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I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)

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Thiago Simões
Thiago Simões
Thiago Simões
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7689-thiago-in-your-eyes-i-see-there-s-something-burning-inside-you
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago) - Page 2 7oyhn9Hg_o

• âge : 27
• pronom : il
• côté ♥ : coeur à prendre, qui enchaîne les relations sans parvenir à s'attacher, sans doute parce que l'amour l'a déjà meurtri au plus profond de son âme, mais il ne peut pas s'empêcher de chercher cet homme qui réparera son coeur.
• orientation : homosexuel. il l'a toujours su, l'a caché avant que sa famille le découvre. Sans l'amour inconditionnel de son père, sans doute qu'il aurait mal vécu l'annonce. Aujourd'hui, il ne le cache plus, ce sont les muscles masculins qui l'attirent et le font vibrer.
• occupation : éducateur spécialisé dans un foyer pour personnes en situation de handicap psychique et mental. Il s'occupe d'enfants et c'est un métier qui lui tient à coeur, même si son rêve serait de devenir photographe reporter, accompagner une équipe pour figer les beautés que réservent la nature.
• quartier : little tokyo dans un appartement à la recherche de colocataire..
• avatar : daniel illescas
• crédits : @Vesna
• messages : 893
• date de naissance : 13/08/1996
Thiago Simões
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)
Sam 21 Aoû - 20:32
Quoi qu’il arrive faut continuer à avancer à la découverte du monde et à s’en nourrir jusqu’à satiétié. La phrase est sans doute anodine, mais elle le marque profondément à cet instant précis. Le fait qu’elle s’épanche hors des lèvres de Zaïn lui apporte une tonalité plus puissante que lorsqu’elle s’épanchait de celles de son père. C’est un peu son mantra aujourd’hui, celui qu’il s’est imposé à suivre pour rapprendre à vivre, après cette période de ténèbres qui avait manqué de lui arracher le dernier souffle de vie. Les prunelles de Thiago se voilent d’une émotion soudaine qu’il ne peut pas totalement maitriser. Cela le prend aux tripes et lui noue la gorge de larmes qu’il ne versera pas. « Au début, c’était ma manière de lui montrer la vie à laquelle il avait renoncé. Mon appareil photo était l’ancre à laquelle je m’accrochais pour rester en vie. Mon voyage d’un an et demi en globetrotteur m’a insufflé un nouveau souffle, m’a rappelé la beauté du monde et des personnes. C’est la photographie qui m’a véritablement sauvé. Ce qui me sauve encore lorsque les fantômes reviennent. » Il lui indique dans une voix éraillée par l’émotion avant d’ajouter dans un murmure : « Pourtant, je m’en suis voulu de continuer d’avancer sans lui. Petit à petit, j’ai fini par l’accepter, mais il m’arrive encore de douter, mais je m’accroche à ce mantra. Toujours avancer, aller à la découverte du monde et se nourrir de ses merveilles. C’est ce qui me permet d’avancer. » Un sourire contrit ourle ses lippes alors qu’il se sent légèrement bouleversé. Parler de la relation de Wilfried et Roman, qu’il connait est une diversion plus qu’agréable. Un sourire amusé et attendri vient ourler ses lippes au discours du tatoueur concernant son meilleur ami. Il le comprend totalement, car il aurait résolument la même inquiétude pour son meilleur ami si un homme lui tournait autour. De plus, il sait à quel point Roman est important dans la vie de Zaïn. Il a été là lorsque son univers a été mis en branle et qu’il s’est retrouvé à la rue dans ses jeunes années et il a toujours pu compter sur son amitié, comme un frère. Il hoche tout naturellement la tête pour affirmer les propos du tatoueur. Il leur souhaite le meilleur bonheur au monde et espère qu’enfin Wilfried trouvera l’amour auquel il aspire et qui lui rendra tout son amour sans concession. Arrivé dans la salle de tatouage, il suit scrupuleusement les consignes du professionnel tout en répondant naturellement à ses questions. Il n’y a pas de réels tabous. Il se rend compte qu’il s’exprime plus qu’il n’a l’habitude de le faire, mais c’est sans l’aura apaisante de Zaïn qui a un curieux effet sur l’introversion du photographe, renforcée par leur lien qui font qu’ils ne sont pas totalement des étrangers et qu’ils ont même des cicatrices communes. Ses confidences semblent s’harmoniser avec les siennes. L’échange est agréable. Il ne se sent pas interrogé ou scruté avec un intérêt particulier. Ils échangent avec plaisir sur des éléments qui constituent leur existence à ce jour. L’invitation qui lui est faite le prend de court, mais lui arrache un sourire. Il ne peut décemment la refuser alors qu’il a bien envie de découvrir l’enfant de Zaïn. Un rire s’épanche naturellement de ses lèvres à la remarque du plus vieux. « Cela devrait pouvoir se faire. Je n’ai pas forcément de projets pour ce week-end. Cela me ferait plaisir de rencontrer le petit Finn. Je tâcherai de ne pas me formaliser de son franc parler comme celui de son père. » Il lui indique dans un petit sourire complice alors qu’il ponctue ses propos par un clin d’œil. « Je te rendrai l’appareil également quand tu pourras. » Il lui indique, trouvant son invitation toute naturellement. « Ce sera l’occasion de te montrer mes divers clichés si tu aimes ce que je fais. J’ai tout sur mon pc. » Il ajoute alors qu’il est installé sur le siège et que l’échange prend une autre direction. Une fois de plus, il s’exprime sans tabou, car il se sent bien. Le malaise du début de leur rencontre s’est évaporé et désormais, il se sent mieux dans ses basques. Il peut agir naturellement sans crainte et c’est agréable. Il contient son rire face à ses propos, gloussant malgré lui tout en s’assurant de ne pas prendre de risque vis-à-vis de la tondeuse qui vient enlever les poils fins qui orne ses pectoraux. « Ils te vont bien ces quinze kilos. » Il lui indique sincèrement. « Mais je ne dirai pas non à quelques kilos. Alors si jamais tu veux m’en donner, je suis preneur. » Il lance avec espièglerie, un sourire un brin charmeur sur les lèvres alors qu’il le laisse éloigner la tondeuse pour désinfecter sa peau. « En plus, je suis sûr que tu as toujours la côte auprès de la gent féminine. » Il conclut avec légèreté avant de répondre à la question du tatoueur. La question est délicate, mais il se sent assez à l’aise pour en parler. « Une mauvaise blessure. Le tennis était ma bouée de sauvetage à cette période, mais je n’offrais aucun cadeau à mon corps. Entrainement intensif, mais peu d’apports nutritionnistes. A un moment, ça a lâché. C’est à cette période que mon père a vraiment compris que je n’encaissais pas du tout ce qu’il s’était passé. » Il lui indique en prenant une grande inspiration. « Je rêvais de devenir professionnel, mais ça s’est terminé avant de vraiment commencer. J’étais inconscient et je l’ai payé au prix fort, mais je suis satisfait du chemin que j’ai effectué quand même sans cela. J’aime mon travail au sein du centre tout comme de parcourir des endroits insoupçonnés ici à LA ou à l’autre bout du monde. Je profite plus de la vie ainsi que lorsque je courrais après des coupes. » Il lui indique dans un sourire contrit, mais sincère. « Alors, Monsieur fait quoi comme sport pour avoir pris 7 kg de muscles, si j’enlève 50% de graisse ? » Il le taquine avec un petit air impertinent juste pour le taquiner et éviter que ses confidences pèsent trop sur l’ambiance de leur échange, quand bien même une tension vient doucement pourlécher son échine à l’étape qu’il est en train de réaliser ce soir. Tourner une nouvelle page et poursuivre son histoire.
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Zaïn Kerlyne
Zaïn Kerlyne
Zaïn Kerlyne
Neal Kerlyne

• âge : 36
• pronom : Il ; Lui ; Son
• côté ♥ : Célibataire, papa d'un garçon de 6 ans, prénommé Finn
• orientation : Bisexuel
• occupation : Guitariste professionnel
• quartier : Silverlake
• avatar : Casey Deidrick
• crédits : Avatar : ©UltraViolence ; Gif de profil : ©erika-writes
• messages : 30
• date de naissance : 30/07/1987
Zaïn Kerlyne
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)
Mar 24 Aoû - 10:20
- Hé, je t'invite, c'est pas forcément pour avoir une invitation en retour, d'accord ? Enfin, si tu as toutes tes créations sur ton PC, je ne vois pas trop comment refuser ! Il faudra qu'on se prévoie ça. Maintenant que t'es en ville, y'a pas de raisons qu'on ne puisse pas se revoir pour prendre un verre ou autre.

S'il se montrait taquin au début de sa phrase, le reste fut dit avec sérieux. Ils avaient passé des années sans se voir ni se parler. Certes, ils possédaient d'excellentes raisons d'agir ainsi. Pourtant, après tout ce temps, leur "amitié" semblait toujours présente. Zaïn avait accueilli Thiago dans la vie de son frère, avec enthousiasme et positivité. Il aurait aimé garder le contact à la mort d'Ethan, mais il en fut incapable. Le besoin de "casser" cette relation bienveillante fut plus présent que celui de la protéger. Un mécanisme d'auto-défense. Malgré tout, cela n'avait pas eu trop d'incidence sur leurs vies, leurs quotidiens, ni même sur leur entente. En dépit du choc de leurs "retrouvailles", ils reprirent le fil de leur bonne entente là où ils l'avaient laissé. Quand Thiago lui indiqua que ses kilos pris lui allaient bien, Zaïn éclata de rire. En fait, il n'était pas trop focalisé sur son corps, grossir, maigrir, peu lui importait. Tant qu'il se sentait bien, qu'il n'avait pas de pépin de santé et que sa condition physique suivait, que demander de plus ? Quant à ce que ça provoquait chez les femmes ou les hommes ? Disons que ce n'était qu'un petit plus agréable !

- C'est vrai que j'ai toujours la côte, mais pas que chez les femmes, tu sais. J'ai une anecdote marrante, si tu veux. J'avais un date avec un type, pas trop con, ça change ! Physiquement, il était plus qu'appétissant ! On discute et sans trop s’embarrasser, on décide d'aller chez lui. J'te fais pas un dessin, tu te doutes qu'on a pas joué au cluedo. Bref, après tout ça, il se tourne vers moi et me dit : "J'adore tes poignées d'amour, je trouve ça trop sexy chez un homme". Bon, sur le moment, j'avoue que je n'ai pas trop su comment le prendre et que j'ai peut-être légèrement tiré la gueule, mais bon, j'ai pas été rancunier ! Tout ça pour dire que finalement, je plais toujours aux uns et aux autres. Allez, je suis honnête, ça me rassure quand même.

Zaïn n'avait généralement pas beaucoup de filtres. Il pouvait parler de choses personnelles voire intimes, sans en rougir, avec une facilité déconcertante. Pour autant, il n'en devenait pas vulgaire. Il restait juste très franc, très direct. Bon, de temps en temps, si l'envie lui prenait, il balançait une ou deux insultes à celle ou celui qui les lui brisait menu. Classique ! Le ton de la conversation redevint plus sérieux, alors que Kerlyne avait commencé son travail sur la peau de Thiago. Parler évitait aussi que la douleur ne finisse par se manifester trop vite. Et puis, ça permettait de se focaliser sur autre chose, de distraire leurs esprits pour éviter qu'il n'y ait que le bruit du tatouage qui résonne dans la pièce, macabre...

- C'est un type bien, ton père ! Et tu sais que venant de moi, ce genre de propos est un compliment sincère. Finalement, cette mauvaise blessure t'a sûrement sauvé la vie. C'est vrai que depuis que je te connais, je te trouvais "gringalet". Ouais, ok, c'est un raisonnement de vieux con, j'imagine ! J'ignorais qu'il y avait un problème plus profond sous tout ça... En tout cas, tu as réussi à rebondir et ça aurait été dommage que tu restes dans le tennis... vu le talent que tu as avec la photographie. Tu as tout appris tout seul ? En autodidacte, toi aussi ?

Quand Zaïn avait parlé du père de Thiago, il n'y eut aucune once d'amertume ou de reproche. En fait, comme il le disait, son géniteur était mort. Point final. Il en avait tourné la page sans regret. Ca l'intéressait de savoir si Thiago avait tout appris tout seul, comme lui. Parce que depuis qu'il jouait de la guitare, il ne croisait pas grand monde qui s'était débrouillé. Beaucoup d'artistes avaient reçu des cours. Il haussa les épaules, en souriant quand Thiago lui demanda d'où venaient les 7 kilos de muscles.

- Je n'en ai aucune idée. Je sais d'où vient la graisse par contre : l'alcool, parce que c'est quand même pas très bon pour la ligne de se prendre des cuites de temps en temps. Puis le fait que j'ai passé le cap des 30 ans aussi... et puis que quand mon fils n'est pas là, je bouffe un peu n'importe quoi. Après, je manque un peu d'assiduité, mais je vais à la salle de temps en temps... Ok, j'avoue, la dernière fois que j'y suis allé, c'était... oh quelle importance... je pense que les concerts de guitare expliquent mieux les muscles... c'est quand même bien physique !
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Thiago Simões
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• orientation : homosexuel. il l'a toujours su, l'a caché avant que sa famille le découvre. Sans l'amour inconditionnel de son père, sans doute qu'il aurait mal vécu l'annonce. Aujourd'hui, il ne le cache plus, ce sont les muscles masculins qui l'attirent et le font vibrer.
• occupation : éducateur spécialisé dans un foyer pour personnes en situation de handicap psychique et mental. Il s'occupe d'enfants et c'est un métier qui lui tient à coeur, même si son rêve serait de devenir photographe reporter, accompagner une équipe pour figer les beautés que réservent la nature.
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Thiago Simões
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)
Lun 1 Nov - 15:51
Maintenant que t’es en ville, y’a pas de raisons qu’on ne puisse pas se revoir pour prendre un verre ou autre. Zain semble vouloir regagner une place dans sa vie, ce qui le trouble et le ravit à la fois. Sans doute parce qu’Ethan ressemblait beaucoup à son frère et que Zaïn lui rappelle l’homme qu’il aurait du devenir si ses démons ne l’avaient pas plongé dans les ténèbres. Il avait fui cet homme par pudeur. Il ne voulait pas flancher, laisser sa douleur exploser et il s’est retranché dans sa solitude, le sport et l’anorexie pour vivre pleinement son deuil loin du regard des autres, même celui de son père. Aujourd’hui, il n’est plus le même jeune homme. Il a grandi, il a repris du poil de la bête et cette ligne de conduite qu’il s’était imposé n’a plus lieu d’être. Il se rend compte qu’avec le malaise du début, il se sent bien en compagnie de Zain. Il accepte de se dévoiler, de montrer ses faiblesses du passé et le cheminement qui a fait de lui, le jeune homme qu’il est à ce jour. Il se rend compte qu’il peut être fier du chemin qu’il a parcouru depuis ce jour maudit et qu’aujourd’hui, malgré la douleur, il se sent plus serein vis-à-vis de ce qu’il s’est passé. Aujourd’hui, par l’inscription de ce tatouage qui va ombrager son torse, il espère qu’une page se tournera réellement et qu’Ethan sera un souvenir, un qui sera toujours ancré en lui, mais ne dominera pas son existence. L’échange se poursuit naturellement. Il se laisse tenter par l’ambiance bonne enfant et taquine le tatoueur avec aisance. Les réponses du brun lui arrachent des sourires quand bien même, il découvre des informations qu’il ignorait totalement. La bisexualité de l’ainé des Kerlyne est une surprise. Il l’ignorait et il aurait aimé qu’Ethan ait la capacité de s’assumer aussi aisément que son frère ainé. « J’ignorais que tu étais bisexuel, mais je t’imagine bien avec ton air austère prendre la mouche pour ce compliment maladroit. » Il lâche avec douceur et humour alors qu’un rire s’épanche de ses lèvres. « Mais je valide que c’est plus agréable de sentir des poignées d’amour que des os. » Il ajoute en venant lui indique ses hanches qui révèlent des os apparents malgré la présence de muscles bien dessinés. Thiago travaille depuis des années pour regagner du poids, mais c’est malheureusement un combat. Si certains en récupère aisément, ce n’est pas le cas du métabolisme de Thiago. D’autant plus lorsque le spectre de l’anorexie plane toujours autant de lui avec cette faim digne d’un moineau et une difficulté à apprécier les mets quel qu’ils soient. L’échange se poursuit alors que le tatoueur commence à encrer sa chair. Le pistolet vient graver sa chair petit à petit. Thiago sent une douleur immerger sous les picotements engendrés par l’engin utilisé. Il se concentre plus sur le tatoueur que la douleur. Ses propos lui arrachent un sourire. « Oui, c’est mon modèle. Il s’est toujours battu pour moi et il m’a sauvé la vie en me donnant cet appareil photo et en me forçant à voir une psychologue. C’est elle qui m’a incité à prendre des photos, à voir la vie sous un autre angle vu que j’avais du mal à voir autre chose que l’obscurité. Cela m’a permis de retrouver de la beauté dans des choses si simples, de mettre en image ce que lui ne pouvait plus voir. Cela a été un long combat, il y a eu des hauts et des bas. Il m’a forcé à m’accrocher et je n’ai jamais voulu le décevoir. Puis, j’ai eu envie de quitter Los Angeles, car j’avais la sensation d’étouffer. Mon père m’a aidé à préparer mon roundtrip et je suis partie. C’est durant mon voyage que j’ai repris gout à la vie, au travers des paysages rencontrés, des personnes avec qui j’ai échangés. J’ai partagé mes clichés sur Instagram et une communauté à commencé à me suivre sans que je m’y attende. Ils sont sensibles à mon regard et je suis ravi qu’ils trouvent du sens dans mes clichés. C’est tout ce qui compte. » Il conclut alors qu’une légère grimace vient ourler les traits de son visage. La douleur commence à se faire sentir, mais il l’encaisse sans broncher. Les paroles de Zain lui arrachent un rire franc. « Je vois qu’il y a du laisser aller dans ton planning. » Il le taquine aimablement avant d’ajouter. « Aujourd’hui, tu as de bonnes excuses. Je pense que tu dois avoir un emploi du temps surchargé. Cela doit être un marathon au quotidien. » Son sourire se veut rassurant. « D’ailleurs, tu joues toujours avec Roman ou tu joues pour d’autres groupes ? J’espère qu’il va bien ? J’ai le souvenir qu’il a toujours été là pour toi, surtout à une époque. » Il le questionne sur le ton de la discussion, simplement curieux et désireux de poursuivre l’échange que de se concentrer sur la douleur qui irradie de sa poitrine au passage du pistolet sur sa chair.
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Zaïn Kerlyne
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Zaïn Kerlyne
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Dim 21 Nov - 13:26
Zaïn essayait de ne pas trop faire mal à Thiago, alors qu'il avait commencé le tatouage. Ce n'était pas tant que ça soit douloureux, mais plutôt que les piqûres se faisaient régulières et qu'à force, ça finissait par générer une sensation peu agréable. Il s'appliquait, en tout cas, en apportant un soin particulier aux contours. De toute façon, pour le remplissage, il serait obligé de faire dans un deuxième temps, pour la simple et bonne raison que l'attaquer maintenant n'aurait eu absolument aucun sens. Il travaillait bien mais surtout vite. On sentait qu'il était rôdé, qu'il avait de l'expérience. Et du talent aussi, même si Thiago le verrait une fois que tout serait terminé. Autant que possible, il fit en sorte que le jeune homme ne bouge pas pendant qu'il parlait. Par moments, il sentait que la volonté d'exprimer ce qu'il disait en l'appuyant avec des gestes venait assez naturellement, comme chez tout le monde. On appelait ça le langage corporel. Zaïn ne se prétendait pas spécialiste, mais en principe, celui-ci en disait long sur les personnes. Quelqu'un de voûté, correspondait généralement à une personne introverti, à un léger manque de confiance. A l'inverse, quelqu'un de bien droit, au menton relevé et aux épaules en avant, était certainement confiant voire même plutôt fier. Lorsque l'on regardait Kerlyne, par exemple, on pouvait sentir son caractère et pas seulement parce qu'il était grand et plutôt bien en chair. Il se tenait droit, sa tête dans l'axe, ni trop haute, ni trop basse. Son regard brut analysait les situations et les personnes. Tout cela était renforcé par sa barbe fournie mais bien taillé. Avant même qu'il ne parle, ses interlocuteurs savaient qu'il n'était pas quelqu'un de très malléable. Heureusement, le fait de prononcer quelques mots permettaient de casser la glace et de se rendre compte qu'il était sympathique. Le beau Thiago le savait pour avoir eu le loisir de le rencontrer par le passé.

- C'est important d'avoir un père, un guide, pour se relever lorsque l'on tombe. Ethan et moi avons eu la chance de ne pas avoir pour seule image paternelle, un type violent. Même si Ethan ne pouvait pas couper tout lien avec lui. Je n'approuvais pas mais je comprenais. C'est difficile de se dire que celui qui nous a conçu est aussi prêt à nous détruire... Il aurait suffi d'un coup mal placé, d'un geste floué par l'alcool ou la colère et peut-être que je ne serais pas là en train de te parler. Comme quoi, la vie, ça tient à peu de choses...

Les mots étaient venus avec une brutalité absolue. Zaïn était lucide. Sans le père de Roman, sans sa famille d'adoption, ni Ethan, ni lui, n'auraient connu la vie adulte. Cette parole authentique et extrêmement pragmatique reflétait ce que pensait Kerlyne. Les blessures physiques ou morales avaient cicatrisé. Ce fut long, douloureux, mais grâce aux Rosario, il s'était construit, il avait avancé. Ethan, lui, éprouva plus de difficultés et sans doute, cela avait joué un rôle dans la suite, funeste... tragique. Il s'en voulait, de ne pas avoir été vigilant... d'avoir accepté que son petit frère continue à voir leur géniteur, parce que pour Zaïn, les choses étaient claires. Ce type n'était certainement pas son père, juste un connard qui se les étaient vidés. Limpide, n'est-ce pas ? Concernant le psychologue, Zaïn n'était pas franchement à l'aise avec l'idée de tout raconter à une tierce personne. Il n'avait donc jamais pris de consultation de ce type. Mais il était bienveillant à l'égard de ceux qui suivaient cette voie. Après tout, ses opinions et ses craintes restaient purement individuelles. Pas question d'en faire une généralité. Il constata la grimace de Thiago et s'interrompit quelques minutes, pour laisser le temps à son épiderme d'encaisser un peu et diluer la sensation. Il en profita pour plaisanter :

- Tu sais que ton histoire ressemble un peu à ces youtubers qui commencent par poster quelques vidéos sur ce qui les passionne et puis tout s'emballe ? Tu commences à devenir une star, fais gaffe ! Bah... t'en fais pas, la célébrité a du bon ! Bon, personnellement, j'ai la bonne place. Être guitariste, ça te permet d'être sous les projecteurs mais d'avoir quand même ton intimité. En gros, les gens vont se rappeler du chanteur, pas du type qui fait des rifts endiablés. Et ça me va très bien. De temps en temps, je retrouve quelqu'un dans ma loge... parce qu'il y a toujours des petits/petites fûté(e)s... tu vois le genre ? L'avantage, avec la photo, c'est que tu laisses une empreinte mais que l'on ne connait pas ton visage. Tu es davantage protégé, je pense. C'est pas plus mal.

Zaïn parlait avec une certaine sagesse, en dépit de son côté très rock'n'roll. Il ne faisait pas de vagues. Pourtant, il aurait pu en faire, profiter de son statut pour multiplier sa visibilité, empocher les avantages sans les contraintes. Les projecteurs, il s'en méfiait comme d'une MST. Ok, c'était sans doute bien sympa d'être adulé, reconnu, abordé pour un autographe, mais pas plus de cinq minutes. On parlait quand même d'un mec qui, lorsqu'il avait affaire à un voisin trop curieux, lui lâchait une caisse sous le nez, sans sourciller pour le faire fuir et rétablir une distance de sociabilité en adéquation avec leur relation. Oui... pas très poétique comme méthode, mais elle avait maintes fois prouvé son efficacité. En plus, avec son fils à gérer, il n'était pas question qu'il se fasse emmerder par autrui. Zaïn prenait son rôle de père très à coeur. Thiago avait parlé quelques instants plus tôt du fait que les poignées d'amour, c'était beau. Oui, il existait de belles choses chez Zaïn mais elles étaient accompagnées de petits défauts et de façons de faire peu communes. Si d'aventures, ils apprenaient à mieux se connaître, peut-être qu'il découvrirait ce qui se cachait sous le vernis. Encore que... Thiago avait probablement déjà du voir Zaïn péter sur Ethan juste pour l'enquiquiner... c'est ce que font tous les grands-frères, non ? Il écouta avec beaucoup d'attention Thiago, qui lui parlait de son métier. Il reprit son travail. Pendant qu'il avait l'esprit occupé par autre chose, la douleur serait moins pénible. Cet aspect du tatouage lui plaisait beaucoup. Chaque dessin représentait quelque chose de fort et rien de tel, outre le fait de se l'encrer dans la peau, que de se rappeler à quel point ça n'avait pas été agréable. Puis vint le sujet de son planning. Oui, ces derniers temps, Zaïn se laissait aller. Il s'en foutait un peu. Après tout faire du sport pour avoir un six-pack, ça n'était pas un bon motif. L'important c'était de rester en bonne santé.

- Oui, je bosse de temps en temps avec Roman, quand il a besoin d'un guitariste. Il sait qu'il peut compter sur moi, sauf si j'ai déjà quelque chose de prévu, mais généralement, j'arrange mon emploi du temps pour être là. C'est important pour moi, il est comme un frère. Je ferais tout pour lui... à vrai dire, depuis qu'Ethan est... enfin qu'il n'est plus là, il ne me reste que lui, alors...

Il avait la gorge serrée. Il se mura alors dans le silence et continua son œuvre, en se concentrant totalement. Peut-être qu'il y eut du silence ou bien Thiago glissa quelques mots qu'il n'entendit pas... en tout cas cela dura cinq bonnes minutes. Il finit par reprendre la parole et ce fut sur un tout autre sujet :

- Si ça t'intéresse, je peux t'avoir des billets pour le prochain concert que donne son groupe. Je ne serais pas sur scène, mais je pensais y assister comme spectateur. Enfin, si c'est ta came, bien sûr ! A vrai dire, je me rends compte que je ne connais pas grand chose de tes goûts musicaux !
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Thiago Simões
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• orientation : homosexuel. il l'a toujours su, l'a caché avant que sa famille le découvre. Sans l'amour inconditionnel de son père, sans doute qu'il aurait mal vécu l'annonce. Aujourd'hui, il ne le cache plus, ce sont les muscles masculins qui l'attirent et le font vibrer.
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Thiago Simões
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Ven 31 Déc - 17:01
Il aurait suffi d'un coup mal placé, d'un geste floué par l'alcool ou la colère et peut-être que je ne serais pas là en train de te parler. Comme quoi, la vie, ça tient à peu de choses... Ce qu’il dit est tellement vrai et lourd de sens. Cette crainte, Thiago l’a ressenti durant des années à partir du moment où il a découvert que l’alcool et les coups faisaient partie du quotidien des Kerlyne. Il avait tâché d’extirper Ethan de l’emprise de leur père, de l’aider à s’émanciper du regard qu’il avait sur lui, sur eux, comme s’ils étaient des déchets, mais tous ses tentatives s’étaient soldées par un échec. Ethan n’avait jamais pu se défaire de ce pouvoir et il n’avait eu de cesse de sombrer, jour après jour. Les souvenirs de cette période sont pénibles. Elles obscurcissent ses pensées même s’il s’efforce de ne pas se laisser envahir par elle. Il ne rebondit pas sur les paroles de Zain. Tout est dit et le silence vaut d’or dans ce cas de figure. Il ne se sent pas assez téméraire pour refaire face à ces vieux souvenirs. Il est déjà assez à fleur de peau à cet instant alors que ce projet de tatouage prend vie sur son épiderme, de la main du frère de celui qui est la raison de ce dernier. Il préfère s’accrocher à l’instant présent. Il se dévoile assez naturellement sur des brides de ce passé qu’il ignore. Il se dit qu’il doit bien ça à Zain qu’il a maintenu à distance à la suite du décès d’Ethan. Les propos de Zain lui arrache un sourire naturel et détaché. Il n’a pas l’impression de devenir populaire. Il est vrai que son introversion lui permet de garder son identité secrète. Grâce à Wilfried et à son soutien, il commence à se faire un nom, mais le jeune homme ne se sent absolument pas à l’aise avec l’idée d’être sous les feux des projecteurs. Il ne l’a jamais été, même lorsqu’il était un jeune espoir du tennis. « J’imagine sans trop de difficulté ton succès. Qui peut résister à quelqu’un qui a le rythme dans la peau ? » Il le taquine obligeamment dans un petit rire. « Il est vrai que je suis bien content que mon art m’évite ce genre de déconvenue. Cela me va de rester qu’un nom et que seule mes images parlent pour moi. Si je pouvais, sans doute que je me glisserai dans un vernissage sans divulguer mon identité, juste pour observer et découvrir les réactions à chaud des visiteurs. Cela me semblerait moins surfait, mais plus réel. » Il indique simplement. Parler lui évite le fait de penser au tiraillement qu’il ressent sous l’aiguille du pistolet qui ancre son épiderme. Cela lui épargne également le fait de songer à la symbolique de ce dernier et garde sa mélancolie à l’orée de ses pensées. Elle est là, mais ne l’effleure que subtilement à défaut de pouvoir prendre plus de place. Il profite de cet instant pour prendre des nouvelles de Roman puisque la conversation va dans ce sens. Il l’écoute attentivement. Il peut entendre dans le timbre de sa voix l’affection qu’il porte à son meilleur ami, qui est tel un frère, sa seule famille. Il est enchanté d’entendre que leur lien ne s’est pas délité avec le temps, qu’ils ont toujours cette place privilégiée dans la vie de l’autre. « Je comprends… et je suis certain qu’il te le rend bien. Roman à cette aura protectrice. Enfin il l’avait à cette époque lorsqu’il essayé en vain de temporiser vos chamailleries avec Ethan. Comme je pouvais le faire, même si le mot à retenir est bien essayer. » Il lâche dans un petit sourire amusé alors qu’il resonge à ces moments où la fratrie Kerlyne se chamaillait, se disputait, tous les deux bornés et incapable de reconnaitre le moindre de ses torts. Parfois à ces moments-là, Roman et lui échangeaient ce regard désabusé, quoiqu’amusé par la situation en abandonnant la bataille, conscient que rien ne pourrait les arrêter. L’invitation du tatouer le prend de court. L’idée d’aller à un concert est appréciable. Surtout s’il s’agissait du groupe de Roman. Il avait toujours trouvé la voix de l’hispanique mélodieuse et apaisante. Il dégageait cette aura tranquille, mais qui contre toute attente avait également des fêlures. Cela se traduisait dans ses mélodies à l’époque, dans le contenu de ses paroles. A l’époque, il lui arrivait d’être présent lors des répétitions des jeunes hommes lorsqu’Ethan venait voir son frère. « Je suis toujours partant pour de la bonne musique. Je n’ai pas de genre préféré. J’écoute absolument de tout, même si j’ai plutôt tendance à privilégier le pop-rock et le rock. » Il ne lui indique en ne faisant nullement mention à ce silence qui s’est étiré entre eux durant quelques minutes. Il ne s’en formalise pas. Parler d’Ethan remue de bonnes et de mauvaises choses. S’attarder sur les bons souvenirs lui évite de penser aux mauvais. Ces disputes qui ont fini par remplacer leurs rires et leur complicité. La drogue qui a fini par éteindre le regard brillant et joyeux d’Ethan. Ce regard qu’il retrouve dans les prunelles de Zain, mais d’une manière différente. « La musique que j’écoute dépend de mon humeur du moment, de l’ambiance dont j’ai besoin… Un peu comme tout le monde, je suppose. » Il lui indique dans un rire léger alors qu’il sent les picotements titiller son épiderme. Cette brûlure est troublante, mais nécessaire, alors il l’accuse sans broncher sans demander à avoir une pause quand bien même le tatouer semble lire au travers de ses mouvements et réactions.  
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Zaïn Kerlyne
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Neal Kerlyne

• âge : 36
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• côté ♥ : Célibataire, papa d'un garçon de 6 ans, prénommé Finn
• orientation : Bisexuel
• occupation : Guitariste professionnel
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Zaïn Kerlyne
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)
Sam 22 Jan - 14:20
- Pop et rock, hein ? Toi et moi, on a va bien s'entendre ! Ce sont aussi mes genres préférés. Après, tu as raison, pourquoi se priver de nouveautés ou de bonnes vieilles mélodies venant d'autres styles ? J'suis pas fermé, au contraire !

La musique, ça plaisait à Zaïn depuis qu'il était gosse. Il avait gardé la guitare avec laquelle son père l'avait frappé. L'instrument portait les stigmates de ce moment de violence et de haine absolues. Mais il fonctionnait encore, il s'en servait pour jouer les morceaux qui lui plaisaient, pour son usage personnel. S'il était plutôt branché rock et métal, le guitariste ne voyait aucun mal à apprécier d'autres styles. Par exemple, il aimait le classique et alors si vous lui parliez de faire du métal symphonique, vous l'emmenez directement au Paradis. Autre péché mignon, Zaïn aimait bien la salsa. C'était peut-être sur ça qu'il dansait le mieux. Bref, il gardait une ouverture d'esprit particulièrement appréciable et ce n'était pas très étonnant. Malgré la présence néfaste de son père, Zaïn était resté curieux, attentif et désireux d'apprendre. Il n'en montrait pas forcément beaucoup de signes, au premier regard. Surtout si on l'écoutait parler de façon aussi franche et directe aux autres. Sentant que Thiago était à nouveau sensible, il s'interrompit et attendit quelques instants pour fredonner un air que Thiago devait surement connaître, très rock puisqu'il s'agissait d'une chanson de Queen : We are the champions. Ce n'était pas anondin comme morceau, il en expliqua le sens qui en découlait dans sa vie, avec un petit sourire :

- J'ai tellement entendu mon père nous traiter de losers, que je chantais cette chanson dès que j'avais l'occasion de le faire chier. Je l'avais apprise à Ethan pour qu'il se fasse plaisir lui aussi, quand il en avait envie. On s'est bien marrés à le faire sortir de ses gonds ! Y'en avait une autre aussi, qu'il aimait bien, Ethan, c'était The Rose, de Bette Midler. On la connaissait par coeur.

Il s'éclaircit la gorge et entonna :

- When the night has been too lonely and the road has been too long. And you think that love is only for the lucky and the strong. Just remember in the winter, far beneath the bitter snows. Lies the seed that with the sun's love, in the spring becomes the rose.

Son regard se perdit dans le vide quelques instants. Il ne chantait pas forcément juste et bien, même s'il se débrouillait pas mal. Il essuya ses yeux d'un revers de bras. Non, ça n'avait pas été une bonne idée de rouvrir ce moment douloureux de son existence. Les souvenirs d'Ethan lui revenaient en mémoire. Il se reprit, chassant les réminescences de son esprit et se remit au travail. Combien de temps s'écoula-t-il ? Difficile à dire. Il se mura dans le silence et se concentra exclusivement sur le tatouage. Il ne pouvait même pas dire si Thiago parla. Il se coupa du monde, comme il le faisait souvent pour ne plus avoir le coeur et l'esprit en souffrance. Et puis, à un moment il leva son pistolet à encre et essuya la peau rougie du jeune homme, avec un infinie délicatesse. Il avait terminé. Il faudrait surement prévoir une courte séance pour faire quelques petites retouches et parfaire les finitions mais le tatouage était prêt. Il s'empara de son paquet de cigarettes et se dirigea vers la fenêtre en allumant l'une d'elles. Tandis qu'il tirait une bouffée de tabac, il demanda à Thiago :

- Tu vas rentrer comment chez toi ? Il est tard. Si tu veux que je te dépose, ça ne me pose pas de problème.

Il n'avait pas demandé ce que le jeune homme pensait de son travail. Ca pouvait paraître présomptueux mais Zaïn n'aimait pas parler de ça. Une fois qu'il avait encré la peau de quelqu'un, il voulait marquer un temps de pause pour laisser le temps à la personne d'observer, d'apprécier. C'était sa façon de la laisser avec son intimité, de se retrouver avec la finalisation d'un projet. Et là d'autant plus que le tatouage avait une origine bien précise.
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Thiago Simões
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https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7689-thiago-in-your-eyes-i-see-there-s-something-burning-inside-you
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• âge : 27
• pronom : il
• côté ♥ : coeur à prendre, qui enchaîne les relations sans parvenir à s'attacher, sans doute parce que l'amour l'a déjà meurtri au plus profond de son âme, mais il ne peut pas s'empêcher de chercher cet homme qui réparera son coeur.
• orientation : homosexuel. il l'a toujours su, l'a caché avant que sa famille le découvre. Sans l'amour inconditionnel de son père, sans doute qu'il aurait mal vécu l'annonce. Aujourd'hui, il ne le cache plus, ce sont les muscles masculins qui l'attirent et le font vibrer.
• occupation : éducateur spécialisé dans un foyer pour personnes en situation de handicap psychique et mental. Il s'occupe d'enfants et c'est un métier qui lui tient à coeur, même si son rêve serait de devenir photographe reporter, accompagner une équipe pour figer les beautés que réservent la nature.
• quartier : little tokyo dans un appartement à la recherche de colocataire..
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• date de naissance : 13/08/1996
Thiago Simões
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)
Sam 22 Jan - 19:55
La douleur du pistolet commence à se faire ressentir. Il s’efforce de lutter contre ce tiraillement, mais il semblerait que le tatoueur est alerte à ce sujet, car il lui octroie une pause. Il le surprend en fredonnant un air qu’il connait parfaitement. Cet air, Ethan avait également l’habitude de le siffler lorsqu’il faisait face à une situation délicate ou dans un moment où il se sentait en difficulté. Une forme de mantra. Peut-être est-ce Zain qui lui a insufflé pour lui donner la force de faire face à certaines choses ? Zain lui confirme son impression en lui narrant une part de leur relation fraternelle contre la tyrannie d’un père qui leur a fait plus de mal que de bien. L’entendre entonner la chanson qu’Ethan pouvait laisser faire raisonner dans son appartement miteux à des moments où il était plongé dans ses pensée, le remue profondément. Son regard se teinte d’une émotion qu’il garde muselée. Il ne dit mot, mais les souvenirs que cela réveille l’ébranle. Il prend conscience qu’il n’est pas le seul à être bouleversé par ses souvenirs. Il respecte la pudeur de Zain et son silence par la suite. Il a conscience que cette soirée a fait remonter de nombreuses choses : des bons et mauvais souvenirs. Il ne cherche pas à l’extirper de la bulle dans laquelle il s’est réfugié. Lui-même s’efforce de maintenir ses émotions sous scellée. Il tâche de retrouver un rythme de sa respiration posée, reste sagement positionné sous le pistolet à encre. Il ignore le temps qui s’écoule avant que le bruit du pistolet cesse de troubler le silence dans lequel ils se sont retranchés. Zain finit par s’éloigner pour embraser une cigarette qu’il glisse entre ses lippes. Thiago prend alors conscience que le tatouage est fini. Il se redresse lentement, sa peau sensible au niveau de son pectoraux gauche alors qu’il vient retrouver un miroir. Il prend son temps pour admirer ses courbes qui viennent parsemer son épiderme. L’émotion qui le gagne est indescriptible. Il déglutit alors qu’il sent sa respiration se faire plus difficile. Il essuie délicatement une larme du coin de ses yeux, puis une seconde. C’est fini. Aujourd’hui, une nouvelle page est supposée se tourner. Il ignore où la suite de son histoire le mènera, mais il sait désormais que jamais le souvenir d’Ethan se délitera. Il est ancré à lui, près de son cœur, mais il va devoir prendre moins de place s’il désire pouvoir s’ouvrir à un autre. Un autre qui lui apportera un nouveau souffle, à l’image de Basil, qui lui a fait découvrir de nouveaux horizons, a insufflé de la lumière dans un univers qu’il voyait sans réellement penser qu’il était à sa place. La voix de Zain l’extirpe de sa transe, comme s’il prenait conscience qu’il était dans la pièce avec lui. « Je suis venu en transport en commun. Si ça ne te dérange pas, je… je veux bien que tu me dépose. » Il lui répond simplement dans une voix quelque peu ailleurs. Il cherche naturellement son t-shirt du regard et le retrouve sans réellement le remettre. Ses prunelles retrouvent naturellement le tatouage qu’il suit au travers du miroir. Il finit cependant par rejoindre le tatoueur. Zain semble inébranlable à cet instant, mais il a bien conscience que cette attitude est une facette pour ne pas se laisser envahir par ses émotions. Il se rapproche de lui, finit par se glisser derrière lui, car il n’est pas certain de pouvoir le regarder en face. Ses prunelles s’attardent sur ce dos fort. L’envie de se blottir contre lui est forte, mais il résiste autant qu’il le peut pour ne pas laisser sa faiblesse prendre possession de lui. Il se contente juste de poser son front contre son omoplate pour murmurer : « Il est magnifique… » Sa voix est hachurée, car il est encore bouleversé par tout ce qu’il vient de se passer. « Maintenant je porte un bout de lui, grâce à toi… » Il respire profondément en venant essuyer une dernière larme avant de s’éloigner. Il ne remet pas son t-shirt, car il sait qu’il devra avoir un bandage dessus pour éviter que les fibres du T-shirt ne vienne infecter les disparités dans sa peau due au passage de l’encre. « Merci pour tout, Zain... » Il lui en est profondément reconnaissant, car il a conscience que cette rencontre l’a tout autant basculée. Il ignore si le fantôme d’Ethan habitera leurs prochaines rencontres et si ces projets envisagés de se revoir se concrétiseront, mais il veut croire que cette rencontre aura un impact sur leur destinée, qu’importe laquelle elle sera.
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Zaïn Kerlyne
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Zaïn Kerlyne
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)
Mar 25 Jan - 23:46
- Pas de problème, tu prendras mon casque pour la moto. J'espère que tu n'as pas peur dessus. Je conduirais prudemment, t'en fais pas !

Comme toujours Zaïn était quelqu'un de prévenant et de bienveillant envers ceux qu'il connaissait. Vu l'heure tardive, il valait mieux qu'il ramène Thiago chez lui. Los Angeles n'était pas réputé pour être sûre de nuit, pas partout en tout cas. Et ils étaient un peu loin, dans un quartier assez peu fréquenté, pas trop surveillé. A cette heure-ci, les transports en commun avaient fini leur service dans le secteur. A moins d'avoir une voiture, un vélo ou une moto, il fallait rentrer à pied. Zaïn essayait de ne pas trop repenser au tatouage. Il était trop tôt encore pour savoir exactement ce qu'il ressentait. Mais ce soir, une choses restait sûre dans son esprit, rien ne serait comme avant. Travailler avec une telle intensité sur le dessin lui avait fait quelque chose, à l'âme. Bon ou mauvais, trop tôt pour le dire. Il se sentait différent, comme si une page se tournait, un acte prenait fin après avoir traîné en longueur. Malgré toutes les thérapies personnelles qu'il s'imposait depuis des années, le souvenir d'Ethan restait aussi présent que la douleur qu'il induisait. Et il ne serait probablement pas tout à fait sorti de sa peine aujourd'hui. Le temps viendrait cicatriser la plaie qu'il venait, sans trop le savoir, de recoudre. Il sentit la tête de Thiago sur son omoplate et cela lui provoqua une sensation bizarre. Il émanait tellement de douceur et de reconnaissance de ce geste qu'il en fut touché au coeur. Il resta silencieux et immobile, alors qu'une larme tomba dans sa barbe épaisse, à l'abri du regard de son "client" qui n'en était pas un. Non, c'était un ami, un être cher... qu'il était profondément heureux de retrouver, vivant, en pleine forme... reconstruit, déterminé, désireux d'aller de l'avant. Et désormais prêt à le faire. En fait, il était l'exemple à suivre. Après tout ce temps, Zaïn pouvait peut-être se pardonner, accepter qu'il n'aurait rien pu contrôler et puis vivre pleinement sa vie sans ne retenir que la tristesse quand il songea à Ethan. Ils en avaient tellement vécu des moments heureux et complices ! La gorge serrée et la voix rauque, il lâcha :

- Non, merci à toi... tu m'as apporté bien plus, en quelques heures, que n'importe qui d'autre et que moi-même...

Il écrasa son mégot, referma la fenêtre puis se désinfecta les mains une nouvelle fois. Il sortit un baume apaisant, 100% naturel, à base d'aloe vera. Rien de tels pour désinfecter en douceur la peau, l'hydrater et l'embrasser après autant d'agressions. Avec beaucoup de précaution, il massa la zone tatouée, en n'ayant pas peur de mettre le produit en abondance. Au début, l'épiderme de Thiago absorba tout à une vitesse hallucinante. Et puis quand il obtint un éclat un peu brillant, Zaïn couvrit le tatouage d'une fine feuille de plastique. Il faudrait garder cela quelques jours, le temps que la peau cicatrise et que la zone désenfle un peu. Il lui donna toutes les précautions à prendre, en veillant à être le plus clair possible malgré la fatigue accumulée lors de cette longue journée, riche en émotions. Puis il le laissa enfiler son t-shirt. Méthodique, il jeta les instruments à usage unique, nettoya son espace de travail avec beaucoup de minutie puis rassembla ses affaires. Il prit son casque et le tendit à Thiago. Celui-ci devrait peut-être l'ajuster un peu à l'aide de la lanière passant sous le menton. Quand ils furent prêts, le guitariste prit ses affaires, les boites de pizzas vides ainsi que les poubelles et mit tout dans la benne à ordures. Il activa l'alarme, ferma le rideau de fer de son salon de tatouage, entrainant un vacarme inhabituel dans le calme de la nuit. Le silence revenu, il invita Thiago à le suivre jusqu'à sa moto.

- Il va falloir que tu me guides, copilote !

Zaïn enfourcha sa moto et attendit que Thiago en fasse de même. Il prit ses mains pour les passer autour de sa taille. A nouveau, cette sensation étrange... ce contact si irréel qu'il en était presque à se demander s'il ne se faisait pas des idées.

- Tiens-toi bien à ma taille. Si tu as peur ou que tu trouves que ça va trop vite, tu tapotes, d'accord ?

Il serait prudent, ça le changerait un peu. Mais il préférait quand même que Thiago soit à l'aise, un minimum. Il démarra le moteur de la cylindrée.

- Prêt ?
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Thiago Simões
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• occupation : éducateur spécialisé dans un foyer pour personnes en situation de handicap psychique et mental. Il s'occupe d'enfants et c'est un métier qui lui tient à coeur, même si son rêve serait de devenir photographe reporter, accompagner une équipe pour figer les beautés que réservent la nature.
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Thiago Simões
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Mer 26 Jan - 19:35
Cette soirée a pris une teinte à laquelle il ne s’était pas attendu. Il n’avait pas envisagé de retrouver Zaïn, de trouver l’artiste qui saurait retranscrire exactement ce qu’il désirait pour son tatouage et encore moins qu’il aurait passé le cap en le faisant dans la foulée. C’était juste arriver, sans doute parce que la providence l’avait voulu. Après tout, quelles étaient leurs chances de se retrouver après s’être perdu de vue. Los Angeles était une ville gigantesque. Ils avaient passé six ans sans se voir. Pourtant, ce soir, ils s’étaient rencontrés de nouveau. Peut-être même qu’ils s’étaient réellement rencontrés. C’est la pensée qui l’effleure alors que ses émotions sont à fleur de peau. Son âme est submergée par un émoi dont il ne parvient pas à identifier la cause. Enfin pas totalement. Il se sent apaisé et mélancolique à la fois. C’est difficile de dire lequel de ses sentiments prend le dessus tant il se sent perdu. Il a tellement attendu ce jour et en même temps, il l’a tant appréhendé. Aujourd’hui, la page se tourne. Il n’a plus de possibilité de revenir en arrière. C’est une image à la fois libératrice et angoissante. Il ne sait pas réellement ce qu’il est censé ressentir à cette pensée. Sans doute qu’il est normal de se sentir décontenancé, déboussolé et vide. A cet instant, il n’a plus la faculté de réfléchir de manière intelligible. Les paroles de Zaïn ne font que renforcer cette fébrilité qui l’habite. Il ne sait pas quoi répondre à ces paroles, à cette émotion qu’il sent dans le timbre de sa voix alors il laisse sa tête contre son omoplate, quelques secondes de plus, en signe de soutien muet à défaut de pouvoir s’exprimer. Il ne sait pas ce qu’il a pu apporter à Zaïn, ni ce que ses propos mettent en évidence. Il sait juste que cette soirée va avoir un fort impacte pour lui, tout autant que Zaïn. Il lui rend naturellement sa liberté lorsqu’il le sent fermer la fenêtre. Il s’éloigne naturellement pour retrouver une distance naturelle entre deux hommes. Il se laisse guider par la suite, tel un pantin. Le silence seulement brisé par les conseils du tatoueur est agréable. Il ne cherche pas à le troubler, car à cet instant, il serait bien incapable de communiquer de manière intelligible. Il se contente de hocher la tête à ses propos, de lui signifier par son langage corporel qu’il est alerte à ses gestes et conseils malgré qu’il soit quelque peu ailleurs. Très rapidement, Zaïn est prêt à quitter les lieux. Thiago se contente d’observer son aisance dans ce lieu qui lui appartient du coin de l’œil. Zain dégage une aura apaisante qui lui offre une sérénité malgré cette fébrilité qui demeure. Il aurait même envie de s’appuyer sur lui, de profiter de sa robustesse pour accepter quelques instants sa faiblesse, même s’il n’en fera rien. Ils finissent par quitter le studio de tatouage du plus vieux après l’avoir fermé. Le casque de Zaïn en main, il le suit naturellement jusqu’à sa moto sur laquelle le tatoueur vient prendre place. Il lui offre naturellement un sourire amical avant de mettre le casque et de le rejoindre. Ses cuisses viennent naturellement effleurer les siennes dans le mouvement. Le contact est naturel, mais ne le laisse pas insensible. Sans doute parce que la proximité induite par la moto vient jouer avec sa fébrilité. La chaleur qui émane du corps de Zaïn est attractive et se diffuse au travers de ses paumes qui viennent s’enrouler autour du corps du musicien. Son odeur vient doucement titiller ses narines. Une odeur virile et subtilement boisée qui ne lui déplait pas. Il a conscience qu’il devient le prolongement de la silhouette de son ami pour le long du trajet alors très rapidement, il met de côté ses émotions pour se concentrer sur l’instant présent. « Prêt. Je te fais confiance. » Il lui indique avec naturel dans un sourire qu’il ne doit pas voir. Cette confiance n’est nullement feinte. Elle est réelle et se transluit dans sa manière de détendre ses muscles autour de lui, de s’appuyer contre son dos solide comme s’il s’abandonnait un peu. Il n’en a pas conscience à cet instant, mais il relâche une certaine pression et il retrouve un peu de sérénité alors que ses émotions sont encore à fleur de peau. Il le guide naturellement dans les rues de Los Angeles jusqu’à rejoindre le quartier de Little Tokyo où se situe la résidence du plus jeune. « J’habite dans l’immeuble située au croisement de la rue. » Il finit par lui indiquer avant qu’il ne stationne sur une place située devant son immeuble. Depuis bien longtemps la nuit s’est installée et simple le halo des réverbères éclaire la ville. Il relâche naturellement son étreinte autour de la hanche de Zaïn lorsque ce dernier met pied à terre. Il se redresse, presque à regret tant il s’est habitué à la chaleur et au contact de son corps tout contre le sien. Ce fait ne passe pas inaperçu, mais il ne s’attarde pas plus sur le sujet. Il retire le casque prêté. Une main passe dans sa chevelure dense pour tenter de dompter quelques mèches rebelles. Ses prunelles bleues-vertes viennent retrouver le visage de son ami. Il lui offre un sourire doux avant de lui remettre son casque. « Encore merci pour tout et aussi pour la balade. » Il lui indique dans une voix chaude et chaleureuse. « Est-ce que tu veux monter boire quelque chose avant de rentrer ? » Il le questionne comme une évidence. Lui qui par le passé l’a maintenu à distance, aujourd’hui, étrangement il désire sa présence sans réellement en prendre conscience. « Mais il se fait tard, alors peut-être que tu préfères rentrer ? » Il lui laisse la possibilité de mettre un terme à cette rencontre, conscient que peut-être ce dernier est fatigué et qu’il a besoin de rentrer.
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Zaïn Kerlyne
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Ven 3 Juin - 18:14
Zaïn a perdu l'habitude d'avoir quelqu'un avec lui sur sa moto. Autrefois, il lui arrivait de faire monter Ethan et de l'emmener passer un moment entre frères, quand il en avait le temps. Parfois, il y repensait et se disait que s'il le pouvait, il rattraperait le temps perdu à se préoccuper de ses pulsions de jeune adulte. Cela lui avait apporté quoi de multiplier les plans d'un instant ? Est-ce que cela lui permettait de revoir son frangin ? Non clairement pas. La présence de Thiago lui rappelait que tout ce qu'il n'avait pas réalisé, c'était désormais perdu et irrattrapable. La jeunesse restait rarement synonyme de sagesse. Il lui faudrait vivre une deuxième vie pour éviter les erreurs et encore... commettre des fautes de parcours, c'était ce qui permettait d'apprendre. Sans elles, il restait impossible d'apprendre. Il y avait une drôle de sensation à avoir le corps de Thiago aussi proche du sien. Ils étaient collés, par la force des choses. Il se dégageait une forme de chaleur, il ne savait pas si c'était de lui qu'elle irradiait ou de son passager. En tout cas, ce fut loin de lui déplaire. Il n'avait pas d'arrière-pensée, seulement le sentiment assez net qu'il aimait ce contact et cette proximité. Il n'avait strictement aucune raison de penser à autre chose, quand bien même, ils s'étaient vus comme jamais auparavant. La découverte de cette facette cabossée, chez Thiago, l'intriguait. Il n'ignorait pas qu'une forme d'attirance restait palpable. Mais il ne la prenait pas pour argent comptant. Il verrait bien par la suite. Le trajet fut quand même un peu long. Il ne regretta pas de l'avoir fait. Suivant les instructions de Thiago il se gara au pied de son immeuble et après qu'il soit descendu de la moto, il en fit de même.

- De rien, Thiago. Mais arrête de me remercier, par contre. C'est normal, d'accord ? Toi et moi, nous sommes écharpés par la vie, et si tu as besoin, tu peux compter sur mon soutien et sur mon aide, ok ?

Il tenait à ce que ça soit clair, parce qu'il ne voulait pas qu'il pense que maintenant que le tatouage était fait, il lui fermerait la porte. Au contraire, d'avoir dessiné tout ce symbole sur lui, ça lui permettait de tourner la page, d'ouvrir un nouveau chapitre. Il voulait conserver ce lien, cette relation qui, si elle ne fut pas suivie et assidue, restait importante. Thiago lui proposa alors de monter boire un verre. Cette fois, cela dit, une pensée lui traversa l'esprit. C'était cette phrase qu'il lui arrivait parfois de prononcer pour inviter une personne à passer la nuit chez lui. Etonnamment, il n'eut pas un sentiment de rejet à imaginer que Thiago puisse proposer ce genre de choses. Mais il ne se fit pas de film non plus. Il était l'ex petit ami de son frère, un jeune homme qui cherchait à se reconstruire là où lui goûtait à la paternité. Cela dit, ça ne coutait rien d'accepter son invitation, ne serait-ce que pour voir comment il vivait. Mine de rien, c'était important qu'il puisse vérifier qu'il ne manquait pas de quelque chose et qu'il était heureux.

- C'est gentil de proposer ! Ma foi, pourquoi pas ? Mais je ne reste pas longtemps, d'accord ? Demain, j'ai une répétition avec le groupe tôt le matin. Et puis il faut que je récupère ma petite terreur aussi.

Il sécurisa sa moto et casque en main, il regarda l'immeuble où vivait Thiago. Il alluma une cigarette, conscient qu'il ne pourrait pas fumer chez lui. Après quelques minutes à apprécier le tube de nicotine, il jeta le mégot dans un cendrier extérieur tout proche et lança, à Thiago :

- Allez, je te suis dans ton petit palace, l'artiste ! Et t'inquiètes pas, je ne ferais aucun commentaire sur le bordel éventuel !

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Thiago Simões
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• âge : 27
• pronom : il
• côté ♥ : coeur à prendre, qui enchaîne les relations sans parvenir à s'attacher, sans doute parce que l'amour l'a déjà meurtri au plus profond de son âme, mais il ne peut pas s'empêcher de chercher cet homme qui réparera son coeur.
• orientation : homosexuel. il l'a toujours su, l'a caché avant que sa famille le découvre. Sans l'amour inconditionnel de son père, sans doute qu'il aurait mal vécu l'annonce. Aujourd'hui, il ne le cache plus, ce sont les muscles masculins qui l'attirent et le font vibrer.
• occupation : éducateur spécialisé dans un foyer pour personnes en situation de handicap psychique et mental. Il s'occupe d'enfants et c'est un métier qui lui tient à coeur, même si son rêve serait de devenir photographe reporter, accompagner une équipe pour figer les beautés que réservent la nature.
• quartier : little tokyo dans un appartement à la recherche de colocataire..
• avatar : daniel illescas
• crédits : @Vesna
• messages : 893
• date de naissance : 13/08/1996
Thiago Simões
I didn't expect to see you again one day (ft. Thiago)
Ven 12 Aoû - 12:41
Arrête de me remercier, par contre. Cette remarque lui arrache un sourire en coin des lèvres. Il se pince légèrement la lèvre pour taire le fait qu’il ne peut pas en faire autrement. La reconnaissance qu’il ressent à cet instant est profonde. Zain ignore à quel point ce tatouage a une symbolique forte pour lui. Il l’envisage peut-être, mais lui seul peut vraiment le savoir. Ce tatouage qui orne désormais sa poitrine, c’est la conclusion d’un long cheminement vers un renouveau. C’est également une manière pour lui de faire le deuil, d’aller de l’avant. Zain a été le seul à pouvoir retranscrire à la perfection l’image qu’il avait en tête. Il était l’artiste qu’il lui fallait, celui sans lequel il n’aurait pas réalisé ce projet. Il prend sur lui pour taire tout cela. Il hoche simplement la tête en signe d’assentiment. L’émotion qui agite sa poitrine est trop forte pour qu’il se sente en capacité de rebondir à ses propos. Il sait à quel point sa fébrilité est à fleur de peau à cet instant. La soirée a été très intense pour lui. Elle le demeure encore. Il lui est difficile de ne pas être profondément touché par les paroles de Zain. « De même pour moi. » Il commente en venant se racler la gorge afin de réguler le timbre de sa voix étriqué par cette agitation qui l’habite. Il lui offre naturellement un sourire doux tout en lui remettant son casque de moto. Il lui propose naturellement de monter prendre un verre avant de rentrer. Une habitude qu’il a toujours avec ses amis proches. Zain en faisait partie. Il avait toujours fait partie de son environnement. La mort de Ethan, ce lien entre leurs deux univers, les avaient séparés. Il s’était surtout tenu éloigné de tout le monde. Même des siens. Seuls son père était parvenu à l’arracher de sa léthargie. Il s’était tant battu pour qu’il ne se perde pas en cours de route et se laisse mourir. A l’époque, la mort était une perspective qui lui assurerait la paix. La photographie lui avait sauvé la vie. Il avait appris de nouveau à trouver de la beauté dans la vie, dans la nature, dans ces lieux abandonnés par les êtres humains alors qu’il y avait encore de la beauté à dévoiler. Il avait pris la voie qui est désormais la sienne. Il était devenu l’homme qu’il était aujourd’hui. Il s’était retrouvé après tant d’années d’errance. Zain accepte sa proposition. « Pas de soucis. » Il le rassure dans un hochement de tête alors qu’il le voit s’emparer d’un bâtonnet de nicotine qu’il embrase. Cela lui arrache un sourire. « Même si ça te donne un côté badboy séduisant tu sais que ce n’est pas bon pour la santé ? » Il le taquine gentiment dans une voix qui retrouve sa sérénité. Il attend patiemment que son invité ait fini sa cigarette avant d’ouvrir la marche vers son appartement situé au 3ème étage de l’immeuble. « Oh cela n’a rien d’un petit palace. » Il réplique dans un petit rire. « C’est une vraie garçonnière. On est 3 à y vivre. » Il l’invite à prendre les escaliers qui sont plus proches que l’ascenseur. Une habitude pour le brésilien qui monte rapidement les marches avec son aisance naturelle. « On aura de la chance s’ils n’ont pas improvisé une fête durant mon absence. » Il lance dans un rire léger alors qu’ils atteignent rapidement son palier et la porte de son appartement. « Il faut croire qu’on a de la chance. » Il indique alors qu’il vient tourner la clé et que le silence et la pénombre accueille l’ouverture de la porte. Il allume naturellement et invite son invité à pénétrer dans son appartement. Il lui fait rapidement le tour du propriétaire sans trop s’attarder sur les pièces avant de rejoindre le salon où il l’invite à prendre place sur le sofa tandis qu’il lui narre les différentes boissons qu’il peut lui proposer. Il opte pour une bière et il en fait de même. Il attrape quelques biscuits apéritifs afin de pouvoir diluer l’alcool avec de la nourriture pour que les effets ne soient pas trop forts. Il le rejoint naturellement et lui montre quelques-uns de ses clichés qui ornent les murs de l’appartement. L’échange se fait léger et les deux hommes retrouvent une certaine complicité qu’ils n’avaient plus eue depuis des années. C’est agréable et Thiago retrouve également sa facette taquine et en use avec son ami pour juste le plaisir de l’embêter. Zain finit par prendre congés lorsqu’ils prennent conscience que le temps à défiler plus rapidement que prévu. Thiago le raccompagne naturellement jusqu’à la porte de son immeuble où il le voit chevaucher sa moto avec la promesse de revoir prochainement. Sans doute que cette fois-ci ils la tiendront.
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