New date, new chance, just let it come [Laumie #3]

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Jamie Ukhar
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New date, new chance, just let it come [Laumie #3] AdorableDescriptiveAppaloosa-size_restricted

• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
• orientation : Hétéro
• occupation : Ma fille, Maé, ma princesse. Mais aussi businessman, investisseur, je possède plusieurs établissements rentables mis en gérance
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Jamie Ukhar
New date, new chance, just let it come [Laumie #3]
Mer 10 Juin - 11:35

Second rendez-vous. C’est une seconde chance, une étape. Ce qui veut dire que le premier eu porté ses fruits, et j’en suis plutôt fier. J’ai beaucoup apprécié ce moment improvisé avec Laurel, et l’idée même qu’elle accepte de me revoir. Je ne dirais pas que je cours après l’assentiment des femmes, mais le sien m’apparaissait important. Elle m’a fait réellement bonne impression le premier soir, mieux que ça, je dirais qu’elle m’a subjuguée. Son caractère, sa façon de chercher à jouer dans la force sans en avoir l’air. Son aspect fort et déterminé, qui cache une sensibilité et une fragilité juste ce qu’il faut.
Je pense que j’ai perdu toute objectivité, et c’est bien le signe que quoi qu’il en soit, je suis tombé dans le piège de son charme, sans doute malgré elle. Quoi qu’il en soit, j’en suis là et en train de trouver une idée parfaite pour l’impressionner à nouveau. Ça n’est pas moi ça, je n’ai plus 15 ans. J’ai certes, toujours à cœur de plaire, et de faire plaisir à une femme que je convoite, mais concrètement, me triturer pour savoir comment m’y prendre le mieux ?
Je souhaiterais l’inviter dans un endroit qui me tient à cœur. Ignorant encore ses préférences, j’ai eu l’idée de lui faire partager les miennes. Une journée à l’hippodrome de Pasadena. Une heure de route, c’est faisable. Un trajet qui nous permettra sans doute d’échanger, en plus du reste.
Il est 10h du matin quand je passe la chercher, devant chez elle. Je n’ai pas oublié le chemin, bien au contraire. Une tenue qui lui va à ravir, comme à chaque fois que je la croise, même si je peux compter ces dernières sur les doigts d’une main. Pour ma part, il s’agit d’un pantalon ajusté, d’une paire de chaussures en cuir et d’une chemise sous un veston sans manches. Un costume trois pièces, sans la veste. Un peu dandy à l’ancienne mais qu’importe. Je suis aussi connu pour ce style un peu rétro, qui surprend, parfois.
Nous échangeons sur tout et rien sur la route, il n’y a clairement pas un blanc et quand nous atteignons l’hippodrome, je sens sa surprise. Encore plus quand je trouve une place à mon nom, près de l’entrée. J’en sors pour lui ouvrir la portière. « Après vous. » Le vous est pour le moment encore de mise, mais ça ne devrait pas durer. A elle de me faire un signe. Je lui tends cependant la main pour entrer dans le bâtiment, elle est libre de la refuser. « Vous m’avez l’air surprise. » Par le choix du lieu. Je conçois que ça n’est pas ordinaire, mais quel intérêt de tomber dans la banalité ?
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New date, new chance, just let it come [Laumie #3]
Mer 10 Juin - 23:08

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Second rendez-vous. C’est étrange. Lors du premier, Laureline n’avait pas cette crainte, cette forme de stress. En fait, lors du premier rendez-vous, elle n’avait aucune attente. Elle avait accepté par courtoisie, et aussi par curiosité. Or, le destin s’en est mêlé. Un accident de la circulation, une affluence d’appel au central, et un retard qui changea les plans. D’une soirée mortellement ennuyeuse et prévisible dans un restaurant, c’est devenu un tête à tête intime dans l’enceinte de sa propre villa, où les apparences n’étaient plus de mise. Le naturel a pu sortir, ainsi que la sincérité. Et sans qu’elle l'eût prévu à l’avance, un certain rapprochement a opéré. Un baiser, au cours de la soirée, et un second au moment de se quitter. Depuis, la blonde ne peut nier avec ses pensées qui se tournent vers l’homme d’affaires, un peu trop souvent à son goût. Serait-elle en train de tomber dans son propre piège ? Elle a voulu jouer, tester ses limites, et le résultat est qu’elle commence à y prendre goût. D’où la certaine appréhension face à ce second rendez-vous. Elle n’a plus quinze ans, elle a de l’expérience dans la vie et les relations. Elle devrait prendre les choses avec légèreté, et aviser au fur et à mesure. Mais non. Étrangement, Laurel sent que ce n’est pas ainsi que cela fonctionne avec Jamie. Car lui, il est différent. Différent des autres. Des prédécesseurs. Une différence qui lui plaît, lui apporte une importance nouvelle, qu’elle souhaite découvrir un peu plus.

([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) C’est une journée de repos pour la Fawkes. Pour autant, nulle possibilité de faire la grasse matinée. Le réveil sonne comme les autres jours, pour laisser le temps à la blonde de prendre un petit déjeuner, et se préparer comme il se doit pour cette journée qui s’annonce pleine de surprises. Cela commence par le programme des prochaines heures. Laurel l’ignore. Ne sait ce qu’à prévu Jamie. Sortie dans un établissement, ou en plein air. En ville ou à l’extérieur. Les inconnues dans l’équation sont nombreuses, mais c’est ce qui rend la suite excitante. Il y a des gens qui aiment tout contrôler, tout savoir à l’avance. Ce n’est pas le cas de Laurel. La jeune femme aime les surprises. En faire comme les vivre. Les changements de plan, à la dernière minute, ne sont pas un problème. Elle sait s’adapter, rebondir, et improviser. Qualité apprise par le passé, renforcée par ses années de femme mariée, à devoir tout gérer de A à Z, sans le moindre faux pas.
Elle ne sait rien de la journée, mais ce n’est pas une raison pour lésiner sur l’apparence. Son instinct la pousse à sortir le grand jeu. Aussi bien pour séduire la personne qui va partager sa journée, que pour elle, pour se sentir bien dans sa peau. Jolie robe d’un rose poudré, les escarpins qui vont avec, et la pochette pour avoir le strict minimum pour une femme. Cheveux au naturel. Maquillage discret. Dix heures s’affiche déjà sur toutes les pendules de la maison, heure à laquelle le rendez-vous débute. Sonnette qui retentit, qui la pousse à sortir pour aller à l’encontre de Jamie, laissant derrière elle son quotidien pour plonger tête la première vers l’inconnu(e). Durant le chemin, et ce malgré une conversation sans pause, l’esprit de Laurel est toujours à la recherche d’un ou plusieurs indices pour saisir la destination finale. Ce sera hors de la ville, hors de Los Angeles. Mais où ? Les villes sont nombreuses dans les alentours, et toutes les destinations offrent une infinie possibilité d’occupation. Elle doit donc se résigner à patienter, à découvrir au dernier moment la réponse. Un choix qui ne l’attriste pas, car la conversation est intéressante, fluide, sans ressentir à aucun moment le besoin de forcer pour combler un vide. C’est prometteur pour la suite. Car il est rare de trouver quelqu’un avec qui échanger sans cesse. Il arrive toujours un moment où le blanc s’installe. Où les idées viennent à manquer. Jusque là, ce n’est pas encore arrivé, mais ça ne fait que commencer.

Enfin les choses se précisent. Le décor se dévoile. Un hippodrome. Laurel est à la fois surprise et en partie peu étonnée. Elle se souvient parfaitement de la discussion qu’ils ont eu lors de leur premier rendez-vous. Les chevaux. Ils ont été abordés. Quoi de plus normal d’aller les observer d’un peu plus près, en quelque sorte, sur un champs de courses. La surprise est tout de même de la partie, mais elle ne dit rien. Se laisse guider. C’est quelque chose qu’elle lui a promis, et elle compte bien s’y tenir. « Merci. » dit-elle quand il lui ouvre la portière. C’est certainement la première fois qu’elle se rend dans un tel lieu. Nouveauté qui l’incite à observer avec attention autour d’elle, sans pour autant délaisser son partenaire. Elle n’hésite pas à saisir la main qu’il lui tend, alors qu’ils s’approchent du bâtiment. « Oui et non. Non car je sais l’intérêt que vous portez aux chevaux. Que ce lieu doit vous être plus que familier. Et oui, car ça fait très.. chic. Très ancien temps. Mais j’apprécie. J’ose croire que je ne vis pas à la bonne époque. » Étrange à admettre à haute voix, mais c’est le sentiment qu’à Laurel. Celui que le 21ème siècle n’est pas celui qui lui convient. Qu’elle se serait amusée à une époque plus ancienne, là où la technologie n’était pas omniprésente. Dommage qu’on ne puisse pas choisir, ou avoir recours aux voyages dans le temps. « Est-ce que ce lieu vous appartient ? » demande t-elle, sans la moindre hésitation dans la voix. Ça ne semble pas être un sujet simple à aborder, surtout de but en blanc, mais il va falloir s’y faire. Laurel est ainsi. Si elle a quelque chose à demander, elle ne passe pas par quatre chemins. Car c’est une perte de temps, selon elle. Pas au point que le temps c’est de l’argent, mais presque.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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Jeu 11 Juin - 22:07

Je me doute que notre journée n’aura rien de banal, que j’aurais du fil à retordre. Non seulement avec son caractère franc et direct, mais aussi parce qu’il m’arrivera de me creuser les méninges pour m’adapter si je vois qu’elle ne s’y plaît pas autant que je le voudrais. Je ne conçois pas un rendez-vous pour me faire plaisir à moi, si elle n’y trouve aucun intérêt, alors on changera d’endroit. Si tant est qu’elle en ait encore envie. Encore une fois, ça dépend d’elle, pas de moi. Je ne forcerais pas les choses, ça n’est pas une façon de conquérir une femme. Jouer le mâle dominant ne leur plaît pas vraiment, en tout cas pas sur le long terme. Je le suis, je le sais, mais je suis capable de mettre de l’eau dans mon vin.
Sur le trajet, je la sens se questionner, et ça me fait sourire, parce que malgré la conversation riche en un tas de sujets, je l’observe, et je sens bien qu’elle aussi observe tout ce qui l’entoure, sa curiosité la rongeant, sans qu’elle n’ait l’audace de demander où je peux bien l’emmener. Une fois sur place, elle a l’air surprise, je dois le reconnaître et je me demande si c’est bon ou pas.
« Oui et non. Non car je sais l’intérêt que vous portez aux chevaux. Que ce lieu doit vous être plus que familier. Et oui, car ça fait très.. chic. Très ancien temps. Mais j’apprécie. J’ose croire que je ne vis pas à la bonne époque. » Je lui souris, gardant sa main dans la mienne, que je caresse même du pouce sans en avoir l’air. Inutile d’expliciter certaines choses, elles doivent se faire, et se ressentir, juste comme ça. « Je vous aurais bien vues durant les années 30… en pleine période faste. » Lui lançant un regard admiratif doublé d’un petit sourire amusé. Bien entendu, j’attends qu’elle rebondisse, et je ne doute pas d’une petite pique bien à elle. En fait, je crois que je tends la perche.
« Est-ce que ce lieu vous appartient ? » Je lève un sourcil. Elle est cash. Si aux Etats-Unis il est une fierté de se vanter de tout ce qu’on peut gagner sur l’année encourue, je garde un côté assez exotique à ce propos. Je possède beaucoup de choses, mais je n’aime pas le crier sur tous les toits. Je ne le cache pas, le dis si ça doit entrer dans la conversation. « Non, ce sont les chevaux qui m’appartiennent, pour la plupart. » J’aurais pu investir dans ce lieu, mais alors où aurait été mon plaisir si mes chevaux n’avaient plus eu le droit d’y concourir pour cause d’éthique. « Vous voudriez faire un tour aux écuries ? » Dans sa tenue, je préfère lui laisser le choix. C’est peut-être un peu tôt pour mettre sa classe à rude épreuve. « Du champagne nous attend pour midi. Et une tribune, juste là-haut. » Histoire qu’elle ne manque strictement rien des courses, et de l’ambiance. Et si l’envie lui dit de se mêler à toute l’effervescence, je ne l’en priverais pas.
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Ven 12 Juin - 16:13

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Il est vrai que la surprise s’est invitée dans ce second rendez-vous. Le choix du lieu est particulier. Laurel n’aurait jamais parié sur cette occupation, car il faut être honnête, cela sort de l’ordinaire. C’est assez hors du temps, comme si le trajet en voiture n’avait pas eu que pour but de s’éloigner de la cité des anges, mais aussi de remonter le temps. Heureusement que la technologie fonctionne ici, sinon, il serait aisé de s’y méprendre. L’illusion est presque parfaite, à quelques détails près. Un hippodrome. Non, ce n’est pas un lieu où on verrait la jeune femme, sur son temps libre. Elle ne déteste pas l’endroit ou l’activité. C’est seulement hors de ses habitudes. Elle n’a pas été élevée avec des chevaux autour d’elle, des membres de sa famille passionnés par l’équitation ou les courses. Il est vrai que certaines de ses passions sont dues au hasard, mais celle-ci n’a pas la chance d’en faire parti. Ce n’est pas une si mauvaise chose, car il n’y a pas d’âge pour découvrir, apprendre à aimer un autre domaine. Si cela se trouve, avant la fin de la journée, Laurel aura découvert une passion cachée pour les courses hippiques, et aura plaisir à y revenir par elle-même, sans forcément avoir la présence de Jamie à ses côtés.
« Les années 30 ? Pourquoi pas. Peut-être même avant en fait. Mais ce qui est certain, c’est que je n’aurai pas été dans l’ombre, la petite femme au foyer qui s’occupe des enfants. Indépendante et fière de ses choix. Chanteuse dans un cabaret tiens ! » Laurel est une femme réfléchie, qui sait mesurer ses paroles. Elles sont peu nombreuses à être de travers, car ce monde est beaucoup trop porté sur les apparences. Un seul faux pas, et la réputation sera mise à rude épreuve. Toutefois, il arrive à la blonde de s’octroyer un écart de conduite. Un instant de relâche où elle ne pèse pas le pour et le contre de ses pensées. Elle les dit à haute voix, et avise par la suite, comme à cet instant, où elle fait preuve d’honnêteté. « Vous, par contre, c’est écrit sur votre figure que vous trainez dans des affaires louches. Dans du trafic illégal. Je vous laisse choisir lequel. » C’est loin d’être un reproche dans la bouche de la Fawkes, car c’est bien connu que les têtes d’ange n’ont plus la cote. La tendance est aux mauvais garçons, ceux qui pourront faire découvrir le goût de l’adrénaline et du danger. Blague à part, c’est une conversation comme une autre, où le sérieux est loin d’être l’invité d’honneur. Néanmoins, il ne tarde pas à s'immiscer, quand la blonde demande de but en blanc si le lieu où ils sont se trouve être l’une de ses propriétés. Elle ne sait trop à quelle réponse elle doit s’attendre, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle ne peut se retenir de lever les yeux vers le ciel quand il précise que ce sont les chevaux qui sont à lui. Évidemment. C’était presque prévisible. Le contraire aurait été décevant. Jamie lui demande alors si elle désire faire un passage vers les écuries. « Avec plaisir. Mais je dois m’en référer à vous pour savoir quand est le moment le plus opportun. Avant ou après les courses. » Laurel n’y connaît strictement rien à cet univers. Que ce soit dans les habitudes, le protocole, l’ordre des choses… voir un cheval avant une course peut peut-être porter malheur, si ce n’est pas le propriétaire ou le soigneur. On trouve des superstitions partout. Et il lui semble que l’homme qui l’accompagne en est friand. Ainsi, faire un faux pas est l’une des dernières choses qu’elle souhaite faire, surtout aujourd’hui. « Est-ce que ça vous arrive de ne rien prévoir, d’improviser à chaque instant sans avoir le contrôle de la situation ? » La question est sérieuse, mais le sourire qu’elle affiche est taquin. Ce n’est pas la première fois qu’il lui démontre un certain besoin de tout contrôler. Au gala. Lors de leur premier rendez-vous. Et là encore, où tout semble être orchestré dans les moindres détails. Ce n’est pas quelque chose de dérangeant pour Laurel, elle sait s’acclimater des deux situations. C’était plutôt de la curiosité. Et aussi un désir d’apprendre à le connaître, à mieux le cerner. N’est-ce pas la base d’un rendez-vous ?
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Jamie Ukhar
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Sam 13 Juin - 11:03

Je me surprends à prendre autant de plaisir à déambuler dans ces lieux, en sa compagnie. C’est un endroit où je me sens bien, où l’effervescence m’inspire. Mais le partager est autre chose. Partager quelque-chose veut dire penser à l’autre. C’est autrement plus agréable, la plupart du temps. Pour peu que la personne soit réceptive, et ça semble être le cas de Laurel, qui se laisse guider, sur la réserve, mais ça va venir, je nous fais confiance. Sa main dans la mienne, sans un mot à ce sujet, nous entamons déjà les joutes verbales. « Les années 30 ? Pourquoi pas. Peut-être même avant en fait. Mais ce qui est certain, c’est que je n’aurai pas été dans l’ombre, la petite femme au foyer qui s’occupe des enfants. Indépendante et fière de ses choix. Chanteuse dans un cabaret tiens ! » « Vous êtes plus après-guerre ? » Je lève un sourcil, intriguée. Une de ces femmes ayant tenu le pays pendant que les hommes partaient au front. Ces femmes-là avaient un courage et une détermination sans failles. Elles n’avaient certes pas le choix, mais ne se le laissaient pas non plus.
« Vous, par contre, c’est écrit sur votre figure que vous trainez dans des affaires louches. Dans du trafic illégal. Je vous laisse choisir lequel. » « Le jeu, bien évidemment. Dans l’arrière salle d’un de mes établissements de nuit. Je crois même que j’aurais tout un tas de bar clandestin. La prohibition m’aurait bien été. J’aurais défendu le droit des hommes à se divertir. » Avec un petit sourire cynique et complice. « Et les femmes, bien entendu. » Une femme dans un établissement est toujours vendeur. Elles font consommer les femmes. Ce n’est pas du sexisme, juste une constatation.
Je lui propose d’aller visiter les écuries tout de suite. « Avec plaisir. Mais je dois m’en référer à vous pour savoir quand est le moment le plus opportun. Avant ou après les courses. » « Avant ça peut l’être. Après la course, les cheveux nécessitent tout un tas de soins. Et il est bien moins commode de circuler entre les box, surtout apprêtée comme vous l’êtes. » Et c’est un compliment. Elle est sublime, je n’ai pas besoin de le lui dire. Elle a cependant remarqué ma tendance superstitieuse.
Nous prenons alors un raccourci, dans les allées de cet endroit, que je connais comme ma poche. Je marche à son allure, je fais attention à ce qu’elle suive sans difficulté, et la fait passer devant quand le chemin est trop étroit pour que nous y passions à deux. « Est-ce que ça vous arrive de ne rien prévoir, d’improviser à chaque instant sans avoir le contrôle de la situation ? » « Non, rarement. » Au moins, c’est franc. « Prévoir c’est limiter les risques, c’est avoir un coup d’avance. » Je lui lance un regard, elle a l’air de chercher à me faire passer un vrai message. « Pour autant, si la demande est là, je pense pouvoir lâcher prise quelques instants… » Mais ça me coûtera, quoi qu’il en soit. Je veux bien faire un effort. Mais le contrôle et l’ordre font partie de ma nature.
Nous retrouvons les écuries, et je prends le temps de la laisser trouver son rythme, sur ses talons aiguilles. Je m’arrête ensuite devant un des box, ma pouliche fétiche, et porte bonheur. Je glisse alors une main sur la tête de l’animal, tout en douceur. « Salut ma belle. » J’ai une relation particulière avec elle, et ce sont des animaux diablement intelligents. « Vous voulez vous approcher ? » Je la sens en retrait…
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Mar 16 Juin - 23:40

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« En vérité, j’ignore ce que je suis. Quand quelqu’un parle à notre place, on aime faire une réflexion en faisant référence au fait que personne ne peut mieux nous connaître que nous-même. Mais en vérité, c’est pas totalement vrai. Je trouve que c’est même l’inverse. Que je suis la dernière personne à pouvoir dire bien me connaître. » Mince. Cette réflexion est peut-être un poil trop poussée. Trop tard, les mots sont dit, Laurel ne pourra plus les reprendre. On en revient à cette fâcheuse manie qui peut se manifester parfois, celle de parler avant de réfléchir. Pour le coup, c’est une réflexion qu’il aurait mieux fallu garder pour elle, car elle craint de faire fuir Jamie avec ce genre d’idées. Après tout, c’est bien connu qu’une femme ayant un peu d’intellect est effrayante. Que de nos jours, et même avant, on demandait à une femme d’être jolie et de se taire. De ne pas avoir d’avis, qu’importe le sujet. C’est triste et révoltant. Heureusement que les mentalités changent un peu. Et si ce n’est pas le cas, ce sont les femmes qui prennent le droit de parole, et de réflexion. Tout ça pour dire que la jeune femme se cherche encore, et que ce travail risque de perdurer jusqu’à la fin de ses jours, notamment à cause des changements permanents. Il est presque impossible pour quelqu’un de rester figer dans le temps, camper sur des idées, de l’enfance à ses derniers jours sur Terre. Même les préférences alimentaires évoluent avec les années ! « Désolée. » finit-elle par dire. Laurel a beau vouloir son indépendance, depuis que le divorce d’avec son ex-mari fut été prononcé, ce n’est pas un rôle qu’elle souhaite assumer constamment. En fait, elle sait trouver le juste milieu. Savoir s’imposer quand il le faut, comme se remettre à sa place si nécessaire. L’exercice est plus difficile qu’il n’y paraît, mais c’est en faisant autant de concessions que d’efforts que l’on peut parvenir à un équilibre parfait dans une relation. Car même si ce n’est que le second rendez-vous, qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs, Laurel a un bon pressentiment. Ou une forte envie de voir où ça peut mener. C’est pas un peu trop prétentieux ? Seulement si c’est avoué à haute voix, ce qui n’est pas le cas. Autant poursuivre le jeu qu’elle a initié sans le vouloir, surtout que Jamie y joue depuis le début, et ne semble pas se forcer pour lui faire plaisir. Elle l’écoute, amusée, jusqu’à lever un sourcil quand il parle du droit des hommes. Expression qui s’efface pour laisser la place à un sourire quand il apporte de lui-même une rectification. Il lui propose alors de faire un détour jusqu’aux écuries, afin d’aller rendre visite aux chevaux. Laurel n’a pas l’habitude de côtoyer ces animaux, serait presque un peu anxieuse de s’en approcher, mais elle n’est pas du genre à refuser catégoriquement sans avoir un bon argument pour le justifier. Avant de se faire une opinion, il lui fait essayer, tenter une approche, même de loin, seulement pour l’effort. Toutefois, elle ne manque pas de laisser le choix concernant le moment à Jamie. Il est beaucoup plus habitué qu’elle à cet univers, et aux superstitions qui sont liées. Elle note la délicatesse de faire attention à sa tenue. « Ce ne sont que des morceaux de tissus, qui n’ont aucune valeur sentimentale à mes yeux. » Laurel n’est pas quelqu’un de matérialiste. Il y a certes des objets ou des vêtements auxquels elle tient, mais ils sont rares. Tout comme il ne faut pas croire qu’elle prend un malin plaisir à dépenser sans compter, à changer de garde-robe toutes les semaines. Du tout. Elle aime bien s’apprêter quand l’occasion l’impose, mais elle reste une femme simple, qui pourrait se satisfaire d’un sac poubelle en guise de robe de fortune. Ce n’est pas ce qui compte.

La direction change alors, afin de se rendre vers les écuries, comme s’en doute la blonde. À cet instant, elle pourrait presque regretter d’avoir opté pour des talons. Une paire de baskets auraient été plus appréciable pour bifurquer dans les allées, sur un sol assez instable quand on est perché(e) sur plusieurs centimètres. Mais Laurel assume son choix, et fait de son mieux pour garder un semblant de dignité, peu importe le terrain. Tout ce qu’elle espère, c’est de ne pas se fouler bêtement la cheville à cause d’un détail esthétique. En chemin, pour penser à autre chose, Laurel pose une question à Jamie, avec toujours autant de franchise. Elle est curieuse, et sa curiosité est assouvie sans devoir trop insister. Question franche amène une réponse franche. Elle acquiesce, comprend la logique, même si la réponse ne la satisfait pas totalement. Une chose qui doit se lire sur son visage, car une fois encore, il lui apporte une précision, et pas des moindres. Serait-elle un livre ouvert ? « Seulement quelques instants ? » C’est qu’elle pourrait presque prendre goût à ce côté taquin.

Ils arrivent alors aux écuries. L’ambiance n’est pas la même qu’à l’extérieur. Ici, c’est un alignement de box qui leur font face. Des dizaines de chevaux sont ici et là, tous d’un calme presque olympien. Ça a de quoi rassurer Laurel, qui préfère rester à l’entrée de celui où ils se sont arrêtés, n’osant pas trop s’approcher. La distance ne l’empêche pas de profiter du spectacle, d’avoir un sourire presque attendri sur les lèvres en voyant la scène se jouer devant ses yeux. Elle semble ne pas être la seule à aimer les animaux, même s’il y a de grosses différences entre un chat et un jument. « Je ne préfère pas. Je sais que ce sont des animaux très intelligents, qui sentent l’anxiété alors... » Alors elle préfère aller à son rythme, prendre le temps qu’il faut pour se sentir en confiance, et faire un premier pas. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera une prochaine fois. Il ne faut pas brusquer les choses, juste pour faire plaisir. « Est-ce que c’est une passion que vous partagez avec votre fille ? Les chevaux, les courses, le monde hippique en général. » Est-ce qu’elle change de sujet ? Peut-être un peu. Mais l’intérêt est réel. Il lui a dit avoir une fille. Elle sait qu’elle est importante pour lui, comme chaque enfant doit l’être pour ses parents. Et c’est pour ça que Laurel aimerait en apprendre un peu plus sur elle, s’il accepte de partager quelques informations avec elle.
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Mer 17 Juin - 17:33

« En vérité, j’ignore ce que je suis. Quand quelqu’un parle à notre place, on aime faire une réflexion en faisant référence au fait que personne ne peut mieux nous connaître que nous-même. Mais en vérité, c’est pas totalement vrai. Je trouve que c’est même l’inverse. Que je suis la dernière personne à pouvoir dire bien me connaître. » Laurel est une femme surprenante, débordante de défi et d’intelligence, hors textes, hors lois, et clairement, elle a ce petit quelque-chose de très intriguant qui la rend si subtile et fascinante. Sa réflexion semble aboutie pour elle, je n’ai pas franchement réfléchi à tout ça, mais ça mérite l’intérêt que je peux lui porter en ce moment. « Vous insinuez donc que les autres vous connaissent mieux que vous-même. Ne serait-ce pas une question de recul ? » Je lui pose sincèrement la question. Je prends plaisir à débattre de certains sujets, même si c’est avec une femme que je convoite. Tout ne passe pas par la séduction pure et dure. L’alchimie intellectuelle est tout aussi importante, et indispensable, en tout cas me concernant. Je pourrais me contenter d’un beau visage pour une soirée, mais pour un peu plus, j’ai besoin de quelqu’un qui me tienne tête, qui cherche à comprendre, qui accepte une discussion qui ne tourne pas autour de la maison ou des enfants, ou même autour de nous deux. Une femme ouverte sur le monde qui l’entoure. Et sur ce point, j’adore la façon de penser de Laurel. « Désolée. » « N’ayez pas honte d’exprimer votre opinion, quelle qu’elle soit. » Resserrant sans y paraître mes doigts autour des siens. Je préfère une femme qui dit ce qu’elle pense, plutôt qu’une qui n’ose pas, pour de multiples raisons. Une femme qui s’exprime est une femme qui a confiance.
Je lui conseille par la suite de se rendre aux écuries maintenant, afin de ne pas risquer d’abimer ce qu’elle porte. Elle a le mérite d’avoir fait un bel effort, que je ne voudrais pas ruiner, mieux que ça, que je voudrais respecter. C’est très important à mon sens. « Ce ne sont que des morceaux de tissus, qui n’ont aucune valeur sentimentale à mes yeux. » « Mais vous avez fait un sacré effort pour moi, et je m’en voudrais d’y porter atteinte. Cette robe vous va particulièrement bien. » Enfin un effort pour moi, peut-être que j’y vais un peu fort. Elle s’est aussi faite belle pour elle, j’imagine. Peu importe, sa robe est jolie. Elle le sait à présent, et nous nous avançons près des chevaux. Je sens pour autant toute sa confiance s’amoindrir à chaque pas. Ça me ferait presque sourire.
« Seulement quelques instants ? » « Tout dépend de la personne qui le demande… » Plongeant mon regard dans le sien, mon regard bleu et déterminé. A elle de l’interpréter comme elle en a envie.
Nous partons pour les écuries et à la rencontre des chevaux. Je suis fier au fond, de lui présenter un peu mon milieu. Mais je la sens nerveuse. « Je ne préfère pas. Je sais que ce sont des animaux très intelligents, qui sentent l’anxiété alors... » « Vous êtes anxieuse. On peut faire demi-tour. » J’attends son approbation et sa désapprobation. Elle saura me dire si elle préfère retourner dans les hautes sphères. « Est-ce que c’est une passion que vous partagez avec votre fille ? Les chevaux, les courses, le monde hippique en général. » Intérieurement, je suis touché de cette attention à en savoir un peu plus sur ma fille, de même que son intérêt finalement pour notre relation. Je sens bien que ça n’est pas calculé et cette sincérité me plaît beaucoup. « Maé monte à l’occasion. Mais ses passions sont la danse et le théâtre. Me concernant, les chevaux, c’est depuis tout petit. » C’est un animal qui marche à la confiance, et qui ne la donne pas à tout le monde, il faut la mérité. S’empreindre de patience et d’acharnement, ne jamais baisser les bras et rester sur ses gardes aussi longtemps que possible. Faire attention. Ce sont des animaux délicats et uniques. Ils ont chacun leur caractère et leurs préférences. Et il faut fournir de gros efforts pour obtenir leur confiance. Ça n’est pas inné. Je vois bien pour autant qu’elle n’est pas à l’aise. Alors je recule d’un pas et trouve une fontaine à proximité pour m’y rincer les mains. Je lui tends ensuite à nouveau la mienne. « Vous n’êtes pas à l’aise, on devrait remonter. » Je suis prévenant, c’est un fait. Mais je voudrais qu’elle prenne autant de plaisir à cette sortie que moi.
Nous remontons un peu plus haut, non seulement dans les gradins mais également dans les locaux. Les grandes baies vitrées nous donnent pleine vue sur le champ de course. « Vous préférez déjeuner dès maintenant ou faire votre premier pari ? » Je ne lâche pas sa main, ça devient presque naturel. Elle ne semble cependant pas vouloir s’en défaire non plus. Et ça me plaît beaucoup.

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New date, new chance, just let it come [Laumie #3]
Mer 17 Juin - 22:37

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Elle se laisse quelques secondes de réflexion, pour cette fois formuler sa pensée avant de l’exprimer. Laurel ne s’attendait pas à avoir un retour de la part de Jamie, et elle en est agréablement surprise. Avec son ex-mari, si elle avait le malheur de pousser un peu sa pensée, elle se retrouvait face à un mur. Au mieux, elle avait le droit à un haussement d’épaules. Au pire, un silence digne d’une messe pour la commémoration d’un mort. C’est flatteur de voir que Ukhar s’intéresse à ce qu’elle dit, sans se moquer un seul instant de ses dires. « Dans les autres, il y a plusieurs catégories. Mais oui, je n’ai pas peur de dire que je pense que ma soeur aînée me connaît mieux que je ne me connais, car elle peut voir des choses que je ne suis pas encore disposée à admettre, par exemple. » L’homme n’est pas totalement dans le tort non plus. Il faut voir les choses avec un certain degré de recul. Un passant dans la rue ne pourra jamais prétendre connaître Laurel mieux qu’elle-même, mais dans son entourage proche, c’est possible. C’est bien connu que l’espèce humaine aime se voiler la face sur certains sujets. Qu’il est parfois pénible d’admettre des choses, souvent évidentes, comme inscrites sur le front en lettres clignotantes. Ça reste un bon exemple pour faire comprendre où elle souhaite en venir. Néanmoins, Laurel prend conscience que le sujet n’est peut-être pas aussi passionnant qu’il n’en a l’air, et qu’il est même inaproprié en cette occasion. C’est ce qui la pousse à s’excuser, mais ses excuses ne trouvent pas preneur, ce qui lui arrache un charmant sourire. Cela ne fait pas si longtemps que la blonde passe du temps avec Jamie, à mesure de ce temps, elle apprécie de découvrir qu’elle peut être elle-même en sa présence, que les comportements perçus comme des défauts par son ex-mari ne le sont pas aux yeux de l’homme d’affaire. De quoi lui donner envie de multiplier les instants passés en sa compagnie.  

Sur le chemin qui mène aux écuries, Laurel précise à son partenaire que l’éventualité d’abîmer sa toilette n’est pas si effrayante à ses yeux, car ce ne sont que des morceaux de tissus. Ils sont certes jolis, elle prend plaisir à se mouvoir dans cette robe, mais son coeur n’en serait pas brisé si la robe était salie lors de cette journée, ou déchirée. « Un sacré effort pour vous ? Mince, je pensais avoir été discrète. Il va falloir que je sois plus subtile la prochaine fois, sinon, vous allez croire que c’est déjà dans la poche. » Elle aime le charier, le taquiner, ainsi qu’envoyer des messages contradictoires. Ça rend le jeu beaucoup plus excitant, même si les baisers échangés lors de la dernière soirée, et sa main toujours glissée dans la sienne ne l’aident pas énormément pour avoir l’air inaccessible. Laurel n’est pas superwoman. Elle ne peut pas aller totalement à l’encontre de ce que lui dicte son corps et son coeur. Elle peut seulement jouer avec les mots, pour le troubler toujours un peu plus. Il faut croire que c’est son point fort. Mais l’homm n’est pas en reste également. Il sait quoi lui répondre pour la charmer, avec des messages dissimulés dans ses phrases. Ce petit jeu doit néanmoins cesser, car ils arrivent à bon port, à savoir dans les écuries. Immédiatement, l’attitude de la jeune femme change. Elle n’a pas l’habitude des chevaux, et encore moins d’en voir d’aussi près. Elle n’est pas à proprement effrayée, mais pas complètement à l’aise non plus. Ce ne sont pas des animaux sauvages, mais ce ne sont pas non plus de petits chatons inoffensifs. Un état que Laurel préfère ne pas cacher. À quoi bon mentir. Pour lui faire plaisir ? Ce serait prendre le risque de gâcher le moment. Et puis, l’honnêteté n’a jamais tué personne. Plutôt avouer que faire un faux pas dangereux. « Du tout, ça va aller. » Ils viennent à peine d’arriver, elle ne veut pas s’avouer vaincu aussi rapidement. Il lui faut juste un peu de temps pour s’acclimater de la situation. Et pour cela, elle opte pour un changement de sujet, afin d’occuper son esprit à bon escient. Laurel s’intéresse à la fille de Jamie, qu’elle sait précieuse à ses yeux. Elle ne cherche pas à gagner des points, c’est sincère. Laurel n’a pas la chance d’être mère également, elle peut donc que se raccrocher aux témoignages des personnes autour d’elle, pour essayer de comprendre ce lien si précieux qui lie un parent à son enfant. « Ça ne m’étonne pas. Je pense qu’il y a en chaque petite fille une part admirative des spectacles de Broadway. Pas que les petites filles d’ailleurs. Il y a des femmes qui ne seraient pas contre un aller retour à New-York pour voir l’une des comédies musicales à l’affiche. » dit-elle en lui adressant un sourire mutin. Laurel se souvient avoir parlé de subtilité un peu plus tôt. Manqué. Le message semble être assez clair. Elle est l’une de ses femmes qui pourrait prendre plaisir à passer la soirée dans l’une des salles de spectacle, pour voir les plus grandes productions, comme Chicago, Cats, le Moulin Rouge et tant d’autres… Une perspective délicieuse, qui ne parvient pas à chasser entièrement cette sensation de ne pas être à sa place dans les écuries. Elle a essayé, mais elle n’est pas encore prête pour un tête à tête avec l’un des équidés. C’est pour cela que cette fois, Laurel ne contredit pas Jamie, et accepte de remonter vers les étages, sa main retrouvant sa place dans la sienne. Sans un mot, ils font le chemin inverse pour aller cette fois vers les locaux. Ils arrivent dans une vaste pièce avec de grandes baies vitrées qui donnent sur le champ de courses. La vue est juste imprenable, si bien que la jeune femme est immédiatement attirée vers elle. Après tout, n’est-ce pas l’intérêt premier dans un tel lieu, que de regarder les courses ? « Je préfère entrer dans le bain dès maintenant, si vous ne voyez pas d’inconvénients. » C’est la première fois qu’elle vient dans un tel lieu, ce qui fait qu’elle est particulièrement intriguée par le mode de fonctionnement. Sincèrement curieuse, elle lâche la vue du regard pour tourner la tête vers Jamie. « Vous avez plusieurs chevaux à vous qui vont concourir, et vous êtes un fin connaisseur il me semble. Alors dite-moi, sur qui je dois miser mon argent pour espérer que ça me rapporte quelque chose ? » Laurel n’est pas forcément ici pour repartir avec plus d’argent qu’elle n’avait à l’arrivée, mais ça serait excitant d’être chanceuse dès sa première fois sur les champs de courses. La chance du débutant.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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Jeu 18 Juin - 18:41

J’ai toujours pris beaucoup de plaisir à débattre. Aux joutes verbales même. Ma plus belle histoire jusqu’à présent, bien qu’épuisante et passionnée, fut avec une femme au verbe haut et à la langue bien pendue. Eden n’a jamais manqué une occasion de me renvoyer dans mes buts, et je lui trouvais un foutu charme dans ces moments-là. Quoi que, à présent ça a surtout le don de m’exaspérer, on fait avec. Les choses changent quand les gens changent à leur tour. Nous n’avons plus vingt ans, et nous n’avons surtout plus envie d’y croire. Nous nous sommes séparés, enfin plutôt, elle m’a quitté, lâchement, avouons-le. A partir de là, toute confiance s’est brisée. Il ne nous reste que la rancœur, et Maé. Son éducation et son bienêtre. Même si nous n’avons absolument aucun point commun l’un et l’autre concernant ces deux visions des choses.
« Dans les autres, il y a plusieurs catégories. Mais oui, je n’ai pas peur de dire que je pense que ma soeur aînée me connaît mieux que je ne me connais, car elle peut voir des choses que je ne suis pas encore disposée à admettre, par exemple. » « Votre sœur vous est proche, et elle est sans doute la version humaine la plus proche de vous. » Pour qu’elles s’entendent si bien. Personnellement j’ai trop peu de contact avec ma famille pour que ça soit du même genre. Et je préfère ma vie seul, loin de tout ça, loin de toute cette fausse gentillesse, celle qu’on ne ressent pas. Etant plutôt rebelle étant jeune, je me suis fait tout seul, sans l’aide de personne, et ça n’a pas toujours plu. J’ai préféré prendre le large plutôt que de rentrer dans un moule qui n’était pas fait pour moi.
« Un sacré effort pour vous ? Mince, je pensais avoir été discrète. Il va falloir que je sois plus subtile la prochaine fois, sinon, vous allez croire que c’est déjà dans la poche. » Elle a de l’humour et si j’ai peu pour habitude de sourire, là, elle a gagné. « Confidence pour confidence, avec un jogging et une vieille paire de baskets ça aurait aussi été dans la poche. » Je lève un sourcil pour appuyer mes dires, mais ne m’y attarde pas. Je viens de mettre à jour un de mes secrets et ça n’est pas dans mes habitudes, bien au contraire.
« Du tout, ça va aller. » Je viens de lui proposer de remonter, mais je vois bien qu’elle n’est pas en terre conquise, au contraire, elle est plutôt en train de se demander à quelle sauce elle va bien pouvoir être mangée. Mais elle enchaine sur ma fille, et sur ses préférences. « Ça ne m’étonne pas. Je pense qu’il y a en chaque petite fille une part admirative des spectacles de Broadway. Pas que les petites filles d’ailleurs. Il y a des femmes qui ne seraient pas contre un aller retour à New-York pour voir l’une des comédies musicales à l’affiche. » Je me retourne pour jouer de mon charme. « Pour quelle heure je réserve le vol ? » Je suis très sérieux, et je pense qu’elle ne s’attendait pas à ce que je le sois, en tout cas pas de cette façon-là. Parce que je ne suis pas du tout dans l’optique de la balader. Et j’ai de même, les moyens de mes ambitions. Partir sur un coup de tête pourrait même se révéler particulièrement romantique.
Par la suite, nous remontons tous les deux au cœur même de l’action. Les bureaux de change, là où tout se passe. Les partis s’enregistrent à cet endroit même. Les bookmakers virevoltent et c’est encore une ambiance un peu à l’ancienne. C’est ce que j’aime. L’agitation, l’adrénaline, observer la perte de contrôle en direct. Pas la mienne, bien entendu, mais celle des autres. C’est un business particulièrement lucratif, et tout le monde le sait, mais certains continuent encore à perdre des fortune à ce jeu-là. Et pour autant, à en gagner aussi.
« Je préfère entrer dans le bain dès maintenant, si vous ne voyez pas d’inconvénients. » Très bien, nous prendrons les paris tout de suite. Ça me convient. Elle est aventureuse, et ça me plaît d’autant plus. « Vous avez plusieurs chevaux à vous qui vont concourir, et vous êtes un fin connaisseur il me semble. Alors dite-moi, sur qui je dois miser mon argent pour espérer que ça me rapporte quelque chose ? » Aurait-elle besoin de mes conseils ? « Apprêtez-vous à recevoir un cours anti-déontologique et accéléré. » Il est très mal perçu de donner les tuyaux sans expérience, de même que de balancer des chiffres comme ça sans préciser. Mais là, il faut visiblement faire vite. Généralement, les parieurs dont c’est le métier, ne révèlent rien de leur technique de pari, tout comme un magicien ne révèle jamais ses tours. Je pose mes mains sur ses épaules et la dirige face à l’écran. « Le 17, et le 126. S’ils gagnent, je vous expliquerais même pourquoi. » Et pour un joueur, c’est un grand sacrifice. Mais pour elle… Elle va prendre les paris elle-même face au bookmaker, et revient vers moi avec son ticket. « Regardez bien les côtes. » Ça lui servira par la suite. Je suis assez bon à ce jeu-là. Mais je le pratique depuis des années. « Ça va commencer, vous êtes prête ? » Je suis toujours dans son dos, assez proche pour qu’elle sente mon souffle dans son cou, et cette proximité me plaît beaucoup. Autant que le parfum qu’elle dégage. Celui de son shampooing peut-être. Je n’en n’ai aucune idée…
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Ven 19 Juin - 15:09

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Même si elle le voulait, Laurel serait incapable de tenir sa langue en présence de Jamie. Pourtant, bien avant le début d’une relation, quand c’est encore la phase de séduction, on fait en sorte de masquer les défauts, de faire beaucoup d’efforts pour faire ressortir que les beaux aspects de sa personnalité. Montrer de la perfection pour, en quelque sorte, se vendre. En suivant cette logique, Laurel devrait toujours se montrer élégante, sur son trente et un, sans en faire des caisses. Loupé. Dès le premier rendez-vous, il a pu la voir comme elle s’habille quand elle va travailler, et dans une tenue assez décontractée pour passer la soirée avec lui. Il faudrait aussi qu’elle aille la plupart du temps dans son sens, pour le flatter. Encore loupé. Ils ne comptent plus les fois où elle ose le défier, et affirmer un avis contraire au sien. Doit-on aussi parler de la discrétion, le fait de rester à sa place sans attirer l’attention sur soi ? Ça semble inutile. À croire que toutes les cases à cocher pour séduire quelqu’un sont désespérément vides. Et pourtant, bien qu’elle fasse le contraire de ce qu’elle devrait faire, le charme semble opérer. Comme si aller à contre-sens n’était pas une si mauvaise chose que ça, finalement. L’amusement gagne ses lèvres, tandis qu’elle constate de plus en plus que cet homme est bien différent des autres, à sa façon. « Je n’aime pas porter de jogging, mais je devrais pouvoir dénicher la paire de baskets que j’ai traîné toute mon adolescence, si vous y tenez tant. » Celle-ci doit se trouver chez ses parents, dans un carton avec de vieilles affaires. Si elle cherche bien, Laurel devrait pouvoir mettre la main sur une paire de Converses, un peu distendue depuis le temps et à force de les avoir porté. Même la couleur ne doit plus être ce qu’elle était à l’origine. La blancheur à l’achat doit tanguer vers le jaune coquille d’oeuf, mais ça n’a pas empêché la jeune femme de les garder de nombreuses années. Cette paire de chaussures est l’un des rares souvenirs ayant une valeur sentimentale.

L’endroit n’est pas idéal pour que la jeune femme se sente totalement à l’aise, mais l’aparté au sujet de la fille de Jamie permet de penser à autre chose durant un court instant. Elle sait que quelques informations ne sont pas assez pour connaître quelqu’un, mais c’est un début. Rien qu’avec ça, Laurel peut présumer que l’adolescente est une personne passionnée, car il faut de la passion pour s’intéresser aux Arts du spectacle. Si elle monte de temps en temps à cheval, c’est qu’elle doit faire preuve de patience également. Tout comme elle doit avoir une certaine droiture, si elle est élevée par son père. Il suffirait de poser d’autres questions pour grappiller des éléments, mais la tournure de la conversation prend de court la Fawkes. Il y avait bien un sous-entendu dans ses propos, mais elle ne pensait pas être prise au sérieux, aussi rapidement surtout. D’où la nécessité de prendre quelques secondes pour observer Jamie, le jauger pour savoir s’il plaisante ou non. Malheureusement, il est une personne très difficile à décrypter. Ce n’est pas sur son visage qu’elle pourra trouver une réponse. Alors elle cesse de rechercher une réponse. « Si je vous demandais de me décrocher la lune, vous trouveriez un moyen de le faire. » Affirmation qui n’attend pas de réponse concrète. C’est même une constatation. Constatation agréable même. Car plus d’une fois, il lui a prouvé savoir anticiper ses envies, sortir ses cartes de son jeu, avant même qu’elle ne formule une question. C’est à la fois troublant, et délicieux. Délicieusement troublant.

Lorsqu’ils quittent les écuries, c’est pour rejoindre l’agitation qui règne sur les étages supérieurs. La course n’est pas encore lancée, l’effervescence pour prendre des paris est à son apogée. La différence qui règne entre ici et hors de ces murs est impressionnante. Lorsqu’on est encore à l’extérieur, rien ne laisse présager autant de mouvements à l’intérieur des murs. En tout cas, il n’y a pas à dire, cela permet de se mettre dans l’ambiance très vite. C’est ce qui pousse Laurel a préféré profiter des lieux, plutôt que de s’asseoir sagement à une belle table pour déjeuner. Cependant, elle n’est pas experte ici, contrairement à l’homme qui l’accompagne. Naturellement, c’est vers lui qu’elle se tourne pour obtenir des conseils, savoir quelle attitude adopter. En posant une telle question, elle ne s’attendait pas à ça. Sans trop comprendre ce qu’il se passe, Laurel se laisse faire. Les mains posées sur ses épaules pour la guider, l’inciter à ne plus regarder l’extérieur mais cet écran aussi incompréhensible que ceux que l’on voit dans les aéroports. Deux numéros, c’est ce qu’il lui souffle à l’oreille. Et à la façon de les dire, elle comprend qu’il n’est pas l’heure des questions. Encore une fois, la blonde doit prouver qu’elle sait lui faire confiance à l’aveugle, et se laisser guider sans opposition. À la longue, ce n’est pas si dérangeant. C’est donc avec les numéros en tête qu’elle se rend à bon port, pour parier. Une grande première, qui lui procure une certaine forme d’excitation quand même. Un peu comme la première fois que l’on met un jeton dans une machine à sous. Le ticket entre les mains, elle revient vers Jamie, et observe - comme il lui demande - les côtes. Le problème, c’est que c’est assez abstrait pour elle. Des numéros. Rien de plus. Ça n’en gâche pas le plaisir de l’instant. De retour vers les larges baies vitrées, Laurel pose son regard sur l’extérieur, là où la course est sur le point de commencer, Jamie toujours dans son dos. Proche. Très proche. Une proximité troublante, loin d’être déplaisante. Elle rend juste l’exercice d’observation et concentration plus difficile. Complexe d’avoir l’esprit uniquement sur la course, en faisant abstraction à cette situation. La blonde y parvient au début. Le coup d’envoi est lancé. L’agitation règne dans l’espace, ainsi qu’à l’extérieur, dans les gradins. L’excitation grimpe à mesure que les chevaux avancent. Tous les parieurs espèrent voir leur poulain gagner. Tous ne pourront pas repartir vainqueur. Comme dans tous les jeux, il faut un gagnant, et un ou plusieurs perdants. En fin de compte, une course est assez rapide. À peine le temps d’avoir le coup d’envoi qu’elle se termine, et étrangement, le résultat affiché n’étonne que très peu la jeune femme, qui tourne la tête vers Jamie. Il y a bien des phrases qui passent dans son esprit, des questions aussi. Elle pourrait lui demander comment il a pu prévoir le résultat. Si le cheval gagnant est l’un des siens. Ou même réclamer l’explication qu’il lui a promis au moment de sortir les numéros. Et pourtant, aucune de ces choses là ne sortent de ses lèvres. C’est l’audace qui prend le dessus. L’audace de réduire la distance entre son visage et celui de Jamie pour que ses lèvres touchent les siennes, et y dépose un baiser. Rien ne le justifie, à part l’envie de regoûter à cette sensation déjà éprouvée lors du dernier rendez-vous. « Est-ce si désagréable que ça, monsieur Ukhar, de ne pas avoir le contrôle de la situation ? » lui demande t-elle, après avoir mis fin à ce baiser, son visage restant proche du sien.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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Ven 19 Juin - 17:10

« Je n’aime pas porter de jogging, mais je devrais pouvoir dénicher la paire de baskets que j’ai traîné toute mon adolescence, si vous y tenez tant. » « J’y tiens. Je suis impatient d’avoir un aperçu de l’adolescente que vous étiez. » Un sourire charmeur, en coin, et un regard expressif, sans besoin de plus d’explication. Ça me fait très plaisir que nous puissions nous trouver si à l’aise l’un en la présence de l’autre. C’est encore tout nouveau, et je sais oh combien il est difficile pour une femme, tout juste sortie d’un divorce, de parvenir à retrouver une certaine aisance avec un autre, de savoir comment faire. Mais elle s’y prend très bien, sans même j’imagine à chercher savoir comment faire. Elle fait, tout simplement.
C’est grisant de la voir se laisser aller, elle, qui, j’imagine, a besoin d’un contrôle sans bornes, parce qu’elle peut parler de moi, elle est souvent dans la retenue, dans le calcul, de peur de se faire du mal ou de laisser quelqu’un lui faire du mal. Ce que je conçois, sans même juger, je me contente de comprendre et de la laisser faire.
Pour rire, ou peut-être pas tant que ça, nous parlons de Broadway et je lui demande simplement quel vol lui plairait le plus. Si elle me répond quelque-chose de sérieux, je suis capable de réserver sur le champ. J’aime vivre pleinement, et foncer, sauf quand il s’agit de ma fille, mais personnellement, j’ai besoin de prendre des risques, de jouer, et de parier. Une façon de me sentir vivant, de me tester, et de me mettre à l’épreuve sans doute. Peut-être un peu autodestructeur dans un sens, mais qu’importe. « Si je vous demandais de me décrocher la lune, vous trouveriez un moyen de le faire. » « Sans aucun doute, oui. » Affirmatif. Je ne me cache même pas de cette facette de ma personnalité. Je vais au bout des choses, y met le courage nécessaire et advienne que pourra.

Je lui indique la marche à suivre pour parier, puisque c’est ce qu’elle semble vouloir faire. Je la trouve aventureuse pour une première fois, mais ça me plaît. Elle se laisse guider, sans émettre pour une fois la moindre contradiction, et je crois que ça peut être marqué d’une pierre blanche, c’est sans doute une des premières fois. Sauf peut-être celle où je lui ai demandé de danser. Elle se plante face à l’écran et quand la course commence et clairement, je me rends compte qu’elle y prend goût. La même adrénaline qui monte, la même concentration, l’espoir que certains retrouvent durant un match de foot, en y croyant, jusqu’au bout. Et ça ne loupe pas. Les numéros que j’ai proposés sont gagnants, à la plus grande surprise de tout le monde. Mais je ne pense pas comme la majorité, j’aime les sentiers différents et la logique contraire, et la preuve, ça paye.
Et contre toute attente, alors que je m’attendais à un éclat de rire, un sourire ou un regard charmeur, Laurel se retourne dans mes bras, et plaque un baiser digne de ce nom sur mes lèvres. Lequel me fait totalement fondre… Sans les sommations d’usage. Elle fait ça comment exactement ?! « Est-ce si désagréable que ça, monsieur Ukhar, de ne pas avoir le contrôle de la situation ? » Son souffle effleure encore mes lèvres, et je dois reconnaître que je suis complètement soufflé, et complètement sous le charme aussi. « Si c’est vous qui l’avez, je signe un peu plus souvent. » Je glisse un doigt sous son menton et relève son visage juste assez pour réitérer son baiser à mon tour. « On pourrait partager ce contrôle. Qu’est-ce-que tu en penses ? » Le tutoiement est de retour. J’obtiens presque son aval et elle jette un œil en arrière, sur le champ de courses. « Maintenant il faut que tu ailles encaisser tes gains. Et ça s’élève à un peu plus de 200$. » C’est ça aussi, de parier à contresens. C’est un risque pris, mais un risque payant de ce que j’en vois. « Félicitations. » Je lui souris et passe un bras autour d’elle jusqu’à ce que nous allions présenter le ticket au bureau de change. Des sourires, des bonjours et du Monsieur Ukhar qu’on me sert à tour de bras. Je suis connu comme le loup blanc ici. « Voici 246$, félicitations. » L’employé est en apparence ravie, mais c’est l’établissement qui a plutôt les boules, surtout pour une débutante. « Ne va pas croire que c’est de l’argent facile. C’est juste un peu de stratégie. Tu veux parier encore une fois ? Tu as l’air d’y prendre goût. » Je la regarde faire, et visiblement elle y prend un réel plaisir.

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Ven 19 Juin - 23:08

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À ce stade de la journée, le l’angoisse du faux pas ressenti il n’y a pas plus tard qu’avant l’arrivée de Jamie à la villa - ou même dans la voiture sur le chemin - n’est plus. Il n’est plus qu’un lointain souvenir. Un sentiment stupide, car c’est bête d’angoisser à propos de la tournure d’un rendez-vous. Si ça se passe bien, c’est merveilleux. Et dans le cas contraire, il n’y a pas mort d’homme. Il suffira de mieux faire la prochaine fois, si tenté qu’il y ait une prochaine fois. Laurel prend beaucoup de plaisir à découvrir cet univers qui lui était inconnu jusque là. Elle ignore encore si elle reviendra dans un tel lieu par ses propres moyens, ou même en présence de Jamie, car la vie est imprévisible. Alors elle compte bien profiter de chaque instant. Que ce soit pour apprendre. Pour observer. Et peut-être retenir deux ou trois choses. Même l’épisode dans les écuries ne pourra pas gâcher son impression générale sur la journée, car c’était presque rien comparé aux informations qu’elle a pu avoir dans cet endroit. Sur Maé, la fille de Jamie. Comme sur lui-même. Car il ne faut pas croire qu’une conversation suffit pour apprendre à connaître quelqu’un. Il faut savoir faire preuve de déduction, et créer des connexions que l’on ne voit pas de prime abord. La réponse à un commentaire spontané peut en dire long sur quelqu’un. Laurel sait par exemple que Jamie est prêt à tout pour faire le bonheur d’une dame. Quitte à réserver un aller retour vers une autre ville américaine sur un coup de tête, juste pour le plaisir que ça lui ferait ressentir. Peu d’homme serait capable d’une telle audace, et spontanéité.

Dans cette pièce où il y a visiblement plus d’hommes que de femmes, Laurel écoute, obéit presque trop sagement aux demandes de l’homme d’affaire. Ici, elle n’est pas en terrain conquis, elle a donc tout intérêt à suivre la bonne marche à suivre pour ne pas commettre d’impair. C’est ainsi qu’elle se retrouve à faire le tout premier pari de son existence, à l’aveugle, seulement en écoutant les conseils de Jamie. Il pourrait bien la mener en bateau, prétendre s’y connaître alors que c’est faux. Mais il est convainquant. Il sait dire les choses avec tellement de conviction que la blonde ne peut pas douter un seul instant de lui. C’est risqué. Certainement plusieurs personnes de son entourage lui taperait sur les doigts. Mais dans la vie, il faut savoir prendre des risques. Face à l’écran, à cause de cette proximité nouvelle, elle peine à garder sa concentration, mais fait l’effort de tenir jusqu’à la fin de la course, où à la surprise générale dans la salle, les numéros soufflés par Jamie sont vainqueurs. Au fond d’elle, la blonde n’est pas si étonnée que ça, mais ce n’est pas ce sentiment qui prend les devants en elle. Sans crier gare, elle décide de casser les codes et faire le premier pas pour donner un baiser à l’homme qui l’accompagne. Moment délicieux, signé de sa patte par une question qui lui ressemble bien, emplie d’un certain culot. La réponse obtenue lui convient, d’autant qu’elle est accompagnée d’un second baiser. Comment ne pas fondre après ça, surtout quand le vouvoiement s’envole pour franchir une nouvelle étape. « Je suis pour le partage égal du contrôle. » Une réponse qui ne devrait guère l’étonner. Laurel n’a jamais caché son envie d’être légal de quelqu’un, et ne plus être reléguée au second plan, dans l’ombre. Elle est pour l’égalité des sexes dans le travail, et dans un couple. Le temps où l’homme devait juste subvenir aux besoins de la famille pendant que la femme gère le ménage et les enfants est révolu. C’est 50/50, ou rien.

Ce petit moment hors du temps doit toutefois prendre fin. Autour d’eux, le monde est encore là, et le temps file. Comme lui souligne Jamie, après une victoire, il faut empocher les gains. Avant même de se diriger vers les caisses, il est déjà en mesure de lui donner une approximation de ses gains. Une information qui la surprend. Elle est sur le point de demander comment il sait ça, mais elle se ravise. Question rhétorique. Cela doit à voir avec les fameuses côtes. « J’ai eu de bons conseils. » se contente t-elle de dire, tandis qu’il passe un bras autour d’elle pour la conduire jusqu’au bureau de change. En chemin, nombreuses sont les interpellations, mais le petit doigt de Laurel lui dit de s’y habituer très vite. Au moment d’empocher les gains - plus élevés que ce qu’avait annoncé Jamie, Laurel adresse un sourire de politesse à l’employé. Elle est encore novice, mais elle se doute que la maison doit préférer la situation inverse, où ce sont les parieurs qui doivent de l’argent. Ils s’éloignent un peu, afin de laisser les autres personnes gérer leur petites affaires. Là, il lui précise que ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air, et lui demande si elle souhaite réitérer l’expérience. « Oui, c’est assez plaisant, je l’avoue. Mais avant, il faut que j’aille me repoudrer le nez, comme on dit si bien. » Une expression qui prête à sourire, ce que fait Laurel, amusée par elle-même d’utiliser ce genre de formulation, alors qu’il n’y a absolument rien dans son sac pour se poudrer le visage. « Je reviens vite. » dit-elle en posant une main sur son avant-bras, avant de s'éclipser. Nulle est son intention de s’éterniser dans un tel endroit. S’il y avait des connaissances ou des amies féminines avec elle, le temps de présence serait nettement plus long, à cause des papotages incontrôlables, mais là, Laurel doute que les connaissances faites dans les toilettes d’un hippodrome situé aussi loin de la ville où elle vit soient très utiles.

À peine quelques minutes, Laurel ressort avec la ferme intention de retrouver Jamie. Cependant, elle n’avait pas prévu de croiser un visage familier dans la foule. Un visage qu’elle aurait aimé ne plus voir de si tôt, mais comme le destin aime montrer son sens de l’humour douteux, là voilà servie. Joseph Dikens, ou plus connu comme son ex-mari, qui s’avance déjà vers elle. Il est impossible de feinter qu’elle ne la pas vu, ça ne pourrait pas prendre. C’est à contrecoeur qu’elle prend sur elle, et affiche un sourire de courtoisie. Ceux qui ne trompent pas. Ceux qu’on adresse sans envie, juste pour ne pas tirer la tronche. L’échange est particulier, et les deux ne doivent pas le ressentir de la même façon. Joseph doit y voir une chance, un espoir, quand Laurel trouve le temps affreusement long. Une horrible torture qu’il serait bon de faire cesser, d’abréger. L’absence de la jeune femme a dû mettre la puce à l’oreille de Jamie, car déjà elle le voit arriver dans son champs de vision. Douce délivrance. Le sourire change, il passe de la courtoisie à l’authenticité, tandis qu’elle tente d’expliquer rapidement la situation. « J’ignore si vous vous connaissez personnellement, mais voici mon ex-mari, Joseph Dikens. Joseph, monsieur Ukhar. » Même si elle compte bien ne pas faire éterniser cette situation, Laurel connaît encore les bonnes manières pour faire des présentations. Toutefois, elle ne laisse pas l’occasion de poser des questions personnelles. « Avant que tu n’arrives, mon cher ex-mari me faisait part de ses regrets face à notre divorce, et de l’erreur qu’il a fait. Et je m’apprêtais à lui dire que je ne pouvais rien faire pour lui, car je ne suis pas une adepte des secondes chances ou du réchauffé. » Qu’importe la raison, quoiqu’il arrive, Laurel est bien décidée à ne plus avoir cet homme dans sa vie. Elle lui a fait confiance, pendant trop longtemps, à croire aux fausses promesses sans jamais en voir l’ombre un jour. C’est trop tard, la page est tournée, et la jeune femme se sent beaucoup mieux depuis qu’elle n’est plus enchainée à un tel homme, qui n’a jamais su l’apprécier à sa juste valeur. C’est bien connu qu’on prend conscience de la valeur de quelqu’un seulement une fois l’avoir définitivement perdu. Dans tous les cas, le message est clair, car l’homme qui a partagé anciennement la vie de la Fawkes ne s’éternise pas. Elle se doute qu’elle aura de ses nouvelles d’ici les prochains jours, mais ce n’est pas un problème. « Je suis désolée. J’ignorai qu’il était là, tout comme j’ignorai qu’il y connaissait quelque chose dans le sport hippique. » C’est probablement un hasard, pour une raison professionnelle, et non pas pour une nouvelle lubie. « On pourrait aller déjeuner ? Tu m’as vendu du champagne en arrivant, avec une vue dégagée. J’aimerai bien voir ça. » En faisant ça, elle prouve à Jamie qu’elle se moque de la présence de son ex-mari ici, qu’il en faudra plus pour lui gâcher le plaisir de cette journée en sa compagnie.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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• âge : 48
• côté ♥ : Libre de ses aventures d'un soir
• orientation : Hétéro
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Jamie Ukhar
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Sam 20 Juin - 16:08

« Je suis pour le partage égal du contrôle. » Voilà qui a le mérite d’être clair. La parité, l’avancée sociale, le droit des femmes, je me sens concerné. Et non pas menacé. J’ai moi-même une fille et je souhaite pour elle que la vie soit aussi facile que pour n’importe quel homme qui entreprend. C’est simplement humain. Je n’ai pas de garçon, je n’ai donc pas matière à comparer, mais j’ai bon espoir que ma fille puisse grimper au sommet sans avoir besoin de rendre de compte à qui que ce soit. Je veillerais, c’est une certitude, pour autant, je n’aurais pas de prise sur ses choix. Elle fera les siens, et s’ils sont à contrario de mes idées, alors qu’il en soit ainsi. Je ne dis pas que je le prendrais avec le sourire, mais je le prendrais tout court et ça fera partie de ses choix, sur lesquels je n’aurais pas à revenir.
« J’ai eu de bons conseils. » J’esquisse un sourire satisfait et la laisse me devancer. Je suis heureux de la tournure que les choses prennent. Il faut avouer que je m’étais beaucoup torturé l’esprit à l’idée de ce rendez-vous. Pas que je le redoutais, mais je l’attendais, avec beaucoup d’impatience, et sans doute une partie de mes démons aussi. « Oui, c’est assez plaisant, je l’avoue. Mais avant, il faut que j’aille me repoudrer le nez, comme on dit si bien. » Une fois les gains retirés, elle s’éclipse, et je l’attends au même endroit, jetant moi-même un œil au fonctionnement des choses. Mes chevaux sont en gérance, et il est hors de question qu’on ne fasse n’importe quoi avec. Ce ne sont pas les résultats auxquels je tiens le plus, mais l’intégrité de mon cheval. Je ne choisi pas n’importe qui pour courir avec non plus.

Je jette un œil sur le champ de course, mais aussi dans les écuries que nous pouvons voir en contrebas. Je commence surtout à trouver le temps long. Laurel est certes une femme, mais pas de celles qui rencontrent un tas de copines dans les toilettes et en oublie la notion du temps. Alors j’entame le chemin jusque là-bas et tombe sur… « J’ignore si vous vous connaissez personnellement, mais voici mon ex-mari, Joseph Dikens. Joseph, monsieur Ukhar. » Je fais un signe de tête. « Nous nous connaissons. » S’en suit un jeu de regards, un combat de coq. Ce que je sais de lui c’est que c’est un connard. Tant dans les affaires, puisque c’est le milieu dans lequel je le connais, qu’ailleurs. Visiblement, Laurel a eu le temps de savoir quel genre il était, dans l’intimité, et je peux noter à ses réactions, avec moi, ou même face à lui, que ça n’avait rien d’un homme modèle. C’est tout à fait le genre de connards que je serais ravi d’envoyer se faire foutre. « Avant que tu n’arrives, mon cher ex-mari me faisait part de ses regrets face à notre divorce, et de l’erreur qu’il a fait. Et je m’apprêtais à lui dire que je ne pouvais rien faire pour lui, car je ne suis pas une adepte des secondes chances ou du réchauffé. » Elle affiche clairement le tutoiement, et j’en profite pour passer un bras dans son dos, autour d’elle. Non pas pour marquer mon territoire, mais plutôt pour la soutenir et lui montrer qu’elle n’est pas seule. Elle est libre de faire un pas de côté. Je n’ai pas besoin de mots pour le rendre jaloux et triompher comme un adolescent. Un simple geste, subtile, mais qui en dit long. Il ne peut pas le voir, mais Laurel peut sentir que mon pouce va et vient dans son dos, comme pour lui donner un peu de courage et lui faire comprendre que c’est juste un mauvais moment à passer, ça va aller. Il fini d’ailleurs par prendre congés, et je sens toutes les tensions quitter le corps frêle de Laurel, peu à peu, au rythme de ses pas. « Je suis désolée. J’ignorai qu’il était là, tout comme j’ignorai qu’il y connaissait quelque chose dans le sport hippique. » Je l’embrasse sur la tête, pour la rassurer, il n’y a aucun mal. « Ne t’excuses pas. Il n’est pas là pour les courses, il est là pour affaires, et pour son réseau. » Ici, il n’est pas juste question de sports ou de pari, il est question de réseau de clients, d’affaires, d’argent, de connaissance et de visibilité. Comme un vivier, tout sent l’argent ici, et la réussite parfois. Alors nécessairement, il est simplement en prospection. « On pourrait aller déjeuner ? Tu m’as vendu du champagne en arrivant, avec une vue dégagée. J’aimerai bien voir ça. » Je lui souris légèrement et garde mon bras autour d’elle, la gardant contre moi, remontant une main dans sa nuque pour caresser la naissance de ses cheveux, avant d’emprunter l’escalier menant au toit. Je fais signe au serveur et il nous laisse entrer sur la terrasse. Je tends le bras pour récupérer deux coupes de champagne, et nous nous avançons vers la balustrade. Une table est dressée juste là, mais pour l’heure, nous restons debout, à profiter de la vue. « Tu n’auras pas de meilleure vue sur tout ça. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je trouve ça grandiose. » J’aime cette ambiance, et j’aime surtout la dominer. « A cette journée, et à tes premiers gains. » Je trinque avec elle sans la lâcher du regard, et la rapproche de moi, une main dans son dos, dans le creux de ses reins, de façon tout à fait correcte. « Tu as une idée de comment les dépenser ? » C’est une fierté de remporter son premier pari. Pas qu’elle soit portée sur l’argent, mais les dépenser aussi est une étape, et un signe. Elle avait l’air ravie. Mon visage est près du sien, et si j’ai vue dégagée partout, je ne vois qu’elle. « Il te fait encore un drôle d’effet. » Négatif je dirais, et plein de mauvais souvenirs.
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New date, new chance, just let it come [Laumie #3]
Sam 20 Juin - 22:46

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En demandant à Jamie de lui accorder quelques minutes d’absence, Laurel n’avait nullement envisagé croiser son ex-mari sur le chemin du retour. Et pourtant, c’est bien sur lui qu’elle est tombée. Comme si c’était normal de tomber sur Joseph ici, à plusieurs kilomètres de Los Angeles, au milieu de la semaine, dans un hippodrome. Cette rencontre - aussi hasardeuse qu’elle soit - ne la met pas en joie. Il y a de la rancoeur en elle à son sujet. Des sujets restés dans les airs, faute de communication. Des promesses jamais tenues. Et de la déception concernant les projets futurs. Vivre un divorce est loin d’être une partie de plaisir. C’est tirer un trait sur plusieurs années de sa vie, considérer des morceaux du passé comme du temps perdu avec la mauvaise personne. On peut y voir de bon côté, en tirer des leçons, mais passé un âge, c’est plutôt perçu comm un échec. En tout cas, c’est ainsi que le voit Laureline. Un échec sur le plan sentimental, qui aurait pu être évité, si elle n’était pas bêtement tombée amoureuse d’une image. Car il faut reconnaître que Joseph est séduisant. Il l’a toujours été, et il l’est encore. Le charme est un atout pour faire fructifier ses affaires. Il a le physique et le discours qui va avec. Sauf que ce profil, ça ne fonctionne que pendant un temps. Le temps qu’il a fallu à Laurel d’ouvrir les yeux, et comprendre que si elle ne voulait pas passer le reste de sa vie dans une routine mortelle, il était temps de dire stop. Un avis bien tranché, qui ne pourra changer. Son ex-mari peut lui sortir de merveilleux discours, ça ne prend pas. C’est ce qu’elle tente d’expliquer, aussi bien au principal intéressé qu’à Jamie qui s’est joint à la discussion. Elle ne montre rien, mais elle est touchée par sa réaction. Par ce bras passé dans son dos, qui est un réel soutien psychologique. Par les mouvements réguliers de son pouce qui l’incite à poursuivre, à aller au bout de sa pensée. Ce n’est pas le lieu idéal pour régler ce genre d’affaires, mais Laurel n’est pas le genre de femmes à s’arrêter aux apparences. Elle se moque complètement de laver son linge sale en public, d’autant qu’elle ne connaît aucune des personnes présentes dans cette salle. Alors la réputation, elle s’en moque comme l’an 40. Le petit jeu fonctionne, l’homme prend congé, et la femme peut enfin se détendre. Elle est inquiète de la réaction de Jamie, et elle ne le cache pas. Mais le baiser qu’il dépose sur son front, ainsi que les paroles qu’il lui adresse la rassure. Les affaires. Toujours les affaires. Elle aurait dû s’en douter. Il n’avait que ce mot à la bouche durant leurs années de mariage. Peu désireuse de rester sur ce sujet, Laurel préfère demander subtilement à Jamie de quitter les lieux, et de poursuivre le programme de cette journée comme si de rien n’était, en faisant abstraction à cet aparté imprévu. Une demande acceptée silencieusement, par des gestes qui finissent de lui faire oublier ce mauvais moment. Les deux amis s’échappent de la pièce où l'ébullition est encore présente, pour rejoindre le plus haut niveau, sur le toit. Sur la terrasse, l’air frais lui fait grandement du bien. Et maintenant qu’une coupe de champagne est entre ses doigts, ça devrait aller de mieux en mieux. « C’est difficile à dire, car j’ai un peu le vertige. » dit-elle avec un léger tremblement dans la voix. Un air peu rassuré sur les traits de son visage, elle pose son regard sur Jamie, et quand elle croise le sien, ne peut retenir d’afficher un sourir amusé. « C’est une plaisanterie. Détend-toi. La vue est magnifique. Et le calme est reposant. » Laurel n’a pas spécialement de soucis avec la foule, ou l’agitation. C’est juste que c’est son quotidien. Dans les locaux du 911, il faut s’habituer à un bruit constant d’appel, des conversations autour de soi, car ça reste un énorme open space. Alors, quand elle ne travaille pas, la jeune femme aime apprécier des moments de calme, pour faire une vraie cassure avec son quotidien. Au toast porté par Jamie, la blonde trinque avec lui, sans jamais le lâcher du regard. Elle porte la coupe à ses lèvres, se délecte du breuvage, et est sans surprise conquise. « J’ai une petite idée, en effet. Je pense reverser les gains à une association, en allongeant un peu la somme de ma poche. Il y a une association pour les femmes victimes de violence conjugale. Je t’arrête, je n’ai jamais dû y aller personnellement, mais plusieurs appels se sont déjà soldés par cette finalité. Alors j’estime que donner un coup d’pouce serait plus judicieux qu’un achat superficiel. » D’autant que rien ne vient à l’esprit de Laurel. Au jour d’aujourd’hui, elle n’a besoin de rien. Elle vit dans une magnifique villa, refaite il n’y a pas si longtemps. Sa garde-robe lui convient. Et elle ne prévoit pas de s’offrir des vacances surprises pour se faire plaisir dans les prochaines semaines. Oh, elle pourrait placer l’argent, mais il y en a suffisamment sur ses comptes bancaires (merci le divorce et l’acharnement professionnel). Elle préfère largement donner aux autres, tant que c’est possible de le faire. C’est une idée qui lui plaît. Qui la fait se sentir bien. Mais quand il évoque son ex-mari, Laurel ne peut retenir son corps de réagir. Elle se redresse, et préfère boire une nouvelle gorgée, comme si l’alcool pouvait l’aider à supporter ce souvenir du passé. « Je doute que tu sois totalement indifférent face à ton ex-femme, d’autant plus que vous avez une fille en commun. Et je parle des sentiments en général, positif et négatif. C’est impossible d’effacer quelqu’un de sa mémoire, le faire revenir au rang d’un vulgaire inconnu. » Ce serait plus simple si c’était possible de le faire, mais hélas, l’homme n’est pas une machine. Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton. « C’est surtout que c’est encore frais. Ça fait déjà plusieurs mois que nous sommes divorcés, presque un an que nous sommes séparés mais c’est comme si c’était hier. Alors le voir met en lumière toutes les déceptions. Les belles paroles qu’on pourrait traduire par “sois gentille et tais-toi”. Les projets qui n’ont jamais pu voir le jour. C’est difficile de ne pas me dire que j’ai perdu plusieurs années de ma vie avec un baratineur de première catégorie. J’ai conscience qu’une relation n’est pas toute rose, qu’il faut des concessions mais dans ce cas-précis, c’était souvent moi qui devais les faire. Et j’ai été assez stupide pour faire durer les choses. » Soupir adressé à elle-même, tandis que sa tête se tourne, que son regard bifurque pour admirer la vue.
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Jamie Ukhar
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Jamie Ukhar
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Mer 24 Juin - 17:59

Face à son mari, je lui trouve un comportement radicalement différent, et ça n’est pas peu dire. Sa façon de se positionner face à lui, de baisser les yeux par moments, d’hésiter, de ne pas répliquer comme elle le ferait avec autant de véhémence comme avec moi… Je pense qu’elle a dû comprendre que j’étais de ces hommes soupe au lait mais qui préfèrent une bonne engueulade à une guerre qui dure. On peut avoir des coups de gueule dans un couple, et c’est même plutôt sain de rencontrer certains désaccords. Du moment que les deux parties trouvent finalement à débattre, et gain de cause par la suite. Si ça ne va que dans un sens, il n’y a plus d’équilibre. Je suis tout à fait capable de réagir comme un con, de m’emporter sans raison et de revenir plus tard avec un bouquet de fleurs quand je me rends compte que j’ai déconné. Ça ne me pose pas de problème de reconnaître mon erreur. Encore faudrait-il que je la comprenne. Mais je compte dans ces cas-là sur ma moitié pour m’y aider.
Nous montons ensuite à sa demande, boire un peu de champagne, et comme promis, la vue est imprenable. Je ne fais jamais les choses à moitié et encore moins pour impressionner une femme. J’aime en mettre plein les yeux, à des femmes qui n’en n’ont pas grand-chose à faire, comme ça, je suis au moins sûr qu’elles apprécient. « C’est difficile à dire, car j’ai un peu le vertige. » Et merde. Et moi comme un con, je ne marche pas, je cours. C’est mesquin, mais finement joué, vraiment. « C’est une plaisanterie. Détend-toi. La vue est magnifique. Et le calme est reposant. » Je me suis fait avoir, et je reconnais sans mal son talent en levant ma coupe vers elle et lui prenant la main pour l’embrasser par la suite. Le baiser du vainqueur. La victoire est sans appel.
Je lui demande ce qu’elle compte faire de ses gains et la réponse est aussi surprenante que son auteure. « J’ai une petite idée, en effet. Je pense reverser les gains à une association, en allongeant un peu la somme de ma poche. Il y a une association pour les femmes victimes de violence conjugale. Je t’arrête, je n’ai jamais dû y aller personnellement, mais plusieurs appels se sont déjà soldés par cette finalité. Alors j’estime que donner un coup d’pouce serait plus judicieux qu’un achat superficiel. » Je ne peux retenir ce baiser que je dépose sur sa tête, elle est bluffante, et tout ça chez elle fait ce qui fait fondre un homme. « Altruiste en plus du reste, même dans ta vie personnelle. Je vais devoir mettre les bouchées double si je veux un jour pouvoir t’arriver à la cheville. » Et je le pense, elle commence à me filer des complexes. Elle représente pour le moment la femme un peu trop parfaite. Parfaitement révoltée, parfaitement généreuse, parfaitement femme et parfaitement joueuse.
Je lui fais par la suite remarquer que son ex-mari est loin de la laisser indifférente. J’aurais dû m’exprimer correctement, mieux que ça en tout cas, parce que je suis en train de déclencher une réponse que je n’attendais pas. « Je doute que tu sois totalement indifférent face à ton ex-femme, d’autant plus que vous avez une fille en commun. Et je parle des sentiments en général, positif et négatif. C’est impossible d’effacer quelqu’un de sa mémoire, le faire revenir au rang d’un vulgaire inconnu. » « Eden et moi sommes plus proches du stade de l’exaspération que du tient. Qui visiblement est encore à la méfiance. » Je ne sais pas comment elle accueille ma réflexion, mais elle n’est pas négative, juste observatrice. Je passe un bras autour d’elle pour préciser. « Ce que je veux dire, c’est qu’il a l’air d’avoir encore de l’influence sur toi. Tu es libre, tu n’as aucun compte à lui rendre. Il n’a plus aucun pouvoir sur toi. Tu n’as rien à craindre. » Elle a l’air mal à l’aise face à lui, craintive presque, en tout cas, de se sentir menacée, d’une façon ou d’une autre. « C’est surtout que c’est encore frais. Ça fait déjà plusieurs mois que nous sommes divorcés, presque un an que nous sommes séparés mais c’est comme si c’était hier. Alors le voir met en lumière toutes les déceptions. Les belles paroles qu’on pourrait traduire par “sois gentille et tais-toi”. Les projets qui n’ont jamais pu voir le jour. C’est difficile de ne pas me dire que j’ai perdu plusieurs années de ma vie avec un baratineur de première catégorie. J’ai conscience qu’une relation n’est pas toute rose, qu’il faut des concessions mais dans ce cas-précis, c’était souvent moi qui devais les faire. Et j’ai été assez stupide pour faire durer les choses. » « Et ça a fait de toi la femme que tu es. Ne regrette jamais un choix que tu as fait, voit plutôt ce qu’il t’a apporté. » Je la fais tourner vers moi, pour glisser une main sur son visage et lui voler un autre baiser, droit dans les yeux. « S’il a fait de toi celle que tu es aujourd’hui, je crois que je peux même le rattraper pour le remercier. » Ironique. « Il t’a permis de te rendre compte que tu méritais beaucoup mieux. » Pas forcément moi, mais un homme qui la respecte, la regarde et la soutienne, ce que j’appelle le minimum syndical.
Je glisse une main dans son dos, l’incitant à se reposer sur moi, sa tête sur mon torse. Ça se fait assez naturellement pour tout avouer, nous nous sentons à l’aise elle et moi, en tout cas c’est le sentiment qu’elle donne. « Tu ne dois rien à personne, maintenant tu t’en rends compte. Ce ne sera peut-être pas moi l’homme qu’il te faut. Mais je vais tenter ma chance. Retient simplement que tu ne me dois rien. Pas plus que tu ne le dois à un autre. »
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