everyone can start again (jonaël 6)

Yaël avait réussi à abattre son armure.
Ce fut plutôt rapide en effet, même s’il y a certaine façade de lui qui persiste. Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’un jour, son patron le quitterai peut-être pour quelqu’un de mieux. Honnêtement, Jonah savait qu’il allait très mal vivre ce moment, même s’il espérait réellement que ça ne sera que fictif… simplement dans son esprit un peu trop inquiet. Enfin, il n’était pas là pour dramatiser mais bien pour en profiter au maximum. L’idée de rencontrer Ruben le stressait tout de même, mais ce n’était pas pour maintenant. Il avait encore du temps pour se préparer mentalement. Enfin, d’après Yaël, l’ancien bouclé était parfait même s’il le trouvait beau parleur pour le coup. Il secoua la tête amusée, appréciant toujours les caresses dans sa nuque. « mais je te crois » dit-il avec un sourire aux lèvres. S’il le pensait tant mieux, mais Jonah est loin de voir la même chose de son côté en tout cas.
Ils parlèrent de la soirée, si Yaël voulait une bière, Jonah se contentera d’un coca zéro. L’alcool le faisait toujours sortir de son confort, si ça plaisait à son patron. Il voulait être mettre de lui-même parfois. Ils finirent par arriver à l’appartement du bel homme. Ils passèrent la porte tous les deux. Jonah s’y sentait comme chez lui, et il se demandait si c’était un bon pressage et s’il pouvait réellement agir pareil. Il laissa son patron s’occuper de défaire les sacs, alors que Jonah s’était posé contre le mur à le regarder. « je vais finir par en laisser ici » dit-il sur un ton de plaisanterie, mais ça serait peut-être la solution.
Le rangement terminé, le beau brun puis profiter de son bel homme contre lui. Un sourire se dessina sur ses lèvres sous la tendresse de ces mots. Il avait raison, il valait mieux qu’ils aillent prendre une douche au risque que cela irite leur peau. « je te suis » jusqu’au bout du monde. La salle de bain, il ne la connait que trop bien. Il ne perdit pas de temps pour retirer tous ses vêtements et se retrouver nu sous la douche en compagnie de son homme musclé. « une baignoire à la ferme ? tu ne m’en as pas parlé » en réalité, il n’y a été que très rarement à la ferme. Ca serait peut-être l’occasion d’y retourner. L’américain commença à se laver le corps avec le savon de Yaël qu’il adorait au plus haut point, surtout quand c’était sur lui d’ailleurs. Ses cheveux avaient repoussé depuis, ses boucles n’étaient pas encore visibles, mais elles allaient revenir bientôt. « tu veux regarder quoi ce soir ? » demanda-t-il en se rinçant.

Laisser de ses habits ici ? Dans mon appart ? Bordel, oui, étale-toi Jonah. L'idée de tomber sur ses affaires, à tout hasard alors que je cherche les miennes, me soulève la poitrine dans un papillonnement plaisant. « Fais comme chez toi. », je lui indique d'un coup d’œil consentant et sérieux, un poil coquin, alors que je range la cuisine du mieux possible. Lorsqu'on se retrouve, l'un contre l'autre, nos peaux et cheveux collent et sentent l'océan, deux choses dont je ne suis pas habitué et qui me mettent mal à l'aise. Je peux rester toute une journée, voire plus, à suer comme un bœuf, mais je trouve l'eau salée désagréable une fois sec. Aussi, une douche est plus que bienvenue et je n'attends le brun qu'une fois complètement nu comme un vers dans la salle de bain. Je profite de sa présence et de l'eau chaude qui réchauffe nos corps, surtout le sien, et les lave de toutes impuretés. « Le sujet n'est pas nécessairement venu. » Si je devais lui parler de tous les meubles que je possède à la ferme, on ne serait pas rendu. Et puis, à l'époque, quand il n'était que mon employé, ce n'est pas vraiment un sujet qui m'était venu à l'esprit. Maintenant que j'y repense, je nous vois bien, lui et moi, dans cette baignoire. « Et si tu venais à l'occasion pour l'essayer ? » Je sens mon sexe en frémir rien qu'en y pensant et les mains savonneuses de Jo contre mon poitrail n'arrange en rien le désir qui pointe. D'humeur joueuse, je viens presser mes lèvres aux siennes afin de lui arracher un baiser dévorant avant de le relâcher pour mieux calmer mes ardeurs. L'envie de le voir se lover contre moi dans le canapé et de pouvoir lui murmurer des mots doux à l'oreille est plus que tentante. « Y'a Snowpiercer sur Netflix, une nouvelle série. », je propose en nous rinçant sous le jet à tour de rôle. Le ton de ma voix n'est pas convaincu parce que je sais parfaitement que mon attention divergera autre part. Le corps soudainement assez léger, je sors de la douche et me sèche directement d'une serviette avant d'enfiler un jogging et un sweat pour ne pas avoir froid. « Je dois en avoir d'autres dans ma chambre si tu ne veux pas remettre tes vêtements. Tu restes dormir en fait ? » Je lui pose la question, mais espère profondément que sa réponse sera positive, même si le lendemain matin sera difficile au réveil. Ça l'est toujours quand je dois me lever de bonne heure alors qu'il est allongé à côté. Parce que j'aimerai bien un jour pouvoir rester au lit avec lui jusqu'à une heure déraisonnable, à juste profiter du moment et parler. Mais ce soir sera également l'occasion de partager un moment de douceur, alors je ravale mes remords et attend mon Jonah sur le canap' pendant que je mets en route la plateforme.

L’américain a pensé laisser des affaires chez Yaël, mais il se demandait honnêtement si cela n’allait pas trop vite. Après tout, ça ne fait qu’un mois qu’ils sont ensembles tous les deux. Jonah a peur qu’il se lasse, s’il s’installe trop rapidement dans son cocon à lui. « Je n’ai pas non plus envie de m’imposer » dit-il honnêtement. Finalement, ils se retrouvèrent tous les deux l’un contre l’autre. Cela lui fit le plus grand bien, appréciant toujours la chaleur du brun contre lui. Yaël n’avait pas tort. Ils allaient devoir prendre une douche car le sel risquerait d’hériter leur peau. Il est vrai que Jonah n’a jamais été réellement curieux de ce qu’il y avait comme fourniture dans la ferme. Maintenant, il était plus que curieux d’en découvrir un peu plus. « vrai, mais cela me rend bien curieux. Ca me ferait plaisir de pouvoir tester cette fameuse baignoire » dit-il avec un sourire au coin. Il déposa un baiser sur son torse et continua de se laver tranquillement. Un baiser dévorant par la suite, Jonah ne put que sourire. Ils se rincèrent finalement à tour de rôle. « Eh bien, ça me va. On peut tester » Il y avait eu un film d’après ce qu’il se souvient. La fin du monde et un train qui ne s’arrête jamais. Jonah sortit de la douche par la suite et attrapa une serviette pour la mettre autour de sa taille. Prenant par la même occasion une serviette pour se ressuyer le reste du corps. « Ca serait gentil oui, si je pouvais porter tes vêtements… et je pense oui que je vais dormir ici » comme souvent maintenant. Jonah lui fit un sourire aux lèvres et quand il eut les vêtements. Il les enfila rapidement. L’américain partit vers le salon, s’installant dans le canapé en attendant que son beau brun arrive.

« C'est juste un boxer de rechange et une paire de chaussettes Jo, pas tout ton armoire. » Un petit rire vient agrémenter ma pique dans l'espoir de le détendre. J'aimerai qu'un jour il arrive dans mon appartement et qu'il s'y sente un minimum chez lui, mais je ne veux pas non plus le bousculer. Ça fait combien de temps qu'on est ensemble ? J'ai l'impression que ça ne fait qu'une semaine, comme j'ai parfois l'impression que ça fait un an. Ce sentiment controverse me met le doute, mais il me suffit d'un peu de concentration pour compter les quatre semaines sur le bout de mes doigts. Un mois que je l'ai invité à diner pour son anniversaire. Un mois que je me suis immiscer en lui et que j'ai eu envie d'en découvrir plus sur son compte, corps et âme. Un mois incertain mais intense. Tout semblait si chaotique au début, et puis tout s'est soudainement relâché après qu'on ait échangé sur nos façons d'être. Ce genre de conversation me manque, en un peu plus douce et câline, plus romantique, alors je compte bien mettre la série en sourdine et pouvoir profiter de mon brun. Avant de nous y mettre, je lui promets un petit séjour à la ferme, histoire que l'on profite de la baignoire ensemble. Une perspective qui me réchauffe les muscles, plus que l'eau chaude, et m'amène à chatouiller l'oreille de Jonah des doigts. « On peut se faire ça le weekend prochain sans soucis. » Les idées viennent si naturellement avec lui qu'on se retrouve parfois obliger de faire face à un choix cornélien. En tout cas, c'est vachement rafraichissant et épanouissant de planifier autant de sorties en sa compagnie. J'ai l'impression de revivre et je n'aurais pas pu rêver de mieux. Pour parfaire notre petite soirée avant la reprise du boulot, je lui propose de mater une série sur le canapé, un beau prétexte et une stratégie de maître pour en fait l'avoir tout contre moi, à ma merci. Je ravale mon impatience alors qu'il me demande des vêtements pour la nuit qu'il passera ici. « Ça ne tiendrait qu'à moi, tu serais nu. Mais tiens, puisque tu insistes. » Je lui tends un ensemble de jogging qui est sûrement un peu trop grand pour lui mais qui est très confortable pour passer une bonne nuit. Mon sourire trahit la taquinerie qui ne lâche jamais mes pensées lorsqu'elles se focalisent sur Jonah. Puis, on peut enfin aller se vautrer sur le canapé du salon où j'allume le nécessaire, met le son au minimum syndical avant qu'il ne s'en aperçoive, et réceptionne mon brun dès qu'il apparaît dans mon champs de vision. Mes bras puissants l'attirent tendrement jusqu'à moi et je bougeotte sur le meuble afin de trouver une position confortable pour tous les deux. C'est finalement entre mes jambes qu'il trouve sa place, son dos collé à mon poitrail, mes mains enroulés autour du sien et mes lèvres non loin de son oreille. « Hm, t'es bien là ? », je lui demande, on ne sait jamais. Maintenant qu'on est posé, je sens mon coeur faire des siennes et ma respiration s'alourdir au gré de son poids sur moi. Non pas qu'il soit lourd, loin de là, mais sa présence aussi rapprochée me fait toujours cet effet. Et, évidemment, mes mains parcourent inévitablement son buste, comme pour lui prodiguer un massage. « Tu t'es réchauffé. » Un bon point, car l'eau glaciale de la mer avait quelque peu marqué ses lèvres violettes. C'est dans ces moments que je me rends compte à quel point j'aime m'occuper de Jonah, prendre soin de lui. Ça ne fait qu'augmenter l'affection que j'éprouve pour lui et qui m'écrase le palpitant dans sa cage. Parfois, j'aimerai le lui témoigner autrement, avec certains mots. Mais c'est trop tôt, je le sais. C'est trop tôt et carrément insensé dans ma tête. Un jour, quand je serai prêt, quand je n'aurais plus le cœur qui en tremble de peur, je le lui dirai. Pour l'instant, je lui témoigne mon amour autrement. Un ronronnement s'échappe alors de mes lèvres à cet instant précis et mes lèvres retrouvent ostensiblement sa joue et son oreille que j'embrasse tendrement. « Hm, mon bébé. » Je ne me lasserai jamais de ce surnom bordel. Il a une connotation qui me fait vibrer et j'espère sincèrement que Jonah y a également pris goût. « Au moindre bâillement, je te mets au lit, ok ? » Je suis là bébé, je veille sur toi.

C’était certes qu’un boxer et une perte de chaussette, mais cela voulait dire qu’il laissait tout ça délibérément chez lui. Pas simplement parce qu’il a piqué un boxer à son patron. « Tu penses que j’en fais un peu de trop ? tu as sûrement raison » dit-il en souriant doucement. Il voulait juste bien faire avec Yaël et il ne voulait surtout pas le laisser glisser entre ses doigts. Finalement, ils discutèrent tous les deux d’un possible séjour à la ferme, pour tester cette fameuse baignoire mais aussi certainement pour se retrouver entre eux, juste eux deux sans rien autour. « je suis disponible pour toi. » dit-il en caressant tendrement la barbe de son bel homme. Ils allèrent finalement regarder une petite série tous les deux. Toujours nu, Jonah espérait pouvoir prendre encore les vêtements de son homme, appréciant pouvoir sentir son odeur sur lui. « Rien ne t’empêchera de me les retirer plus tard » dit-il avec un sourire au coin, révélant ses pensées sombres et excitantes.

Jonah finit par enfiler les vêtements, il huma l’odeur de son homme, un doux mélange de son parfum et de son savon. Il le suivit par la suite en direction du salon, pour s’affaler ensemble sur le canapé. Ils trouvèrent la position parfaite. Jonah pouvait se blottir chaudement dans les bras de son barbu préféré. « je suis toujours bien dans tes bras » dit-il avec un sourire au coin des lèvres. Fermant les yeux, il soupira de plaisir, se calant un peu plus dans ses bras musclés. Sans problème, il s’est réchauffé rapidement grâce à la douche et aux bras musclés de son patron. L’américain frissonna au grognement de son homme contre son oreille. Cela le mettait toujours dans tous les états quand il faisait ce son de dominant. SON bébé, c’est totalement ce que Jonah était. Il aimait cette vision, bien qu’il n’aurait jamais cru pouvoir être vu dans ce statue depuis ses dernières relations. « tu vas devoir me mettre au lit rapidement alors, je baille souvent quand je regarde un film » dit-il en attrapant la télécommande pour mettre netflix et la série qu’il a proposé plus tôt. L’ancien bouclé se posa calmement contre son torse par la suite, laissant ses doigts caresser doucement le torse de Yaël, comme s’il dessinait quelque chose sur son torse musclé. Jonah était apaisé.

« T'en fais pas, c'est craquant. » Car même si je m'amuse à le voir déformer un petit détail en un grand tournant dans notre couple, son inquiétude est légitime et totalement mignonne. Elle m'envoûte, comme beaucoup de choses venant de sa part. Comme ses questions sur le ferme et la lueur d'envie qui pointe dans ses prunelles brunes. Comme ses petites attentions une fois que l'on s'immisce tous les deux sous le jet chaud de la douche. Comme son espièglerie qui me fait grogner mais dont je ne pourrais pas me passer, maintenant que j'y ai goûté. « On verra bien. » Je rajoute du sel, c'est tellement excitant quand on se cherche l'un et l'autre, encore plus quand on se trouve, souvent sur les draps de la chambre. Mais pour l'instant, l'appel à la détente, au chaud contre lui sur le canapé du salon, est bien plus attirante que nos pulsions de nouveau couple. Je ne mets pas beaucoup de temps avant de l'enlacer et me plonger dans le parfum de sa nuque et de ses cheveux qui repoussent progressivement en bouclettes. Bientôt, elles referont surface, comme si elles ont toujours été là. Un sourire et des grognements affectifs s'échappent de ma poitrine sans que je ne puisse les réfréner. La confession de Jonah à mi-voix m'envoie des frissons dans les bras que je resserre alors mieux autour de sa fine taille. Le moment est empreint de délicatesse et de douceur, et je m'abandonne contre sa peau, l'embrassant ici et là avec une affection que je ne me sentais pas capable d'exacerber. Sa réflexion sur son degré d'éveil me met le rire à la gorge et m'attendrit encore plus. Merde, à ce stade, je vais devenir une chiffe molle à la fin de la soirée. « J'attendrai un peu alors. Mais te force pas à rester éveillé, je te porterai jusqu'au lit s'il le faut. » Je m'imagine déjà en train de happer lourdement son corps ensommeillé que je borderai sous ma couette. Notre couette vu le temps qu'il y passe certaines nuits. Les caresses de Jo sur mon torse me font sortir de ma torpeur et amplifient la bulle cotonneuse qui semble nous entourer. « Tu... je- merde, fais chier. » C'est quoi ces conneries ? Sérieusement, j'arrive même plus à aligner deux mots, j'aimerai exprimer ce qui vit à présent dans mon cœur, mais j'y arrive pas. Ça me fout en rogne contre moi-même, assez pour préférer les gestes aux mots. « Embrasse-moi bébé. » J'essaye d'adoucir mon tempérament au maximum et de me rattacher aux émotions que Jonah exacerbe dans tout mon corps en rapprochant doucement mes lèvres des siennes, comme si elles s'unissent pour la toute première fois. L'air s'alourdit, le silence résonne et la magie s'opère. Une étincelle s'allume dans ma poitrine. Bébé, je crois que je t'aime. Ou ce n'est qu'une illusion ? C'est trop tôt. Beaucoup trop tôt pour ce ne soit réel, non ? J'en ai aucune putain d'idée, n'ayant jamais ressenti cette tempête dans ma poitrine auparavant. Elle fait rage, violente, elle fait mal, mais elle est si enivrante et aimante.

Craquant ou déplaisant, Jonah n’en savait que trop rien. Dans tous les cas, si cela devait réellement se faire. Il le fera discrètement, comme cette brosse à dent qui est resté chez lui depuis leur première nuit passée ensemble. Oui, Jonah a bien une brosse à dent chez Yaël. C’est déjà une belle étape. La conversation vira plusieurs fois, laissant Jonah avec des idées plein la tête. Elles ne sont pas toutes catholiques, c’est certain. Mais elles ne le sont que très rarement quand il s’agit tout de même d’un homme sexy et les sentiments qu’il éprouve pour lui ne cessent de se développer, jour après jour. Finalement, ils étaient bien installés tous les deux. Jonah ne pouvait s’empêcher de papouiller le corps de son homme, sans arrière-pensée mais cela n’était peut-être pas le cas de Yaël. « tu vas jouer au prince ce soir ? » dit-il avec un sourire au coin moqueur. Jonah continuait de lui caresser le torse doucement, voyant tout de suite les reliefs de son torse sous son touché. Il est beau Yaël, il en fait craqué plus d’un mais personne ne le regardera comme Jonah le regarde chaque jour. L’américain en est certain. Il releva les yeux quand il entendit ces paroles, un sourire sortit de ses lèvres. Il finit par approcher ses lèvres pour happer les siennes chaudement. Le baiser fut tendre, il se sentait comme une vierge au paradis dans les bras de ce bel homme. Quand le baiser se termina, l’américain soupira d’aise et vient enfuir son visage dans le coup de son homme, humant son odeur si envoutante. « Je suis heureux avec toi tu sais » des mots qu’il ne dit que très rarement, voir jamais mais il se sentait tellement bien à ce moment précis… qu’il ne pouvait pas s’empêcher de tout lui dire.