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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Sam 13 Mar - 1:11
J’avais adoré chanter ma petite dédicace à mon chéri. Je ne m’en lasserai jamais. Pour ça aussi que je bossais déjà sur plusieurs chansons le concernant même si je n’étais pas persuadé qu’elles sortiraient un jour des placards. Après tout, je n’avais encore jamais sorti ce type de titre, la reprise ne comptant pas puisque indisponible sur l’album. Mais une chose était certaine : Oma serait l’une des rares à les avoir peu importe qu’elles soient exploitées ou non. Tout simplement car elle me harcelait déjà pour les écouter ! Comment résister bien longtemps une fois peaufinées ? Le plus étrange dans cette histoire était que j’étais bien plus dérangé à l’idée que le principal concerné les entende… Et s’il trouvait mes mots insuffisants ? S’il en ressortait déçu ? Sa grand-mère était une audience que je respectais tout autant mais c’était différent. J’étais à peu près certain qu’elle trouverait les paroles adorables quelles qu’elles soient. Elle était notre plus grande admiratrice.

Bref, nous étions désormais arrivés à une boutique proposant des cosplay (principalement pour films/séries/jeux) de haute qualité. Les prix n’étaient pas ridicules mais il faut dire que les finitions ainsi que les matières étaient impeccables. Toute notre troupe avait des étoiles dans les yeux si ce n’est, peut-être, mon chevelu. Néanmoins je n’y prêtais pas attention tant j’étais obnubilé par le splendide costume porté par Taron Egerton dans Kingsman. Cet orange était si pimpant ! L’autre point positif ? La disponibilité de différentes tailles ! Car, oui, j’étais loin d’avoir la musculature du bel Appolon britannique. Sous l’accord du plus sérieux d’entre nous, nous rentrâmes avec précipitation dans la boutique où j’inspectais chaque choix malgré que mon choix fût définitif. Tout était si beau ! Les tenues inspirées de siècles passés me firent de l’œil, tout comme ceux de super-héros. Je miaulais à l’oreille de Stefan que j’aimerais essayer l’habit de Catwoman une fois que nous serions en tête à tête d’ici une poignée de jours, puis manquai de hurler en voyant les fringues des Hobbit. Et dire que je suppliais le management de nous envoyer en Nouvelle-Zélande afin de visiter Hobbiton ! Je gardais espoir.

Mes parents optèrent pour le duo Sparrow et Swan, ma sœur pour la pureté d’Arwen tandis que mes frangins piquèrent les tenues du Chapelier Fou et de Shoto Todoroki. Le tout ferait un drôle de mix, d’autant plus en présence de Marylin Monroe et d’un Roi égyptien ! Les photos de famille à venir promettaient d’être divine. Bien sûr, tout le monde déclina l’invitation du violoniste de régler la note bien qu’il soit plus riche que nous tous réunis. Recevoir un cadeau coûteux n’était pas le but de la manœuvre. Hors de question qu’il pense une seconde que nous profitions de son compte en banque !

Les bras chargés de souvenirs, la maison précédemment plongée dans le silence retrouva le chaos perdu à notre départ. À peine eussions-nous franchi le sol que mon amoureux m’entraîna derrière lui, profitant de l’éparpillement humain général. C’était limite s’il ne courait pas un marathon, me faisant sauter plusieurs marches en direction du premier étage. Une minute après j’étais nu comme un ver, trempé par le jet d’eau chaude s’écoulant sur nos deux corps enlacés. Damn, je savais qu’il n’était pas partager mais j’ignorais que c’était à ce point. Je lui avais tant manqué que ça ? Pas que je m’en plaignais bien au contraire. En outre, j’étais ravi de l’avoir enfin rien qu’à moi. Désirs partagés donc. Dingue cette habitude de toujours finir en milieu aquatique ! Ses lèvres ne quittèrent les miennes qu’en de rares occasions. Même sa main savonnée me caressa intégralement à l’aveuglette. Il s’en fallut de peu pour qu’on ne se saute pas dessus comme des bêtes. Il faut dire que je refusais de donner raison aux ragots qui devaient fuser au rez-de-chaussée. Tout de même, je pris soin d’embrasser son torse et son cou que je trouvais irrésistibles.

Séchés, nous enfilions nos déguisements. Stefan était si sexy et exotique qu’il dû me réfréner avant que j’envoie balader mes résolutions. Mes doigts se baladèrent le long de ses bras dénudés, le désir faisant pétiller mes billes sombres. C’est avec une claque sur le derrière qu’il me motiva à redescendre. Tous les invités avaient changé de look. J’en sautillai d’excitation tant je trouvais ça génial ! Nous étions tous radieux ! Excité comme une puce, mes piaillements furent seulement interrompus par l’arrivée d’une splendide inconnue à la chevelure rouge profond. L’accompagnant : un gâteau colossal avec son portrait du film d’animation. J’étais perdu pour la prochaine demi-heure. Je remerciai mon homme par un baiser qu’il ne serait pas près d’oublier, je claquai des mains tout en tournant autour de la gourmandise – ainsi que de la pauvre Ariel qui dû sourire sur un nombre incalculable de clichés – puis je me mis même à chanter « Part Of Your World au ukulélé avant de swinguer sur « Under The Sea toujours avec le même instrument. Oma s’amusait à tourbillonner avec sa robe blanche mythique, les Dean bougeant de la façon qui leur semblait la plus adaptée par rapport à leurs personnages. Même la parade de Disneyland faisait pâle figure à côté de tout ce joyeux remue-ménage !

- Vous croyez que je peux congeler la queue pour la garder en souvenir ?
demandai-je une fois que nous attaquions le gâteau XXL.

Oui, hors-contexte cette interrogation devait être particulièrement perturbante mais j’étais bien trop dans mon monde pour le remarquer. Perché sur les genoux du brun – ça faisait longtemps ! -, je me léchais les babines tout en me balançant d’avant en arrière d’impatience, les mains clouées à mes genoux. Il devait être tellement bon ! Suite au conseil du garçon, une serviette recouvrait une partie de mon torse afin de ne pas salir mon costume. Comme si j’en avais besoin tss ! Bon… Ok. Il n’avait pas tout à fait tort et c’était bien pour cette raison que j’avais cédé.

- C’est vraiment le plus beau double-anniversaire que j’ai jamais eu ! m’écriai-je avec une joie inimitable.

Ces deux derniers jours étaient irréalistes. Je doutais même d’être éveillé. Et si tout ça n’avait été qu’un rêve démesuré ? Si ça se trouve j’étais mort et c’était ça le Paradis ? Franchement ça ne me semblait pas si improbable. Dire que je devais tout ça à l’homme à qui j’avais accepté d’ouvrir mon cœur. Rien qu’à lui. Il suffit que cette pensée me traverse l’esprit pour que ma vision devienne floue, envahie par des larmes à en faire mourir Alice de jalousie. Je lui étais tant reconnaissant… Pour ses efforts, ses surprises, de me supporter, de me soutenir… La liste à dresser était si longue ! Ne sachant trop quoi faire, je me retournais un peu puis cachai mon visage dans le cou de Stefan après m’être penché sur lui. Moi, l’émotion… Relation tumultueuse. Toujours ce sentiment de ne pas mériter le bonheur qui m’est procuré.

- Je t’aime…

De simples mots murmurés rien que pour lui mais non moins puissants. Sentant que je peinais à me calmer, je quittai ses cuisses et partis m’isoler dans la buanderie aux odeurs enivrantes. J’avais besoin de souffler. Mes proches étaient habitués à ce type de scène. Oma et même le musicien… moins. Probablement tenteraient-ils de les rassurer à mon sujet. Mais il n’y avait pas d’inquiétude à se faire, tout irait bien d’ici peu. Il le fallait. Je ne pouvais pas ruiner cette journée. J’étais juste si… comblé. Pourtant je n’avais rien fait pour en être digne. Ma face était trempée.
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Lun 15 Mar - 11:34

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-Happy Birthday-


Autour de moi, les Dean sont déchaînés. Je demande quelques explications concernant le costume de Shoto que j’appelle Shosho, ce qui déclenche des rires. On me reprend gentiment en m’expliquant qu’il s’agit d’un personnage de manga. J’opine du chef, mais cela ne m’aide pas plus car, je ne connais pas cet univers. Je ne connais pas grand-chose au monde de l’enfance, ayant passé la mienne à jouer du violon. Je sens le regard de ma grand-mère posé sur moi et j’évite de croiser ses prunelles claires. Elle sait. Je sais. Pas besoin de déballer le passé. Je finis par rire tout en affirmant qu’il n’aurait pas pu trouver mieux comme déguisement.

Les costumes colorés me replongent dans cette enfance que je préfère oublier. Celle où je me retrouvais déguisé en petit Mozart devant des centaines de personnes qui venaient admirer la virtuosité du prodige. Ces costumes en satin. Ses perruques parfois qui me grattaient et me tenaient chaud. Mes pleurs ignorés. Mes poings se contractent malgré moi tandis que je sens mes muscles se tétaniser. Je ne veux pas que tout cela remonte à la surface. Aujourd’hui, personne ne m’a imposé de me travestir. Je l’ai fait parce que je savais que Seamus en avait envie. Les autres aussi, lorsque je repense à leur frénésie dans le magasin. La situation a changé. J’ai changé grâce à mon trublion. Je fais des choses que je n’aurai jamais faites avant.

Le gâteau est magnifique, pour qui est fan de sirène. La crème bleue m’effraie un peu mais, elle doit forcément être comestible. Du moins, je l’espère de tout mon cœur. Madame Dean, qui a l’air de s’y connaître à déjà goûté et sa mine ravie me rassure. Mon homme est revenu s’installer sur mes genoux et je souffle contre son oreille

« Tu ne peux pas t’en empêcher mon ouistiti » avant de déposer un baiser juste sous son lobe.

Les échanges se poursuivent dans une atmosphère bon enfant lorsque Seamus aborde un point particulier. Conserver un bout de son gâteau…

« Je ne crois pas que cela soit une bonne idée »

Ma réponse a fusé. Pas question qu’il garde la queue de la sirène au congélateur. Je suis convaincu qu’elle finira à la poubelle. Autant s’en séparer tout de suite ou laisser le soin à la cuisinière de le faire.

« Non, au contraire, il pourra se souvenir de sa fête ainsi »

La fratrie déjantée vient à son secours et l’idée d’un congel remplit de vestiges de gâteaux d’anniversaire me traverse l’esprit. Une sorte de cimetière gourmand … cela me donne des frissons et je rétorque, sur un ton que je veux conciliant mais ferme.

« Il regardera les photos, c’est beaucoup mieux que de rester la tête dans le congel »

Les Dean et leurs idées farfelues… Oma ne dit rien. Je crois que pour une fois, sa rigueur teutonne prend le dessus. Heureusement…
Finalement, c’est Seamus qui met fin au débat avec son exclamation. Je suis ravie de lui avoir fait plaisir.

Les démonstrations affectives de mon homme en public m’étonnent toujours. Je souris à sa déclaration avant de murmurer un « Je t’aime » en retour avant qu’il ne se lève et nous abandonne. Je reste assis et étonné. Je me demande si j’ai bien dit que je l’aimais ou si je l’ai simplement pensé. Je cherche ce que j’ai fait ou dit, ou ne pas dit pour avoir déclenché une telle réaction.
Pas besoin de croiser le regard de ma grand-mère pour savoir qu’elle me fusille sur place.
Madame Dean intervient en disant

« Cela lui arrive parfois d’aller s’isoler. Il va revenir. Ce n’est rien »

Elle agite la main comme si son geste pouvait minimiser la situation. Je suis toujours interloqué. La dispute que nous avons eu me revient en mémoire et le sentiment de le perdre aussi. Il me semble n’avoir rien fait ce soir. Oma a bondi de sa place et je la sens dans mon dos, prête à m’étriper si je suis le responsable.

« Qu’as-tu dit à ce pauvre petit pour le faire fuir, les larmes aux yeux ? »

J’écarquille les miens d’yeux. Oma divague. Elle est sous l’emprise de Seamus, ce n’est pas possible.

« Dépêche-toi d’aller voir ce qu’il a et excuse-toi »

Je sens ma bouche s’ouvrir de stupéfaction, mais aucun son ne sort et cela vaut mieux. Je pourrais être méchant. Madame Dean enchaîne comme si de rien n’était

« Si vous saviez le nombre de fois qu’il nous  fait ça à la maison »

Elle prend à partie la tribu Dean et chacun acquiesce, la mine grave et désolée.

« Je vais voir quand même ce qu’il a et je vais tenter de le ramener »

Je préciserai bien que si je ne le fais pas, je risque de voir Oma allait consoler mon homme, ce que j’apprécierai moyennement.

En souriant, je lance

« Gardez-lui une part de gâteau. Il a un appétit d’ogre »

Je me lève en évitant de me prendre les pieds dans la longue tunique qui me sert de déguisement et je vais rejoindre Seamus qui s’est isolé dans la buanderie. Derrière moi, les conversations ont repris. Je peux entendre ma belle-maman tenter de rassurer Oma tandis que les autres ont repris leur conversation.

Devant la porte, je tape deux petits coups, puis, j’attends quelques secondes avant d’entrer. La vue de Seamus, le visage en pleurs, je m’immobilise avant de me décider à aller le rejoindre et le prendre dans mes bras. Je me sens maladroit et surtout, je ne sais pas quoi dire. J’ai surtout peur de ne pas dire les bonnes choses. Celles qu’il aimerait entendre.

« Tout le monde s’inquiète à côté. »

Pas besoin de lui dire que ses frères et sa sœur un peu moins, il doit les entendre rire d’ici.

« Qu’est-ce qui se passe ? Quelque chose t’a déplu ? »

Je dois avouer que je suis perdu et que je n’arrive pas à comprendre sa réaction. Je connais son hyper sensibilité mais je suis toujours aussi démuni face à ses réactions. Dans ma tête, je tente de récapituler ce qu’il s’est passé afin de pointer où se trouve la faille, mais, je ne vois rien. J’espère que cette crise n’est pas due au fait que je veuille bazarder la queue de sirène… je sais qu’il est parfois excessif, mais pas à ce point… il y a aussi Oma et ses idées de mariage… cette sournoise serait bien capable d’insister auprès de mon homme pour qu’on se marie… je préfère me concentrer sur des choses plus simples et demande

« J’ai dit ou fait quelque chose qui t’a blessé ? Moi ou quelqu’un d’autre ? »

Je dépose deux baisers sur ses paupières et le goût des larmes vient se coller sur mes lèvres.

«Tu veux que je rappelle la petite sirène? Mieux, tu veux que je me déguise en sirène ?»

Je lui souris et tente l'humour en espérant que cela ramènera la joie sur son visage.  

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Jeu 18 Mar - 22:16
Être surnommé « ouistiti » m’amusait. Stefan me l’attribuait depuis peu, supposément inspiré par ma tendance à lui grimper sur les genoux à la première occasion. Comme si c’était de ma faute s’il était aussi confortable ! Et puis j’aimais quand il me passait son bras autour du ventre ou quand il venait me déposer un bisou sur le visage comme maintenant. Si agréable. J’étais au Paradis. Ok, un Paradis on ne peut plus bruyant avec les exclamations de nos invités qui ne se fatiguaient jamais, mais ça ne changeait rien à mon bonheur. D’ailleurs, j’étais à peu près certain que ça y contribuait. Être témoin de tant d’amour finit par me faire chavirer. Je perdis le contrôle de moi-même, sentant l’émotion m’envahir par larmes ininterrompues. Refusant de casser l’ambiance, je filais sans mot dire dans la buanderie où je fermai la porte derrière moi. Personne n’avait pas dû passer à côté de mon état mais les Dean y étaient habitués. Ils ne s’inquiétaient plus et, au final, ils avaient bien raison. Tous savaient que je reviendrai ressourcé dès que possible. Quant à Oma et mon petit-ami… Le tandem réagit à l’opposé. Bientôt, j’entendis deux coups résonner dans la pièce suivis par le violoniste qui s’approcha avec autant d’inquiète que d’hésitation. J’essuyais machinalement mes joues sans grande conviction avant de fermer mes paupières qu’il vint embrasser. « Un bisou sur le bobo. » Adorable. Une fois de plus, mon cœur fondit comme un fromage dans un appareil à raclette. Sa proposition me tira un sourire timide.

- Non, rien de tout ça. C’est stupide…, commençai-je, embarrassé. Je pleure parce que… Tu me rends heureux. Vraiment énormément.

Je haussai les épaules, conscient que mon explication n’avait pas le moindre sens. Mes yeux s’étaient fixés en direction de son ventre dans l’unique but d’éviter les siens par crainte d’y lire de l’exaspération ou allez savoir quoi. Je refusais que mon chéri me prenne pour un barge mais je n’aidais pas mon cas en me comportant de la sorte. Malheureusement c’était plus fort que moi. Cela faisait plusieurs années que j’avais d’énormes problèmes, ma petite « maladie mentale » comme je l’appelais. En réalité c’en était bel et bien une et je ne parvenais pas à me départir.

- Je me demande toujours ce que j’ai fait pour mériter ça. Tu me traites comme quelqu’un d’extraordinaire alors que je suis juste… moi. Avec mon paquet de défauts, complétai-je sans prendre la peine de développer la liste. Je ne sais pas comment faire pour être à la hauteur, pour te rendre la pareille.

Il ne pouvait pas être aussi épanoui que je l’étais. Tout du moins était-ce là la vérité qui s’était imposée dans ma caboche. Néanmoins, comment le point de vue du Berlinois pouvait être opposé au mien ? Oui j’adorais le faire rire, le surprendre, écrire des chansons le concernant, je lui livrais mon corps et mon âme…. Mais était-ce suffisant ? Était-ce assez pour le satisfaire ? Quand je voyais tous les plans qu’il mettait à exécution ne serait-ce que pour mon anniversaire cela relevait de la folie pure. Pouvais-je prétendre en faire autant pour lui ?

Ceci dit, je reniflai et me secouai pour m’aider à reprendre constance. Je haïssais être une larve mais Stefan était tout pour moi. Si je ne me ruinais pas le moral pour lui, alors pour qui d’autre le ferais-je ? J’étais soucieux de ne pas le frustrer et craignais de lui faire perdre son temps en le laissant s’attacher à moi si je n’étais pas en mesure de le combler.

- Après, si ça te fait plaisir de te déguiser en sirène je ne suis pas contre…, marmonnai-je, le dévisageant enfin.

Une petite touche d’humour pour ne pas sombrer.
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Mar 23 Mar - 16:16

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Je l’attrape et le ramène à moi tandis que je l’enserre de mes bras qui se veulent protecteurs. Je dépose quelques baisers sur son crâne et murmure

« Je t’aime tel que tu es. Il me semble te l’avoir déjà dit plusieurs fois. Je suis heureux en ta compagnie et je découvre une autre façon de vivre. Une façon que je ne connaissais pas. »

Je ne veux pas revenir sur mon passé. Je préfère le reléguer aux oubliettes. J’ai souvent cru que ma vie avait débuté le jour où je suis devenu indépendant, mais en fait non. Ma vie a pris forme le jour où j’ai rencontré Seamus et elle a commencé le jour où nous avons débuté notre relation. Ou nous sommes devenus un duo. Un couple. Des binômes. Chacun se complétant à sa façon. Je ne me sens ni supérieur, ni frustré.

« Je ne sais pas ce qui se passe là … »

Mon index pointe le centre de son front tandis que je remonte son visage vers le mien. Délicatement pour ne pas le brusquer. J’ai parfois l’impression de manier une porcelaine précieuse.

« ... Mais, je ne suis pas certain que cela reflète la réalité. Ma réalité, c’est que je suis bien avec toi. Comblé, même si tu as une fâcheuse tendance à me grimper dessus et à dissimuler des tas d’objets sous les meubles, au grand dam du personnel chargeait de l’entretien... »

J’utilise un ton amusé pour dévoiler ses petites manies, puis,  mes prunelles viennent s’ancrer dans les siennes tandis que je déclare

« Si je n’étais pas bien avec toi, j’aurai mis fin à notre relation, mais, c’est loin d’être le cas. Je n’ai jamais été aussi bien de toute ma vie »

Je secoue légèrement la tête et murmure

« Qu’est-ce que je dois faire pour t’en convaincre ? Pour éviter de te voir douter et te rendre malade de la sorte ? ... je déteste te voir pleurer … »

Je ne lui dis pas que j’ai du mal à comprendre ces larmes. Que pour moi, on ne pleure pas lorsqu’on est heureux. Ni malheureux. On ne pleure pas. Jamais. Encore les traces de mon éducation, mais celles-ci ne me dérangent pas. J’ai besoin d’avoir cette carapace, car elle m’a évité de craquer et j’y tiens. Je veux la garder. Elle me protège. Je reporte mon attention sur mon homme et sourit

« Je vois que tu ne perds pas le nord… et que ta passion pour les sirènes reste intacte » je pense malheureusement, mais je m’abstiens de le formuler à haute voix.

Mon rire résonne dans le petit local. Je sais que Seamus a une sensibilité que je n’aurai jamais dans la vie. Je ne l’extériorise que lorsque je joue. C’est le seul moment où les émotions remontent et sortent pour obtenir le son parfait.

J’en profite pour l’embrasser, en espérant qu’il mette ses doutes de côté, mieux, qu’il les chasse loin de son esprit car, il n’y a aucun doute à avoir sur mon attachement et le fait que je suis un homme heureux et épanoui.

« On retourne avec les autres avant qu’ils ne viennent voir ce qu’il se passe… je crains que Oma soit la première à arriver si elle ne te voit pas revenir. »

Je secoue la tête en souriant

« Tu sais qu’elle ose m’accuser des pires choses... »

Là aussi, j’évite de souligner qu’à chaque fois qu’il pleure ou qu’il fait sa tête de martyre, ça me retombe dessus et que je n’ai pas l’habitude. Ni de me faire engueuler, ni de voir un homme pleurer parce qu’on m’a toujours dit que les hommes ne pleuraient pas. Mon père ne connaissait pas Seamus, c’est pour ça. Un sourire hilare arrive sur mes lèvres en imaginant la tête de mon paternel s’il avait été présent.

« C’est bon ? Tu te sens mieux ? On peut y retourner ? J’ai bien dit à ta famille de te laisser du gâteau, mais, un Dean reste un Dean face à la nourriture, je suis bien placé pour le savoir »

Je sais aussi que Oma veille et que jamais elle ne laisserait Seamus sans une part de son gâteau d’anniversaire.
J’éclate de rire puis l’embrasse. Je crois que si nous avions été seul, je me serai attardé dans la buanderie…
J’aimerais lui faire promettre d’arrêter de pleurer pour, ce qui me semble être des bêtises, mais j’ai peur de le blesser, alors je me tais, encore une fois et le serre un peu plus dans mes bras. Je ne veux pas le perdre, car si c’était le cas, je crois que je pleurerai mais je réfère chuchoter contre son oreille

"Tu crois qu'ils sont collés derrière la porte à nous espoinner?..."

J'ai l'impression qu'il n'y a plus de bruit dans la maison, et ça, c'est quasiment impossible en hébergeant cette tribu de sauvages.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Ven 26 Mar - 0:34
Tellement difficile d’imaginer qu’un type aussi divin que mon petit-ami puisse être comblé auprès de quelqu’un comme… moi. J’étais la définition même du mec lambda, qui n’a jamais fait de grandes études, dont les rêves sont irréalisables et vers qui on ne se retournerait pas dans la rue. Pas besoin de réaliser un sondage auprès d’inconnus pour savoir lequel de notre duo était le plus attirant. Cet homme était la sexiness incarnée avec ses beaux cheveux, sa fine silhouette musclée, sa voix envoûtante et son sourire à en perdre connaissance. Je n’étais qu’une crevette à crête ! Et pourtant, en dépit de tous ces éléments jouant en ma défaveur, le musicien s’obstinait à se prétendre épanoui. Impossible de douter de sa parole tant la sincérité se reflétait dans son regard. Je ne comprenais pas. Vraiment. Néanmoins, il fallait me faire une raison et lâcher prise sur cette affaire bien que j’eusse parfaitement conscience que je serai éternellement en proie à ces crises de panique.

- Comme si tu trouvais ça dérangeant. Je le sens que tu aimes ça tu sais ? dis-je d’un ton aussi moqueur que provocateur même si mes cordes vocales peinaient encore à retrouver une once de dynamisme.

Il faut dire que j’étais fatigué sur plusieurs tableaux. Je refusais de me l’avouer mais ces deux derniers jours avaient été très mouvementés entre Disneyland, les galipettes puis l’arrivée de nos deux familles. Beaucoup d’émotions, de rires, de vive allure… Stefan étant bien plus chill, posé, j’étais à peu près sûr qu’il conserverait ses forces encore un moment puisqu’il était bien plus économe dans la dépense de son énergie. Me concernant, là, après une bonne noyade dans mes propres larmes, j’aurais apprécié piquer un somme contre lui. D’ailleurs, quand il me demanda des tuyaux pour m’aider à aller mieux, je ne sus que répondre. Je l’ignorais.

- Je ne crois pas que tu puisses y faire grand-chose… C’est… comme ça, avouai-je. Je suis destiné à me sous-estimer sans arrêt, à croire que je suis insuffisant, pas assez bien. Ne te fais pas de fausses idées : je lutte. Mais c’est comme…

… une maladie. Ma phrase resta en suspens car je ne souhaitais pas articuler le bout manquant, me contentant de me réfugier contre la poitrine de mon amoureux. Le plus agréable des refuges qui soit. J’aimais être bercé par le rythme de sa respiration sur lequel je calquai le mien. Pouvions-nous rester ainsi jusqu’à la fin de nos jours ? Bon, ok, je risquais fortement d’avoir très faim d’ici-là, ce qui ferait tout capoter !

- Si tu es vraiment heureux avec moi alors… je suis content. Enfin, plus que « content ». Extatique ?

Difficile de trouver le mot exact. J’étais plus doué pour trouver les termes adéquats quand je les posais sur le papier ! De toute façon, j’arrêtai de me creuser la tête à ce sujet puisque les lèvres du violoniste vinrent à la rencontre des miennes avec une tendresse colossale. Si doux. Si bon. Dommage qu’il n’ait pas goûté au gâteau avant de venir tient, j’aurais eu un petit aperçu ! Mes doigts vinrent caresser son torse mais ces derniers furent déçus de ne trouver aucune entrée leur permettant d’en caresser la peau. Saleté de déguisement ! Quand le baiser prit fin, mon interlocuteur s’empressa de me conter ses mésaventures avec Oma. J’en ris, toujours amusé par l’affection sans faille de sa grand-mère à mon égard. Le courant était instantanément passé entre nous dès notre rencontre et aujourd’hui j’étais encore son protégé. Son petit-fils, lui, se faisant tirer les oreilles à la moindre occasion. Perso, c’était clair que tout cela relevait d’un jeu pour elle. Elle l’aimait énormément et appréciait le charrier. Il devait lui manquer terriblement, sans qu’elle ose lui en parler par crainte de lui faire du mal en le culpabilisant. Une héroïne colorée !

- Oh ! Je devrais lui dire que tu as été vilain avec moi. Je suis curieux de la voir te donner un savon…

Rictus diabolique avant de déposer un bisou dans son cou, puis deux. Stefan n’était pas le seul sur l’instant à souhaiter que nous soyons seuls sous ce toit à l’instant présent. Son habit ne me laissait pas indifférent, ni même son attitude si protectrice. Je l’aimais terriblement ce gars-là ! Que le vœu le plus cher d’Oma devienne une réalité, il n’y aurait aucune protestation de mon côté ! Malheureusement, nous n’étions ni près de nous marier, ni en solo dans cette maison. Déjà, il me fallait me faire à l’idée de me réintégrer à la meute tout en luttant contre ma fatigue physique et émotionnelle. Cependant, mon moral s’était relevé. Je me sentais mieux dans mes baskets, plus confiant en notre couple. À en croire l’artiste, celui-ci n’était pas aussi unilatéral que je le craignais et mon bonheur indescriptible ne se faisait pas en dépit du sien.

- Mon rêve d’anniversaire là c’est toi dans le gâteau mais tous ne peuvent pas devenir réalité…
, soupirai-je avec de rigoler de ma bêtise. Allons-y. Et puis, s’ils nous écoutent ils prennent le risque de nous entendre batifoler un petit coup rapide.

Étrangement, un brouhaha constitué de ce qui semblait être un déplacement massif de chaises résonna de l’autre côté de la porte. Je levai les yeux au ciel, puis attrapai sa main sur laquelle je déposai un bisou avant de lui jeter un regard où un « Je t’aime » invisible brillait de mille feux.

- Tu seras mon homme pour toujours. Jamais je ne me lasserai de toi.

Nous regagnons enfin la pièce principale les doigts entremêlés et mes larmes évaporées tandis que je lui soufflai :

- Wo ! Tu crois qu’Oma insistera pour que je m’appelle Seamus Wolkoff ? Y a que toi qui a les épaules pour porter les initiales de Star Wars.

Instant ultime de complicité avant de regagner le chaos.
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Sam 27 Mar - 22:06

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Je retiens un éclat de rire en entendant Seamus évoquer Star Wars. Il n’y a que mon homme pour penser à ce genre de choses. Tout comme il n’y a que Oma pour me rappeler que je devrais faire de lui, un honnête homme en l’épousant. Et je n’ose pas le dire, mais je sais que Oma voudra que Seamus devienne un Wolkoff ou qu’il accole mon nom au sien. Et vice versa. On n’en est pas encore là.

De l’autre côté de la porte, du bruit.

J’espère qu’ils ne s’amusent pas à venir écouter derrière la porte de notre chambre… mais, je préfère me dire qu’ils ont un minimum de pudeur et qu’ils respectent notre intimité.
Avec un sourire je rétorque

« Tant que tu ne me dis pas -je suis ton père- je pense que je peux supporter d’avoir les mêmes initiales »

Je profite de notre proximité et du calme pour revenir l’embrasser avant de rejoindre les fauves. Je sais que la fatigue gagne du terrain et que bientôt, il faudra rejoindre notre lit si je ne veux pas devoir le porter sur mon dos. Quoique, je ne me gênerais pas pour demander de l’aide.

Dans la grande pièce à vivre, tout le monde est sagement attablé, le gâteau découpé et les parts distribués devant chaque convive. Madame Dean brandit encore la pelle à gâteau dans les airs et recompte les assiettes afin d’être sûre et certaine de n’avoir oublié personne.

À la place de mon homme, une assiette dans laquelle trône la queue de la sirène,  j’ai honte de ma mesquinerie, mais je pense aussitôt, qu’ainsi, elle partira à la poubelle lorsque la table sera débarrassée. J’y veillerai. Si on y regarde de plus près, la part de Seamus semble légèrement plus grosse que les autres. Anniversaire bis oblige. Ou larmes. Ou simplement le fait, que mon homme mange comme un ogre. Je vois les regards de ses frères compter les centimètres. Le gâteau est énorme, ils ne devraient pas réussir à tout manger ce soir. Enfin, je ne crois pas…

Les rires fusent toujours mais moins bruyants. Teintés de fatigue et finalement, chacun retourne dans sa chambre.

Je crois qu’après la douche, je me suis endormi, à peine la tête posée sur l’oreiller. Épuisé de cavaler dans la ville durant deux jours. Les membres endoloris d’avoir autant marcher. La tête pleine de belles images. Heureux.


Lorsque j’ai enfin ouvert les yeux, le jour est déjà levé, mais moi, je n’ai aucune envie de quitter mon lit. Seamus ronflote à mes côtés et je souris en le regardant. Il va devoir repartir en tournée. Je le garderai bien avec moi, mais, je ne peux pas. Je ne devrais pas penser cela, et je ne peux encore moins le formuler. Je connais le prix à payer pour mener une carrière.

Aujourd’hui, les Dean rentrent chez eux. Seule Oma va rester encore quelques semaines. À traverser l’océan, autant en profiter un maximum. Moi aussi, demain, je reprends les répétitions. Oma sera présente pour une représentation. Place d’honneur. La vie retrouvera son cours. Chacun de son côté. Je ne sais pas si cela me plaît tant que ça.

La fratrie de mon homme nous a demandé la permission de revenir, et j’ai accepté. Ils sont remuants, mais j’aime presque ça.

Oma aussi les a invité à lui rendre visite à Berlin tandis que les Dean voulaient la ramener chez eux illico. Je n’ai pu m’empêcher de rire en voyant ma grand-mère en mauvaise posture pour une fois. J’avoue que je l’ai laissé se débrouiller, ce qu’elle a très bien réussi à faire après moultes promesses et tractations.

Le van est revenu nous chercher. Je tiens à leur offrir une dernière surprise. Un dernier détour avant qu’ils ne s’envolent.  Je les ai emmenés au concert hall où l’orchestre nous attend. Mon violon électrique est toujours dans sa boite, pas question que quiconque ne le sorte ou le manipule sous peine de représailles, et le piano prêt pour Seamus. Chacun a sa partition.
Fall away.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
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