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C'est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire. (Elijah)

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C'est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire. (Elijah)
Mer 7 Juil - 22:26
Finalement ce n’était pas aussi étrange que je l’avais craint ces dernières heures. Maintenant que nous avions éclaircis les choses, que j’étais sûr que Riley voulait de moi et n’avait pas agit sur un coup de tête ce matin, j’étais décontracté. Du moins davantage puisque je n’étais pas encore serein sur chaque point. Néanmoins je n’avais plus peur de le toucher. J’y ressentais même un plaisir étourdissant, mes doigts se perdant sur sa peau quand ils ne s’entremêlaient pas aux siens. Nos bêtises habituelles ne manquaient pas non plus à l’appel, éternellement passionnés par nos « chamailleries » adorables comme lorsque je l’imaginais menant une double vie. Et si la raison pour laquelle il ne m’avait encore jamais présenté son colocataire était qu’ils étaient mariés ? Allez savoir ! Bon, pour être honnête, j’en doutais très fortement. Le blond avait des secrets mais rien qui serait en mesure de me blesser. Je lui vouais une confiance aveugle et ce n’était pas près de changer.

- Mouais. Il ne peut pas être plus innocent que moi ! ripostai-je avec une crédibilité discutable, finissant par pouffer en croyant percevoir l’ombre d’une hésitation sur son visage. Bon, je sais que tu ne m’as pas dit ça pour cette raison mais si tu as besoin d’un coup de main financier… Je peux t’aider à t’installer convenablement. D’ailleurs je crois que je ne vais même pas te laisser le choix.

Nul doute qu’il refuserait sinon. Je le connaissais ! Investir un peu d’argent dans des meubles afin de permettre à mon petit-copain d’avoir un lit et une penderie digne de ce nom n’avait rien de sorcier ! Le jeune avait déjà bien galéré par le passé malgré son âge. Il méritait amplement d’être soutenu, en particulier par la personne qui comptait passer sa vie à ses côtés puisque sa famille avait disparu. Hors de question de parler de concubinage à l’heure actuelle mais ce ne serait pas éternel. D’ici un an l’idée risquerait de me trotter sérieusement dans la tête. Là, il était juste bien trop tôt et s’il y avait un bilan à tirer de ces derniers mois étaient que nous aimions prendre notre temps. Je finis tout de même par grimacer un peu.

- Non. Ce serait abusé de ma part de te forcer. Je n’ai pas à m’immiscer comme ça. Sache juste que si tu en ressens le besoin, tu n’as aucune honte à ressentir à me demander d’accord ?

Toutefois, j’avais hâte de découvrir ses œuvres. Ce qui se déroulait dans sa caboche était souvent un mystère et probablement que ces dernières parleraient d’elles-mêmes. Je visualisais déjà sa chambre comme une pseudo grotte aux murs recouverts de feuilles griffonnées, au sol couvert de tâches de peintures indélébiles et à l’odeur mélangeant une multitude de senteurs, de son parfum naturel à celui de l’encre de ses stylos.

Bientôt, nous étalâmes à l’autre nos frayeurs, les derniers freins me retenant de passer à l’étape supérieure. Je le désirais sur tous les points mais il n’était pas simple pour moi de passer à l’action en craignant de me révéler misérable. Le bouclé avait tant d’expérience alors que je n’avais jamais été avec un homme. Si je m’y prenais mal et que je gâchais notre première fois ? Il s’en souviendrait pendant une éternité ! De même : je n’étais pas rassuré sur le plan purement sentimental. Yann avait mis la barre très haute. Comment ne pas le décevoir ? Les relations longue-durée m’étaient autant étrangères que les contacts physiques entre mecs ! Par chance, Riley se révéla on ne peut plus compréhensif – pas que j’en ai douté en soi – en m’assurant que ce n’était pas une compétition. Nous traînions chacun notre vécu, nos bonheurs et nos échecs.

- Tu es sûr d’avoir 23 ans ? Tu es bien trop sage ! soulignai-je en perdant mon regard dans le sien, un sourire en coin collé sur le visage. N’empêche que si je foire un truc, si je fais une gaffe… Dis-le moi. Je reste ce vieux type solitaire au passé compliqué mais je veux m’améliorer. Il n’est pas trop tard pour ça même si je suis un papy hein ?

Un brin d’humour, lui rappelant à quel point il savourait de me torturer en employant ce terme pour me qualifier. Ce dernier ne m’avait jamais vexé. J’avais parfaitement conscience de la différence d’âge importante entre nous et j’espérais que cela ne deviendrait pas un problème un jour. Empêcher l’étudiant de se réveiller en désirant être avec un mec de sa génération car plus apte à faire la fête, moins gênant à présenter, était au-delà de mes capacités. Je ne possédais pas de pouvoirs magiques. Mais ce moment n’était pas arrivé et peut-être l’éviterions-nous. Bientôt, ses lèvres rejoignirent les miens, ses phalanges rejoignirent ma nuque et ses fesses se posèrent sur mes cuisses. Sans le moindre suspens, mon corps réagit instantanément. Impossible de nier que j’avais terriblement envie de lui, ses frottements n’arrangeant rien et sa réplique finissant de m’achever. Le feu. Oui, je saisissais parfaitement cette métaphore !

- À qui le dis-tu ? Je frôle la combustion spontanée…

Je ris à mon tour, mes mains posées sur sa taille tandis que notre baiser gagnait en fougue. Ma respiration se fit de plus en plus difficile à mesure que mon pantalon devenait progressivement très étroit. Je n’y tenais plus. Tant pis ma frousse d’être lamentable, je le soulevais tout en me remettant sur mes jambes et l’entraînai dans ma chambre à l’aveuglette. Par chance aucun de nous ne fut assommer par un mur ou une porte ! Délicatement, je l’allongeais sur le dos puis défis ma chemise que j’envoyai indifféremment dans un coin de la pièce avant de soulever la sienne sans la déboutonner, embrassant son ventre avec avidité. Sa peau crémeuse était si douce. Plus encore que je l’aurais imaginé. S’il voulait que je m’interrompe il n’avait qu’à me le dire. J’avais espoir que mon chéri me fasse suffisamment confiance pour le savoir ! Un mot et j’arrêtais tout. D’ici-là, je pourrais continuer toute ma vie. Mes mains se glissèrent sous le tissu, s’interrompant sur ses pectoraux dont je frôlai les tétons avec un certain amusement.

- Tu voulais peut-être attendre le dessert ? finis-je par lâcher avant d’exploser de rire devant l’absurdité de mon intervention.
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C'est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire. (Elijah)
Mer 14 Juil - 16:14
Face à l’appel de ses lèvres, Riley n’a plus la force d’y résister. Le baiser échangé au sein de cette salle de classe a enflammé ses sens et il doit bien admettre qu’il a hâte que leur rencontre prenne un chemin plus intime. Il s’est tellement langui de cet homme au cours des derniers mois en s’en voulant de le désirer de la sorte que rester sage est une épreuve de plus. Il sait qu’elle est nécessaire. Il ne désire pas reproduire les erreurs du passé, mais il ne peut plus taire l’exaltation que son contact éveille en lui. Il ne veut plus se mentir et juste profiter de son contact. Il prendra ce qu’Elijah est prêt à lui donner. Il a conscience que c’est un grand pas pour lui, comme cela l’avait été pour Yann à l’époque. A la différence que Riley n’était pas encore amoureux de Yann. Du moins, n’en avait peut-être pas conscience au point qu’il s’était senti totalement dérouté à la fin de leur étreinte. Ce soir, il sait que cela ne sera pas le cas, car il sait désormais ce que ça signifie lorsqu’un homme fait l’amour à un amant, lorsque son partenaire cherche le plaisir de l’autre et le sien. Aujourd’hui, il sait la différence et il n’a aucun doute sur le fait qu’il sera bien traité entre les doigts du professeur. Même s’il se retrouve à être maladroit, Riley sait que cela ne fera que renforcer l’affection qu’il lui porte. Il le guidera si besoin, mais il est important qu’il soit prêt. Pas qu’il se sente obligé de le faire. Il rit à la remarque d’Elijah, le regard brillant d’une émotion qu’il ne peut masquer. « Je me sens moins seul alors. » Il lui indique avec douceur alors que ses lèvres viennent retrouver les siennes et que les baisers s’enchainent sans pouvoir être contrôlé. Il sent le brasier lié au désir envahir ses sens, rendre sa respiration plus vive alors que son corps se tend sous l’anticipation d’une suite, d’un moyen de relâcher cette pression qui l’obsède d’autant plus en sentant le désir d’Elijah. Se savoir désiré à un effet envoutant, terriblement addictif et l’étudiant ne peut pas s’empêcher d’accentuer la pression de son corps tout contre le sien. Il lui exprime son plaisir de la seule manière dont il soit totalement capable à cet instant alors qu’il sent son petit ami les redresser. Sa poigne autour de ses cuisses, lui intime de garder sa position sans interrompre leurs baisers. Sa silhouette longiligne semble n’être qu’une plume dans les bras d’Elijah, mais le jeune homme a parfaitement conscience de l’effort que cette action réclame à son partenaire qui les entraine dans sa chambre à l’aveuglette sans interrompre le moindre de leurs baisers, si ce n’est pour reprendre de l’air. Le myocarde agité dans sa poitrine, Riley se sent pantois lorsque sa silhouette retrouve le toucher délicat des draps sous lui. Ses prunelles luisent de cet attrait qui le dévore pour son petit-ami tandis que ce dernier l’observe avec avidité. A cet instant, Elijah n’a rien d’innocent. Il est l’incarnation d’un homme qui sait ce qu’il veut et cette attitude a un véritable effet aphrodisiaque sur l’étudiant. Riley l’observe avec intensité se défaire de sa chemise, lui permettant d’admirer ses muscles saillants et robustes dans lesquels il a pris l’habitude de venir se blottir en toute innocence jusqu’à aujourd’hui a défaut de pouvoir les frôler avec ambition. Il le détaille avec admiration avant de sentir son amant soulever le tissu de sa chemise blanche pour venir embrasser son ventre. Ce contact a l’effet d’une décharge électrique. Un petit hoquet s’échappe de ses lippes avant qu’il soit emprise à de délicieux frisons qui parsèment son organisme à ce toucher. La zone est sensible et naturellement ses muscles se tendent sous l’afflux de sang dans son organisme. Sa respiration se fait haletante alors qu’un râle s’échappe de sa gorge au contact de ses doigts sur ses pectoraux. Le toucher est enivrant et frustrant. Le tissu semble ronger son épiderme, accentuant les effets déroutants de ce que son amant lui prodigue. Son esprit s’embrume sous ses touchers avant que sa voix ne se fraye un passage, tout comme son rire qui les arrache le sien. Il est tremblant, car ses sens sont à fleur de peau mais bel et bien présent. Une main vient se perdre dans ses cheveux alors qu’il vient déboutonner par lui-même quelques boutons de sa chemise pour retrouver un peu d’air dans cette chambre à l’ambiance suffocante. « Je préfère être le tien. » Il s’autorise à murmurer dans un sourire complice alors qu’il prend conscience de leur position et de la vision qu’il a sur cet homme entre ses cuisses, prêt à le dévorer. Son regard plongé dans le sien, il s’autorise à rejoindre sa nuque pour l’inciter à rejoindre ses lèvres. Il l’embrasse tendrement en laissant ses phalanges glisser sur son poitrail, frôler de leur pulpe les boutons de chair de son amant pour le plaisir de titiller sa sensibilité. Il l’explore avec délicatesse, mais avidité, son bassin se tendant tout contre le sien qu’il emprisonne au creux de ses cuisses. Sa respiration se fait forte alors qu’il murmure : « Tu es tellement beau… » Il fait une pause en laissant trainer sa voix avant d’ajouter « Pour un papy. » Un sourire carnassier ourle ses lippes alors qu’un rire s’épanche hors de ses lèvres qu’il étouffe dans un baiser tandis que ses caresses se font révérencieuses. Son myocarde est une bombe prête à exploser tant il bat promptement dans sa cage thoracique, mais il se sent serein et heureux. Enfin depuis des mois et c’est une sensation merveilleuse, grâce à cet homme qu’il a appris à aimer.
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