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Sirens calling away (ft. Ada)

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Meg Barnes
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Meg Barnes
Sirens calling away (ft. Ada)
Sam 18 Avr - 22:52
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Tu remues ta camomille depuis 5 bonnes minutes pour te donner un semblant de contenance. Tu bois normalement thés et infusions natures, sans sucre, lait ou crème, mais as aujourd’hui noyé une dose de miel et un demi citron dans ta tasse, juste comme ça, pour t’occuper. Si tu es toujours à l’heure, et même souvent un peu en avance, tu n’arrives jamais si tôt à un rendez-vous car tu sais à quel point il est désagréable d’attendre ainsi. Mais c’est de ta faute, c’est entièrement de ta faute. Tu es anxieuse, et tu n’en pouvais plus de faire les cent pas dans les couloirs de l’hôpital. D’ordinaire, tu te sentirais incroyablement coupable d’avoir abandonné ‘tes’ patients en pleine journée alors qu’on pourrait avoir besoin de toi, mais tu as finalement réussi à te convaincre que la famille passait avant le reste. Et puis, il faut être honnête, tu n’es pas indispensable. Ce n’est pas toi qui vas les soigner, ou qui seras réellement utile dans le cas d’une urgence vitale. Toi tu es la présence calme qui les rassure, qui leur traduit le jargon froid et incompréhensible des médecins, et tu fais ce que tu peux pour alléger le fardeau qui pèse sur les épaules des familles des enfants malades.

Derrière le reflet de la vitre, tu crois deviner la silhouette d’Ada, celle que tu attends. C’est un peu par désespoir de cause que tu l’as contactée, espérant qu’elle saurait te donner quelques pistes, à défaut de réponses, pour comprendre le comportement de ton fils. Tu ne sais pas encore si ta réaction est purement égoïste ou si tu as raison de t’inquiéter, mais quoiqu’il en soit, quelque chose a changé en lui depuis le jour où son lycée a organisé un exercice de prévention et de sensibilisation aux attaques à l’homme armé dans les écoles. De ton point de vue extérieur, tu avais vu cet événement d’un bon œil et l’avais jugé positif et bien ficelé, mais finalement tu ne te souviens plus vraiment de ce qu’un enfant de 15 ans peut ressentir. Peut-être a-t-il été impressionné ? Traumatisé même ? Il a toujours eu une personnalité timide et sensible, et peut-être tout cela était trop intense pour lui ? On te dit de ne pas t’en faire, que ça n’a rien à voir et qu’il est probablement juste amoureux, mais tu ne réussis pas à te débarrasser de cette petite voix dans ta tête. Alors tu espères que la sergente, qui arrive désormais à hauteur de ta table, aura quelque chose à partager avec toi.


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Sirens calling away (ft. Ada)
Ven 1 Mai - 11:46
Sirens calling away
17 avril 2020 - 16:00
Downtown Los Angeles, bar Birds & Bees, comté de Los Angeles, Californie, États-Unis

Ada N. Shepard & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]S'il y avait bien une partie du boulot qui m'ennuyait assez, c'était de faire de la prévention. De prime à bord, j'adore mon boulot, je vis, je respire, je dors SWAT. J'ai quitté les Marines avec la certitude que je n'irai pas crever dans le trou du cul du Moyen-Orient. S'il devait m'arriver quelque chose, ce serait au moins au pays. Je n'étais plus dans l'armée mais l'univers des armes et de la martialité faisait partie intégrante de ma vie avec cette fois une nouvelle composante qu'était le maintien de l'ordre. Fort heureusement pour moi, ce n'était pas mon rôle d'aller patrouiller en uniforme et de verbaliser de mauvais stationnements, j'estimai avoir droit à de bien meilleures fonctions et la police me les avait donné comme opératrice du SWAT. Mais avec de telles responsabilités dans la société dans laquelle je vis venait aussi des devoirs et faire de la prévention auprès des civils et du public en faisait bien partie.

Il y a peu, j'avais fais partie d'une équipe de policiers envoyés dans les middle school et high school de Los Angeles afin de faire de la prévention et de mener des actions de conseils et de mise en garde auprès des élèves américains. C'était aussi la possibilité pour nous de voir potentiellement des élèves intéressés par une carrière dans les forces de l'ordre. J'étais la seule représentante du SWAT et cela avait déclenché la surprise de beaucoup d'élèves qui n'imaginaient pas qu'une femme pouvait être une opératrice de terrain au sein d'une unité SWAT. Je comprenais leur surprise, je l'aurai été toute autant à leur place. Il était temps qu'une femme occupe le même rôle qu'un homme pour cette place en première ligne et malgré mon relatif intérêt pour cette démarche pédagogique, j'étais assez fière de pouvoir montrer à ces jeunes gens qu'avec de la volonté et en se donnant les moyens de ses envies, tout était possible. Certains élèves avaient remarqué mes dogtags militaires et je n'avais pas du tout caché mon passé dans les Marines. Mon rôle pendant ces actions étaient de porter assistance aux policiers de la communication de la LAPD et de participer aux questions/réponses des élèves. Les questions sur le SWAT étaient nombreuses et un peu malgré moi, j'avais été sollicitée. L'unité était célèbre et prestigieuse, les élèves étaient curieux.

J'ai pu rencontrer nombre d'élèves, pour la plupart admiratifs et encourageants, d'autres moins réceptifs et une infime minorité contre ce que je représentais et qui n'aimaient pas ce que nous racontions. Je me rappelai notamment d'une fille qui critiquait ce que je faisais en arguant qu'une femme ne devrait pas se trouver à ma place. Il fut un temps où je l'aurai emplâtré mais j'avais gardé mon calme. Et puis les autres jeunes présents se sont retourné vers l'infortunée pour essayer de lui faire comprendre qu'elle était dans le tort... Mais mis à part ces rares fauteurs de trouble, la plupart des jeunes rencontrés m'avaient surpris par l'attention qu'ils nous portaient. Ils étaient friands des conseils en cas d'attaque armée dans leurs écoles et nous écoutaient. Des élèves, garçons comme filles étaient intéressés par rentrer dans la police après leur high school diploma, je ne pouvais que leur souhaiter bonne chance. Certains voulaient aussi rentrer dans l'armée, je les y encourageai vivement en leur disant que mes années dans les Marines avaient été les meilleures. C'était non sans me rappeler mon père avant.

Je me rappelai aussi d'un jeune garçon, pas plus de 15 ans à vue d'œil. Il était tout timide et osait à peine me parler. Je me disais que je lui faisais peur mais je l'avais aidé à braver sa timidité et j'avais pu échanger avec lui. Il était admiratif comme beaucoup de monde, je lui avais posé des questions sur ce qu'on venait de lui apprendre et il savait comment réagir en cas d'attaque, fusillade comme attaque terroriste. J'avais aussi rencontré sa mère, une certaine Barnes, car les parents des élèves étaient aussi conviés à nos actions de prévention. Ils avaient quand même l'air content d'être là. Ce petit jeune me faisait un petit peu pitié mais je me rappelai que je n'en menai pas large comme lui au même âge... J'avais laissé mes coordonnées à madame Barnes, comme d'autres parents s'ils voulaient garder contact avec moi pour des questions autour du SWAT ou pour leurs enfants. Je n'étais pas la seule à l'avoir fait, tous mes collègues venus avec moi aussi. Je pensais en rester là comme beaucoup de gens rencontrés, nous avions fait notre action de prévention, nous avions tâché de donner les meilleurs conseils possibles et essayé d'inculquer les bons réflexes, le reste était pour eux.

Madame Barnes refit surface quelques semaines plus tard. Mon téléphone professionnel sonna et la quadragénaire voulait me rencontrer à propos de son fils, causant alors une remontée des souvenirs de cette dame et de son enfant. J'acceptai de la rencontrer après mes heures de travail et aujourd'hui, ma journée se terminait assez tôt et je n'étais pas d'astreinte. Rendez-vous fut pris et je me rendis à ce bar à quelques pas du QG de la LAPD. J'étais habillée léger aujourd'hui, la journée était magnifique. Débarneur noir sur les épaules et jean léger sur les jambes ainsi que mes Aviator sur le nez, je franchis en quelques minutes la distance jusqu'à arriver au bar. Je saluai le patron qui connaissait les policiers qui venaient souvent ici avant de chercher Barnes des yeux. Elle était assise non loin à une table, seule. J'enlevai mes Aviator pour les fixer au col de mon débardeur dans mon décolleté puis je rejoignis la mère de famille. Je lui fis un signe de tête en souriant poliment avant de lui serrer la main pour je m'assis alors devant elle.


Bonjour madame Barnes, ravie de vous revoir. J'espère que vous n'attendez pas depuis trop longtemps ? ... Pardonnez mon retard dans ce cas. Ah Beth ! Tu me mets un cappuccinno s'il te plait. Merci !

J'appelai la barmaid non loin de là pour ma commande avant de reporter mon attention à nouveau sur la quadra. Elle avait l'air inquiète... Je m'assis, attentive.

Vous vouliez me parler, madame. Je vous écoute, c'est à propos de votre fils je présume.
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Meg Barnes
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Meg Barnes
Sirens calling away (ft. Ada)
Dim 3 Mai - 21:17
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Tu te lèves à moitié pour saluer la jeune femme qui arrive à ta hauteur. Sa poignée de main est exactement comme tu l’imaginais, ferme et assurée. Elle ne broie toutefois pas tes doigts, comme le font si souvent les hommes en mal de domination, alors c’est déjà une petite victoire. Bonjour madame Barnes, ravie de vous revoir. J'espère que vous n'attendez pas depuis trop longtemps ? ... Pardonnez mon retard dans ce cas. Ah Beth ! Tu me mets un cappuccinno s'il te plait. Merci ! Sautant sur l’occasion, tu interpelles la serveuse également. « Un peu plus d’eau chaude pour moi, s’il vous plait ? » Là où tant d’autres auraient tout simplement demandé une seconde camomille, tu préfères éviter le gaspillage et te contentes de réutiliser ton sachet. C’est probablement là l’influence de Jay. « Vous êtes parfaitement à l’heure, ne vous en faites pas. J’étais simplement dans le coin un peu plus tôt. » Foutaises Meg, foutaises. Mais il est vrai qu’elle est à l’heure, et par conséquent tu n’as absolument rien à lui reprocher.


Vous vouliez me parler, madame. Je vous écoute, c'est à propos de votre fils je présume. Tu lui souris. Pas le moins surprise du monde de la voir aller à l’essentiel, tu ne sais pas vraiment percevoir si c’est lié à son métier, sa rigidité et sa philosophie franche, ou si c’est simplement qu’elle a mieux à faire. D’ailleurs, elle doit probablement avoir mieux à faire que t’entendre te lamenter parce que ton ‘bébé’ de 15 ans ose finalement sortir de la maison et s’émanciper. « Meg, s’il vous plait. » Oui, tu retardes l’instant fatidique, c’est évident, mais tu es aussi mal à l’aise de l’entendre t’appeler madame. C’est un terme que personne n’utilise pour te décrire, pas à l’hôpital, pas pour les amis de tes enfants. C’est à peine si les avocats du divorce le faisaient. Une chose est sûre : plus sur la fin. Et puis, sans te mentir, tu n’as toujours pas tout à fait intégré le retour de ton nom de jeune fille. Tu l’as très peu utilisé au final, mariée à tout juste 25 ans, tu as toujours été Meg, puis très brièvement Dr. Barnes, avant de troquer le B pour un H.

Tu ramènes, tant bien que mal, ton cerveau à la réalité, décidée à rester concentrée sur le sujet. Tu ne vas pas faire perdre son temps à la pauvre femme qui a accepté de te rencontrer. « Oui je... » Toi qui ne connais d’ordinaire pas le sens du mot timidité, tu ne trouves plus tes mots. « Comment expliquer... » Quelque part au fond de toi, tu te trouves embarrassée de devoir demander des conseils à une parfaite inconnue alors que tu t’es toujours targuée d’être une bonne mère. « Il est vraiment différent depuis l’exercice que vous avez organisé. Beaucoup plus distant, silencieux. Beaucoup plus absent aussi, lui qui ne quittait jamais sa chambre sans son frère... » Peut-être devrais-tu le voir d’un bon œil ? Mais tu ne peux repousser l’inquiétude qui te ronge depuis quelques jours. « C’est peut-être l’âge, je ne sais pas. Je n’exclue rien. Mais j’ai peur qu’il n’ait été… marqué par cette journée ? » Le pire, dans l’histoire, c’est que tu ne sais pas ce que tu attends de cette conversation. Tu serais très embêtée de le savoir traumatisé par un exercice scolaire. Mais rejeter cette option voudrait aussi dire que le problème se trouve ailleurs. Et ailleurs, c’est peut-être toi.
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Sirens calling away (ft. Ada)
Sam 9 Mai - 13:31
Sirens calling away
17 avril 2020 - 16:00
Downtown Los Angeles, bar Birds & Bees, comté de Los Angeles, Californie, États-Unis

Ada N. Shepard & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Elle n'aimait pas le madame... Ça lui allait plutôt bien je trouve. Il était clair que j'avais devant moi une femme plus mûre que moi, Barnes était au moins une quadra. Néanmoins, je respectai sa volonté en opinant à sa requête de l'appeler Meg. Dans ce cas, la même chose s'appliquerait à elle, elle devrait m'appeler Ada. À voir comment elle m'appellerait mais pour le moment, je ne m'en préoccupai guère car il y avait alors plus important à parler.

Très bien Meg... Dans ce cas, appelez moi Ada alors.

Je lui souris à nouveau poliment, rougissant légèrement de cette nouvelle proximité avec cette femme avant que je ne l'écoute débiter peu à peu le fond de sa pensée. C'était visiblement quelque chose de gênant à aborder car elle avait un peu de mal à trouver les mots... Elle parlerait de son fils, c'était aussi un peu normal. Du moins je le supposai... Je ne la brusquai pas, je la laissai choisir ses mots sans la presser davantage car le sujet était délicat. Elle exprimait alors ses doutes et, ce n'était pas difficile de le deviner, sa peur de mère pour son fils depuis l'exercice et la prévention de la police concernant les fusillades et les attaques terroristes. Ainsi donc ce petit était différent ? Peu à peu, j'essayai de faire remonter des souvenirs pour me rappeler d'une part de la tête de l'adolescent et de ce que nous avions dit... La barmaid nous fit apporter nos consommations, un cappuccino avec un supplément crème pour moi et l'eau chaude en plus pour Barnes. Je la remercia un lui glissant un billet en guise de pourboire avant d'entamer mon breuvage, le temps que Barnes ne finisse de parler. Je laissai planer un instant de silence, en train de me demander ce que j'allais bien lui dire.

Ce n'est donc pas un garçon qui sort beaucoup ? Il est plutôt casanier ?

Je me tus à nouveau pendant un instant, me demandant bien quoi dire pour essayer de rassurer cette mère soucieuse de son enfant, comme toute mère. Pourtant, je me rappelai que le jeune homme bien que timide, était curieux, il posait des questions et je le laissai s'exprimer. Je ne voyais pas vraiment d'explication logique à ce comportement. Visiblement, ce n'était pas dans les habitudes de ce garçon et cela avait commencé depuis notre action extrascolaire.

Vous le savez aussi bien que moi, les fusillades scolaires sont malheureusement quelque chose qui gangrène notre pays, quoi qu'on en dise. C'est un problème de société grave et c'est une policière du SWAT, ancienne marine et non adhérente à la NRA qui vous le dit. Notre État est l'un des plus restrictifs sur la législation des armes mais cela ne doit pas empêcher la police de continuer la prévention auprès des plus jeunes. Votre fils a certainement dû y être davantage sensible.

Je faisais attention aux mots que je choisissais et je sentais que mes Ray-Ban me gênaient à cet endroit, aussi afin de retirer cette gêne, je repris mes lunettes, les déployaient pour cette fois les caler dans ma chevelure au dessus du front. Elles étaient quand même mieux là en fait... Je repris le fil de la discussion, en essayant non pas de rassurer Meg mais de lui exposer les faits et de lui dire ce que j'en pensais afin qu'elle puisse avoir tous les éléments. Sans faire trop peur non plus.

Les fusillades en milieu scolaire ont marqué notre pays, il est déjà normal d'en être affecté, il est d'autant plus normal de se sentir concerné si la police vient faire de la prévention et inculquer les bons réflexes aux jeunes si un jour, un détraqué vient armé pour faire une tuerie, terroriste ou autre. Si votre fils a été marqué par notre action, je peux vous dire qu'il est loin d'être le seul. Je pense que d'autres sont dans le même cas.

Je repris une gorgée de mon cappuccino, savoureux comme à son habitude en me nettoyant le peu de crème sur la lèvre supérieure et me rajoutant un petit peu de poudre chocolatée spéciale café dans un petit sachet donné par la serveuse.

Je me rappelle de votre fils, Meg. Il se fondait dans la masse des élèves, il avait attendu pour me parler et était passé parmi les derniers quand les élèves sont venus nous voir après l'exercice. Il était tout timide... Je me demandais si je lui faisais peur ! Mais il s'est montré intéressé, un peu plus ouvert. Le SWAT et l'armée avaient l'air de le fasciner... Vous a-t-il déjà fait part d'une quelconque volonté d'intégrer les forces de l'ordre ou l'armée ? Il avait l'air attentif et sensible à toutes ces questions.

Je regardai Meg, attentive, prenant le temps de détailler un peu plus son visage un peu plus creusé que le mien. Hm... Elle était une plutôt belle femme à mes yeux pour quelqu'un de son âge, j'en connaissais des quadras qui étaient des laideronnes mais pas Meg. Ce devait être une femme davantage belle voire mignonne plus jeune... Je touillai un peu ma tasse de cappuccino puis je repris.

Votre fils a dû se rendre compte que quelque chose d'important se passait dans son établissement scolaire. Peut-être que c'était tout nouveau pour lui de voir la police venir parler aux jeunes ? Il n'a jamais eu d'ennuis avec la police ou d'antécédents judiciaires ? Attention je n'insinue pas que votre fils est un délinquant caché mais je pense à des jeunes qui sont des citoyens respectueux, qui ont eu très peu affaire à la police et qui voit débarquer des agents pour faire de la prévention, ça peut marquer un peu aussi... Peut-être a-t-il été impressionné. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose, c'est aussi votre fils qui doit prendre conscience de quelque chose d'important, peut-être bien.

Il était vrai que là pour le coup, j'essayai de rassurer Meg et de me rassurer aussi.
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Meg Barnes
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Ven 15 Mai - 1:26
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Très bien Meg... Dans ce cas, appelez-moi Ada alors. Tu la sens quelque peu déstabilisée par ta requête mais tu ne peux te résoudre à sursauter à chaque fois que tu entends Madame Barnes, cherchant des yeux la silhouette de ta mère. Manquant cruellement d’éloquence quand tu essayes d’expliquer la situation, tu finis par réussir à dire quelques mots exposant tes inquiétudes. Ce n'est donc pas un garçon qui sort beaucoup ? Il est plutôt casanier ? Tu secoues la tête, traçant machinalement des cercles entre ton pouce et ton index. « Il est extrêmement timide… Il est entouré par une grande soeur audacieuse et indépendante, et un frère jumeau qui a tout hérité de mon m… » Comme souvent obligée de te corriger, tu reprends. « de son père. Brillant, sportif et populaire… Difficile pour lui de rivaliser, même si ça n’a jamais été une compétition.  » Tu soupires, désolée de ton impuissance. « Il n’arrive pas à entendre ses qualités… »

Tu l’écoutes te parler du pays et de la question des armes qui l’anime, avec beaucoup d’attention. Tes yeux se perdent au-dessus de son épaule et son regard se fait flou, hagard. Ses paroles résonnent toujours dans ta tête et ses mots te percutent de plein fouet, mais son timbre te semble… distant. Au fil des phrases, l’humanité semblent avoir disparu de sa voix, comme si ci-s’échappait d’une machine à enregistrer de mauvaise qualité. Si tu n’y étais initialement pas très sensible, tu finis par comprendre de qui te gagne. En serrant les dents et en affichant ta plus belle poker face, tu pince entre deux ongles la fine peau de ton poignet, espérant simplement ne pas te faire saigner. Ta psy désapprouverait totalement cette technique d’ancrage, mais tes choix sont très restreints. La douleur te fait regagner ton corps et retrouver un sens des réalités moins abstrait.

Je me rappelle de votre fils, Meg. Il se fondait dans la masse des élèves, il avait attendu pour me parler et était passé parmi les derniers quand les élèves sont venus nous voir après l'exercice. Il était tout timide... Je me demandais si je lui faisais peur ! Tu laisses échapper un petit rire, plus par compassion pour ton fils que parce que la situation t’amuse réellement. Ca ne t’étonne pas le moins du monde. Il a beau manquer cruellement d’assurance, il ne se privera pas d’une occasion qu’il pourrait saisir, alors il a appris avec le temps à s’armer de patience. […] Vous a-t-il déjà fait part d'une quelconque volonté d'intégrer les forces de l'ordre ou l'armée ? Il avait l'air attentif et sensible à toutes ces questions. Ton cœur manque un battement puis tu le sens, immédiatement, essayer de rattraper son retard à cent à l’heure. Rapidement, la pièce te semble instable, les murs se distordent, le sol s’éloigne. Reposant, l’air de rien, ton menton dans ta paume gauche, au bout d’un bras planté droit comme un i dans la table métallique, tu fais ton possible pour donner le change. Ce n’est ni le lieu ni le moment pour te laisser submerger, mais, tout de suite, tu as du mal à voir comment tu vas te tirer de ce mauvais pas. Tu as l’impression d’être une biche prise dans les phares d’une voiture, sachant exactement le sort que le destin lui a réservé sans pour autant pouvoir y changer quoi que ce soit.
« Non, jamais… » Ta respiration se fait plus rapide et tu luttes en corps à corps contre tes canaux lacrymaux qui semblent à deux doigt de remporter le match par forfait. Il y avait bien longtemps que tu n’avais pas été surprise par une crise, mais au vu du sujet plus que chargé de la conversation, tu aurais pu t’y attendre. Derrière ce qui est généralement perçu comme ton attitude de mère poule, il y a des kilomètres et des kilomètres de traumatismes qui ne demandent qu’à remonter à la surface. Un flash s’interpose entre tes yeux et le visage de la blonde face à toi, l’image de ton fils, de ton précieux baby boy, qui tourne les talons en tenue militaire. Très rapidement suivie par une seconde, celle d’un officier qui sonne chez toi, un drapeau patriotique entre les mains. Ton corps tout entier est parcouru d’un frisson. Chaud ou froid, tu n’en sais rien. Sans cérémonie, tu pêches la rondelle de concombre flottant à la surface de ton verre d’eau pour en avaler plus rapidement le contenu.

Il n'a jamais eu d'ennuis avec la police ou d'antécédents judiciaires ? Tu as un peu perdu le fil de la conversation, bien trop occuper à ne pas te briser en mille morceaux sur le sol collant du café. Passant une main tremblante sur ton front, tu réponds, en fronçant les sourcils : « Non… C’est vraiment un gentil garçon. » Ta voix est instable, mais ce n’est pas ton manque de conviction qu’il faut blâmer pour ça. Tu penses réellement ce que tu dis. Il est un garçon adorable qui ne ferait pas de mal à une mouche. Et tu ne te le pardonnerais jamais s’il devait lui arriver quelque chose. Ce serait un deuxième échec et ce serait encore de ta faute et… Stop, Meg. Stop.Reprenant une respiration profonde, tu décides fermement de ne pas te laisser entrainer dans la spirale infernale. « Je veux juste… Le protéger un peu plus longtemps, vous voyez ? »

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Sirens calling away (ft. Ada)
Lun 15 Juin - 15:37
Sirens calling away
17 avril 2020 - 16:00
Downtown Los Angeles, bar Birds & Bees, comté de Los Angeles, Californie, États-Unis

Ada N. Shepard & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Meg avait vraiment l'air d'être à l'ouest... Ou alors elle avait du mal à rester concentrée à cause d'une gêne quelconque mais je n'étais pas assez fine psychologue pour détecter quoi que ce soit. Tout au plus, je prenais soin de ne pas la brusquer. Elle cherchait ses mots, elle avait l'air de ne pas savoir où elle en était... Tout ce qui lui importait alors était son fils de quinze ans. Lorsqu'elle me répondit en disant que son enfant n'avait jamais eu d'ennuis avec la police, cela ne me surprit guère. Cela se voyait sur le visage du gamin. D'aucuns diraient que ce serait du contrôle au faciès ou que ça se fasse à la tête du client mais après de l'expérience auprès d'une part des populations locales du Moyen-Orient puis du maintien de l'ordre au pays, je commençai à me faire la main et à me fier davantage à mon ressenti. Pas un seul instant je n'avais ressenti quelque chose de malveillant auprès du fils de Meg. De deux choses l'une : soit c'était un acteur exceptionnel, soit il était gentil comme sa mère le disait. En tout cas, je ne cherchai pas à la remettre en cause, je ne connaissais pas suffisamment le gosse.

En revanche, lorsqu'elle me disait qu'elle voulait le protéger un peu plus longtemps, je devins perplexe. N'étant pas moi-même une mère, j'avais du mal à comprendre dans sa globalité ce qu'elle était en train de dire. Mais était-ce ce que l'on appelait l'instinct maternel ? Cet instinct de protection était-il suffisamment fort pour mettre en péril l'avenir d'un jeune homme ? Voilà des questions qui demeuraient sans réponse pour moi... Mon premier réflexe aurait été de dire que ce n'était pas à elle d'en décider, qu'il fallait commencer à lâcher la grappe au gamin, qu'il devait commencer à s'émanciper... Mais l'expression du visage de Meg me dissuada de réagir aussi vivement. En réalité, je n'avais aucune idée de ma réaction... Je... Je commençai à être un peu perdue moi aussi. Merde je fais comment... Je jetai un discret regard alentour, voyant que bien entendu personne ne se préoccupait de nous. Et puis je voyais Meg aussi, elle avait quand même l'air plutôt malheureuse... Je voulais aussi la rassurer et la soutenir, que tout ceci était normal lorsque l'on avait des enfants... Alors que je n'en avais moi même aucune idée sur comment procéder. Je préférai ne pas réfléchir davantage... et je bougeai légèrement ma chaise pour venir un peu plus près de Meg avant... de lui prendre la main dans la mienne, sans forcer. Bon, je le regretterai sans doute mais merde.


Je comprends, Meg, il reste quand même votre enfant. C'est... normal je dirai de votre part mais... il va aussi vous falloir laisser votre fils grandir davantage. Il aura besoin de vous, quoi qu'il dise ou fasse. Même moi vous voyez, à mon âge et avec mon boulot, je suis toujours très proche de ma mère suédoise. Ce n'est pas parce que j'ai grandi que je me suis séparé d'elle. Je pense donc que ça doit être pareil pour vous.

Non pas en tant que mère mais en tant que femme, je voulais lui manifester mon soutien. Son fils allait avoir encore besoin de sa mère, nous n'en avions qu'une dans notre vie alors que nous pouvons avoir de multiples compagnes. Peut-être même que son fils allait plus que jamais avoir besoin de sa mère... Mais pas de la manière dont elle imagine. Elle voulait le protéger... Meg m'avait vraiment l'air d'une mère poule et son fils avait beaucoup de chance, ce n'était pas tous les fils qui pouvaient en dire autant. Je me disais que le plus important était de pouvoir trouver un équilibre... Mais c'était sans doute aussi le plus difficile dans la famille.

Vous avez un compagnon, Meg ? Ou un compagne ? Quelqu'un qui partage votre vie et puisse vous épauler ? En avez vous déjà parlé à quelqu'un d'autre à part moi ? Le père de votre fils par exemple ?

J'espérai que Meg se sente un peu mieux. Je ne savais pas vraiment quoi faire d'autre pour essayer de la rassurer... Elle me fit me poser la question si un jour je serai moi aussi une mère. Est ce que j'allais me poser les mêmes questions ? Est ce que j'allais moi aussi développer les mêmes instincts ? C'était difficile à dire... Je ne savais pas déjà qui serait leur seconde mère et ce qu'elle en pensait. Mon regard se perdit un instant dans la chevelure de la quadra avant de regarder sa main. Meg n'avait pas parlé à un seul instant de père ou même d'un compagnon qui pourrait faire office de figure paternelle, d'où ma remarque. Vivait-elle seule ? Peut-être... Elle pouvait tout aussi bien être veuve ou divorcée, je ne m'étais pas immiscée dans les détails de la vie de la femme à côté de moi. Je voulais respecter sa vie privée mais je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir comprendre sa détresse ou même de savoir si elle était soutenue par qui que ce soit d'autre. Ce qui lui arrivait m'arriverait peut-être aussi dans dix ou vingt ans...
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• âge : 49
• pronom : elle
• côté ♥ : fraichement divorcée
• orientation : officiellement hétérosexuelle, officieusement c'est autre chose...
• occupation : mère au foyer
• avatar : sarah paulson
• crédits : smmg (of course) ♥
• messages : 263
• date de naissance : 06/01/1975
Meg Barnes
Sirens calling away (ft. Ada)
Sam 18 Juil - 0:50
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Même des situations hypothétiques qui n’ont aucun ancrage dans la réalité ont la capacité de te faire basculer. La blonde en face de toi a planté des graines encore inconnues dans ton cerveau qui refuse de les intégrer. Tu as déjà perdu un enfant, et ta fille ne semble pas avoir fini de se battre avec les démons qui la rongent. La dernière chose dont tu as besoin est de t’inquiéter pour un fils parti à la guerre. Alors ton cœur s’emballe, tes yeux se noient derrière un filtre vitreux qui te donne l’air absent, et tes ongles s’enfoncent toujours plus profondément dans la peau fine de ton poignet. Tu penses à mille choses que tu pourrais faire pour essayer de calmer ta respiration de plus en plus saccadée, mais rien ne se prête à un lieu aussi public, à une situation aussi peu pudique. Rien que tu ne puisses faire discrètement en donnant le change. Ton regard se pose sur sa main qui enserre la tienne et te fait sursauter. Tu détestes ce contact non sollicité, as l’impression que sa paume te brûle l’épiderme. Pourtant tu ne la retires pas.

Tu fais semblant de l’écouter à ce stade. Tu captes un mot sur cinq, mais ne te donnes pas la peine d’essayer de les assembler pour combler les vides. C’est terriblement impoli de ta part, mais tu es pieds et poings liés. Tu imagines qu’elle te parle de sa propre mère, un nouvel indicateur que tu ne parles probablement pas à la bonne personne. Elle ne sait pas ce que tu vis, et risque d’avoir du mal à te comprendre. On a toujours du mal à te comprendre d’ailleurs, même toi, même tes médecins, même Mark et Lise, et ta thérapeute. Tu es un peu à part, faite à partir un moule qui a probablement dû se briser en mille morceau après avoir servi à te créer.

Sa question suivante résonne, elle, de manière très claire dans ton esprit. Et c’est en réalité une autre, suite logique de son discours, qui t’envahit : Mais qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi parles-tu avec cette parfaite inconnue, d’un sujet dont elle n’a aucune idée ? Tu t’es visiblement trompée sur toute la ligne. Tu venais visiblement chercher tout autre chose, et elle n’est pas en mesure de te le donner. Tu ne peux même pas lui en tenir rigueur, parce que tu ne saurais pas expliquer ce que c’était. Récupérant l’usage de ta main en l’extirpant de sous la sienne, elle trouve refuge sur ton genou que tes doigts grattent frénétiquement. « Je suis désolée… » Ta voix est basse, un peu étranglée. Tu frottes ton front en fermant les yeux un instant. « Je n’aurais pas dû. » Frénétiquement, tu extirpes ton porte-monnaie et en sors un billet de 20 dollars que tu lâches sur la table, beaucoup trop pour ta commande que tu as, de toute façon, déjà payée. Mais ça t’importe peu. Tu veux juste sortir d’ici. « Vraiment, merci pour votre temps. » Tu te lèves, prenant tout juste la peine d’esquisser un sourire forcé et d’ajouter : « Et pour votre service. » C’est ça qu’on dit, n’est-ce pas ? Malgré tout, tu essaies de rester correcte. La pauvre femme n’y est pour rien dans l’histoire, tu es… a mess. Toi qui avais plus ou moins réussi à te ficeler une personnalité cohérente et qui tient la route au fil des années, tu as l’impression que tout est en train de fondre sous la chaleur d’un soleil de midi impitoyable. Il n’y a pas d’ombre à l’horizon, seulement la sagesse de ton corps pour tout tenir en place. La porte du café s’ouvre sous le mouvement brusque que tu provoques et enfin, tu respires.

hj:
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