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i miss you. but i still hate you. (jayley 6)

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Mar 30 Juin - 10:35
Mes humeurs sont changeantes. Un jour je ressens l’envie de retrouver Bailey, et le jour suivant je me rends compte de la blessure qu’elle a créé en moi, qui ne se réparera probablement jamais. Mais aujourd’hui, elle me manque, et j’ai envie de passer du temps avec elle. Nostalgique peut-être, je n’en ai aucune idée. Je lui envoie un sms pour lui demander si elle veut que je lui ramène quelque chose de chez le traiteur en sortant du boulot. Sa réponse ne se fait pas attendre. Quand je vois son prénom s’afficher sur mon téléphone, mon coeur s’emballe un peu, ça fait autant de bien que ça fait mal. Mais je me suis habituée à cette sensation, c’est la même chaque fois que je rentre du boulot chaque soir, que je sais qu’elle va être là à la maison. Mais que tout sera différent. Ma psy dit que je dois apprendre à accepter ce qui est, y compris mes sentiments, même s’ils sont contradictoires. J’ai le droit de lui en vouloir, tout comme j’ai le droit de ressentir le manque. Tout ça est légitime. Et ce soir j’ai envie de faire un pas vers elle.
Lorsque j’arrive à la maison, je dépose le sac sur le bar et retire ma veste et mes talons. Bailey ne tarde pas à montrer le bout de son nez. Je lui offre un mince sourire. « Bonsoir ! Je te laisse mettre tout ça dans des assiettes ? Je vais prendre une douche rapide. » Je passe près d’elle et en profite une fraction de seconde pour respirer son parfum, avant de grimper à l’étage pour aller prendre une douche, comme énoncé. Je ne m’attarde pas, et redescends une dizaine de minutes plus tard dans une tenue plus confortable que celle que j’avais pour le boulot. Bailey a tout installé, peut-être qu’elle ne s’imaginait pas qu’on allait manger ensemble, c’est je crois la première fois depuis notre séparation. « Ça a été ta journée ? » J’essaie d’être le plus naturelle possible, mais les sentiments contradictoire qui m’assaillent sont difficiles à gérer. Je fais au mieux. Je m’installe sur le canapé et récupère sans tarder mon assiette et mes couverts pour commencer à manger, tout en écoutant la réponse de ma femme. Ma future ex-femme. La femme de ma vie. J’en sais rien. Je suis toujours aussi perdue…
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i miss you. but i still hate you. (jayley 6)
Jeu 2 Juil - 17:36
Ce serait mentir de dire que la situation actuelle me convient. La colocation avec Jaymes n’est pas ce qui se fait de plus simple… Mais c’est le prix à payer pour mes erreurs. Alors j’endure cet entre deux sans broncher, lui laissant l’espace dont elle a besoin, non sans avoir quelques attentions à son égard de manière un peu détourné. Faire plus de café lorsque je pars avant elle le matin, laisser un petit truc prêt à manger quand elle rentre plus tard… ce genre de chose qui me permettent de garder un semblant de lien avec ma femme, autre qu’un échange de banalités même pas forcément quotidien. On se croise plus que l’on cohabite. Alors quand je reçois un sms de sa part me proposant de me prendre quelque chose à manger chez le traiteur, forcément mon cœur fait un petit bond dans ma poitrine. Ça veut dire qu’elle veut que l’on mange ensemble, et ça c’est plutôt une bonne nouvelle. Je ne me fais pas d’illusion pour autant, mais je prends les bonnes choses d’où elles viennent. J’avais des courses à faire pour le boulot mais je les reporte au lendemain, je n’ai pas envie de rentrer trop tard. Le temps de prendre une douche et de répondre à quelques mails, j’entends Jaymes qui arrive à son tour. Je prends un peu de temps avant de me montrer, je ne veux pas qu’elle croit que je guettais son arrivée, même si c’est un peu le cas. J’ai le droit à un petit sourire lorsque je la rejoins, l’échange est bref, en fait c’est plutôt une requête de sa part et moi qui obtempère tout simplement. « Bien sûr. » dis-je avec un petit sourire accompagné d’un hochement de tête. Mon cœur se serre un peu lorsqu’elle passe à côté de moi sans que je ne puisse esquisser le moindre mouvement à son égard. Elle me manque terriblement. Elle monte prendre une douche et je m’occupe de faire le service, déposant tout sur la table basse du salon. Jaymes réapparait, belle, même dans cette tenue décontractée qu’elle ne met que pour rester à la maison. Ma journée ? « Oui. Classique, assez banale en fait. » jusqu’à son message, jusqu’à ce soir. J’apprends à me contenter de peu, très peu « Et la tienne ? ». Je prends mon assiette, triture un peu son contenu du bout de la fourchette, elle a prit ce que je préfère, là n’est pas le problème, mais ça là… ces banalités et cette distance entre nous, ça pourrait bien me couper l’appétit. Je me force un peu, pour ne rien laisser paraître, même mon plat favoris n’a pas la saveur attendue. J’ai vraiment tout foutu en l’air. « Ça fait longtemps qu’on avait pas commandé là bas. » dis-je pour tenter de faire la conversation.
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Jeu 6 Aoû - 11:10
Lorsque je redescends, Bailey a tout installé pour le dîner, comme je lui avais demander avant de monte à l’étage. Je m’installe dans le canapé et récupère mon assiette, je meurs de faim. Etrangement, mes retrouvailles avec Sameen me mettent dans une énergie un peu différente. Je crois que je vais mieux, un peu. Il faut dire que ma thérapie m’aide énormément aussi. Je demande à Bailey si sa journée s’est bien passé. Des banalités. Mais en même temps, je ne vois pas bien de quoi nous allons bien pouvoir parler. La question m’est retournée, et après avoir avalé ma première bouchée, je hoche la tête. « Ça va oui, c’est assez calme en ce moment mais c’est pas plus mal. » Ça me permet de souffler un peu, ce dont j’ai besoin ces derniers temps. « Ça fait longtemps qu’on avait pas commandé là bas. » Je souris légèrement en enfournant une nouvelle fourchette dans ma bouche. « Hum, ça m’avait manqué. » Je ne me rends pas compte du double sens que pourrait avoir ma réponse. Est-ce que c’est le traiteur qui m’avait manqué ou de partager un dîner avec la femme que j’ai épousé ? Même moi je n’ai pas vraiment la réponse à ce questionnement interne. « Alors raconte-moi, tu as des nouveaux clients ? Des trucs intéressants à raconter ? Tu sais que j’adore écouter les vie décousues, ça me rassure, j’me dis que la mienne est pas si mal au final… » Je crois que je suis dans une bonne énergie, il faudrait qu’elle en profite. Pour quoi j’en sais rien, mais pour éviter d’être aussi renfermée qu’elle ne l’est. Après tout, c’est elle qui a fauté, pas mal. C’est moi qui devrait être au fond du trou. Je ne sais pas si elle continue de voir la psy dont elle m’avait parlé, ce serait bien, mais après tout, c’est elle qui gère. Et si elle veut réparer ce qu’elle a brisé, il va falloir qu’elle fasse des efforts. Logiquement, ça ne devrait pas être à moi de proposer ce genre de soirée ensemble. Mais qu’importe, on est là toutes les deux, je fais un pas vers elle, à voir si elle compte tenter quoi que ce soit ou pas ce soir.
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Jeu 13 Aoû - 16:12
J’essaie de marcher sur ce putain de chemin de la rédemption sans me péter la gueule. C’est pas simple, il est plutôt escarpé ce con ! Semé de cailloux qui menacent de rouler vers le ravin en m’entrainant avec eux, de trous capables de me péter une cheville en moins de deux, pour que je finisse par pourrir sur ce chemin sans jamais arriver à destination. Ces séances chez la psy ça me rend poète, je suis la reine des métaphores, il faut dire que je ne manque pas d’imagination, dans pleins de domaines, y comprit dans celui de foirer mon mariage avec la femme de ma vie. Je galère à savoir qu’elle attitude avoir avec elle, lui laisser de l’espace tout en montrant que je suis là, que je bosse sur moi ma volonté étant que les choses s’arrangent. Clairement j’ai envie de la reconquérir, je suis même prête à enfiler ma plus belle armure et mettre le cul sur un cheval en sachant que je vais avoir mal au cul comme jamais parce que ça fait des lustres que j’ai pas monter. Mais là je suis loin de la preuse chevalière, plutôt dans un état de passivité où je me laisse porter par ce que Jaymes veut bien me donner. Alors ok, ce dîner est une opportunité, cependant le début de discussion plus banale que le pot de départ de Roger de la compta, franchement ça me met le moral tout au fond des chaussettes. Allez Bailey, un effort parle du traiteur, de cette petite habitude retrouvée. Ce que je fais, m’accrochant à l’encouragement que représente le sourire de ma femme. Ça lui a manqué « Toi aussi. » lâché-je spontanément en suivant juste le fil de ma pensée, je me rattrape « A moi aussi. C’est toujours aussi bon. Mais ils ont changés la sauce, non ? » Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Des tas de trucs, je m’en doutais mais j’en ai eu la confirmation ces derniers temps, je suis un fucking chantier. Jaymes poursuit avec l’une de ses questions favorites concernant mon boulot, des nouveaux clients éventuels, des cas particuliers, de quoi se rassurer sur sa propre vie. « Oh tu sais bien que le genre humain est une source intarissable de surprises. » je lui offre un sourire et réfléchis à ce que je pourrais lui raconter d’intéressant ou de drôle. C’est une perche qu’elle me tend, je dois la saisir. « Un couple à Beverly Hills m’a appelé pour les coacher… Ils ont cru que j’étais aussi sexologue. C’est hors de mon champ de compétence. Enfin l’analyse, pour la pratique j’espère que… » je me laisse un peu emporter là. « Une erreur de casting, ça peut arriver surtout dans la ville du cinéma, n’est-ce pas ? » dis-je en riant « J’ai assez peu de clients extravagants en ce moment, juste des requêtes étranges. Comme ce comptable qui voulait que je l’aide à devenir président des Etats-Unis. » je hausse les épaules et enchaine sur d’autres anecdotes, elle rit et ça me fait du bien de l'entendre rire. « Rassurée ? » demandé-je comme une manière de tâter un peu le terrain sur où elle en est. « J’ai vu que tu avais ressorti tes patins du fond du placard. Tu en as fait ? » je ne l’espionne pas, j’ai remarqué ça, c’est tout.
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Mar 18 Aoû - 12:09
Lorsque j’annonce que ce traiteur m’a manqué, Bailey rétorque que je lui ai manqué aussi. Je relève les yeux vers elle alors que mon coeur rate un battement. Je n’avais pas prévu ce genre de chose, et pas prévu non plus que ça me fasse… ce que ça vient de me faire. « A moi aussi. C’est toujours aussi bon. Mais ils ont changés la sauce, non ? » Je suis un peu désarçonnée, et jette un regard à son plat en haussant les épaules. « Je sais pas. Peut-être. » L’atmosphère est devenue un peu étrange, si bien que je tente de relancer - ou plutôt de lancer - la conversation, en demandant à ma femme si elle a des choses de son boulot intéressantes à me raconter. J’esquisse un sourire quand elle me dit que le genre humain reste plein de surprises. Je n’en doute pas. J’attends simplement qu’elle m’en raconte quelques unes de bonnes. Je l’écoute avec grande attention, ne la lâchant des yeux que lorsque je dois piquer mes pâtes avec ma fourchette, pour éviter d’en foutre partout. Elle m’annonce qu’un couple lui a demandé de jouer les sexologues, et ça me fait rire. « C’est hors de mon champ de compétence. Enfin l’analyse, pour la pratique j’espère que… » Mes joues rosissent légèrement, et j’ignore si je dois répondre à ce genre de chose ou non. Je préfère ne rien dire pour éviter que ça ne devienne un peu trop bizarre. Elle enchaîne et je la remercie intérieurement pour ça. Je la laisse finir en riant un peu, pour le comptable qui voudrait devenir président. « Tout est possible, on a un exemple concret au pouvoir… » Je soupire un peu rien qu’en y repensant, et voilà qu’elle me demande si je suis rassurée. Je lui offre un sourire en guise de réponse. Rassurée, je ne sais pas, mais divertie c’est déjà pas mal. « J’ai vu que tu avais ressorti tes patins du fond du placard. Tu en as fait ? » Je suis étonnée qu’elle s’en soit rendu compte, en même temps j’ai dû les laisser dans la buanderie pour pouvoir les laver après ma séance avec Sameen. « Oui, j’ai recroisé mon ancienne prof de patinage il y a quelques semaines, du coup on a été patiner un peu ensemble. C’était chouette. » Bailey est au courant de mon histoire, je ne lui ai jamais rien caché, elle sait que j’avais eu un crush sur elle, et que je l’avais même embrassée à l’époque. Et je ne lui parle pas de ça ce soir pour la rendre jalouse ou quoi que ce soit, c’est juste la suite logique de la conversation, un aveu naturel puisqu’il réside de la vérité. Bien sûr, je ne lui dis pas que j’ai eu envie d’embrasser la métisse tout le long, et que c’est elle qui m’a finalement volé un baiser avant de s’éclipser. J’ignore si je la reverrai, ce qu’il se passera si c’est le cas. Mais je me suis sentie bien, et je ne peux pas me le cacher, c’est un fait. Pour le moment, je n’arrive pas à avoir à nouveau confiance en Bailey, et c’est légitime. « Ça m’a donné envie d’en refaire un peu plus régulièrement, ça m’a fait beaucoup de bien. Et toi, tu as repris le sport ? Tu avais dit que tu t’y remettrais ! » Je lui adresse un léger sourire et poursuis, en me rendant compte du potentiel sous-entendu. « Enfin pas que tu aies en aies nécessairement besoin, j’veux rien en dehors du fait que ce soit bon pour la santé. Parce que tu en as jamais eu besoin, enfin j’veux dire… » Je m’embourbe là non ? Je voulais juste dire qu’elle était toujours aussi belle. Mais avec maladresse, et sans vouloir vraiment le dire non plus. Voilà. Mange Copeland, ça ira mieux après.
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Ven 21 Aoû - 23:08
Jaymes aime beaucoup quand je lui parle des aspects un peu atypiques de mon boulot. Les gens ont un faculté inédite à produire des anecdotes à raconter, c’est une source intarissable. De quoi alimenter notre début de discussion, après ces premières minutes un peu bizarres nous sommes lancées, je crois. Je me permets même un petit sous-entendus sur mes compétences dans l’intimité qui n’échappe pas à ma femme mais semble la mettre un peu mal à l’aise. Je continue alors dans mon récit, grimaçant instantanément lorsque Jay évoque le plouc qui nous gouverne. Il paraît qu’on a le président que l’on mérite… Je sais pas. Moi avec mes conneries peut-être, cependant y’a aussi des gens biens qui n’ont rien demandés. Je lui demande si elle se sent rassurée qu’il y ai toujours autant de personne avec des vies et des projets surprenants. Elle acquiesce dans un sourire, et je sais ce qu’il traduit, ce que ce silence veut dire. Il ne s’agit pas seulement des anecdotes et de se comparer à d’autres pour se conforter dans l’idée que finalement notre propre existence est plutôt pas mal… Parce que justement en ce moment il y a du sable dans l’engrenage de notre existence et là dessus Jaymes est loin d’être rassurée. Je ne lui en veux pas, c’est de ma faute. Lorsque j’évoque ses patins, dont j’ai eu la surprise de les voir hors du placard dans lequel ils dormaient depuis toujours, je suis loin d’imaginer ce qui va suivre. Moi qui disait ça en pensant combien je trouve ça cool qu’elle revienne à son ancienne passion, je déchante un peu lorsqu’elle m’annonce avoir revu son ancienne entraineur. Celle-ci même qui lui a clairement permis de comprendre que les femmes l’attiraient aussi. S’il ne s’agissait que d’attirance ça passerait encore, à peu près puisqu’elle a dû vieillir depuis le temps son ancienne prof. Mais je sais très bien qu’elle éprouvait des sentiments pour cette femme. Ça date déjà d’il y a quelques semaines, preuve que nous communiquons vraiment trop peu, je l’apprends seulement maintenant. « Cool. Tu devais être contente de la revoir. » dis-je en me concentrant à nouveau sur mon assiette. Jay m’explique avoir envie de renouer avec le patinage, visiblement très motivée par ces retrouvailles. Enfin ça c’est mon interprétation, mais je sens un certain enthousiasme chez elle. Moi ? Du sport ? Elle trouve que j’ai pris du poids ? Pourtant c’est pas avec ce que je mange certains jours… Voyant mon air interloqué, ma femme justifie ses mots, elle est tellement adorable quand elle s’emmêle toute seule dans un sujet comme ça ! Je hausse les sourcils et hoche la tête « Je t’avoue avoir eu peur pendant un instant. » j’esquisse un sourire et enchaine « J’ai dit que j’allais m’y remettre oui, et je vais le faire. Il faut seulement que je me décide sur le sport en question. » et me trouve du temps pour… Ouais, faire du sport au lieu de bosser ça pourrait ne pas me faire de mal. « Je vais peut-être tout bêtement m’inscrire dans une salle de sport. » conclue-je avec un haussement d’épaules. « Et pour le patin, tu vas reprendre des cours ? Elle en donne toujours ton ancienne prof ? » mes questions ne sont pas seulement de la curiosité, il y a forcément une pointe de jalousie qui s’invite, c’est plus fort que moi. J’ai peur qu’elle m’échappe, tout en étant responsable de la situation actuelle. « Elle n’a pas trop vieillis ? » je reste dans le même registre, avec un air détaché alors qu’intérieurement je ne le suis pas du tout.
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Mar 25 Aoû - 9:18
« Cool. Tu devais être contente de la revoir. » Il ne m’en faut pas plus pour comprendre la jalousie dans la voix de mon épouse. Et c’est une jalousie justifiée, vu ce qu’il s’est passé avec mon ancienne entraîneuse de patinage. « Oui, ça m’a fait plaisir. » Je ne m’étends pas sur les détails, je n’en ai pas besoin. Elle n’a pas besoin de savoir, et d’un côté, ça ne la regarde pas. Ou plus en tout cas. Je retourne un peu la discussion vers elle, pour savoir si elle compte reprendre le sport, et m’embourbe légèrement les pieds dans le tapis. « Je t’avoue avoir eu peur pendant un instant. » Le sourire qu’elle m’adresse fait rater un battement ou deux à mon coeur. « J’ai dit que j’allais m’y remettre oui, et je vais le faire. Il faut seulement que je me décide sur le sport en question. » Je hoche la tête, comprenant très bien ses interrogations. Bailey a toujours eu du mal à faire des choix, et ça se vérifie même pour de petites choses comme le sport qu’elle pourrait bien faire. Elle parle de s’inscrire ‘bêtement’ dans une salle de sport. C’est une idée. Mais elle ne semble pas plus emballée que ça, vu son haussement d’épaules. « Et pour le patin, tu vas reprendre des cours ? Elle en donne toujours ton ancienne prof ? » Je secoue un peu la tête. « Non, je pense pas reprendre de cours, j’ai plus le temps pour ça, et puis ça servirait à rien. » Prendre des cours de patinage pour moi, c’était seulement parce qu’il y avait un but. Aujourd’hui il n’y en a plus, je ne ferai du patin que pour le plaisir, et ce sera bien suffisant. « Et non, elle donne plus de cours, elle a mis le patin derrière elle, elle aussi. » Je sens bien que Bailey est sur la réserve durant cette discussion, ça n’a pas l’air de lui plaire que je puisse avoir retrouvé mon premier amour de jeunesse - en quelque sorte. Elle me demande si elle n’a pas trop vieilli. Je plisse un peu les yeux, lui faisant comprendre que j’ai bien compris son petit manège. Elle a beau vouloir jouer les filles détachées, je la connais assez pour savoir ce qu’elle pense à ce moment même. « Non. Enfin si, comme tout le monde, mais elle fait toujours pas son âge. » C’était déjà le cas à l’époque, elle faisait plus jeune, et aujourd’hui encore. Je secoue un peu la tête comme pour balayer la discussion, parce que je sens Bailey tendue, et moi aussi par extension. Mais c’est peine perdue. J’hésite un instant et après un léger silence, je reprends la parole. « Tu es jalouse… » Ce n’est pas une question, c’est plutôt une constatation. Et d’un côté, je trouve ça un peu rassurant, parce que ça veut dire qu’elle ne tourne pas la page, qu’elle m’aime toujours…
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i miss you. but i still hate you. (jayley 6)
Ven 28 Aoû - 15:34
Revoir son ancienne entraineur de patinage a fait plaisir à Jaymes. Oui, évidemment. Quoi qu’elle aurait pu être gênée aussi… Après tout, ça s’est fini en fiasco et je sais qu’elle en a souffert. C’est peut-être une bonne nouvelle pour moi, les années ont dissipés sa rancœur. Bon le soucis c’est qu’il y a quand même un paquet d’années qui se sont écoulées entre temps et je ne sais pas si j’aurais la patience d’attendre tout ce temps. Quoi que pour elle je suis prête à beaucoup de choses. J’ai du mal à délaisser le sujet, rongée par la jalousie, je veux en savoir plus. Ont-elles prévues de se revoir ? Ma femme compte t’elle reprendre des cours ? Son ancienne prof en donne t’elle toujours ? Jay répond à la négative, ça c’est une bonne chose. Et puis si comme elle le dit sa prof a mis le patin derrière elle, elles n’ont plus grand chose en commun, n’est pas ? Ma femme me connaît, elle sait quand un truc me déplait, et elle me démasque totalement lorsque je lui demande si la fameuse super entraineur qui faisait battre son cœur d’adolescente a pris un coup de vieux. Non. Elle fait toujours plus jeune que son âge. A la manière dont elle me dit ça, je sens qu’elle la trouve toujours belle. Comment j’en sais rien, c’est une intuition c’est tout. « Ok. C’est bien pour elle. » répondis-je avec un bref sourire un peu forcé avant de me remettre à trituré la nourriture du bout de ma fourchette, ne prenant que de petites bouchées. Je suis tendue comme un string ça y est… Et le pire, c’est qu’avec ce que j’ai fait je n’ai pas le droit d’en vouloir à Jaymes. D’ailleurs je ne lui en veux pas, je suis juste… Jalouse. Voilà, elle l’a comprit. Je relève le regard vers elle « Bien sûr que je suis jalouse Jaymes. Je t’aime, donc je suis jalouse que tu ai revu ton amour de jeunesse. » parce que j’ai peur de la perdre… Depuis longtemps mais d’autant plus depuis ma connerie. Je hausse les épaules « Tu m’as dit avoir besoin d’espace, je t’en ai donné. Mais si je dois me battre pour toi je le ferai. » je relève le menton « Préviens la. » j’esquisse un sourire en coin « Un combat dans la boue s’il faut. Ça ne me fait pas peur. Patineuse médaillée ou pas. » elle est retraitée en plus, donc si je me remets au sport c’est tout à fait jouable.
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i miss you. but i still hate you. (jayley 6)
Sam 29 Aoû - 12:13
Je la sens sur la défensive. Elle est jalouse, je la connais trop bien pour ne pas m’en rendre compte. D’un côté, c’est flatteur, ça veut dire qu’elle ne compte pas abandonner notre couple, notre mariage. Peut-être que c’est une bonne chose d’avoir mis sur le tapis mon premier amour. Je mets les pieds dans le plat, pour lui faire comprendre que j’ai bien vu la manière dont elle se comportait depuis que le sujet a été évoqué. « Bien sûr que je suis jalouse Jaymes. Je t’aime, donc je suis jalouse que tu ai revu ton amour de jeunesse. » L’entendre me dire qu’elle m’aime me fait quelque chose. Je ne vais pas le cacher. Mon coeur bat un peu plus fort, ça me fait du bien. « Tu m’as dit avoir besoin d’espace, je t’en ai donné. Mais si je dois me battre pour toi je le ferai. Préviens la. » Je ne peux retenir un léger rire et secoue la tête. C’est vraiment le plus grand atout de Bailey, ça l’a toujours été. Elle me fait rire, et malgré la situation et la période que nous traversions, elle continue de me faire rire. Malgré elle je crois cette fois, quoi que. « Un combat dans la boue s’il faut. Ça ne me fait pas peur. Patineuse médaillée ou pas. » Je secoue la tête, plus amusée qu’autre chose. Mais flattée qu’elle veuille se battre pour moi. « Tu n’as aucune chance. » Je vois une certaine déception dans son regard, je suis peut-être un peu rude sur le moment, mais je précise ma pensée pour ne pas qu’elle imagine trop longtemps que je parle d’une quelconque histoire. « Dans la boue, je parle. Elle est physiquement plus fort que toi. » Je ne parle que d’une question de force physique. « Pour le reste, tu as de l’avance. » Parce qu’on a vécu toutes ces années ensemble, parce que je la connais, qu’elle me connaît. Parce que malgré tout, je n’ai jamais aimé personne comme je l’ai aimée elle. Comme je l’aime elle. « Elle est mariée, elle aussi. Si ça peut te rassurer. » Deux raisons. Je suis mariée et je tiens à mon mariage même s’il prend un peu l’eau. Et mon premier amour est marié, aussi. Même si ça ne l’a pas empêchée de m’embrasser. Mais même si la sensation est agréable de pouvoir renouer un peu avec elle, de pouvoir me laisser aller à ressentir de nouvelles choses pour quelqu’un d’autre, au fond je sais que malgré la tendresse que j’ai pour mon histoire avec Sameen, ça n’égalera jamais l’amour que je porte encore à Bailey.
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i miss you. but i still hate you. (jayley 6)
Mar 1 Sep - 11:17
Je suis jalouse et je l’avoue sans mal à ma femme. C’est normal de l’être quand vous aimez quelqu’un et que vous sentez que cette personne s’éloigne, vous échappe. Pas que je considère Jaymes comme une proie qui m’appartiendrait, non, pas du tout mais elle est la personne avec qui je veux vivre, celle que j’ai envie de rendre la plus heureuse afin de l’être moi aussi. Si elle s’éloigne ça devient impossible et je ne veux pas laisser l’opportunité à quelqu’un d’autre de tenir ce rôle. Alors c’est vrai j’ai merdé grave en la trompant, pour tout un tas de raisons qui en plus ne viennent pas d’elle, juste de moi et mes problèmes à la con. Mais je suis en train de leur tordre le cou, d’avancer, je veux qu’elle puisse le voir et me laisser la possibilité d’être une meilleure épouse que je l’ai été jusqu’ici. Et pour ça je suis prête à me battre, même dans la boue s’il le faut. Ça me fait beaucoup de bien d’entendre Jaymes rire un peu moins de l’entendre me dire que je n’ai aucune chance. Comment ça ? Je suis aussi intriguée que déçue. Aucune chance ? Alors ça y est c’est déjà trop tard ? Voyant mon attitude changer Jay’ préciser sa pensée, je n’ai aucune chance au combat, physiquement parlant. Je prends un air dubitatif, ma fierté en prend un petit coup je dois l’admettre « Mouais, un combat n’est ni gagné ni perdu avant d’être mené à son terme. » et avec ce qu’elle ajoute, ça pourrait bien me donner des ailes. J’ai de l’avance pour ce qui est des sentiments. J’esquisse un sourire et prends une bouchée de mon plat, c’est presque froid, mais tant pis ça a quand même un peu plus de saveur en sachant que tout n’est pas perdu. Cette discussion se poursuit mieux qu’elle n’avait commencé, Jaymes cherchant à me rassurer. C’est bon signe ça. Son ex-entraineur de patinage est mariée « Hum, ok. Qu’elle le reste. » la dernière partie m’a un peu échappé je hausse les épaules « Tu sais très bien que je ne t’empêcherais jamais de voir quiconque, peu importe que je sois jalouse ou non. Je te fais confiance. » et vu les circonstances actuelles concernant notre couple, je ne suis pas en position de lui en vouloir pour quoi que ce soit. Si elle me trompait à son tour ? J’imagine que nous remettrions les comptes à zéro pour repartir sur de nouvelles bases. Mais si des sentiments sont en jeu, là par contre se serait totalement différent. Je n’ai pas réellement de contrôle là dessus, Jaymes seule peut savoir si elle ressent toujours quelque chose pour son premier amour, si ce qu’elle ressent pour moi est plus fort ou non. Tout comme elle n’a rien pu faire face à mon manque de confiance en moi, mon syndrome de l’imposteur que je traine depuis trop longtemps. « On devrait essayer de faire ça au moins une fois par semaine… dîner toutes les deux. » proposé-je « Enfin si tu veux. » je m’en remets à elle, moi j’en ai envie, la balle est dans son camp.
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i miss you. but i still hate you. (jayley 6)
Mer 2 Sep - 10:38
« Mouais, un combat n’est ni gagné ni perdu avant d’être mené à son terme. » Je sais que tout ça n’est qu’une façade, jalouse ou pas, Bailey n’est pas une violente, et elle n’irait pas casser la gueule d’une personne susceptible de me tourner autour. C’est même plutôt une métaphore, juste pour me faire comprendre qu’elle n’abandonne pas, et qu’elle veut se battre pour me garder près d’elle. Je vois bien ses efforts, je sais qu’elle en fait, je sais aussi que son erreur est en grande partie due à son manque d’estime d’elle-même. Je suis en quelque sorte un dommage collatéral, mais ça n’est pas moins blessant pour autant. Et pour le moment, je ne suis pas prête à lui pardonner. Pas en totalité. Il me faut du temps, et je suis heureuse qu’elle me laisse l’opportunité de revenir quand j’en aurai envie. Comme ce soir, petit pas par petit pas. Je la rassure quand même en lui disant que Sameen est mariée, et j’insiste sur le ‘elle aussi’. Peut-être pour me mettre une barrière, ou simplement pour sous entendre que mon mariage compte, malgré tout. Je reste mariée. Si j’avais voulu passer à autre chose, j’aurai demandé le divorce. Mais j’ai toujours cet anneau à mon doigt, et je ne compte pas le retirer. Pas pour le moment en tout cas. « Tu sais très bien que je ne t’empêcherais jamais de voir quiconque, peu importe que je sois jalouse ou non. Je te fais confiance. » Elle me fait confiance. Pour le moment, ce n’est pas réciproque. J’ignore si ça le sera à nouveau un jour. Je l’espère. Je me contente d’un hochement de tête. Malgré tout, au fond de moi, ça me fait du bien de sentir qu’elle puisse être jalouse, qu’elle n’ait pas baissé les bras et abandonné ce qu’on avait. « On devrait essayer de faire ça au moins une fois par semaine… dîner toutes les deux. Enfin si tu veux. » Je lui offre un léger sourire, heureuse qu’elle prenne une initiative, qu’elle fasse part d’un choix, d’une envie. Ce n’est pas toujours facile avec Bailey, les choix, elle a du mal. Alors je le prends pour une vraie avancée. « C’est une bonne idée. » Je ne suis pas très expansive, mais je crois que mon regard parle pour moi. Il est évident que j’aime toujours cette femme, plus que je ne le devrai sans doute au vue de ce qu’il s’est passé. Mais ça ne se contrôle pas. Finalement, je me fais violence et lance le sujet que nous n’avons jamais vraiment abordé. Quand elle m’a dit qu’elle m’avait trompée, je n’ai pas cherché à en savoir plus. Je me souviens seulement de ce prénom affiché sur son téléphone. Milan. « Tu es susceptible de la revoir ? » Je vois l’incompréhension dans le regard de ma femme. « Cette Milan. C’était dans le cadre du boulot ? J’ai juste besoin de savoir si tu vas la revoir. » Moi aussi je suis jalouse, et j’ai toutes les raisons de l’être à vrai dire.
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Ven 4 Sep - 11:15
J’ai brisé la confiance que Jaymes pouvait avoir en moi, mais la mienne la concernant est intacte. Notamment parce qu’elle n’a pas hésité à me parler de ces retrouvailles avec celle qui était son entraineur, mais également la première femme pour qui elle a eu des sentiments. A l’époque il n’y a rien eu de plus qu’un baiser, mais je sais justement que cela a pu laissé un goût d’acte manqué, d’inachevé. Le travail que je fais sur moi me permet de mieux me comprendre, et les autres également. Ma femme ne me pardonnera pas en un claquement de doigt, peut-être en le fera t’elle même pas et notre histoire s’arrêtera. Il a plusieurs façon d’arriver au pardon, c’est un cheminement que je ne peux pas faire à sa place. En revanche je suis sûre d’une chose, s’il devait passer par la vengeance, je l’accepterai. Si un truc se passe entre Jay’ et cette femme, je l’encaisserai. Plus ou moins bien, ça je n’en sais rien. Cependant il y a une chose dont je suis certaine, je veux que nous passions un peu plus de temps ensemble. Lui laisser de l’espace, je le fais déjà pas mal, et mon besoin à moi, c’est d’être près d’elle pas seulement juste dans une même pièce, mais que nous ayons des interactions bien réelles. Je propose d’instaurer un dîner par semaine, juste nous deux, comme avant. Jaymes accepte dans un sourire qui me redonne un peu plus d’espoir, nous sommes sur un voie encourageante je crois. « Super. » soufflé-je, contente qu’elle accepte ma proposition. Ce n’est pas grand chose, mais pour moi à cet instant ça représente beaucoup. Mon enthousiasme est vite remplacé par de l’incompréhension lorsque ma femme me demande si je suis susceptible de la revoir. Qui ça ? Je la regarde, interloquée, et finalement avant même qu’elle ne précise je comprends. Ok. Elle ne m’a jamais posé de question sur le sujet avant, pas même quand j’ai avoué l’avoir trompé. C’est donc le moment. Je suis prête, du moins je crois. De toute façon il n’y a pas grand chose à dire. « Oui, c’était dans le cadre du boulot. » je secoue la tête « Et non, je ne serai pas amené à la revoir. » je hausse les épaules « La recroiser peut-être, elle vit à L.A lorsque la troupe n’est pas en tournée. Donc les probabilités ne sont pas nulles. Mais ai-je l’intention de la revoir ? La réponse est non. » je lui réponds avec toute l’honnêteté dont je suis capable, et il faut au moins ça quand on a merdé comme je l’ai fait. Rien n’est jamais gratuit, surtout pas dans un moment de “conflit“. Cependant je ne crois pas que ma femme aborde ce sujet délicat en contrepartie d’avoir accepter ma proposition, elle a besoin de réponses et c’est totalement légitime. A vrai dire j’ai l’impression que c’est même plutôt positif qu’elle pose ces questions. « Il n’y avait pas de sentiments avec elle. Aucuns. » c’était juste physique, de l’égarement, le besoin de me rassurer sur mon potentiel de séduction. Des conneries quoi.
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Jeu 10 Sep - 17:05
Je suis sincère avec elle, je lui dis avoir revu mon premier amour. Enfin je ne le dis pas en ces termes, mais elle sait que c’est le cas. Si tant est qu’on puisse appeler ça un première amour. Premier béguin disons. Parce que je n’ai rien vécu véritablement avec Sameen, ou du moins, rien de physique, à part ce simple baiser qui m’a coûté ma carrière. Pour le moment, je ne pense pas qu’il soit nécessaire que Bailey soit au courant du nouveau baiser échangé avec mon ancienne entraîneuse. Je crois que ça n’a pas vraiment de sens, c’était sur le coup des retrouvailles. Je crois. Et quand bien même, Bailey et moi sommes séparées, et elle n’a rien à me reprocher. Je le sais, elle le sait. Dans la continuité des confidences, je tente de lui poser une question. Cette question qui me trotte depuis longtemps, et qui me vrille déjà l’estomac. Ça me prouve au moins à quel point je tiens encore à elle, à quel point ça pourrait profondément me blesser qu’elle fasse à nouvelle fois une connerie comme la première. Elle affirme qu’il s’agissait bien d’une relation de boulot. Je ne la lâche pas des yeux, j’attends qu’elle précise, qu’elle m’en parle, qu’on crève un peu l’abcès. Elle ne sera pas amenée à la revoir. En tout cas, pas volontairement, de ce qu’elle dit. « Mais ai-je l’intention de la revoir ? La réponse est non. » D’un côté je suis rassurée, même si je me doute bien que le risque zéro de la recroiser n’existe pas. Je hoche la tête, silencieuse. J’encaisse, j’apprends, j’analyse. Je crois que la colère est passé, maintenant je fais juste face à la peur, la peur que ça recommence. La peur qu’elle en ait envie. « Il n’y avait pas de sentiments avec elle. Aucuns. » Cette fois je baisse les yeux. Je ne sais pas si ça me rassure ou non. Elle a offert son corps à quelqu’un d’autre, elle a possédé le corps de quelqu’un d’autre. Tout ça sans sentiments. Je m’en sais incapable, mais elle n’est pas moi. Je ne suis pas elle. Nous réagissons et agissons différemment. Je me pince un peu les lèvres, hésitante, et lui demande finalement. « C’est arrivé qu’une seule fois ? Il n’y a eu qu’elle ? » Ça aussi, ça me trotte. J’ai besoin qu’elle soit sincère, j’espère qu’elle le sera. Je crois. « Es-ce que tu…. enfin, avec ta psy, est-ce que tu as réussi à savoir pourquoi ? » Parce que moi, j’ai besoin de comprendre. Savoir si je suis en cause moi aussi, si j’ai fauté quelque part, dans mon comportement. Si je n’ai pas suffisamment collé à ses besoins. Je dois en avoir le coeur net, surtout si on a dans l’idée de réussir à se reconstruire ensemble.
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Lun 21 Sep - 12:20
C’est la première fois que Jaymes me pose des questions concrètes sur ma tromperie. Elle veut savoir comment j’ai connu Milan, si je vais la revoir. J’espère la rassurer avec mes réponses, elles sont sincères. Si le risque zéro de recroiser la route de la chorégraphe n’existe pas, en revanche je n’ai pas du tout l’intention de la revoir de mon plein gré. Je n’ai d’ailleurs pas répondu à son message, celui-ci même qui a déclenché mes aveux. Et je ne répondrais jamais plus à aucunes de ses sollicitations. Pas par peur de céder, ça je ne le ferais pas, mais par respect pour ma femme tout simplement. Cette histoire n’en était pas une, c’était simplement physique, je n’ai jamais été amoureuse de Milan. Elle m’attirait pour un tas de raisons que j’ai fini par réussir à définir durant mes séances chez la psy. Jay ne semble pas vraiment rassurée par cet aveu, je sais que de son côté elle a besoin d’avoir un lien émotionnel avec quelqu’un pour se donner pleinement. Je ne crois pas qu’elle ai eu de vraies aventures sans lendemain. Nous fonctionnons un peu différemment. Nouvelles questions. La discussion n’est pas la plus agréable qui soit, mais elle est nécessaire et j’ai le sentiment que nous avançons. De toute façon il faut crever l’abcès, c’est essentiel pour espérer tourner la page. « Il n’y a eu qu’elle. Et s’est arrivée une seule fois. » je soupire « Il y a eu un petit jeu de séduction d’abord. Puis, un jour où j’étais plus vulnérable… J’ai cédé à la tension qui régnait. C’est elle qui a amorcé les choses. » ça ne me rend pas moins coupable, mais je ne veux pas cacher cela à Jaymes. Est-ce que je sais pourquoi ? Je hoche la tête « Je… J’ai tellement eu l’habitude d’être transparente dans ma famille, ça a affecté ma confiance. J’ai cultivé un syndrome de l’imposteur et s’est allé jusqu’à l’auto-sabotage. » j’échappe un rire triste « Je te passe les détails sur mes problèmes de papa et maman, etc. » je secoue la tête, les larmes me montent aux yeux, bandes de connes. « Je t’ai mise sur un piédestal puis je me suis convaincue de ne pas être assez bien pour toi, surtout quand tu as pris la tête de l’entreprise de ton père. Jusqu’à faire cette connerie. Et en même temps, ce jeu de séduction, ça me prouvait que j’étais pas vouée à finir mes jours seule si tu trouvais mieux que moi. ». J’appuie sur le coin de mes yeux pour empêcher les larmes de couler « Mais c’est pas de ta faute si y’a truc de fissuré chez moi. Au contraire, t’as évité que ça craque plus vite. Si je t’avais pas rencontré je serais peut-être partie totalement en vrille. » je grimace « Enfin dans un autre style que cette vrille là. ».
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Mer 23 Sep - 10:17
Il y a longtemps que j’avais envie de lui poser ces questions là, mais que je n’avais jamais trouvé ni le moment ni le courage pour le faire. Et c’est chose faite ce soir. Je crois que l’instant était propice. Ma femme me rassure sur le fait qu’il n’y ait eu qu’elle, qu’une seule fois. Au fond de moi, je me sens réellement rassurée. Elle a fauté une fois, ça ne s’est pas reproduit. Elle m’explique aussi le jeu de séduction qu’il y a eu entre elles, et j’essaie de ne pas montrer à quel point ça peut me faire mal. D’après Bailey, c’est cette fille qui a amorcé les choses, ma femme n’a fait ‘que’ répondre. Mais c’est trop. J’ai besoin de savoir si elle a compris pourquoi elle avait agi comme ça. J’ai besoin de comprendre, moi aussi. Parce que même si elle dit que je n’ai aucun tort dans cette histoire, il y a quand même une part de moi qui se demande où elle a pu fauter. Je l’écoute avec attention, il est rare de la voir se livrer de cette manière sur ses sentiments, son passé, ses blessures. Evidemment que je suis touchée, évidemment que ça me fait mal au coeur de la voir aussi vulnérable, mais ça la rend tellement plus belle encore. Ses failles sont aussi ce qui font qu’elle est elle, et c’est ce qui m’a plu chez elle. Son apparente assurance, qui cachait déjà tant de blessures. Je ne la lâche pas des yeux, mon coeur bat plus fort et la boule dans ma gorge est tenace. « Et en même temps, ce jeu de séduction, ça me prouvait que j’étais pas vouée à finir mes jours seule si tu trouvais mieux que moi. »[/color] Je serre les dents, parce que le fait même qu’elle imagine que notre histoire pouvait avoir une fin potentielle, l’a probablement menée à faire la connerie qu’elle a faite. C’est un ensemble de faits, comblés à son manque de confiance et d’estime d’elle-même. Au final, est-ce que j’aurai pu éviter ça ? Peut-être pas. « Mais c’est pas de ta faute si y’a truc de fissuré chez moi. Au contraire, t’as évité que ça craque plus vite. Si je t’avais pas rencontré je serais peut-être partie totalement en vrille. Enfin dans un autre style que cette vrille là. » Je baisse cette fois les yeux, ces derniers étant plus humides que je ne le voudrais. Je hoche un peu la tête, silencieuse, comme si j’avais besoin d’un peu de temps pour assimiler tout ce qu’elle venait de me dire. Elle a fait un vrai travail avec son psy pour arriver déjà à comprendre tout ça. Je n’ai plus qu’à espérer qu’elle continue sur sa lancée pour parvenir à apaiser toutes ces failles, toutes ces fêlures qui l’ont amenée à nous détruire, ou en tout cas une partie de ce que nous étions l’une pour l’autre. Je soupire un peu et m’approche d’elle légèrement, pour venir poser ma main sur son genou. Je relève les yeux vers elle pour plonger dans son regard sincère. « Je suis heureuse que tu fasses ce chemin, pour toi surtout, parce que je sais que tu te sentiras mieux après avoir travaillé sur tout ça. On a qu’a dire que c’est un mal pour un bien… » J’ai toujours été de nature optimiste, et même si je ne le dis pas clairement, je suis fière d’elle, de ce parcours qu’elle tend à changer pour se sentir mieux, même si ça a inclut de passer par un évènement douloureux pour moi.
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