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Sana Ben Ali
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• âge : 38
• pronom : She | Her | Elle
• côté ♥ : Parait qu'il est impossible à aimer. Trop fermé, trop bousillé. Alors même si t'essayes de croire que tu pourrais un jour changer et apporter du bonheur à celle qui fait battre ton coeur, saura-t-elle seulement accepter et pardonner ton comportement ?
• orientation : Gay as fuck. Et à vrai dire, Sana cultive même une certaine haine profonde pour l'homme.
• occupation : Après des années aux stup, elle est aujourd'hui flic à l'anti-terrorisme. Ca la fait chier mais c'était ça ou elle rendait son badge et son flingue. Plutôt crever !
• quartier : Willowbrook - South L.A. - maison ($$)
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Sana Ben Ali
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Jeu 27 Juin - 18:11

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Tu t'arrêtes une seconde à l'entrée de l'immeuble te faisant face. Fier comme un paon. Il semblerait presque te narguer de sa hauteur et son honneur. Cet endroit que tu connais si bien. Ces quelques marches menant du perron à l'entrée. Ces drapeaux patriotes flottant au vent. Ces voitures de patrouilles toujours garées devant. Et entre deux d'entre elles, ta moto, sur laquelle tu es arrivée, puisque depuis que tu as perdu ton chien, tu n'utilises presque plus ta bagnole.

Lunettes de soleil vissées sur le nez, cheveux lâchés et veste en cuir noire sur le dos, tu inspires et rentres. Tu prends soin de contourner l'entrée principale afin d'éviter l'agent d'accueil et utilises l'entrée de service dissimulée sur la gauche du bâtiment. Si tu passes la première porte à rue sans problème, de l'autre côté du sas de sécurité, Andrea t'attend. Car elle seule peut te faire entrer. Tu n'as plus tes accréditations et il suffirait que tu tentes de scanner ton emprunte sur la serrure biométrique pour que tout le gratin soit au courant que t'as foutu les pieds ici alors que tu n'en as plus le droit. Le deal était clair. Ton unité et tes bureaux se trouvent ailleurs. Légèrement excentrés. Ta présence ici t'es strictement interdite. Mais bon, quand c'est Andrea qui demande, tu ne te fais pas prier. Tu sais que tu lui dois beaucoup et côté boulot elle sait qu'elle peut toujours compter sur toi.

Vu l'heure du rendez-vous - plus que matinale - et le coup de téléphone énigmatique que tu as reçu de sa part, tu te doutes qu'elle a du agir en solo et que personne d'autres n'est au courant de ta venue en ces lieux. C'est étrange d'ailleurs. De devoir te cacher, de te sentir parasite dans ces vieux couloirs dont tu connais par coeur chaque recoins. Andrea grimace, lève les yeux au ciel alors qu'elle se hâte de déverrouiller la porte vitrée te séparant d'elle. Appuyée de côté contre le mur, tu ôtes tes lunettes de soleil (dévoilant un regard fatigué) et réponds à ce faciès silencieux t'ayant été offert. "C'est bon, j'ai à peine 10 minutes de retard ! Pas de quoi commencer la journée en grognant Flores." Déjà que t'étais là et sans poser de question; ça relevait du miracle. La porte s'ouvre enfin et tu accordes un mince sourire en coin à ton ancien commissaire. Tu accroches la paire de lunettes à la poche de poitrine de ta veste et emboites le pas d'Andrea. Votre avancée est rapide et décidée. Vous savez parfaitement où aller et comment croiser le moins de monde. De toute façon, vu l'heure, les locaux sont presque tous encore vides. Comme ton ancien bureau d'ailleurs. Arrivées à l'étage de ton ancien service, tu ne peux t'empêcher de jeter un oeil sur ce dernier. La porte est ouverte. Des dossiers sont empilés, quelques objets de déco ont fait leur apparition ainsi qu'une ... plante ! Wtf ... Enfin bref. Tout ceci ne t'appartient plus et tu n'as strictement rien à dire. Alors ce pincement au coeur que tu ressens soudainement, tu le fais taire aussitôt.

La porte du bureau de la brune se referme derrière toi. Les stores sont baissés et votre intimité assurée. Quiconque bossant ici savait que lorsque les stores du bureau d'Andrea étaient baissés, il ne fallait surtout pas déranger ! Le signal était clair.
Tu t'installes sur la chaise invitée. Y'a comme un sentiment de "déjà vu" dans l'air. Toi, ici, sur cette chaise. La dernière fois, c'était pas franchement une partie de rigolade. Alors instinctivement et machinalement - comme à chaque fois que tu posais le pied ici - tu tends le bras vers le pendule de Newton posé à côté du porte crayon et actionnes la petite boule de droite. Satisfaite par le battement régulier des billes s'entrechoquant, tu observes Andrea te rejoindre et demandes : "Alors ? Tu n'peux pas te passer de moi c'est ça ?" Tu joues les détachées, amusée par la situation. Alors qu'au fond, tout ça te plombe pas mal. De ne plus être là, aux stup avec tes habitudes, tes collègues, ... Ici c'était chez toi. Mais ça ... c'était avant.
Tu te laisses tomber en arrière sur le dossier de ta chaise. " Tu m'offres au moins un café où il est toujours aussi dég' ici ? "


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Lun 15 Juil - 10:38
C’est la merde. Et il n’est pas question de laisser mourir une enquête pour manque de preuves. Je le sens au plus profond de mon âme, il ne faut pas que je lâche. Et même si je suis commissaire, que j’ai un paquet d’hommes sous mes ordres, j’ai quand même un supérieur, et je dois m’en remettre à son jugement. S’il dit que le dossier est clos, alors il doit l’être. Sauf que je ne vois pas les choses de cette manière. Deux jeunes sont morts d’une overdose à cause d’une drogue coupée et recoupée, et le dealer en question court encore dans la nature. Il n’est pas question qu’il fasse encore des siennes, que d’autres gamins meurent à cause de ses conneries. On a des poissons plus gros à attraper, je le sais que trop bien, mais je ne veux pas laisser filer cette enflure. Et si je dois agir seule, alors soit. Le souci, c’est qu’il connaît ma gueule cet enfoiré, et que pour le coincer, je dois absolument faire en sorte de le prendre la main dans le sac. Puisque je ne peux utiliser aucun de mes gars pour cette mission puisqu’elle n’est plus censée être en notre possession, alors je choisis une alternative. Et cette alternative s’appelle Sana. Mon appel est mystérieux, je ne veux rien lui dire au téléphone, parce que je sais qu’on peut être écoutées à tout moment. Je lui donne rendez-vous au commissariat, lui demandant de passer par la porte de derrière, qu’elle connaît bien. Elle n’a plus le droit de remettre les pieds ici depuis qu’elle a changé de section, depuis qu’elle est à l’anti-terrorisme. Mais je suis contente qu’elle accepte d’écouter ma proposition. Sana est en retard, c’est habituel, et pourtant je lui adresse un regard réprobateur lorsque je viens la chercher. « C'est bon, j'ai à peine 10 minutes de retard ! Pas de quoi commencer la journée en grognant Flores. » Je soupire et lève les yeux au ciel. Toujours aussi insolente, mais c’est ce qui m’a toujours plu chez elle, même si ça avait tendance à me faire sortir de mes gonds tout autant que ça me plaisait. Je lui fais signe de me suivre, en silence et en discrétion. Je lui fais confiance sur ça. Une fois dans mon bureau, j’abaisse les stores pour créer une certaine intimité, et tout le monde sait ici que c’est le signal pour ne surtout pas me déranger. « Alors ? Tu n'peux pas te passer de moi c'est ça ? » J’appuie mon fessier contre le rebord du bureau, face à elle, et arque un léger sourire. « Je suis démasquée. » Taquine, comme toujours. « Tu m'offres au moins un café où il est toujours aussi dég' ici ? » « Toujours aussi deg, mais je peux t’offrir une tasse du mien ! » J’attrape mon thermos et le lève un peu victorieuse, avant d’attraper mon mug un peu plus loin pour lui servir un café un peu plus digne de ce nom. Il est encore tout chaud. Faut bien que je la brosse dans le sens du poil… « Alors, comment ça se passe toi là bas ? » On va commencer par les bases, on est pas des animaux, si ? Non.
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Dim 18 Aoû - 15:14

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Andréa est appuyée avec nonchalance sur le rebord de son bureau. Juste devant toi. Toute proche. En une pose que tu connais par coeur. Une attitude connue. En fait, Andrea devait étrangement faire partie de ces femmes que tu connaissais le mieux. Et si généralement tu te lassais vite de tout, avec elle, c’était différent. Elle ne rendait jamais les choses monotones ou …chiantes. Elle pouvait souvent l’être elle-même (et ce plus d’une fois !) mais elle possédait en elle, ce fabuleux talent de toujours tout rendre excitant. Une emmerdeuse qu’on aime toujours garder près de soi. « Je suis démasquée. » Elle dégaine son sourire en coin, taquinne. Ça t’avait manqué ! Le tien sort tout seul également. C’était normal entre vous. “Evidemment ! Ça coulait de source … Et puis ils ont foutu qui là dans mon ancien bureau ? Une descendance de Martha Stewart ? C’est quoi toutes ces merdes là-dedans ? Bien sûr que j’te manque.” Ok génial Sana. T’avais dit que tu la fermais, que cela ne te regardais plus. Faut croire que t’as pas pu t’en empêcher. Comme d’hab’. 

Enfin soit !

Bonne nouvelle, le mug perso d’Andrea t’es tendu. « Toujours aussi deg, mais je peux t’offrir une tasse du mien ! » Tu attrapes la tasse comme s’il s’agissait là d’un bien précieux. Tu observes le liquide noir, la fumée s’en dégageant et fermes les yeux une seconde pour en humer toute l’essence. “T’es ma sauveuse !” Ça c’était du café ! Tu en avales une bonne gorgée, sachant pertinemment qu’il te faudrait bien la tasse entière pour tenir la journée, avant de redresser le regard vers ton ancienne collègue. « Alors, comment ça se passe toi là bas ? » Tu hausses un sourcil. Lâches un soupire rempli de nervosité. “Ca se passe comme de la merde !” Voilà qui avait le mérite d’être clair. Les choses étaient encore trop nouvelles pour toi. Le détachement n’était pas fait et le ressenti de ton passé encore bien trop oppressant. “J’ai rien à foutre là-bas. Sérieux. J’ai passé ma vie entière à me battre pour ne plus jamais rien avoir à faire avec ce monde, et là …” Pas besoin de terminer ta phrase. Andrea avait compris. Tu secoues la tête, dépitée.

T’avais merdé. Tu le savais. Et cette connerie, elle te hanterait peut-être toute ta vie. Mais devoir renouer avec l’Islam radical, ça c’était … un enfer de punition. Un violent retour en arrière. Tu bois deux nouvelles gorgées de cafés avant de tendre le bras et poser la tasse sur le bureau, à côté du fessier d’Andrea. Venant à nouveau te laisser tomber sur le dossier de ta chaise, tu lâches: “Je vais devoir remettre le voile. Un putain de voile … Moi !!” Tu te marres. Oui parce qu’au fond, mieux vaut en rire qu’en pleurer. Et puis la manière dont tu présentes les choses, tu sais qu’Andrea va vouloir détendre l’atmosphère. Alors en inaugurant la moquerie, tu lui offres carte blanche pour - elle aussi - se foutre un peu de ta gueule en t’imaginant jouer les pauvres petites pieuses lors de tes missions d’infiltration.



“Donc autant te dire que j’ai besoin de distraction … !” Et en cela, l’appel d’Andrea tombait à pique. Qu’il s’agisse de professionnel ou de personnel, tu répondais présente. “Et toi ? Comment vont les choses par ici ?

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Jeu 29 Aoû - 15:13
 « Evidemment ! Ça coulait de source … Et puis ils ont foutu qui là dans mon ancien bureau ? Une descendance de Martha Stewart ? C’est quoi toutes ces merdes là-dedans ? Bien sûr que j’te manque. » Je ne peux me retenir de lâcher un rire amusé devant tant de naturel de la part de Sana. Je la retrouve, et j’aime ça. Elle m’a manqué c’est une certitude, je n’essaie même pas de me cacher de ce sentiment, elle m’aurait de toute manière démasquée. Et puis, je ne l’aurai pas appelée elle si ça n’avait pas été le cas. Surtout que je connais les risques. Mais j’ai confiance en elle, bien plus qu’en certaines personnes qui bossent avec moi dans ces locaux. Je lui offre finalement de mon café, je peux bien faire ça. Et puis l’air - presque - de rien je lui demande comment se passe sa nouvelle affectation. Elle avait pas envie de partir, j’aimerai mieux que ça aille pour elle , même si c’était une ‘punition’. « Ca se passe comme de la merde ! » Raté. « J’ai rien à foutre là-bas. Sérieux. J’ai passé ma vie entière à me battre pour ne plus jamais rien avoir à faire avec ce monde, et là … » Je grimace alors qu’elle ne termine même pas sa phrase. Oui, effectivement, elle n’aime pas son nouveau boulot. En même temps, la forcer à insérer un groupe radicalisé juste parce qu’elle a des origines, c’est chaud. Mais la police n’est pas toujours juste, on le sait mieux que personne. « Je vais devoir remettre le voile. Un putain de voile … Moi !! » Elle rit, peut-être nerveusement, et je me marre avec elle. « J’suis sûre que même avec ça tu dois être canon. » Je n’ai jamais eu besoin de cacher mon attirance pour la jeune femme, ça a toujours été une sorte d’évidence. « Tu t’en tireras bien, j’en suis sûre. Et puis, si tu te tiens à carreaux et que tu fais ce qu’ils demandent, peut-être qu’après cette mission tu pourras revenir ici. » Je me suis promis de plaider sa cause, si tant est qu’on me pose la question. Elle n’a la vie de personne sur la conscience après tout, elle n’a tué personne, alors que moi oui, et j’suis encore là. Justice mon cul. « Donc autant te dire que j’ai besoin de distraction … ! » Je hoche la tête, c’est vrai que dit comme ça, je comprends. « Et toi ? Comment vont les choses par ici ? » Je hausse les épaules en soupirant. « Ça suit son cours, deux suicides en quatre mois, on a perdu un bon élément, et un moins bon mais c’est chiant quand même. Ils m’ont filé des bras cassés en infiltration, j’ai l’impression que je vais devenir dingue. » Je passe mes mains un peu nerveusement dans mes cheveux. « Bon j’vais pas te faire attendre cent ans pour te dire pourquoi je t’ai fait venir. J’ai pas le droit, tu t’en doutes. Mais j’ai besoin d’infos pour une enquête, et c’est pas avec les abrutis que j’ai là que je vais pouvoir faire quelque chose. Il me faut un bon agent d’infiltration, et je voyais que toi. » Au moins, les choses sont claires. « J’pourrai pas te payer, enfin si au pire j’peux te filer un peu de cash, ou je t’invite à bouffer. Ou en nature au pire on peut s’arranger. » Je ris cette fois, essayant de détendre un peu l’atmosphère.
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Sana Ben Ali
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Mar 17 Déc - 15:27

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« J’suis sûre que même avec ça tu dois être canon. » La voix d’Andréa est agréable, tout autant que le petit sourire charmeur et le regard l’accompagnant. Evidemment, elle arrive à te décrocher un franc sourire. Elle ne t’avait jamais laissée de marbre (loin de là) et le compliment était bon à prendre. Voilà, c’est exactement tout ça qui te manquerait aussi … Pas que le cul évidemment mais le fait que ça soit une évidence qui n’entache aucunement votre professionnalisme et votre capacité à bosser correctement. Bon sang ce que ce lieu te manquait. Qu’Andréa te manquait. La boss, la pote, la femme qu’elle était. Tu hausses les épaules en réponse et ajoutes sur un petit ton cynique : “Un tel charme inné qui ne pourra même pas être usé à bon escient … Quel gâchis !” Nouveau petit rire. De façade seulement. Car ta plus grande inquiétude et angoisse est de devoir jouer les potentielles femme soumise à un mari, frère, ou autres images masculine archaïque.

Tu te penches à nouveau pour attraper ta tasse et boit une grande gorgée de ce café te goutant tant. Cette fois, tu gardes la tasse, chaudement entre tes deux mains. « Tu t’en tireras bien, j’en suis sûre. Et puis, si tu te tiens à carreaux et que tu fais ce qu’ils demandent, peut-être qu’après cette mission tu pourras revenir ici. » Tu souris. Tu sais qu’Andrea est sincère. Que si elle peut, elle plaidera ta cause. Quitte à te tenir en laisse après. Car, non, elle ne te laissera plus filer de travers, tu la connais trop bien pour ça. Mais honnêtement, tu doutes fort. Tu ne sais pas trop pourquoi mais tu sens que ta carrière aux stup est terminée, que tu est coincée dans ta nouvelle filière, que tu vas devoir subir ou t’adapter. D’une manière ou d’une autre. Survivre. Trouver les failles. "J’sais pas. J’le sens pas … Je fais partie de ces flics qu’on case loin de tout pour ne plus avoir d’emmerde. L’anti-terrorisme c’est mon No man’s land … Enfin bref !" C’était étrange d’en parler. Tu ne le faisais jamais. A personne. Tu préférais nier les faits. Affronter. Puis te détendre. Oublier. Te distraire. Dans la volupté, l’alcool, un peu d’herbe. Ouais c’était un comble. Au moins, aujourd’hui, ça faisait un peu moins routage de gueule que par le passé. Parce que dans le genre “Hôpital qui se fout de la charité” t’étais pas mal. 


Après quelques banalités de plus échangées, Andrea coupe court et annonce la couleur. Tu te redresses un peu dans ton siège et redéposes ta tasse. Concentrée. Intéressée. "[…] j’ai besoin d’infos pour une enquête, […] Il me faut un bon agent d’infiltration, et je voyais que toi." Putain, ça, ça fait plaisir à entendre ! Plus que ce qu’Andrea n’imagine. Plus que tu ne l’aurais toi-même imaginé. Cela faisait un moment maintenant que tu ne t’étais plus sentie agent de qualité. Et pour cause. Il ne restaient que les trainées noires et les casseroles que tu trainais. Alors, clairement, les monts d’Andy ont une saveur unique à tes oreilles ! Tu ne le montres pourtant pas vraiment. C’est pas ton genre. Mais ton sourire en coin traduit la fierté t’envahissant. « J’pourrai pas te payer, enfin si au pire j’peux te filer un peu de cash, ou je t’invite à bouffer. Ou en nature au pire on peut s’arranger. » Elle se met à rire. De manière franche. T’avais toujours aimé comme elle riait. Pleine de vie, de fougue. Tu te surprends d’ailleurs à la regarder emplie de nostalgie sur tout ce que ce rire reflétait. Impassible et incapable de montrer tes vrais sentiments, tu préfères garder la face et entrer dans le jeu dans les règles t’avaient franchement manquées ! Tu souris, tu hausses un sourcil et te passe le bout de la langue sur la lèvre inférieure. “Tu me connais. Je ne suis pas une femme de petites exigences. Je ne prendrais que ce qu’il a de meilleur, à savoir … Le cash ! … ET l’offre en nature.” Le ton est tout aussi charmeur qu’assuré. Et avant qu’Andréa ne puisse rétorquer, tu coupes court : “Parce que oui, je m’octroie une double paye. Je prends les deux. … Avoue que je le vaux bien !” Tu y aurais presque cru alors que tout le monde était d’avis de dire que ta valeur actuelle était en chute libre. Fallait donc bien prendre ce qu’il y avait à prendre. Profiter un peu. S’amuser. En réalité, tu savais pertinemment que tu aurais très probablement aider Andrea sans contre-partie. La commissaire elle-même devait d’ailleurs le savoir, le sentir. Tu n’étais pas venue ce matin dans l’espoir d’être “récompensée” ou grassement payée. Tu ne t’attendais à rien. Enfin, ok, peut-être un petit jeu de “touche-touche” à un moment ou un autre mais ça c’était simplement parce que tu était une incorrigible tombeuse, toujours à l’affut d’une opportunité sympa.

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Lun 6 Jan - 13:19
J’annonce la couleur. Je n’ai pas le temps de passer par quatre chemins, et puis c’est clairement pas le genre de nana avec qui on prend des pincettes, je la connais assez pour le savoir. Alors je lui explique que je suis dans la merde avec l’équipe qu’on m’a fournie, et si je veux réussir cette enquête, c’est sur elle que j’ai envie de miser, même si c’est dangereux, autant pour elle que pour moi. J’ai bien pensé m’infiltrer moi, je ne suis pas à mon coup d’essai, mais pour ce dossier ça ne pourrait pas fonctionner, ils connaissent trop bien ma tête. Je n’ai pas grand chose à offrir à la brunette en contrepartie, puisque c’est du sous-terrain. Si elle accepte, c’est pour l’adrénaline et l’amour du métier, pas parce que je lui propose une partie de jambes en l’air, bien que j’ai conscience que ça pourrait apporter un petit plus. « Tu me connais. Je ne suis pas une femme de petites exigences. Je ne prendrais que ce qu’il a de meilleur, à savoir … Le cash ! … ET l’offre en nature. » Je ne peux m’empêcher de rire. Evidemment, je n’en attendais pas moins d’elle. « Parce que oui, je m’octroie une double paye. Je prends les deux. … Avoue que je le vaux bien ! » Je ne peux m’empêcher de sourire, sans la lâcher des yeux. « C’est oui alors ? T’en fais pas, je ferai en sorte que tu ne regrettes pas d’avoir accepté. » Sourire mutin, je fais le tour du bureau pour récupérer une clé usb que j’avais préparé au cas où elle dise oui, et un dossier qui était sur mon bureau. « Si tu veux le feuilleter maintenant tu peux, sinon tout est dans la clé. » Je m’appuie à nouveau sur le bureau, seulement mes fesses et mes mains. « Je te laisse la journée pour étudier tout ça, si c’est toujours ok pour toi, j’aimerai une réponse définitive au plus tard ce soir, on peut se voir pour en parler si tu veux, en dehors d’ici. » Ce n’est pas une proposition indécente, mais je sais qu’avec elle, ça pourrait le devenir…

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Ven 17 Jan - 17:59

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Tu poses tes exigences. Plus pour le fun qu’autre chose. Andrea le sait bien. D’ailleurs ça la fair rire. Ce rire … Putain qu’il te manquait. Tout te manquait. C’était pathétique. Dans ta tête, on aurait dit un vieux disque rayé. Les mêmes sons, encore et encore. Inlassablement. Tu ruminais. Tu ne passais pas à autre chose. T’arrivais pas à lâcher prise. Encore moins lorsque Andrea t’appelait et te demandait de l’aide. Tu ne pouvais pas t’investir correctement de l’autre côté. T’en avais pas envie. C’était une foutue situation de merde. Tu te sentais comme un pauvre lièvre pris au piège. Et cette situation, la position de faiblesse, tu la détestais. C’était pas dans ton habitude.

Andrea, elle, te sourit. Regard planté dans le tien. Comme pour appuyer sa demande, te convaincre. Y’avait pas besoin de ça. Elle avait juste à remuer le petit doigt et t’étais là. En râlant des fois, mais t’étais là. Elle avait su te prouver depuis des années qu’elle avait gagné ta confiance sans borne. En tant que flic et qu’être humain. « C’est oui alors ? T’en fais pas, je ferai en sorte que tu ne regrettes pas d’avoir accepté. » Son sourire taquin en dit long et t’extirpe un petit rire. “J’espère bien mais … j’ai pas à douter de tes capacités” Petit clin d’oeil complice pour ponctuer. Cette fois c’est toi qui joue les charmeuses. Enfin jouer n’est même plus le bon mot. Entre vous c’était devenu normal. Un mode de communication comme un autre. Le vôtre.

Andrea se lève, fait le tour de son bureau et attrape le matos dont tu aurais besoin. Elle te tend un dossier sur lequel est posé une clé USB. « Si tu veux le feuilleter maintenant tu peux, sinon tout est dans la clé. » Tu te redresses sur ton siège, acquiesces et récupères le tout. Alors qu’Andrea est de retour face à toi et contre le bureau, tu as déjà fourré la clé USB dans ta poche et tu feuillettes les premières pages du dossier, intéressée. « Je te laisse la journée pour étudier tout ça, si c’est toujours ok pour toi, j’aimerai une réponse définitive au plus tard ce soir, on peut se voir pour en parler si tu veux, en dehors d’ici. » Nouveau hochement de tête. T’es soudainement partagée par un horrible double sentiment. En un sens, t’es contente de te replonger dans ce que tu maitrises de mieux, les stups. Va falloir faire profil ultra bas mais ça en vaut la peine et tu sais qu’en te cadrant, tu peux le faire ! Mais d’un autre côté, les mots d’Andrea, te rappelle - sans le dire - que t’allais pas devoir trainer là. T’étais devenue paria dans tes propres locaux. “On m’a collé un chien de garde au cul mais je saurai m’en défaire et m’arranger. J’t’appelle ce soir sans faute.” Tes journées étaient plus cadrées et suivies. T’avais droit au traitement des petits nouveaux et tu détestais pourtant qu’on te prenne par la main. T’aurais bien appris ce qu’il fallait par tes propres moyens mais l’unité à laquelle tu étais désormais greffée, désirait que les choses soient faites dans les règles.

Tu refermes le dossier et tu te lèves. Tu attrapes ta tasse de café que tu vides avant de la rendre à Andrea. Elle se redresse et se saisit de l’objet. “Merci boss” Nouveau clin d’oeil et petit coup d’épaule amical. T’as pas envie de partir. Et pourtant tes jambes te mènent à la sortie. Dernier regard à Andrea avant de scruter les lieux et filer en douce. Comme une ombre, aussitôt dehors, aussitôt disparue. Quelques petites minutes plus tard, seul le vrombissement de ta moto qui démarre sur les chapeaux de roues, trahis de ta présence aux oreilles les plus averties. Suite au prochaine épisode comme on dit …

sujet terminé

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