u roules des yeux en la voyant aussi sérieuse, mais ne dit rien, pour ne pas gâcher ce moment de calme. Tu continues de tartiner tes bouts de pains, avant de boire une gorgée de café. Café qui te réveille un peu plus, toi qui a parfois du mal le matin. Même si là... Il est dix heures passées déjà. Tu l'observe donc par moment, comme si vouloir la voir sourire et être le plus apaisée possible soit devenu ton premier objectif. Ce sentiment qui est né en toi depuis ces derniers jours, tu sais poser des mots là-dessus. Mais tu ne saurais pas quoi en faire. Devrais-tu être honnête et dire ce que tu ressens, au risque de te faire planter ? Ou bien garder tout pour toi, faire comme si de rien était, et peut-être passer à côté d'une vraie relation amoureuse. Une relation amoureuse que tu n'as jamais connu depuis que tu as vu le jour. Les relations sérieuses ne t'ont jamais attiré. Mais depuis que tu as croisé le chemin de Maya, c'est différent. Il te fallait sûrement trouver la bonne personne. Celle avec qui tu as le plus d'affinité. Celle avec qui tu te sens bien. Celle avec qui tu te sens différent de ton toi qui ne cherchais que l'amour charnel. Chose superficielle quand on y pense. Un petit sourire se glisse sur tes lèvres, et tu hoches doucement la tête. « D'accord. Essaie de te reposer au mieux alors. Être danseuse n'est pas quelque chose de reposant. Surtout si tu es sollicité souvent. » Tu n'as pas vraiment eu de détails sur son futur travail, et tu n'as jamais voulu poser de question pour ne pas être intrusif. C'est ainsi avec tous tes élèves. Ça a toujours été à eux de venir vers toi si quelque chose n'allait pas, ou tout simplement pour discuter de choses positives. C'est la première chose que tu leur dis dès que les cours commencent. Ça vaut aussi pour Maya même si votre relation est plus complexe qu'elle n'en a l'air. Mangeant doucement tes tartines, sans faire attention à si tu en mets partout autour de ta bouche, tu fronces les sourcils. « Bizarre ? » Sur le coup tu ne comprend pas trop son point de vue. Bizarre parce que c'est son prof.. Enfin ex prof. Ou bien bizarre parce qu'ils ont couché ensemble. Ça peut être plusieurs choses. Pourtant, tu n'attendais pas à ce qu'elle te sorte une... Une idiotie pareil. Du moins, à tes yeux ça l'est. Alors tu la regarde, les yeux ronds. Un silence s'installe durant quelques secondes. Avant que tu ne commences à rire de façon nerveuse. « Sérieusement ? Tu me vois comme ça ? » dis-tu, même si tu as très bien compris ce qu'il en est. Tu roules ta langue contre ton palet, signe que tu es vexé. Qui ne le serait pas ? Tu te pinces ensuite l'arête du nez, pour essayer de faire le point dans ton cerveau. « Donc... Tu me vois comme une machine à sexe sur jambes c'est ça ? » tu dis, sans prendre non plus une grosse voix. Tu gardes ton self control pour une fois, même si ta voix trahit sûrement ta déception. Tu secoues la tête et finit ta tasse de café, boisson chaude qui te restait à finir pour compléter ton parfait petit-déjeuner. « Je pensais faire bien, sans aucune arrière-pensées. Mais soit. Je ne peux pas contrôler ta façon de voir les choses. » que tu dis lentement, avant de te relever pour débarrasser ta table. Tu laisses de nouveau un silence s'installer, ne sachant pas quoi dire de plus en vrai. Les émotions se bousculent en toi et tu n'as vraiment pas envie d'exploser devant elle. Tu prends donc sur toi, et te dit en boucle que de toute manière, tu as toujours été vu ainsi. Au moins ça fait un point commun avec tes géniteurs. Eux qui ne t'ont jamais pris pour un être humain doté de sentiments, mais plus pour un alien sorti de nulle part. Enfin... Tes géniteurs c'est aussi différent. Vu que tu te fiches de leur avis. Pour Maya... Ouais. Ça te blesse vachement. Et tu doutes que ça te passera par dessus la tête.
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we were meant to rescue each other (lumaya)
Mar 22 Juin - 17:49
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En effet, être danseuse n’était pas vraiment ce que l’on pourrait appeler un job reposant. Barmaid non plus mais ce n’était pas vraiment pareil. En tant que danseuse, elle pouvait se mettre dans son petit monde et ne plus rester à l’affut des clients qui voudraient une boisson. Elle avait conscience qu’être danseuse, ce n’était pas le job le plus impressionnant mais ça payait bien et elle n’avait pas le loisir de penser à autre chose qu’à cela. Après tout, elle donnait bien son corps à des hommes riches alors elle ne pourrait pas tomber plus bas que cela. Beaucoup jugeaient mais ces personnes ne savaient généralement pas ce que c’était se retrouver dans la merde et avec personne pour les sauver. C’était tellement facile de juger quand on avait tout tellement facilement mais ça n’avait jamais été ainsi pour Maya qui avait dû se battre chaque instant de sa vie. Pour autant, ce n’était pas son genre de se plaindre à qui veut l’entendre et rares sont ceux l’ayant entendu râler sur sa vie. Elle préférait garder ces choses pour elle et ainsi éviter ces regards de pitié. Elle avait bien conscience que ce qu’elle avait dit à Lucifer n’était pas forcément « juste » mais c’était plus une interrogation qu’une accusation. Elle ne savait pas ce qu’il attendait d’elle et leur relation ayant été jusqu’ici purement physique, elle estimait être en droit de se poser la question. Mais Lucifer était un homme et ces derniers réagissaient généralement assez mal quand on les confrontait ainsi, y compris ceux pour qui ce qui était dit était vrai. Lui, elle n’en savait rien, elle avait du mal à comprendre ses agissements. « Oses prétendre que tu n’es pas un coureur ? On sait tous les deux que si… Je pense être en droit de me poser la question, non ? Ce n’est pas un jugement, tu es beau et très doué pour ça, tu as le droit de profiter de la vie comme bon te chante, je veux juste savoir ce que tu veux exactement, ça évitera les malentendus. » Il était vexé, ça ne faisait aucun doute mais il devait se mettre à la place de Maya… Elle avait eu une soirée difficile et elle était complètement perdue, elle avait besoin de savoir où se positionner afin d’aborder les choses plus sereinement. Il n’y avait pas le moindre jugement là-dedans, elle souhaitait juste lui faire comprendre que si son but était de coucher avec elle, ce n’était pas le bon moment pour ça, tout simplement. Bien qu’elle adorait généralement ça, elle avait été trop secouée pour reprendre une vie normale, elle avait besoin de refaire le point avec elle-même avant ça. Il s’était rien passé de grave, juste une tentative mais ça restait difficile psychologiquement de se dire que ça aurait pu aller beaucoup plus loin. « Ça ne change pas le fait que je te suis éternellement redevable de tout ce que tu as pu faire pour moi. Autant au studio de danse que hier soir. »
u ranges quelques couverts, et vient attraper l'éponge pour essuyer un peu la partie de ta table, laissant le temps à la jeune femme pour finir son petit-déjeuner. Et tu te grattes la joue, avant de hausser les épaules. « Peut-être... Il est vrai qu'avant, je ne pensais qu'à ça. Dans le sens où je ne me voyais pas avoir de relation sérieuse. Ou du moins, de plus d'un soir voire quelques soirs. » Tu te rassois et prend le temps de trouver tes mots, bras croisés sur la table. « Mais... Je n'aime juste pas que tu me vois comme ça. Certes on a fait que s'envoyer en l'air, sans penser à rien d'autre. Cependant... On ne peut pas nier qu'on s'entend bien non ? Sinon je n'aurais pas ressenti de grande tristesse quand tu as quitter le cours de danse. » Bon, "grande tristesse" est un grand mot. Tu n'es pas non plus au bord des larmes. Mais oui, ça va juste te manquer d'avoir des interactions avec elle, de la voir s'amuser et discuter avec d'autres personnes. La voir sourire tout simplement. Et c'est niais tu le conçois. Ça te fait tout bizarre mais tu n'y peux rien. C'est bien la seule chose que tu as appris dernièrement : impossible de nier les sentiments que tu ressens. Pourtant tu sais que ce n'est ni le moment, ni l'envie que t'as aujourd'hui. Le plus important c'est de ne pas lâcher Maya et de lui faire cpmprendre que jamais tu ne lui feras de mal. Elle semble avoir du mal avec la confiance, et tu peux comprendre parfaitement. Mais avec un peu de patience, tu finiras sûrement par trouver une petite place à ses côtés. Même minime ça te suffira amplement. Tu viens alors te poser plus a ses côtés, et lui attraper une de ses mains que tu presse doucement comme pour la rassurer. « Tu veux être redevable c'est ça ? Alors... Est-ce que tu serais d'accord pour me laisser une chance de te prouver que je peux être un homme bien ? Autre qu'un Don Juan ? » Paroles et regard sincères, tu attends une quelconque réponse. N'importe laquelle. Tu ne la presse pas et ne l'oblige de rien. Tu te relèves une nouvelle fois, et avec délicatesse, dépose un baiser sur son front avant de lui ébouriffer tendrement ses cheveux. Tu la laisse une nouvelle fois finir et mettre ses couverts sales dans le lave-vaisselle. Tu allumes ce dernier puis fait un dernier nettoyage de table, avant d'étirer tes bras et claquer fort tes joues pour te donner du peps. Te réveiller totalement. « Bien ! On va sortir dehors alors ! Je ferais et t'offrirai ce que tu veux. Et si tu veux pas que je t'offre quelque chose, c'est pas grave. Il y a tellement de chose à faire ici... Et encore. On peut même aller faire une virée loin d'ici. » dis-tu en souriant malicieusement. Tu penses tout d'abord à la ville de Newport Beach. Pas si loin que ça, et le côté plage est tout aussi magnifique que Santa Monica.
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we were meant to rescue each other (lumaya)
Sam 26 Juin - 7:37
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Quand on est habitué à avoir un genre de relation, il apparaît assez difficile de se mettre rapidement à penser à un autre genre de relation. Maya étant habituée aux relations purement physique, lui demander d’aller vers une direction différente était assez délicat, il fallait que les choses se fassent en douceur. Elle ne croyait malheureusement plus vraiment aux mots doux, elle qui avait été trahie et déçue tant de fois au court de sa vie. Au bout d’un moment, on ne croit plus à ces choses-là, tout simplement, un peu comme la jeune fille qui criait au loup et qui, le jour du vrai danger, n’a été crue par aucun villageois, c’était plutôt logique. Ce n’était aucunement la faute de Lucifer, c’était juste la faute à pas de chance. Mais le fait était qu’effectivement, elle ne savait pas si elle pouvait ou non lui faire confiance. Elle sentait que oui mais refusait de se laisser berner pour autant donc elle restait très vigilante. « Ce n’est pas parce que tu n’es plus mon professeur que ça veut dire qu’on ne va plus se voir. Ce n’était pas des adieux. » Cela coulait de source pour elle, elle n’avait dit adieu à personne ce soir-là, ni aux amis qu’elle avait pu se faire ni à Lucifer. Ils ne se verraient juste plus dans ce contexte-là mais c’était bien tout. Elle préférait ne retenir que cela de ce qu’il avait pu dire, si elle avait commenté le reste, il aurait probablement été légèrement vexé mais le fait qu’il n’aime pas qu’elle ait une mauvaise opinion de lui était pour elle davantage une question d’égo que d’un réel attachement. Vouloir être bien vu d’autrui, tout le monde avait un peu expérimenté ça un jour. La confiance se construisait au fur et à mesure du temps et ne se donnait pas en un clin d’œil alors elle ne pourrait pas prétendre lui faire confiance rien que pour alléger son égo, ça serait un mensonge en plus de ça et pas sûr qu’il préfère le mensonge à la vérité, du moins elle l’espérait. « Je n’ai jamais dit que tu avais épuisé toutes tes chances. La confiance se bâtit avec le temps, on obtient jamais rien en un claquement de doigts alors il faudra que tu sois patient, ça ne pourra pas se passer autrement. » C’était aussi une façon de tester la patience d’une personne puisque la plupart des hommes n’étaient aucunement patients et abandonnaient assez rapidement. L’image d’un Lucifer coureur de jupons était encore bien présente dans l’esprit de Maya et il faudrait du temps pour qu’elle disparaisse et laisse place à une autre image. Pour autant, elle sentait bien qu’elle n’avait pas d’autre choix que de passer la journée en sa compagnie mais s’en plaignait-elle ? Pas vraiment, elle n’avait rien de mieux à faire de toute façon donc autant ne pas passer la journée toute seule à ruminer. « Je ne sais pas, on a qu’à faire ce que tu veux toi. » A part le voyage effectué jusqu’à Los Angeles lors de son adoption, Maya n’avait jamais voyagé, elle n’avait pas l’argent pour ni le temps alors elle ne connaissait rien de tout ça, elle préférait ainsi le laisser choisir pour elle. Quoiqu’il choisisse, elle ne doutait pas qu’elle apprécierait et puis, il n’y avait qu’en tentant des choses qu’on déterminait ce qu’on aimait ou non.
u frottes doucement ta nuque, un peu perdu quand même. Avoir des sentiments c’est tout nouveau pour toi. Certes tu as envie d’avoir plus qu’une relation physique avec Maya, mais tu ne peux pas précipiter les choses. Déjà, elle n’a peut-être pas les mêmes sentiments que toi et en rien tu ne dois forcer les choses à se faire. Et comme elle le dit si bien, tu dois être patient. Surtout depuis hier. La nouveauté t’effraie, c’est quelque chose d’inconnu pour toi et c’est normal. Mais si c’est pour que Maya puisse se sentir bien et reprendre plus de joie de vivre, alors tu le feras. Tu attendras le temps qu’il faudra. Et tu te fais même la promesse de l’attendre sans aller voir ailleurs, jusqu’à ce que tu puisses voir où tout ça pourrait vous mener. Tu viens donc en face d’elle et attrape délicatement ses mains, souriant tendrement. « Tu as raison. Tu as totalement raison. Et ne t’en fait pas pour ça… Je serais patient. Pour une fois. » que tu dis en esquissant un petit sourire en coin. Elle sait bien Maya, que tu es du genre impatient. Tout le monde le sait en fait, ce n’est pas un secret à garder. Relâchant ses mains pour lui laisser un peu de liberté tout de même, tu réfléchis un peu à ce que vous pourriez faire. Il est presque l’heure de manger, alors pourquoi pas faire un petit tour et aller au restaurant ? Hors de cette ville ? Tu viens attraper ton portable et jeter un œil sur un site que tu connais bien, avant de lancer un regard vers la jeune femme. « J’ai une idée ! Je t’embarque avec moi dans une aventure. En dehors de Los Angeles. On va longer la côte, et on se posera dans une ville aux alentours, là où je connais un bon restaurant, face à la mer. Le voyage nous donnera faim j’en suis sûr ! » Tout joyeux, presque excessivement joyeux, tu attrapes tes affaires et la laisse se préparer. De ton côté tu ne prends que les papiers de voiture et tes clés, avant de l’attendre sur le pas de la porte. Tes yeux la suivent du regard, des yeux peut-être un peu trop amoureux, mais c’est ainsi. Il faut croire qu’enfin, Lucifer Hogan arrive à ressentir des choses autre que l’envie de s’envoyer en l’air. C’est un succès, voire même un miracle si on puit dire. Tu secoues doucement la tête et une fois qu’elle te rejoint, vous descendez ensemble au parking. Tu espères sincèrement qu’elle va aimer cette sortie et que ça lui changera d’air. Rien de mieux que de prendre le large pour oublier ses soucis.
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we were meant to rescue each other (lumaya)
Mer 4 Aoû - 8:45
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La sensation de ses mains sur les siennes était étrange pour Maya, il faut dire qu’elle n’avait pas l’habitude de ce genre de petites attentions, notamment avec lui. Leur relation était purement physique et ces geste-là se rapprochait plus du romantisme que du physique mais ce n’était pas parce que c’était étrange que c’était forcément mal, bien au contraire. Mais Maya étant Maya, elle s’interdisait d’apprécier ça et surtout de s’habituer à ça. C’est quand on apprécie les choses et qu’on s’y habitue qu’elles s’arrêtent subitement en général. Depuis son arrivée à Los Angeles, elle n’avait pas beaucoup bougé. Quand elle avait été adoptée, elle avait passé le plus clair de son temps enfermée et dès qu’elle avait été majeure, elle était juste partie et n’avait fait que travailler pour gagner de l’argent et ainsi se permettre de survivre encore un peu. Ainsi, les escapades avec les potes, elle n’avait pas connu. Pour ça, il aurait fallu qu’elle ait des potes déjà et vu qu’elle refusait de s’accrocher à quiconque, elle n’avait jamais connu ça. Les gens étaient soit non intéressés soit pas assez patients alors elle avait fait avec. Est-ce que Lucifer serait l’exception ou bien ça finirait comme pour les autres ? A l’instant présent, elle serait tout bonnement incapable de répondre à une telle question, seul l’avenir le lui dira. « Ça me va ! » Comment pourrait-elle dire le contraire ? Bien qu’elle soit généralement dans la réserve quand ça concernait les émotions humaines, elle ne pouvait pas nier que ce programme semblait super. Sortir un peu de la ville serait plaisant et concernant le reste, ça l’était tout autant. Bien que toujours craintive que ça ne soit qu’un conte de fée dont la fin était proche, elle choisissait de lui laisser une chance et s’autoriser un peu de plaisir pour la journée. Elle n’avait rien de mieux ç faire de toute façon donc autant passer un bon moment avec une personne agréable. L’heure étant déjà bien avancée, elle se hâtait alors d’aller se préparer, sauf que manque de bol, à part les affaires d’hier elle n’avait rien du tout. Elle descendait alors avec le peu qu’elle avait. « Tu penses qu’on peut passer par chez moi ? J’aimerais mettre une autre tenue. » Elle n’avait pas spécialement envie de remettre les mêmes affaires qu’hier et puis… une virée exceptionnelle méritait d’avoir une tenue toute aussi exceptionnelle. Pour autant, il n’était pas question de faire rentrer Lucifer chez elle, ça serait bien trop gênant vu le taudis où elle habitait et vu lui où il habitait. Maya était maligne, elle avait tout prévu. Une fois tous les deux mis d’accord, elle le suivait tranquillement jusqu’à sa voiture. Clairement, tous les deux vivaient des vies totalement différentes et quand elle y pensait, elle se sentait un peu mal à l’aise, se mettant un peu à la place d’une profiteuse alors qu’elle ne l’était pas, du moins pas avec lui. Elle n’irait pas prétendre ne pas avoir déjà profité d’un client riche mais avec Lucifer, jamais.
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