais fait, tu ne comprenais pas réellement tes motivations au fil du temps, simplement habitué à sa présence, sans la moindre envie de briser ce lien, oubliant presque qu'il ignorait cette partie de toi. convaincue qu'elle était inutile. Qu'elle n'était pas importante. " Tu peux le dire que je fais ado en pleine crise. " Riant doucement tu appréciais chaque mot réconfortant de sa part, comme si c'était à lui de le faire, mais tu avais peur. Peut être que replacer une de tes mèches était un moyen de te remettre à ta place ? Que tu avais été trop loin.

"Je te le dirai oui.. mais .. est ce qu'il est insistant ? Il est revenu te voir ? " L'envie de le protéger avait fini par le blesser, peut être qu'encore aujourd'hui tu pouvais faire de ces erreurs banales et bateaux qui brisaient une relation, amicale, ou autre. Remise en question certaine, tu cherchais à t'expliquer, à ce qu'il te comprenne à cent pour cent, être transparent, sans pour autant l'être. "C'est moins plaisant au début mais bien plus safe à la fin. "Les gens à tes côtés étaient sincères. Tu réclamais ça sans l'offrir et tu te sentais con bordel. " Le bubble tea.. aussi. " Répétais tu en une. moue gênée. Rebondir, tu voulais rebondir, changer de sujet, passer plus de temps avec lui, parler de tout ce que tu avais en tête, t'ouvrir à cent pour cent. Tu voulais tout recommencer, mais peut être qu'il était trop tard. L'enthousiasme ayant quitté Shay tu tremblais de savoir si son intérêt, même minime, pour toi l'était aussi. Ce nom résonnant dans tes oreilles te stoppa net. Sean avait raison. C'était ce qu'il te disait non ? Ce passé, Shay comprenait Sean. Sean avait visé juste. Sean Sean Sean. Le poing se fermant tu voulais le laisser prendre toute cette colère que tu ressentais. Cette injustice que tu portais, mais tu l'avais cherché. Elle était là ta revers de médaille. Là ce mur que tu te prenais. Quand ta mère te disait de ne pas être si fermé. Il était là l'intérêt. La pupille éteinte, l'étincelle triste elle ne quittait pourtant pas ce visage que tu avais détaillé bien des fois. La mine sérieuse on aurait pu croire à la fin. Une rupture simple et basique. La réflexion te prenant tes sentiments semblaient vouloir sortir, parlant pour toi, et tu voulais leur laisser leur chance, pour une fois. " Sean a tord. " Non pas parce qu'il était Sean. Mais parce qu'il avait tord. " Ce n'est pas parce qu'on ignore ce que je possède qu'on ne me connait pas. Je ne suis pas l'opposé. Je suis toujours le même. " Les autres l'oubliaient, tu voulais croire que Shay le savait. " Je suis sûr que tu sais.. que tu me connais, qu'au fond tu sais qui je suis. " Parce qu'il avait du voit ton regard ? Tes gestes? Qui tu étais le matin au réveil, au coucher, en mangeant, en dormant, en juste le regardant. "Au début.. je le cache pour qu'on oublie l'aspect matériel. Mais je n'ai jamais eu à l'avouer. " Ca en disait long sur les autres, personnages animés d'avidité. Shay était différent. Et c'était sûrement parce qu'il avait cette place spéciale que sa question te brisa le coeur. Sûrement parce que tu avais été mauvais avec lui, et que tu voyais la conséquence directe de ton comportement. Pour la même raison tu sentais ton coeur s'emballer d'un élan inconnu. Porté par les sentiments, laissant la raison de côté. " Je te fais confiance. Plus encore que ce que tu images. Mais toi ? " est ce qu'il pouvait te faire de nouveau confiance ? Certainement que tu allais brisé cette dernière pièce. " Autre mes possessions il y a une chose dont je ne t'ai jamais parlé. " C'était le moment non ? Cette fois, tu pouvais décider, laissant Sean de côté, les mauvaises journées et le bonheur d'être avec lui de côté. Ta mine n'avançait rien de bon, sûr de le perdre. " Ca fait un moment que j'ai plus envie d'être juste un ami. Mais j'ai rien dit parce que je voulais rester avec toi. Mais si tu veux que je sois totalement honnête alors je te le dis: tu me plais. Beaucoup. J'ai jamais ressenti ça pour personne et je suis sûr que tu vas vouloir partir après ça mais je veux plus mentir. Sean est un idiot fini qui n'a pas eu les couilles de bien se comporter avec quelqu'un qui méritait mieux et je suis un débile qui n'a pas su le faire non plus. JE sais que tu me vois comme un ami et je veux bien rester à cette position si tu as besoin de moi comme tel mais saches que j'ai d'autres pensées à ton égard. " Reprenant ta respiration après cette révélation qui enlevait autant d'air que de force tu soupiras un peu pour reprendre un semblant de dignité. "Voilà. " On t'avait juste demandé si tu avais confiance.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tout était logique... une fois que tu comprenais. Avant ça ne l'avait pas été parce que t'étais parti si loin que tu n'avais pas fait attention à ce qui se trouvait devant ton nez. C'était ridicule. T'étais ridicule. Et Matthew devait se dire que t'étais un bel idiot. C'était peut-être pour ça qu'il n'avait pas tout de suite voulu te le dire ? Parce que t'étais bête. Mais connaissant Matthew... non, tu ne pouvais pas penser. Mais le connaissais-tu ? Pourquoi tu te posais autant de questions, pourquoi tu te demandais toutes ces choses ? Pourquoi ne trouvais-tu pas de réponses ? Peut-être qu'il n'y en avait pas mais t'en voulais une. Tu voulais savoir, comprendre. Et en même temps, il n'y avait rien à savoir, rien à comprendre. Tu levas le regard, cherchant tes mots, une image, quelque chose d'intelligent à dire – mais bon là, tu pouvais chercher. Tu pouvais creuser, même. « Tu fais très toi », tu haussas les épaules parce que t'avais pas mieux que ça à dire finalement. Il était lui et ça lui collait bien, ça lui allait bien. Tu n'allais pas dire qu'il devrait changer ses vêtements, non. Jamais. S'il était bien comme ça alors t'étais bien aussi.

« Oh euh.... », tu clignas des paupières, un peu pris au dépourvu par la question même si tu aurais dû te douter qu'elle allait venir. « Il... non. Il m'appelle parfois, c'est tout. Mais c'est rien que je ne peux pas gérer, t'en fais pas », tu souris discrètement pour tenter de le rassurer. Tu parlais des appels comme s'ils n'arrivaient qu'une fois par semaine mais c'était quasiment tous les jours qu'il te téléphonait. Mais tu disais la vérité sur le reste : il n'était pas revenu te voir. « C'est sûr », soufflas-tu dans un mouvement du visage. « Aussi », que tu dis. « Okay », de toute façon même si t'étais pas « okay » ça changerait rien, le bubble tea était à lui. Mais tu te sentais tellement con... Plus que ça tu te sentais tout petit, incapable, remplaçable, manipulable. Plus que ça t'en arrivais presque à croire tout ce que Sean t'avait dit au téléphone, tous ces mots que tu avais entendus. Ils revenaient tous. Redressant tes pupilles vers Matthew, tu clignas doucement des paupières, fixant son visage, son expression. Il était toujours le même, il restait Matthew, c'était vrai. Tu t'en voulais d'avoir pensé que ça aurait changé quelque chose. Qu'il aurait changé ou.. que tu aurais changé ? Tu savais vraiment plus, mais tu t'en voulais de le faire culpabiliser, de le voir se justifier comme ça alors qu'il ne te devait rien. « Je sais », articulas-tu, le regard plein d'émotions posé sur lui. Tu savais qui il était. Tu avais vu, tu pouvais le sentir. Il n'était pas comme les autres, Matthew. Et t'étais désolé qu'il ait croisé les mauvaises personnes. Qu'il t'ait croisé toi, aussi, finalement. Un souffle soulagé passa tes lèvres à l'entente de ses mots. Tu t'en doutais mais ça faisait toujours du bien de l'entendre. Tu ouvris la bouche pour répondre, la refermant à ses paroles suivantes, l'observant dans un air inquiet et perdu. Encore quelque chose à te dire ? Tu déglutis doucement, son expression ne te rassurant pas vraiment. Tu t'attendais au pire.

Tes pommettes prirent soudainement feu alors que tu le regardais, ton palpitant tambourinant un peu trop fort. T'étais gêné, stupéfait, ébahi, rassuré, heureux, intimidé. Tes paumes se plaquèrent sur tes joues alors que tu inspirais avant que tu n'ailles attraper sa main pour la serrer tendrement entre tes doigts, le cœur au bord des lèvres, ses mots tournant dans ton esprit. Tu jouas un instant avec ses phalanges, le temps de tout poser dans ton esprit, de faire le tri, de chercher tes mots. « Je ne vais pas partir », le rassuras-tu tout de suite, serrant sa main. « Je ne pars pas », répétas-tu dans un chuchotement. « Tu es le premier à qui j'ai pensé ce jour-là, après l'accident. T'étais le premier que je voulais voir. T'es généralement le premier que j'appelle quand ça va pas ou quand j'ai peur après un film », tu eus un léger sourire, amusé avant de baisser le regard sur vos mains. « J'ose espérer que tu te doutes que je ne dors pas avec n'importe qui, ou que je ne cherche pas autant le contact avec les autres », t'étais con mais pas totalement stupide. Tu savais ce que ça voulait dire. Tu sentais qu'il y avait quelque chose. Franchement, t'en avais combien des amis, hommes, à qui tu pouvais tenir la main ? Faire des câlins ? T'enrouler autour pour dormir ? T'en avais pas beaucoup. Tu te le permettais pas avec la plupart d'entre eux en soit. Juste Matthew. Tu réclamais son attention, sa main contre la tienne. Tu gardas le silence ensuite, tes prunelles fixées sur vos doigts mêlés, le sourire discret. « Je sais que je vais le regretter si je le propose pas... », tu te pinças les lèvres, n'osant pas lever le regard, les pommettes rougies. Tes lèvres tremblaient alors que tu parlais, tes doigts se pressant nerveusement contre les siens. « Ca me fait peur... parce que tout le monde a fini par partir et j'ai pas envie que toi aussi tu partes. Mais j'ai confiance en toi », t'étais effrayé à l'idée de le perdre comme t'avais perdu les autres, à l'idée de le voir te tourner le dos et te reprocher les mêmes choses que les autres... mais tu ne voulais pas regretter. Tu voulais prendre le risque – Matthew valait le coup de le prendre. Tu redressas le regard vers le sien, le fuyant bien trop rapidement, finissant à nouveau sur vos mains. « On peut... On peut essayer ? Nous deux », ta voix était basse, incertaine, et tes joues, ton cœur, tes yeux brûlaient.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Pouvait on lui en vouloir de t'avoir cru jusqu'à la fin? De t'avoir fait confiance jusqu'à s'imaginer de scénarios des plus tordus. De paniquer, de chercher un moyen de se faire pardonner. Tu étais heureux? Dans ton mensonge , dans ta protection tu ne pensais pas aux autres. A ceux qui te croyaient, sui restaient, qui s'intéressaient? Tu n'avais pas pensé le blesser , tu n'avais pas imaginé l'impact que ça pouvait avoir votre relation venant lentement se tisser comme un lien naturel, réconfortant. C'était là ton problème, tu n'imaginais pas la suite, tu ne pensais pas forcément aux conséquences des barrières que tu dressais. "Merci ? " Si tu étais toi, cela devait être pas trop mal, tu supposais, n'ayant jamais voulu imiter quique se soit ou être un autre. Et puis il l'avait dit lui même; tu étais bien comme ça. Il t'allait bien comme ça, ce look.

Si le sujet fut clos un instant, juste l'espace d'un instant pour s'ouvrir sur un nom qui hérissait tes poils tu voulais savoir, s'il avait été embêté par ce même homme qui était venu plusieurs fois te trouver. Trouvant le regard noir de ton ami en même temps , et ta position également . Sa tête était précieuse, son expression digne des meme les plus célèbres et tu t'en délectais encore. " Sûr hein? N'hésites pas à me dire sinon, je viendrais lui parler hm ? " C'était effrayant parfois, mais tu étais là, à ses côtés et peu importe à quel point tu étais impliqué tu voulais qu'il s'appuie sur ton épaule. En lui cachant ton métier entièrement ? en lui cachant la totalité de ta vie ? Tu préférais régler cette question là maintenant, jouer carte sur table, complètement transparent, sans imaginer que tu irais si loin dans ta transparence. "Okay. " répétais tu peut être comme écho, pour assimiler qu'il était okay ou juste parce que t'étais con. Con mais pas stupide. Pas aveugle. Tu n'étais pas non plus ce menteur qu'on pouvait croire que tu étais devenu. La sincérité, l'honnêteté , tu les aimais toujours autant et tu voulais lui faire comprendre avec chaque mot, que non , Sean n'était pas une personne a croire qu'il avait tord et qu'il ressemblait à toutes ces personnes mal intentionnées qui 'n'avaient plus rien qu'un simple fil de doute pour faire basculer la vie des autres. Il n'avait plus la grippe sur Shay mais voulait jouer sur la corde sensible. Et toi? Toi tu voulais simplement être toi, être aimé pour toi, oublié que tu avais, voir les autres rester pour ce que tu étais. Dans ses yeux tu voulais y lire la sincérité dont il avait toujours fait preuve. Dans les tiens tu voulais lui communiquer la tienne, qui ne t'avait jamais quitté. Comme une machine lancée, personne ne pouvait t'arrêter. Shay voulait l'homme au complet, l'homme sincère que tu étais. Tu ne pouvais donc plus taire ce qui animait ton coeur depuis quelques mois passé à ses côtés. Tu ne pouvais plus ignorer ces rougeurs dues à un palpitant trop rapide en sa présence. Tu devais aller jusqu'au bout des choses. Quitte à lui faire unpeu peur. A le voir s'éloigner, te détester.

ta bouche ne s'arrêtait donc jamais, ta respiration semblant sans fin alors que tu continuais vidant un sac bien trop lourd à porter. La peur ne te prit qu'après ta respiration retrouvée. Il rougissait, le connaissant il devait être gêné de ta révélation, rien de bien surprenant. Couvrant ses joues tu paniquais un peu, un peu trop avant de regarder sa main prendre la tienne. Allait il gentiment te rembarrer ? La panique prenait peu à peu place dans tes membres, les lèvres entre ouverte pour une possible réponse des plus rapide. Mais tu n'eus pas à formuler de phrases toutes faites et fausses. Il te rassurait. Apaisant ton coeur après deux écoute, comprenant lentement ce qu'il voulait vraiment dire. " Tu .. veux pas partir? " Comme on disait: jamais deux sans trois. T'étais pas sûr de comprendre l'anglais d'un coup. Il pouvait parler coréen? Non parce que s'il présentait les choses comme ça t'allais y croire. T'allais penser que t'étais le premier dans son esprit parce que t'avais une place spéciale. Mais cette dernière remarque t'emmenait loin dans tes pensées. Ses gestes à lui étaient aussi intimes que tu ne pouvais avoir toi. Tu y avais pas pensé aux autres, à comment il se comportait avec toi, butté dans ta vision qu'on ne s'intéressait pas à toi. maintenant qu'il amenait cette question, tu pouvais y voir un début de réponse, un début plaisant que tu n'osais formuler. " Je .. non non je pense pas que tu .. Dors avec n'importe qui. " Alors pourquoi toi ? Le sous entendu était beau, doux, et te laissait presque voir une issue où le dénouement serait digne d'un film pour ado. Lentement tes doigts venaient serrer un peu plus les siens. Qu'est ce que tout cela voulait dire ? Tu avais besoin de concret, de cash t'avais besoin d'une claque si t'allait trop loin, d'un câlin si on aimait. Tétais ce genre de personne un peu chiante qui demandait toujours confirmation. Pendu à ses lèvres tu attendais, qu'est ce qu'il allait regretter ? Qu'est ce qu'il allait te proposer ? Pressant doucement ses doigts dans une caresse douce tu voulais le rassurer, tout en te rassurant. "Je partirai pas. " Il pouvait avoir confiance en toi, et t'étais rassuré de l'entendre dire ça tandis que tu lui vais caché la vérité. Tu te sentais un peu plus apaisé, mais impatient de connaître cette fameuse proposition. Et elle était grande. Immense. Faisant tombé quelque peu ta lèvre inférieure. " Essayer. " Que tu répétais les yeux clignant comme un idiot. Essayer quoi ? Le dessert ? De manger? essayer. Essayer ensemble. Ton regard sur lui tu attendis quelques secondes. " Tu veux dire.. que tu veux qu'on sorte ensemble, comme petit copain et petit .. copain? " Oui les termes étaient enfantins mais tu avais peur que copain et copain soit trop porté sur l'amitié.C'était bien ce qu'il voulait dire non?

Cachée bien au fond de toi une énergie beaucoup trop importante explosa te faisant le prendre dans tes bras avec énergie, le sourire bien trop grand pour le bien de. tes propres lèvres. "Oui ! NON on va réussir même !!! " Essayer ? Pff c'était pour les nuls. Des fourmis dans les jambes tu te levais d'un coup manquant de crier pour sautiller en riant. Un fou. C'était clairement ce à quoi tu ressemblais à ce moment. Pointant Shay tu doigt puis te pointant tu souriais tel un enfant timide mais excité. " Toi et moi.. " pauvre lèvre innocente qui se fit mordre d'excitation, tout comme cette joue rouge de Shay qui voyait tes lèvres l'interrompre d'un baiser pourtant doux. " Donc tu m'aimes bien? " .. peut être qu'il allait changer d'avis.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un simple sourire et un faible mouvement de tête furent ta réponse – de rien. Il était bien comme il était Matthew. Pas besoin de costards, de cravates et de trop de gel dans les cheveux. Il était naturel, fidèle à lui-même et ça faisait son charme. Ca le rendait attachant et unique. Cela lui apportait un petit « plus » que les autres n'avaient pas. Une sincère dans le regard, une honnêteté dans la voix. Il était plus que bien comme ça, Matthew. C'était alors un compliment quand tu disais qu'il faisait très lui. Tu l'appréciais énormément ce « lui ». Et c'était peut-être pour ça que ça te touchait autant, que ça te blessait autant de t'imaginer en-dehors de sa vie. De te dire qu'il préférait te garder avec lui mais dans un cercle restreint. Celui où tu ne savais pas tout. Celui où t'avais pas besoin de tout savoir. Parce que t'étais personne pour lui finalement. T'étais juste Shay. T'en arrivais à te dire que t'étais pas plus, pas moins, et ça te bouffait. Parce que tu mettais toute ta confiance en lui. Tu lui confierais ta vie les yeux fermés... mais peut-être que la réciproque n'était pas là. Peut-être que t'avais trop espéré qu'elle le soit que t'avais pas remarqué ce qui était devant toi. Peut-être que Sean avait raison. Mais tu connaissais Matthew, tu le faisais confiance. Il était différent et ça t'en étais certain. « Sûr », articulas-tu dans un mouvement trop rapide du visage. « T'en fais pas, je gère », tu souris doucement. Tu gérais rien du tout mais t'aimais croire que si. Tu refusais ses appels, tu repoussais à plus tard. Il essayait de jouer avec toi comme il l'avait toujours fait. Il te connaissait par cœur, il savait où appuyer. Il connaissait tes points faibles, il savait user des mots. Ceux qui te feraient douter, ceux qui te rendaient tristes, perdus. Ceux qui te faisaient te questionner. Ceux qui remettaient tout en question. Mais tu avais confiance en Matthew. Tu croyais en lui, sa personnalité, son regard, son sourire. Tu croyais en ses mots, sa sincérité.

Et sincère il l'avait été, plus que tu ne l'aurais demandé... mais la surprise était bonne. Gênante mais bonne. Tu voulais le rassurer au plus vite tenant ses mains dans les tiennes. « Je ne veux pas partir », répétas-tu – calmement, tu espérais, mais t'avais bien remarqué que ta voix était un peu prise par les émotions. Qui pouvait te blâmer ? « Je ne pars pas », dis-tu encore, appuyant tes doigts contre les siens. Ce genre de gestes, tu ne les faisais qu'avec lui. Tu cherchais le contact, à toujours avoir vos mains liés, à toujours être près de lui, contre lui. Un faible son amusé roula dans ta gorge, ton nez se plissant quelque peu à ses mots, ton regard tombant dans le sien bien que tes joues cramaient de plus en plus. Que pouvait-il en conclure, alors ? Tu n'avais rien dit avec des mots mais t'avais tout montré avec des gestes. Un peu comme lui, tu supposais. T'arrivais pas à te détacher de cette peur, de ce nœud dans ta gorge, de cette peur dans ton cœur. Tu observas vos doigts, t'humectant les lèvres, le regard brouillé alors que tu hochais le visage à ses mots. T'allais t'y accrocher, à ses paroles, sa présence, ses gestes. T'allais t'y accrocher, y croire, espérer – et tant pis si t'allais en crever, tant pis si ça allait te briser. Tu voulais essayer – tu souris doucement, bougeant une nouvelle fois le visage. « C'est ce que je veux dire. Qu'on sorte ensemble, petit copain et petit copain », un rire fin et léger t'échappa et tu inclinas le visage, la moue attendrie mais le regard quelque peu inquiet. Et s'il ne voulait pas, finalement ?

Tu sursautas faiblement, un rire un peu plus bruyant roulant dans ta gorge alors que tu le serrais à ton tour. Le coin de tes lèvres se leva, l'adoration brillant dans tes pupilles, l'espoir aussi. « On va réussir », que tu répétas dans un chuchotement. Et tu l'observas, suivant chacun de ses mouvements, le sourcil faiblement levé mais l'esquisse douce plaquée aux lèvres. Il était adorable, et t'étais soulagé qu'il accepte. « Toi et moi », répétas-tu alors que tes joues rougissaient un peu plus si possible. Tu te mordis doucement la lèvre, te levant à ton tour pour venir attraper ses mains, tes doigts caressant les siens pour tenter de le calmer alors qu'un sourire lumineux brillait contre ta bouche. « Donc je t'aime bien », confirmas-tu, la gêne encore présente sur tes joues, ta nuque, ton cou. Tu lâchas ses mains pour venir poser tes paumes contre ses joues, tes pouces effleurant ses pommettes dans une mine tendre avant que tu ne te mettes sur la pointe des pieds pour venir embrasser délicatement son front. Tu te reculas, le sourire large, le regard humide, brillant – heureux. Tes bras vinrent l'encercler alors que tu te calais contre lui, ta tête venant se caler sur son épaule, ton visage vers cou. Un souffle soulagé vint lui caresser la peau alors que tu serrais ton emprise. « Je préviens, j'ai besoin de beaucoup d'attention » – il avait dû remarquer. Un son amusé t'échappa, ton nez frôlant la peau de son cou dans un air satisfait. Tu reniflas discrètement, le serrant un peu plus, le cœur battant et tu fermas les yeux pour mieux profiter, comme si t'avais peur que ce ne soit pas réel. « Est-ce que je peux rester avec toi jusqu'à ce que tu finisses le travail ? Et après ? Je peux rester avec toi ? », est-ce que c'était une façon de s'inviter chez lui ? … Peut-être.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Parfois, tu avouais ne plus être totalement le même. Tu confessais devoir mettre cette chemise étouffante, cette veste cadrante et ce gel qui empêchait tes doigts de se perdre dans ta chevelure. Oui parfois Matt troquait son sweat pour un style plus classe et homme d'affaire. Il fallait faire bonne impression. Un concept que tu détestais mais tristement vrai et que tu ne pouvais totalement repousser. Mais c'était toujours agréable d'entendre Shay te rassurer. Peut être que tu aurais du le rassurer autant qu'il ne le faisait, en lui disant à quel point tout ce que tu ne lui avais pas dit n'avait rien à voir avec lui. Et pourtant. Pouvais tu réellement ignorer que tu lui avais cacher des choses ? Pouvais tu oublier le fait d'avoir attendu jusqu'à ce qu'il vienne à toi pour lui parler de tes réelles possessions? Tu te sentais con, stupide et triste de voir son regard pétiller avec moins d'intensité. Triste de sentir que tu avais pu brisé quelque chose entre vous. Mais inquiet, la tristesse s'évaporait, préférant t'assurer que Sean ne vienne pas vers Shay comme il était venu vers toi. Après tout, sa curiosité et colère l'avait mené jusqu'à ton réel métier, il devrait arrêter maintenant. Cependant tu avais peur, peur qu'il ne soit pas déterminé à lâcher le morceau. "D'accord.. je te crois. " Parce que tu avais confiance en lui, même si tu ne l'avais pas montré de la meilleure des manières. Tu voulais être là , en toute transparence, en toute honnêteté avec lui. Quitte à te répéter, à venir détruire chaque croyance, chaque doute que Sean avait installé.

Peut être que tu en avais trop fait. Comme à ton habitude les deux extrêmes te guidaient et maintenant tu avais peur de le faire fuir, écoutant ton coeur battre rapidement. Ce fut ses mots qui te rassurèrent lentement, doucement, s'infiltrant dans tes veines pour t'imprégner de leur sincérité. Tu avais besoin de temps pour comprendre, ingérer toutes ces informations que tu voulais entendre depuis des mois. tes doigts venant caresser les siens, les serrant comme pris par al peur de ne plus pouvoir les tenir du tout. Tu avais peur de le perdre, peur de ne jamais le revoir. Mais ses mots t'apaisaient, faisant hocher doucement ta tête, perdre tes yeux dans une légère couche liquide. Tu savais ce que tu perdais, ce que tu manquais de perdre. C'était la première fois que ça avait autant d'importance, que quelqu'un prenait autant d'importance. T'étais pas du genre à t'attacher, ni même à partir. Mais avec Shay, tu t'étais accroché bien vite, bien fort. Ses joues cramoisies ramenant un sourire attendri sur ton visage surpris. Tu cherchais encore une réponse, en l'ayant juste devant toi, mais trop belle pour être crue. Ce n'est qu'avec ses précisions que tu prenais conscience de ce qu'il se passait. Et si tout était différent ? Et si cette fois tout allait bien? Il voulait de toi comme plus qu'un ami ? Plus qu'une personne qu'il présenterait comme une connaissance n'est ce pas ? "Comme.. petit copain. " C'était la journée du perroquet ou quoi?

Il te fallait bien ça. Bien une centaine de répétitions et de jours passés avec lui pour assimiler. Même si la joie te faisait le prendre dans tes bras dans une joie non dissimulée. Tu voulais l'exprimer, tu voulais laisser exploser cette joie qui t'animait. " Je te promets.. Je serai peut être pas parfait mais .. je vais faire de mon mieux. Promis Shay. " Le serrant un peu plus tes mains s'aplatissaient sur son dos, le serrant contre toi comme tu le pouvais. Vous réussiriez, ensemble. Même si tu étais inexpérimenté, tu y croyais. L'excitation prenant le dessus tu voulais courir dans tout le bâtiment et prévenir tout le monde, mais tu te contenais à cette pièce, sautillant comme un enfant trop surexcité qui aurait son parent pour le calmer. Shay arrivait toujours à te calmer. Et pourtant cette fois il était plus dur de faire taire l'énergie qui guidait tes muscles. "Je t'aime bien aussi.. " Riant doucement tu voulais imprimer ce qu'il disait, chaque mot, le comprendre , l'accepter, le chérir. Et peut être que Shay venait de trouver un moyen de te garder calme, les mains posées sur tes joues paralysant tout ton corps. L'attente, le coeur battant et le regard dans le sien tu cherchais une réponse : qu'allait il faire? Ta tête venant se baisser doucement pour que ton front profite d'un moment de tendresse tu ne pouvais que sourire. Les joues rouges se mariant parfaitement à celles de Shay tu venais le serrer de nouveau, profitant d'un moment de tendresse qui ne fut pas même interrompu par ta secrétaire qui faisait demi tour en vous apercevant, interdisant l'accès pour cause de "réunion importante". Le monde extérieur n'était pas l'important, ce moment là tu ne le vivais qu'une fois, et la joie qui t'animait était bien trop grande pour que tu ne puisses la briser. "J'ai cru remarqué.. durant ces mois. "riant doucement ta main montait doucement dans sa chevelure pour les caresser tendrement. "Ca me va j'aime bien. " Les frissons qui te prenaient semblaient également répondre à l'affirmation. "Hm ? Tu ne vas pas t'ennuyer ? " Penchant quelque peu la tête dans l'espoir de l'apercevoir tu te ravisais pour simplement le serrer plus encore embrassant son crâne. " J'allais te demander de venir ce soir... on est Synchro. " Avouais tu dans une mine gênée et contentée. " Reste avec moi, on va manger et après on reste ici. Je fini tôt ce soir, je n'ai pas de réunion. " Chance , hasard, destin, c'était une très bonne chose. Une de tes mains glissant dans la sienne tu l'embrassais en te reculant quelque peu. "on va chercher à manger ? " Vous alliez avoir tout le temps du monde de rester ensemble, tu allais pouvoir t'exprimer à cent pour cent comme tu le souhaitais, sans avoir peur qu'il ne parte, qu'il ne soit intrigué de tes réactions disproportionnées, clairement tu ne pouvais être plus heureux, l'entrainant vers l'extérieur du bâtiment sans quitter sa main. "Tu veux manger quoi ? Omg... j'ai tellement faim et en même temps.. " Tu le regardais gêné, un sourire niais au visage. " Je suis rempli de te voir. " Help, le taux de glycémie a atteint son maximum, ton rire même le sait.

" "

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Matthew pouvait te croire – tu maîtrisais. Tu pensais maîtriser. Tu ne répondais pas à tous les appels de Sean. Tu essayais de ne pas prêter attention à chaque mot que tu entendais. Mais il te connaissait, il en jouait. Tu gérais. T'étais sûr que oui. Tu voulais pas lui faire peur, ou l'inquiéter. Sean allait s'épuiser seul à la longue non ? Tu espérais. Cette peur qui brûlait au creux de ton cœur n'était pas anodine. T'étais pas sûr de la maîtriser totalement, de pouvoir en faire une force comme certains le conseillaient. T'étais pas sûr de pouvoir réussir à la taire, la rendre plus faible. T'avais peur, t'étais effrayé et tu mettais clairement ton cœur dans tous ses états. Mais tu voulais tenter, tu voulais vous donner une chance parce que tu savais que t'allais regretter de pas l'avoir fait. Parce que tu savais que ça t'aurait tout autant brisé de voir Matthew avec quelqu'un d'autre. Etais-tu égoïste ? Sans doute.

Te pinçant doucement les lèvres, tu l'observas, tes prunelles larmoyantes, l'émotion au visage. T'avais peur et en même temps t'étais soulagé de l'entendre. Ton cœur s'animait, angoisse, joie, tu savais pas mais il tambourinait. Ca te donnait presque le tournis. « Je ferai de mon mieux aussi », susurras-tu lentement, te faisant la promesse d'être le meilleur possible. D'être une meilleure version de toi. D'être moins ceci, plus cela. Tu ne voulais pas le décevoir. Tu ne voulais pas te décevoir. Tu voulais rester naturel tout en changeant certains aspects. Tu ne voulais pas qu'il te reproche ce qu'on t'avait toujours reproché. Tu voulais être irréprochable bien que tu savais la tâche compliquée et impossible. Tu le serrais, tes doigts s'accrochant à son haut. C'était la dernière chance que tu te donnais. S'il partait lui aussi... tu allais devoir te faire à l'idée que tu seras toujours que le second choix, que l'amant, rien de plus, rien de moins. Le coin de tes lèvres se leva tendrement à ses mots avant de venir lui embrasser le front. Pour tenter de le calmer ou te calmer t'en savais rien mais ça t'apaisait. Tes joues gardèrent leur teint rougie et tu offris un air coupable à son cou, tes bras le serrant un peu plus alors que tu faisais la moue. Tu soupiras de bien-être, ton nez frottant sa peau, ta joue frottant son épaule. T'allais vraiment te mettre à ronronner. « J'espère... ce serait gênant sinon », murmuras-tu dans une petite grimace avant de rire discrètement. Tu savais que ça pouvait être étouffant, et t'espérais pouvoir toujours le laisser respirer. T'espérais ne pas l'effrayer avec tout ça. Il aimait bien maintenant mais aimera-t-il toujours ça demain ? « Non je pense pas, j'aurais de quoi m'occuper », tu supposais que le regarder travailler allait être suffisant pour passer le temps. Tu déposas un baiser léger contre sa mâchoire avant de te redresser dans un rire. « J'ai lu dans tes pensées », tu plissas le nez, amusé. « D'accord », dis-tu simplement, serrant sa main dans un sourire tendre.

Tu le suivis à l'extérieur, tes doigts se pressant contre les siens comme si tu avais peur qu'il ne parte. Tu ouvris la bouche, prêt à répondre, avant de redresser le visage vers lui. « Oh mon dieu », commentas-tu, le rire encore présent baissant le visage pour que ton front aille se coller à son épaule. Tu cachais ainsi tes joues rougies et ton air un peu trop satisfait. Tes épaules bougeaient au rythme de ton rire. « Je te savais pas doué pour les paroles sucrées », tu ris encore un peu, redressant enfin le visage, les joues encore rouges. « Mangeons un truc salé, pour compenser », proposas-tu en lui jetant un regard. En soit tu ne savais pas quoi manger non plus mais vous aviez réussi à trouver quelque chose afin de vous remplir l'estomac. De quoi tenir jusqu'au soir où vous allez pouvoir profiter calmement à l'appartement. En attendant tu restais avec lui au bureau, installé sur le petit canapé comme un gosse qui attendait qu'on lui dise quoi faire. Tu venais de manger, t'étais satisfait, le cœur battant mais contenté. Tu le regardais en silence, les lèvres finement pincées, tes doigts s'agitant entre eux sur tes cuisses, te retenant de demander de l'attention. Tu devais le laisser travailler calmement. Tu ne voulais pas être une distraction. Tu sursautas faiblement en sentant ton téléphone vibrer, le sortant pour raccrocher, refusant l'appel de Sean. Et tu passas ton portable en silencieux, ne lui laissant plus l'occasion de te déranger.

Tu ne sus pas quand exactement tu t'étais endormi mais tu t'étais endormi, te réveillant dans un son perturbé. Tu passas tes mains sur ton visage, puis dans tes cheveux, te décoiffant au passage avant de souffler. « J'ai dormi longtemps ? », demandas-tu, la voix basse, témoin de ton réveil récent. « Désolé », tu grimaças quelque peu en te redressant. T'avais sans doute pas dormi dans la position la plus confortable et.. tu regrettais. T'étais trop vieux pour ces conneries. Tu te massas distraitement l'épaule, clignant furieusement des paupières dans un air paumé. Tu te levas lentement dans un souffle, une main sur le bas de ton dos. « J'ai l'impression d'être en kit », marmonnas-tu dans un air bougon, t'étirant lentement. Tu vins te caler près de lui, l'une de tes mains glissant dans ses cheveux pour jouer distraitement avec quelques mèches. Tu comprenais rien à ce qu'il y avait sur le bureau – t'étais pas encore en phase avec le monde. « Tu as bientôt fini ? On devrait peut-être passer chez moi pour récupérer quelques affaires ? Sauf si ça te fait faire un détour », tu te pinças les lèvres, songeur. « Tu crois que je pourrais prendre un bain ? », ton corps avait clairement besoin d'un petit remontant.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Maîtriser un homme comme Sean c'était impossible. Même pour le plus expérimenté. Mais tu voulais le croire en disant que la situation n'était pas si grave et qu'il ne tentait pas de revenir. Tu voulais croire Shay quand il te disait qu'il voulait essayer avec toi. Comprendre chaque mot et l'assimiler pour en faire une joie que tu ne pouvais dissimulée. Il venait de sauter ce pas si difficile mais si important et tu ne te sentais pas de garder tout ce bonheur en toi préférant le serrer sautiller, t'exprimer. Tu voulais essayer aussi, faire de ton mieux et dire que t'avait tout fait. Tout fait pour que vous soyez heureux.

L'émotion dominait dans ton bureau. Elle n'était plus source de peur pour une faute commise mais bien une émotion mélangée de joie, et d'angoisse, mais beaucoup plus de ce sentiment réconfortant de bonheur. Comme une promesse vous échangiez ce souhait de faire de votre mieux. D'arriver à faire sourire l'autre tout en restant qui vous étiez. Tu ne connaissais rien des relations, Shay devrait t'apprendre, il allait te découvrir ce que c'était de porter le nom de "petit copain". Il allait découvrir en même temps que toi le Matt amoureux, celui qui se pliait pour l'autre. Ce que tu aimais ou que tu n'aimais pas. Tes habitudes. Comme une nouvelle aventure tu allais tout bousculer sans rien changer. Shay allait il t'accepter comme tu étais au quotidien? L'amitié qu'il aimait tant serait elle meilleure que ce nouveau statut qu'il voulait bien t'attribuer? Le doute était présent, la peur également, mais tu étais sûr de pouvoir le rendre heureux, au moins un peu. Rester à ses côtés, le rassurer, le faire rire ou bien juste profiter d'un moment tendre devant un film, tu pouvais. Une vague de sentiment et de perceptions qui fut quelque peu apaisé par ce baiser, redescendant un peu sur terre, sans perdre de cette joie. Dans un rire non contenu et quelques caresses sur son dos tu répondais presque silencieusement; Atrocement gênant. Mais au contraire, tu trouvais cela adorable. Toi qui n'en avait jamais reçu des autres, n'en avais jamais donné tu apprenais à aimer ça. la présence de l'autre, son odeur, sa chaleur, les gestes d'affection; un tout qui te plaisait. "D'accord alors parfait.  " Même si tu avais peur qu'il s'ennuie tu pourrais toujours lui trouver une tablette ou quelque chose pour qu'il puisse regarder films, séries ou autre. Chaque baiser était une décharge électrique qui te rendait encore plus niais dans un sourire stupide. "Je vois ça. Attention me pique pas toutes mes idées.  " dis tu en te protégeant le crâne. T'avais vraiment un grain.

Au moins tu riais, tu serrais sa main même en dehors du boulot, même si les regards se portaient sur vous. T'étais fier comme un coq, gai comme un pinçon et sûrement encore plus stupide qu'avant. Dans l'ascenseur tu profitais même d'un moment de blanc pour cracher tout le sucre que tu avais accumulé depuis des années. Un rire partagé et des joues rouges comme pour tromper les autres en restant tout de même cramé.  "je savais pas non plus.. je crois que c'est à cause des bubble tea.. ON m'avait dit que j'ingurgitais trop de sucre.  " Riant de nouveau tu voulais te justifier, et en même temps: tu étais juste heureux. "Salé !  " parfait. Sauf que vous n'aviez aucune idée. Heureusement que la rue offrait un large choix faisant de votre quête une recherche de courte durée et une découverte agréable, dans des sourires et des rires qui vous étiez familiers, comme avant, avec un petit plus. Profitant du dessert en étant aux anges. Bientôt tu reprenais ta place derrière le grand bureau, bordée de deux écrans mais le regard dérivant vers le sofa, venant même embrasser cette joue auparavant rouge. Rien ne changeait vraiment. Tu reprenais le travail offrant la possibilité d'avoir une tablette à Shay pour l'occuper. le travail devait être fait, et tu connaissais ton métier sur le bout des doigts. Ce qui ne t'empêchait pas de glisser ton regard sur Shay de temps à autre, souriant comme un enfant en le voyant toujours à tes côtés.

Peut être que tu n'avais pas remarqué quand exactement il s'était endormi. Mais tu le couvrais délicatement laissant ta secrétaire déposer le verre d'eau qu'elle venait de ramener sur la table basse prenant ta boisson en la remerciant. Peut être qu'il avait été fatigué de son travail, de tout ce stress, ou plus. Tu le laissais donc dormir souriant doucement lorsqu'il se rendit lui même compte qu'il avait sombré. " Ca va.. j'ai presque fini ma journée. " Riant doucement tu tapotais quelques codes avant de venir le regarder. "Ne t'excuse pas c'est bien, tu t'es reposé !  " Et dans quelles conditions ? Le sofa n'était clairement pas l'endroit le plus confortable pour s'y endormir. Le pauvre. Riant de nouveau tu le regardais se lever comme un papi imaginant alors sa douleur dans une moue mi inquiète et mi amusée. "Hanw.. ça va ?  "Sa silhouette venant contre toi tu passais un bras autour de ses hanches calant ta main sur son dos endoloris. Ton regard se levant sur lui tu souriais doucement. " Bientôt oui, je fini ce code et je pourrai rentré. Non non t'en fais pas on va y aller directement après comme ça on a plus ç bouger ça te va ? " Une petite moue sur le visage et tu hochais la tête. "Bien sûr. Je te ferai un massage si tu veux ! Je peux en faire des biens !  " Riant doucement tu reprenais ta main pour finir ce code. Tes doigts glissant sur ton clavier à vitesse grand V tu retirais tes lunettes lorsque tout fut fini. Loin de tout avoir réglé tu t'accordais également une pause bien méritée, après t'être étiré comme un chat. " On va pouvoir y aller. Tu as toutes tes affaires ? " balayant la pièce d'un regard, éteignant l'ordinateur et te levant tu récupérais les tiennes pour prendre sa main. " On passe chez toi du coup. Tupeux prendre pour ce soir.. et pour autant de jours que tu veux. " Dis tu en riant doucement sérieusement drôle. Saluant les quelques personnes encore présentes que tu congédiais gentiment chez eux vous arriviez vite à ta voiture puis chez Shay. L'excitation était toujours aussi puissante, bien que la fatigue la fasse taire un peu. Vous ne passiez que rapidement, reprenant la route pour ton appartement où vous étiez accueillis comme des rois.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ton cœur battait dans tous les sens, sous toutes les émotions. T'avais l'impression que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas cogné comme ça. Que ça faisait longtemps que tu n'avais pas été franc de cette façon. T'avais jamais vraiment avoué à qui que ce soit que t'avais juste peur. Que t'étais juste effrayé à l'idée d'être seul, que t'avais peur de t'engager pour cette raison et que t'avais peur de mettre fin à un lien quelconque pour cette même raison. Tu pourrais supporter le meilleur comme le pire juste pour être en présence de quelqu'un. Triste non ? Mais tu l'avais dit à Matthew et ça te faisait du bien d'avoir été honnête sur ce point. T'étais effrayé. De le perdre, de le voir partir, d'être seul. Mais t'étais aussi terriblement enchanté à l'idée d'essayer. Tu voulais tenter, tu voulais donner le meilleur de toi-même en écartant le pire. Ca te faisait peur que Matthew puisse voir qui tu étais vraiment, qu'il puisse détester cette personne-là. Tu allais faire de ton mieux, tu t'en faisais la promesse. Tu espérais ne pas le faire fuir comme les autres. « Parfait », répétas-tu doucement, quasiment sûr que t'allais pas t'ennuyer. Tu avais ton téléphone et puis ça te permettait de tester ta patience en attendant sagement. Tu ris simplement à ses mots, passant tes doigts sur son crâne comme pour te faire pardonner, comme pour lui dire que tu n'allais plus lui piquer des idées.

Vous alliez manger ensuite. T'avais pas grand chose en tête mais tu ne pensais pas goûter du sucré. Les mots de Matthew pétillaient de miel ça te laissait amusé mais aussi quelque peu surpris. Tu n'aurais pas cru entendre ça venant de lui. Pas tout de suite du moins. Mais il était adorable alors tu lui pardonnais. « Ca doit être à cause des bubble tea », ils avaient bon dos, les bubble tea ! Vilains bubble tea ! Tu ris discrètement, ta tête basculant en arrière alors que tu serras sa main, les joues rosies et le regard pétillant. « Tu ne vas plus en boire alors ? », lui demandas-tu, taquin. « Salé », histoire d'équilibrer votre repas, vous veniez de manger le dessert avant même d'avoir goûter l'entrée. Rien n'était dans l'ordre mais étrangement, ça t'allait. Ca rendait le moment encore plus doux, plus unique. Ca rendait le repas encore plus tendre et plus merveilleux. Ca te faisait flotter, comme si t'étais au-dessus de tout et de tout le monde. Comme si jamais les soucis ne pourraient te toucher là où tu étais.

Mais fallait bien redescendre... Sur le canapé. T'avais clairement glissé dans tous les sens du terme. Tu t'étais un peu affaissé, t'étais plus installé de la même façon et tu t'étais endormi. Depuis quand, t'en savais rien. Tu émis un léger son de compréhension. Il avait bientôt fini sa journée donc t'avais dormi longtemps ? T'étais le pire, tu t'étais endormi comme un abruti. « Oui... désolé », tu lui offris un petit sourire, le nez finement plissé et les pommettes rosies de honte. Mais aussi d'embarras parce que tu avais mal partout – tu ne voulais applaudir personne d'autre que toi-même. Quelle idée de s'endormir là aussi... « Ca va », marmonnas-tu, pas vraiment certain, presque sûr que t'avais oublié un bras quelque part. Tu te frottas rapidement les yeux, souriant discrètement, savourant la chaleur dans ton dos. « Oh un code... », auquel tu jetas un coup d’œil. Et quoi tu pensais te réveiller et être devenu un génie entre temps ? Tu levas les sourcils, confus. Tu comprenais rien du tout... c'était en quelle langue ? « Ca me va », t'étais pas totalement sûr de la question mais t'avais entendu « plus bouger » et vu l'état de ton corps après cette sieste tu serais bien content de rester immobile quelque part – de préférence sur un lit. Un rire léger coula dans ta gorge alors que tu posais le regard sur lui, ton index traçant un trait de son front à son nez. « L'idée du massage me tente bien », prononças-tu doucement, tes doigts se perdant sur sa nuque où tu dessinas des formes étranges, effectuant quelques pressions ici et là avant de te perdre à nouveau dans ses cheveux. Tu t'écartas quelque peu pour le laisser s'étirer, baillant discrètement, frottant mollement tes joues. « Euh oui je crois », au pire ce n'était pas perdu. Tes doigts se pressèrent à nouveau contre les siens et tu hochas le visage dans un petit rire. « Autant de jours que je veux ? Charmeur », commentas-tu, le rire un peu plus bruyant. T'allais pas abuser de son hospitalité non plus – tu ne voulais pas non plus l'étouffer.

Tu saluas poliment la secrétaire ainsi que les quelques personnes croisées sur le chemin avant de vous installer dans la voiture pour aller chez toi. Tu récupéras rapidement quelques affaires, ton sac pour le travail surtout. Et l'accueil reçu chez Matthew te plaisait un peu trop, en toute honnêteté. Tu t'accroupis directement pour câliner Will, tes doigts se perdant sur son crâne. « Tu devrais aller te détendre », dis-tu lentement en redressant le visage vers Matthew. « Tu as travaillé toute la journée », il en avait fait plus que toi qui... avais dormi. Tu grimaças quelque peu en te redressant, t'offusquant seul. T'avais dormi dans quelle position sérieux ?? « Je prendrai un petit bain après toi, si ça te va ? », articulas-tu lentement, le sourire fin, avant de venir l'encercler de tes bras, ta tête se posant directement sur son épaule. Tu collas ton nez à son cou, inspirant, tes doigts serrant son haut, profitant. « T'as toujours bien chaud », commentas-tu dans un son amusé tout en te redressant doucement. « Tu veux que je prépare le repas pendant que tu prends ta douche ? », c'était la moindre des choses déjà que tu squattais chez lui. « Ou... je peux promener Will si tu veux »