Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Ven 29 Jan - 9:54

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-Happy Birthday-



Mercredi 17 Février

Cela pourrait être un jour comme un autre, mais, il se trouve qu’aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Seamus. J’avoue qu’avec tous ses rappels plus ou moins discrets, je ne risquais pas de l’oublier. Le plus dur a été d’organiser quelque chose sans qu’il s’en doute tout en enchaînant les journées de répétitions et des concerts certains soirs. Dans ces cas-là, mon secrétaire doit me détester car lui aussi, à double dose de travail sauf qu’il ne doit pas supporter, en rentrant chez lui, un Seamus surexcité qui pose des millions de questions afin de deviner ce que je peux bien tramer.

Dire que parfois il m’épuise, le mot est faible …

J’ai dû faire preuve de ténacité pour ne rien dévoiler ou laisser échapper la moindre information qui l’aurait mis sur la piste. J’ai aussi été tenté quelques fois de l’étrangler...par amour, bien évidemment.

Je n’ai pas eu le temps d’ouvrir un œil ce matin qu’il était déjà à l’affût et que j’ai marmonné un « Joyeux anniversaire » encore ensommeillé tout en me demandant comment j’allais réussir à exécuter mon plan – et non Seamus -

«File à la douche et on se rejoint en bas »
Je suis énigmatique même si devant son regard de chien battu, je manque de craquer.

« Je passe dans l’autre salle de bain afin de ne pas perdre de temps. Une voiture m’attend devant la porte dans moins d’une heure. »

Certes, je pourrais filer avec lui sous la douche mais cela risquerait de prendre plus de temps que prévu et aujourd’hui, le programme est chargé.

« Ruben m’a demandé de te déposer à son bureau avant que je rejoigne l’orchestre. On se verra ce soir pour fêter ça dignement »
Je sens qu’il est dépité mais, je fais celui qui ne remarque rien et bondit du lit afin de courir sous la douche et me préparer rapidement.

Après avoir enfilé une tenue basique composée d’un jean, d’un pull/chemise d’un blouson et de chaussures confortables, je descends les marches 4 à 4 et espère trouver Seamus, prêt.

Avant qu’il ne se rue sur les céréales et le jus d’orange, je l’attrape et l’extrait de la maison tandis qu’arrive les personnes qui s'occupent de l'intendance et du bon déroulement de notre vie.

Je les salue et tracte un Seamus grognon à ma suite. Le fait qu’il ait le ventre vide ne doit rien arranger et je m’en veux un peu mais il en va de la réussite de ma surprise.

La voiture nous attend et une fois à l’intérieur, je bande les yeux de mon homme, faisant comme si cela était normal.

« Demande de Ruben »

J’avoue qu’il est facile pour moi de tout lui mettre sur le dos.

« Tu ne l’enlèves pas »

Le trajet n’est pas très long, et une fois arrivés à destination, je vérifie bien que mon trublion est toujours dans le noir. Devant les grilles, mon secrétaire nous attend, la mine renfrogné lui aussi et il me tend des pass ainsi qu’un tshirt et une sorte de casquettes.

Je le remercie puis, j’aide Seamus à enfiler le t-shirt tandis que je lui met la casquette sur la tête. Fin prêt pour l’aventure. Je guide mon homme, montre les pass à un employé qui me chuchote l’endroit où nous devons nous rendre. J’entraîne mon bougon et je ne peux m’empêcher de sourire lorsque nous arrivons enfin.

Nous sommes accueillis par de délicieuses odeurs de pancakes et gâteaux mais je vois tout un buffet de victuailles. Certes, nous ne sommes pas seuls et mon sourire s’agrandit. Je fais grimper Seamus sur une estrade et il se retrouve au milieu d’autres ‘personnes’ qui sont beaucoup plus jeunes que lui mais je sais que dans sa tête, il a le même âge qu’eux.

Je lui retire enfin son bandeau et je le trouve parfait, affublé de son t-shirt Mickey et de sa casquette à oreilles noires. Autour de lui, une ribambelle de gamins qui attendent, impatients, que les personnages Disney arrivent, ce qui ne manque pas. Ils entrent sur la musique de « Joyeux anniversaire » et la folie commence.

J’ai décidé de passer cette journée à Disneyland avec mon homme. Si on regarde bien, je suis toujours chez Disney sauf que j'ai troqué le Symphony Hall pour le Disney World. Ne sachant pas ce qu’il souhaiterait faire, j’ai opté pour le méga Pass afin de ne pas trop perdre de temps à attendre. La journée risque de défiler rapidement.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Mar 2 Fév - 2:13
Bordel, ça y est. J’avais un quart de siècle, soit 25 ans (je devrais me reconvertir en mathématicien). C’était vraiment flippant, comme si ma jeunesse touchait déjà à sa fin. En avais-je suffisamment profité ou bien étais-je complètement mélodramatique sans la moindre raison valable ? Après tout, les 30 ans étaient encore relativement loin. Là ce serait le début de la fin par contre. Où serais-je à cet âge ? Encore avec Stefan, j’en étais persuadé. Mais qu’en serait-il de ma carrière ? Bref, il fallait que j’arrête de me prendre la tête si je comptais m’endormir un jour. Cela faisait presque deux heures que je tournais sous la couette, minuit étant passé depuis un petit bout de temps. De son côté, mon amoureux s’était endormi comme une souche. Les répétitions l’épuisaient je le craignais bien et je me plaisais à me convaincre que je n’avais rien à voir dans sa fatigue : j’étais un cadeau tombé du ciel après tout (bien sûr que c’est une note ironique) ! Je parvenais un peu à percevoir son visage malgré la pénombre. Il était si beau que ce fut une torture pour moi ne pas le réveiller pour lui quémander un câlin… Oh et bien je corrigerai ce manque dès qu’il serait debout. Impossible de m’expliquer cet état de manque constant. Je n’avais jamais assez de ses baisers, de ses étreintes… Malgré tout, je vins me positionner au plus près de lui sans risquer de le tirer de son sommeil puis finis par m’endormir, enchanté de cette proximité physique.

Le cycle fut de courte durée puisque je m’éveillai à l’aube en étant excité comme une puce. C’était mon anniversaire ! La fameuse journée était enfin arrivée et nous la fêterions ensemble pour la première fois. Le planning de la tournée m’avait également permis de me libérer pour le sien bien que nous n’eussions pas pu faire grand-chose. Pour cause : le violoniste avait dû donner une représentation qui lui avait bouffé de la matinée à tard dans la nuit. Au final, nous nous étions peu vus en-dehors du petit rassemblement en backstage après le concert. Franchement j’avais été déçu et lui aussi probablement. Je voyais aujourd’hui comme l’occasion parfaite de rattraper ce rendez-vous manqué. Dès que l’homme ouvrit les yeux, je le fixais avec intensité, attendant sûrement un feu d’artifice ou un tour de magie dans la seconde. Mais loupé. J’eus tout de même le droit à la fameuse formule à laquelle je répondis par un bisou et un énorme câlin. Pas de ma faute si j’en attendais davantage ! Après tout, j’étais persuadé d’avoir flairé que quelque chose se tramait. Ma curiosité était piquée à vif, l’attente devenant par conséquent un terrible fléau. J’avais si hâte !

Ainsi, quand Stefan me demanda de filer à la douche – seul – dans le but de retrouver Ruben à son bureau alors que lui se faisait la malle je-ne-sais-où, mon cœur manqua une marche. Quelle déception… J’affichais une moue aussi attristée que boudeuse puis m’en alla jusqu’à la salle de bain en traînant des pieds. Tu parles d’une célébration ! Il nous faudrait encore attendre ce soir… Et moi qui étais persuadé que nous passerions la journée en amoureux à flâner entre le marchand de glace (même en hiver !), le parc et la baignoire… Tout simplement dépité. Je rechignai à me laver, m’exécutant mollement sans la moindre conviction, puis enfilai un pull avec la tête d’un cerf dessus. Je trouvais qu’il faisait un peu fête mais je l’avais préparé la veille, époque où je pensais encore que le lendemain serait synonyme de fun à gogo.

Quand je descendis au rez-de-chaussée, le Berlinois n’était pas encore prêt ce qui me permettrait de vider le paquet de céréales de frustration. Je m’apprêtais à choper la boîte quand mon chéri m’attrapa puis m’entraîna à l’extérieur. MON VENTRE ! Il criait famine après avoir été ainsi attisé. À ce stade ça relevait de la cruauté… Mon producteur pouvait bien attendre cinq minutes non ? En parlant de cet énergumène… Je me retrouvais les yeux bandés sous son commandement. Que… ?

- J’espère qu’il ne t’a pas convaincu de nous entraîner dans un plan SM…

Je préférais encore retourner me coucher et déprimer en m’enfilant le pot de Nutella que j’avais planqué en cas de crise majeure. De tout le trajet je ne rajoute rien. Cette histoire commençait à me stresser. Stefan n’était pas du style à m’échanger contre de la drogue hein ? Je serais un otage tellement infernal ! Enfin, nous descendîmes du véhicule avant de me retrouver torse nu en pleine rue (du moins c’était ce que j’imaginais). Depuis quand mon homme aimait m’exhiber ? Franchement, y avait un truc louche dans cette affaire. Mes sens de détective étaient en émoi ! Finalement, je fus rhabillé ainsi que coiffer d’un chapeau. À ce stade, je n’osais même plus me poser de questions. Si je devais mourir : tant pis. J’avais bien vécu non ? Quoique j’avais encore tellement de choses à vivre et puis je n’avais pas pu dire adieu à mes proches ni à mes fans… Oh ! C’était ridicule ! Je me trouvais avec mon petit-ami, pas avec un psychopathe ! Un peu de bon sens !

Ce fut mon odorat qui commença à me redonner une lueur d’espoir. Ça sentait si bon ! je reniflais bruyamment, remplissant mes poumons d’air comme si j’avais évité de peu la noyade. Je recommençais à être agité à la simple idée de pouvoir remplir mon estomac de bonnes choses. J’avais si faim ! Je montais quelques marches à l’aveuglette puis le noir autour de moi disparu. Je me retrouvais planté sur une estrade entourée de gosses que je n’avais jamais rencontrés. Les sourcils froncés, j’examinais la pièce en tâchant de deviner où j’étais. La tâche fut facilitée par l’arrivée remarquée de personnages Disney qui déclencha des cris venant de toutes parts (moi inclus). Je sautais dans les bras de Stefan, tel un Tigrou le plus beau jour de sa vie mais me retint de l’embrasser par crainte que cela soit inapproprié près d’un public si jeune.

- T’es fou tu le sais ça ? Mais c’est pour ça que je t’aime ! Merci, t’es le meilleur des chéris.

Je lui adressais mon plus beau sourire avant d’entourer son cou et de me serrer contre lui. Mes paupières se fermèrent le temps d’apprécier ce témoignage de mon affection puis je partis à la quête d’autographes (un calepin m’était tendu) et de clichés.

- Tu as ramené l’appareil photo ? lui demandai-je tandis que nous étions maintenant dans la foule d’impatients. Ariel est magnifique ! Pour elle je serais prêt à me changer en sirène.

Je lui jetais un regard en coin avant de pouffer de rire. Le brun était du genre jaloux et possessif mais pouvait-il vraiment l’être quand son « adversaire » n’était autre qu’une créature aquatique aux cheveux rouges pétant ? Bon ok, techniquement là tout de suite c’était une actrice ou peu importe mais… Quand même ! Ça y est, j’étais parti dans mon propre petit monde. Ici, tout était possible. J’avais demandé de la magie précédemment non ? Mon vœu était exaucé. Mon attention fut attirée par les sanglots d’un gamin qui ne devait pas avoir plus de six ans. En tous les cas, il était drôlement petit. Pas étonnant qu’il loupait tout le spectacle ! Où étaient ses parents ? Sûrement en-dehors de l’estrade… Je pliai mes genoux pour lui adresser la parole.

- Hey, toi. Tu t’appelles comment ? Tu veux grimper sur mon dos pour mieux voir ?

Je ne saisis pas trop sa réponse concernant son prénom – ce dernier étant étouffé par deux pleurs – mais son hochement de tête enthousiaste quant à ma proposition ne laissait pas de doute. Ok, j’avais une réputation de maladroit mais là je saurais me tenir. Aucun risque de chute ! Puis Stefan était là pour veiller au grain de toute manière. Le bonhomme agrippé à moi, nous avancions lentement en direction du point photo. Je croisais le regard de ses parents qui ne semblaient pas offusqués par le fait qu’un étranger vienne porter secours à leur gosse. Je ne comprendrais jamais certains vieux… Peut-être pensaient-ils que je faisais partie du staff après tout, vêtu de la sorte et étant le seul adulte – avec l’Allemand – à être perché ici. Oui, ça devait être ça. Pour lui faire passer le temps, je me mis à lui faire la conversation.

- Lui il s’appelle Stefan, un ami à moi, Seamus. C’est un grand fan de… de…

Bon sang. Je me rendis compte que je n’avais pas la moindre idée de quels étaient ses Disney préférés. Comment avions-nous pu passer à côté de ce sujet pendant si longtemps ? Honte sur nous ! Je lui jetais un regard de détresse, l’encourageant à prendre part à la discussion et à échanger avec le petit d’ici à ce que notre tour soit arrivé.
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Dim 7 Fév - 20:09

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Laisser Seamus errer au milieu des enfants et des personnages Disney, c’est un peu angoissant. On ne sait jamais comment il va réagir. Je me dis que tous les parents présents doivent ressentir ça, sauf que moi, je suis avec mon mec… qui s’amuse autant que les enfants. Après tout, c’est pour cela que j’ai choisi cet endroit. Je prends des photos afin d’immortaliser ce moment. Je ne peux m’empêcher de sourire devant la petite sirène. Je sais maintenant d’où lui vient son amour immodéré des baignoires. Je ne pense pas que la configuration du terrain nous permette de creuser une piscine chez nous. Je ferai tout de même venir un architecte afin de voir si, à la place du garage nous ne pourrions pas en faire une. Comme nous n’avons pas de véhicule, je ne conduis pas et je n’ai jamais demandé à mon homme s’il avait le permis. Je ne suis pas certain d’avoir envie de le laisser au volant. Je tiens un tant soit peu à ma vie.

Je me retiens de l’embrasser et de l’enlacer. Je ne vois aucun couple comme le nôtre, donc, je m’abstiens de gestes qui pourraient être déplacés pour certains, naturels pour d’autres.

Comme à son habitude, mon homme ne peut s’empêcher de prendre sous son aile un gamin. J’avoue que je serai passé à côté sans le regarder, ni même lui parler. Ses parents n’ont qu’à s’en occuper. Est-ce que je laisse Seamus sans surveillance moi ? Non. Qu’ils fassent la même chose. Ils n’ont pas l’air préoccupé par le fait que leur fils avec un inconnu. Certes, Seamus a une bouille sympathique. Je ne peux m’empêcher de froncer légèrement les sourcils tandis que je réponds au gamin – contrecœur -

« Je suis fan de Seamus, cet homme est un grand musicien, plein de talent et occasionnellement de Mickey. »

Je ne suis pas vraiment accro aux personnages de dessins animés. Pas eu le temps enfant de les regarder, ni de les apprécier et une fois devenu adulte, je n’ai pas pris la peine de les découvrir. Toujours trop de boulot.
Je m’approche du petit parasite qui squatte le dos de mon homme et le décroche en lui soufflant

« Va donc rejoindre tes parents »

Le gosse déguerpit et je m’empare du bras de mon chéri afin qu’il puisse continuer à demander des autographes. Je trouve cela aberrant de demander à des personnages en peluche de gribouiller sur un carnet mais, je joue le jeu.

Le carnet bien rempli et un copieux petit déjeuner englouti, je décide qu’il est temps de continuer notre journée.

Nous enchaînons avec une course de voitures au milieu du désert, puis allons découvrir le monde d’Alice au pays des merveilles. Nous montons aussi dans le Disneyland monorail, le Disneyland train, et je traîne Seamus dans le sous-marin de Nemo. Un tour dans la maison hantée ainsi que sur des montagnes russes, où je vois mon homme changer de couleur. Je décide de revenir à des attractions moins remuantes.
Les heures passent vite. La journée est parfaite même si j’ai envie de rentrer à la maison pour une soirée avec mon trublion. Là aussi, tout est prêt pour continuer à fêter son anniversaire. Exit la foule et les enfants. Juste lui et moi, enfin.

J’ai longtemps hésité à demander à sa famille de venir nous rejoindre, puis, je les ai appelé et ils débarqueront demain car, ils ne pouvaient pas le jour J. , c’est pour cela que je tiens à profiter autant que possible de mon homme. Je me devais de leur proposer de venir car j’ai été reçu comme un membre à part entière de leur famille et je vis avec leur fils. Je ne pouvais pas les ignorer. J’ai fait le nécessaire pour les billets d’avion et la voiture qui viendra les récupérer à l’aéroport. Il y aura aussi Oma. Elle aussi arrivera demain. Maintenant que l’échéance est quasiment là, je me demande comment je vais réussir à gérer tout ce monde. Je crains que Seamus ne devienne hystérique en les voyant tous débarquer.

Je sens que la maison va être très animée. Je me demande si je ne devrais pas prévenir les voisins qu’il risque d’y avoir un peu de bruit...

Pour le moment, dans le taxi, je ferme les yeux, appréciant enfin le silence. Nous avons dû mettre tous les paquets de Seamus dans le coffre… j’espère ne pas avoir droit aux peluches dans le lit …

J’ai demandé à ce que notre jacuzzi, ’le baquet’ comme je l’appelle soit chauffé. J’ai aussi commandé un repas dans un restaurant gastronomique. Il doit être prêt à être réchauffé. Je tenais à faire les choses comme il faut. Je dois avouer qu’après une journée à manger des frites et des hamburgers, je vais apprécier un vrai repas.

Ce que j’aime par-dessus tout, c’est rentrer chez nous. Retrouver les affaires que mon homme sème au fil de ses passages dans les pièces – avis que ne partage pas nos employés de maison –

Je dépose une partie de ses paquets sur la grande table de la cuisine avant d’aller l’enlacer. Mes yeux s’arrêtent une fraction de seconde sur les taches qui constellent son t-shirt. C’est aussi pour ça que je l’aime. Je l’embrasse tout en le plaquant contre moi. J’ai l’impression d’avoir attendu ce moment toute la journée.

« Content de cette virée ? »

Je le regarde tout en souriant, déposant des baisers sur tout son visage.

« Ce n’est pas encore fini. Déshabille-toi et ramène tes fesses dans le baquet »

Je le lâche soudainement, lui file une petite tape sur les fesses avant de me mettre nu et de foncer vers le baquet, sans oublier d’emporter les serviettes. J’ôte la protection que je range sur le côté avant de me glisser dans l’eau, sans oublier de mettre la fonction massage en route. De petites bulles se mettent à envahir la surface de l’eau. Je m’étire et ferme les yeux. Un soupir de contentement s’échappe de mes lèvres et je souris en pensant au lendemain.

J’attire Seamus près de moi et l’embrasse. Avide de son contact.

« J’espère que le fait que je ne sois pas une sirène ne va pas jouer en ma défaveur … j’ai vu que tu les appréciais … »

Je ne peux m’empêcher de rire. Mon homme arrive toujours à me surprendre.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Mar 9 Fév - 1:15
J’avais à peine familiarisé avec le gamin que ce dernier me fut retiré sans ménagement. Mon compagnon était-il si mal à l’aise avec les gosses au point de les éjecter tels de vulgaires insectes ? Il faut croire. Nous étions mal partis pour fonder une famille à ce train-là bien que je ne perdais pas espoir que le brun change d’avis d’ici à ce que la question se pose réellement. Cependant, mon humeur était si enjouée que je n’avais pas le cœur à le réprimander ni à m’arrêter sur le sujet. J’adressai un signe de la main à l’enfant (que nous recroiserions plus tard dans l’attraction Pinocchio) puis m’avançai encore en direction des personnages qui enchaînaient dédicaces et photographies. Oui, ça pouvait paraître ridicule du haut de mes 25 ans mais je préférerais cette version plus innocente de ma personnalité que celle qui se faisait du mal psychologiquement. Au moins j’étais heureux, comblé en compagnie de Stefan. Mine de rien, plus j’y réfléchissais plus je ne croyais pas cela possible que d’ici deux ans je ne lui ai pas déjà demandé sa main. Ce gars était unique dans son genre. Il savait comment me faire plaisir, me rassurer (après un coup de bâton, certes) et par-dessus tout… me sentir aimé par autrui. Beaucoup de puissance pour un seul homme. Que ça ne lui grimpe pas au ciboulot était incroyable néanmoins… en avait-il conscience ? J’avais ce sentiment qu’il atténuait son impact sur ma vie, quitte à se croire dispensable. Mais il ne l’était pas. VRAIMENT pas.

- Moi, je suis fan de toi, lui murmurai-je avec un sourire en guise de réponse tardive alors que nous étions à un mètre d’Ariel et de son prince.

Le reste de notre séjour fila à toute vitesse. Dingue comme, dès que nous étions ensemble, les heures semblaient s’écourter terriblement. Je ne vis pas nos escapades défiler, celles-ci nous faisant alterner entre différentes ambiances, de la balade tranquille dans une barque à visiter des régions du monde, aux sensations fortes qui m’amusèrent autant qu’elles me firent hurler de terreur. De retour dans le véhicule à quatre roues, j’étais lessivé mais non peu fier d’avoir pris des photos avec pas moins d’une dizaine de personnages. Inutile de préciser que j’avais pris la pose face à de multiples lieux cultes et/ou insolites ainsi qu’avec des fans m’ayant reconnu. Résultat : je m’endormis un instant après m’être assis sur la banquette arrière. J’étais claqué. Et dire que nous avions je ne sais combien de sacs à descendre du coffre car je m’étais lâché de manière démentielle dans les boutiques. Incontrôlable ! Il faut dire qu’étonnamment je n’avais jamais été à Disney depuis mon arrivée à Los Angeles. Comment avais-je pu ? Après cette réalisation je me fis la promesse d’y retourner au minimum une fois par an. La saison de Halloween serait trop cool !

Je me réveillai en me frottant les yeux dès que la voiture fut garée. Lâchant un bâillement à m’en décrocher la mâchoire, je lançais une mine attendrie au violoniste avant de le suivre à l’extérieur. Me dresser sur mes pattes me fit l’effet d’un coup de fouet, ragaillardi à l’idée de disséminer tous mes achats dans l’ensemble de la maison. Comme le Berlinois avait confié aimer Mickey, l’énorme peluche de 50 centimètres irait de son côté du lit. Obligé ! C’est avec un dynamisme impensable que je me mis à sautiller jusqu’à la cuisine où tous les sacs furent posés autour et sur la grande table. J’aurais eu de quoi m’occuper même si Stefan n’avait pas d’ores et déjà réfléchit à la suite des événements. Ses bras vinrent m’enlacer avec une tendresse renversante, me faisant me coller à lui du mieux que je pouvais. Je respirais son odeur à plein poumons, ravi de pouvoir enfin lui témoigner mon amour. Se retenir des heures durant constituait toujours un challenge ce qui, selon moi, était une excellente chose. Le musicien me couvrit de baisers. Visiblement je n’étais pas le seul en état de manque critique !

- C’était extraordinaire. Tu crois que si j’échoue avec mon groupe je pourrais être embauché là-bas ? Je me verrais bien en Mowgli.

Pas en Éric ou autre prince. Faut pas pousser non plus ! Je préférais rester réaliste ne serait-ce qu’un minimum. En attendant, l’idée de passer mes journées à arpenter ces immenses rues fantaisistes me mettait des étoiles dans les yeux. Pas autant que la vision de mon chéri plongeant son regard doux dans le mien cela dit. Très vite, ce dernier adopta une malice qui fut formulée en mots. Direction l’eau donc ? Je ris à sa tape sur mon derrière puis le regardai se déshabiller avec un fort intérêt. Hum. Je pourrais vivre avec ça en programme télé jusqu’à la fin de mes jours ! Après avoir profité visuellement, je me débarrassai de mon t-shirt ainsi que du reste sans en prendre grand soin, puis me précipitai dans le baquet où les bulles vinrent me chatouiller. C’était supposé masser mais les premières minutes me rendaient toujours plus hilare qu’autre chose.

Mon amusement fut raccourci par l’étreinte de violoniste qui captura mes lèvres avec fougue tandis que mes mains vinrent se poser sur sa cuisse gauche. Je savourai la douceur de sa peau du bout des doigts, caressant ses poils sombres par la même occasion. J’étais raide dingue de son corps, de son visage, de sa bouche… De tout ce que vous voulez en fait, même de ses mollets ! Oh et de son humour également comme le rappela mon fou rire suite à sa réplique.

- Pas bien différent. Tu n’as pas de poitrine mais tu es très bien équipé pour la partie basse, soufflai-je avec espièglerie tout en venant chercher ce à quoi je faisais mention.

Une petite pression dessus, puis je lâchai, telle une remise en liberté tout en ricanant, fier de moi.

- Mais ok, j’avoue qu’Ariel était splendide. Tu crois que si je m’en vais maintenant je peux encore la rattraper pour qu’on parte se marier à Las Vegas ?

Oui, je me plaisais à le taquiner. Après tout il m’avait tendu la perche pour me faire plaisir ! Pourquoi ne pas en profiter ? Et puis il n’y avait pas de mal de fait puisque ce scénario était tout aussi improbable que non-souhaité en dépit de ce que je prétendais. J’étais très bien là où je me trouvais, si relaxé, si… chéri. La chaleur ambiante me décontractait les muscles mais je refusais de m’assoupir à nouveau. Je souhaitais profiter d’avoir mon amoureux rien qu’à moi.

- Et toi ? Tu as trouvé quelqu’un à ton goût ? En seconde place après moi je veux dire.

Ça va de soi voyons ! Je montai sur ses genoux, face à face, puis lui déliai sa crinière avant de commencer à lui masser doucement le cuir chevelu. J’avais beau être maladroit en général, j’étais une personne très appliquée. Stefan ne subissait donc pas une torture, bien au contraire. Je le décrivis fermer ses paupières, le trouvant encore plus beau que l’instant précédent si c’était possible. Lorsqu’il parut s’être envolé au Paradis ou Dieu-sait-où, je lâchai brusquement :

- On devrait te les teindre en rouge.
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Ven 12 Fév - 15:55

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Seamus ne résiste jamais à un bain, ni à me grimper dessus. J’ai l’habitude maintenant et le voir s’échouer sur mes genoux ne m’étonne pas plus que ça. Je trouve même étonnant qu’il n’y ait pas sauté plus vite dessus. Je le laisse jouer tout en lui lançant un regard amusé. Sous ses airs de ‘ne pas y toucher’, Seamus est un vrai tactile. Je ne m’en plains pas. Je commence à en prendre l’habitude et j’apprécie de l’avoir collé à moi, la preuve, je sens tout de suite la différence dès que je suis seul. Tout semble vide et triste.

Je ne relève pas concernant sa deuxième option de travailler dans les allées de cette ville en carton. J’ai dû mal à comprendre cet engouement mais si cela lui plaît. Je dois être trop ancré dans la réalité pour réussir à y croire. Heureusement, mon homme y croit pour nous deux.

J’ai abordé le sujet de la petite sirène et mon trublion me répond avec un sérieux déconcertant. Je me détends sous son massage, espérant qu’il ne m’emmêle pas trop les cheveux. Je lâche un petit soupir de bien-être tandis qu’une de mes mains se glissent entre nous et s’empare, innocemment d’une partie sensible de mon homme tandis que mon autre main vient se caler dans le creux de ses reins. La tête légèrement penchée sur le côté, les paupières entrouvertes, je guette les réactions de mon trublion tout en le caressant. Je n’ai pas besoin de lui signifier ce que cette proximité me fait. Il doit bien le sentir, faute de le voir clairement. Les bulles forment une petite écume à la surface de l’eau, maintenant une sorte d’opacité sur ce qui se déroule au-dessous.

« Je ne savais pas que tu appréciais les princesses »

Tout en parlant, je continue mes caresses, mine de rien. Comme si le geste était naturel. Normal. Ce qu'il est assurément pour moi.

« Je pensais que tu aurais plutôt craqué pour le prince »

Je ne me suis jamais demandé si mon homme pouvait être attiré par les femmes, sûr que j’étais qu’il n’aime que les hommes mais, là, avec sa fascination concernant la rousse, j’en viens à me questionner, et donc, à lui retourner les interrogations, même si, je cache sous un sourire la jalousie qui me gagne à l’évocation de Las Vegas. La seule chose qui me rassure, c’est que dans cette ville en plein désert, la femme poisson ne tiendra pas longtemps. C’est mesquin mais je ne suis pas connu pour avoir de la bonté envers mes semblables et je dois avouer que je me suis amélioré depuis que Seamus partage ma vie. Avant, je l’aurais noyé la rousse.

Je décide malgré tout de jouer le jeu, et je fais semblant de réfléchir, cherchant ce que je pourrais bien dire pour l’agacer juste ce qu’il faut sans provoquer de crise.

« J’en ai bien vu quelques-unes qui auraient pu convenir »

Je débite mes paroles lentement, comme si cela n’a aucune importance, et cela n’en a pas, mais, la jalousie est un sentiment tenace chez moi.

Je ne dis pas à quoi elles pourraient convenir, je préfère laisser libre cours à son imagination mais je n’oublie pas de resserrer légèrement mon étreinte et de rendre mes caresses un peu plus insistantes.
Le pire, c’est que je ne connais le nom d’aucune de ses pimbêches/princesses.

« La belle au bois dormant … »

Je n’ai aucune idée si on l’a croisé mais, j’y vais au bluff et surtout je pars du principe que pendant son sommeil, elle me laissera en paix.

« Une blonde en robe de princesse. Robe rose sûrement »

Ça, je sais qu’on en a vu pléthore et de toutes les tailles des princesses. Des copies presque conformes des personnages. Tout âge confondu.

Je ne vais pas lui avouer que je n’ai regardé personne car, je l’ai, lui et que je n’ai besoin de personne d’autre. Le jour où je commencerais à regarder ailleurs, il devra s’inquiéter.

J’éclate de rire avant de rajouter, sur un ton amusé

« Je n’ai vu personne car j’ai passé mon temps à te surveiller pour ne pas te perdre » ce qui est en partie vrai.
Possessif. Jaloux et la liste est encore longue mais je préfère la taire. Puis, revenant, à mes cheveux, je lance, sur un ton désinvolte

« Je vais certainement les couper. Un peu. J’ai envie de changer de tête. Par contre, en ce qui concerne ta suggestion, même pas en rêve. Ni rouge. Ni bleu. Ni blond. Je reste nature quoiqu’en y réfléchissant bien, en blond, je ferais peut-être un prince charmant présentable non ? »

J’avance mon visage pour que ma bouche rejoigne la sienne. Je le caresse toujours. Je l’embrasse. Je n’ai pas envie que ce moment s’arrête. Ni qu’il reparte. Je déteste que l’on me laisse. Qu’on me délaisse, même sans que ce soit intentionnel.

« Tu as déjà eu une ‘petite sirène’ dans ta vie ?  »

Je n'arrive pas à imaginer Seamus avec une femme, mais, pourquoi pas, après tout. Il a le don de me surprendre, pourquoi pas là. Je ne sais pas si la surprise serait bonne par contre.

Ma caresse devient moins pressante. Je veux qu’il garde les idées claires pour me répondre.
Ma bouche revient sur la sienne avant de glisser le long de sa mâchoire que je mordille jusqu’au lobe de son oreille, qui subit le même sort avant que je murmure

« Tu as le droit de me caresser... ça ne m’empêchera pas t’écouter ta réponse »

On sent l’ordre poindre sous la suggestion. S’il ne s’exécute pas, je prendrais sa main et la guiderai où je veux qu’elle soit. Je ne suis pas un personnage de Disney.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Dim 14 Fév - 2:42
Je restais perplexe un instant, me demandant comment mon amoureux pouvait ignorer cette part de ma personne. Ne lui avais-je jamais dit que pour moi le genre n’avait aucune importance ? À y réfléchir il y a des chances mais… Quand nous avions discuté d’avoir des enfants… Mes souvenirs autour de cette conversation étaient déjà extrêmement flous. Ainsi, peut-être ne l’avais-je pas dit de manière claire. Ma réflexion fut néanmoins court-circuitée par la main baladeuse du brun qui vint s’attacher à mon zizi (private joke) qu’il gâta de caresses excitantes. Il n’eut pas besoin de faire moultes vas-et-viens pour que mon plaisir se manifeste physiquement même s’il était invisible à l’œil nu à cause de la surface trouble de l’eau. Je fermais les paupières, lâchant un râle de contentement. Ok c’était mon anniversaire mais Stefan se révélait extrêmement entreprenant alors que je m’étais seulement attardé à lui procurer un innocent massage du cuir chevelu ! Et après ça ce serait encore moins à qui il attribuerait l’étiquette de « coquin du couple » ! Injustice ! Mes paumes se posent sur la partie supérieure de ses pectoraux pour me maintenir droit, peinant à contrôler mon extase. Était-ce les bulles qui rendaient l’ensemble encore plus érotique et efficace ? Théorie à étudier mais je n’avais pas l’esprit tourné vers la science actuellement. Il me fallut faire un effort incommensurable dans le but de renouer avec la réalité, le regardant droit dans les yeux et retenant mes soupirs. La discussion poursuivait son cours, je ne pouvais pas l’ignorer. C’est donc accompagné d’une voix tremblante que je répondis :

- J’aime les deux mais comme toi tu as une part de féminité très importante… J’ai trouvé l’équilibre idéal.

Je gloussai sans prendre la peine d’approfondir davantage. S’il désirait plus d’informations, il n’avait qu’à demander. Le bien qu’il me procurait me faisait perdre le fil, telle une distraction bien trop savoureuse pour tenter d’y résister plus d’une demi-seconde. Quand le violoniste mit plus d’ardeur dans son geste, je gémis sans retenue au point de presque manquer sa réplique. Comment voulait-il que je prête attention à ses paroles s’il ne s’arrêtait pas ? En outre, il était évident désormais qu’assister à mon ravissement ne le laissait pas de marbre puisque je sentis Junior se plaquer contre mon ventre. Je vins poser mon front contre le sien, lui murmurant :

- Ou en robe bleue. C’est le grand débat, répliquai-je, distrait. Perso je la préfère en paysanne…

Nous étions vraiment en train de discuter des princesses Disney pendant que… Oui. Apparemment. À tous les coups je serais furieux contre moi-même une fois que quelques chapitres à venir auront défilé. La honte quoi ! Aucun respect ! N’empêche que je ne parvenais même pas à être jaloux ne serait-ce qu’un minimum. Probablement car je ne percevais pas la moindre trace de sincérité dans la voix de mon interlocuteur, maintenant que je réussissais davantage à la jauger. Je ris malgré tout à sa justification que je trouvais adorable. C’était ce type de déclaration qui me faisait réaliser à quel point il tenait à moi derrière une bonne épaisseur d’humour. Dès que je reprenais la route, nous séparer relevait d’une tragédie grecque où nous pleurions pendant des heures. Enfin… moi du moins. Que faisait-il une fois que j’étais loin ? Comment pouvais-je le savoir sans caméras ? Dès lors nous faisions tout pour nous réserver chaque jour une heure de discussion (au grand minimum) via nos écrans. Mais ne songeons pas à un sujet qui fâche !

- Je ne suis pas SI hystérique ! Au pire tu m’aurais retrouvé à patauger avec les sirènes ou à admirer les vitraux du château avec la bouche grande ouverte.

Sur ce, je lui lançai un regard du type « Ose dire que je le suis ! » avec un sourire en coin. De ma part c’était abusé que de prétendre ça puisque j’avais couru je ne sais combien de kilomètres en seulement une journée. Le pauvre Stefan avait parfois peiné à me suivre tant je bifurquais, m’interrompais brusquement sans crier gare, etc. Mais on s’était éclaté – moi du moins – et il me prouvait avoir encore suffisamment de force pour un dernier feu d’artifices. À ça s’ajouta un coup de théâtre : il voulait raccourcir sa crinière de fauve ! Le choc de la nouvelle réussit à me déconnecter des sensations procurées par sa main tandis que je l’imaginais avec différentes longueurs et styles. Bon, déjà il rejetait le rouge. Il n’avait pas cité le vert par contre alors allez savoir. De toute manière je n’eus pas le temps de répliquer puisqu’il s’empara de mes lèvres. Même avec ses cheveux noirs il était le plus beau des princes charmants. Je l’aimais comme ça plus que tout. Puis blond… ce serait vraiment bizarre entre sa peau matte et ses poils ébènes.

Pendant ce baiser, je crus que nous nous apprêtions à passer aux choses sérieuses. J’avais tort. Il y mit fin pour mieux rebondir sur mon amour de la gent féminine. Cela le préoccupait tant que ça ? Craignait-il que je le laisse tomber pour une demoiselle ? Y voyait-il un double danger ? Il n’appréciait déjà pas que je sois proche d’un homme alors si en plus je devais me tenir éloigné d’elles… Son mouvement s’interrompit presque, me ramenant à la surface avec un certain degré de regret. Peu après, sa bouche s’offrit son propre petit itinéraire, me faisant lâcher un gémissement. À ce rythme, je ne tiendrais pas une éternité vu l’application qu’il investissait dans sa mission ! De plus, ce qu’il me souffla ne fit que monter mon excitation d’un cran supplémentaire. Que je réussisse à conjurer suffisamment de sang-froid pour parler presque normalement relevait du miracle !

- Deux officiellement. Je n’ai pas tellement fricoté avec des gars avant Yaël. Puis il y a eu toi. Mon préféré que je n’échangerai contre personne, avouai-je avec une passion affirmée dans les yeux. Et toi ? Dois-je avoir peur de la liste de tes conquêtes ?

Ce n’était guère mieux de parler de ça que de Disney tandis que mes doigts vinrent s’enrouler autour de Junior avec un certain appétit. Ma seconde main vint se glisser dans la fine toison sur son torse. J’adorais. Rien à voir avec la pilosité d’ours de mon ex petit-ami mais j’y étais addict malgré tout. Soudain, une interrogation m’assaillit. Je me sentis obligé de la lui partager.

- Dis, ça te pose problème que j’ai été avec des femmes ? À moins que ça te plaise de m’imaginer dans le rôle de l’actif à défaut d’être plus « viril » qu’elles ?

Je pouffais, bien conscient que je n’étais jamais le plus impressionnant dans un couple, qu’il soit de « structure hétéro » ou gay. Mon comportement demeurait enfantin bien souvent, mon physique s’équivalait toujours à celui d’une crevette, etc. Toujours avec une bonne dose d’humour, j’ajoutai sur un ton qui se voulait sensuel :

- Car si c’est le cas, je peux te faire une démonstration. Avec toi hein, pas avec Ariel.

Jamais Stefan accepterait de me laisser en charge du navire, j’en étais sûr. Ainsi, le musicien devait prendre ma proposition au second degré.
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Jeu 18 Fév - 8:51

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-Happy Birthday-


J’éclate de rire en entendant parler de ma part de féminité. Il n’y a que Seamus pour la voir en moi. Cela me conforte dans l’idée de couper mes cheveux. Je n’aimerais pas que mon homme me confonde avec une princesse, ou pire, avec une sirène.

La conversation se déroule avec naturel. Mes mains continuent toujours leur exploration et leurs caresses. J’adore voir mon homme tentait de rester concentré malgré ce que je m’amuse à lui faire.
Ma pression sur une des parties sensibles de son anatomie est toujours légère mais présente.

« Mes conquêtes... »

J’hésite carrément à lui en parler, car je ne peux m’empêcher d’imaginer sa réaction lorsqu’il apprendra la vérité sur ma façon de vivre, avant qu’il n’entre dans ma vie.

«Je ne sais pas si je peux appeler ça -conquêtes – pour être franc. Je n’ai pas vraiment eu la même vie que les autres personnes, du moins, jusqu’à il y a peu, et pour cela, je dois te remercier »

Je dépose un baiser sur sa bouche avant de continuer mon récit.

« Mes premiers émois, je les ai vécu à l’école de musique dans laquelle j’étudiais, sauf lorsque j’étais en tournée. Ma vie était régentée. Millimétrée. Il n’y avait aucune place à l’improvisation et encore moins aux sentiments, ni aux relations amoureuses. Je me suis donc contenté de relations sexuelles. Avec d’autres musiciennes et musiciens au sein de la Karajan, mais, on était en compétition la plupart du temps, donc, ce n’était pas vraiment génial. Ensuite, j’ai pris de l’assurance et réussi à obtenir mon indépendance. Je me suis émancipé de l’emprise de mon père en rompant les liens, c’était le seul moyen. Je n’en pouvais plus. »

J’ai arrêté mes caresses et mes mains sont venues se poser dans son dos, comme si je craignais qu’il ne s’éloigne ou ne parte subitement.

« Après, je n’ai pas eu plus d’aventures car je travaillais beaucoup, mais, étant seul maître de mes actes, je couchais avec des personnes rencontrées lors des galas ou des cocktails. J’ai toujours eu la chance d’avoir des fans »

Mon rire s’élève en songeant à cette période.

« Avec l’âge, j’ai commencé à instaurer une routine. Mon secrétaire gérait mes rendez-vous plaisirs. J’ai eu recours à des professionnels des deux sexes pour satisfaire mes besoins. Jamais la même personne. Tout un rituel bien rôdé. J’avoue que ça fonctionnait plutôt bien et quelque soit l’endroit de la planète où je jouais.»

Je plonge mon regard sombre dans celui de mon homme.

« Je ne cherchais pas l’amour, ni le bonheur. Juste le plaisir. Le besoin de sentir un corps. De ne pas être seul. De faire autre chose que de jouer. Épancher un besoin naturel »

Un haussement d’épaules ponctue mes paroles.

« J’espère que je ne te choque pas. C’était ma vie à l’époque. Toujours à voyager. Impossible d’avoir d’attaches. Je trouvais cette solution facile et pratique. »

Avec le recul, ce que je trouvais comme la vie idéale me paraît bien creuse et vide. Je sais que je ne voudrais revenir en arrière pour rien au monde.

« Je suppose que tu te demandes -et Ruben dans tout ça ?- »

Un sourire vient étirer mes lèvres.

« Avec Ruben, c’était différent mais rien à voir avec une liaison établie. On se retrouvait au gré de nos concerts. Bizarrement, je pense qu’on aimait trop notre liberté tous les deux. J’aurai pourtant voulu essayer de me poser mais, ce n’était sûrement pas le bon moment. Ni la bonne personne »

Je laisse échapper un souffle de mes lèvres en pensant au passé. Pas vraiment nostalgique, plutôt soulagé de ne plus vivre ainsi. Malgré tout, je ne peux retenir en rire en continuant

« Ruben n’aime que les vieux, je suis trop jeune. Pas encore périmé pour lui plaire et puis, je t’ai toi. Mon petit ouistiti »

Ma bouche s’empare de la sienne tandis que mes mains redeviennent entreprenantes. Je murmure près de son oreille, comme si on pouvait entendre mes paroles

« Toi aussi, tu es mon préféré que je n’échangerai contre personne d’autre »

Je pense à demain et à sa famille qui va débarquer et mettre de l’ambiance dans la maison mais aussi à Oma qui va adorer cette bande de fous. Je pense à Seamus qui risque de devenir hystérique, même s’il dit ne pas l’être.

« Regarde mes doigts, faut sortir de l’eau, il est temps »

J’agite sous ses yeux, la pulpe fripée tout en arborant une mine effrayée. Je ne peux pas laisser la peau de mes doigts se ramollir. Heureusement, demain je ne joue pas car cela serait un vrai calvaire.

Un dernier baiser à mon trublion avant que je l’attrape et le pousse au milieu du baquet en riant tandis que je m’extirpe du bain. Je m’enroule dans un drap de bain et en tend un pour y enrouler Seam’. Il ressemble à un sushi et cela m’amuse.

« La soirée n’est pas finie »

Je l’entraîne à ma suite, l’obligeant presque à sautiller vers la maison. Je pense qu’il aurait voulu que je le porte, mais mon homme n’est qu’une crevette en apparence, et cette journée, passée à cavaler dans le parc Disney m’a rincé. Je préfère garder le peu de forces dont je dispose encore pour mon ouistiti, qui lui, semble infatigable. Une fois à l’intérieur, direction la chambre. Mais pour y accéder, je dois libérer mon trublion. Je tire sur la serviette qui reste dans ma main et je l’envoie valdinguer un peu plus loin. Je m’invective immédiatement. J’ai vraiment de mauvaises habitudes. Le personnel qui s’occupe de l’entretien de la maison, râle tous les jours à cause des affaires qui traînent partout et de Seamus et sa manie de cacher un tas de choses sous les meubles. La dernière fois, l’employé avait réuni toutes ses trouvailles dans un panier et ça allait des pochettes de préservatifs, en passant par les paquets de bonbons et de chips, mais aussi, des caleçons et vêtements en tous genres. Mon homme aime jouer les écureuils. Je l’avais regardé avec un haussement d’épaules fatalistes, ne sachant pas quoi dire mais songeant qu’une augmentation serait la bien venue pour garder mon staff.

Allongés sur le lit, bien à l’abri sous la couette, je le colle contre moi. Ses paroles reviennent à ma mémoire et je demande

« Tu me le dirais si la situation, telle quelle est entre nous, ne te convenait pas ou que parfois, tu te sentes... »

Je cherche mes mots afin d’être au plus près de ce que je veux dire.

« ... Tu me le dirais si tu avais envie d’être plus … actif... »

Cela ne veut pas dire que j’ai envie d’accéder à certaines demandes, loin de là, mais, puisque nous en sommes aux aveux, autant tout déballer.

« Je ne voudrais pas que tu te sentes… frustré.  »
J’ai l’impression de m’enliser et je déteste ça. J’ai peur de le décevoir.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Ven 19 Fév - 1:11
J’écoutais le récit de mon amoureux avant attention, mes gestes s’étant interrompus sans même que je ne le remarque vraiment. Continuer notre petit jeu aurait été très déplacé vu le sujet que nous abordions en parallèle. Il est vrai qu’en dépit des mois passés ensemble nous avions toujours évités de mentionner nos anciennes relations (qu’elles soient sérieuses ou non). Bon, Stefan connaissait l’existence de Yaël ainsi que les grandes lignes de notre histoire néanmoins ça s’arrêtait là. Déjà car sa jalousie n’était plus à prouver mais également car je craignais de faire une quelconque gaffe. Je ne désirais pas qu’il pense que je les comparais l’un à l’autre, que je voyais cela comme une course aux statistiques façon Mario Kart. Aucun tableau mental – ni physique – était dressé où j’y inscrirais leurs données respectives, de leur taille, à la pilosité en passant par leurs qualités et défauts. Non. J’aimais le musicien. C’était amplement suffisant ! Le baraqué était de l’histoire ancienne. À noter que nos chemins ne s’étaient plus croisés depuis une éternité et j’étais à peu près sûr que ça ne changerait plus. Il appartenait à mon passé comme j’appartenais au sien. Ni plus ni moins en dépit d’un pseudo rapprochement autour d’une glace près d’un an plus tôt.

Cependant, mon « historique » était bien faiblard comparé au sien. Si je comprenais bien, ces plans sexe se comptaient par dizaine là où les doigts d’une seule main suffisaient de mon côté. De l’embauche de professionnels – prostitués donc ? – à la gestion par son secrétaire en passant par son passif avec mon producteur… Je ne savais plus où donner de la tête. Ses quelques baisers réussirent à me donner le sourire bien que je fusse troublé. C’était stupide mais je haïssais l’idée que tant d’individus aient profité de son corps avant moi. Combien de gens le connaissaient pour avoir eu l’opportunité de l’admirer de long en large ? Ok c’était possessif et complètement barré, néanmoins je préférais l’époque où je pouvais m’illusionner en pensant que j’avais frôlé l’exclusivité à son image. Et si j’étais moins talentueux que ses conquêtes ? S’il prenait moins de plaisir avec moi qu’avec le déglingué du Gibraltar ou de Dieu sait où ? Je n’avais guère eu l’opportunité de me forger une expérience en béton armé ! D’autant plus avec des hommes ! Je me sentais si nul…

Le surnom qu’il m’attribua parvint malgré tout à me faire pouffer tandis que je lui donnais une tape au bras en guise de représailles. Franchement : c’était juste pour le principe. J’aimais beaucoup ce surnom qui m’allait comme un gant. J’étais déjà en train de visualiser un hybride mi-ouistiti mi-crevette. Une version low cost d’une sirène à y réfléchir ! Je fus tiré de ma rêverie quand le violoniste me poussa avant de prendre brièvement la fuite, m’enroulant ensuite tel un sushi dès que j’eus mis le pied en-dehors du jacuzzi. Dingue comme il aimait m’immobiliser comme ça ! Je peinais un peu à progresser, le laissant m’entraîner jusqu’à la chambre où je virevoltais avant de finir sous la couette au chaud. La douceur du matelas était plus que mérité après avoir gambadé des heures durant ! Pour l’instant je restais muet, toujours en pleine réflexion. C’est à peine si je captais que le brun m’avait collé à lui, m’entourant de son bras pour m’empêcher de filer facilement. Il faut dire que j’étais plutôt imprévisible. Plus d’une fois je m’étais échappé de la couette pour aller piquer un paquet de chips en bas ou car j’avais envie de nous jouer un petit air de ukulélé ! D’ailleurs, j’aurais pu aller le chercher pour…

À croire que Stefan avait lu dans mon esprit puisqu’il relança la discussion. Mon silence était inhabituel. J’avais juste besoin de digérer l’intégralité des infos qu’il m’avait déballé. Rien de mal à ça si ? Étonnamment, ce ne fut pas sur ça qu’il rebondit et là… je ne l’avais pas vu venir ! Le Berlinois était en train d’exprimer ses doutes quant à mon contentement sexuel en sa compagnie. Je fronçais d’abord les sourcils, perplexe, puis compris le lien dressé ayant mentionné mes parties de jambes en l’air avec des femmes. Il craignait donc tant que ça que je sois en manque ?

- Qu’est-ce que tu me proposerais si j’avouais que j’ai envie de te faire l’amour comme une bête sauvage ?

Afin d’illustrer mes dires que je prononçais d’une voix étonnamment grave, je glissais ma main sur l’une de ses fesses pour le glisser davantage vers moi dans un geste ferme, l’obligeant maintenant à s’appuyer sur son côté. Bien sûr que je blaguais comme l’attesterait le fou rire qui éclaterait d’ici les prochaines secondes mais, mien de rien, il ne m’avait jamais vu me comporter autant comme un « bonhomme ». Je ris puis vins embrasser son torse passionnément, finissant perché dans son cou. Dans un murmure je repris mon sérieux.

- Je sais que tu préfères rester capitaine. Je m’en fiche. Je n’ai pas besoin d’aller voir ailleurs pour combler « l’actif en moi ». Tu me combles chaque jour, que ce soit par ton sourire, ta gentillesse ou tes… prouesses sexuelles, citai-je avant de pouffer. Bon ok, t’es un peu moins souple que moi mais quand même ! Ton bassin fait des merveilles pourquoi je rechignerais ? Puis moins de risques de me casser un truc quand on sera vieux.

Bah quoi c’est vrai non ? Au pire, je glisse par terre mais il faudrait vraiment que je ne sois pas doué ce qui… Euh… Oups ? Peu importe. Rendez-vous dans vingt ans minimum car oui, je m’imaginais encore et toujours avec ce gringalet dans deux décennies. Où pourrais-je être sinon ? À moins que la Faucheuse se soit montrée sévère avec l’un de nous mais hors de question d’être aussi sombre. Pas maintenant. Pas aujourd’hui.

- Tout ça pour dire que je ne te tromperais pas si c’est ça que tu crains. Tu me connais. Ce n’est pas mon style. Après, si un jour tu veux tenter, que tu as confiance en moi… Il te suffit de demander. Mais je ne serais jamais dans l’attente que ça arrive. Pas de pression pour toi. Surtout pas d’accord ?

Mes doigts caressèrent sa joue puis je vins déposer mes lèvres sur les siennes. Damn, encore un de ces relativement rares moments où j’étais bien trop mature pour que cela colle à mon image de joyeux fanfaron ! Cette part de moi que l’on retrouvait principalement dans mes écrits et ma vie professionnelle. Pas que je prenais mon amour pour mon interlocuteur à la légère mais il est vrai que nous aimions faire les fous ou des câlins même si cela n’excluait pas des conversations plus adultes comme celle concernant nos sentiments ou la prochaine génération.

- Et de ton côté… Tu es sûr que je sois suffisant ? Je veux dire… Je t’ai écouté me raconter que tu as eu toute une panoplie d’amants et amantes mais… Qui dit que tu ne vas pas te lasser de ta toute nouvelle stabilité ? Tu auras peut-être envie d’autres partenaires que moi. Que ce soit Ruben ou va savoir qui d’autre…

Oui, l’inquiétude se lisait dans mes billes toujours si expressives. Je me sentais en proie à la panique. Que des mains additionnelles s’ajoutent à celles ayant parcouru sa peau me donnait des sueurs froides. Vision horrifique…
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Jeu 25 Fév - 17:56

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-Happy Birthday-



Toutes mes confessions m’étonnent mais, je me sens comme libéré d’un poids. J’ai l’impression de laisser derrière moi l’homme que j’étais. Certes, en partie, car on ne change jamais complètement. Je préfère croire que je laisse ce qui est mauvais pour ne garder que le meilleur. Utopie ou pas, cela me convient. Même au sein de l’orchestre, je ne passe plus pour le tortionnaire que j’étais. L’exigence est toujours là mais, il paraît que je suis moins ‘con’ et ‘despote’ si j’en crois les bruits de couloirs. Et la personne à qui ils doivent ce changement n’est autre que mon trublion. C’est grâce à lui que j’arrive enfin à m’ouvrir aux autres. À devenir plus humain. Bien sûr que j’ai toujours financé de nombreuses œuvres en Inde, mais, cela ne faisait pas de moi une meilleure personne, mais, juste une personne avec de l’argent. Qui couvre avec sa générosité son manque de sentiments. Qui s’achète une conduite.
Sans Seamus, je ne suis qu’un sale type égocentrique.

« Tu me rends meilleur »

Mes pensées ont pris vie sans que je les retienne. Elles sont sorties toutes seules. Elles n’ont aucun rapport avec la conversation en cours, mais pour moi, elles font sens. La réaction de mon homme m’a arraché un petit hoquet de surprise, suivi d’un grand sourire et d’un rire de soulagement, mais que j’ai tenté de camoufler en ‘celui qui rit à la bonne blague de son chéri’. Je ne sais pas si je suis crédible, mais je fais de mon mieux pour ne pas trop montrer que cela me rassure.

Là aussi, Seamus est parfait avec ces mots et ses preuves d’amour. Je me sens si nul à côté. Incapable de lui dire autant de fois « je t’aime » que lui dans une journée. J’oublie qu’il aimerait l’entendre, et que même si pour moi, cela va de soi que je tiens à lui et que je n’envisage plus ma vie sans lui, je ne lui rebats pas les oreilles avec mes sentiments, car c’est une évidence. Une chose acquise.  Tout comme ma position dans notre couple, sans l’intervention de cette petite sirène, je continuerai à voir ce que je veux bien voir.

Je ne sais pas si j’ai envie de tenter l’expérience, malgré l’amour que je lui porte, mais je me dois de répondre. Après tout, c’est moi qui ai lancé le sujet.

« J’ai confiance en toi, et, promis, si un jour l’envie de te laisser maître à bord me taraude, je t’en parlerais. »

Ma main libre est venue se loger dans son dos, que je caresse du bout des doigts. Je dessine des portées. Une manie que j’ai. J’écris d’invisibles notes sur la peau de mon homme. À l’infini. Je le transforme en partition vivante.

J’aime ses baisers légers. Plein d’amour.
Je lui rends des baisers profonds. Plein de passion.

« J’étais seul, toujours a sillonné le monde. À me produire sur scène. J’avais juste besoin de compagnie et c’est ce que j’obtenais.  Rien de plus. »

Je secoue à peine la tête tout en plongeant mon regard dans le sien.

« Je t’ai raconté tout cela pour que tu comprennes à quel point ma vie a changé grâce à toi. À ta présence. À ce que tu es. » puis, un sourire vient étirer mes lèvres, tandis que je rajoute
« T’es pas sérieux lorsque tu évoques Ruben ... cet emmerdeur ... »
Je ne peux retenir un rire.
« Ni lui, ni personne d’autre. Je ne peux pas dire que tu me suffises, car ta présence va au-delà de ce genre de considération. Je t’aime. Cela devrait être suffisant pour te rassurer, non ? »

Un petit sourire en coin apparaît, suivi d’un air canaille.
« Je peux te prouver ma bonne foi sur le champ... »

Bien à l’abri sous la couette, j’ai l’impression que plus rien n’existe à part nous. Je profite de ce dernier moment de calme avant que la maison ne rugisse de rires et d’effusions. J’ai testé la famille Dean durant les vacances de Noël, et j’avoue que je peux classer cette expérience comme quelque chose de ‘surnaturel’ pour un Wolkoff. Devoir encore une fois partager mon homme avec les autres, me plaît moins, mais, je sais qu’il ne s’y attend absolument pas et j’aime le surprendre et lui faire plaisir.
Je ferme les paupières et soupire d’aise. Ma main s’égare sur ses fesses.

« Alors, tu la veux cette preuve... »

J’ai omis de lui dire que demain, la sonnerie de mon portable va nous sortir du lit et qu’il faudra être prêt lorsque l’armada d’employés viendra ranger et livrer les victuailles. Pour la suite, je pense que belle-maman et Oma arriveront à s’entendre pour gérer cette bande de morfales. J'ai planqué des vitamines sous le lit. Seamus déteint sur moi. Je pense que je risque d'en avoir besoin avec la journée qui nous attend demain ...

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Ven 26 Fév - 22:10
Les paroles de mon amoureux étaient très touchantes. J’étais à peu près certain que mes billes le fixant tendrement brillaient de mille feux tant j’étais ému. Pour être franc, Stefan n’était pas le genre de mec à se confier tous les quatre matins, à partager le compte-rendu approfondi de ses sentiments. Pourquoi maintenant ? Car c’était mon anniversaire ? Dommage qu’il n’était pas plus régulier ! Je m’en voulais encore davantage de ne pas avoir pu organiser un événement digne de ce nom pour le sien, me donnant l’impression d’avoir loupé le coche même si me juger coupable serait étonné. Il s’était seulement agit d’un concours de circonstances. Je l’écoutais sans l’interrompre, l’une de ma main toujours paralysée sur sa cuisse. Mince alors, comment pouvais-je sortir avec un Dieu pareil ? J’étais putain de chanceux ! Tout chez lui appelait à l’admiration puisque je n’avais pas eu affaire à son « côté sombre » si ce n’est la toute première heure suite à notre rencontre (et au cours de notre seule et unique dispute). Et encore, il avait été soft à en croire ses mots. Je peinais toujours à l’imaginer en tyran, en homme inaccessible et fier qui se fiche des sentiments d’autrui. Ce n’était pas le garçon avec qui j’étais en couple depuis des mois. D’ailleurs, ce pan passé de sa personnalité clochait sérieusement avec mes écrits qui mettaient l’accent sur la foi, le soutien, etc. Il m’aurait été impossible de continuer à ses côtés s’il n’avait pas bougé d’un iota car j’étais incapable de fermer les yeux sur quelqu’un usant de la torture psychologique. Ça m’aurait anéanti. Finalement, que nous nous soyons trouvés l’été dernier était parfait. Destiné. Maintenant il était prêt à changer, à s’améliorer et à se préoccuper de ceux qui l’entourent. Et je trouvais ça admirable.

Que je sois le « maître à bord » ne revêtait pas une quelconque importance. Le sexe était drôle, très agréable, voire même exceptionnel, mais ce n’était pas ça qui primait sur le reste. Le violoniste me comblait sur des plans au-delà de ça que je trouvais bien plus « vitaux ». Bon ok, maintenant qu’il me mettait la main aux fesses je n’allais pas tenter une seconde de résister à l’explosion hormonale que ce geste suffit à déclencher mais ça ne signifiait pas qu’il s’agissait de mensonges pour autant !

- Je t’aime quand même plus. Tu ne peux pas me battre ! Par contre, pour le principe – et uniquement pour ça bien sûr – je ne suis pas contre une preuve.

J’affichais une mine innocente puis ricanai, amusé par mes bêtises. Mon existence aussi n’avait plus rien à voir avec celle s’étant déroulée avant que notre tandem se forme. J’avais davantage confiance en moi (même si ça n’empêchait pas les bas), j’étais bien plus heureux, ses encouragements m’avaient poussé à relancer mon groupe, etc. Puis mince quoi ! J’étais tout simplement au Paradis dès que nous étions ensemble !

Mes doigts saisirent sa seconde mitaine pour lui faire retrouver Seamus Junior qui était déjà aux 400 coups de sa vie rien qu’à savoir ce qui allait se dérouler durant les prochaines quelques dizaines de minutes. Mon corps répondait si efficacement à ses provocations que ça en était parfois gênant, en particulier quand nous n’étions pas en tête à tête. Je garderai pour moi l’histoire où nous n’avions pas eu d’autre choix que de nous planquer derrière un buisson pour calmer nos ardeurs en plein mois de décembre mais… Voilà. Oups.

- Je peux avoir des bisous ? Après tout, c’est mon anniversaire ! Je suis le Roi !

Bon, je ne vais pas vous faire un dessin de la nature exacte de ces « bisous » m’enfin je n’avais pas tort. C’était MA journée ! Du matin jusqu’au soir j’avais même porté ma couronne (qui n’était autre que les oreilles de Mickey) pour m’en débarrasser uniquement dans l’intimité. Pas pour cette raison que j’en avais perdu mes droits et privilèges !

**

J’avais dormi profondément tant j’étais épuisé par la veille. Néanmoins, ça ne m’avait pas empêché d’attendre minuit passé pour fermer les paupières puisque je désirais profiter de chaque seconde avant de capituler face à mon non-anniversaire. Le pire dans l’histoire de ce matin pluvieux était que je ne fus pas réveillé de mon propre chef mais par le réveil de Stefan qui me fit sursauter. Je grognais des paroles incompréhensibles, me cachant sous la couette en rajoutant l’oreiller sur ma tête. Que ce vacarme cesse ! Je n’avais même pas le courage de mordre mon chéri pour me venger !

- Grrrrmmmmmpfffgrrr !

Nouveau mot à ajouter dans le dictionnaire signifiant « Éteins ce truc où je l’envoie par la fenêtre ! ». Oui, je n’étais pas de très bonne humeur là tout de suite. Le Berlinois allait devoir s’y prendre en douceur s’il souhaitait que j’aie le sourire dans la minute à venir. Rien que l’idée de devoir enfiler un boxer relevait de l’impensable.
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Lun 1 Mar - 16:05

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-Happy Birthday-



Après la preuve généreusement offerte à mon homme, je suis tombé comme une masse. Fatigué. Éreinté. L’esprit rempli du lendemain, priant pour que rien ne vienne enrayer ma belle logistique et les surprises qui allaient en découler.

Je suis dans l’eau et une horrible créature, mi-sirène, mi-ouistiti me poursuit de son cri strident, toutes dents dehors. Je ne nage pas assez vite pour la semer, et il y a toujours ce cri qui me vrille les tympans et cette créature qui tend ses bras rachitiques vers moi. Sa longue chevelure écarlate me rappelle quelque chose, mais j’ai oublié quoi. Soudain, je sursaute en ouvrant les yeux. Mon cœur bat tellement fort que j’ai l’impression qu’il va s’échapper de ma cage thoracique. Je me sens poisseux. Les cheveux collés par la transpiration. Il me faut quelques secondes pour que la réalité reprenne pied dans mon esprit et que je réalise que je suis dans mon lit. J’attrape mon portable et arrête la sonnerie d’une main encore tremblante. Quel affreux cauchemar. J’en impute la faute à Seamus et ses idées de sirènes. Saleté de poiscaille qui vient perturber mon sommeil. Je plains soudain les pauvres gamins que les parents traînent dans ces parcs, croyant leur faire plaisir et qui finissent des cauchemars plein la tête.

Malgré ma rancœur passagère et inappropriée, je dépose un baiser sur l’épaule de mon trublion et murmure « Debout. J’ai des choses de prévues aujourd’hui. Tu ne peux pas rester au lit. D’ailleurs, il me semble que les personnes chargées de l’entretien sont déjà arrivées… j’espère que tu n’as rien semé sous les meubles ... »

Un autre baiser avant de rajouter « File à la douche, tu sens le poisson avarié »

Je ne peux m’empêcher de lui lancer une petite pique en souvenir de mon mauvais rêve.

Je m’extirpe du lit, non sans l’avoir découvert au préalable. Pas question qu’il s’enroule dans la couette et se rendorme. J’attrape mon portable et file à la salle de bain afin de regarder tranquillement mes messages. Les Dean m’ont en envoyé plusieurs ainsi que Oma. Le mini van devrait tous les ramener en même temps à la maison. J’espère que mes tympans résisteront aux décibels que vont engendrer ces retrouvailles. D’après le timing, il nous reste une petite heure avant que la smala ne débarque.

J’évite de trop me prélasser sous le jet chaud tout en hurlant des « Seamus, bouge-toi!!! ». J’espère juste, ne pas avoir à le traîner jusqu’ici sur mon dos. Cet animal serait bien capable de faire son mollasson pour que je le porte.

Les cheveux à peine secs, tout de noir vêtu, je descends rejoindre les personnes déjà présentes, non sans avoir au passage, jeté la couette au sol, et loin du lit. Il serait capable d’aller la récupérer.

Avant de quitter la chambre, je lance « Je te veux en bas, lavé et habillé dans 20 minutes maximum.

« BOUGE !!! »

J’ai hurlé l’ordre sur un ton qui ne tolère aucune réplique. Je l’imagine déjà faisant la tête et je suis à peu près certain qu’il va me rejoindre en arborant son air de malheureux. Seamus est un grand manipulateur sous ses dehors dociles. Pour le moment, je n’ai pas le temps d’analyser le comportement de mon homme. Nos familles ne vont pas tarder à débarquer et tout doit être prêt.

Lorsque j’arrive, des « Bonjour Monsieur » fusent et je réponds à chacun en retour. Le traiteur m’explique et me montre ce qu’il a préparé. Il  me tend des dizaines de feuillets sur lesquels il y a toutes les instructions pour le réchauffage ou avec quoi servir telle ou telle chose. Il me dit aussi que son équipe reviendra ramasser et ramener la suite demain matin. Je lui souris et le remercie, tout en me disant que je vais déléguer cette tâche à Oma et belle-maman. Elles devraient être ravies de ces responsabilités. Moi, je gérerai mon homme et l’intendance, ce qui n’est pas une petite affaire.

Sur la table de la cuisine, le petit déjeuner pour toute la famille est dressé. Il y a quantité de bols et de plats. Je suis satisfait du résultat et je pense que tous les appétits devraient être comblés. Pour ce matin, seule la cuisinière reste. Elle devrait passer inaperçue dans le brouhaha à venir. Je l’ai tout de même prévenue qu’il risque d’y avoir du bruit et pas mal de remue-ménage. Ce n’est pas pour rien que j’ai triplé son taux horaire ce matin.

La vibration de mon portable annonce un nouveau message. Ils sont tous dans le van et arriveront bientôt. Mon cœur bat plus vite et je sens le trac qui me gagne. Je ne sais pas si les concerts me rendent aussi nerveux que l’arrivée de la famille Dean.
J’ai même l’impression d’avoir les mains moites. Un comble.
Le temps passe trop vite et Seamus qui n’est toujours pas prêt ou pire, qui doit tirer la gueule, caché dans un placard. Je lève les yeux au ciel et me rapproche de l’escalier, hésitant à hurler. Finalement, je lance

« Seamus !!! Grouille ou je mange tous les pancakes !!! »

Je n’ai trouvé que ça pour le faire accélérer.

Un message m’informe qu’ils s’engagent dans la rue. Je file dans la cuisine afin de prévenir encore une fois la pauvre femme qu’une tribu de fous va bientôt débarquer. Pas dans ses termes, mais, dans le fond, le sens est le même.

À peine un pied dehors qu’un joyeux vacarme m’accueille, Oma n’étant pas en reste. Je ne peux m’empêcher de sourire en me disant que je suis heureux de les voir.
J’ai tout juste le temps de leur souhaiter la bienvenue que je me retrouve étouffé sous des embrassades, tandis que des claques dans le dos me coupent littéralement le souffle.
J’aurai dû rajouter « bande de sauvages » dans mon descriptif.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Mar 2 Mar - 12:40
Bien que j’appréciai les deux bisous de mon amoureux, me retrouver les fesses à l’air alors que j’étais bien décider à roupiller encore des heures me contraria. En plus, il faisait froid après la chaleur de mon cocon augmentée par la présence d’un autre corps près du mien ! Je compris malgré tout que je puais et que ce dernier avait des projets pour la journée. Est-ce que cela m’incluait ? Car si ce n’était pas le cas, à quoi bon me mettre sur mes pattes ? J’étais très bien là où j’étais. Tant pis, le ménage pouvait être fait avec moi sur le matelas ! Pas si gênant que ça. D’ailleurs, entendre l’eau de la douche eut uniquement pour effet de m’alourdir les paupières. C’était si agréable d’avoir les yeux fermés. En plus, je pouvais rêver de me balader dans l’Empire des Gâteaux avec une horde de ukulélés. Ce fut l’ordre du violoniste qui me fit sursauter brusquement, mettant fin à cette vision splendide. Je grognai puis me levai péniblement en piochant des fringues au pif, étant encore dans le flou total. Mes gestes étaient plus lents que ceux d’un escargot, ma conscience planant au point que je ne tiltais pas quand le brun sortit en trombe de la chambre. Je baillai, oubliant de me couvrir la bouche puis me plaçai sous le jet à mon tour. Le front appuyé contre la faïence, je menaçai de repartir flirter avec Morphée quand le rugissement du Fauve me secoua pour la énième fois. Olala, on ne peut jamais être tranquille ! Tout de même, qu’il mentionne des pancakes attisa mon appétit, allant jusqu’à faire rager mon bidou en manque de nourriture.

Je me shampouinai (mes cheveux ayant retrouvé une certaine longueur après les avoir rasés en novembre dernier puis quelques autres fois supplémentaires depuis) puis m’étalai du gel douche tout en chantonnant Partir là-bas. Peut-être qu’on retournait à Disney ? Franchement je ne serai pas contre, j’étais persuadé d’avoir loupé plein de trucs hier ! Et puis j’avais manqué plein de personnages pour les photos alors… Avec cette double motivation en tête, je m’activai enfin, m’essuyant à la va-vite avant d’enfiler un t-shirt bordeaux et un slim noir accentuant mon aspect crevette. Décidément, tout me ramenait toujours à l’océan et à mes sirènes !

Le temps de dresser ma houppette puis je descendis avec une énergie – légèrement – renouvelée. J’entendais des gens piailler sans que j’en comprenne la provenance jusqu’à ce qu’une employée me pointât la direction de cette agitation. Bien sûr, je piquai un truc à grignoter sur le chemin puis pointa le bout de mon nez dehors avec curiosité. Je n’étais pas prêt pour un tel rassemblement. Sur le coup, je pinçai le bras pour vérifier que tout ça était la réalité mais, quand tous m’aperçurent et se mirent à hurler « Joyeux anniversaire ! » j’eus la confirmation qu’il ne s’agissait pas d’une hallucination. Ma famille était là, incluant Oma qui… Mais… Elle n’était pas censée se trouver sur un autre continent ?

Ma surprise laissa rapidement place à l’excitation puisque je me mis à hurler aussi fort qu’eux, sautillant pour les rejoindre. Ce sont les voisins qui devaient être heureux. Quand mon petit frère s’écria qu’il allait enfin pouvoir tester le jacuzzi, je lançai un regard en coin à Stefan tout en me retenant d’éclater de rire. Soyons discrets. Je serrais tout le monde dans mes bras en guise de salutations, ma sœur capturant ses retrouvailles avec son appareil photo. L’Allemande regarda son petit-fils avec un soupçon de fureur en remarquant que celui-ci m’avait offert une bague mais qu’elle n’avait rien « d’officiel ». Oui, elle espérait toujours apprendre que nous étions fiancés… manque de pot, ce ne serait pas pour tout de suite ! Plusieurs années devaient s’écouler d’ici-là non ? Surtout que nos carrières nous bouffaient tellement de temps…

Où allions-nous héberger tout ce petit monde ? Notre maison était grande mais… à ce point ? Une fois les salutations terminées, je profitai du vacarme provoqué par les mille et unes conversations alentour pour me pendre au cou du musicien.

- T’es un grand barge. Tu sais que tu viens d’invoquer l’apocalypse chez nous hein ?

Je ris puis vins trouver ses lèvres, indifférent à l’idée que certains puissent nous observer. En famille, j’avais énormément perdu de pudeur. Aussi : j’étais super heureux et ça se voyait ! J’avais déjà tout oublié de ma mauvaise humeur matinale et devais résister pour ne pas lui sauter dessus. Bordel, il était si intentionné ! Quand je pensais avoir décroché le jackpot, il dénichait un moyen de me prouver que c’était encore mieux que ça !

- Vous avez mangé ? demandai-je à l’assemblée comme c’était genre ma première préoccupation à l’heure actuelle. N’empêche que vous êtes tous des fourbes à comploter dans mon dos comme ça ! Vous auriez pu me prévenir !

Je donnai une petite tape à mon chéri puis à mon proche le plus à proximité de moi. Il fallait bien que je râle un coup pour me soulager voyons ! Surtout que ce n’était pas un réel reproche. J’avais particulièrement aimé la surprise. C’était uniquement pour le principe.

- Vous avez des cadeaux pour vous faire pardonner j'espère ?
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Ven 5 Mar - 15:39

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-Happy Birthday-



La surprise a l’air de fonctionner et cela me ravit. Peut-être qu’à la fin de la journée, lorsque je les aurai entendu brailler pendant des heures et que la migraine tambourinera dans ma tête comme mille tambours, alors, à ce moment, il se pourrait que je regrette mon initiative. Voir Seamus heureux et surpris, me fait sourire.

Notre employée de maison, a eu droit à des effusions amicales, elle aussi. Chez les Dean, tout le monde est traité avec simplicité. Je vois bien que la pauvre femme  ne sait plus comment réagir. Il me semblait l’avoir prévenue. J’aurai dû insister d’avantage sur le côté décalé de ma belle-famille, même si je suis convaincu, qu’elle les préférera à mes parents.

J’ai réglé quelques derniers détails, au vu de l’amour de Seamus vis-à-vis des princesses. Quitte à lui fêter, deux fois son anniversaire, autant le fêter dignement. Le traiteur s’est organisé et la commande sera livrée ce soir.
J’avais aussi confié une mission à mon secrétaire qui a râlé, plus qu’un pou, en apprenant ce que je voulais. J’ai eu droit à
« Ce que ça sera lorsque tu auras des gosses »
Auquel j’ai simplement répondu
« Tais-toi et bosse »

Je sais que mon secrétaire préfère les soirées mondaines, comme celle qui a été donné pour mon anniversaire. Après le concert, un parterre d’invités, trié sur le volet, s’est retrouvé dans la salle d’apparat. Les mondanités ont coulé à flot, comme le champagne. Très upper class.
Je n’en ai pas parlé à Seamus. Du moins, je n’ai parlé que du concert. Pourquoi évoqué le reste puisqu’il ne pouvait pas y assister. Ni à Oma, qui m’aurait fait une scène parce que Seamus n’était pas là. Il y aura sûrement des photos dans la presse spécialisée, mais qui lit ça …
Cette soirée a surtout été  l’occasion de rallier de nouveaux donateurs à ma cause afin de financer des écoles et des dispensaires en Inde. Rien à voir avec un anniversaire. Juste une représentation.

Les plats s’accumulent sur la table du petit déjeuner et tout le monde semble avoir trouvé ses marques.
Les deux chambres d’amis ont été donné aux parents et à Oma. Pour les autres sauvages, il a été aménagé une sorte de dortoir. Cela ne durera que deux nuits. Ils devront s’en contenter. Les envoyés à l’hôtel demandait trop de logistique et les Dean ne sont pas forcément très disciplinés pour ça.
 
Il risque d’y avoir un joyeux bordel dans la maison. Heureusement, il y a assez de salles de bain pour que chacun ait un moment de paix.

J’espère qu’ils n’aiment pas tous les bains comme mon homme...

En entendant mentionner les cadeaux, je lève les bras et demande le silence, pour quelques instants et dit

« Je sais que l’anniversaire de Seam’ était hier, et qu’il est pire qu’un enfant avec les cadeaux, mais, je pense qu’il peut attendre un peu que vous les lui donniez ce soir, au moment du gâteau »

Je me doute que mon trublion doit ronger son frein, mais, je pense que ma surprise et les cadeaux de ses proches devraient le combler.

« Après le petit déjeuner, on peut visiter la ville si cela vous dit »

Je suppose que le Walk of Fame doit les tenter, ainsi que les lettres géantes, par contre, je ne suis pas certain que les 1h30 de marche pour y arriver leur plaise. Il y a aussi le Chinese Theatre. Peut-être un tour aux studios Disney ou Warner Bros et je pense que la journée sera bien entamée, avec une halte dans un resto pour le déjeuner à Venice Beach. Tout cela à discuter avec eux, bien entendu.

On peut aussi rester à la maison, tranquille, mais je vois plus la tribu déambuler et commenter tout ce qu’il y a à  voir.

En attendant, les piles de pancakes s’empiler sur les assiettes ainsi que le café, le thé et le lait chaud dans des pichets isothermes. Des œufs et du bacon attendaient d’être dévorés, ainsi que du pain frais et des brioches. Au vu de toutes ces victuailles, je ne doutais pas que nous aurions besoin d’une bonne promenade pour digérer.

Avant de prendre place aux côtés de mon homme, je suis allé échanger quelques mots avec ma grand-mère et la décevoir afin qu’elle ne s’imagine pas que j’allais demander Seamus en mariage aujourd’hui. Ce n’était nullement dans nos plans.

Je me penche enfin vers mon chéri et lui demande

« Content de fêter une seconde fois ton anniversaire avec ta famille ? Et pas trop déçu de devoir attendre ce soir pour ouvrir tes cadeaux ? » avant de demander un peu plus bas, tout en espérant qu’il m’entende malgré le vacarme
« Tu ne m’en veux pas trop de t’avoir sorti du lit comme un sauvage… je n’avais pas trop le choix, si je voulais que tu sois prêt lorsque la tribu débarquerait... »

J’ai l’impression que depuis hier, je ne fais que le partager avec une tonne de personnes et mon côté possessif et exclusif déteste ça. Je pourrais presque en devenir grognon à la longue. Pourtant, c’est moi qui ai organisé cette réunion familiale, pour lui faire plaisir.

Je glisse une main dans son dos et le ramène un peu vers moi, je l’étreins puis, je lui rends sa liberté de petit déjeuner tranquille. Je connais son appétit d’ogre.

Je sens mon portable vibrer dans ma poche. Je pense qu’il s’agit de mon secrétaire. J’espère qu’il a réussi à trouver ce que je lui ai demandé. Ce serait un comble que dans cette ville, il ne trouve personne pour faire ça. Une nana qui se déguise en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et qui amène un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à mon homme. C'est la commande de dernière minute pour le traiteur. J’ai dû préciser qu’il ne fallait pas mettre d’âge. Je n’ai pas osé dire qu’il avait 25 ans. D’habitude, celles et ceux qui veulent ce genre de gâteau ont 20 ans de moins. Tout comme je me doute que la nana arrivera en robe,  avec une queue de poisson, c’est beaucoup moins pratique  pour marcher.
Cela devrait clore la journée avec des cris et des larmes. J’en suis quasiment certain.

En attendant, tout le monde parle et mange et la bonne humeur est au rendez-vous. Exactement, ce que je voulais pour cette journée.

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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Dim 7 Mar - 18:25
L’agitation battait son plein chez nous maintenant que nos deux familles étaient réunies. Bon d’accord, Oma était l’unique représentante de celle de mon petit-ami mais comme il s’agissait de celle qu’il estimait le plus… De ce que j’avais entendu dire concernant ses parents, le couple n’aurait sûrement pas été à l’aise dans cette ambiance joviale, voire même hystérique. Des snobs à l’en croire. Bien entendu, je savais qu’arriverait le jour où la rencontre serait inévitable. Stefan sera obligé de me les présenter, de leur faire découvrir le fou qui partageait sa vie. Franchement c’était terrifiant. Une part de moi priait pour qu’il exagère, qu’il manque d’objectivité, néanmoins… M’accrocher à cet espoir paraissait vain car la souffrance entraînée par leurs traitements était réelle. Le brun ne pouvait l’avoir inventé de toutes pièces. Ce n’était pas son genre et, vu la difficulté qu’il ressentait à se confier, ces histoires n’avaient rien d’une vile fabrication. Les années ayant passé, il ne nous restait plus qu’à espérer que le duo s’était acheté une conduite, que tout se passerait bien dans le meilleur des mondes. Malheureusement, j’étais loin d’être aussi optimiste. En attendant ce jour tant redouté, je riais avec sa grand-mère qui racontait des vannes sur notre séjour chez elle, contant également à quel point nous formions un binôme adorable à « s’en arracher les yeux ». Très imagé mais cette formulation était assortie à son excentricité. Ce sur quoi ma mère surenchérit avec ses propres anecdotes des fêtes de fin d’année. Je levais les yeux au ciel. Quelle idée d’avoir réunies ces deux-là ! Nous allions être embarrassés jusqu’à la fin de leur séjour c’était certain.

La technique de diversion en réclamant mes cadeaux fut court-circuitée par mon chéri qui annonça que je ne les aurai pas avant ce soir. Franchement : j’étais chagriné. J’avais tellement hâte ! Un gosse dans la peau tout autant qu’un dépressif. Un sacré combo parfaitement représenté par mes titres dont les paroles étaient souvent en totale contradiction avec les instrumentales. Cependant, Stefan sauva le coup en mentionnant un gâteau. J’en avais déjà l’eau aux babines et ne pus donc pas lui en vouloir bien longtemps. Il savait comment m’apaiser clairement. Et après c’est moi le manipulateur du couple ? J’aimais juste être pénible pour réclamer un peu d’attention c’est tout ! Je ne mettais pas sa gourmandise ni sa soif de présents en péril ! À y réfléchir, j’étais l’ange du couple ! Oui, oui ! Un chaton innocent. Certes, me percevoir de la sorte me fit pouffer intérieurement mais ça ne signifiait rien. Eh oh.

Quand le violoniste annonça que nous serions en mode touristes aujourd’hui, j’en fus réjouis. Ça promettait d’être super drôle, ma famille n’avait jamais vraiment eu l’occasion de visiter les lieux depuis que j’avais emménagé à L.A. Nous étions nombreux et les prix des hôtels respectables terriblement élevés. Avant d’habiter avec mon lion, j’avais refusé catégoriquement de les héberger dans l’appartement que je partageais avec les Simon Says – trop fous – et, auparavant, mon placard ne pouvait pas accueillir plus d’un résident. Bref, j’écoutai les discussions sans forcément y prendre part, occupé que j’étais à goûter tout ce qui se trouvait sur la table. C’était délicieux. Un petit-déjeuner royal ! Je me tartinai du beurre de cacahuète sur une tranche de pain encore chaude quand une voix vint se glisser dans mon oreille gauche. Je lui souris. J’avais déjà oublié à quel point il m’avait bousculé pour que je pose un pied par terre.

- Na ! Je regrette surtout de ne pas avoir eu le courage de venir t’admirer sous la douche, murmurai-je tout en rigolant. Puis je saurais être patient. J’espère juste que mon gâteau en vaudra la peine !

Je pris un air menaçant (enfin… aussi menaçant que je pouvais paraître avec ma tronche de victime, mon corps frêle et ma bouffe dans la main – remarquez que j’avais encore le couteau) puis le laissa me serrer contre lui. Son étreinte était toujours si ferme et tendre à la fois. Indescriptible finalement tant ces deux termes semblaient contradictoires. Je n’étais pas né de la dernière pluie, j’avais conscience que devoir faire preuve de retenu était aussi compliqué pour lui que de me laisser virevolter à ma guise loin de ses bras, m’occupant d’autres individus que lui. Au moins : il faisait des efforts titanesques pour me rendre heureux.

- Merci de faire tout ça pour moi. Je t’aime. Oma verra peut-être son rêve se réaliser un jour qui sait ?

Je haussai le nez, amusé, puis agitai la tranche devant sa bouche avant de vite la ramener à moi pour y prendre une première bouchée. Non mais, je le complimentai et tout mais la bouffe c’est sacré ! On n’y touche pas ! Plus sérieusement, je soupirai d’un faux désarroi puis l’autorisai finalement à mordre dedans avant de me réinstaller correctement à ma place.

Une fois le bidou bien rempli, j’écoutai Oma me donner son avis sur mon album paru le mois précédent. Évidemment qu’on lui avait fait parvenir une copie gratuite (même si cela ne l’avait pas empêché d’en acheter un en guise de « soutien allemand ») ! À croire qu’elle avait développé toute une analyse pour chacun des titres. C’était excellent. Je ne trouvais pas ça lourd ou ennuyant, au contraire ! J’aimais l’entendre partager ses commentaires et ses interprétations. Les témoins y allaient aussi, lançant une discussion qui s’annonçait interminable. Nous y serions encore quand ils prendraient le chemin du retour à ce rythme ! Néanmoins, en tant qu’artiste c’était une véritable bénédiction que d’entendre tout ça : le bon comme le mauvais. Je finis par m’armer de mon Stefan (la version ukulélé) après les encouragements reçus pour pousser la chansonnette. Pour rire, je commençais par une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur laquelle j’avais bossé avec le benjamin des Dean qui me rejoignit sur le canapé avec son haut relevé. Elle déclencha l’hilarité générale, y compris parmi les employés se trouvant dans les parages. Cette dernière terminée, j’annonçai :

- Avant de partir à l’aventure et de chercher inutilement notre nom sur le Walk Of Fame, petite reprise pour celui sans qui nous ne serions pas tous réunis aujourd’hui.

Je lançai un clin d’œil à mon fauve puis entamais un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] devenu très populaire parmi notre fanbase. Je n’avais jamais pris la peine d’expliciter mon choix à sa sortie mais… pour ceux me connaissant, il était évident que je le dédiai à mon amoureux. Sans surprise, Oma en sortie les larmes aux yeux, la main posée sur le cœur. Elle était vraiment notre shippeuse la plus investie ! Je posai l’instrument à côté de moi puis filai sauter dans les bras de Stefan, mes jambes enroulant sa taille, venant l’embrasser avec émotion avant de me serrer très fort à lui. Être aussi fou de quelqu’un ne devrait pas être permis. C’était si puissant, si… transcendant ! impossible de garder le contrôle.

**

Nous voilà tous en train de prendre la pose assis sur les étoiles, un des employés de Stefan faisant office de photographe. Les fameuses lettres géantes de Hollywood étaient déjà dans la boîte. Pour chacune des scènes nous enchaînions les poses adorables, les sévères, les loufoques, et tout ce qui nous venait à la caboche. Tout simplement : on s’éclatait ! J’évitais juste de trop me coller à celui partageant ma vie de peur que cela termine dans les journaux. Plus à cause de lui que de moi, sa renommée étant bien plus avancée que la mienne.

Bras-dessus bras-dessous avec ma sœur, je la guidai dans une boutique de reproductions de costumes et bijoux célèbres du cinéma. La robe blanche de Marylin Monroe me fit de l’œil même à moi mais, après avoir demandé l’avis du brun, je compris qu’elle n’était pas faite pour moi. Tant pis. Par contre, je lorgnai sur le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de Taron Egerton dans le film Kingsman. Splendide ! Je le voulais ! Je proposai à la tribu :

- Si on arrive à négocier 50% de réduction on se fait une soirée costumée à la maison ?

Bah quoi ? L’espoir fait vivre !
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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
Mer 10 Mar - 17:26

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-Happy Birthday-


Visiter Los Angeles avec les Dean, c’est comme être dans une fête foraine géante. Même notre virée à Disneyland hier n’était rien, comparé à ce qu’il se passe aujourd’hui. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, et je dois avouer que ma grand-mère a rallié leur bande de fous furieux. Je dois être le seul ‘adulte’ de la troupe.

Malgré tout, j’adore cette ambiance et leur joie qui illumine leurs faces à chaque nouvelle découverte. Je déteste cette ville, mais, j’arrive à l’apprécier  travers leurs yeux. Il se peut même que je ne la vois plus de la même façon après ces quelques heures passées à déambuler avec ma nouvelle famille.
Tout en marchant, sans vraiment regardé le paysage, ni les attractions touristiques, je songe à l’attitude de mon homme et un sourire vient me dérider. Pas que je ne sois pas de bonne humeur, c’est plus mon sérieux naturel qui s’affiche trop souvent sur mon visage.

J’attrape discrètement Seamus, tout en sachant très bien que Oma et sa vue d’aigle aura déjà repéré le geste avant même que je l’amorce.

« Je n’ai pas eu le temps de te remercier pour cette jolie chanson. Il y avait un peu d’agitation autour de la table pour le petit déjeuner, mais, je l’apprécie toujours autant »

Je dépose un baiser sur sa bouche. Rapide. Léger. Avant de reprendre ma place, à ses côtés, désinvolte.
Je suis satisfait de constater que tout le monde apprécie de découvrir certains endroits emblématiques de la ville. De temps en temps, Oma m’attrape et me parle en allemand. Elle me questionne au sujet de Seamus. À ce niveau, je peux presque dire qu’elle insiste. Je pense qu’elle serait capable de me mettre en morceaux si je venais qu’à le faire souffrir.

La perfide profite d’un moment d’inattention de la troupe pour venir souffler à mon oreille

« Tu as lu ses textes ? »

Je remonte légèrement les lunettes noires qui mangent la moitié de mon visage et coule un regard sombre sur ma grand-mère. Très belle femme. Très pénible aussi lorsqu’elle s’est mis en tête de gérer ma vie sentimentale.

« À ton avis ?... »

Je sais qu’elle déteste lorsque j’agis de la sorte, mais j’ai la trentaine et je pense pouvoir me débrouiller sans ses conseils en ce qui concerne mon homme. Son courroux ne tarde pas et cela m’arrache un sourire.

« Si tu t’inquiètes pour ton petit chéri, je peux affirmer que je ne suis pas la source de ses textes, du moins, pas tous »

Je suppose qu’elle fait allusion à toutes les noirceurs qui égrainent ses chansons. Oui, j’ai déjà remarqué le contraste qu’il y a entre ses écrits et le joyeux luron qui partage ma vie. Je ne suis pas idiot. Je pars du principe que l’on a tous un jardin secret et qu’il ne faut pas tenter d’y entrer de force.

« Par contre, la chanson d’amour m’est bien adressée »

Je lui renvoie un sourire charmeur avant de conclure dans un murmure et en allemand

« Je ne compte pas me marier. Sujet clos »

Je fais claquer une bise sur sa joue avant d’aller rejoindre le père de Seamus et de m’assurer que tout se passe bien pour lui.

Nous ne sommes pas la seule troupe de touristes à arpenter les trottoirs.
Nous nous arrêtons plusieurs fois faire des haltes ‘gustatives’ si tester les différents burgers et sucreries représentent un challenge. Mon homme n’étant jamais le dernier à commander une quantité phénoménale au vu de son gabarit de crevette. De plus, comme on considère que c’est encore son anniversaire, c’est lui qui choisit et je dois avouer que ce n’est pas la meilleure idée que j’ai eu de lui laisser ce pouvoir.

Je souris en voyant s’afficher, au fil des heures, le menu de la journée sur ses vêtements.
J’ai vérifié que la sirène et le gâteau serait bien livrés et j’ai eu la confirmation que tout était ok.
La tribu, sous la houlette de mon trublion s’est arrêtée, que dis-je, s’est figée devant la vitrine d’un magasin de locations de costumes.

Seamus bave devant une robe mais mon regard le détourne de son obsession. Pas question qu’il mette une robe. Je préfère de loin ses horribles chemises et t-shirts, même pour une soirée déguisée.
Je le vois jeter son dévolu sur un costume digne d’Halloween. Cet homme va me rendre fou et je vois bien que les autres n’attendent que mon feu vert pour se précipiter à l’intérieur. J’en ai presque des sueurs froides en imaginant ce dont ils sont capables, malgré tout, je dis, la voix un brin hésitante

« Va pour la soirée costumée »

J’évite de justesse la fratrie qui veut me bondir dessus et m’engouffre presque le premier dans le magasin afin de ne pas subir leur reconnaissance un peu trop démonstrative à mon goût.
Je tente de voir le bon côté de la chose, lorsque la sirène débarquera, elle se sentira moins seule et ridicule ce soir…

C’est passablement épuisés que nous rentrons enfin après une journée trépidante et fatigante, mais loin d’être terminée. Les bras chargés de paquets.

Sous la douche, je laisse le jet me frapper le crâne et résonner dans ma tête. Dans mes bras, j’ai emprisonné Seamus. Besoin d’un moment de tranquillité. J’ai même pensé à verrouiller la porte de notre chambre afin que personne ne vienne troubler notre intimité. Je sais que l’on ne va pas pouvoir rester très longtemps dans notre antre et je me dépêche de me laver tout en l’embrassant. Je grimace lorsqu’un goût de savon me remplit la bouche.

J’ai enfilé mon costume. Je suis une sorte de[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Seamus ressemble à une citrouille, quant aux autres … les mots me manquent. C’est finalement Oma que je retrouve en Marilyn… je crois que mes yeux se lèvent au ciel, implorant une force supérieure de m’épargner ça… elle est superbe malgré tout et je l’embrasse, tout en la serrant contre mon cœur.

Dans le réfrigérateur le traiteur a tout préparé, il ne restera plus qu’à faire réchauffer les plats.

Chacun commente le déguisement des autres et veut immortaliser ce moment. C’est dans ce brouhaha que la sirène débarque avec le gâteau de Seamus, créant un vague d’hystérie. Je crains même que la pauvre fille ne prenne ses jambes à son cou et s’enfuit.

La tribu hurle des « Joyeux anniversaire » tout en applaudissant et en distribuant les cadeaux.
La sirène s’est éclipsée, un peu effrayée tandis que Oma louche sur mon magnifique collier.

La pièce montée trône au milieu de la table, la fête peut continuer.

code by EXORDIUM.


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Happy Birthday ~Stefan & Seamus ~
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