With you, it's always summer

Est-ce qu’il se jouait de toi ? Est-ce qu’il s’amusait de ton cœur qui s’emballait toujours un peu trop, trop vite ? Est-ce qu’il s’amusait de cette innocence qui t’était propre, ou est-ce qu’il était réellement sincère ?
Il ne se moquait pas de toi, il l’affirmait. Vraiment ?
Tu te brûlerais les ailes, c’était presque certain. Tu y laisserais probablement quelques plumes, quelques larmes, mais tu étais trop comblé à l’idée pour ne pas te laisser tenter. Pour ne pas avoir envie d’essayer.

Si tu t’inquiètes un instant de ton cœur qui finirait possiblement en miettes, tu retrouves bien vite ton sourire, ne serait-ce que pour quémander des promesses à Miles. Est-ce qu’il pouvait s’améliorer ? Est-ce qu’il pouvait réellement t’offrir mieux que ce qu’il t’avait, jusqu’à présent, montré ? « I promise. Then ! Let's finish this and we'll take a cab. I know where to go. » Okay. Il ne te faut pas longtemps pour enfourner la fin de ta pointe de pizza, avant de rendre vos patins et de le suivre jusqu’à l’extérieur. (Gamin empressé.)

« Where do you wanna take me? » Si tu te fais curieux, Miles ne semble aucunement avoir envie de te mettre dans la confidence. Si tu comptais te faire une idée en regardant avidement par la fenêtre, tu n’as malheureusement pas l’opportunité de deviner. En sortant, peut-être ? Tu n’en as point plus le temps : voilà que le corps de Miles te barre la vue, alors qu’il te demande de ne pas regarder et de simplement le suivre. Ton rire cristallin résonne, alors que tu veux bien céder à l’idée de te laisser faire. Ses doigts viennent réchauffer les tiens, t’aident à t’orienter, tout en aidant tes joues à prendre, une fois encore, quelques couleurs.
« OH, close your eyes ! » L’ordre tombe alors que tu tentais d’apercevoir quelque chose. Oups. Pris sur le fait. Tu fermes pourtant les yeux, docile, mais tires tout de même la langue, un poil rebelle. Sa main quitte la tienne, pour te couvrir les oreilles, alors qu’il demande tu ne sais quoi. Ça ne dure qu’un instant, avant qu’il ne te guide à nouveau.
Tu pourrais tomber. Tu pourrais te blesser, avancer en hésitant, mais tu te surprends à lui faire confiance. Il ne te laisserait pas t’abîmer, non ?

C’est la musique qui parvient, dans un premier temps, à tes oreilles. Il t’emmenait voir un film ? Ça semblait … féérique. Un poil effrayant sur quelques notes, mais les suivantes étaient rassurantes. Miles t’emporte encore, te décale à droite, à gauche, sans vraiment que tu ne comprennes où est-ce que tu étais. Tu n’avais pas eu l’impression de traverser des rangées de fauteuils. Tu n’avais pas la sensation d’être entouré d’obstacles. La pièce ne te semblait guère lumineuse, mais pas complètement obscure non plus.
Qu’est-ce que c’était ?
Ton impatience te ferait presque trépigner, jusqu’à ce que tu entendes les mots libérateurs : « Hmm, I think that's good. Alright, ready ? Open your eyes ! » Et tu ouvres les paupières.

« Oh. » souffles-tu, soudainement hypnotisé par les papillons digitaux qui virevoltaient tout autour de toi. Du coin de l’œil, tu vois le brun s’avancer, avant que les créatures ne s’affairent à ses pieds.
Tu sais que tu devrais te faire silencieux. Tu sais que tu devrais rester calme, mais, dans la pièce quasiment vide de monde, si ce n’est vous deux, tu ne peux t’empêcher de rire aux éclats. (Juste un instant.)
Manière pour toi d’exprimer ton émerveillement devant cette agréable vision. Façon pour toi de remercier le brun de t’avoir emporté dans une place si délicate.
« There's other rooms if you get bored of this one. Isn't cool ? » souffle l’acteur, alors que tu t’approchais de lui, doucement, pour le rejoindre au milieu des papillons. (Tu fais preuve d’un poil de décence, sur l’instant, te retenant de courir comme un fou au milieu de la pièce.) « It’s soooo beautiful. » souffles-tu, alors que tu te décides à subitement enrouler tes bras autour de sa taille et à glisser ton museau contre son tee-shirt, sur son torse. Tu fermes les yeux, inspires profondément, alors que tu laisses tes pensées dériver.
Smells good.
Tes oreilles se délectent de la musique, alors que tu imagines les lépidoptères virevolter autour de vous. Ils sont là, multicolores, à s’amuser sur le tissu de vos vêtements, autour de vos pieds, sur le sol et les murs de la pièce.
Tu pourrais te sentir enfermé, prisonnier d’une cage, mais tu te sens empli d’une étrange liberté.
Feels good.

Lorsque tu relèves la tête, c’est pour offrir à Miles l’un de tes larges sourires. C’est pour attraper ses doigts, et l’emporter avec toi. Tes pieds s’agitent, alors que les papillons viennent s’y lover. S’ils s’éloignent un instant, c’est pour mieux se rassembler alors que vous avanciez. Tu ris silencieusement, bascules la tête en arrière, aux anges. Tu t’amuses, lâches les doigts du garçon pour voir si, avec quelques pas précipités, les insectes volants allaient s’en aller. Si l’essaim semblait se défaire sur le coup, il ne mettait point longtemps avant de se reformer. « I love it! The music, the butterflies, the atmosphere. » And maybe you. La pensée te fait rougir, et tu espères que l’obscurité suffira à le cacher. « Did you... come here before? » demandes-tu, au moins par curiosité. Il semblait connaître l’exposition : était-ce parce qu’il en avait entendu parler, ou parce qu’il était un habitué ?

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( Pando )
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C'était voir cet émerveillement fleurir sur son visage. Voir l'excitation prendre son corps d'assaut au point qu'il ne pouvait le contenir riant de haute voix. Il était la magie qui manquait à l'expérience. Miles ne pouvait qu'être fier de l'avoir surpris à ce point même si il était comblé par la vision de Yeong Ho qui rajeunissait au court des secondes filantes. Son innocence rayonnait avec grandiose au centre des papillons codés tel un vrai enfant. Il avait fait touche. Il sourit à son ami, puis releva les yeux sur la pièce pour admirer la scène avant d'être surpris à son tour. Le corps de Yeong Ho se pressa au sien, ses bras le serrant avec un naturel qui le décontenança. Était-ce l'acte innatendu ou parce que c'était lui que son coeur s'emballa ? Il ne pouvait dire, mais son sourire se fit plus tendre. Une main vint se poser à la nuque pâle, ses doigts se perdant au-delà de la lizière chevelue rose. Il aurait resté ainsi un long moment pour s'habituer à lui. Il voulait que son corps se moule au sien, que leur odeur si particulière se mêle pour en former une nouvelle qui leur serait propre. Il le relâcha néanmoins lorsque le plus jeune lui sourit avant de lui prendre la main. Ils s'amusèrent a tester l'installation. Ils se déplacèrent et se séparèrent pour observer les papillons s'enfuir pour revenir à leurs pieds. La technologie était fascinante. Miles aimait la découvrir au même moment que son ami qui exprima son admiration.

- I'm glad you like it. It is pretty cool. And no, I haven't. I saw a poster somewhere about it and I always wanted to come. I guess I was just waiting for you to let me take you out. 

Même s'il était adorable et qu'il lui donnait une chance à se montrer plus galant, cela ne l'empêchait de vouloir le taquiner de ses paroles. Comme il adorait le voir rougir. Il pouvait l'imaginer aisément malgré le manque de lumière. Et comme s'il se rappellait qu'il devait porter le rôle du prince, Miles s'approcha pour offrir son bras.

- Let's look at the other rooms, I have no idea what they look like.

Alors, ils passèrent à la prochaine salle. Une autre qui n'était pas très éclairée. Les papillons étaient remplacés par des poissons koï. Bleus, rouges, jaunes et oranges nageaient ici et là s'enfuyant parfois si l'on portait une main trop près. Ils s'amusèrent à faire peur aux créatures et étudièrent leurs mouvements en s'approchant tout près des murs. Pour faire rire Yeong Ho, l'acteur se mis à pointer certains poissons pour les nommer de manière ridicule. So here's Margaret swimming with Paul, oh Robert looks jalous. La voix du bibliothécaire résonnait avec joie encourageant de nombreux sourires aux lèvres de Miles. La salle suivante les accueillit avec des couleurs un peu plus chaudes cette fois. Des tournesols accompagnées de petites fleurs bleues et roses tapissaient le sol et les murs. Ils se demandèrent comment cette projection était interractive lorsque Yeong remarqua les explosions de pétales sous leurs pas. Alors ils courrèrent presque jusqu'aux murs pour toucher le plus de tournesols possible. L'acteur sorti que cette fois son cellulaire pour capturer un selfie, mais se retint de le poster pour ne pas oublier son compagnon. Cependant, il força quelque peu ce dernier à être le sujet d'une brève séance photo. Certaines furent très réussie, d'autre très comiques alors que Yeong Ho riait d'embarras, c'était les préférées de Miles. Et lorsque le plus jeune voulu lui retourner la même, il refusa lui promettant qu'il accepterait plus tard. Il ne pu refuser longtemps, car ils étaient déjà à la dernière salle qui était la plus splendide. Une forêt de cerisiers d'un rose aveuglant aux pétales flottantes. Avec ses cheveux, Yeong Ho semblait être une créature tout droit sorti de cet univers. Encourageant le calme par la douce ambiance, ils marchèrent simplement, main dans la main. Quand est-ce qu'elles s'étaient jointes ? Miles l'ignorait, mais il n'en dit rien lorsqu'il en prit conscience. Il laissa donc son ami prendre des photos à son tour et posa à moitié sérieusement préférant faire le clown terminant même avec quelques twerk pour amuser son compagnon.

- Alright, done, come here. Let's take pictures together.

Tout deux adossés contre le mur, sous les arbres en fleur, ils prirent quelques selfies. Les doigts en V, classique, Miles touchant la joue de Yeong de son index et le fameux petit coeur pouce-index. Et pour le taquiner encore une fois, il tourna la tête vers l'autre, leur visage tout près. Il voulait le rendre un peu mal à l'aise, le faire rougir à nouveau, mais il se perdit à son propre jeu. Le voir ainsi à proximité lui coupa le souffle. Son coeur dansa et le temps s'allongea. Son regard glissait des yeux aux lèvres et il cru... mais à son tour timide, il sourit et se recula.

- Okay there's one last thing I want to show you. I actually been to this one before.

Il prit sa main et ils sortirent de l'exposition marchant les couloirs tel un vrai duo, couple. Pourquoi n'était-il pas nerveux d'être ainsi en publique ? Peut-être parce qu'il y avait très peu de gens autour, peut-être parce qu'il ne croyait pas croiser de fans ou des amis ici. Peu importe, c'était confortable de se promener ainsi lié comme si c'était le plus normal au monde. Il arqua sur sa droite et une fois dans un petit corridor, ils pouvaient déjà entendre l'eau. Bientôt, un vent frais et humide les effleura et quelques secondes plus tard ils se tenaient devant une pièce sombre seulement éclairée d'un projecteur, de la pluie tombant du plafond.

- It's gonna be another "You'll have to trust me on this one" kinda thing. It's super cool. We're gonna go under the rain, you ready ? Don't be scared, you won't be wet, promise.

Il tint ses deux mains et un peu joueur, il sourit s'amusant de la réticence de son compagnon. Lentement, ils avancèrent, lui a reculons et même une fois sous la pluie, ils restaient secs. Miles attira Yeong Ho jusqu'au centre de l'installation et lui expliqua enfin.

- There's cameras all around and they track our location so that the water stops when we're under it, see ?

Il pointa au-dessus d'eux voyant que les jets ne fonctionnaient pas, puis il relâcha les mains fines pour se reculer du bibliothécaire. La pluie recommença entre eux, les protégeant dans leur bulle respective. Il fit quelques pas à gauche, puis à droite sans être mouillé jouant avec les trackeurs et il se remis à faire le singe dansant sans réel rythme.  

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Oh, est-ce que ton coeur n’était pas en train de s’accrocher ? (Est-ce que ses mains à la base de tes cheveux n’était pas la plus agréable des sensations ?) Pourtant, avant de te perdre trop démesurément, tu t’envoles. Tu te saisis de sa main, pour aller t’amuser des papillons de l’installation.
Il n’avait mené personne ici avant toi. Rien que de l’entendre te fait sentir spécial. Il n’attendait que toi pour y aller.
Planifiait-il tes réactions à l’avance ? Tes joues s’enflamment, et si tu envisages de fuir au travers de la pièce pour cacher ton trouble, son bras s’offre à toi. Tu hésites un instant, une fraction de seconde, t’en empares, le suis. Jusqu’au bout du monde. (Ou jusqu’à la prochaine salle.)

Des carpes koï. Le calme de la pièce te saisit, agis un instant sur tes pensées folles. C’est beau. Tu t’amuses un instant, cherches à y glisser tes doigts, avant que Miles ne t’entraîne pour quelques sottises. Vous essayez de faire peur aux calmes poissons, t’arrachant quelques sourires. Le Coréen s’élance alors dans une histoire créée de toutes pièces entre les créatures écailleuses. Surnoms stupides qui s’échappent d’entre ses lèvres, et tu ne peux que rire, bêtement amusé par ses bêtises.
Les salles défilent. Les couleurs chaudes des tournesols viennent échauffer vos cœurs, et vous vous questionnez un instant sur le fonctionnement de la salle, avant que tu ne remarques que chacun de vos pas provoquaient d’amusantes explosions de pétales. Alors, le jeu est inévitable : enfants, vous courez d’un bout à l’autre de la salle, ne serait-ce que pour en toucher un maximum.
Et vient alors l’inévitable heure de gloire des smartphones. L’acteur te force à subir une séance photo, et si tu voulais rouler des yeux au départ, tu ne mets pas longtemps avant de t’y appliquer grandement. Flower boy mode : ON. (Au fond, ce n’était pas tant que tu n’aimais pas être sous le feu des projecteurs, au contraire, mais être sous l’objectif de Miles suffisait à te faire sentir, sur quelques clichés, terriblement stupide.)
Can I take some? Of you? Non. Pas encore. Tu retiens à peine une moue de déception, presque frustré à l’idée de ne pas avoir le droit, toi aussi, à cette douce exclusivité. (Plus tard, peut-être. Tu n’allais pas l’oublier.)

Nouvel univers de pétales. Les cerisiers en fleurs pleuvaient sur les murs. Les tons roses t’émerveillent, alors que tu avances, accompagnant Miles. (Et, simplement peut-être, vos mains s’accrochent l’une à l’autre, comme s’il s’agissait-là de la façon la plus naturelle de profiter de l’instant.)
Et finalement, le garçon accepte que tu prennes quelques photos. Il joue au crétin, à l’idiot, te faisant rouler des prunelles, alors que tu tentes, désespérément – mais, malgré tout, en riant – de capturer l’instant. « Come on! We need a cute one. » piailles-tu, avant qu’il ne te propose d’en faire tous les deux. S’il voulait. Vos dos trouvent l’un des murs de la pièce, et voilà que vous vous adonnez à une petite séance photo. (Et si tu t’amuses à faire semblant de le croquer, sortant les griffes avec autant de dangerosité qu’un lionceau nouveau-né, son visage si proche du tien réussit presque à te mettre mal à l’aise.) Crétin.
(Et, lorsque tu les observeras avec attention, plus tard, sans doute remarqueras-tu celle où ses prunelles glissent de ton regard à tes lèvres.)

« Okay there's one last thing I want to show you. I actually been to this one before. » Une dernière chose. Une salle qu’il avait déjà vu plus tôt – seul ? – mais dans laquelle il souhaitait tout de même t’emmener – pour finir de ravir ton âme, sans doute. Sa main se saisit de la tienne, et tu le laisses t’emporter au travers des couloirs. (C’est agréable, d’être ainsi avec lui.) C’est agréable, d’emmêler tes doigts aux siens, sans avoir à te soucier de ce qu’il pouvait arriver. (Et, lorsque le garçon n’est pas décidé à se comporter comme un idiot fini, tu voudrais bien le supporter pour une ou deux éternités.)

Le bruit de la pluie te fait arquer un sourcil. Sa vision suffit pour que tu fixes Miles, un instant. Qu’est-ce qu’il voulait, exactement ? « It's gonna be another "You'll have to trust me on this one" kinda thing. It's super cool. We're gonna go under the rain, you ready ? Don't be scared, you won't be wet, promise. » Tes mains sont prisonnières des siennes, tandis que tu hésites sérieusement à le croire : vu la quantité d’eau qui s’écoulait du plafond, tu allais sans doute te retrouver détrempé en moins de deux secondes. Pourtant, peut-être qu’une légère part de toi lui fait confiance. Sans doute, même, car bientôt, tu finis par exposer ta chevelure à la pluie.
Et pourtant, nulle goutte ne vient se mêler à tes cheveux.
« How… » commences-tu, avant que Miles ne te livre une explication. Des caméras. Quelques trackers qui s’assuraient en temps réel de votre position, pour arrêter les jets d’eau concernés. « It’s amazing… » souffles-tu, tâchant encore de réaliser, alors que ses mains lâchent les tiennes. La pluie vous sépare instantanément, et pourtant, aucun de vous deux ne se retrouve mouillé. Tu le suis du regard, le vois faire quelques mouvements, s’amuser des caméras, pour ensuite faire le pitre en face de toi. « You idiot… » marmonnes-tu, un sourire léger aux lèvres, avant de te laisser, toi aussi, porter par l’instant.
Tu te déplaces sous les capteurs, t’amuses de quelques pas de danses, te laissant porter par la mélodie. (Et toi aussi, tu veux bien lui montrer que tu sais twerker, même sous la pluie.) Tu veux bien lui montrer que tu es capable de quelques danses idiotes, quand bien même tu en possédais de nombreuses autres à ton répertoire.

Maybe he own it, after all. Tu souris, traverses, cette fois-ci sans hésiter, la pluie pour le rejoindre. (Déterminé.) « Miles ? » demandes-tu pourtant, avant de te hisser sur la pointe des pieds. Tu te grandis du mieux que tu peux, pour venir, quelque peu maladroitement, capturer ses lèvres des tiennes. Tu fermes les paupières, glisses une main à sa nuque, ne serait-ce que pour l’attirer un peu à toi et te garantir un peu plus de stabilité. (Et il faut croire que tu as emporté quelques papillons de la première salle avec toi, tant ils semblent t’exploser au creux de l’estomac.)
Et, avant que tes jambes ne te lâchent, tu redescends sur Terre.
Ton front se dépose sur son épaule droite, alors que tu l’enlaces un peu plus confortablement. (Tu crains, malgré tout, qu’il ne s’énerve de ta sottise. Tu crains qu’il ne te chasse, agacé du droit que tu venais tout juste de te donner.)
« It's not like... a real kiss under the rain, where we're both wet and all, but... It still counts, right? » souffles-tu, alors que tu te sépares de lui, ne gardant que sa main dans la tienne. Et si tu ris, ce n’est que pour cacher ton embarras. Ce n’est que pour l’empêcher, peut-être, de sérieusement te disputer. C’est pour l’emporter, surtout, avec toi, sur quelques pas enjoués.

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