Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

SOMEONE YOU LOVED – Roman

 :: A little break :: archives :: rps abandonnés
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
SOMEONE YOU LOVED – Roman
Ven 13 Aoû - 19:16
Un manque. C'est ce sentiment qui s'accrochait à ma poitrine chaque fois que j'enterrais les souvenirs du refuge au plus profond de mon esprit. Je me forçais à ne pas y songer pour me concentrer sur ma mission humanitaire et surtout ma récente relation avec Charles. Pourtant il m'arrivait souvent de divaguer sur mes archives, composées d'anciens clichés de Roman et moi, de souvenirs communs, d'animaux avec leurs adoptants. Ayant toujours le double des clés, je m'étais déjà déplacé jusqu'au refuge la nuit pour découvrir les nouvelles bêtes que Roman avait accueillies et simplement pour retrouver l'ambiance chaleureuse et réconfortante que je ressentais chaque fois que je m'y rendais. Le refuge étant désormais indéniablement associé à Roman, les deux étant indissociables, j'espérais secrètement le croiser, parce que finalement, c'est ce dernier que Charles me poussait surtout à écarter de ma vie.
Maintenant que Charles ne fait plus partie de mon quotidien et que je retrouve la liberté que je chérissais, je peux me rendre librement au refuge. Je ne perds pas une seconde pour caresser la nouvelle portée de chatons ou jouer avec Flanby, un chien que nous avions récupéré avec Roman, tellement blessé qu'il a dû se faire opérer et retirer une patte. Je découvre avec consternation qu'il n'a toujours pas trouvé la famille qui peut l'aimer autant que nous. Je prends un moment pour me reconnecter avec tous ces animaux, que j'ai à mon tour, tristement, délaissés. Ils étaient pourtant tout le temps dans ma tête, comme Roman d'ailleurs. J'entreprends des papouilles, leur glisse quelques mots, me présente aussi pour les petits nouveaux. Je m'applique seulement à leur accorder la douceur et bienveillance dont ils ont parfois manqué. Entre-deux, je me dirige dans la salle de détente pour préparer deux cafés, sachant parfaitement que Roman ne tardera pas à arriver. Lorsque je fais la rencontre d'un autre chaton apeuré, qui a été mis à l'écart des autres, sans doute à cause du fait qu'il soit extrêmement craintif, j'entends des bruits à l'entrée du bâtiment. J'ai conscience qu'il s'agit de Roman et à cette idée, mon cœur palpite un peu plus fort. Je suis nerveux de le retrouver, que le contact ne puisse pas être aussi plaisant qu'auparavant, que le malaise s'insinue dans nos paroles. Je perçois de la surprise dans son regard brillant d'émotion. Il sursaute par réflexe, n'ayant plus l'habitude de voir quelqu'un dans la pièce avant qu'il n'arrive. Avant, c'était toujours moi qui débarquais en premier, qui lui préparais une boisson chaude pour démarrer la journée sereinement.
Plus que la peur qui me tiraille le ventre, je suis sincèrement heureux de le revoir. « Roman ! » J'esquisse un sourire gai en dirigeant mon regard vers le sien. Je donne une dernière caresse au niveau du menton du doux chaton et le repose dans son espace dédié, une sorte d'enclos bien plus spacieux qu'une cage. Je me relève ensuite et m'approche de Roman. « Il ne faut pas être cardiaque avec moi ! » Je m'amuse de sa réaction de stupeur et me mets à rire, parce que lui et moi, plus que l'amour qui nous a unis un jour ­– et s'est-il réellement envolé d'ailleurs –, c'est aussi la taquinerie qui imprégnait nos échanges. Une véritable complicité nous liait, elle était indéniable : dans nos rires, mais aussi dans la manière que chacun avait de sentir que l'autre avait atteint sa limite. Pour le refuge par exemple : il suffisait que l'un soit épuisé, pour que l'autre reprenne le relais. Roman me complétait, m'épaulait, avait à cœur de rendre mon quotidien moins difficile, en tout cas sur le plan professionnel. En nos bons souvenirs, naturellement, je m'avance vers lui pour entourer son corps de mes deux bras. Je le maintiens contre moi, tandis que ma tête trouve refuge contre son épaule. J'ignore si nous sommes censés rester éloigner l'un de l'autre, j'ai toujours été du genre à être trop spontané, à faire ce qui me chante sans me poser mille questions. Cela fait maintenant un an et demi que nous ne sommes pas vus et même si j'ai tenté de le chasser de mon esprit, d'oublier notre histoire, je n'ai pas encore été en sa présence depuis ce cheminement dans ma tête. Les acquis affectueux que nous avions ne peuvent que s'interposer, comme des habitudes à défaire. Je dépose un baiser contre sa nuque, seule parcelle de peau accessible, avant de me détacher de lui et revenir à une distance entre nous raisonnable. « Me voilà de retour pour te jouer de vilains tours ! Toujours aussi ponctuel à ce que je vois, j'ai bien fait de te faire confiance ! » Je joue faussement le patron, avec un sourire espiègle qui me trahit complètement. Loin de moi l'idée de mettre une quelconque pression ou de marquer mon autorité, d'autant plus que je voue une confiance aveugle à Roman, qui m'a prouvé à diverses occasions que je pouvais assurément compter sur lui. « Je t'ai préparé un café pour bien démarrer la journée. » Je lui pointe la boisson caféinée posée sur une table, avant d'attraper le mien et de le siroter. « Alors quoi de nouveau, depuis le temps ? Et Isabel, elle va bien, tu l'as en ce moment ? » Je m'intéresse à lui, à ce qu'il est devenu, à sa petite que j'adorais, pour qui j'aurais voulu prendre une place plus importante... si seulement Roman m'avait donné cette chance. Cette chance de les aimer sans limites, sans compter, pour l'éternité !
Revenir en haut Aller en bas
Roman Rosario
Roman Rosario
Roman Rosario
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7851-roman-de-que-esta-hecho-tu-corazon?https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7865-roman-mes-amis-mes-amours-mes-emmerdes
SOMEONE YOU LOVED – Roman Tumblr_oy1pf9Xbr91tqjsoao1_250

• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
SOMEONE YOU LOVED – Roman
Ven 13 Aoû - 19:21
« ¡Adiós papi! Te voy a echar de menos ! » Cette voix chatoyante qui fait son bonheur au quotidien et qui est la prunelle de ses yeux. Ses boucles ondulent autour de cette petite tête châtain claire alors qu’il la serre dans ses bras. Aujourd’hui débute une nouvelle semaine et sa princesse va retrouver le domicile de sa mère pour son tour de garde. Il n’a aucun doute sur le fait que sa princesse s’amusera en compagnie de son ex-femme qui l’attend sagement sur le pas de la porte. Elle ne l’oubliera pas, mais elle profitera de l’instant présent comme lorsqu’elle est avec lui. « ¡También, mi princesa ! » un murmure déposé au creux de son oreille alors qu’elle l’enserre plus étroitement avant de s’éloigner avec un petit sourire aux coins des lèvres. Elle finit par rejoindre sa mère qui lui souhaite une bonne journée et les deux femmes de sa vie s’éclipse de sa demeure qui lui devient rapidement vide. Fort heureusement, il a un planning assez chargée pour les soirées à venir et les visites de Wilfried au sein de la Maisonnée seront plus qu’appréciable. Il envisage d’ailleurs le plaisir que le galeriste va prendre à modifier les plans de soirées proposées. Un sourire amusé et attendri ourle ses lippes à cette pensée alors qu’il s’empare de ses clés pour rejoindre sa voiture. Comme tous les matins depuis plus d’un an et demi, il retrouve le refuge. Ce lieu auquel il se consacre cœur et âme. Les derniers mois ont été source de bouleversement pour ce lieu, qui a bénéficié d’un coup de pouce savamment orchestré par le galeriste. La soirée caritative mise en place leur a ouvert un réseau et accéder à des liquidités qu’ils n’auraient même pas envisagé quelques mois auparavant. Aujourd’hui, de nombreux projets de rénovation et d’agrandissement étaient en cours. Des projets qu’avaient voulu mené Alec, mais qui était resté en l’état faute de moyens. Il sera résolument ravi d’apprendre qu’il ne les a pas oubliés et qu’il sera heureux de le découvrir lors de son retour. Le temps défilé, mais depuis son départ pour son action humanitaire, il n’avait plus eu de nouvelles. Il savait qu’une raison devait se trouvait derrière ce silence. Alec avait mis toutes ses tripes pour ce refuge. Il lui avait laissé la gestion dans les mains, car il lui faisait confiance, malgré le fait qu’il était la raison majeure de ce départ. Il ne pouvait pas rester alors qu’il voulait plus qu’il n’était prêt à lui donner. Les choses avaient changé. Son départ lui avait fait prendre conscience de nombreuses choses. Il avait eu besoin de temps pour se questionner, entrevoir ce qu’il désirait réellement. Cette relation avortée lui avait apporté de nombreuses choses. Son manque lui avait rappelé à quel point il s’était tellement laissé rongé par ses inquiétudes, qu’il avait oublié de profiter de l’instant présent. Zaïn lui avait lancé des signaux d’alerte, mais il ne les avait pas réellement compris sur le moment. Désormais, il savait ce qu’il voulait. Wilfried était au cœur de ses projets. Il s’était attaché à cet homme marqué profondément dans son âme et sa chair sans crier garde. L’affection qu’il lui portait était sincère et profonde. Il ne savait pas encore quel nom lui donner, mais sa tendresse était saine et pure, moins flamboyante que celle qu’il avait vécu avec Alec. Rien n’aurait pu le préparer à la surprise qui l’attendait au sein du refuge. Il était le seul qui disposait des clés, alors lorsqu’en arrivant dans le refuge, une silhouette entre dans son champ de vision, l’étonnement prend possession de son âme et de son corps. D’autant plus lorsque le visage d’Alec lui apparait. « Alec ! » Un murmure tant il peine à croire ce qu’il a sous les yeux. Cette stupeur se transforme en allégresse lorsque la réalité lui apparait. Il est revenu ! Un sourire vient prendre place sur ses lèvres alors qu’un trouble profond s’empare de sa poitrine. L’effet de trouble qui l’a toujours assailli en sa présence. Alec dégage un charisme qui le rend sensible, à fleur de peau. Sa taquinerie lui arrache un rire à son tour. « Il faut dire que tu as pris de l’avance sur l’effet de surprise. » Une pique à son tour, doux reflet de cette complicité naturelle, mais déséquilibrée qui a toujours été l’essence de leur relation. L’étreinte se fait naturelle, mais incroyablement troublante. Les répliques d’un amour terminé viennent étreindre son cœur. C’est une sensation étrange, mais pas désagréable. Il lui rend naturellement son étreinte avec amitié, sincèrement ravi de le retrouver après tant de mois de séparation. Avant d’être son amant, il était son ami. Un ami cher à son cœur. Un ami qui continue de le troubler lorsque ses lèvres viennent déposer un baiser contre sa nuque. Un subtil rappel de cette intimité qu’ils ont partagé et qui n’est plus. Son épiderme frisonne, mais il ne dit mot, laisse cette étreinte s’estomper sans accorder de l’attention à ce geste encore empreint d’affection. Il se contente de lui ouvrir un sourire lorsqu’il cherche à le taquiner de nouveau. Il est encore dérouté par ce qui est en train de se produire pour agir de manière aussi naturelle que le vétérinaire. Il vient naturellement s’emparer du café préparé. « Merci pour le café. » Il lui indique dans un sourire amical alors qu’il vient prendre appui sur la table pour échanger avec lui. Son regard ne peut s’empêcher de l’observer, de noter les similitudes et différences du passé. Il est similaire et différent à la fois. Il devient de nouveau un mystère pour le chanteur qu’il va devoir de nouveau découvrir. Alec lui pose naturellement des questions, sur sa fille, sa vie, le refuge. Des questions naturelles après des mois de séparation. « Beaucoup de choses se sont produites depuis un an et demi. » Il constate dans un petit rire alors qu’il vient boire une gorgée de sa boisson. « Isabel va bien. Elle est partie ce matin chez sa mère. C’est les vacances alors elles vont aller chez ses grands-parents. Comme toujours, elle était mitigée à l’idée de me quitter, mais consciente qu’elle allait s’amuser. » Il indique avec douceur comme toujours lorsqu’il évoque sa fille. « Sinon je vais bien. J’ai pas mal de scènes pour les mois à venir. Je partage mon temps entre le refuge, ma fille, mon groupe et mon ami. » Il lui annonce la nouvelle pour qu’il en est conscience, qu’il la prenne en note. Ils n’ont pas besoin de rentrer plus dans le détail. « On se fréquente depuis quelques mois. » Il lui précise simplement avec douceur en venant boire une gorgée. « D’ailleurs, il a été d’une aide précieuse pour le refuge. Il nous a ouvert son réseau dans le cadre d’une œuvre caritative est le résultat a été au-delà de nos espérances. D’ailleurs, cela m’a permis de rencontre Becca, qui désormais prend très à cœur l’action du refuge et nous amène de nouveaux mécènes. Il semblerait qu’elle est un faible pour moi. » Il lui indique dans un petit rire alors qu’il vient déposer sa tasse à côté de lui. « Et toi ? Quoi de nouveau ? Tu es enfin de retour ? » Il le questionne avec intérêt, ses yeux noisettes plongées dans les siennes. Curieux d’en savoir plus sur le nouveau Alec qu’il redécouvre.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps abandonnés+