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Only You | ft. Phet McCoy

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Phet McCoy
Phet McCoy
the faded flower
Phet McCoy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t4517-a-flower-that-was-definitely-wilted-phet-mccoy
• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
• avatar : Ten Chittaphon Leechaiyapornkul
• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
• messages : 508
• date de naissance : 01/12/2001
Phet McCoy
Only You | ft. Phet McCoy
Mar 19 Nov - 23:49

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
Tendrement, ses bras qui l’entourent, lui réchauffent le cœur. Celui-là même qui, quelques secondes seulement avant, venait de se refroidir sous l’appel catégorique du retour à la réalité. Phet ne veut pas bouger. Il veut rester ainsi, tout contre cet être, Minhyuk, qui lui donne l’impression que partir de Los Angeles n’est peut-être plus vraiment le bon choix. Peut-être qu’il devrait rester, juste pour pouvoir profiter un peu plus longtemps de ses sourires et de son humour. Mais une part de lui sait que, s’il ne quitte pas ses rues qui ont connu sa peine si profonde, il ne sera jamais vraiment libre. Il ne sera jamais vraiment saint d’esprit. Il ne sera jamais complètement vrai. Toujours rattaché au passé. Toujours prisonnier de sa vie. Toujours froidement rappelé à l’ordre. Tout comme ce message qui traîne dans son téléphone, que  Min peut voir.

Ce contact si doux, de sa peau contre la sienne, dans cette étreinte pleine d’amour. Cela est si étrange de qualifier quelque chose par ce terme, mais il est bien réel et palpable. Ce qu’il y a entre eux, ce qui existait et existera, il s’agit bien de cette affreuseté romantique dont tout le monde cherche les bienfaits. Elle est loin d’être mauvaise pour eux. Mais le monde est plein d’efforts et de finesses. S’il ne les a pas aujourd’hui, il les aura demain. Et cela, jusqu’à cet effondrement fatal de leur cœur. Cette question que lui pose Min, repousse cet ultimatum qui arrivera trop vite pour eux. Basculant légèrement la tête en arrière, contre son épaule, il ferme les yeux, ne pouvant se cacher. Min a vu le message, l’ordre, le nom. Il n’a rien à lui caché et pourtant tant de secrets.

« Je le sais, chuchote-t-il tout doucement. Merci. »

Il ne veut pas que Min se décolle de lui. Voir même qu’il le relâche, tout simplement. Ce qui, à un moment, donnait envie au McCoy de le fusiller du regard, le rend désormais aussi fragile d’une brisure de neige. Il espère pouvoir le lui montrer un jour. Pouvoir lui dire, lui avouer, que ce qu’il refusait est dorénavant ce qu’il désire le plus. Mais il laisse faire, hochant simplement la tête aux deux questions suivantes, rangeant son téléphone dans sa poche. Il sait qu’il va sans doute être mis à l’épreuve dans peu de temps. S’il ne revient pas rapidement, comme il l’a toujours fait, il ne sait ce qu’il risque. Mais sa peur est un poids dans son ventre. Il est effrayé de revenir chez lui, dans sa propre maison. Si tant est qu’elle en a vraiment été une. Ce n’est pas une maison. Ce n’est pas sa famille. Il aime sa mère, adore ses jumeaux. Mais elle n’a jamais cherché à partir de son couple et eux, ils ont été désirés. Il était une erreur de parcours. De celles qui le savent très bien et qui vivent avec ses pénalités tous les jours.

Lorsque Min se met à cuisiner, il l’observe. Il n’avait jamais réellement touché à une poile ou même à un four. Seuls les fours à micro-ondes étaient ses plus proches collaborateurs. Même s’il pouvait, sans doute, cuisiner un peu plus que des plats instantanés. Il y a beaucoup de choses que Phet ne sait pas faire. Il ne sait pas nager. Il ne sait pas faire de vélo. Il ne sait pas conduire non plus. Toutes ses choses de la vie courante, qui font tâches si on n’en parle comme de rien. Il passe pour un demeuré, un idiot, qui ne sait pas ce que tout le monde sait. Alors il compense. Il apprend, se cultive, s’attache à ce que les autres ne connaissent pas, pour s’en faire des armes. Alors, voir Min cuisiner aussi bien avec autant de dextérité, lui fait un peu d’effet. Comme s’il regardait un grand championnat. Sauf qu’il s’agit de son… de son quelque chose qu’il n’arrive pas encore à nommer. Mais ça viendra. Il l’espère.

Ses yeux suivent chacun de ses mouvements, alors qu’il installe la table. Il a fait du thé, comme s’il connaissait ses goûts et cela lui fait du bien. Il ne fit rien, ne voulant pas briser ce si joli moment. On aurait dit un aesthetic domestic. Comme si Min, à lui tout seul, pouvait donner sans s’en rendre compte, cette impression de confort ultime chez quelqu’un. Et ce quelqu’un, c’est Phet à ce moment-là. Qui ne peut que fondre. Il l’observe revenir vers lui. Et ce petit sourire qu’il arbore est tout ce qui lui manquait pour compléter sa découverte. Puis doucement, les mains dans ses cheveux qui le recoiffent, le rendent de nouveau précieux. Jamais il n’aurait laissé quelqu’un hors de son cercle social faire ça. Zadig possède une dérogation de meilleure amie et Tian lui fait sans lui demandé son accord. Et Minhyuk. Qui a plus qu’une dérogation ou un simple laissé faire. Lui, il a le droit de tout. Comme un pardon généralisé pour ce qui le dérange en temps normal. Parce que cela ne le dérange pas lorsque c’est lui. Parce qu’ils ne sont pas en temps normal.

Un frisonne lui traverse l’échine lorsqu’il dérive légèrement sur ses oreilles. Cette sensibilité qu’il tente de toujours camoufler, ne peut pas se cacher lorsque l’on se sent sécurité. Et finalement, tout s’arrête et ils rejoignent la table. Min s’éclipse, Phet en profite pour goûter son thé. Ces goûts sont plutôt simples. Et ce que lui a fait le Kawasaki est bien au-delà de ce à quoi il pensait. Un nouveau sourire aux lèvres, il songe que le roux ne cessera jamais de le surprendre ainsi. En parlant de lui, il revient, muni d’un médicament que le plus jeune ne connait que trop bien. Le regardant alors faire, il doute néanmoins de quelque chose. Il veut réellement revoir son corps. Hier soir, ils étaient dans une sorte d’euphorie, mélangeant trop de choses pour qu’ils ne s’en sortent réellement. Et puis, il était tard. Ce n’était pas la lumière du jour qui les éclairait. Il y avait trop de facteurs, trop de choses qui aurait tout simplement pu émousser ce regard qu’il lui portait. Mais sans rien dire de nouveau, il se saisit du médicament, l’avalant sans même boire, par habitude, avant de hocher la tête.

« D’accord. Très bien… Mais je pourrais le faire seul aussi, tu sais. »

C’était comme pour fuir l’horreur, un moyen de ne pas lui faire subir cette vision de lui-même. Il ne voulait pas tout gâcher ainsi. Pas pour une bêtise futile qui est le corps. Alors, il valait mieux se préserver, plutôt que le laisser filer. Phet se met à manger. Son appétit est là, comme toujours, malgré le peu qu’il arrive à ingérer à une vitesse d’une lenteur catastrophique. Mais il le fait tout de même, courageusement. Il ne touche pas au précieux jus de mangue de Min, se cantonnant à sa tasse chaude qui lui va parfaitement. Ce petit-déjeuner ne ressemble pas au premier qu’ils ont fait. Il est moins tendu, moins dans cette espace entre l’incertitude et le désire. Celui possède un regard de tendresse, un couvercle de bons sentiments réciproques et de fragilités sentimentales communes. C’est nouveau. Et cela fait du bien.

Arrivant à terminer son assiette, il finit par demander à Minhyuk s’il veut bien lui prêter des vêtements. Là, il peut se le permettre, non ? Il aurait bien voulu rester dans cette veste un peu lourde et pleine de son odeur qu’il lui avait passé sur les épaules la nuit dernière. Mais ce serait trop étrange. Et il s’était promis de ne pas ce la jouer ainsi. Min semble s’acharner pour lui mettre de la pommade. Et il ne résiste pas. A quoi bon ? De toute manière, cela n’aurait servie à rien. Phet se fait une raison. Si Minhyuk le repousse alors qu’il ne voit que son corps, c’est qu’il n’a pas autant de profondeur amoureuse que cela. Alors, il finit par céder et retire son haut, si difficilement mis la nuit précédente.

Dans la salle de bain, qu’il découvre désormais, il tente de calmer ses nerfs. Deux extrêmes lui parcourent le corps. D’abord, le froid, mordant, de cette pommade à l’odeur infecte qui lui rappelle trop de choses. Et ensuite, la chaleur, agréable, devenue familière, de la main de Min. Phet ferme légèrement les yeux, les laissant entrouverts, juste pour le regarder. Il lui fait confiance. Mais le spectacle qu’il a sous les yeux vaut tout ce qu’on peut imaginer. La courbe de la joue de Min s’arrête parfaitement bien sur sa pommette. Cette dernière souligne son regard, d’une amande parfaite, voir un peu trop. C’est cela, qui lui donne un regard aussi envoutant. Il y a son nez, droit, fin, plus fin que le sien, qui pointe légèrement. Et ce cou, découpé par sa pomme d’Adam, qui atterrie sur ses clavicules ciselées. Comme une envie passagère, il les effleure alors, du bout des doigts, totalement perdu dans ses pensées. C’est chaud. Toujours aussi chaud. Et hypnotisant. Toujours un peu trop. Puis, encore un peu ailleurs, il lui avoue avec douceur :

« Je ne vais pas au lycée aujourd’hui. Je dois rentrer. Le message de tout à l’heure, c’était mon père. »

Ses yeux tombent sur les siens, et ce qu’ils y lisent est indescriptible. Il veut l’embrasser, là, maintenant, pour ne pas qu’il songe un seul instant que cela lui fait plaisir. Mais il ne bouge pas, toujours pas et cela l’énerve. Sauf qu’il n’a pas vraiment besoin de bouger. Ses doigts parcourent le chemin de son cou, pour se glisser dans sur sa nuque. Et il l’attire à lui. Ses lèvres rencontrent les siennes avec cette même envie de bien faire et vouloir le sentir contre lui. Cela le désespère autant qu’il le rend heureux. On ne peut jouer d’amour sans se sentir au bord du gouffre à chaque pas menés. Et bien là, les rôles s’inversent. Et c’est Phet qui est sur le point de tomber de la falaise tandis que Min le regarde faire. A lui seul de savoir s’il va le laisser tomber ou pas. Profitant un peu tout de même, il finit par le relâcher doucement. Toujours et encore, doucement. A quelques centimètres de ses lèvres emprises des siennes, il lui murmure :

« Je suis désolé. »

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• âge : 23
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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• crédits : unravel (vava)
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Only You | ft. Phet McCoy
Jeu 21 Nov - 20:03

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Only You ft. Phet McCoy


Lui offrant un sourire qui se veut rassurant, le roux commence à manger son plat, buvant de son fameux jus de mangue. Il prend son temps, voulant profiter de ce léger moment de détente avant de passer aux choses sérieuses. Il le sait au fond de lui, rien ne va se passer comme il le voudrait. C’est bien pour cela qu’il veut en premier lieu soigner le corps de Phet. Il ne compte pas le juger, loin de là, car dans tous les cas, il le trouverait magnifique. Il voulait juste s’assurer que rien ne s’était aggravé, et que tout n’était que des bleus et hématomes. Ce n’était que pour ces raisons là qu’il souhaitait prendre soin de lui lui même. Mais aussi pour lui montrer qu’il était là pour lui. Le regardant parfois doucement et tendrement, Minhyuk le laissait profiter de ce calme reposant. C’était rare qu’un silence lui fasse autant de bien. Mais les silences de Phet n’étaient en général jamais négatifs. Loin de là. Ils étaient doux, remplis de sensations agréables qui lui étaient étrangères. Il ne comptait en aucun cas le briser. Venant enfin au bout de son assiette, la demande du plus jeune ne le dérangeait absolument pas. Des vêtements, il en avait pleins, sûrement beaucoup trop grands, mais il savait que le thaïlandais se sentirais à l’aise dedans. Et puis ils étaient doux, et chaud. Hochant alors la tête en souriant, il lui proposa d’abord de passer dans la salle de bain, laissant la table en vrac. Il s’en occuperait plus tard, il y avait beaucoup plus important sur le moment même.

Se levant alors, il guida tout doucement Phet vers la seule pièce de son appartement qui était carrelée de fond en comble, aux teintes sombres. L’installant alors sur le rebord de la baignoire et lui retirant le plus délicatement possible, ses yeux s’arrêtèrent sur sa peau, un sentiment de douleur le traversant. Impossible de ne pas le ressentir. Dès qu’il le voyait, des envies meurtrières lui venaient en tête. Ses mains effleurèrent doucement sa peau avant de lui embrasser la joue comme si de rien était pour aller chercher le tube de pommade qu’il avait laissé en évidence. Et sans plus tarder, il s’actionna à toucher délicatement sa peau, essayant de se montrer le plus doux possible. Son visage était concentré, faisant pénétrer avec le plus de délicatesse la pommade en massant légèrement certaines zones, n’hésitant pas à s’y reprendre plusieurs fois. De légers coups d’œil se lançaient de temps à autres pour vérifier que tout allait bien, et qu’en aucun cas il lui faisait mal. Remontant doucement sur son torse, les fins doigts de Phet l'effleurèrent doucement, le faisant frissonner et rougir un peu. Sa peau légèrement plus fraîche contre la sienne lui changeait rapidement les idées, lui qui avait toujours chaud. Il ne s’y attendait pas, que ce soit à son geste, ou alors à ses mots. Son regard se bloqua sur son visage. Un tas d’émotions le traversant d’un coup. Que venait-il de lui dire ? Retourner chez lui ? La réponse était évidente, ses yeux se mirent à briller d’effroi, secouant alors la tête. Il l’avait senti venir ce message. Quel genre de personne envoie cela à un horaire pareils et sur un ton aussi sec ?

”Phet...Non. Je te laisserai pas y retourner. Je veux pas. Tu retournes sûrement pas là-bas.” lui répondit-il rapidement, ne comptant pas le laisser faire.

Le roux ne savait pas de quoi ce type était capable, c’était la première fois qu’il avait à faire à ce genre de problème. Mais il était sûr d’une chose, qu’il protégerait Phet, et le laisser retourner chez lui n’était en aucun cas une solution. Le voir déjà dans cet état le mettait hors de lui. Il se fichait pas mal de son physique, de si sa peau était parfaite, sans aucune égratignure remarquable. Il s’en moquait royalement. Son corps à lui n’était même pas du niveau de la perfection, et des cicatrices, il en avait pleins, toutes ayant leur histoire particulière. Alors oui, il aurait voulu entre celles de Phet, mais il n’en voulait plus sur son corps. Hors de question. A partir du moment où le plus jeune avait accepté de faire un pas dans sa vie, il allait avoir du mal à se débarrasser de lui aussi facilement. Il était là pour lui. Oui. Il le devait. Ses mains se posèrent sur ses avants-bras, les caressant doucement. Tout son corps ressent les caresses du plus jeune. Il est au bord de tomber, et il le sait. S’il avait pu, il lui aurait crié son amour sur tous les toit, et l’aurait retenu sans prendre en compte son avis. C’était ce qu’il voulait faire. Mais il n’avait en aucun droit de le retenir contre sa volonté, il le savait. Sa peau frissonnait, ses yeux légèrement humides face à cette réalité se plantèrent dans les siens. Un cauchemar sans fin. Cette main qui remonte dans son cou, pour s’emparer de sa nuque le fait fondre. Et doucement, ses yeux se fermèrent pour laisser son amour se transmettre. L’une de ses mains se glisse sur son visage, caressant sa joue de son pouce. Délicatement mais sûrement, ses lèvres se mouvaient contre les siennes. Suffisamment pour lui faire comprendre que ce qu’il ressent pour lui est réel, et qu’il ne compte pas le lâcher. Cette main, il compte la retenir fermement dans la sienne, quitte à se laisser tomber à sa place. Il ne le laisserait pas tomber. Jamais. Maintenant qu’il pouvait être à ses côtés, et même avant, il ne l’abandonnerait pas comme cela, car il savait ce que cela faisait. Le laissant alors faire, Minhyuk baissa légèrement ses yeux en émoi, se retenant de pleurer pour lui. Ses lèvres rougies effleuraient les siennes, ne voulant pas les laisser partir. Ses excuses le faisaient vibrer. De quoi s’excusait-il au juste ? Il n’avait rien à se reprocher. Ce n’était pas lui, qui lui devait ces mots. Non. Il attendrait d’une autre personne. Et il viendrait les chercher lui même. Coûte que coûte.

”Ne t’excuse pas pour quelque chose que tu n’as pas fait, Phet. Je ne veux pas t’entendre dire ça.” répondit-il en le regardant dans les yeux avec un regard ardent.

Ne voulant pas entendre sa réponse, il redéposa ses lippes contre les siennes, frissonnant violemment avant de caresser le visage de son aimé. Plus rien ne pouvait l’empêcher d’agir. Il n’y avait personne, sauf Phet, qui ne pouvait le retenir. Se mettre le roux à dos était une très mauvaise chose. Il n’oubliait jamais. Et si cela concernait le lycéen, rien ne pouvait le faire lâcher. Il s’accrocherait à lui jusqu’à ce que celui-ci ne le supporte plus. Se contentant juste de la douceur et de la chaleur de ses lèvres contre les siennes, il les relâcha doucement avant de lui embrasser les commissures.

”Je t’aimerais toujours, quoi qu’il arrive, et quoi que tu puisses en penser. Retiens bien ça.” prononça-t-il doucement, lui offrant un léger sourire.

Finissant alors de le soigner, il s’occupa de son dos, le détaillant avant intensément. Il voulait se souvenir de chacune d’entres elles, de toutes celles qui l’avaient fait devenir qu’il était à présent. Déposant de léger baisers sur les cicatrices de ses omoplates, il le barbouilla ensuite de pommade, encore et encore, avec des gestes qui montraient à quel point il était précieux à ses yeux. Puis, il se releva, venant lui tendre doucement la main, lui souriant chaleureusement. Il n’avait pas oublié ce qui l’attendait, il voulait juste que le noiraud se sente bien en ce moment même, qu’il sache qu’il avait un endroit où revenir. Le laissant alors déposer sa paume dans la sienne, il l’emmena doucement dans sa chambre. Pas besoin d’allumer les lumières, la baie vitrée collée à son mur laissait celle-ci entre naturellement. Plutôt bien rangée, il en était fier. Dean les avait suivi, s’installant de toute sa longueur sur ses draps. Pendant ce temps là, le métissé gardait Phet près de lui, ne voulant pas le lâcher, tandis qu’il fouillait dans ses affaires pour lui trouver un large pull beige maillé, et un pantalon noir. Discrètement, il avait glissé des sous-vêtements propres, ne sachant pas s’il en avait besoin ou non. Autant tout prévoir. Les lui donnant ensuite, il en profita pour embrasser sa joue toute douce.

”Je te laisse la chambre. Prend tout ton temps, et dit moi s’il te faut quelque chose.”

Le laissant alors tranquille, il partit s’habiller dans la salle de bain, enfilant un simple t-shirt noir à manche courte, une veste rouge et un pantalon noir troué. Tout était bien coordonné. Se penchant au dessus de l’évier, il se regarda dans le miroir, fixant ses yeux qui l’observait. Et c’était à cet instant, qu’il se fit l’une des promesses les plus importantes de sa vie. C’était ici qu’il la grava à tous jamais entre lui, et lui. Cet personne, il la protégerait de toute son âme.
                                                                                                                                 
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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Only You | ft. Phet McCoy
Sam 23 Nov - 19:51

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
Elles menacèrent le coin de ses yeux. Précieuses, humides, détestables. Ses larmes qu’il ne pouvait jamais retenir. La promesse de Minhyuk n’avait aucun sens. Autant la nuit dernière que ce matin. Et pourtant, Phet y avait cru. Il y avait cru comme on pense trouver un échappatoire à son malheur. Mais la réalité, dure et violente, est toute autre. Il se devait de rentrer. Il ne pouvait pas faire autrement. Ce n’était pas une demande polie qu’il avait reçut. Il s’agissait d’un ordre. Son corps sera sans doute dans un état effroyable lorsqu’il réapparaitra. Mais quelle importance ? Maintenant, il a son renard. Celui qui ne le lâchera pas. La haine, la douleur, les coups. Il pourra les encaisser. Et cette fois, il a réellement quelqu’un qui le fait tenir debout. Ce n’est plus la vie qui l’obligera à se relever. Ce n’est pas cette envie pressante de découvrir le monde. Ce n’est pas la ferme intention de quitter ce pays. Il s’agit bien de Minhyuk. De lui et de lui seul.

Sa main, ses baisers, ses mots. Son regard, sa voix, sa douceur. Phet n’est qu’un idiot lorsqu’il se sent ainsi. Un idiot amoureux dans les yeux de celui qui fait battre son cœur. Il aimerait tant lui dire tout. Lui raconter que ce corps qu’il semble aimer n’est pas beau. Lui expliquer que son esprit est rempli de démons, de monstres aux allures indescriptibles. Le convaincre de ne pas s’attacher à lui, car il est instable. Rien, dans sa vie, son cœur, ses lois, n’a de balance équilibrée. Il peut fondre en larme lorsqu’on élève la voix pour un rien ou rire lorsqu’on l’insulte publiquement. Son esprit relèverait d’une prise en charge psychologique et il le sait très bien. Mais il n’a pas l’argent pour ça. Et il a peur de savoir ce que l’on pourrait découvrir de lui. Sa tête est trop pleine de choses. Il ne veut pas que Minhyuk le sache. Ni personne d’autres d’ailleurs. Les gens sont effrayés lorsqu’ils ont un fou devant eux.

Lorsque leurs lèvres se séparent pour la première fois, il s’excuse. Et cette réponse qu’il reçoit lui donne envie de le contredire. Mais il ne peut pas. Car de nouveau, il sent l’amour de Minhyuk lui traverser le corps. Ce baiser est plus pressant, plus désespéré encore. Même s’il n’a jamais été aussi doux. Phet passe alors l’un de ses bras meurtris autour du cou du roux. Une larme solitaire s’échoue sur sa joue alors qu’il ferme les yeux. Un univers, une galaxie, qui se résume à une lune brillante au creux de sa paupière. Si Min ne le lâche jamais, cela lui va. Il s’en fiche. Il ne veut même pas savoir ce qu’ils sont réellement. Il veut juste garder ce petit bout de lui. Car Minhyuk est à lui. Il ne le laissera à personne. Il se l’est déjà dit. Il le dira encore. Mais cette fois, il a une vraie raison. Pour la deuxième fois, ils se séparent. Mais aussitôt, il sent de nouveau ce petit geste réconfortant, tendre, de celui qui rassure. Essuyant alors sa larme avec sa paume, Phet l’écoute comme s’il était le poète de ses nuits. Ce qu’il est devenu. Son corps frissonne et son cœur bat la chamade. Il ne peut qu’hocher la tête, pour lui faire comprendre ce qu’il pense. Il espère réellement qu’il lui dit la vérité. Sinon, il se brisera de nouveau.

Il se laisse alors guider. Après les soins, son corps est encore martyr, mais il sait que ce n’est rien. Phet a senti Min et son attention sur ses omoplates. Tout cela, qui l’intrigue chez la personne de Phet et que ce dernier ne peut pas encore expliquer. Parce que cela lui fait mal rien que d’y repenser. Dans la chambre, qu’il découvre aussi, il entraperçoit Dean, étendu sur le matelas, qui profite du soleil passant par la baie vitrée. Un sourire s’étire sur ses lèvres à la vue adorable du petit animal. Il est heureux. S’ils ont réussis quelque chose, c’est bien d’avoir sauvé cette vie au bord de la fin, cette nuit-là. C’est comme une revanche sur ce monde qui cherche à nous tuer le plus rapidement possible si l’on est faible. Lorsque Dean grandira et qu’il deviendra un beau chat, il ne sera plus cet étrange chaton qui les suivait dans la rue. Il aura pris sa part de l’existence. Comme tout le monde. Minhyuk sort Phet de ses pensées en lui donnant des vêtements. Puis cette petite phrase, adorable, avant de le laisser seul dans la pièce. Le McCoy a presque envie de se rouler dans la couette du plus vieux, rien que pour profiter du soleil aussi. Mais il ne le fait pas. Il pourrait fouiller, découvrant des secrets honteux. Mais il ne le fait pas. Il pourrait tout simplement s’asseoir et attendre. Mais il ne le fait pas non plus. Une fois habillé, il prend une décision. Elle lui coûte cher. Elle lui bourrine les sentiments. Elle lui soulève l’estomac. Mais il le fait. Il ne caresse pas Dean. Il ne fait pas de bruit. Il sort de la chambre. Ne voit personne dans le salon. Comprend que Min est dans la salle de bain.

Tout s’accélère alors. C’est un chronomètre qui s’arrête. Une bombe qui explose. La dernière seconde avant le chaos. Il court, se précipitant sur la porte de l’appartement pour l’ouvrir, avant de sortir dehors. Dévalant les escaliers, entends son propre sang battre à ses tempes. Que vient-il de faire ? Il pousse les portes de l’immeuble avec une force de désespoir. Sur le trottoir déjà bondé de la ville, il s’enfuit dans la foule. Est-ce vraiment cela qu’il veut ? Remontant les passants en courant, il s’éclipse dans une petite ruelle annexe. Il monte des escaliers, traverse des rues occupées, entends ses démons l’applaudir. Il ne veut pas que Min le suive. Il le désire plus que tout. Et pourtant, il ne peut s’empêcher d’avoir de l’espoir. Essoufflé, il se retourne. Mais personne ne le suit. Même s’il est sûr que le plus vieux est à sa recherche actuellement. Et de nouveau, il repart dans son vagabondage. Phet sait filer entre les doigts des gens. Il sait mentir. Il sait fuir. Il sait pleurer. Il sait manipuler les autres. Il sait comment on brise quelqu’un en trois mots. Mais il ne sait pas comment on se sauve de soi-même.

Arrivé dans son petit bout de quartiers, il voit déjà les habitudes. Le lycéen à trois maisons de chez lui qui sort de chez lui pour aller en cours. Sa voisine dans l’immeuble en face de chez lui qui regarde par la fenêtre la prostituée sur le trottoir. Il peut voir sa mère partir en voiture, accompagnée des jumeaux qui semblent tout contents d’aller à l’école. Il est tôt. C’est une journée comme les autres. Une de celles qui ne changent jamais. Il attend à peine que tout le monde soit partie pour rejoindre sa maison. De toute façon, on ne le voit pas. Il est invisible aux yeux de ceux qui ne font pas attention. Et c’est le matin. Alors peu de monde font attention à ce qui les entoure. Phet ouvre le portail, les doigts tremblants, mais fermes. S’il avait cru en dieu, il lui aurait demandé de bien vouloir le laisser en vie. Mais il n’y croit pas. Et il va se faire détruire. Rejoignant la porte, il sent encore les baisers et les mains de Minhyuk sur lui. Il s’est excusé. Il s’est excusé mais Min n’a pas compris pourquoi. Voilà, pourquoi. La porte claque derrière lui alors qu’il entre. Et son regard croise celui de son géniteur. Un court silence précède la fin. Et c’est uniquement lorsque Phet sent ses cheveux se faire brusquement tirer en avant, son corps rejoignant le sol en se faisant traîner par terre, qu’il se dit qu’il ne regrette rien.

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Only You | ft. Phet McCoy
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