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We'll be fine ☾ Ft. Phet McCoy

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Kawasaki Minhyuk
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Kawasaki Minhyuk
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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
• avatar : Kang Yu Chan
• crédits : unravel (vava)
• messages : 498
• date de naissance : 02/08/2000
Kawasaki Minhyuk
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Lun 27 Avr - 20:48

We'll be fine
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Don't leave me
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Des pas lourds qui s'écrasaient sur le bitume glacé encore humide par la pluie passée. Il aurait aimé voir son visage une nouvelle fois finalement. Peut-être que ce n'était pas une si bonne idée en y repensant. Après tout, les siennes n'étaient jamais plus les plus pertinentes. Mais pour le coup, il n'avait rien dit à celui qui comblait sa vie. A quoi cela servirait de l'inquiéter un peu plus ? Il en faisait toujours trop, mais jamais de décisions décisives qui devait mettre fin à cette idiotie du passé. Sa décision avait été prise depuis déjà un moment. Elle traînait dans sa tête depuis déjà des mois. Depuis qu'il avait été sûr de ses sentiments à vrai dire. Hors de question de le mettre en danger par sa faute. Phet méritait mieux, mieux qu'un pauvre type qui jouait les malins dans les gangs. Alors ce soir, à la tombée de la nuit. Il agirait. Il mettrait fin à toute cette folie, et quitterait définitivement son activité, quoi qu'il en coûte. Et pourtant, il connaissait très bien ce qui l'attendait en y allant. Il pourrait même ne pas en revenir. Qu'importe, si Phet était enfin en sécurité.

Se posant alors dans le coin de la ruelle de la fin, il s'empara de son téléphone, un léger sourire au visage. S'il devait faire ça, au moins rester de bonne humeur et de bonne espoir. Ses doigts se perdirent rapidement sur son écran, retenant les quelques larmes qui menaçaient de descendre sur ses paupières. Quelle idée il avait eu de venir le mettre en fond d'écran. Débloquant son téléphone, il se précipita dans les messages avant de doucement pianoter habilement sur ses touches. Un message d'adieux, ce qu'il n'espérait pas. Positif, toujours autant. Mais si jamais le pire venait à arriver, il ne pouvait tout simplement pas lui balancer une blague idiote, surtout que c'était déjà ce qu'il lui avait fait ce matin avant de le déposer à son travail. Quel idiot. Il aurait dû le serrer dans ses bras, l'embrasser encore et encore. Mais rien. Alors, d'un simple geste il lui envoya ces mots vagues de sens sans doute. Juste par doute. "Je t'aime. Tu le sais n'est-ce pas ? Je t'aime." Des mots remplis de sens pour lui en tout cas, qui n'était pas capable de mots poétiques ni même de phrases très élaborées.

Il n'attendit pas sa réponse. A quoi bon ? Autant rester frais. L'heure sonnait, et il se déplaça alors dans ce qui serait sans doute son tombeau, là où il avait grandi depuis qu'il était arrivé. Se plantant au milieu du hangar, il siffla un coup, avant de prendre une grande respiration. Ses mots furent sec, clairs et nets. "Je me casse.", qu'il leur avait balancé en leur faisant bien comprendre que c'était fini et qu'il ne reviendrait pas ici. Et la suite de ses mots, il ne les mâcha pas. Je remettrais plus les pieds ici. ou encore Faites ce que vous avez à faire. Ils ne l'avaient pas attendu pour qu'il finisse. Leur petit protégé avait fini par se rebeller. Vouloir prendre son envol ici n'était pas une bonne chose.  Le roux n'avait pas été le pire. Il n'avait jamais touché à la drogue, et participait juste en tant qu'éclaireur et gardien du secret. Un coup, puis un deuxième, et un troisième. Encore et encore. Il se défendait pourtant cette fois-ci. Il avait un but, ne pas y rester. Pour lui. Il devait revenir auprès de lui. Ce soir, il se faufilerait entre les draps, auprès de lui, le prendrait dans les bras, et s'endormirait encore une fois contre lui, le cœur léger.

Pourtant tout déraillait, il perdait le fil des comptes des coups qu'il recevait. Compter ne servait à rien à part garder la raison. Encore, encore un. Sa tête vrilla, se cognant contre le sol violemment avant de s'en reprendre un. Toujours plus, sans arrêt. Se défendre contre cinq personnes ne servait à rien, du moment qu'il se relevait à la fin. Son ventre se tordit sous un pied, tandis que ses mains se firent écraser jusque au bout de ses ongles. Son poignet crissa sous un coup, quelques gouttelettes de sang giclèrent d'entre ses lèvres alors qu'il cherchait à garder une respiration normale. Son nez lui faisait terriblement mal, mais la seule chose qu'il voyait au bout du tunnel était son visage. Le sien. Cette belle fleur qui avait fleuri parmi tant d'épreuves. Il ne parvenait plus à bouger sous les rafales de coups. Pas une cheville ne l'écoutait, pas une phalange. Une telle douleur, il n'avait sans doute jamais connu, à part peut-être la fois où il avait retrouvé sa peau si fine en lambeaux sous ses mains. Et il n'avait encore moins prévu qu'une lame vienne se planter dans son flan, le tailladant alors profondément en le faisant lâcher un gémissement de douleur. Puis plus rien. Un étrange silence qui se répandit dans la pièce, comme pour marquer la fin de ce calvaire qu'on lui avait imposé. Quelques coups encore. Des commentaires, des mots qu'il ne comprenait que vaguement. Bien fait- qui passa sous ses oreilles, -partir. Des bribes de phrases, tandis que son corps ne bougeait plus, lui, étalé sur le sol. Il se sentait défaillir, son téléphone au sol, l'entendant vaguement craquer sous un talon qui vint l'éclater en morceaux.

Sa main encore disponible se mouva doucement, glissant sur le sol lentement mais sûrement, venant laisser une traînée de sang derrière elle. Images et goût amer devant les yeux, l'écran était brisé, ce qui ne l'arrêta pourtant pas dans son geste qui le faisait souffrir plus qu'autre chose. Ses yeux pourtant remplis de sensations incompréhensibles, il observa ce visage pris furtivement dans son dos. Un léger sourire défiguré par la douleur se forma sur son visage. Au moins, il pouvait le voir lui. Lui et ses si beaux yeux, son petit nez retroussé. Il pouvait même déjà entendre sa voix qui le disputait d'être arrivé en retard. Mais que pouvait-il y faire ? Il savait qu'avec une jambe dans cet état il ne pouvait pas aller aussi vite que d’habitude. Il fallait s'excuser. Et peut-être que, tout ce qu'il voyait devant lui n'était en fait qu'une simple illusion de son subconscient, car rapidement, ses doigts s'effondrèrent sur le sol, la laissant se détendre complètement sur ce qui lui semblait être le visage fissuré de Phet. D'un léger sourire au lèvre, ses yeux se fermèrent en une larme qui se mélangea rapidement à ce qui coulait dans ses veines. Son esprit parti loin. Les voix, il ne les entendait plus. Il perdait de son énergie. Tout faisait si mal. Si  douloureux, que se réfugier dans les bras imaginaires de celui qu'il aimait lui semblait être la seule solution. Et pour une fois, il avait cette impression de froid. Oui, il avait soudainement froid. Si glacial. Était-ce normal ? Lui qui d'habitude bouillonnait de vie. Malgré tout cela il souriait de bonheur sans doute, qui sait. Plus personne n'était là au final, et il se retrouvait encore tout seul sur le sol, inconscient, rêvant pourtant des baisers doux qui pouvaient le faire rayonner de joie. Qui pouvaient lui faire faire n'importe quoi. Juste pour lui et lui seul.

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Phet McCoy
Phet McCoy
the faded flower
Phet McCoy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t4517-a-flower-that-was-definitely-wilted-phet-mccoy
• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
• avatar : Ten Chittaphon Leechaiyapornkul
• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
• messages : 508
• date de naissance : 01/12/2001
Phet McCoy
We'll be fine ☾ Ft. Phet McCoy
Lun 27 Avr - 22:29

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Don't leave me
Hold me I need your love I’m slowly dying out without your touch Don’t leave me don’t leave I close my eyes, and deepen into sadness... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le livre lui échappe des mains. Il tombe sur le sol, s’ouvrant, évidemment, du côté des pages. Phet baisse les yeux sur l’accident, avant de s’accroupir pour le ramasser et le ranger comme si de rien n’était. Il glisse alors sa main dans sa poche. Son téléphone vient de vibrer, signe qu’il a reçu un message. Un léger sourire éclaire son visage lorsque ses yeux rencontrent le prénom qui s’affiche. Mais ses sourcils se froncent en lisant le message. Cela fait toujours chaud au cœur de voir ce genre de mots écrit par lui. Qu’ils soient chuchoter à son oreille ou crier dans la rue, Phet en frissonne toujours de la même manière. Pourtant, cette fois, un étrange goût lui reste dans la bouche en lisant cela. Ce n’est pas aussi attendrissant. Comme s’il pouvait sentir quelque chose au travers de l’écran. Comme s’il pouvait soudainement deviner que, oui, quelque chose allait mal. Ce matin avait été tout à fait normal pourtant. Plus un mot en trop, pas un sourire en moins, pas un bisou manqué. Phet avait un peu couru, pour valider sa présence à l’heure. Alors, il ne se souvenait pas de quelque chose de différent. Ou alors, les avaient-ils manqués ?

Une voix résonne derrière lui, mais Phet ne l’écoute pas. A la place, il quitte rapidement l’allé des livres d’archives, remontant jusqu’à la salle où se trouve son minuscule bureau accolé à celui de son maître de stage. Il récupère son sac, où il entasse ses affaires, puis il attrape sa veste avant de quitter rapidement la section des archives. Poussant une porte à double battant, il ne prend même pas la peine de regarder les œuvres d’art autour de lui. Il dévale les petites marches protégées par le perron du musée, avant de regarder de nouveau son téléphone. Les doigts tremblants, il prend la peine de répondre. Mais il efface. Avant de se remettre à marcher. Que peut-il répondre à ça ? Bien sûr qu’il le sait. S’il ne le savait pas, il serait mort à l’heure actuelle. Crevé, le cœur, éparpillé, le corps. L’empressement qui lui étreint le cœur le  fait accélérer. Il chope à la volée le bus qui s’apprêtait à partir. De nouveau, il pianote sur son clavier. Il a envie de le retrouver, là, maintenant. Ce message, même s’il en a tout l’air, n’est pas normal. Ce n’est pas le Min qui le couvre d’amour avec une photo et un emoji. En fait, son message est si calme, qu’il est alarmant. Relevant les yeux pour regarder par la fenêtre, il se rend compte qu’ils sont déjà dans leur quartier. Ses yeux s’accrochent sur une devanture, qui lui fait prendre conscience qu’il a raté son arrêt. Se glissant entre les personnes présentes, il se colle à la porte avant. Et à peine s’ouvre-t-elle, qu’il est dehors, à remonter rapidement la rue.

Il entend à peine le brouhaha du bar alors qu’il entre, quasiment en panique. Ses yeux scrutent le comptoir, mais il ne voit pas son visage. Ses cheveux, si intrépides et flamboyants, lui auraient tout de suite attiré l’œil. Mais pas cette fois. Il n’est pas là. Tout de même prit de doute, il s’approche rapidement du bar, attirant l’attention du patron. Ce monsieur, Phet l’aime beaucoup. Il est celui qui a protégé Min lorsque personne ne lui tendait la main. Ils sont deux à tenir à lui. Même beaucoup plus. Le McCoy en est sûr : il ne peut pas être le seul à s’être rendu compte d’à quel point son renard est merveilleux. Ses yeux ont le temps de croisé ceux de l’homme, mais il sait déjà qu’il n’est pas là. Qu’il est parti il y a un moment maintenant. Pinçant les lèvres sous le regard qu’on lui offre, il sent son cœur se faire broyer. Alors il repart, abandonnant de nouveau l’endroit, comme un coup de vent. Il ne peut pas être à l’appartement. Il ne peut pas être en train de se balader. Il ne peut pas être en train de prendre des photos. L’esprit fonctionnant à toute allure, Phet tente de reprendre le fil de ses pensées. Il ne peut pas être… Il ne…

Pas aujourd’hui. Pas maintenant. Pourquoi ne lui a-t-il rien dire ? Pourquoi avoir fait comme si tout allait bien ? Cette discussion, dans la nuit, sur le canapé, à une heure impossible, dans ses bras, contre son corps, essuyant ses larmes. Il ne pouvait pas. Ce message, ce n’est pas un adieu. Le plus jeune le refuse. Il le refuse de tout son être. Guider par un vieil instinct, qu’il avait perdu à force de nager dans le bonheur, Phet suit le danger. Lorsqu’il devait rentrer seul le soir, avant que Min ne le trouve, il sentait toujours lorsque les choses allaient déraper quelques parts. Comme un troisième œil. Ou plutôt un instinct de survis. Il avait réussi à s’en sortir jusque là. Il pouvait encore le faire un peu. Ses pas se pressent encore, le guidant jusqu’à un tournant de ruelle où il s’arrête, abruptement. Avec attention, il fixe les quelques personnes qui sortent du hangar. Les dents serrées, il ferme les yeux sur les coupures qu’il entraperçoit, se refusant de s’imaginer le pire. Mais son esprit dérape. Tout comme lui d’ailleurs. Alors que de légères larmes lui montent aux yeux, il se faufile jusqu’à la porte, l’entrouvrant juste assez pour s’incruster à l’intérieur. Il fait sombre. Une étrange odeur lui prend au nez. Il se couvre le nez alors que ses yeux s’habituent à l’endroit. Et puis son cœur explose.

Dérapant sur le sol à côté de Min, il se tape violement les genoux au sol en s’abaissant à son niveau. Cela lui rappelle des souvenirs. Ses mains tentent de lui saisir le visage, mais il a peur de lui faire mal. Son regard se perd sur son corps. La tache carmin qui voit s’étendre lui soulève le ventre. Et le téléphone cassé dans sa main lui donne envie de pleurer. Ce qu’il fait. Perdant soudainement toute contenance, il s’effondre, en larmes. Idiot, oui, de pleurer alors que son amour souffre. Mais il a dans le corps toutes les blessures que Min possède à cet instant. Il ressent tout, comme graver dans sa peau. Comme une âme-sœur pourrait les ressentir. Comme un amoureux transi qui saigne autant que l’autre. Sans même s’en rendre compte, il a les mains rouges. Mais ce n’est pas son sang. Pas cette fois. Il s’agit du sien. Celui qu’il n’aurait jamais aimé voir. Tremblant, il l’attire doucement à lui. Il a peur de lui faire mal, de faire quelque chose de mauvais. Mais il ne peut plus réfléchir normalement. Il n’y arrive plus. Tout est uniquement tourné vers lui. Comme cela l’a toujours été. Et le sera toujours.

« Min, chuchote doucement Phet, les larmes couvrant sa voix. Minhyuk, répond-moi… Regarde-moi… »

Une scène qu’il a déjà vu, qu’ils ont déjà vécu. Doit-il en rire ? Tendrement, Phet effleure son front du bout des doigts. Ses larmes lui brouillent la vue, l’empêchent de voir quoique ce soit. Pourtant, il arrive à lui embrasser tendrement la tête, fermant les yeux en le serrant toujours contre lui. Son odeur, même camouflée par celle du sang, lui redonne un aplomb qu’il ne se connaissait pas. Il sait qu’il ne doit pas le bouger. Mais ce n’est pas lui qui va le faire. Prenant une inspiration en se redressant, il récupère son téléphone, gardant toujours son bien aimé contre lui. De toute façon, il n’allait pas le lâcher. Pas maintenant. Plus jamais. Avec une main, il arriva à composer le numéro d’urgence. Celui qu’il connaissait par cœur, depuis des années, mais qu’il n’avait jamais utilisé pour lui. Lorsque la personne décroche enfin, il perd une nouvelle fois sa voix. Avant d’enfoncer de nouveau son nez dans les cheveux roux de Minhyuk. Et là, il parle, expliquant doucement, étrangement calmement, la situation. Il répond à ses questions, il lui demande d’envoyer une ambulance. Il déteste les hôpitaux. Pas parce qu’il n’aime pas être soigné. Ce sont les regards qu’il ne supporte pas. Sur un enfant de huit ans, comme un homme de dix-neuf. Pourtant, il ne le lâchera pas. Et il le garde dans ses bras, lui chuchotant doucement que tout ira bien. Parce que tout ira bien. Min est dans ses bras. Et Phet ne le lâchera jamais.
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Mar 28 Avr - 0:05

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Don't leave me
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Du blanc, du noir, pleins de dessins s'esquissaient sur la surface de ses paupières noires. Des vaisseaux sanguins, des terminaisons nerveuses. Et pourtant, tout était si silencieux. Étrange non ? Le son du repos qui apparaissait à lui. Un nouveau monde pour lui, qui d'habitude s'agitait tant. Mais il n'arrivait pas à bougé. Paralysé entre un espace temps tout autre. La douleur, il ne la sentait même plus. Que le temps était long. Était-il mort ? Si oui, c'était bien ennuyeux, parce que bon, rester à fixer le vide ce n'était pas forcément l'activité la plus agréable à faire. Le roux était très loin de la réalité. Il avait mal, si mal. Il avait l'impression de se vider entièrement, que ses paupières lourdes ne voulaient plus s'ouvrir sur son corps rougeâtre. Il ne voulait pas. Les minutes passaient, les larmes silencieuses qu'il avait retenue jusqu'à maintenant escaladaient ses joues comme si de rien était. Elles glissaient, encore et encore jusqu'à s'échouer sur le sol. Finalement, il n'avait pas pu lui dire réellement au revoir. Il était inutile, à faire souffrir tout ceux qui l'entouraient.

Son corps tremblote de par ses réactions nerveuses. Il aurait aimé le voir ailleurs que sur un écran brisé, son visage si doux. Pourtant, son corps se mit à bouger. Il les sent, ces mains qui viennent l'attirer contre cette surface plus chaude, plus agréable encore que ce sol qu'il avait percuté de plein fouet. Et puis, cette douce mélodie qui se jouait à ses oreilles. Il devait déjà rêver au final. Les mots étaient flous, entrecoupé par ses oreilles sifflantes. Il le sentait. Peu importe comment, il était auprès de lui, et c'était tout ce qui comptait. Son léger sourire ensanglanté ne s'était pas retiré de son visage idiot. Il ne bougeait plus. Rien que le fait d'avoir été déplacé par ses petites mains le faisait tellement souffrir qu'il ne pouvait même plus en gémir. La douleur avait dépassé un seuil, celle qu'il pouvait accepter. Ses jambes ne répondaient plus, ses bras non plus d'ailleurs, et il n'arrivait même plus à sortir un son. D'ailleurs pourquoi ses yeux ne s'ouvraient-il pas alors que ce qu'il pensait vouloir voir était juste en face de lui ?

Papillonnant pourtant un peu des yeux comme un effort insupportable, un léger soupir se dégagea d'entre ses lèvres. Phet. Suffisamment douloureux à prononcer pour qu'il l'entende, comme un murmure de soulagement mélangé à du désespoir. Il était ailleurs, même si ses quelques doigts encore censés s'agrippèrent à ce qu'il trouva sur son passage faiblement, avec les dernières forces qu'il avait gardé pour se relever. Il pouvait le sentir. Sentir qu'il n'était plus seul, que par un quelconque hasard, il avait su trouvé le chemin jusqu'à lui. Et rapidement, il resta inerte sur lui, sans que cette fois-ci il ne fasse les moindre mouvement. Plus rien, plus de force. Il n'arrivait même plus à penser. Tout s'était éteint en lui, sauf peut-être cette envie de vivre pour lui, cette petite braise qui résistait à tout. La suite, il ne savait pas trop ce qu'il s'était passé. Ses doigts ne s'étaient pas desserré de leurs prises selon lui.

Il y avait eu une cette sorte d'alarme qui lui avait survolé rapidement les tympans. Pas longtemps, suffisamment pour en tout cas qu'il l'entende même inconsciemment. Il était en vrac, complètement. Et il rêvait. Pas l'un de ces cauchemars qu'il faisait une fois qu'il fermait les yeux. Non. Pour une fois il s'agissait d'un rêve. Un beau et long rêve. Niais sans doute, mais au moins il avait don d'exister, et de faire revivre ce visage qu'il avait retenu par cœur, avec le moindre de ses détails. Gravé dans sa tête, dans sa mémoire, il se remémorait le toucher de ses lèvres sur les siennes, la douceur de ses bras autour de lui. Et maintenant, il n'avait plus qu'à rouvrir les yeux pour pouvoir le revoir. Ironique, n'est-ce pas ? Combien de jours s'étaient écoulés ? Il ne savait pas trop. Comment le pouvait-il, alors qu'il n'avait pas encore rouvert les yeux pour ceux d'un autre.

Bip. Bip. Encore et encore, à intervalles régulier. Odeur de désinfectant dans les narines, sa tête commença à violemment le lancer. Ses doigts se mirent à bouger tout doucement, d'abord par de légers tressautements, avant de se resserrer dans ce qu'elle semblait tenir depuis déjà un moment. Mal, douleurs atroces qui se répandaient dans ses membres. Ses paupières se soulevèrent doucement, laissant son regard vide observer le plafond blanchâtre de ce qui semblait être une chambre. Une chambre d'hôpital. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre ça. Faible, des douleurs qui lui démangeaient le corps aussi bien intérieurement qu'extérieurement, il se redressa doucement, passant sa main de libre sur son visage. Main qui'l voyait bandée de partout, deux doigts attelés ensemble. Et là, un frisson le parcouru, tandis qu'il se tourna rapidement vers la silhouette qui se situait à côté de lui. Phet. Son sang avait à peine eu le temps de remonter à son cerveau pour lui faire comprendre quelque chose que sa main qui emprisonnait la sienne se resserra alors d'un coup. Rapidement, ses yeux se mirent à s'humidifier, avant de se transformer en larmes. Il se sentait bête, vraiment. Mais pour lui, pour eux, il était tout simplement prêt à tout. C'était aussi simple que ça. Pour lui, il ferait n'importe quoi. Alors, d'un léger sanglot, il se mit à sourire comme un idiot heureux malgré la douleur sur son torse qui le tailladait.

"Phet...Je suis de retour...Mon amour..." qu'il dit alors dans un gémissement plaintif, venant débrancher sa perfusion en se fichant complètement de savoir si elle l'aidait ou non.

Son corps se pencha alors au dessus de celui qu'il aimait, venant passer son bras autour de lui, tout doucement, son visage s'enfonçant dans ses cheveux alors qu'il pouvait ressentir toutes les blessures qui se réveillaient dans une douleur aiguë. Qu'importe. Il pouvait voir son visage, et même mieux. Il pouvait le toucher, sentir son odeur, l'embrasser. Il était sorti de là. Il ne connaissait pas tous les détails, et il savait qu'il allait sans doute s'en prendre pleins la figure dès que le plus jeune rouvrirait les yeux. Mais pour le moment, il voulait juste rester contre lui, se moquant de la douleur pour pouvoir rester tout simplement avec lui, à l'enlacer amoureusement en faisant taire ses sanglots. Il avait eu peur de ne plus jamais pouvoir voir sa fleur fleurir de nouveau. Voir son chaton grandir pour devenir la plus belle d'entre elles, ce qu'il était déjà à ses yeux. Alors il resterait comme ça, dans cette position aussi confortable qu'inconfortable. Quitte à rouvrir ce qui semblait être quelques points de sutures frais sur son abdomen, tirant de part et d'autre de sa peau.

Plus rien ne comptait, à part le fait qu'à présent, il pourrait sans doute vivre sa vie comme il la voulait. Que maintenant, il pouvait faire briller celle de Phet beaucoup plus qu'il n'avait pu auparavant. Le chérir, rester avec lui, et ne jamais plus le laisser comme il l'avait fait ce matin. C'était beaucoup trop douloureux, et de toute manière, il n'avait plus à le faire. Maintenant qu'il pouvait enfouir son visage dans ses cheveux sans avoir à tourner des yeux. Son odeur rassurante le berçait, comme cette main, qu'il avait eu l'impression de ne pas lâcher du début jusqu'à la fin. Comme ses doigts, qui s'entrelacèrent aux siens sans réfléchir. Comme sa respiration qui se cala sur la sienne, comme ses yeux qui se fermèrent de nouveau, juste en attendant de le voir réagir à son réveil.


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Ce furent les deux pires jours de sa vie. Même les soirs où il ne pouvait plus bouger allongé sur son lit à attendre la fin. Même le jour où il a explosé en larmes à la sortie du cimetière. Même lorsqu’il a compris qu’il ne pourra pas payer ses études sans devoir vider son compte en banque. Ce n’était rien, oh, absolument rien à côté de ce qu’il vivait. Il se souvient à peine des questions de l’ambulancier alors qu’il se trouve assis à côté de Minhyuk dans le véhicule blanc. Il sait juste que sa main serrait la sienne fermement, pleurant sur ses doigts rigides contre les siens. Il ne sentait aucune chaleur s’échapper de lui. Mais il lui chuchotait toujours, penché contre lui, sa tête dans le creux de son cou, qu’il comprenait. Il savait pourquoi il avait fait tout ça. Pourquoi il s’était sacrifié. Il lui en voulait de tout son être. Mais il lui pardonnait tout. Il se souvint aussi de cette porte blanche à double battant qui s’était refermée sur son brancard emmené en urgence. Il ne pouvait pas aller plus loin. Il ne pouvait pas franchir la limite entre la vie et l’entre-mort. On lui avait demandé s’il voulait se laver. Et ce ne fut qu’à ce moment-là qu’il s’était rendu compte qu’il était couvert de sang. Il avait juste dit qu’il allait rentrer. Attendre ici, c’était impossible pour lui. Et de toute manière, il ne pouvait rien faire. Cela le tuait.

Après avoir claqué la porte derrière lui ce soir-là, il s’était avancé dans l’appartement sombre, écoutant le silence qui n’avait pas sa place ici. Il avait fermé les yeux. Une inspiration. Une respiration. Un soupire. Et le miaulement de Dean qui se frottait à son tibia. Tendrement, il l’avait pris dans ses bras, lui caressant la tête doucement, observant son air d’incompréhension. Il l’avait rassuré, lui avait promis que Minhyuk reviendrait bientôt. Il avait intérêt de toute façon. Phet ne le laissera pas partir aussi facilement. Il s’était douché, il n’avait pas mangé, ni dormi, regardant simplement le monde par la fenêtre en attendant le lendemain. Les lumières de la ville des anges qui se dispersaient dans le ciel, cachant les étoiles. Assis sur la passerelle de l’échelle de secours courant sur le mur extérieur, il avait écouté les bruits de l’univers si miniature de son environnement. Il n’avait pas prié, il n’avait pas énoncé la moindre demande. Il avait simplement laissé son esprit se vider un peu plus, retracement ses traits dans ses songes. Son visage lui était apparu des centaines de fois. Il crut entendre sa voix, amusée, qui lui demandait ce qu’il faisait dehors à cette heure. Il crut sentir sa chaleur contre lui, alors qu’il se posait à côté de lui avec une couverture. Il s’était endormi en l’imaginant.

Aux premières lueurs, Phet était revenu à l’hôpital. On lui avait dit qu’il était toujours entre les mains des soignants. Impossible de le voir, donc. A contrecœur, il était reparti. Sa journée au musée, il ne s’en souvient pas. Il aurait été comme d’habitude d’après tout le monde. Mais en réalité, il était ailleurs. Il n’avait rien dit lorsque l’un de ses collègues était venu lui parler pendant deux bonnes heures. Il avait rendu son dossier à l’heure, sans aucune faute, avant de quitter le bâtiment pour rejoindre l’hôpital à midi. Cette fois, il avait pu le voir. Phet se rappelle parfaitement de la sensation tendre de ses doigts gelés dans les siens. Il avait des phalanges cassées à une main, une commotion, une entaille profonde, beaucoup de traces de coups. Le médecin lui avait décrit tout l’inventaire de l’état de son corps, ne se souciant pas de savoir si le plus jeune pouvait le supporter. Il lui avait donné des règles strictes, des médicaments contre la douleur, ainsi qu’une réserve de bandages assez importante. On l’avait aussi quasiment mis dehors avec qu’ils faisaient une observation de l’évolution des points de sutures. Dans l’après-midi, Phet avait déposé un jour de congé au bureau de son directeur de stage. Raison : personnel. Temps : une journée. Il lui avait pris de lui rendre tous ses dossiers le jour d’après. Mais là, il ne pouvait pas. Il voulait être près de lui. Le plus possible. Il voulait être là pour Minhyuk. Comme lui avait été là pour lui.

Cette nuit-là aussi, il avait à peine dormi, préférant tracer dans le ciel la silouhette de son amour. Il voulait l’embrasser. Il voulait lui dire à quel point il l’aimait, à quel point il le détestait aussi. Il voulait lui crier qu’il le haïssait pour l’avoir laissé ainsi, dans le silence, mais aussi qu’il sera toujours là pour lui, et qu’il était son seul et son unique. Il était perdu entre lui foutre une claque et l’embrasser jusqu’à ce qu’ils étouffent. La deuxième option était sans doute la meilleure. Enfin… Pour Min. Le lendemain, il était de retour, n’ayant même pas demandé s’il était disponible pour se rendre dans sa chambre. Aussitôt à son chevet, il lui avait prit sa main valide. Le regard perdu sur son visage. Il savait que les contes de fées étaient pour les enfants. Mais il n’avait résisté. Juste un bisou, sur la joue, proche de ses lèvres. Et une demande silencieuse. « Réveilles-toi. S’il-te-plait. » Puis il avait attendu. Une journée entière. Sans bouger. L’observant toujours, ne se lassant pas de son profil endormi. Pour une fois qu’il avait la possibilité de le voir ainsi. Même s’il aurait aimé ne jamais devoirs finir ainsi. Il avait dessiné du bout des doigts chacune des cicatrices sur son bras proche de lui. Puis il avait glissé sur les siennes, sur son poignet plutôt. Il s’était demandé, l’espace d’un instant, si tout cela serait arrivé s’il avait réussi à s’épuiser le sang dans sa salle de bain. Avant de secouer la tête. Il n’aurait jamais pu connaître le bonheur. Et ce qu’il les attendait à la sortie de cette épreuve, c’était le bien le bonheur. Il le voulait. Il le désespérait. Il voulait être avec Minhyuk. C’était son vœu d’anniversaire après tout.

A la fin de la journée, on lui avait demandé de payer pour les frais de soins. Sans même réfléchir, il l’avait fait, offrant une journée de plus à Minhyuk. Ses connards auraient été prêt à le mettre dehors encore convalescent. Une nouvelle nuit sans lui, mais cette fois, Phet avait airé dans l’appartement, rangeant ce qui devait être rangé, nettoyant ce qui devait être nettoyé. Il était sorti à une heure du matin pour aller acheter de quoi manger, amenant Dean avec lui. Il avait mangé sur place, à côté de la fenêtre, bien seul. Puis il était rentré. Il avait envoyé un message à son maître de stage, ne lui demandant pas une journée de plus, mais le mettant devant le fait accompli. Il ne viendra pas. Et même si cela lui coûtait sa validation de stage, il s’en foutait bien. Un an, parti en fumé pour Minhyuk, il le fera tous les jours. S’il le fallait. Une nouvelle nuit passée sans dormir, Phet était revenu à l’hôpital. Au chevet de Min de nouveau, il avait posé sa tête contre le matelas, l’observant toujours, sa main dans la sienne. Il s’en voulait. C’était à cause de lui qu’il avait fait cette coupure aussi brutale. Pour le protéger. Même s’il le projetait bien avant son arrivée. Elle n’avait fait que tout accélérer. Minhyuk voulait le protéger, le chérir, lui faire voir les étoiles, lui prendre la main, l’embrasser comme si le monde n’existait pas. Une preuve d’amour, dans le sang. Comme tout ce qu’ils sont après tout. Phet est né dans la violence. Min a appris à vivre dedans. Ils sont, tous les deux, condamnés à succomber à cet univers poisseux. Et pourtant, Phet veut croire qu’il existe un espoir. Un espoir qui, même dans le doute, les mèneront à la paisible vie des gens normaux. C’est un rêve vain, il le sait. Et pourtant…

Il s’était endormi sans s’en rendre compte. Il ne l’a pas vu se réveiller. Il a raté ses premiers battements de cils, il a raté le premier mot. Son prénom contre lui. Son sourire. Mais il sent parfaitement son bras autour de lui, qui le réveille. Il sent son souffle contre lui, alors qu’il papillonne des yeux, sortant de son sommeil en ayant l’impression de rêver de nouveau. Les paupières lourdes de ses nuits sans repos, il se redresse doucement, perdu. Est-ce réellement lui ou simplement une tromperie de son esprit trop fatigué ? Il est épuisé. Il tient à peine debout. Mais cela ne l’empêche pas de relever la tête vers lui, ses yeux s’arrêtant sur ses paupières fermées, ce sourire heureux, la pâleur de sa peau. Tout. Tout ce qui le constitue. Et la réalité le heurte de plein fouet. Les larmes de nouveau aux bordes de ses pommettes, il le fixe, lâchant sa main pour lui prendre le visage en coupe, ayant l’impression que ce n’est pas vrai. C’est faux, il rêve, et lorsqu’il se réveillera, cette foutue machine serra le seul écho dans la pièce. Il a envie de lui sauter dessus, de l’embrasser et de lui donner un coup là où ça fait mal. Mais il se dit aussi qu’il a trop souffert. Alors, il le fera plus tard. Lorsqu’il sera en état d’arrêter ses petits poings. A la place, il dépose délicatement ses lèvres contre les siennes. C’est simple, salé de ses propres larmes. Mais proche de tout ce qu’ils ont vécu. Tellement proche.

« Tu es un idiot, chuchote-t-il, sa bouche à peine séparée de la sienne. Mais je t’aime… Je t’aime tellement. »

Ils ne ressemblent à rien tous les deux. L’un ayant passé deux jours dans le coma, tandis que l’autre ne pouvait pas trouver le sommeil. Des rôles inversés. Comme si la vie voulait leur prouver que tout était possible, finalement. De la pire manière qui soit. Sans même demander une réponse, Phet l’embrasse de nouveau, avant de le serrer dans ses bras, l’obligeant en glissant sa main dans ses cheveux à enfouir sa tête dans son cou. La sensation de son souffle chaud sur sa peau froide lui a manqué. Comme tout son être dans son entièreté. Peut-être que toute cette épreuve n’a fait que montrer une seul chose. Phet ne peut plus vivre sans lui. Malgré toute son indépendance, malgré tout son caractère, malgré toutes ses peurs. Il ne peut plus vivre sans Minhyuk. C’est impossible. On lui avait souvent répéter que vivre sans amour était impossible, qu’une fois que l’on y avait goûté, on ne pouvait plus s’en passer. Le véritable amour. Et Phet comprenait enfin, ce que cela faisait, d’aimer réellement. Aussi douloureux que si on lui arrachait le cœur, mais aussi merveilleux que si on l’embrassait sous une pluie d’étoiles filantes.

« Ne me refait plus jamais ça… Plus jamais… Ou je te laisse dormir sur le canapé jusqu’à la fin de ta vie. »
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
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• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
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Mar 2 Juin - 12:42

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Yeux clos, peau frissonnante de légers frissons qui le parcourait, il resta difficilement calé contre lui. C'est que c'était compliqué de rester plier longtemps enroulé dans les bandages. Pourtant, il se sentait beaucoup mieux après avoir pu apercevoir le doux visage du plus jeune. Comme s'il n'avait jamais été seul, comme s'il savait qu'une personne l'avait attendu tout ce temps. Là, juste à côté de lui, comme toujours. Il ne savait pas combien de temps s'était écoulé, notion du temps complètement perdue entre les quelques souvenirs qu'il pouvait avoir de la soirée et de l'image qu'il avait devant les yeux. Pourtant, sa phase de somnolence ne dura pas si longtemps. Sans doute avait-il fini par réveiller le plus jeune en bougeant contre lui. Dans tout les cas son visage se retrouva entre les mains de Phet, tandis que ses yeux, légèrement rouges papillonnèrent pour mieux régler la netteté de son visage. Yeux entrouverts qui ne purent que voir les larmes du noiraud couler, il se laissa aller contre ses lèvres, pupilles s'humidifiant. Vivant, il l'était bel et bien. Cette douce sensation, un sourire au visage, il se sentait enfin libre. Mais les mots du plus jeune lui firent lâcher un léger rire, le regardant alors tout doucement, les yeux brillant.

"Peut-être...Je dois être que ça pour te faire souffrir autant..." répondit-t-il doucement à ses mots d'amour.

Mais le temps de rester séparer trop longtemps de lui était juste insoutenable. Visages se rapprochant inlassablement, leurs lèvres se recollèrent une nouvelles fois. Deux inséparables, en manque de souffle et d'amour, sans jamais s'arrêter. Tout son être lui avait manqué, comme s'il s'était perdu lui même dans un sommeil qui n'en finissait plus. Et doucement, une de ses mains se glissa entre ses mèches couleur corbeau. Tout était si doux, si passionné. Tête forcée à se glisser contre le coup de celui à qu'il tenait, il soupira doucement contre sa peau, fermant les yeux en humant légèrement son parfum. Ses bras vinrent l'enlacer, le resserrant un peu plus comme s'il n'avait pas pu le faire depuis des mois. C'était ça, qui lui avait manqué, même si la dernière chose qu'il avait pu admirer avant de sombrer était son visage paniqué. Son regard sur lui avait semblé si lointain, et maintenant, il ne pourrait plus jamais se décoller de lui.

Alors il restait blotti contre lui essayant de caler sa respiration sur la sienne. L'aimer, c'était ce qu'il s'était promis de faire pour toujours. Ce passage au hangar était pour lui obligatoire afin d'y parvenir. Et c'était alors ce qu'il avait fini par faire, sans vouloir attendre. Il s'en était plutôt bien sorti en plus de cela selon lui. A l'idée, son corps se resserra au sien, haussant ses épaules en entendant sa menace. Si le protéger le faisait finir sur le canapé du salon, alors il était prêt à prendre le risque. Et puis, il n'aurait qu'à l'attirer avec lui dessus, il n'avait pas précisé tout seul de toute manière. Venant déposer un léger baiser sur sa peau froide qu'il aimait tant. Lèvres légèrement remontantes pour former un faible sourire qui le tirait un peu, il vint tout doucement essayer de planter ses yeux dans son regard.

"Tu sais...Si...ça me permet de te mettre en sécurité ça me va..., qu'il lui dit plus sérieusement avant de rentrer dans son léger jeu, Et le canapé me va...Si c'est avec toi. J'arriverais à te traîner avec moi dessus..." continua-t-il d'une faible voix, essayant de se redresser un peu pour l'attirer contre lui.

Sourire un peu plus large encore, il ferma doucement les yeux pour retenir les larmes. Il était soulagé, de pouvoir le serrer contre lui, de pouvoir déposer des baisers sur son visage. Tout avait été si long, comme s'il ne pouvait plus vivre sans lui. Et c'était sans doute le cas. Perdu dans ses pensées, endormi au rythme et au son de cette machine, il n'y avait toujours eu que lui. Phet. Son visage, son regard, ses mèches noires. Vivre pour quelqu'un d'autre, il n'y avait jamais pensé. Lui qui avait déjà pensé vouloir être complètement indépendant, ne faisait que s'attacher encore et encore au même être. Ironie du sort sans doute, mais il ne voulait pas revenir sur ce qu'il était auparavant. S'il vivait pour lui, c'était parce qu'il ne voulait tout simplement pas le voir partir. Parce qu'il l'aimait à en mourir. Corps penché vers le sien pour ne plus jamais le laisser partir, il commença à embrasser faiblement tout son visage, voulant pouvoir le sentir plus que tout au monde. Yeux grisonnants par la fatigue, il se demandait depuis combien de temps il n'avait pas dormi. Puis le lieu se rappela à lui. Il l'avait obligé à rester à l'hôpital. Ne devait-il pas travailler ? Sans doute. Tout était toujours de sa faute, et si cela devait avoir de nouvelles répercussion sur le plus jeune, il ne se le pardonnerait pas.

"D-Dis moi...Ça fait combien de temps que je suis là ?, qu'il lui demanda alors avec un faible sourire, venant caler son corps contre le sien, arrachant quelques fils qui traînaient au passage, On va rentrer hmm ? D'accord ?" qu'il lui demanda avec un sourire et les yeux un peu brillant.

Personne n'aimait les hôpitaux, et encore moins celui qui avait été obligé de s'y rendre. Alors il ne comptait pas lui infliger cela plus longtemps. Après tout, ils avaient déjà dû faire les soins nécessaires primaires, alors il n'avait pas besoin de devoir subir d'autres de leurs tests. De toute manière, il fallait s'y attendre avec lui. Il n’aimait pas rester ici. Alors d'un mouvement calme et censé, il retira doucement tout ce qui pouvait être relié à lui. Les anti-douleurs, il s'en fichait. Il avait pas mal de choses à la maison pour cela. Sensation de picotement aux doigts, puis sur sa peau tiraillée, il observa un peu les dégâts, se disant que ça aurait pu être pire. Doucement, avec difficulté, il vint s'asseoir sur le rebord du lit, détendant un peu ses muscles comme il le pouvait. Un peu dans les vapes, se frottant le visage avec sa main de disponible, il pencha un peu la tête vers Phet, avant de laisser ses bras l'enrober complètement, sans plus le lâcher cette fois. Il pouvait mieux l'avoir contre lui, enfouir son visage dans son cou, humer son odeur. Dualité entre le garder dans ses bras et partir. Tout était si compliqué dans sa tête, si perdu. Le roux ne comprenait juste plus rien. Rien du tout, sans doute devrait-il rester ici au final, coincé contre son corps sans ne plus jamais bouger, peut-être qu'il devait le serrer encore et encore sans ne jamais s'arrêter, jusqu'à ce que leurs souffles ne se mélangent. Il savait que son idée de partir d'ici ne plairait peut-être pas à Phet, mais qu'importe. Il n'y avait que lui, toujours lui, encore et encore. Joues contre son cou, il pouvait sentir son dos aéré par un léger courant d'air frais. Tenue risible et ridicule d'hôpital. Venant alors parsemé son doux visage épuisé de baisers, il cala son front contre le sien, venant le regarder dans les yeux.

"Je...suis désolé. Et je t'aime. Plus que tout. commença-t-il en un léger soupir avant de reprendre d'une plus fine voix, Tout...ira beaucoup mieux maintenant. Je te le promets." articula-t-il, venant déposer un doux et léger baiser sur son front.

Amoureux transi par ses sentiments, il en était persuadé. Tout irait beaucoup mieux maintenant. Libéré d'un poids sur les épaules, d'un fardeau sans dimension, il pouvait enfin faire ce qu'il voulait. Il pourrait dormir la nuit à ses côtés sans avoir peur de se sentir attaqué, il pourrait le serrer dans ses bras pour se repentir et se faire pardonner. Le noiraud avait milles et une raisons de lui en vouloir, pour autant, tout irait bien. Il ne devait plus avoir peur de ne jamais le voir partir. Il le lui avait promis après tout. Ses doigts doucement dans ses cheveux, regard amoureux envers lui, il tenta ensuite de doucement se lever de là, s'appuyant un peu sur le matelas. Sans doute complètement idiot de se lever directement comme cela, sans avoir aucune force de pouvoir tenir debout. Qu'importe ce qu'il pouvait faire, il laissa ses yeux dériver dans la pièce à la recherche de ses vêtements, les jambes un peu tremblantes de douleur. Sortir d'ici était sa priorité, tout comme faire en sorte que Phet se repose. Vêtements en vu, pliés dans un coin, il se dirigea tout doucement vers le meuble, commençant à doucement se changer dans un petit coin. C'était plus fort que lui. Lançant un léger coup d’œil à Phet, il se mordilla un peu la lèvre, avant d'observer un peu mieux son corps marqué par les jours. Souffle légèrement saccadé, vêtements mis à la va vite, il revint auprès de celui qu'il voulait une nouvelle fois enlacer. Puis, il se mit à doucement l'analyser, pour s'assurer qu'il allait bien. Peur pour lui, il l'aurait toujours. Comme son amour. Indissociables l'un de l'autre. A croire qu'il ne faisait plus que vivre pour le voir sourire. Plus que pour le voir à ses côtés.

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Phet McCoy
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Sam 13 Juin - 1:55

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Ose-t-il réellement prendre sa menace pour une blague ? Phet n’allait certainement pas le rejoindre sur le canapé. Une punition ne devait pas être agréable. D’où, toute la raison d’une punition. Justement. Pourtant, il ne peut s’empêcher de sourire avec lui, l’observant alors se reposer un peu, les yeux clos, sans doute soulagé d’être en vie. Le McCoy l’est aussi, soulagé de le voir respirer, sa peau redevenue chaude contre la sienne. Il le laisse alors lui bisouter le visage autant qu’il le veut, aimant savoir qu’il est revenu d’entre les morts. Il ne manquerait plus qu’une petite main baladeuse sous son haut pour lui certifié que l’ancien Minhyuk se trouve bien à ses côtés. Mais il semble trop faible, trop fatigué par son épreuve, pour réellement se mouvoir comme il le voudrait. Faisant tout de même attention à la machine reliée à lui, Phet se cale dans ses bras, le rejoignant au plus près. Puis il l’observe, laissant un instant la question en suspend. Il ne doit pas lui mentir, mais il a peur qu’il s’en veule. Parce que Phet n’aime pas les hôpitaux et qu’il a dû mal à rester dans une salle aussi blanche un long moment. Pourtant, il n’a pas hésité un seul instant lorsqu’il avait fallu venir le voir. Prenant une douce inspiration, il lui saisit la main avant de répondre.

« Cela fait deux jours que tu es ici. Aujourd’hui aurait été le troisième. (Et il lui sourit en retour.) Bien sûr qu’on rentre. Tu as manqué à Dean. »

Il le laisse se redresser, faisant tout de même attention. Les consignes avaient été claires : pas de mouvements brusques, de grandes activités physiques, beaucoup de repos et changer ses pansements tous les jours pendant deux semaines, avant de passer à tous les deux jours pendant deux semaines, puis, toutes les semaines jusqu’à cicatrisation complète. Le plus jeune avait récupérer une masse importante de produit de soin, de bandages et de compresses. Il avait bien sûr tout rangé, pendant ses longues nuits d’insomnies à attendre le lendemain avec impatience pour revenir à ses côtés. L’appartement n’avait jamais été aussi nickel de toute sa vie, ça, il en était sûr. Même le petit coin de la cuisine uniquement dédié à Dean était complètement lavé. Phet pouvait faire peur parfois, oui. Minhyuk serait bouleversé d’apprendre qu’il a fait le ménage. Il le laisse alors se reposer contre lui, joue dans son cou. Pour finalement le regarder dans les yeux, hochant la tête à ses dires. Un « je sais » lui échappe. Il lui fait confiance. Min n’aurait jamais mis sa vie autant en danger pour une broutille qui ne marcherait pas. En tout cas, pas autant. Jamais jusqu’à finir cloué dans un lit d’hôpital. Et il espère que cela ne se reproduira pas.

Bien sûr, il le laisse aussi se rhabiller. De loin, il observe son dos, grimaçant légèrement en voyant les bleus qui parsèment sa si belle peau bronzée. Puis il détourne les yeux, se frottant le haut des pommettes en songeant qu’il aurait peut-être dû se maquiller. Il devait avoir une mine affreuse. Comme s’il ne pouvait pas rajouter un peu plus de mal aise à Minhyuk. Alors que c’était lui qui était dans la pire position. Mais c’était un truc de leur couple : s’inquiéter pour l’autre, le plus possible, sans se rendre compte qu’ils sont eux-mêmes dans une situation horrible. Perdu dans ses pensées, il ne remarque même pas que le Kawasaki est revenu vers lui, et ne sort de ses songes que lorsqu’il le sent l’enlacer. Aussitôt, par réflexe, il glisse ses bras autour de lui, l’observant dans les yeux en oubliant les siens, qui doivent être explosés. Mais il lui sourit tout de même, le rassurant un peu. Pas besoin de le scanner ainsi. Il n’est pas non plus totalement épuisé. Enfin, peut-être que si. Mais ce n’était pas la question. Le plus important était de quitter l’hôpital le plus rapidement possible pour aller faire dodo.

« On y va ? » demanda-t-il, sans vraiment attendre de réponse.

Délicatement, il lui prit la main, récupérant de l’autre main le reste d’affaires qu’il y avait avant de le guider hors de la chambre. En chemin, ils croisent un médecin, celui qui avait fait le topo complet à Phet le premier jour. Aussitôt, il le prévient de la sortie, qu’il a prit en compte les règles – même si ce dernier les répète à Min pour bien qu’il comprenne, parce qu’ils sont jeunes, et qui dit jeunes dit idiots – avant de les laisser partir. Dans les dédales de couloirs de l’établissement, Phet ne lâche pas la main du rouquin, restant fermement cramponné à lui, comme pour se rassurer. Il n’a pas peur, mais il ne se sent pas à l’aise. C’est comme s’il était au mauvais endroit. Il n’a pas sa place ici. Enfin, quelques minutes plus tard, ils arrivent dehors. Bien sûr, Minhyuk se déplaçant lentement, le retour à la maison risque d’être long. Mais le plus jeune s’en fiche, et l’aide simplement à ne pas tomber. Parce que si jamais cette catastrophe arrive, de un, il ne pourra pas le rattraper, de deux, il tentera quand même, et de trois, il risquera d’aggraver sa condition alors qu’il essayait de l’aider. Un petit génie, le McCoy, parfois. Mais il se connait. Alors, mieux vaut prévenir que guérir.

Après un longue marche, où Phet avait failli s’évanouir à cause de perte d’équilibre (oui, c’est lui qui souffre alors que c’est Minhyuk qui galère), ils arrivèrent finalement dans leur quartier. Encore un peu, et ils pourront se poser, tous les deux, dans le lit, avec toutes les peluches. Et Phet ne touchera pas Minhyuk de peur de lui faire mal, jusqu’à ce que Min en ai marre et ramène Phet contre lui, même si ça lui faisait mal. Quel joli couple… Devant leur bâtiment, c’est Phet qui l’aide à entrer, qui l’aide à se mettre dans l’ascenseur (pas en rade pour une fois), qui lui ouvre la porte de l’appartement. Il essaye d’être le plus doux possible, mais de temps à autres, ses mouvements sont un peu trop brusques, dû au manque de réflexes à cause de cette déficience en sommeil. Il fait de son mieux. Mieux qui n’est pas le meilleur. Mais c’est tout ce qu’il a. Enfin, il aide Minhyuk à s’asseoir, puis à s’allonger sur le lit, le calant le plus confortablement possible. Avant de lui sourire doucement, sentant une petite présence grimper sur le lit pour les rejoindre. Évitant de justesse que Dean n’aille faire ses fameux massages de chat sur le torse de Min, Phet dépose le chaton contre le cou de Min, l’observant alors se rouler en boule contre son propriétaire disparu. Il lui a vraiment manqué. Et même, les faibles ronronnements audibles prouvent que le dragon s’est attaché à son « pire ennemi ».

« Je reviens, prévient Phet en se levant. Je vais te chercher des antidouleurs. »

Et s’il lui sort la réplique du « mais c’est toi, mon antidouleur » Phet rougira fortement… avant de lui enfoncer les médicaments de force dans la gorge. Trouvant quasiment immédiatement la boite rangée (c’est fou à quel point des nuits d’insomnie pouvait être utile par moment), il voyage un instant pour aller chercher un verre d’eau et des bandages, au cas-où, on en sait jamais. Puis il revint, s’asseyant le plus délicatement possible près de Min, lui donnant ses soins et l’aidant dans chacun de ses mouvements. Puis, une fois, fait, il se loge tranquillement contre lui, évitant tout de même de trop de coller, observant alors son visage comme s’il était en manque. Il aurait beaucoup trop de choses à lui dire. Beaucoup trop de je t’aime à prononcer pour lui prouver son amour. Mais il ne fait que le détailler des yeux, se laissant bercer par la douce sensation de son corps contre le sien, ainsi que des ronronnements de Dean.

« Maintenant, tu ne bouges plus, hmm ? Je te surveille. »

Au moins trois dossiers et quatre comptes-rendus, plus une excuse de son absence l’attendaient à son bureau et dans sa boite mail. Mais il n’en avait strictement rien à faire. Min était le plus important. Le plus précieux. Pour lui en tout cas. Sa priorité actuelle était de profiter de sa présence, de sa chaleur, de pouvoir détailler un peu plus son profil, la courbe tendre de sa pommette jusqu’à sa bouche et ses lèvres si envoûtantes. Avec lenteur, Phet se redresse, allant doucement déposer un baiser sur sa bouche humide par l’eau du médicament. Puis, il se recale contre lui, reprenant son admiration. Peut-être qu’il devrait dormir, rattraper ses heures de sommeil ratées. Mais il n’en a pas envie. Ce qu’il veut, c’est s’assurer que Min est bien à côté de lui. Qu’il n’est pas en train de délirer, d’avoir une hallucination. Parce que, même si Min était resté son secret pendant un long moment, Phet ne voulait pas qu’il soit aussi éphémère qu’un rêve.
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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Ven 19 Juin - 16:08

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Bras autour de lui qui ne cessaient de vouloir le garder contre lui, il laissa ses yeux plonger un peu plus dans les siens, ne pouvant s'empêcher à son sourire. Fatigué, mais tout de même le plus adorable du monde. Impossible. Lui volant un autre baiser, il hocha doucement la tête, se laissant alors guider en dehors de cette pièce maudite en resserrant sa main autour de la sienne. Pourtant, il se firent rapidement harponner par le médecin qui semblait ne pas avoir envie de les laisser partir aussitôt. Devant alors écouter les règles que Phet semblait déjà connaître, il resta là, à ne pas tout à fait tout saisir, un peu perdu. Et, quand enfin ils purent s'extirper de son monologue, ils se mirent à essayer de trouver la sortie dans ce labyrinthe blanc. Se collant par moment au noiraud comme pour ne pas le perdre, il laissa ses pieds atterrir dehors, avant de réellement se mettre en route vers leur chez-eux. Lentement, mais sûrement. Il n'avait jamais marché aussi vite de sa vie, le roux. Ironie complète. Il en avait horreur. Pourtant, il se concentra longuement pour éviter de ne trop déranger le plus jeune.

Et c'était bien lui, qui au final avait dû gardé un œil sur Phet, car même en ayant du mal à bouger correctement ses jambes, lui, semblait beaucoup trop épuisé. De sa faute, oui, complètement. Il ne pouvait pas le laisser quelques jours sans que cela ne fasse de répercussion. Et en un sens, il ne pouvait que lui être redevable, d'être resté avec lui. Cette fois-ci, c'était à lui de veiller un peu sur lui. Se laissant tout de même aidé un peu pour entrer dans l'immeuble, ils arrivèrent jusqu'à dans leur appartement, se déshabillant un peu pour suivre Phet et s'installer dans le lit comme un idiot. Il ne pouvait même plus bouger, à croire qu'il était devenu complètement inutile. Lui, qui n'avait pas l'habitude à ce que l'on veille sur lui, avait l'impression d'être complètement bercé par la présence de Phet. Les yeux un peu brillant en l'observant, il sentit rapidement la présence d'un petit démon qui avait été redirigé vers son cou. Frisson le parcourant, le roux regarda le chaton se blottir contre lui en un léger sanglot, se retenant tout de même en venant passer ses doigts dans son pelage. Lui aussi lui avait manqué, et c'était réciproque. Observant ensuite Phet un peu ému, il hocha la tête, ne voulant plus bouger de toue manière. Pour autant, il ne se sentait pas dans le besoin de ces médicaments.

"Je préfère t'avoir avec moi..." qu'il répondit avec une moue, avant de le laisser partir.

Seul avec leur chat, il fixa la porte avant de le voir rapidement revenir avec tout le matériel. Venant tout doucement se redresser, il se laissa soigner sagement, même si l'envie de tout envoyer balader était assez forte. Médicaments et tout le reste, il se rallongea en se calant contre Dean, avant de de venir prendre Phet dans ses bras sans se retenir, le collant complètement contre lui. Il n'y avait pas de blessures qui tenaient. Il voulait le sentir le plus possible, l'avoir contre lui à n'en plus finir. Et ça, il ne l'en empêcherait pas. Visage souriant observant le sien, le plus jeune semblait en pleine contemplation lui aussi. Envie de l'embrasser encore et encore, de le serrer contre lui, de ne plus le lâcher. Et ça, personne ne pourrait l'en empêcher, jamais. Pourtant, il put s'empêcher de rire doucement avant de grimacer à ses mots. Non vraiment il n'allait pas pouvoir tenir s'il continuait d'être aussi mignon avec lui. Déjà à l'observer avec ces yeux beaucoup trop beaux pour lui. Elles lui avaient manqué, ces deux prunelles brillantes qui le faisait tant vibrer. Sourire à son baiser, il rapprocha doucement son visage du sien en plissant un peu des yeux. Il ne devait même pas être beau à observer de toute manière, alors il ne comprenait pas vraiment toute la passion que pouvait y mettre celui qui était dans ses bras.

"Tu me surveilles ? Vraiment ? Et...si je fais une bêtise...Tu m'enverras sur le canapé c'est ça ?" rigola-t-il sans pouvoir s'en empêcher en se crispant un peu.

Il aimait bien l'embêter, le roux. Parce que c'était toujours si amusant, mais si agréable de pouvoir voir ses réactions. Tout son être était faible pour lui de toute manière. Quand il était en colère, triste, souriant, fatigué, complètement endormi. Il ne cessait de tomber amoureux encore et encore, qu'importe ce qu'il pouvait bien faire. C'était étrange, comme maladie qui le prenait. Et il ne voulait pas en être soigné. Venant délicatement embrasser ses pommettes avec ses lèvres légèrement humides, il le couvrit tout doucement de baisers, chose qui lui avait tant manqué même si de son côté, il n'avait pas vraiment vu le temps passer. Il ne pouvait même pas imaginé ce qu'avait pu ressentir le plus jeune, et il comptait bien se rattraper, maintenant qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait sans avoir peur. Ses bras se resserrant autour de lui, il lui sourit amoureusement, essayant de ne pas trop chahuter non plus. Car il savait bien que les deux n'étaient pas dans leur meilleure forme. Et il ne voulait pas plus épuiser sa seule et unique personne. Il y avait ce sentiment chaleureux, cette douce chaleur au creux du torse qui se rependait. Et ce n'était pas ses blessures, c'était bel et bien ce que ressentait le plus grand pour lui. Front contre le sien, yeux légèrement entrouverts, il ne comptait pas bouger, comme le lui avait dit Phet. Et il ne comptait pas le lâcher. Alors il était coincé avec lui quoi qu'il en dise. L'admirant toujours autant, il ne put que lui voler un nouveau baiser cette fois-ci sur les lèvres.

"Et toi...Depuis quand tu n'as pas dormi réellement hmm ? T'as pas intérêt à bouger non plus..." commença-t-il à dire doucement en plissant un peu des yeux. "Repose toi. Je veux te voir en forme. Okay ? Alors arrête de m'observer comme ça..." rigola-t-il doucement en venant le caler n peu plus contre lui, passant un bras sous sa tête.

Il était comme ça. Et même s'il adorait son regard sur lui, ses touchers, sa voix dans ses oreilles, il préférait le voir en pleine santé. C'était sûrement pareil pour lui après tout. Rien que de rester allongé lui provoquait des douleurs, mais s'il pouvait juste voir son chaton s'endormir comme cela, accompagné des ronronnements de leur petit dragon, alors tout se passerait bien. Plus rien ne pouvait les empêcher d'être heureux. Et il comptait bien continuer à veiller sur lui, comme dans ses habitudes. Il avait dû aussi inquiéter son patron en ratant autant de jours. Comme Phet. Léger soupir qui se dégagea d'entre ses lèvres, il se rendit compte qu'il posait des problèmes à tout le monde en réalité, quel idiot. Il le savait déjà, mais encore une fois, cela se vérifiait, comme si cela ne s'arrêterait jamais. Léger soupir qui se transforma en un léger sanglot, il était devenu beaucoup trop émotif, c'était fou comment il n'arrivait à plus rien contrôler. S'enfouissant doucement contre celui qui lui avait tant manqué, il préféra fermer les yeux sans rien laisser paraître, ne voulant pas l'inquiéter plus que ce qu'il ne faisait déjà. Un idiot transi d'amour et qui ne réfléchissait que quand cela l'arrangeait. Respiration plus lente qui se décontractait contre lui, il enfouit sa tête dans son cou, venant glisser sa main de libre sous son haut, juste pour pouvoir le sentir un peu plus. Sa peau sous ses doigts fragiles semblaient encore plus douce, encore plus délicate. Pourtant elle avait toujours été la même. Elle lui avait toujours apporté du réconfort, à celui qui brûlait dans tous les sens. Elle le maintenait à une température convenable, tout en la réchauffant. Un échange de température par conduction. La plus douce des saveurs qu'il n'avait jamais connu en dehors de ses lèvres. Se calmant assez rapidement, comme cela, sans plus bouger, il huma un peu son odeur avant de frotter sa joue contre lui.

"Je t'aime tellement...Si tu savais...Tellement..." qu'il murmura encore une fois, ne pouvant s'arrêter de le lui redire, encore et encore, comme une mélodie qui lui rentrerait en tête.

Peut-être le savait-il déjà, mais qu'importe. Il ne pouvait que le lui répéter. Et quand il se réveillerait, le plus jeune aurait un festin pour lui tout seul. A vrai dire, le roux - bien qu'épuisé - n'avait pas envie de dormir, il n'avait fait que cela pendant des jours, alors il voulait pouvoir veiller sur le noiraud un peu plus. Ce n'était pas les quelques éraflures qu'il avait un peu partout qui allaient l'en empêcher. Non, lui prévoyait déjà de lui faire un bon repas, bien copieux pour lui redonner des forces, de lui sourire encore, de rire aux moindres de ses mots, de le câliner de nulle part, de lui voler des baisers, de râler sur le fait que Dean lui plantait ses pattes dans les pieds. Sur toutes ces petites choses du quotidien, lui, il voulait toutes les faire, quant bien banales elles pouvaient être. Était-ce si idiot de vouloir pouvoir passer de simples moments avec lui ? Il n'en savait trop rien, mais ce qui était sûr, c'est qu'il n'était pas prêt à lâcher ce rêve pour autre chose. Doigts s'accrochant un peu à lui, lèvres qui se collèrent doucement à sa peau, il ne le lâcherait lui pour rien au monde.

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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Dim 5 Juil - 23:40

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« Si tu fais une bêtise, tu dormiras tout seul. » répond-t-il, catégorique, en le regardant dans les yeux.

Minhyuk n’était pas prêt de repartir à l’aventure de sitôt. Déjà, parce qu’il devra décoller Phet de lui (à la spatule ou à quelque chose d’autre, au bon vouloir de l’envie du moment) et qu’ensuite, de toute façon, il ne peut pas vraiment bouger sans avoir mal. Même son petit rire de tout à l’heure l’a fait souffrir. Et ça n’a pas échappé aux yeux de Phet, qui l’observe toujours. C’est qu’il voit tout. Alors, nouvelle règle, ne plus le faire rire. Il le laisse tout de même le serrer dans ses bras, en profitant pour se réchauffer et recharger ses batteries. Autant de temps sans lui, et Phet se sent à bout de force. Il sait aussi qu’il ne peut pas échapper à la question qui va suivre. Surtout qu’il n’a rien fait pour être présentable. Mais c’est Minhyuk. Ce n’est pas grave. Car Minhyuk peut bien le voir sans aucune fioriture. Il s’en fiche. Parce qu’il sait qu’il l’aime de toute manière. De tout son cœur. Et même un peu plus encore.

« Je n’ai pas envie de dormir, dit-il, en fronçant du nez. Laisse-moi profiter encore un peu. Juste un peu… »

Il ment, bien sûr. Ses paupières sont lourdes, son corps ne supporte plus son poids, ses traits sont tirés. Mais il ne le quitte pourtant pas des yeux, profitant même de voir sa fine courbe de ses lèvres se rapprocher de lui pour lui embrasser le front. Il pourrait en pleurer. Pleurer de savoir qu’il est réellement là, et que ce n’est pas un mirage de son esprit. Il s’agit bien de sa voix, de sa chaleur, de son odeur. Demain, c’est sûr, il partira avec un vêtement de Min, se réfugiant dedans pour songer, un court instant, qu’il est bien rentré à la maison. Il sent alors la main de Minhyuk bouger dans son dos. La légère fraicheur de la pièce tombe alors sur son épiderme, rapidement remplacé par la délicatesse des caresses de son roux. Le plus jeune sourit, aimant bien cette petite manie de toujours vouloir effleurer le creux de ses reins, sa colonne vertébrale ou alors sa hanche. Il aime ça, que Min fasse attention à lui. Tout comme il adore lui donner tellement de bisous que cela en devient indécent. Ses yeux noirs, brillants de nouveau de toutes les étoiles de l’univers, se posent sur son visage. Ils ne l’ont jamais vraiment quitté à vrai dire. Mais ses pupilles que l’on pourrait confondre avec sa couleur sombre, se dilatent légèrement. Oui, comme les chats. Comme lorsqu’ils regardent quelque chose qu’il aime. Ou quelqu’un.

Pourtant, ses mots, chuchotés contre lui et pour lui, ont raison de sa détermination. Ses lèvres tendres qui s’échouent de nouveau sur son visage. Et Phet qui ne peut s’empêcher, cette fois, de clore délicatement ses cils, soupirant de confort. En réalité, il avait peur. Peur que, lorsqu’il se réveillerait, Min ne sera plus là. Disparu, envolé. Que tout cela ne fut qu’un rêve. Qu’est-ce qui différencie un rêve, de la réalité ? La conscience des choses, certains répondront. Mais l’on est tout aussi conscient que n’importe quoi d’autres, dans un rêve. Le réveil ? On peut rêver dans un rêver. Dream in a dream. Si c’est un rêve trompeur, Phet pleura. Il ne veut pas que tout cela soit faux. Il veut être sûr que la Kawasaki sera là à son réveil. Avec son sourire pouvait faire fondre la neige de la montagne la plus haute du monde. Avec sa voix, grave et douce, tranquille et en même temps, tellement variable lorsqu’il est heureux. Il veut encore avoir son visage dans son cou, ses bras autour de sa taille. Tous ses petits gestes, toutes ses petites attentions. Tout ce qu’il fallait, pour vivre sereinement, un amour, épanouis, en oubliant, entre les murs de l’appartement, qu’un monde extérieur existe.

Le sommeil l’a attrapé sans qu’il ne s’en rende compte. Respiration régulière, bouche entrouverte, une main agrippée fermement au haut de Minhyuk pour ne pas qu’il s’échappe. Il ne rêve de rien. C’est un sommeil d’une fatigue extrême. Physique, sentimentale et psychologique. Il ne bouge pas non plus. Il est épuisé. Tous les muscles de son corps sont au repos, complètement détendu. Sa tête vide de tout, n’arrive même pas à formuler quoi que se soit qui pourrait combler le vide. Pas de labyrinthe effrayant. Pas de pluie démentielle qui le glace jusqu’au sang. Pas d’océan, profond, silencieux, et lui, perdu au milieu, se noyant dans un nuage de bulles noires. Pas de démons, qui rampent sur le sol, allant l’embrasser en l’obligeant à les rejoindre. Non, il n’y avait rien. Il ne ressent même pas le temps qui passe. Serait-ce vingt minutes ? Une heure ? Deux ? Il ne pourrait le dire. Le cerveau de Phet est déconnecté. Totalement hors-service pour le moment. Ce n’est pas un coma, mais bien un sommeil. Un sommeil peut-être un peu trop profond pour que cela ne montre une forme physique importante. Mais un sommeil qui se voudrait, peut-être, bienfaiteur. Peut-être…

Après l’infini du vide, Phet finit par revenir à lui. D’abord, en reprenant conscience de lui-même. Puis en ouvrant les yeux, papillonnant légèrement des paupières en observant devant lui. Un lit et un museau à quelques centimètres de son nez. Dean, les yeux fermés, l’air reposé ou en plein dodo lui aussi, allongé sur le ventre. Un tendre sourire s’étire sur les lèvres du McCoy. Il n’y rien d’un dragon. C’est un chaton. Un chaton ayant trouvé une famille qui l’aime et qui le protégera jusqu’au bout. Tout comme… Phet. La réalité le frappe alors pleinement. La place est vide. Celle de Min. Et la main de Phet est fermement serrée sur la couette, ses doigts lui faisant même mal lorsqu’il les remue légèrement. Il avait donc bien rêvé. Minhyuk n’était pas rentré ? Se redressant alors rapidement en rejetant la couverture sur le côté, il sent une migraine légèrement lui enserrer l’arrêt du nez. Il a trop dormi. Beaucoup trop. Tout son corps est engourdi. Bougeant alors avec précaution, il arrive à se lever, Dean ayant simplement entrouvert les yeux pour voir son humain faire. Mais bien sûr, lui, n’allait pas bouger pour si peu. Phet, donc, se lève, trébuchant jusqu’à la porte. Puis il entre dans le salon, les cheveux en bataille sur un côté, la mine d’autant plus pale qu’il sort tout juste du meilleur repos de sa vie. Et ce qu’il voit, c’est une table, dans la cuisine, recouverte de nourriture. Et un Min, un peu fébrile tout de même, qui cuisine encore. Qu’a donc pu faire Phet dans sa vie antérieure pour mériter un homme aussi parfait ?

« Pourquoi tu n’es pas resté avec moi ? » demande Phet en allant lui faire un câlin, enfouissant son visage contre lui.

Bien sûr, il fait attention à ne pas trop serrer, ne voulant pas lui faire. Mais il a besoin de câlin. Pour, par exemple, faire redescendre les battements de son palpitant à un rythme normal. Car il y avait cru, l’espace de quelques secondes, que le Minhyuk revenu à la maison n’était qu’un songe d’un gamin à l’esprit un peu trop fertile. Respirant doucement l’odeur si unique qui composait tout cet appartement, mais contre Min, Phet finit par relever les yeux vers lui. Il se fiche bien de lui faire rater sa dernière création avec un câlin. Tout ce que le McCoy veut, le McCoy l’obtient. Avec Min, en tout cas, ça marche plutôt bien. Mais cela ne vient sans doute pas de ses talents de négociateur. Lui faisant finalement un petit bisou sur le t-shirt, il se détache un peu, observant avec intérêt ce qu’il terminait de préparer. Combien de temps cela lui avait-il prit ? Sans doute assez pour que Phet ne le voit encore en pleine action. Et combien de temps était-il resté à simplement le regarder dormir ? C’était une habitude, aussi, de Minhyuk. Il s’endormait après Phet, gardant toujours un œil sur lui, comme pour être sûr que tout allait bien. Et il était quasiment tout le temps réveiller avant lui. Quasiment. A se demander combien de temps il pouvait dormir. Dans tous les cas, ce n’était pas grave. Tant qu’il restait prêt de lui.
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Dim 12 Juil - 18:25

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Dormir tout seul, rien que l'idée lui faisait froid dans le dos. C'est que cela devenait de plus en plus compliqué de s'éloigner de celui qui hantait ses pensées, alors dormir seul ne faisait tout simplement plus parti de son répertoire. Alors, moue au visage sous cette menace, il en profita pourtant pour le resserrer contre lui, faisant comme si ses blessures n'existaient pas contre lui. Et ça lui avait manqué, de pouvoir le sentir contre lui, son odeur, sa voix, son visage. Sans doute s'était-il imaginé que tout serait fini cette nuit là, que ce visage en larme serait le dernier qu'il verrait. Alors ses yeux n'arrivaient pas à se fermer, à se décoller de son visage, comme pour le garder une nouvelle fois en mémoire. Et tandis qu'il pouvait déjà entendre sa réponse qui ne lui plu pas plus que cela, il soupira tout doucement, venant le regarder encore plus dans les yeux si cela était au moins possible. S'y perdre, c'était devenu l'une de ses habitudes préférées.

"Comme si j'allais te croire sur ça...T'es épuisé...Je le vois bien..." qu'il murmura tout doucement.

Il n'était pas aveugle. Il le voyait bien. Mais pour autant, il essayait de le détendre, ses doigts effleurant le plus possible sa peau qui lui avait tant manquer. Ses bras s'enroulaient autour de lui, comme pour le protéger lui et lui seul. Son épiderme sous ses doigts, son visage contre le sien. Le roux ne devait sans doute pas bouger, mais au moins, il avait ce qu'il lui était le plus précieux à ses côtés. Sa lumière à lui, celle qui lui montrait le chemin et qui avait continué à le faire se battre jusqu'au bout. Odeur légèrement boisée de ses cheveux contre son nez, peau douce qui frissonnait sous le moindre de ses touchers, c'était pour cela qu'il vivait, ces moments légers;Pourtant, si la fatigue du plus jeune perdurait, il l’obligerait sans doute à poser encore des jours. Tout était de sa faute, après tout, et s'il le fallait, il irait expliquer directement à son patron les raisons de ses absences et insomnies. Et sans doute qu'ainsi, il pourrait enfin fermer les yeux. Pourtant, se croisant et s'entrechoquant, les joues un peu cramoisies, il arrivait à en oublier la douleur. Filament électrique lui parcourant le corps, le faisant découvrir d'étranges sensations en vrac dans sa tête. Rien n'était creux pourtant, rien n'était vide. Il veillait sur lui, comme si à la moindre seconde, tout pouvait s'écrouler autour de lui, se fissurer, et si cela arrivait, il ne tiendrait sûrement pas le coup. Comme si dans la pénombre, tout pouvait arriver, tout pouvait se produire. Mais s'il s'accrochait à lui durant sa chute, signifiait-il qu'il ne s'agissait que d'une illusion du bonheur ? Alors il le tenait entre ses bras, peau contre peau pour sentir sa douce chaleur. Et s'ils tombaient, il ne le lâcherait pas.

Yeux qui se fermèrent sous les siens, sommeil enfin trouvé malgré tout ce qu'il avait pu lui dire, il l'observa discrètement, cils effleurant ses pommettes si douces et délicates. Mèches noires contre lui, tête qui se blottit légèrement contre son cou comme d'une habitude des plus évidente, il se sentait bien ainsi, tout en l'entourant de son amour. Niais sans doute, qu'à présent il ne pouvait plus dormit sans lui, mais c'était un réalité bien vraie. Sans son visage, impossible de fermer les yeux, comme s'il avait peur que tout ne disparaisse à son réveil. Mais lui aussi, sentit rapidement cette vague le transporter loin, très loin. Le noiraud méritait son repos dans l'océan du néant. Il le méritait plus qu'autre chose. Et il continuait de l'observer, comme à son habitude, ne se lassant jamais de ces moment paisibles et calmes qui pré-existait à son sommeil. Car il était tout simplement l'homme le plus merveilleux du monde à ses yeux et qu'il pouvait par moment le voir briller de quelques lueurs irisées. Oui, sans doute complètement fou, mais qui ne l'était pas au final ? Illusion que les gens appréciaient se donner pour camoufler leurs différences/ Mais lui, celui qui n'avait pas ouvert les yeux depuis des jours, ne résista pas bien longtemps face à ces épaules détendues et ces corps relaxés entrelacés. Puis plus rien, une coupure complète dans sa tête. Ecran noir qui complétait le tableau. Respiration qui se voulait plus douce, hachurée par moment par la douleur, il remarqua à peine que les rayons du soleil s'étaient faufilés jusqu'à eux. Papillonnement de ses paupières lourdes, corps se mouvant légèrement contre celui de son partenaire encore endormi, il le regarda doucement, yeux brillant de tout amour possible, quoi qu'il en advenait.

Lèvres étirées en un faible sourire, il se permit de venir doucement embrasser son front une nouvelle fois, faiblement, juste pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un rêve.  Quelques mouvements au dessus de leurs têtes qui lui fit relever un peu les yeux, pour apercevoir la frimousse de leur chaton. Il s'était installé sur les oreillers, gardant un léger contact sensible avec eux. Craquant complètement sous sa petite frimousse, il finit par lui offrir aussi un léger bisou, avant d'essayer de se relever lorsque la douleur se faisait trop sentir. Difficulté bien présente pour se décrocher du lit, petits doigts de Phet accrochés à lui, il tenta de les faire s'agripper à autre chose de semblable pour ne pas le réveiller. Le laisser comme cela lui faisait un peu mal au cœur, à celui qui aurait aimé pouvoir rester plus longtemps allongé à ses côtés. Le roux avait bien tenté pourtant, mais il ne voulait tout simplement pas finir par le réveiller à cause de quelconques douleurs. Alors, pieds marchant vaguement vers la cuisine, vacillant tout de même sous son poids, il se retint contre le plan de travail, mal de crâne à l'appui. Farfouillant de ses mains, le regard un peu brouillé, il essaya de trouver des anti-douleurs, pour en gober un d'un coup sec sans verre. Pas le temps pour ça. Et une fois les vertiges passés et le corps en état de fonctionner, il jeta un coup d’œil vers la porte de la chambre, un regard heureux. Une famille, c'était bien ce qu'ils étaient, et rien que d'y penser ça le mettait dans tous ses états.  Faible, oui. Faible pour lui.

Et ce fut sans trop réfléchir qu'il se mit à lui cuisiner un festin. Il ne savait pas trop quelle heure il était, mais tant pis. Visage pale qui ne lui était pas passé inaperçu, il avait étrangement peur pour lui. Peur que pendant ces deux jours il s'était beaucoup trop épuisé. Et lui, qui ne changerait pas ses bandages, préférait cuisiner pour lui faire plaisir. Un peu idiot, c'était bien vrai. Alors il s'activait, remplissait des plats entier sans même s'en rendre compte. Sans doute que cela lui faisait plaisir et qu'il se dit que cela pourrait ramener sur le visage de Phet un léger sourire. Ou alors était-ce simplement idiot, et ses gestes sans significations ne semblaient qu'être un peu plus perdus. Mais tandis qu'il remplissait la table d'assiettes en tout genre, laissant la pièce s'enivrer d'odeurs agréables, il entendit rapidement du bruit derrière lui, ce qui le fit se retourner pour serrer ses bras autour de la fine silhouette apparue. Nez qui s'enfouit de nouveau dans ses mèches noires, tandis qu'il ne put s'empêcher de sourire un peu à sa remarque.

"Désolé...Je ne voulais pas te réveiller...Et j'arrivais plus à tenir en place..." lui fit-il place, venant doucement embrasser son visage de la plus douce des façons tout en l'enlaçant.

Vérité plus ou moins allégée, il caressa discrètement sa nuque de ses doigts avant de le garder contre lui quand celui-ci décida de se décaler un peu. Sentiments chaleureux au creux du ventre qui bourdonnait une nouvelle fois. Et chaque bras passés autour de lui semblait être comme la première fois, et chaque regard qui se posaient sur lui, semblait tout simplement brûler pour lui. Il ne voulait pas le lâcher, et sans doute en devenait-il juste vital de l'avoir auprès de lui après ne pas avoir pu pendant ces quelques jours. Le temps, il fallait le rattraper. Léger regard sur sa poêle aux œufs brouillés, il finit par remuer une dernière fois sa préparation avant de la servir à table. Et sans doute était-ce suffisant en réalité. Regardant Phet pour le reprendre dans ses bras, venant le couvrir de baisers tous plus doux que les autres, il lui sourit délicatement, étoiles vagabondes dans les yeux. Ne plus décrocher ses yeux de lui, c'était ce qu'il comptait faire.

"T'as bien dormi ?, demanda-t-il vaguement, avant de l'attirer doucement avec lui à table, J'ai peut-être un peu abusé sur les quantités...Mais pas grave...Au moins on aura de quoi manger...Surtout que...J'ai hyper faim...pas toi ?" avoua-t-il alors en haussant les épaules.

Il ne savait pas trop à quelle heure il s'était levé. Tout ce qu'il avait retenu était les premiers rayons du soleil sur leurs corps. Volant un baiser à Phet au passage, il l'invita à s'asseoir, tandis que lui peina à le faire. Se plier en deux, il n'avait pas encore essayé. Déjà que se lever du lit avait été une épreuve sans nom, il fallait juste que les médicaments fassent effet. Observant un peu ses mains, il servit le plus jeune un verre de ce qu'il buvait habituellement, les yeux un peu étincelants. Puis, d'un mouvement ridicule, il rapprocha sa chaise de la sienne, pour se mettre à côté de lui. Douce chaleur vibrante dans son corps, arc-en-ciel d'envies qui l’inondaient. C'était sans doute idiot, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Sourire sur ses lèvres abîmées, blessures dont il fallait dire qu'il avait la flemme de s'occuper, démon tentateur de ses moindres gestes qui l'empêchait par moment de voir bien clair. Gestes qu'il ne voulait cependant plus arrêter envers le noiraud, venant par moment déposer quelques baisers sur sa joue, il cligna de nouveau des yeux, sous une question qui l'interrogeait.

"Tu...reprends quand le boulot ?, demanda-t-il un peu perdu chronologiquement, venant examiner un peu son visage, inquiet, Je...suis désolé...C'est de ma faute si t'es épuisé. J'irais l'expliquer à ton patron s'il le faut....J-Je t'aime..." finit-il par dire comme d'une évidence, grand sourire béat aux lèvres pour essayer de paraître moins inquiet.






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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Sam 25 Juil - 15:44

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Tous les deux étaient bien différents. Minhyuk ne pouvait pas rester en place, tandis que Phet pouvait s’allonger et ne pas bouger pendant toute une journée sans en souffrir le moins du monde. Une opposition si particulière, que leurs caractères complémentaires rendaient adorable en un sens. Le plus jeune comprenait que son petit-ami ne puisse pas ne pas être en mouvement. Il y avait des gens comme ça. Mais il aimait aussi lorsqu’il ne l’obligeait pas à le faire aussi. Comme là, cet instant où il comprit qu’il l’avait laissé dormir, qu’il ne l’avait pas réveillé pour ne pas le couper dans son sommeil, mais qu’il était aussi partie pour ne pas le déranger. Son cœur se transforma doucement en sucrerie fondue, alors qu’il lui sourit, hochant la tête pour lui dire qu’il a compris. Et qu’il ne lui en veut pas. Parce qu’il n’avait pas à lui en vouloir. De nouveau dans ses bras, il se retient tout de même de se laisser aller contre lui, ne pouvait se permettre de lui faire mal. Même si l’envie de se serrer contre lui avec assez de force pour se rendre compte qu’il est bien vivant. Et encore une fois, il hoche la tête.

« J’ai bien dormis oui, grâce à toi, répond-t-il avec un nouveau sourire. D’accord… Mais… »

Un peu tard, car Min lui vole déjà un baiser avant d’aller s’asseoir difficilement sur une des chaises. Phet le suit, s’installant à son tour. Ses yeux vagabondent un instant sur la table, et alors que sa main se tend vers l’un des plats, il entend la chaise de Min bouger. L’observant alors se rapprocher de lui, il peut sentir ses oreilles se réchauffer légèrement. Délicatement, il prend l’une des assiettes, en donnant à Min sans oser le regarder alors qu’il sent ses bisous sur sa joue. Ce petit moment tendre, silencieux dans l’ensemble, alors qu’ils ne font que prendre un petit-déjeuner, le ravit étrangement. Ce serait comme retrouver une habitude après l’avoir perdu. Une bonne habitude. Sauf que cette fois, il ne l’a pas eu que pendant trois jours. Et déjà Phet s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas prendre soin de lui-même. Incapable de faire la moindre petite chose par sa propre personne. Un chat domestique. De ceux qui s’amuse à jouer les indépendants, mais qui retournent toujours auprès de leur maître à la moindre frayeur. Sa tête se tourne vers le roux, surpris qu’il s’inquiète ainsi pour lui alors que ce n’est pas le plus à plaindre. Et ce sourire idiot, il sait qu’il cache une vraie inquiétude.

« D-Demain, non ? On est dimanche aujourd’hui. (Tendrement, il vient prendre son visage dans ses mains.) Ne t’inquiète pas pour moi, d’accord ? Je vais gérer ça… comme un grand ! »

Et il rigole doucement. Certes, il ne peut pas prendre soin de lui-même dans la vie de tous les jours. Mais la négociation, il connait et les mots sont ses amis. Alors, il s’en sortira. Comme il n’a toujours fait. Car s’il n’a pas eu de chance depuis sa naissance, le vent semble avoir tourné maintenant. Lui offrant un sourire pour le rassurer, il se rapproche doucement de lui pour l’embrasser, fermant les yeux en profitant de la sensation. Les sentiments qui lui ont bouleversé le ventre la première fois, continuent de le submerger. Et il finit par doucement le relâcher, lui souriant tendrement en caressant ses joues. Sa lèvre étant blessée, il n’a pas osé aller plus loin. Mais c’est plus que suffisant de juste avoir ses lèvres contre les siennes. Ses yeux rencontrent les siens, plongeant dedans allégrement. Minhyuk Kawasaki a ses yeux qui lui feront toujours de l’effet. Quoi qu’il se passe, il aime ce qu’il entrevoit dedans. On dit que les yeux sont les fenêtres de l’âme. Si c’est le cas, l’âme de Minhyuk est l’une des plus belles choses qui puissent être observable sur cette terre.

Se détournant alors pour le servir de nouveau, remplissant l’assiette de Min d’un peu de tout, il tente de ne pas trop se laisser aller dans son regard. Ce petit déjeuner a déjà un goût nouveau. Comme le premier après une longue, très longue, période de guerre. Phet ne peut s’empêcher de sourire, quoi que discrètement. Il est heureux que tout cela soit fini. Avoir peur, toujours, de le retrouver dans des états déplorables, comme cette fois-là, où ils avaient trouvé un dragon et un semblant de sentiments. Toutes ses cicatrices qu’il avait vu, dont il connaissait les histoires. Mais maintenant, il y a la chance de quelques choses de nouveau. De quelques choses de calmes. Et peut-être que eux aussi pourront vivre un peu plus longtemps. Se mettant alors à se servir lui-même, il peut voir Dean grimper sur la table, se déplaçant avec agilité entre les plats, reniflant doucement les assiettes les plus intéressantes. Et bien sûr, Phet ne sera pas celui qui l’empêchera de faire quoi que se soit. Se mettant lui-même à manger, il donne un petit bout de ce que le chaton peut manger à celui-ci, se moquant se sentir ses petites canines contre son doigt. Puis il se sert une tasse de thé, soufflant sur la vapeur d’en boire une gorgée. Puis il lâche, sans même le regarder :

« Après manger je change tes pansements. (Il dépose sa tasse sur la table.) Et ne me fait pas de gros yeux. »

Du creux de la main, il donne un nouveau morceau au chat, avant de recommencer à manger. Il sait que ça ne va pas être une partie de plaisir. Qu’il va devoir supporter la vue de chose qu’il avait cru pouvoir oublier. Pourtant, il sait aussi qu’il a le courage de le faire. Pour Min. Et pour lui-même aussi. Soupirant doucement en reprenant de son thé, il se tourne légèrement vers son renard, prenant la peine de le rassurer avec un regard. Tout ira bien. Rien ne peut mal se passer maintenant. Ils sont ensembles. Et il le répétera jusqu’à ce que cette histoire soit terminée. Dans longtemps, il espère.
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Mar 4 Aoû - 15:29

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Yeux doucement brillants, alors qu'il était heureux d'entendre que son chaton avait bien dormi, il s'installa tranquillement, se rapprochant de lui sans hésiter. Car après tout, il avait besoin de combler ce vide, ces quelques jours où il n'avait senti que le néant. C'était bien pour cela qu'il se rattrapait actuellement. Quelques baisers sur sa joues, alors qu'il l'avait vu glisser une assiette devant son visage. Il était adorable, le noiraud, même s'il l'inquiétait tout de même. Après tout, ce n'était pas anodin, ce qu'il s'était produit. Lui même devait encore s'y faire, à vouloir jouer les forts, alors qu'en réalité, il ne voulait que rester aux côtés du plus jeune. Puis il était déphasé, cela se sentait. Paupières qui papillonnèrent doucement alors qu'il sentit tout doucement les petites mains de Phet sur son visage, il se mit doucement à rougir, baissant alors les yeux avec une fine moue.

"On est déjà dimanche..., qu'il soupira doucement avant de lui sourire un peu, Et bien sûr que je m'inquiète...Je m’inquiéterais toujours pour toi alors...Et puis je sais que tu es grand. Mais n'empêche." qu'il sourit encore plus malgré son inquiétude.

Il n'était sûrement pas le plus doué, le roux, pour convaincre et négocier, mais s'il pouvait l'aider à quoi que ce soit, il n'hésiterait pas une seconde. Sans doute sans réfléchir, comme d'habitude. Alors il ne bougea pas, se contentant de plonger ses iris dans les siens, alors qu'il s'extasiait devant son doux sourire qui le ravageait complètement. Et leurs lippes se rencontrèrent dans un doux baiser qui le fit sourire un peu plus, comme s'il essayait de le rassurer et de lui retirer ces quelques problèmes qu'il avait déjà sur le dos. Douceur qui ne lui faisait absolument pas mal, alors que ses yeux s'étaient fermés pour pouvoir profiter de ces sensations qui s'en découlaient. Et c'était toujours aussi agréable, alors qu'il ne voulait jamais quitter ces lèvres délicates qui pourtant se séparèrent des siennes, remplacées par de légères caresses sur sa peau. S'il voulait le faire succomber de nouveau, c'était gagné. Même s'il n'en avait aucunement besoin, son cœur lui appartenait déjà entièrement, sans exception à la règle. Et il battait, cet organe qui n'arrivait pas à s'arrêter, et il s'emballait, quand il croisait cette galaxie qui illuminait ses journées. Léger rire qui s'échappa d'entre ses lèvres, alors qu'il vint d'une main caresser ses cheveux en le voyant le servir.

"Tu sais que je peux m'en occuper hmm ?" qu'il murmura doucement avant de doucement manger ce qu'il lui avait offert.

C'est qu'il appréciait toujours autant ces moments matinaux à deux. Sans doute parce que tout ce qu'il faisait avec le noiraud le mettait toujours dans tous ses états. Il fallait dire que le soleil rayonnait à travers les rideaux légèrement entrouverts. Se nourrissant alors sans mâcher, beaucoup trop affamé par rapport à la délicatesse de Phet, il laissa Dean faire ce qu'il voulait sur la table. De toute manière, même s'il lui avait dit de descendre de là, le chaton en aurait fait qu'à sa tête, juste pour le contredire. Sûrement était-ce de famille après tout. Sourire aux lèvres quand il posait son regard sur celui à côté de lui, il vint par moment déposer quelques bouts de nourriture dans son assiette, alors qu'il observait l'alchimie entre les deux créatures à côté de lui. Il fondait, lui, alors qu'il devait se reposer un minimum. Et au lieu d'avoir pris son temps pour tout ingéré, il s'était dépêché, pour au final poser son menton au creux de sa paume. L'observer, c'était ce qu'il préférait parmi tout.  Tasse fumante portée à ses lèvres, il lâcha doucement un sourire en l'entendant, pupilles pétillantes alors qu'il voulait détendre l'atmosphère en faisant comme si tout cela n'était rien du tout.

"C'est pas plutôt pour profiter de me voir torse nu ? Tu sais que ça peut s'arranger hmm ?, qu'il se permit de rire tout doucement avant de se calmer un peu, Tout ira bien pourtant. Tu le sais non ?" qu'il prononça plus tendrement.

Venant doucement effleurer l'une de ses joues de sa phalange, il le laissa doucement déjeuner, sourire aux lèvres. Il lui faisait confiance en réalité, même si ce qu'il y avait en dessous n'était sans doute pas très joli à voir, et même plutôt douloureux. Et le roux ne voulait pas lui imposer cela, aucunement. Une caresse à Dean et il se releva en serrant les dents, pour ne rien laisser paraître, avant d'embrasser doucement le haut de la tête ébène de son Phet. Et débarrassant alors ce qui avait été vidé, il alla ensuite préparer le nécessaire, fouillant dans les placards en ramassant tout ce qui était nécessaire pour se soigner. S'étirant faiblement pour ne pas trop souffrir, il installa le tout sur la table basse, avant de venir retirer son haut qui roula sur ses muscles en soupirant. Au moins, cela simplifierait la tâche, à celui qui allait devoir s'occuper d'un idiot comme lui. Blessures enfin visibles, alors qu'il s'occupait de refaire le bandage sur ses deux doigts brisés sans trop de complexité, il s'assit tranquillement, laissant sa tête se reposer doucement sur le dossier.

"Tout est prêt~ ! Si tu veux venir observer l'horreur..., qu'il sourit bêtement, avant de se frotter un peu les visage, D-Désolé...Je devrais pas en rire."

Et c'était la triste vérité. Lui n'avait voulu que le protéger. Sans doute n'était-il qu'un idiot au final, mais à présent il savait que tout irait bien pour eux deux. Ils étaient ensemble, et c'était tout ce qui comptait, pour celui qui était niais au pas possible. Enfin, il était niais, mais il était sans doute plus sérieux que n'importe qui en réalité. Celui qu'il ne fallait pas chercher, sans doute. Ou alors était-il juste complètement épris de celui qui vivait avec lui. C'était sans doute cela. Et sans lui demander son avis, ne le prévenant pas, il commença de lui même à désinfecter ses plaies, ne voulant pas l'embêter avec cela. Catastrophe qui commençait, s'il essayait de faire le grand, mais qu'importe. Il tentait, surtout si cela facilitait la vie du plus jeune. Lui qui allait poser ses mains sur sa peau sous peu.


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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Ven 2 Oct - 16:32

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Chaque détail de son visage hypnotisait les prunelles de Phet. Que ce soit l’amande de ses yeux, ou encore la forme de cœur de ses lèvres plus pulpeuses que les siennes, il n’avait jamais de quoi s’ennuyer en l’observant. Passer des heures à glisser des doigts de ses pommettes jusqu’à sa mâchoire. Il avait gâché ses traits sur un bon nombre de marges dans ses cahiers de travail ou même à la fin du lycée. Finalement, tout avait toujours disparu. Parce qu’il les effaçait, jamais satisfait. Rien ne pouvant égaler la perfection de la réalité. Tandis que les photographies restaient. Et Minhyuk ne supprimait que très rarement ses œuvres, même les flous. Quelques choses qu’ils n’avaient pas en commun. Encore une. Combien en avaient-ils encore ? Beaucoup. Enormément. Mais les contraires s’attirent comme le dit la première partie de la formule. La deuxième ne devait sans doute pas s’appliquer à eux. Dans l’univers, Minhyuk et Phet ne se repoussent pas. Ou, en tout cas, à la fin, ils se retrouvent toujours. Lui offrant un dernier sourire, il avait repris son repas. Phet savait très bien que Min ne le voyait pas comme une créature à protégée de toute urgence. Mais il savait aussi que ce dernier ne pouvait pas s’empêcher d’agir de manière protectrice. Et après tout, il avait raison. Les rues étaient dangereuses. Et la frêle figure que représentait le thaïlandais était une cible facile. Pourtant, ce n’était pas le moment de jouer au chevalier. Surtout parce qu’il n’était pas celui qui avait besoin d’attention. Il n’avait plus de bleus sur son corps depuis un moment maintenant. Si l’on oubliait les petits accrochages accidentels bien sûr.

« Monsieur va calmer ses hormones, répliqua-t-il en se moquant légèrement, lui tirant la langue. Tu ne dois pas faire de gestes brusques et de mouvements trop contraignants, ordre du médecin. Ce qui implique beaucoup de choses. »

Néanmoins, il prit le temps de déjeuner, profitant de ce moment qui marquait étrangement leur relation. Le petit déjeuner était devenu un peu comme un instant précieux pour eux. Après tout, la première fois qu’il était venu dormir dans son appartement, après la terreur de la noyade dans son rêve, il s’était réveillé pour prendre un petit déjeuner en compagnie du chaton et de Minhyuk. Puis il avait de nouveau disparu, quittant sa vie l’espace d’une journée. Mais ses pensées, elles, étaient restées accrochées ici. Le regardant se relever, il ferma les yeux un court instant en sentant son bisou tendre. Son cœur battait méthodiquement, réglé comme une horloge calme et spontanée. C’était apaisant de se sentir vivre. Grignotant encore un peu, n’oubliant jamais d’offrir une petite partie de son assiette à la petite créature qui miaulait faiblement à côté de lui, en recherche d’attention constante. Au bout d’un moment, lorsqu’il n’y avait plus rien, il remplaça ses cadeaux par des caresses qui reçurent l’accueil habituel de ronronnements féroces. Minhyuk s’activait de son côté à tout préparer, comme s’il était impatient de relâcher la pression des bandes autours de lui. Phet comprenait. Oh que oui, il comprenait. Débarrassant néanmoins le reste de la table, il finit descendre Dean pour qu’il ne fasse pas de bêtises avant d’aller se laver les mains. Les souvenirs lointains de goûtes de sang glissant des mains de son père dans le lavabo de la cuisine lui revinrent en tête. D’un clignement de paupières, il les chassa, rejoignant le plus vieux rapidement. Seul, tout remontait beaucoup trop rapidement.

Claquant de la langue en lui lançant un regard courroucé, il lui tapa la main, récupérant ce qu’il tenait. Avec douceur, il lui retira comme il fallait les divers bandages et pansements, compresses et protections. Lorsque son souffle quittait doucement sa bouche, il se concentrait pour ne pas laisser son esprit dériver un peu trop vers les ombres éblouis sous la lumière de Minhyuk. Comme il le pouvait, en essayant le plus possible de ne pas lui faire de mal, il désinfecta, essuyant le sang qui s’échappait encore un peu, avant d’appliquer les différentes crèmes. Pas une fois il ne releva les yeux vers son visage, ne voulant pas se perdre encore une fois. S’éprendre d’un homme au regard de braise n’était peut-être pas la meilleure idée qu’il est eu. Mais c’était aussi pour cela qu’il était tombé aussi rapidement. L’odeur piquante des produits l’enquiquinait beaucoup. A chaque fois, il avait l’impression qu’elle s’incrustait dans sa peau, s’infiltrant dans les fissures de son dos et ses poignets. Ce n’était pas un travail si éreintant que cela. Non, vraiment, il n’avait pas même à réfléchir sur la méthode. Il l’avait tellement vu, tellement de fois. Et ce n’était pas la première fois qu’il appliquait ses soins sur lui. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il laissa un léger rire s’échapper de lui.

« J’ai une impression de déjà vu, dit-il enfin, coupant le silence. Ça me rappelle un soir, tard, où un jeune homme est rentré dans la superette dans laquelle je travaille. Il était blessé et je l’ai soigné dans l’arrière-boutique. (Cette fois, il releva les yeux vers lui, tombant dans son regard.) Tu crois qu’il a oublié ? »

Son visage brillait malicieusement, sans moquerie pourtant, sans jugement. Un renard égaré, c’est comme cela qu’il l’avait vu. Et lui ? Comment avait-il perçu le Phet de l’époque ? Un lycéen au visage dur, où l’étincelle de son regard était morte. Sans espoir pour l’avenir, avec comme seul objectif de partir le plus rapidement de là. Finalement, tout avait basculé. Et depuis, il avait des projets, le lycéen devenu adulte. Il était amoureux, vivait avec ce même renard égaré, désormais apprivoisé. Il n’avait plus peur de rentrer chez lui, pouvait enfin appeler un endroit comme sa maison. Que pourrait dire le Phet de l’époque à celui d’aujourd’hui ? Et inversement ? Oh, un petit conseil : « fait confiance à ton instinct ». Se relevant alors pour aller lui voler un baiser, il alla légèrement frotter sa joue à la sienne avant de se remettre à travailler. Il appliqua avec précaution tous les pansements qu’il fallait. Il ne voulait pas qu’il s’encombre encore plus dans ses mouvements. Alors il faisait en sorte que rien ne dépasse. Un poil de perfectionnisme ne faisait jamais trop de mal. Une fois tout fini, il se rassembla tout l’attirail pour aller le ranger, n’osant pas le regarder de nouveau. Ses mains tremblaient. Il avait eu confiance en son sourire pour camoufler la bousculade de son organe vital. Mais maintenant, il était à deux doigts de se faire démasquer. Avec calme, il rangea les différentes boites, tiquant en remarquant que ses doigts sentaient le désinfectant. Aussitôt, il se lava de nouveau les mains, grattant furieusement le bout de ses doigts pour supprimer cette insupportable sensation. Revenant enfin, il lui offrit un sourire non feint.

« Je ne t’ai pas fait trop mal, hein ? » demanda-t-il en se rapprochant doucement.

Tout en lui s’emballait. Son cœur, son esprit, ses mains. Il tentait de calmer un peu ses pupilles nerveuses. Quelque chose clochait. La fatigue peut-être ? Il n’avait pas assez dormi… Ou le stresse ? Oui, sans aucun doute, après tout, il avait trois jours de travail à rattraper. Ou alors était-ce cette étrange impression de jouer un rôle qui n’était pas le sien ? Etait-ce vraiment à lui d’aider Min comme ça ? Etait-il réellement celui qu’il fallait pour le faire ? Un souffle dans le creux de son oreille lui chuchota que c’était de sa faute s’il en avait été jusque là. Jouer les gentils petit-copains, après l’avoir laissé partir seul ainsi, frôlant la mort dans un hangar désaffecté par amour. Et lui ? Qu’avait-il jamais fait pour Min ? Il avait fui. Il avait gémi le nom de quelqu’un d’autre. Il avait pleuré. Il était devenu parasite de sa vie. Mais ses sentiments débordaient beaucoup de lui-même, l’étouffant parfois même. Seulement, il n’avait jamais su comment le montrer aux autres. Une fleur fanée a oublié comme refleurir. Même s’il essayait désespérément. Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était l’imposteur de son propre amour. Un cauchemar bien plus horrible que les autres.
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Rire qu'il n'avait pas réussi à contenir sous les remarques du plus petits, corps qui lui, s'activait effectivement comme s'il n'avait que cela à faire, le rouquin n'aimait tout simplement pas le repos. Peur de se sentir inutile, de ne plus savoir rien faire par la suite. Il était assez capricieux sur cela, et c'était bien pour cela quand général, il ne posait jamais de congé, ni même quand il finissait bien amoché. Il fallait le forcer, et c'était peut-être ce qui l'agaçait le plus dans ce genre d'histoire : inquiéter les autres. Pourtant ils en étaient là, encore une fois, comme à devoir s'occuper d'un gamin qui n'en faisait qu'à sa tête. Peut-être aurait-il préféré qu'il ne continue de profiter de son matin, de son petit déjeuner, alors qu'il y avait lui, celui qui ne faisait que demander de l'attention sans réellement le vouloir. Après tout il aurait très bien pu se débrouiller comme un grand. Mais avant même de ne pouvoir commencer quelques un de ses soins, sa main se fit rapidement dégager par une plus minuscule, alors qu'il se mit tout doucement à en rire de nouveau. Et il le laissa faire, de sa douceur beaucoup plus flagrante que la sienne, léger sourire aux lèvres qui ne le quittait plus alors qu'il observait son visage si délicat. Ô oui qu'il en était tombé amoureux de cette créature si magnifique à contempler, si enivrante de toute sa présence de petit chaton noir. Porte malheur disaient-ils ? Pour lui, il était bien plus que de la chance, bien plus encore, un miracle, s'il croyait même à une quelconque divinité.

Nettoyage, pommade, il n'avait presque rien sentit, ni même sous les effets du désinfectant et de l'odeur si particulière qui embaumait ses narines. Peut-être y avait-il eu trop le droit au point de ne plus rien ressentir de ce corps endoloris. Sauf ses doigts et son atèle. Il n'y avait que cela qu'il sentait particulièrement au moindre moment. Sans doute pouvait-il se venter de s'être cassé un peut tout ce qui était possible et inimaginable maintenant, ou alors devrait-il garder son humour idiot qui n'était fait que pour essayer de détendre une situation déjà des plus tendue. Alors sous ces paroles dignes de flashback les plus extraordinaires, lui se souvenait de cette nuit qui, sous les éclairages partiels des ruelles, leur avait causée bien des ennuis, bien des bonheurs. Alors lui, âme imprudente et égarée avait fini par trouver ce qu'il voulait faire de sa vie. Ironique lorsque l'on savait à quoi il ressemblait à son arrivée ici. Animal sauvage au poings grouillants de sang et d'entailles, regards aux iris qui se bousculaient et dilatés, des souvenirs bien trop amères. Et pourtant maintenant, lui voyait où il devait aller. Auprès de lui. Etrange, non ?

"Un déjà vu ?, qu'il se répéta pour lui même alors que ses yeux effleurèrent ceux du noiraud, Je sais pas...Faudrait lui demander, à cet inconnu. Tu crois qu'il s'en souviens lui ? Je suis sûr qu'il connait l'histoire par cœur ...Etonnant non ?" qu'il soupira en un sourire des plus doux, tandis que sa main effleura calmement quelques une des mèches du plus jeune.

Ô oui qu'il s'en souvenait, cet animal qui n'avait pas hésité une seule seconde à se pointer dans cette supérette. Pure coïncidence, ou alors instinct de surveillance qui n'avait fait que lui indiquer que c'était ici qu'il trouverait refuge. A croire que les gens ne faisaient que vouloir s'occuper de lui comme blessé, alors qu'il était celui qui brisait des vies, celui qui ne méritait aucune attention de la part des plus beaux. Baiser volé dont il profita, joue qui contre la sienne le faisait se sentir tellement heureux, comme si à présent il avait tout à perdre, et qu'il ne devait que protéger ceux qui lui tenait cher. Et tout était possible à présent, il le savait, que tout ce qu'il avait n'était pas en vain. Main qu'il laissa glisser amoureusement sur la jambe du plus jeune, simple envie de rester en contact avec lui, comme si tout dépendant de ces quelques gestes. Et les bandages se déposèrent, encore et encore, entre pensements et bandes en tout genre. Peut-être que si ses yeux ne l'avaient pas fixé autant entre le moment où Phet s'en alla du canapé et le moment où il revint, visage un peu humide, n'aurait-il pas remarqué que quelque chose clochait. Enfin, le roux était assez doué pour remarquer les détails. Détails qui pour le moment l'inquiétait plus que tout.

"Ca va parfaitement. Tu n'as pas à t'en faire ! Puis sous tes doigts ça ne peut qu'aller bien hmm ? Regarde ! Sous tes soins je vais guérir rapidement ! Tu vas voir !" qu'il se mit à sourire en venant lui tendre sa mains non blessée comme pour l'inviter à la saisir.

Lui se satisfaisait de peu. Un bisou ? Et il était guérit. Des pansements décorés comme pour ceux pour enfants ? Et il en sourirait le plus heureux du monde. Mais pour le moment, et comme toujours, ce n'était pas lui même qui l'inquiétait, et bien Phet. Seulement et seulement lui. Car ce visage pâle et fatigué l'angoissait, qu'il avait l'impression que les mots ne sortaient pas, et que quelque chose lui disait qu'il pourrait exploser à tout moment. L'attirant à lui sans réellement lui laisser le choix, ne faisant que le caler contre lui sur le canapé tout en venant le serrer dans ses bras, il embrassa le haut de sa tête, comme pour le rassurer, comme pour lui dire qu'il n'avait rien à craindre. Peur de le perdre, il n'avait pas dormi, pas mangé, et qui sait ce qu'il s'était passé durant son absence ? Lui ne voulait pas le savoir. Il aurait aimé que rie ne se produise comme il l'avait fait, que tout se soit en réalité passé comme il l'aurait désiré :correctement. Car il en avait blessé un au passage, dont le cœur effrité parlait beaucoup trop, et sans doute ne pourrait-il pas se le pardonner.

"Hé...Tout va bien hmm...Vraiment...Tire pas cette tête ça me fait mal au cœur de te voir comme ça...Hmm ? Alors dis moi...Qu'est-ce qu'il y a...?" qu'il lui demanda finalement, venant écarter quelques mèches noires de devant ses prunelles.

Idée de le brusquer qui était loin de là dans ses pensées, il ne voulait que le voir se détendre contre lui, dans ces bras qu'il espérait un minimum réconfortants,, chaleureux, comme si plus rien ne pouvait arriver dans leurs enceintes. Alors il ne bougerait plus, le garderait prisonnier, celui qu'il aimait beaucoup trop pour le laisser partir. Ce n'était pas dans ses plans, tout ça, ni même ce qu'il avait pensé du tout. Tête qui se cala tout doucement contre la sienne, venant le caler contre lui entre ses jambes, alors que son dos se cala contre l'accoudoir pour simplement le garder ainsi et le câliner comme il le pouvait, le plus longtemps possible, toute une vie même s'il le pouvait. Sécurité qu'il essayait de lui offrir, alors qu'il le cala entre ses jambes, de son dos apposé contre l'accoudoir. Touchers délicats pour ne pas le laisser partir, légers baisers sur sa douce peau, le berçant tout doucement il laissa sa tête se caler contre la sienne en un léger sourire. Repos, ou alors discussions des plus sérieuses, il s'en fichait, du moment que le plus jeune s'ouvrait un peu et parvenait à oublier ses peines, ou alors ce qui le tracassait. Lui voulait pouvoir tout recueillir pour le faire sentir plus léger.

"Tu sais...Je suis content de pouvoir juste te serrer comme ça...Alors...T'es pas obligé de me dire ce qu'il te passe par la tête....Je sais que ça a pas forcément été facile alors...Je veux pas t'embêter...Mais je suis là au cas où et à pleins temps maintenant. D'accord ?" qu'il lui confia tout doucement, lui offrant alors un doux sourire.

Car il n'y avait que cela qui comptait pour lui, son bonheur à lui, sans penser à soi-même. Et maintenant qu'il pouvait enfin dormir sans avoir peur, qu'il pouvait profiter pleinement de se balader avec lui dans les rues, de nuit ou de jour, il comptait bien essayer de le rendre heureux. A sa manière, mais heureux quand même, comme un endroit où il pourrait se sentir enfin en sécurité, sans avoir à penser au reste, sans avoir à survivre, mais bien vivre.

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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Jeu 3 Déc - 15:51

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Bien sûr, il accepta sa main. Il était à deux doigts de pleurer, de s’effondrer un peu plus encore. N’était-il pas déjà assez misérable comme ça ? Pourtant, il sourit, allant se caler contre Minhyuk, frissonnant en l’entendant. Sa voix, si douce et chaleureuse pour lui, plus efficace que n’importe quel médicament. Il savait que Minhyuk avait ressenti son mal-être. Mais comment lui dire qu’il pensait ne pas le mériter ? Alors que lui-même était persuadé de l’inverse. C’était cruel. Tellement cruel pour lui. Il voulait juste l’aimer. Pourquoi ses démons continuaient-ils de s’infiltrer dans ses réflexions ? Empoisonnant chaque parcelle de son esprit, ils l’assommaient, prêt à prendre le contrôle dès qu’il aura lâché. C’était peut-être eux qui lui disaient d’agir comme si tout allait bien, ne répondant rien à ce que Min disait. S’il parlait, ses cordes vocales allaient craquer, et ils le savaient très bien. Le faire taire, pour le noyer encore plus dans l’écume goudron de son cerveau. « Tu as cru pouvoir vivre la vie parfaite ? Réveilles-toi. » Les mots étaient bien coincés dans sa gorge, retenus par une enclume qui lui tombait dans l’estomac. Papillonnant des paupières, il se força à hocher la tête, pinçant les lèvres en tentant de ravalant l’amertume de ses propres larmes. Min ne l’aidait pas, évidemment. Il était là, adorable, le couvrant d’amour, oubliant presque qu’il n’était pas le blesser de l’affaire. A quel point étais-tu perdu toi aussi pour te préoccuper de moi avant tout le reste ? T’en rends-tu seulement compte ?

La goutte d’eau fit éclater la vase, déversant alors la totalité de son contenu sur le meuble. La première larme glissa le long de sa peau, silencieuse, brûlante. Il releva les yeux vers Minhyuk, la lèvre tremblante. A l’hôpital, il avait pleuré de soulagement en le voyant enfin de réveiller, le libérant de la peur en un claquement de doigts. Mais maintenant, pourquoi pleurait-il ? C’était tellement enfantin. Tellement puéril. Lui qui avait toujours pleuré pour exprimer son mal-être sans qu’aucun mot ne sorte de sa bouche. Avant que tout ne déborde, il entoura le cou de Min de ses bras, cachant son visage de sa vue en le serrant contre lui. Et sans même qu’il ne s’en rende compte, son corps sanglotait avec lui, secoué par ses émotions. Il les entendait crier dans son esprit, l’agonisant de tous les noms. Faible et fragile. Alors que les mains qui se déposaient sur lui tous les soirs lui chuchotaient qu’il était le plus fort de tous. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, le monde vivait. Il pleurait, gémissant comme un enfant. Même lui ne savait pas pourquoi il était à ce point détruit par la situation. Minhyuk s’était sacrifié, pour se libérer d’une roue infernale. Il s’était battu pour s’en sortir. Et qu’avait-il donc fait, lui, pour s’en sortir avant ? Rien. Il avait attendu, encaisser, sans bouger le petit doigt pour se sortir lui-même de là. Qui était le monstre entre les deux ? Celui qui avait accepté ses démons pour les entendre le bercer le soir ou celui qui s’était armé contre eux pour son amour ? Ses doigts se serrèrent en poings, ses ongles s’enfonçant dans sa propre peau. Souffre. Tu n’aurais jamais aussi mal que lui.

« Je suis d-désolé. T-Tellement désolé. J’ai eu peur, tellement p-peur… (Tu ne me mérites pas, pourquoi tu as fait ça ?) Pourquoi tu as f-fait ça ? P-pourquoi tu ne me l’as p-pas dit ? (J’ai besoin de toi. Mais toi, tu as besoin de moi ?) »

Il l’avait souvent lu et entendu. « On ne peut pas aimer quelqu’un tant qu’on ne s’aime pas soi-même. » Quelle absurdité. Il se détestait, mais il aimait Min jusqu’au bout de l’infini et encore après. Ses joues étaient inondées de tout ce qu’il n’arrivait pas à dire, de tout ce qu’il ne pouvait pas sortir, prisonnier des griffes de sa conscience malsaine. Elle coulait sur ses lèvres, les scellant d’un cadenas plus fort encore que ses sentiments. Jamais il ne pourra réellement dire ce qu’il pense, même à celui qu’il aime le plus au monde. La confiance n’est pas le problème. Il sait que Minhyuk ne lui fera jamais de mal volontairement, qu’il s’agissait bien de sa dernière volonté. Mais il ne pouvait pas. Tout simplement pas. Il mourra sans doute avec ses pensées, les transportant en lui jusqu’à la fin de ses jours. Pouvait-il seulement infliger cela à Min ? Lui prouver, tous les jours, qu’il ne pourra jamais savoir ce qui se déroule réellement en lui. La barrière est tellement forte, tellement fermée. Un verrou, incassable, que toute volonté ne pourra ébranler. Sa respiration saccadé finie par se calmer, ses sanglots se transformant en hoquet, alors qu’il enfouie son visage contre l’épaule de son petit-ami, refusant de se montrer à lui comme ça. Il a eu peur. Terriblement peur. De le perdre. Car sans lui, sa vie n’aurait plus aucun sens et il le savait. Cela le détruisait. Il avait besoin de Min. Il avait besoin de son amour. Pour combattre les affres qui se déroulaient en lui toutes les nuits.

« P-Promets-moi de ne j-jamais me lâcher. (Sinon je meurs.) T’as p-plus le droit de le faire... »

Les souvenirs de toutes les fois où Minhyuk le tenait contre lui, lui revint. Il n’avait jamais osé le faire, le retenant toujours, jusqu’à même l’attirer pour le tenir, comme s’il avait peur qu’il disparaisse. Car il pouvait disparaître, s’éclipser pour ne devenir qu’un douloureux souvenir. Il l’avait déjà fait, pour revenir en rampant, courant dans ses bras pour le serrer sauvagement, expulsant tous ses sentiments vers son cœur. Cette autre fois où il l’avait porté, transporté en débris sur son dos, pour le ramener chez lui et ne plus jamais le lâcher. Minhyuk était celui qui ne l’avait jamais lâché. Mais lui, il l’avait fait. Alors pourquoi le lui demander ? Parce que s’il ne le faisait pas, il était sûr de couler dans les fonds sombres et opaques de sa conscience. Lentement, il finit par se détacher de lui, ses bras relâchant leur prise, alors que ses paumes démontraient sa propre rage, ornée de croissants de lune. Ses yeux ne pouvaient pas le regarder, honteux d’avoir ainsi faibli, alors que tout allait bien. Il fallait dire, tout était pour le mieux. Min venait de quitter son gang, il était en vie, contre lui, plus rayonnant que jamais malgré ses blessures. Ils vivaient ensembles, avaient construit un semblant d’avenir et un monde assez confortable pour se laisser avoir par la paresse. Et même si tout était prospère à ne plus penser à l’obscurité, tant que la peur persistait, accroché en ressort au cœur, rien n’était jamais fini.

Un sourire triste, perdu et honteux lui échappa, alors qu’il frottait doucement son poignet, derrière l’un de ses bracelets. Un tic, un toc, une habitude, comme si sa cicatrice lui grattait. Il avait presque envie de fuir, de nouveau, ou alors de se cacher sous la couette et de s’oublier. Mais il ne bougea pas, restant contre Min, le visage humide de sa propre bêtise. Il renifla, s’essuyant les joues machinalement alors que ses cils capturaient les dernières gouttes pour les effacer. Un frisson lui échappa, remontant le long de ses bras pour légèrement tendre ses épaules. Un courage léger, quasiment imperceptible, le poussa à finalement parler de nouveau, la voix plus claire.

« Je suis venue te voir tous les jours à l’hôpital, tu sais, dit-il presque tendrement. Tu n’avais pas l’air à ta place là-bas. Ça ne t’allait pas de rester allongé pendant des heures. »

J’aurais pu être à ta place. J’étais à ta place. Un petit, un enfant, qui marchait dans les couloirs, la tête bandée, la joue gonflé. Puis je suis revenu, une épaule déboitée. Et encore. Et encore. Et encore. Jusqu’à ne plus pouvoir supporter l’odeur de la vaseline et du désinfectant. Jusqu’à ressentir les regards tristes et pleins de pitiés des infirmières. Minhyuk, je n’aime pas les hôpitaux. Mais pour toi, j’y suis allé, resté et revenu. Alors, tu veux bien me pardonner ? Me pardonner d’avoir le tartare en moi, qui grouille jusque dans mes yeux. Moi, j’observe le brasier de ton cœur, ton monstre en hibernation. Et ceux que tu considères comme des étoiles, ce sont mes démons.
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Sam 12 Déc - 22:00

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Il n'avait pu qu'imaginer l'état dans lequel s'était retrouvé le plus jeune. Maladresse de sa part de s'être dit que tout irait bien, qu'il n'aurait plus rien à craindre si tout était fait en temps et en heures. Mais il n'avait pas pensé aux conséquences immédiates de ses actions. Le future proche, et simplement cela : pour le protéger lui de tout problème. Peut-être aurait-il dû s'abstenir au final de ne faire quelque chose d'aussi idiot, mais de tellement nécessaire. Car il détestait le voir dans cet état, celui qui dans ses bras ne put se retenir d'exploser en larmes. Il avait horreur de cette vision si triste sur ce visage pourtant si doux et délicat. Tout cela à cause de lui, en permanence. Il savait pertinemment pourquoi, car lui agissait toujours sans réfléchir, sauf cette fois-ci : car il avait eu peur pour lui. Alors il avait agit sans le questionner, pour ne pas qu'il panique avant toute chose. Pour ne pas qu'il ne refuse. Car il n'avait pas eu le choix, qui sait ce qu'il se serait passé s'il avait continué à fréquenter le gang ? Il n'aurait sans doute pas pu assumer de mettre en danger la seule personne qui comptait finalement à ses prunelles. Et il n'y avait pas à négocier dessus, il l'avait fait, et c'était tout ce qui comptait à présent.

Bras venant entourer son cou, sous les larmes humides de celui qu'il resserra dans ses bras, il ne pouvait qu'essayer de le bercer un peu pour calmer son corps tremblant contre le sien, pour pouvoir le laisser se défouler un peu. Ô il ne lui dirait pas de ne pas pleurer, car cela lui ferait le plus grand bien, mais il pouvait le faire contre lui, défouler sa peine dans ses bras, jusqu'à ce que les pleurs ne se tarissent, jusqu'à ce que la tristesse laisse place à un sourire rayonnant. Mains qui vinrent le serrer tout doucement dans ses bras comme pour le faire se sentir en sécurité, tête se collant délicatement à la sienne en fermant les yeux, il ne pu s'empêcher de venir déposer un doux baiser sur sa chevelure de jais. Mots qu'il comprenait bien trop sûrement, il haussa tout doucement les épaules sans ne savoir réellement.

"Je sais...Mais tout ira bien maintenant hmm ?, qu'il tenta de le rassurer une énième fois avant de lui sourire tout doucement, Pourquoi je ne te l'ai pas dit ? Parce que tu m'aurais empêché de le faire...Je le sais...Ce n'est pas que je n'ai pas voulu. Je sais que tu aurais été contre. Hmm ?" qu'il le câlina alors tout doucement en le resserrant un peu plus.

Car lui aussi avait eu peur de ne pas revenir, mais au final cela s'était révélé bien plus fructueux qu'il n'aurait pu le penser, qu'il ne l'aurait voulu. Le laissant alors tout doucement se fondre contre lui, comme pour le laisser se calmer peu à peu en venant lui offrir quelque peu de chaleur. C'était tout ce qu'il savait faire, lui. Les mots étaient ridicules entre ses lippes, alors il préférait se laisser avoir par les gestes doux. Délicatesse qu'il savait offrir : amour dont il regorgeait en permanence, et qu'il ne voulait que lui offrir sans hésiter. Il n'avait pas à avoir peur de lui faire face, ni même à avoir honte de se montrer ainsi. La sincérité primait toujours, et c'était bien ce qu'il pouvait noter avec le plus jeune. Bonheur de sentiments partagés, et le roux était du genre à ne jamais forcer, à juste vouloir le rendre heureux. C'était tout ce qui comptait, tout ce qui faisait sourire en permanence ses lèvres étirées malgré la tristesse environnante.

"Je te le promets. Tu n'as même pas besoin de me le demander chaton...Je ne bougerais pas...Je resterais hmm ?" qu'il murmura calmement.

Mouvement léger de balancement pour faire faiblir les tressautements, doigts se glissant sous son haut pour venir le réchauffer un peu plus, peau à protéger des inepties, il comptait bien le garder contre lui sans ne jamais le lâcher, sans ne plus réfléchir une seule fois. Il n'y avait qu'à laisser le temps faire, laisser les douleurs doucement s'apaiser entre les chaleurs délicates des bras qu'il laisserait entourer son corps si fin. Ô car lui ne voulait penser plus à rien, il voulait juste pouvoir apprécier enfin la vie : vivre avec celui qu'il aimait. C'était aussi simple que cela, aussi facile, car il ne battrait plus que pour cela, son myocarde, pour le rendre heureux à ses côtés. Mains qui essayèrent tout doucement de relever son visage sans doute trop rouge pour venir l'envelopper entre ses paumes, ne bougeant pas pour autant, il essaya vaguement d'embrasser son petit nez rond avant de venir lui sourire amoureusement en essayant de détendre un peu le poids qui devait règner sur ses épaules beaucoup trop frêles.

"Tous les jours ? Et bien...je ne le suis plus...sur ce lit hmm ? Je suis bien mieux comme ça contre toi., qu'il commença en venant caresser quelques une de ses mèches, Puis maintenant...Tout va bien hmm ? Je compte pas plus bouger maintenant. Et dormir qu'avec toi. Je peux t'assurer que je me réveillerais...et que je t'attaquerais dès les premières lumières."

Ô bien sûr il le laisser dormir tranquillement, mais il devait s'attendre à ne plus pouvoir le faire se décoller de lui, ni même l'empêcher de faire briller ses prunelles, sous les effervescences des cœurs en harmonie. Front venant se coller au sien, essuyant du bout de ses paupières pour venir déposer de légers baisers sur ses pommettes, il ne pouvait s'empêcher de l'admirer, malgré les faiblesses apparentes sur son visage que lui trouvait magnifique. Et il osait le dire, pour lui il était tout simplement parfait, et sans tout cela, sans doute n'aurait-il jamais fait le fou avant de pouvoir profiter pleinement de ce qu'il ressentait. Première fois que cela se produisait pour lui, qu'il avait cette envie incessante de rester avec quelqu'un, de le chérir. Et sans doute était-ce là quelque chose à laquelle il n'avait jamais pensé, de pouvoir se poser aux côtés de quelqu'un comme le plus jeune.

"Tu sais...Maintenant on pourra faire tout ce qu'on veut. N'importe quoi. Se promener le soir. Je viendrais tous les jours te chercher., qu'il se mit à réfléchir en hochant la tête tout en ne s'arrêtant plus de parler, On reste ensemble aujourd'hui ? Tu veux qu'on fasse un truc en particulier ? Je pourrais te faire des lasagnes si tu veux. Et on pourra regarder des séries ensemble. Et...juste rester comme ça aussi." qu'il essaya de venir le faire sourire en planifiant un peu.

Ô oui il en oubliait ses blessures, il en oubliait tout ce qu'il ne devait pas faire, si c'était pour sourire à ses côtés, si c'était pour ne plus le voir pleurer par sa faute. Alors journées ensemble à passer encore, jusqu'à ce que le travail reprenne, il ne comptait pas rester les bras croisés à attendre pleinement et à ne rien faire. Ce n'était pas son genre. Alors il y retournerait, bosser, et faire ce qu'il pouvait, jusqu'à pouvoir se précipiter pour simplement récupérer celui auquel il tenait le plus. Mais pour aujourd'hui, il ne le lâcherait pas d'une semelle, pas une seconde, jusqu'à ce qu'il ne le supporte plus. Mais pour le moment il comptait bien lui montrer qu'il était à ses côtés, et qu'il ne comptait jamais l'abandonner. Promesse indélébile, qu'il comptait bien l'aimer encore et encore, sans ne jamais s'arrêter, sans ne jamais plus craindre de la briser. Amour infini pour celui qui ornait les plus belles étoiles des cieux nocturnes.

@MADE BY ice and fire.

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