if only i could read the signs in front of me. (zora 2)

C’était le genre de soirée où l’alcool coulait à flots et en quantité quasi-illimitée. Les alcools forts étaient de sortie et les invités finissaient bourrés en moins d’une heure. Pas forcément le genre d’évènements qu’il plébiscitait. Et pourtant, lorsqu’il avait reçu l’invitation, la présence de Zora juste à côté de lui l’avait incité à lui proposer de sortir. Ils en avaient besoin tous les deux, c’était évident. Alors ils s’étaient rendus là-bas comme deux joyeux lurons et au final, leur état n’est pas bien différent de celui des autres invités. Zach riait sans cesse pour un rien, sentait ses joues se teinter de rouge et son sourire s’étirer jusqu’à ses oreilles sans qu’il ne sache réellement pourquoi. Mais alors que la soirée commençait à s’échauffer, les deux amis décidaient de rentrer afin d’éviter de se prendre un coup perdu. Ils étaient rapidement montés dans le premier taxi qui passait par là afin de regagner leur appartement. « Et tu sais quoi, le pire c’est qu’on est partis pour faire un after. » riait Zach alors qu’il soulevait sa veste pour dévoiler une bouteille de vodka qu’il avait réussi à récupérer sur le bar. D’accord, peut-être que ces années passaient en prison ne lui avaient pas servies de leçon, qu’il avait un côté un peu cleptomane. Mais en même temps, les consommations étaient gratuites, alors c’était simplement comme s’il avait pris un très grand verre. Contenant qu’il ne tardait pas à ouvrir pour boire une gorgée avant de tendre la bouteille à Zora, sans même avoir attendu de descendre du taxi. « J’suis sûr qu’on peut bien s’amuser encore. » Il riait à nouveau alors que le véhicule s’immobilisait devant leur immeuble. Tous deux grimpaient les escaliers en riant et à plusieurs reprises, Zachary manquait de tomber et de s’étaler de tout son long sur les marches. L’alcool était déjà bien présent dans ses veines, rendant ses gestes quelque peu maladroits. Ils parvenaient pourtant tous deux jusqu’à la porte et, après quelques secondes passées à tenter d’introduire la clé dans la serrure, ils pénétraient finalement dans leur salon. « Doit même y’avoir quelques trucs à grignoter. Et un peu de musique pour danser… » Il allumait l’enceinte connectée pour mettre en route la musique, avant de sortir un paquet de biscuits apéritifs du placard qu’il ne tardait pas à déposer sur la table. Puis, il revint vers Zora, se mettant à danser près d’elle, comme si plus rien ne comptait. L’objectif de la soirée était respecté.

" et tu sais quoi, le pire c’est qu’on est partis pour faire un after. " je regarde zach, l'esprit totalement embrumé. ou plutôt totalement noyé dans de l'alcool. je ne sais pas combien de verres j'ai bu. je sais juste qu'il y en a eu pas mal. et d'après les paroles de zach - oui parce que zach est avec moi, je ne sais pas si j'ai précisé - visiblement on n'a pas terminé pour ce soir. " par-fait ! " je ne vais pas m'en plaindre, j'aime l'idée et surtout l'alcool déjà à l'intérieur de mon corps aime l'idée. si tout le monde est content alors je ne vois pas pourquoi ça devrait poser un problème. je ne m'occupe même pas du chauffeur de taxi qui pour moi n'est là qu'en décoration finalement. je ne le calcule absolument pas et lui n'a pas l'air de trop s'occuper de nous. je suppose que du moment qu'on ne vomisse pas dans sa voiture il nous emmerdera pas. " j’suis sûr qu’on peut bien s’amuser encore. " je hoche la tête et attrape la bouteille avant d'en prendre une grande gorgée. " j'en suis certaine aussi. " je suis sur pilote automatique et suis zach plus qu'autre chose. je ne sais pas qui a payé le taxi, je suppose qu'il l'a fait parce que perso j'en ai pas le moindre souvenir. à moins qu'il n'ait payé avant. j'en sais rien... mais on est à la maison et c'est le plus important. on arrive devant la porte et je la déverrouille. enfin je crois... rohlala j'ai vraiment plus les idées claires. " doit même y’avoir quelques trucs à grignoter. et un peu de musique pour danser… " tout ce que je sais c'est que là on st dans l'appart', que zach a mis la musique et qu'il y a des trucs à manger sur la table. j'attrape une chips et la mâchonne alors que je commence à me déhancher. zach me rejoins et je m'agrippe à son cou, surtout pour ne pas tomber. " tu vas me servir de béquille tiens ! " je suis hilare. je sais que l'alcool est en grande partie responsable de mon état mais ça fait du bien de lâcher prise de temps en temps. " j'avais oublié que tu étais aussi bon danseur. ou alors t'as pris des cours ? " ou bien je suis trop bourrée pour me rendre compte qu'il danse mal ? j'en sais rien. je profite juste du moment. " j'suis pas fatiguée ! je veux danser comme ça jusqu'à après demain au moins ! " je n'arrête pas de rire surtout. je me pose pour prendre une gorgée d'alcool ou un biscuit à grignoter. et je danse encore. parfois je fais les deux voir les trois à la fois. " bois aussi un peu là. j'ai l'impression que tu me forces à boire pour profiter de moi ! " et je rigole toujours. j'en pleure même tellement je rigole en continu. je sais que zach ne me force pas à boire, c'est juste que j'ai plus souvent la bouteille dans les mains que lui. et puis il n'aurait pas besoin de me souler pour que je finisse dans son lit de toute façon. enfin ça m'a pas traversé l'esprit. ou peut être à l'époque parce que je me demandais pourquoi zelda avait voulu coucher avec lui. il est peut être bon au lit ! alors oui je suis curieuse de ça aussi.

Il revenait près d’elle, laissait la musique s’insuffler dans ses veines, guider ses mouvements. L’alcool l’aidait à garder l’esprit plus léger et tranquille. Il avait un peu l’impression de planer, tout en étant complètement conscient de ce qui se passait. Alors que Zora s’agrippait à son cou, il la rattrapait quelque peu maladroitement, faisait de son mieux pour ne pas manquer de la faire tomber. Avec tout ce qu’il avait bu, un accident était vite arrivé. « Tu vas me servir de béquille tiens ! » Leurs rires s’élevaient à l’unisson dans le salon, dansaient ensemble. Presque comme s’ils étaient en rythme avec la musique. A moins que la boisson ne parvenait suffisamment à tromper son sens pour qu’il ne parvienne plus à entendre correctement la musique. « J'avais oublié que tu étais aussi bon danseur. Ou alors t'as pris des cours ? J'suis pas fatiguée ! Je veux danser comme ça jusqu'à après demain au moins ! » Zach riait avec elle, ils devaient avoir l’air fin à danser en se marchant sur les pieds, tout en continuant à se jeter mutuellement des fleurs. « C’est toi qui m’a tout appris. Tu m’inspires. » rétorquait-il, taquin. Ses mots étaient énoncés de façon quelque peu décousue, mais il ne faisait pas exprès. Ils s’amusaient, se laissaient aller à grignoter et à boire. Même si le Harrington ne semblait pas suffisamment porté sur la boisson aux yeux de son amie. « Bois aussi un peu là. J’ai l'impression que tu me forces à boire pour profiter de moi ! » Les éclats de rire continuaient d’emplir la pièce. « N’importe quoi. Comme si j’avais besoin de ça pour que tu tombes sous mon charme. » Les larmes de rire commençaient à poindre aux coins de ses yeux, alors qu’il tendait la main pour attraper la bouteille de Zora et la porter à ses propres lèvres. Il en buvait une longue rasade, comme pour rattraper tout ce qu’il n’avait pas bu. Même s’il n’était pas sûr d’avoir une consommation d’alcool bien moins élevée que celle de son amie. « Et voilà, finalement c’est moi qui ait le plus bu. Et pourtant, ça m’empêche pas de savoir que tu me plais. » lâchait-il, comme s’il s’agissait de la suite logique de la discussion. Le lien avec le fait de forcer la main de Zora n’était plus forcément évident. Mais pour lui, tout faisait sens. « J’ai envie de… » T’embrasser. Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase que ses lèvres venaient chercher celle de la blonde. Comme une évidence.

" c’est toi qui m’a tout appris. tu m’inspires. " je pense qu'heureusement qu'on est dans l'appartement plutôt qu'en public parce que franchement on doit être pitoyable. je me retiens à lui, il se retient à moi. on bouge plus qu'on ne danse mais c'est pas ça le plus important. non le plus important c'est qu'on s'amuse, qu'on s'éclate. qu'il y a quelque chose entre nous de plus fort que tout ça. ce n'est pas du à l'alcool. c'est juste nous. mais voilà, on rigole. " n’importe quoi. comme si j’avais besoin de ça pour que tu tombes sous mon charme. " je continue de rire, je ne m'arrête pas. c'est dingue d'ailleurs à quel point je peux avoir mal aux zygomatiques sans m'en rendre compte. je ne sens rien même si demain ça risque d'être drôle tout ça. " c'est vrai ! t'es trop beau pour que j'te résiste ! " il me pique la bouteille et je ne prends même pas la peine d'être faussement outrée. je sais qu'elle me reviendra. il ne va pas tout boire. puis même si je suis déjà bien imbibée j'ai l'impression qu'il y a encore plein d'alcool qui peut rentrer à l'intérieur de mon corps. qui en redemande d'ailleurs. " et voilà, finalement c’est moi qui ait le plus bu. et pourtant, ça m’empêche pas de savoir que tu me plais. " et j'ai rigolé à la première phrase et j'ai légèrement bugué à la seconde. parce qu'on parle pas d'attirance pour rire. plaire à quelqu'un c'est plus que ça. et même alcoolisé, mon cerveau capte encore cette nuance, mon corps grimpe quelque peu en température et mon coeur s'accélère légèrement. j'attrape la bouteille et la pose sur la table, s'en prendre une autre rasade au passage parce que le moment à l'air trop important pour ça. " j’ai envie de… " il s'est rapproché de moi et je ne me suis pas décalée. non pas une seule seconde, même lorsque ses lèvres se sont posées sur les miennes. je ne le repousse pas et bien au contraire, mes mains remontent dans son cou et s'agrippe à sa nuque, ses cheveux, tout ce qui me passe sous les doigts. je n'ai pas embrassé de mec depuis... pfiou j'crois que ça remonte à la tournée et pourtant,c'est différent, c'est pas pareil là. parce que c'est zach. je le pousse jusqu'au canapé et le fait s'asseoir avant de grimper à califourchon sur lui. je me recule quelques secondes et fais passer mon tee shirt par dessus ma tête tout en prononçant cette phrase qui n'attend pas de réponse. " c'est pas une connerie tout ça ? " non, ça n'en est pas une. mes mots sont en contradiction avec mes gestes, avec mes mains qui commencent à l'effeuiller, avec ma bouche qui retrouve la sienne, avec ce désir qui ne cesse de grandir en moi au fil des secondes.

Tout s’enchainait rapidement, avec fluidité. Comme si tout ça était complètement normal. Peut-être parce que ça l’était, au final. En tout cas, Zach ne fut pas surpris de cette envie qui s’était si soudainement imposée à lui. Et Zora ne chercha pas à le repousser. Au contraire, la blonde ne tardait pas à glisser ses mains dans la nuque du jeune homme et à approfondir le baiser qu’il avait amorcé. Instant qui restera gravé dans la mémoire du Harrington, quand bien même il sait que les traits seront flous à cause de l’alcool. Peu lui importait. Il avait simplement envie de profiter de l’instant, de se laisser porter par la flemme qui grandissait à l’intérieur de son corps. Zora semblait également être sujette à des envies soudaines, puisque soudainement, elle poussa Zach vers le canapé. Le jeune homme se laissait faire, quittant la chaleur du corps de la blonde uniquement pour mieux la retrouver quelques instants plus tard, alors que celle-ci venait se positionner à califourchon sur lui. Le regard du Harrington vint embrasser le corps de la jeune femme alors qu’elle faisait passer son tee-shirt par-dessus sa tête pour l’envoyer au loin. « C’est pas une connerie tout ça ? » Non, ça n’en était pas une. Zach le savait. Leurs lèvres ne tardèrent pas à se retrouver, ne se perdant que lorsque les gestes de Zora ne leur laissaient pas les choix. Le tee-shirt du jeune homme ne tardait pas à atterrir au sol alors que lui-même laissait ses mains venir défaire le bouton du pantalon de Zora. Dans cette position, il lui était cependant impossible de faire quoi que ce soit de plus. Alors il entreprit de la faire basculer sur le canapé, se retrouvant ainsi entre ses cuisses. Ecartant son bassin de la jeune femme, il ne tardait pas à faire glisser le pantalon de la blonde le long de ses jambes pour finalement l’envoyer au sol. Il laissait alors l’une de ses mains venir caresser la cuisse de Zora alors que ses lèvres déviaient leur trajectoire. Elles vinrent embrasser le cou de la blonde, mordiller sa peau, avant de s’échouer sur le haut de sa poitrine, là où son soutien-gorge faisait obstacle à cette formidable descente. Les mains de Zach remontèrent alors dans le dos de la Coleman pour venir retirer l’agrafe de ce morceau de tissu superflu. Un geste qu’il aurait été capable d’exercer facilement dans des conditions normales, mais qui devenait un peu plus compliqué avec un peu trop d’alcool dans le sang. « Tu veux bien m’aider ? » demandait-il alors assez naturellement. Il était quelque peu gêné, mais au final, il savait que ce n’était pas important et que Zora n’allait pas lui en tenir rigueur.

Cet ébat avait été bien plus plaisant qu’il ne l’aurait jamais soupçonné. Pas qu’il ait un jour envisagé de mettre Zora dans son lit, mais justement, c’était là tout le fondement de sa surprise. Zach avait toujours pensé à la blonde comme à une amie, sans aucune ambiguïté. Et au fond, leur étreinte lui était apparue tellement naturelle que cela effaçait toute gêne possible. Comme si rien n’avait changé entre eux, tout en propulsant leur relation dans une toute autre dimension. Un paradoxe que le Harrington avait du mal à saisir alors qu’il était alcoolisé, mais peu importait. Tout ce qui comptait, c’était le sentiment de plénitude qui l’envahissait. Un rire amusé s’échappa des lèvres de Zora, se transformant bien vite en fou rire incontrôlable. Zach se redressa sur un coude pour l’observer, le regard confus. Et pourtant, au bout de quelques secondes, il ne put s’empêcher de se joindre à elle, riant sans réellement savoir pourquoi. L’euphorie de l’instant sans doute, à moins qu’il ne s’agisse du comique de la situation. Version vers laquelle semblait tendre Zora. « Pardon c'est juste que je trouve tout ça... terriblement ironique. » Trop alcoolisé pour saisir avec exactitude là où elle voulait en venir, Zach hochait toutefois la tête. Il était d’accord avec l’idée globale, même s’il ne parvenait pas à ordonner ses pensées. « Mais je sais pas ce que tu en penses... J'ai pas trouvé ça mal. Enfin non justement c'était bien mais je veux dire c'était pas... Bizarre ? » Cette fois, le visage du Harrington se défit de son sourire alors qu’il hochait la tête en signe d’accord. « Je suis d’accord avec ça. C’était comme si… » Il prit le temps de réfléchir alors qu’il laissait sa tête retomber sur l’accoudoir du canapé et que sa main venait jouer avec les mèches de Zora. Un simple geste qui lui permit de donner de l’ordre à ses idées. « Comme si ça devait arriver ? » Son regard se baissait vers le visage de Zora, comme s’il cherchait à la voir acquiescer. Mais il ne distingua rien de particulier sur ses traits, ce qui l’incita à reporter assez rapidement son regard sur le plafond. « Ouais. Comme si ça devait arriver. Je regrette rien. Enfin, si. Peut-être le fait d’avoir un peu trop bu. Même si je pense que ça m’empêchera pas de m’en souvenir demain matin. » plaisantait-il. Pas pour détendre l’atmosphère ou quoi que ce soit. Juste parce qu’il en avait envie, parce que tout était toujours aussi simple qu’auparavant.

j’ai du mal à mettre des mots là dessus. l’alcool est trop présent pour ça faut dire. je sais juste que ça ne m’a pas déplu. bien au contraire. j’ai trouvé ça normal en fait, comme un juste retour des choses. zach semble pensif à ce sujet ou alors il vient de buguer. ou j’ai trop bu encore une fois. même si ce qu’on vient de faire à du réussir à me faire éliminer quelques toxines de mon corps. ‘’ je suis d’accord avec ça. c’était comme si… ‘’ je l’observe et tente d’imaginer la suite de ses mots. mais rien ne me vient ou alors je n’en sais rien au fond. je sens sa main qui me caresse les cheveux et je me laisse bercer doucement, oubliant presque que je viens de poser une question. ‘’ comme si ça devait arriver ? ‘’ je hoche la tête contre lui, d’accord avec cette question. ‘’ c’est ça en fait ! ‘’ parce que oui, c’est vraiment ça. ça devait arriver voilà tout. il a parfaitement résumé la chose. enfin je crois. ’’ ouais. comme si ça devait arriver. je regrette rien. enfin, si. peut-être le fait d’avoir un peu trop bu. même si je pense que ça m’empêchera pas de m’en souvenir demain matin. ‘’ je me redresse et lui donne une pichenette sur le bras. ’’ j’espère bien que tu vas t’en souvenir non mais oh ! ‘’ je me repose sur son buste et laisse ma main glisser sur son bras en le caressant doucement. ’’ après si vraiment… je peux te rafraîchir la mémoire hein… ‘’ oui bon visiblement vu qu’on a dit que c’était normal tout ça, bah j’ai bien envie de recommencer…

Il ne pouvait pas s’empêcher de plaisanter un peu sur la situation, quand bien même il n’avait pas besoin de détendre l’atmosphère. C’était juste drôle, en y repensant, que tout se décoince avec l’alcool. Comme s’il n’avait suffit que d’un coup de pouce pour les aider à se rapprocher l’un de l’autre. Ce n’était pas le genre de choses qu’il risquait de regretter une fois sobre, il n’y avait aucun risque. Zora lui donna une pichenette, ce qui relança le rire de Zach. « J’espère bien que tu vas t’en souvenir non mais oh ! » Elle s’était redressée pour protester, mais avait rapidement reposé sa tête sur son bute. L’une de ses mains vint se glisser sur le bras de Zach. Elle passait le bout de ses doigts sur la peau du jeune homme et le Harrington se laissa aller à fermer les yeux, profitant de l’instant. « Après si vraiment… je peux te rafraîchir la mémoire hein… » suggéra-t-elle. Zach parvenait à entendre la malice qui filtrait entre ses mots. Son sourire s’élargit alors qu’il rouvrait un œil, puis le deuxième, faisant de son mieux pour glisser un regard en direction de la blonde. « Ah ouais ? Tu ne serais pas contre ça ? » Peut-être bien que sa voix se montrait un peu moqueuse, mais dans le bon sens. « Parce que j’aurais peut-être besoin d’une piqûre de rappel, là, maintenant. » Il ne lui avait suffit que de ces quelques mots pour que tous deux comprennent. La soirée ne pouvait pas s’en arrêter là. La nuit était loin d’être finie. Alors, bercés par les étoiles, ils renouvelèrent cette expérience à plusieurs reprises, confirmant ainsi la normalité de la situation. Comme si tout cela n’attendait que de se produire.