"Il n’empêche que tu as un merveilleux talent pour ce qui est de mettre les sens à vifs... Ce gâteau est une pure merveille!" Accueillant mon pique d'un sourire en coin, la brune me fait comprendre par ce simple geste qu'elle a bien compris l'allusion et que loin de l'offusquer, celle ci l'amuse plus qu'autre chose... Et merde... moi qui croyait l'avoir atteinte dans son orgueil, je n'avais envoyer qu'un coup d'épée dans l'eau, andrea surenchérissant l'air de rien... « J’ai pas eu besoin que tu l’avoues, tu as tout mangé, c’est la plus belle preuve qu’il t’a plu. » Son sourire taquin éveil agacement et amusement de ma part. J'ai autant envie d'éclater de rire et me moquer de moi meme, que de lui balancer un pique un peu plus senti... D'ailleurs, cela en vaudrait il la peine? Depuis le début de cette soirée je n'ai fait que m'énerver, mes veines tentatives pour mettre la brune dans le meme état échouant lamentablement. A quoi bon m'échiner à la faire sortir de ses gonds, quand celle ci parait maitresse d'elle et ce en toute circonstance... Il n'y avait qu'a voir sa réaction lors de l'arrivée impromptue des policiers dans les toilettes de ce bar. Meme moi je n'aurai pas mieux réagi et pourtant, je suis passée maitre dans l'art des faux semblants et de la dissimulation... Non... il n'y avait pas à dire, andrea était une véritable énigme, une sorte de poupée russe dévoilant à chaque niveau d'épaisseur, un visage nouveau. Récupérant le dernier morceau de gâteau, la brune se lève et sans un mot se dirige vers la cuisine pour y déposer le plat vide. Quand à moi, je plane de plus en plus, les effets de la drogue se faisant ressentir avec force. Pas de petit cochon rose, ou de choses se distordant devant mes yeux; Mais plus tot une sensation de béatitude, d'euphorie et d’excitation... Autant de sensations diverses diffusant des informations contradictoires dans un esprit en divagation.... "(ton taquin) Andreaaa... Ca ne se fait pas de laisser son invité seule dans le salon!" A peine ais je fini ma phrase que la brune réapparait, se laissant tomber à mes cotés... "Ahhh, je vois que tu commences enfin à m'obéir et... que... tu aimes vraiment ce gâteau..." Pour ne pas dire, et que tu m'excites vraiment à lécher tes doigts ainsi... La Garce, elle le fait exprès j'en suis sur!! « Hum. Je pensais pas que tu étais de cette catégorie de gens qui s’en tiennent au basique. Je te croyais plus aventureuse que ça. Je suis déçue. » Et moi encore plus de moi même, devant tant de faiblesses. Oui faible je le suis, me noyant dans ce regard espiègle, aspirant à fondre sur cette bouche mutine, dénudant ce corps que trop vêtu... Pfff, pathétique alicia... Tu es pathétique et définitivement stone! « Oh, tu sais ce qui manque ? » Non, mais je crains le pire. Se levant à nouveau, andrea se dirige vers sa chaine, l'allume et revient au canapé, téléphone en main choisissant la musique à mettre. Je connais bien la bête, je sais qu'elle ne mettra en rien quelque chose de festif ou de "correct"; Ca serait me faciliter un peu trop la vie. Non... la connaissant, ca sera surement quelque chose de sensuel, quelque chose de l'ordre de ... ca!
« Parfait, on pourrait presque tourner un film porno avec ça ! » Sourire en coin, je réduis le peu de distance entre nos corps et regard dans le sien, lui lance un taquin... "Si tel est ton souhait, nul besoin d'user de tant de stratagème... (large sourire ) Je te croyais plus courageuse que ça. Je suis déçue..." Retour du bâton en bonne et due forme, je me lève et tend ma main vers andrea, regard pétillant d'une toute autre lueur que la malice... "(voix douce, ton impératif) Viens..." Hésitante, elle se lève tout de même et se saisi de ma main. A peine sa paume prend t'elle contact avec la mienne, que je l'attire contre mon corps en un geste rapide et brusque... "Là, c'est bien mieux..." L'entrainant dans une danse langoureuse, je coule mon corps contre le sien, ma main droite glissant à l'arrière de sa nuque, la gauche épousant son flan droit... La tenir contre moi éveil bien des feux que je tente d'étouffer du mieux que possible; Car ce soir, il est hors de question que je fasse un pas de plus.... C'est moi qui suis revenue à ce bar pour la trouver, moi qui ais fait le premier pas le soir même, moi qui me suis agenouillée à ses pieds glissant ma langue entre ses cuisses en plein concert à coachella; Moi qui ais marché dans cette ruelle vers elle alors que j'aurai pu faire demi tour, moi qui ais laissé un plan cul pour... pourquoi? Ahh ouii, me disputer ou plus tot m’énerver seule dans les toilettes de ce bar, moi qui l'ai embrassé, moi qui ais appelé le uber, qui ais proposé à ce que je reste... Il était hors de question que je vienne à elle une fois de plus! La balle est dans son camps... C'est à elle de choisir entre une soirée entre "amies" ou quelque chose de plus intime...
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Lie me, I bite you! bite me, i ablaze you...[andrea]
Ven 18 Jan - 15:27
« Andreaaa... Ca ne se fait pas de laisser son invité seule dans le salon! » Je n’ai pas quitté le salon pour la laisser seule, et encore moins dans le but de ne pas la retrouver rapidement, ce que je fais d’ailleurs. « Ahhh, je vois que tu commences enfin à m'obéir et... que... tu aimes vraiment ce gâteau… » Je ne peux m’empêcher de jubiler intérieurement de sentir à quel point mon petit manège a l’air de faire son effet. Je continue ce petit jeu de séduction pour la faire flancher, c’est mon but, et je sais que j’y arriverai coûte que coûte. Finalement, je choisis de mettre de la musique histoire d’avoir un peu d’ambiance, et choisis quelque chose d’assez langoureux. « Si tel est ton souhait, nul besoin d'user de tant de stratagème… Je te croyais plus courageuse que ça. Je suis déçue… » dit-elle comme un retour de bâton, mais à vrai dire, ça m’amuse plus qu’autre chose. La jolie blonde se lève et me tend la main pour m’inciter à la rejoindre, pour danser, j’imagine. « Là, c'est bien mieux… » lâche-t-elle après m’avoir attiré vivement contre elle. Je plonge mon regard dans le sien en souriant, mes yeux descendant l’air de rien sur ses lèvres desquelles je me délecte pour le moment par le regard.
C’est langoureusement que nous commençons à danser sur la musique, ondulant nos corps l’un contre l’autre, nos mains devenant plus aventureuses au rythme de la danse. Je fais glisser mon nez sur l’arrête de sa mâchoire, trouvant le chemin de son oreille tout en repoussant les quelques mèches de cheveux qui entravaient le passage. « J’ai toujours aimé ta façon de bouger.. » que je lui dis dans un murmure, comme une confession. Mon étreinte se resserre légèrement pour appliquer plus de pression entre nos bassins, et mes lèvres se posent sur sa mâchoire, déposant quelques baisers incroyablement lents, faisant grimper la température. Mon oreille se trouvant près de sa bouche, je peux sentir et entendre son souffle qui s’accélère sous mes baisers d’une lenteur extrême. Je sens aussi la température de son corps qui grimpe peu à peu, et c’est loin d’être pour me déplaire. « Je me demande encore pourquoi tu as accepté de venir ici… tu te doutais bien que j’allais pas seulement te faire un gâteau et te laisser repartir… » Ce n’est pas du tout mon genre. A la place de mes baisers, je laisse glisser ma langue chaude sur sa peau, puis mes dents qui se referment dans son cou. « Tu attends de voir jusqu’à quel seuil peut aller ma propre patience ? » Je me recule pour plonger mon regard animal dans le sien. « Pas très loin…. » Je lui souris et viens quérir ses lèvres sans plus attendre, parce que j’en ai envie et que je sais qu’elle aussi. Alors pourquoi nous priver ? Mon souffle s’accélère et mes mains deviennent plus baladeuses, glissant sous la chemise qu’elle a choisie, la remontant pour caresser sa peau, ses fesses à travers le tissus de la lingerie qu’elle m’a aussi empruntée… Je crois que la nuit va être longue, et ce n’est pas pour me déplaire…
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Lie me, I bite you! bite me, i ablaze you...[andrea]
Regards appuyés, caresses aériennes, sourires en coin, nos corps s'électrisent au rythme des notes fluctuantes. Chacune de ses invitations muettes ébrèchent mes remparts, chacune de ses provocations aiguisent mon appétit, mais je ne cède pas, résolue à ne pas faire ce dernier pas... Ma mâchoire se contracte sous la caresse qui lui est faite, celle ci se prolongeant jusqu'au creux de mes oreilles ou la voix chaude d'andrea se fait entendre... « J’ai toujours aimé ta façon de bouger.. » Mes paupières se closent sous la vague de frissons ressentie, mon corps entier vibrant sous cet aveu inattendu... Emprisonnant violemment ma lèvre inférieur entre mes incisives, je ne me retiens que de peu de mettre fin à cette partie d'échec sans fin. Erf... A quoi joue t'elle? Pourquoi ne pas mettre fin à cette joute et prendre ce qu'elle convoite depuis le début de soirée, sans jamais se l'avouer?! Son désir se fait sentir aussi bien dans cette pression exercée entre nos corps, que par ses baisers en slow motion qui tel un appel d'air, attisent un feu déjà ronflant... "hefff..." Les soupires s'échappent entre mes lèvres, soupapes de cette cocotte qu'est mon corps en ébullition. Controle freak, la brune mets tout en œuvre pour rester maitresse de la situation et je ne peux que la comprendre, tant l'ivresse chez nous, s'accompagne inexorablement d'une douloureuse et interminable chute... « Je me demande encore pourquoi tu as accepté de venir ici… tu te doutais bien que j’allais pas seulement te faire un gâteau et te laisser repartir… » De nouveaux soupirs s'échappent d'entre mes lèvres, suivis d'un léger gémissement provoqué par cette langue chaude glissant lascivement sur mon cou. Une partie bien précise de mon anatomie répond à cette provocation, se manifestant en de rapides et douloureuses contractions; Mais quand ses dents se referment sur ma chair, je ne peux retenir ce grognement animal qui s'élève en un avertissement lourd de sous entendus... "(voix rauque) Andy!" Un "andy" synonyme de doucement, de stop, de ... « Tu attends de voir jusqu’à quel seuil peut aller ma propre patience ? » Je souris en coin de lèvres, de ces sourires qui se veulent un "ta gueule et viens là!" Elle m'épuise avec son verbiage, me pousse un peu trop dans mes retranchements, tire un peu trop sur la corde; Et ce regard... Putin... ce regard n'arrange rien! Et puis merde... fuck les faux semblants! Je n'ai que trop patienté... Je la veux de suite offert et en bouche... "Sto... Pas très loin…. » Sourire malicieux, elle vient coupé court à toute rébellion en un baiser passionné... C'est tout ce que j'espérais, tout ce que je réclamais, qu'elle baisse les armes, qu'elle foule son orgueil aux pieds que nous entamions de longues tractations de paix... Si je dévore littéralement cette bouche n'ayant eu de cesse de m'insulter et m'offenser tout au long de la soirée; Andrea quant à elle s'attaque à mon corps, ses mains se faufilant impatientes sous cette chemise bleu clair qui me scie à merveille. Ventre, hanches, fesses ses mains se font de plus en plus aventureuses, son souffle se faisant plus bruyant. J'aurai pu comme elle me jeter sur son corps de nymphe, mais je n'ai qu'un désir, qu'une obsession depuis ce début de soirée: qu'elle la ferme! Et c'est ce que je m'applique à faire, glissant ma langue chaude et alcoolisée sur et entre ses lèvres. Féline mes dents accrochent une, deux, trois fois ses lèvres avant que je n'exerce une plus grande pression sur ces tendres bouts de chair gorgées de vie... Sa lèvre prise entre mes dents, je plante mon regard dans le sien, tentant vainement de masquer ce coté sombre qui est mien... "Tu ne l'ouvres plus! (mordant un peu plus fortement) Tu n'as plus rien à dire..." Je n'attends cependant pas de réponses, et capture déjà en un baiser licencieux sa bouche qui sait si bien se faire pute... Ma tète tourne, prise entre l'envie de la consumer ou de me soumettre au moindre de ses désirs... "(voix rauque, souffle court) Andy..." La faisant reculer doucement, alternant entre baiser et légères morsures, je sais qu'il me faut abaisser cette tension en moi avant que je devienne incontrôlable, et ne montre un peu plus que ce que je voudrai sur ma personne... Attrapant sa nuque, je l'attire violemment à moi, lèche cette bouche dont je suis accro, avant de la faire pivoter de manière à ce que son dos s'écrase sur ma poitrine, mes mains agrippant ses hanches afin accentué ce contact entre ses fesses et cette partie sensible de mon anatomie... "(ton impérieux, voix chaude) Je veux te voir nue..." A peine ais je annoncé la couleur, que mes mains remonte le long de ses flans, glissant sous son T -shirt dont je la libère bien vite... "(en creux d'oreille) Magnifique..." Je laisse courir mes lèvres en de doux baisers de son épaule à sa nuque, avant d'y porter ma langue. L'envie me démange de glisser mes doigts en elle, mais je n'y cède pas préférant les glisser entre sa peau et son short, abaissant celui ci a mesure que mes lèvres longent sa colonne vertébrale. J'esquive volontairement ses fesses, sachant pertinemment que je ne pourrai me contenir, et finis d'abaisser ce short mettant la brune à nu... M'écartant légèrement, je ne peux masquer cette lueur d'admiration qui irise mes pupilles, alors que mes yeux caresses chaque parcelle de son corps... "Tu es magnifique... " Un magnifique qui ne se rapporte pas à sa beauté physique, car de belles femmes j'en ais déjà eu dans mes draps; Mais elle... elle reste ce mystère que je ne tiens pas de suite à percer...
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Mar 19 Fév - 8:55
Je sais bien qu’elle déteste m’entendre caqueter dans ce genre de moments, et je fais exprès pour l’emmerder. C’est plus fort que moi. Je me joue de notre proximité, de nos corps en ébullition, j’ajoute quelques baiser mais ne prends pas acte de sa fausse remontrance. Je continue mon petit jeu, ne m’arrête pas de parler pour autant. Je finis par jeter les armes et viens chercher ses lèvres comme un besoin viscéral. Nos langues se retrouvent dans un ballet déjà enflammé par l’attente de ce dénouement. « Tu ne l'ouvres plus! Tu n'as plus rien à dire… » Dit-elle entre deux attaques visant à dévorer ma lèvre inférieure. Je souris, je ne peux rien promettre, j’adore la voir énervée, et si je dois lui parler pour l’énerver, alors je ne me priverai pas pour le faire. Ce n’est pas elle qui me dira ce que j’ai le droit ou n’ai pas le droit de faire. Mon coeur s’accélère au rythme de ma respiration et de la hausse considérable de mon désir. Mes mains se faufilent partout sur son corps là où j’ai accès pour le moment, avant de lui retirer cette chemise définitivement en trop. Mais Leither ne me laisse pas le choix plus longtemps, c’est à elle visiblement de faire de moi sa ‘chose’. Elle me tourne dos à elle, plaquant mon corps contre le sien, laissant ses mains toujours sur ma peau. « Je veux te voir nue… » glisse-t-elle à mon oreille avant d’attraper le bas de mon t-shirt pour le soulever et le faire glisser le long de mon buste, de mes bras, pour qu’il ne soit plus qu’un lointain souvenir. Je souris en l’entendant me dire que je suis magnifique, ce serait mentir de dire que ce genre de compliment n’est pas apprécié. Ses mains s’aventurent alors sur mon ventre, ma poitrine, le démon du désir gronde fièrement alors que je passe une main en arrière pour caresser ses cheveux, les yeux clos et la tête penchée de manière à lui offrir totalement la ligne de mon cou. Leither agrippe cette fois l’élastique de mon short et le fais glisser le long de mes jambes, déposant par la même occasion une ligne de baisers dans mon dos, je frissonne, je souffle mon envie de faire s’accélérer les choses, par peur sans doute qu’elle ne m’échappe avant de n’avoir pu en profiter. Une fois nue, je me tourne face à elle et la laisse poser sur moi ce regard gourmand que j’adore. Elle répète ces mots qui gonflent mon ego, et je m’approche d’elle, féline, agrippant à mon tour le tissus qui l’habille. « Ne crois pas que tu vas être seule à apprécier le spectacle… » Je m’approche de ses lèvres sans pour autant m’en saisir, jouant simplement à faire monter la température, et notre impatience. Je déboutonne un à un les boutons de ma chemise qu’elle a sur le dos, lentement, dansant légèrement sur le rythme de la musique langoureuse, mon front contre le sien. Je sens son souffle qui bute sur a bouche, et je prends soin de ne pas toucher son corps de mes doigts pour le moment même si l’envie est puissante. Une fois la chemise ouverte, je la fais glisser sur ses épaules, et elle tombe à terre dans un mouvement de flottement. « J’ai l’impression d’avoir attendu ça si longtemps que ça me semble irréel. » Je glisse ma main dans son dos, passe la frontière de la dentelle de la lingerie et m’empare du galbe de ses fesses sous la paume de ma main, alors que mon corps trouve enfin le contact et la chaleur primaire du sien.
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Lie me, I bite you! bite me, i ablaze you...[andrea]
"Tu es magnifique... " Ses iris s'irisent un court instant, ne laissant guère place à l'interprétation quant à l'effet qu'à ce compliment sur sa personne. J'esquisse d'ailleurs un léger sourire étant plus que consciente de l'égo quelque peu surdimensionné de la brune. Ego qui n'avait d'égal que le mien qui admettons le, était assez effrayant parfois; Mais je vous dirai la faute à qui?! « Ne crois pas que tu vas être seule à apprécier le spectacle… » Son ton, cette lueur dans son regard, ce jeu du chat et la souris dans lequel elle se complet... Tout est mis en œuvre pour que je perde toute notion de réalité, qu'elle se rende maitresse de mon corps et ma raison. Mais il est hors de question que je m'abandonne aussi facilement, elle n'en serait que trop aise! Posant son front contre le mien, ses doigts se saisissent des boutons de ma chemise, qui sans empressement saute un à un en un. Oscillant légèrement au son de la musique, elle m'entraine à sa suite, son souffle chaud venant buter sur mes lèvres entre ouvertes. Pour être honnête avec vous, à cet instant précis j'eus ce profond désir qu'elle me possède comme personne ne l'avait fait encore; Et cette simple pensée aussi inattendue que profondément viscérale, attisa un peu plus ce brasier réveillant de nouveau cette alarme qui s'était tue à mesure que les heures étaient passées... « J’ai l’impression d’avoir attendu ça si longtemps que ça me semble irréel. » Je peux sentir la chemise glisser sur mes épaules accompagner de la douce caresse de ses mains de soie... Léger bruissement et me voila en petite tenue, languissante, presque tremblante sous le regard animal d'andrea... "(voix légèrement tremblante) En ce qui me concerne... ce moment me parait bien réel... (regard incandescent) Qu'attends tu pour ôter ce qui reste... " Répondant à cet appel, la brune glisse avec langueur sa main dans mon dos, franchissant avec aisance cette frontière entre ma peau et la dentelle de mon soutiens gorge, pour l’ôter en une dextérité témoignant d'une expérience certaine. Perfide, mon esprit me fait entrevoir les nombreuses conquêtes qui ont à n'en pas douter reçu le même traitement de la part de la colombienne, éveillant ces sentiments malsains de jalousie et possession. Mon regard instantanément se fait plus dur, mon corps se crispant légèrement, mais c'était sans compter cette main qui se frayant un chemin entre tissu et peau, s'empare du galbe de mes fesses, m'attirant par la même contre le corps brulant d'andréa... Soupire... Mon front glisse contre le sien, la pointe de mon nez caressant l’arrête du sien avant que mes lèvres n'épousent de nouveau sa bouche offerte. Toute tension s'en est allée et à mesure que nous joutons, nos langues se muant en d'habiles mousquets, je n'ai plus qu'une obsession... Qu'elle me fasse sienne... "(entre deux baisers) Viens..." Suçant sa langue en une invitation sans équivoque, j'accentue la pression de nos corps, ondulant légèrement à la recherche de cette friction créatrice de merveilles... "Andy... Maintenant..." Enveloppant son visage de mes mains, j'avance en direction de ce canapé bien décidée à passer à l'étape supérieure. Reculant sous mes assauts, je ne laisse aucune opportunité de fuite à la colombienne, et d'un geste vif la pousse sur le sofa. Tombant en arrière légèrement étonnée, elle accueille mon corps en un léger rire mi amusé mi tendu ravissant mes oreilles. Mordant ma lèvre inférieur, je la dévore un instant du regard avant de me saisir -avec une douceur qui m'était encore inconnue- de ses lèvres pleines. Alors que les caresses se multiplient rivalisant en douceur, je me surprends à vouloir me dévoiler. J'avais soudainement ce désir, ce besoin qu'elle m'ait entièrement. Non pas un semi mensonge ou encore une part de moi contentieusement mise au silence, mais moi avec mes parts d'ombres et de lumières. Pouvais je me mettre ainsi à nue? Andrea ne faisait pas partie de mon monde, elle ne pourrait pas entendre comprendre certaines de mes actions et encore moins les accepter. Mieux valait rester masquée, qu'etre vu sous toute sa laideur , non?! Nos corps ondulent, nos soupires se font plus bruyant, tout comme notre impatience se ressent de plus en plus dans nos gestes moins lestes, plus abruptes... "Viens..." De nouveau cette demande, qui cette fois se fait plus impérieuse. Rongeant mon frein, je me retiens de me saisir de sa main, mais bientôt je cède et empoigne avec force son poignet, mes baisers se faisant plus licencieux. Je crois bien qu'elle aussi est arrivée à la limite de sa résistance, car répondant à mon appel sa main glisse le long de mon ventre tendu, se dirigeant vers l'antre de mon intimité. Rien que de l'imaginer en moi, j'en perds toute raison... D'ailleurs, je n'entends pas mon portable sonner tant je suis à mille lieux. Ce n'est que lorsqu'une sonnerie particulière se fait entendre que je reviens doucement à la raison... *non ora papà!* De nouveau la sonnerie se fait entendre, sans que je n'y prête attention, mais le klaxon nerveux qui retentit à l'extérieur finit lui, par me ramener à la réalité... "Andy... attends!" Freinant sa main en une pression sur son poignet, corps tendu, j'attends quelques secondes et ais ma confirmation par mon portable sonnant de nouveau. M'extirpant entre les bras d'andréa, sourcils froncés, j'attrape mon portable et décroche légèrement tendue... "Allo? (voix d'homme) Je ... je ne comprends pas ralenti..." Mon visage se décompose à mesure que je prends conscience de l'information qui m'est donnée. Sous le choc, je n'entends pas ce qu'andréa me dit, pas plus que je ne sens sa main se poser sur ma joue. Seuls mes yeux témoignent de la peur qui est mienne, mes yeux et cette voix presque guttural qui s'échappe d'entre mes lèvres... "Je... je dois y aller..." Pivotant sur moi même, perdue, j'attrape la chemise à terre que je pose en boule devant ma poitrine, cherchant du regard la direction de la porte d'entrée. Choquée, mon pas est peu sur, et si andréa n'avait pas été là pour me rattraper par deux fois, je me serai surement effondrée. Balbutiant des excuses, j'attrape mon sac et m’apprête à ouvrir la porte. C'était sans compter la réactivité de la brune qui je n'en suis pas sur me dit qu'elle ne me laissera pas partir dans cet état sans explication. Je n'ai pas le temps de lui répondre que déjà on cogne à sa porte. Regardant tour à tour ma personne et la porte, andréa fini par l'ouvrir bien décidée à en découdre avec la personne qui se trouverait derrière celle ci. Posant mon regard sur Klenz, celui ci arbore une tenue des plus banales (jean, t-shirt a l’effigie des lakers, baskets blanches). Loin de la traditionnel chemise blanche et pantalon droit, celui ci passerait presque pour un étudiant lambdas... "Bonsoir... (air faussement gêné) Je suis venu cherché ma cousine... (ton triste) nous avons un souci familiale." Regardant tour à tour andréa et klenz, je finis par m'avancer vers mon homme de main, celui ci retirant son t-shirt... "Mets ça..." Prenant ma chemise des mains, il m'aide à enfiler le t-shirt avant de passer par dessus la chemise d'andréa... "(montrant la chemise à andréa) On vous la rapportera... c'est promis! Viens... on y va..." Passant son bras autour de mon épaule klenz m'entraine doucement à sa suite sans aucune résistance de ma part ni de celle d'andréa. Je l'entends me dire de l'appeler, mais je ne suis pas sur de ses propos. Me laissant guider par klenz, je pose mon regard par deux fois sur la brune, avant de monter dans le véhicule... "Tout le monde est déjà à la propriété familiale... voulez vous que nous passions à votre appartement?" Hochant la tête, je digère peu à peu la nouvelle de l'enlèvement de dana et mikeal par les Iavaroné, et doucement mais surement un pur sentiment de haine s’insinue dans chaque pore de mon etre...
FIN
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