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Sam 11 Avr - 11:03

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L'atmosphère s'allège autour de nous et ça me fait soudainement un bien fou, de pouvoir m'assoir sur ce canapé, en compagnie de Ruben. Les massages que je lui prodigue à la nuque me font autant de bien qu'à lui, j'ai l'impression. Je continue donc, sans m'arrêter, fermant même les pupilles le temps de quelques secondes pour profiter du calme après la tempête. Qui sait, s'il a d'autres confidences de ce type à me faire, je ne suis pas prêt de me reposer aujourd'hui, bonjour les montagnes russes émotive. Ma colère remonte en souvenir et me fait porter un coup d’œil à mon ami. Des regrets pour m'être emporté toute à l'heure ? Un peu peut-être, ou du moins je lui ferai part de ma semaine un peu plus tard, dans la voiture sur le chemin vers la ferme. J'ai certaines choses à lui raconter s'il ne commence pas à avoir le mal de coeur.
Le sevrage sera difficile, j'essaye de l'y préparer psychologiquement le maximum possible, mais j'ignore si la réalité reflétera ses attentes. Parfois, certaines personnes sont plus fortes et encaissent mieux le coup que d'autres. Ces derniers en général se retrouvent à l'hôpital pour déshydratation, et j'espère sincèrement que je n'aurais pas à appeler le SAMU en urgence, à une heure trente de Los Angeles. J'avoue que c'est l'une de mes préoccupations essentielles alors que je prépare moi-même les semaines qui vont suivre. « Tu ne vas pas que "trainer" à la ferme Ruben, et je dois être là pour m'occuper de toi quand tu seras au plus bas. » Je ne peux pas l'abandonner quand il ne pourra plus dormir, quand il suera tellement qu'il en perdra toute l'eau de son corps, quand la douleur le fera gémir et que sa température augmentera. Ce n'est pas un moment qu'il doit passer seul s'il veut le vivre décemment. « Mais je ne dis pas non à tes petits plats une fois que ça "ira mieux". » Un petit sourire complice s'installe dans mes commissures pour ne pas le démotiver avant qu'on arrive à la ferme. En parlant de cette dernière, il serait temps de préparer le petit voyage. « Ne t'inquiète pas pour le magasin, j'enverrai Morales remplir les bacs. Et puis j'ai Jonah là-bas. » Jonah que j'aimerai beaucoup touché un mot à Ruben, mais la situation n'est pas vraiment idéale pour ce genre de discussion entre bro. Sans doute plus tard, dans la voiture. Aussi faudrait-elle remplir celle-ci d'affaires. « Alors, tu vas me dire ce que je dois prendre dans ta chambre mis à part les classiques : chaussettes, boxer... tes magasines cachés sous le matelas. » Je tente la petite pique en lui lançant un clin d’œil taquin. Parfois, le rire et l'excitation font disparaître la douleur. C'est con mais ça fonctionne assez bien, et même prouver scientifiquement. Le porno peut sauver des vies mesdames et messieurs. « Ensuite, je bois un coup et on y go. » Il me faudra peut-être l'aider à le porter jusqu'au truck où il aura toute la place nécessaire pour sa jambe. Je claque dans mes mains pour motiver la troupe et me lève avant d'écouter ses requêtes.
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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• date de naissance : 01/04/1994
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Dim 12 Avr - 11:15

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Ruben ne semble pas entrevoir la complexité de la situation dans laquelle il se trouve. Il n’a pas les mêmes connaissances que son ami et quand bien même il s’est renseigné sur les risques éventuels d’une prise excessive d’analgésiques, il est très loin d’avoir une idée très concrète d’un sevrage. Il n’a jamais été habitué à prendre des médicaments. Les drogues lui ont toujours fais horreur et seule la nicotine a été son point faible. Il a toujours eu le besoin de contrôler les choses d’une certaine manière et pour la première fois de son existence, il a perdu tout contrôle. Cette réalité ne l’empêche pas pour autant de vouloir gérer les évènements par lui-même en évitant de faire la moindre vague, mais Yaël ne compte pas lui laisser gérer les choses seuls. Il sera là pour lui quand il sera au plus bas. Une idée qui ne l’enchante guère puisqu’il a déjà l’impression d’être au plus bas, mais il suppose que ce n’est pas le cas. En comparaison, lorsqu’il était cloué au lit par la douleur, c’était là qu’il était au plus bas. Doit-il s’attendre à se retrouver dans cet état de nouveau. Sans doute que oui. Cette idée lui donne des sueurs froides et lui ferait presque revenir en arrière, refuser de se sevrer, mais ce n’est pas en fuyant qu’on peut réellement avancer. Il comprend au ton de la voix de son ami que sa remarque n’entend aucune réplique de sa part. « OK. Tes bons soins contre des bons petits plats quand j’irai mieux. » Il abdique dans un petit sourire en coin. L’échange semble équitable et Ruben remercie son ami par un serrement de sa cuisse, ce geste tactile qui est devenue sa marque de fabrique. Il n’y a rien de sexuel dans ce geste, juste le témoignage d’une affection et d’une reconnaissance réelle et profonde. « Ça me semble être un bon deal. » Il ajoute dans un sourire un peu plus franc sur ses lippes. Yaël s’efforce de le rassurer sur son projet et le pianiste accepte ses explications. Si Yaël est disposé à l’aider alors il serait bien idiot de refuser. La remarque de Yaël lui arrache un rire amusé. « Tu me crois si je te dis que je n’en ai pas ? J’ai vu mon premier porno, il y a deux semaines. » Et quel porno. Une bouffée de chaleur lui remonte jusqu’au joue alors qu’il se souvient des détails de ces deux hommes, mais surtout de cet homme qu’il connait et dont il a découvert le métier initial, sans parler de sa bisexualité. Cet homme qui lui a arraché son premier orgasme après des mois d’hibernation. Bjorn. Il se pince les lèvres à ce souvenir dont il a un peu honte. Utiliser l’ami proche de sa famille pour se délester d’un désir comme s’il était un vulgaire objet est quelque chose qui le met mal à l’aise. Pourtant ces souvenirs distillent leurs effets enivrants dans certains de ses songes. « Je vais m’occuper de récupérer des partitions vierges et mon ordinateur. Ne sait-on jamais si à un moment, je ressens le besoin d’écrire. » Il n’y croit pas forcément, son cœur étant actuellement disloqué dans sa poitrine. Il serait qu’en capacité d’écrire des morceaux tristes et même s’ils peuvent être poignants, ce n’est pas en se perdant dans des émotions aussi intenses qu’il vit actuellement qu’il ira mieux. En appui sur sa jambe valide, il se relève et bascule légèrement comme à chaque fois. Il arrive à s’équilibrer rapidement et vient prendre appui sur les meubles pour se diriger vers sa salle de musique. Yaël connait la maison alors il ne pense pas à lui indiquer la direction à prendre. « Encore merci, bro. » Il déclare simplement en venant quitter la pièce pour récupérer ses affaires qu’il positionne dans une besace qu’il a l’habitude de trainer partout. Il retrouve son mac qu’il glisse à son tour et finit par retrouver le salon. L’élancement dans sa jambe est encore plus vif malgré sa volonté de ne pas s’appuyer dessus. Epuisé par toutes ces émotions, il se laisse tomber sur le canapé de nouveau. Cela l’embête de laisser son ami se démerder avec ses affaires. Il aimerait avoir la capacité de le faire, mais se doit malheureusement d’attendre et de se reposer sur son ami. Ce qui est loin d’être évident pour lui. Yaël fait tellement de choses pour lui. Un vrai frère. Alors laisse le gérer s’il te le propose, Ruben…
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Lun 13 Avr - 15:08

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Premier porno ? Et bien, monsieur se mettait bien à l'aise depuis le temps... et ça ne surprend pas beaucoup, à vrai dire. Ruben est beau, il était un virtuose du piano, à l'oreille parfaite, il est cultivé et agréable à vivre. Évidemment, je vais lui trouver des défauts, c'est mon pote, je l'ai trop fréquenté depuis ces dernières années pour ne pas avoir eu à les supporter. Mais, quand on fait l'addition, Ruben vaut le détour. Je peux comprendre qu'il n'ait jamais eu à se satisfaire tout seul, un soir de déprime. Sa vie amoureuse a été belle et mouvementée, même si elle est partie en morceaux il y a quelques mois de cela, juste avant l'accident. Maintenant, il doit faire avec, accepter les choses telles qu'elles sont, ce qui n'est pas facile. « Je te crois sur parole. Je vois que ça t'en a laissé un bon souvenir. », je réponds sur un ton narquois et provocateur, les lèvres s'enroulant dans un petit sourire.
Mais il n'y a pas de temps à perdre, il nous faut préparer le voyage et le séjour. Je lui explique les prochaines minutes et attends qu'il me donne ses ordres. Ruben a besoin de ses partitions, mais a l'air de vouloir les chercher par lui-même. Je reste en le surveillant des yeux, histoire qu'il ne se fracasse pas sur un meuble, et quand il est à nouveau assis sur son fessier, c'est à mon tour de trotter. « Je reviens rapidement, tu bouges pas hein ? » Je le fixe du doigt, comme un écolier à qui on donne un dernier avertissement de conduite, puis je monte à l'étage prendre un grand sac que je trouve dans une pièce et y mettre les affaires nécessaires. Au bout de quelques minutes, je descends et lui lance un clin d'oeil pour lui faire comprendre que tout est prêt. « J'ai pris ta brosse à dent aussi. » Je vais pour l'aider à aller jusqu'au truck quand un visage me revient soudainement en tête. « Merde. Attend une minute Ruben, j'ai un coup de fil à passer. Fais chier, j'avais oublié. » Ce n'est pas une colère comme les autres, mais une nervosité mêlé d'un stress émouvant que je n'ai encore jamais expérimenté. Le fait est que j'avais oublié Jonah dans le feu de l'action. Jonah avec qui j'ai un rendez-vous demain. Ça m'emmerde, très profondément, de devoir annuler, à un tel point que j'en ai presque peur. Peur de quoi ? De le perdre putain. Pas pour un malheureux rendez-vous quand même ? Je m'absente donc quelques minutes et reviens dans le salon en rangeant mon téléphone, la gorge et les tripes noués. Je ne dis rien, mais je ne cherche pas à enfouir les sentiments qui trahissent ma déception et ma colère envers moi-même. Je me plante devant Ruben, le visage fermé, et lui tends mes deux mains, sans plus. « Tu viens ? » Je contracte mes muscles pour faire basculer sa masse corporelle vers moi et me hisse sous un de ses bras. « Si t'as trop mal, je peux tenter de te porter. » Mais je ne promets rien. Je sais juste que je vais être ravi de pouvoir bêcher le sol de mes champs plusieurs heures pour évacuer.
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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Lun 13 Avr - 23:31

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Yaël semble avoir remarqué son air rêveur puisqu’il n’hésite pas à l’attaquer sur sa confession. Ses propos lui arrache un sourire sincère alors qu’il lui fait un doigt d’honneur. « Va te faire foutre ! » Il n’y a aucune agressivité dans son ton. Il est tout aussi amusé que son ami alors qu’il se relève pour aller ranger ses affaires. Il sent le regard attentif de son ami sur lui pour identifier sa fragilité. Cela l’irrite sur l’instant, mais il sait que son ami est plein de bonne volonté et qu’il ne digérerait pas de savoir qu’il a perdu l’équilibre et manquer de se rompre le cou alors qu’il était de l’autre côté de la demeure. En conséquence, il prend sur lui, s’applique à rassembler rapidement ses affaires pour ne pas faire attendre son ami. L’effort lui arrache ses dernières capacités à marcher sans analgésique. Il finit par se laisser tomber sur le canapé sous le regard sévère de son ami. « Oui, monsieur. » Il grogne comme le ferait un élève perturbateur sous la réprimande de son professeur. Il roule même du regard pour accentuer l’effet et arracher un sourire à son ami. Autant prendre la chose à la légère. Sa capacité d’autodérision lui a toujours permis de détendre des atmosphères tendues, même s’il a la sensation qu’il a de plus en plus de mal à en faire à son propre égard. Il patiente en observant sa demeure qui va devoir subir quelques aménagements lorsqu’il aura fini le sevrage. Oui, un minimum d’accessibilité va être nécessaire, Ruben. Il soupire en venant glisser sa main dans sa nuque alors qu’il se sent broyer du noir face à l’élancement de sa cuisse. Il vient la masser de ses doigts devenus experts dans cet exercice. Les minutes s’égrènent et son esprit s’absente de son corps. Il se ferme à toute pensée pour éviter de songer à l’inquiétude qui grimpe en lui liée à la décision qu’il vient de prendre. C’est plus facile de rassurer ses proches que soi-même, car il est loin d’être sécurisé contrairement à ce qu’il a indiqué plus tôt. L’idée de vivre une douleur encore plus affreuse que celle éprouvée à son réveil lui donne la chair de poule, mais il ne peut pas faire machine arrière : juste avancer. Encore et encore. Sans baiser les bras et se perdre même s’il a de plus en plus de mal à savoir qui il est. Ces amitiés l’ancrent à la réalité. La voix de Yaël l’extirpe de ses pensées. « Merci Maman comme ça je pourrais me brosser mes dents trois fois par jour. » Il lance pour arracher un rire à son ami et s’efforcer de faire bonne figure. Il se retrouve décontenancé par les propos de son ami et son départ précipité. Il a l’air tendu et son visage ne se déride pas à son retour. Ce qui le fait immédiatement froncer des sourcils. « Tout va bien, bro ? » Il questionne dans un ton soucieux en venant lui empoigner le bras. « Et si tu ne me dis rien, gare à toi. Je te connais petit con. » Il déclare dans une voix devenue soucieuse et autoritaire. Il s’aide à se redresse grâce à la poigne de son ami et il se rattrape à son avant-bras lorsqu’il manque de tanguer de nouveau que son ami a glissé sous son bras. « Non, ça va aller. Je ne suis pas en sucre. Et foutue pour être foutue. » Il hausse les épaules, peu disposé à parler de son handicap alors qu’il voit bien qu’il y a quelque chose qui a obscurcit l’esprit de son ami.
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Mar 14 Avr - 16:01

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Ruben fait le con, comme on a l'habitude de faire depuis qu'on se connait. Ça me fout des sourires en bouche, pique sur pique, alors qu'on se démène dans cette grande demeure pour ramener ses affaires dans le truck. J'essaye de ne pas trop me distraire, de rester sérieux, même si un rire n'est jamais trop loin. Je ne veux rien oublier, mais je m'aperçois que ce n'est pas le cas. J'ai oublier le plus important, ce qui me tient à cœur et qui fait battre ce dernier de façon étrange : Jonah. Mon employé, ce gars à qui je me suis inexorablement attaché et avec qui je me sens pousser des ailes. Notre rendez-vous est prévu demain, mais je vais devoir annuler, et je suis conscient que ce n'est pas correcte. J'en aurais pas fais tout un plat, mais si le bouclé m'aurait appelé pour finalement rayer ce date de son agenda, j'aurais eu le coeur écrasé. C'est con, ça ne m'était jamais arrivé avec mes ex. Ils ont tous fini par m'abandonner, pour diverses raisons que je n'ai jamais pu contester. Je suis un homme de parole, de confiance, je déteste les SMS et les appels, je préfère voir mes amis, mes amants en chair et en os. C'est dans ces moments que je veux construire des souvenirs, pas en envoyant des cœurs rouges sur Instagram. Ça ne m'intéresse pas, j'ai besoin de concret. C'est éreintant mais tellement plus puissant.
Alors, oui, mes peurs étaient fondés, Jonah l'a mal pris. Tellement mal que ça m'a foutu le myocarde à l'envers. J'ai tenté de le persuader que ce rendez-vous avec lui me tenait à cœur et que ça me fait chier de le rater, mais ça n'a pas été suffisant. J'aurais du aller le voir à la boutique, mais un coup d'oeil vers Ruben m'en dissuade. Sa jambe le torture déjà, je refuse qu'il passe un voyage dans la voiture le ventre retourné. Il va suffisamment avoir mal ces prochains jours, ne lui rajoutons pas une peine de plus. Ne regrettant pas mon choix, celui d'aider mon ami, mais la poitrine lourde et triste, un bout de colère contre moi-même pointant le nez, je le prends bras dessous, bras dessus pour l'aider à marcher. Je fais attention à chacun de mes pas, mais une partie de mes pensées est braquée sur Jonah. Ruben sent que quelque chose ne va pas, je ne le cache pas, mais ai-je seulement envie d'en parler avec lui ? « Ouai, ça va. T'es con. » Il est pas foutu, je voudrai le lui dire, mais Ruben est têtu comme un bélier, ça ne sert à rien de le raisonner maintenant. « Je vais m'occuper de toi après ce putain de sevrage, tu vas voir. » Il n'est pas prêt, c'est moi qui vous le dis. A la moindre remarque, je l'assènerai. S'il pense que je vais le laisser couler, le laisser se meurtrir sur son sort, c'est mal me connaître. Mais pour l'instant, tout n'est pas joué, Ruben a du chemin à faire. Pour l'instant, je me contente de grogner sous son poids et de l'installer confortablement dans la grande voiture garée non loin de l'entrée. Je l'attache avec précaution au fauteuil du passager puis l'interroge du regard. « Ça va ? Passe-moi les clés, je vais tout fermer. Faudrait pas qu'on vienne te voler ton pc, maintenant que t'as découvert tout un univers, coquin. » Ça sort naturellement, c'est même rassurant, ça me fait oublier l'instant de quelques secondes la peine qui grandit en moi. Mais une fois les clés de la villa en main, une fois éloignée de la voiture, l'appel me revient en pleine gueule et me tord les boyaux. J'extériorise, je soupire, mais rien n'y fait. Je me demande si je reverrai Jonah un jour ou si j'ai tout détruit. Je ne vais pas en chialer, il m'en faut plus, mais je ne peux nier que la situation me blesse.
Quand je reviens, je suis encore un peu plus sur les nerfs, lançant avec indifférence les clés sur Ruben, fermant avec vigueur sa porte et m'installant sans dire un mot à la place du conducteur. « Vivement qu'on se casse. J'en peux plus d'ici. » Los Angeles me sort des orbites. Je veux retrouver ce bord de côte magnifique, mes champs et la ferme où il fait bon de se ressourcer et de respirer. J'espère que je trouverai la paix là-bas, une solution pour régler le problème de Jonah. J'espère.
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Mer 15 Avr - 19:04

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La frustration gagne l’échine du pianiste. Non, tu ne vas pas bien, du con. Il se restreint de lui balancer cette remarque à la figure lorsque son ami détourne le sujet. Cela l’irrite passablement, mais il s’efforce de ne pas s’en formaliser. Il est déjà sur les nerfs, Yaël prendra encore plus la mouche et Ruben n’apprécie guère les prises de tête. Ce n’est pas dans sa nature sauf quand il est sous pression et que quelque chose le travail suffisamment pour le faire vriller. « Je suis curieux de voir ce que tu me réserves, bro. » Il déclare en haussant les épaules, la bonne humeur s’étant enfouie avec la mauvaise mine de son ami. Il se contente d’assurer son équilibre sur tout le trajet jusqu’au véhicule. Il s’efforce de porter le moindre de poids sur son ami, mais il n’est pas fait que d’os. Il possède un poids au-dessus de la normale et en muscles, même si les mois d’hôpital ont fait du mal à la robustesse de ceux-ci. Il finit par s’installer sur le siège du truck de son meilleur ami. Il le laisse l’attacher même si l’action le fait passer pour un enfant ou un incompétent. Un doigt d’honneur s’impose naturellement sur sa main droite à la remarque taquine de son ami. « Va te faire ! » Un sourire s’impose naturellement sur ses lèvres, car il sent que Yaël ne perd pas son humour malgré l’ombre qui pèse au-dessus de lui. Il lui tend les clés et le laisse s’éloigner pour fermer sa demeure. L’élancement dans sa jambe lui arrache une grimace de douleur. Il s’applique à la réguler autant qu’il peut en prenant soin de bien respirer et de trouver une bonne position. A son retour, Yaël semble repartie dans ses pensées sombres. Son agacement est perceptible et Ruben décide dans un premier temps de laisser couler. Cela ne sert à rien d’insister, même si parfois cela peut avoir du temps. Il sent les mains de Yaël tendues sur le volant et cette aura sombre lui donne envie de l’apaiser. « Hé ! » Il déclare en venant lui poser la main sur son bras après avoir vérifier qu’il n’y ait aucun risque sur les voies. « Je ne suis pas con. Je vois bien qu’il y a quelque chose qui te travaille et qui n’a rien à voir avec ton naturel grognon. » Il lâche dans une voix calme et bienveillante. Un sourire se niche sur ses commissures face au terme affectueux qu’il lui a donné. « Tu vois j’arrive à le trouver mignon ton sal caractère de chien. » Il déclare pour tenter de faire sourire son ami, voire peut-être lui arracher un rire. « Je mérite bien que tu me dises ce qui ne va pas rien que pour ça. Tu pourrais me rendre l’appareil… » Il déclare dans un ton doux. « Sinon je fais mon chieur jusqu’à qu’on arrive à la ferme. Et tu sais que j’en suis capable. » Il lance en le pointant du regard pour l’inciter à se lancer dans les confidences.
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Ven 17 Avr - 11:47

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Ce que je te réserve ? Une putain de grosse artillerie, ça, c'est sûr. J'y plancherai plus en détail suivant les prochains jours, car je me doute bien que Ruben ne restera pas à souffrir en silence, les dents serrées. Il va japper, dire des choses, me les confier, et je pense que ce ne sera pas plaisant à écouter. J'ai bien vu qu'il a laissé tomber certaines choses dont il était si confiant avant. Et le fait de les abandonner, de ne plus avoir la force d'affronter la vérité, de se voiler la face, ça ne fera qu'empirer son état d'esprit. Alors, il me faudra lui insuffler un espoir, une idée, en lui. Je ne sais pas encore laquelle, mais elle sera de taille, c'est certain, vu les changements qui chamboulent sa vie d'ancien prodige artistique, reconnu par la société. Il était grand, et le voilà réduit à moins que rien, du moins c'est ce qu'il pense.
Je ne me prononce pas encore, gardant le suspens pour plus tard, et me contente de hausser les sourcils. Au moins, même si je viens de perdre Jonah, Ruben est toujours là, à répliquer bêtement à mes conneries. Je me raccroche à ça, l'espace d'un instant, pour ne pas craquer et jeter mes humeurs sur lui pendant tout le voyage. Je profite aussi d'être seul pour laisser aller les émotions qui me traversent et me font serrer la gorge. Je redoute Jonah, sa réaction, et je sais pourquoi. Je m'y suis attaché ces trois derniers mois, et notre étreinte sexuelle m'a marqué. Il n'est pas comme mes autres ex dont les sentiments ne m'étaient pas aussi chers à mes yeux. Alors, oui, mes traits s'assombrissent quand je regagne la voiture et la démarre pour quitter les lieux. Il y a un silence qui s'installe, mais que Ruben déchire à mon plus grand regret. J'aimerai ruminer en paix, garder ce petit voyage de plus d'une heure pour une réflexion tout en me concentrant sur la route. Le geste de mon pote sur le bras m'arrache une grimace d'homme viril et hautement introverti. Ses paroles ont un impact plus important, faisant rouler mes yeux au ciel. « J'suis pas grognon. » J'essaye de me reprendre, de ne pas trop pousser sur la pédale des vitesses, et continue donc d'enfoncer mes phalanges sur le volant. Mon caractère de chien t'emmerde Ruben. Je hausse des épaules, mais retiens un petit sourire con qui se forme au coin des lèvres. Sous son chantage, je m'agace faussement. « Pfff, t'es vraiment chiant quand tu t'y mets. Tu m'énerves déjà, ça fait même pas cinq minutes qu'on est parti. T'as pas honte ? » Bien sûr que non. Il en est même fier, ce con. Pourquoi je l'apprécie autant ? Peut-être parce qu'il est justement aussi con et énervant que moi. Cette pensée tarie mon égo et le sien, et me mets un peu plus en confiance tout en m'amusant. Peut-être que Ruben a besoin de diversion ? Peut-être que j'ai également besoin d'en parler ? Mais d'habitude, j'en parle jamais. D'habitude, je lui dis juste que truc nuche m'a laissé tomber et qu'il ne le reverra sûrement jamais. Et d'habitude, je m'en fous royalement, il le savait, il l'entendait et le voyait bien. Mais pas cette fois. Je prends une petite inspiration pour me faire pousser des couilles et humidifie mes lèvres asséchées par les émotions qui m'ont trahi. « J'ai rencontré quelqu'un », je finis par avouer. C'est tout ? J'aimerai que ce soit le cas et que Ruben puisse lire dans mes pensées, mais ça ne fonctionne pas comme ça. Je dois parler, même si ça me fait gravement chier. « Enfin, je le connaissais déjà, mais, hum, on s'est trouvé... un intérêt commun. Bref, tu comprends, je vais pas te faire un dessin non plus. » Je déteste parler de ça, même à Ruben, à part si c'est pour lui lancer une blague graveleuse à la gueule dont on rira bien après coup. Mais là, c'est plus sérieux. « J'crois que je l'aime bien. » Une grimace s'immisce sur mes lippes face à cette confession. J'ai encore jamais avouer ça d'une de mes relations, et j'espère que Ruben ne va pas en faire tout un plat, se foutre de ma gueule, etc, ou je lui mets un bourre-pif, promis-juré, rien à foutre qu'il soit handicapé.
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ven 17 Avr - 22:47

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Yaël s’est forgé au fil des années une carapace presque impénétrable pour ceux qui ne se donnent pas les moyens de la fissurer. C’est une manière pour lui de se protéger et Ruben l’a toujours respecté, sans pour autant lui laisser la possibilité de se cacher. Il n’est pas bon de garder certaines choses pour soi et son côté loyal ne peut tolérer l’idée de laisser un ami se perdre dans ses sombres pensées. En conséquence, il s’efforce de s’attirer les confidences de son ami, quitte à le provoquer et à les mander comme un juste retour des choses. Il use de ses talents de manipulation tout en utilisant leur complicité comme arme. « Oh si, tu es le plus grognon de mes amis préférés. » Il déclare dans un sourire amusé en réponse à la remarque bougonne de son ami. Il se permet de le taquiner pour lui soutirer, car leur amitié se base essentiellement sur ce feeling de camaraderie qui s’est immédiatement instauré lors de leur rencontre. Un sourire se niche sur ses lèvres face à sa réplique qui ne se fait pas attendre. « Absolument pas. » Il déclare dans un sourire triomphant avec cette expression enfantine et mutine qui lui colle à la peau. Malgré la douleur, il s’accroche à ce besoin d’alléger la charge du poids qui semblent alourdir les épaules de son ami. Yaël a besoin de vider son sac, car il est tel une cocotte-minute qui finira par exploser à un moment ou un autre si on ne pense pas à enlever le bouchon. « Tu m’aimes d’ailleurs parce que je suis chiant, je te rappelle. » Il ajoute sans le quitter du regard, sentant déjà sa victoire dans le sourire dépité de son ami. Il ne dit mot, laisse le temps à son ami de ravaler sa fierté pour avouer qu’il y a bien quelque chose qui le tourmente. Enfin, Yaël lâche le morceau, difficilement, mais il le fait et Ruben ne prend pas le risque de l’interrompre. Il l’écoute attentivement, ses prunelles rivées sur l’échine de son ami, qui lui annonce avoir rencontré quelqu’un. Une personne avec qui il a déjà passé une nuit et aimerait bien recommencer, car il lui plait. Jusque-là, il n’y a rien d’anormal. Yaël enchaîne les relations depuis qu’il le connait, mais c’est bien la première fois qu’il semble travaillé par le sujet. « Et ? C’était lui que tu avais au téléphone ? » Il questionne dans une voix des plus sérieuses pour chercher à entrevoir le cœur du problème. La douleur mêlée à la frustration que son ami lui donne si peu d’éléments le pousse à ajouter : « Je suppose que l’appel s’est mal passé. Pourquoi ? Tu sais que je suis très doué pour jouer aux questions réponses tout seul, mais il va falloir que tu me donnes un coup de main pour que je serve à quelque chose, tu sais, bro ? » Il le provoque en lui offrant un sourire provocateur. C’est sa manière de lui faire comprendre qu’il cerne la situation, mais qu’il lui manque résolument des éléments pour pouvoir l’aiguiller s’il a besoin d’un conseil ou quelque chose pour se détendre. Après tout, c’est une fois qu’on connait le mal qu’on peut le soigner. Allez, balance tout vieux. Il retient un sourire pour cette blague graveleuse intérieure alors que ses prunelles ne lâchent pas les traits de son ami. Je suis là, bro.
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Dim 19 Avr - 11:17

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Il a raison, ce petit con. Je l'aime bien. A cause de notre franchise et de notre alchimie fraternelle. A cause des conneries et des délires qu'on a accumulé à travers les années. Parce qu'on s'énerve, on s'effrite et qu'on en ri juste après.
Malgré cette lourdeur au myocarde, malgré cette colère contre moi-même et cette peur à l'encontre de Jonah, Ruben arrive à me tirer des sourires. C'est éphémère, mais ça fonctionne. Il me met à l'aise, ce petit malin, et sort alors de ma bouche un aveu que je n'aurais pas dévoilé en temps normal. Ce n'est pas grand-chose, ce n'est qu'une miette de pain, mais c'est un pas phénoménal pour moi, et j'ignore si je serai capable de lui confesser plus. Je ravale ma dignité, mon silence d'homme introverti qui se croit capable de tout encaisser, et crispe mes mains sur le volant, en ne lançant aucun coup d’œil à mon pote. Je me contente de me concentrer sur la route, de ne pas volatiliser mon attention, lui montrant que rien ne peut me déstabiliser, surtout pas un mec que j'ai rencontré il y a trois mois et avec qui j'ai couché. Et pourtant, on sait tous les deux que ce n'est pas vrai. Mais ça me rassure d'un côté. « Oui. » Ma voix s'assombrit, mes sourcils se froncent en me remémorant l'instant désagréable passé au téléphone. La voix de Jonah, son intonation, la froideur de ses mots, le déclic brutal d'une conversation téléphonique qui prend fin. Ça m'emmerde profondément de lui avoir causé de la peine, de faux espoirs, d'être descendu dans son estime. Ruben se plaint de mon manque d'échange sur le sujet, mais je ne sais pas si je suis capable d'en parler avec lui. Parce que ce n'est déjà pas clair dans ma tête. Je ne sais pas comment formuler mon ressenti, mes sentiments, ce qui m'arrive souvent. Le sourire de mon pote, néanmoins, me pousse à me lancer sur ce terrain inconnu. Je construis la frise chronologique des événements dans ma tête, c'est tout ce qu'il aura. « Et alors. C'est Jonah, mon employé au magasin. », je lui avoue présentant déjà les conneries que Ruben va sortir. Je le devance donc, pointant un doigt vers lui, les yeux toujours rivés sur la route bondée de monde. « Ne t'avise même pas. » Et pourtant, qu'est-ce que ça me détendrait. Mais une remarque de sa part sur ce choix peu judicieux comme coup et j'en rougirai de honte. Ouai, moi, Yaël Mahler, j'en aurais honte, venant de la part de mon meilleur pote. « Je l'ai invité pour diner. Ça devait pas déraper. Mais le mec me sort qu'il a vu mon profil The Chart et... il est canon. », je lâche en roulant les yeux jusqu'au ciel. « Alors, ouai, je me le suis tapé. Et le pire, c'est que c'était super bon. » Putain, quand j'y repense, je me demande pourquoi j'ai agis de cette façon et dis ces choses là. Pourquoi je lui ai demandé qu'on essaye, lui et moi ? La peur revient à grands galops. « Le lendemain matin, je lui demande de sortir une fois pour voir. Et là, ben, j'ai du annuler, normal quoi. Il a pas trop apprécié, ça me fait grave chier. », je déglutis difficilement. C'est tout ce que je peux offrir à mon pote comme aveu. C'est déjà beaucoup, et il n'a pas besoin de plus. Ruben me connait, il sait ce qu'il me coûte d'aller vers les autres. Je ne le fais jamais.
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Dim 19 Avr - 14:13

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La langue de son meilleur ami se délie enfin pour son plus grand plaisir. Il en est plutôt fier, car il connait la nature virile de son ami. S’il est introverti, abordant peu les émotions qui l’habitent réellement sous lorsqu’il a les nerfs à fleur de peau, Yaël quant à lui est une armure en fer, qui ne laisse rien fuser. C’est une petite victoire pour le pianiste et pas des moindres. Il perçoit l’inquiétude dans ses propos, mais surtout la naissance d’une affection que Yaël masque difficilement. C’est évident pour Ruben, qui se contente de détailler avec attention son ami. Un sourire s’épanche sur ses commissures lorsqu’il le somme de ne pas lui lancer une blague foireuse. « Je vois que monsieur grognon a perdu son sens de l’humour. » Il déclare dans une expression complice et narquoise. Il reste attentif à la suite de ses propos et son sourire s’efface face à la compréhension qu’il a de la situation. « Putain, ne me dis pas que t’as annulé par ma faute. » Il lâche dans un ton sec en venant se redresser de son siège pour se tourner réellement vers lui. « C’est bon, je ne suis pas sucre, bordel ! Je vais survivre sans ta présence à mes côtés. Va à ce satané rendez-vous ! » Sa voix est autoritaire, empreinte d’une colère qui est plus dirigée vers lui-même que son ami. Cela l’irrite profondément d’avoir mis à mal ses plans. Il n’aime déjà pas l’idée de l’obliger à prendre soin de lui, alors savoir qu’il met à mal ses projets sur le plan sentimental lui retourne le ventre. « Et va te faire foutre si tu me dis le contraire, Yaël. T’es sur les nerfs alors ça veut dire qu’il te plait. En temps normal t’en aurais rien eu à faire. Un de perdu, dix de retrouver, ce n’est pas ton crédo normalement ? » Il ajoute en venant se retourner contre la vitre en serrant ses mains sur son jean. « Putain, fais chier. » J’aurai mieux fait de fermer ma gueule. S’il ne lui avait pas avouer son addiction. En fait s’il n’avait pas fait le con depuis qu’il est allé en centre de rééducation, le problème ne se poserait pas. « Sérieux, bro, va-y. Je m’en voudrais à mort de te faire rater ta chance. Je n’en vaut pas la peine, franchement. » Les derniers mots sortent sans même pouvoir le contenir ou avoir conscience de l’avoir fait. Il se sent juste mal de nouveau et agacé d’être devenu dépendant. S’il pouvait casser quelque chose, il le ferait, mais cet état de fait est dû à l’élancement qui se fait de plus en plus fort dans sa jambe, accentuée par son état d’exaspération. Il s’en veut profondément à cet instant.
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Lun 20 Avr - 16:35

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Sa faute. Je la sentais venir celle-là. Je retrousse mes lèvres et inspire une bouffée d'air pour me préparer à la tempête que je vais sentir de l'oreille droite. Et... c'est parti. Je l'écoute sans vraiment payer attention, préférant rester silencieux et concentré sur une route qui n'est pas la moins entamée de L.A., et ça m'arrange bien. Je ne suis pas obligé de me tourner vers lui, de planter mes yeux dans les siens et d'attendre la fin de son sermon à la con. Oui, à la con. Ce sont des conneries parce qu'il aurait fait la même chose si nos rôles étaient échangés. Il aurait annulé ce putain de rendez-vous pour prendre soin de moi. Je ne fais que lui rendre la balle, et avec plaisir et entrain putain. Alors s'il n'est pas content, qu'il aille se faire foutre, lui et sa jambe. « Ouai, ben, t'inquiète, ça va me passer. » Je ne vais pas rester indéfiniment sur les nerfs, le faire chier avec ma mine de chien rageur. Qu'il ne s'inquiète pas pour cela. L'important, c'est que je sois là pour lui et j'ai bien l'intention de le lui faire comprendre une bonne fois pour toute. Parce que niveau amour propre, on a atteint les abysses avec lui. Ça me fout des fourmis dans la main tant j'ai envie de le claquer sur son siège. Ça me donne tellement envie qu'elle part d'ailleurs toute seule s'écraser fugacement sur son crâne d'abruti. « Non mais ça va pas de dire des choses comme ça ? », je lâche en portant, cette fois, un coup vers lui, comme pour le gronder. « T'aurais fais la même chose à ma place. Ce mec n'est rien comparé à toi, t'entend ? », je le convainc, moi-même peu incertain par ce que j'avance. Je ne le saurais que les prochains jours : est-ce Jonah en vaut vraiment la peine ? Est-ce que je l'aime assez pour aller m'excuser ? « Où est passé ton bro code mec ? » Ma langue claque contre son palais alors que je hoche de la tête, insatisfait par la réaction de Ruben. « C'est pas de la chance Ru. C'est juste arrivé. Jonah ne va pas s'envoler dans les airs, c'est mon employé avant tout, je le reverrai. » Je le reverrai dans d'autres circonstances, plus difficiles à amadouer, mais s'il m'aime bien, alors il comprendra ma décision et ne m'en voudra pas pour bien longtemps. « S'il ne comprend pas que ta santé m'importe plus qu'un rendez-vous qu'on peut rapporter, alors non merci. », je conclue sur un ton tenace et confiant. La réalité, c'est que je ne suis pas si sûr de moi-même, Jonah a l'air d'être un garçon sensible qui a besoin d'être rassuré et accompagné. Je peux comprendre sa vexation et sa peine.
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Mer 22 Avr - 14:02

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La culpabilité assaille la poitrine de l’Hispanique sans crier garde. Il ne tolère pas l’idée de devenir un poids pour ses proches et cette réalité s’accentue lorsqu’il prend conscience qu’il est en train d’impacter l’existence de son bro. Fais chier, fais chier, fais chier. Il ressent une colère profonde envers lui-même, qui ne fait que s’accentuer au fil des minutes qui s’égrènent. Le tiraillement dans sa jambe se fait plus lancinant et il doit masquer la souffrance que cela lui inflige. Son jugement est altéré à cet instant par ses émotions contradictoires, car sa raison lui intimerait que Yaël a pris la décision la plus raisonnée. Il veut être présent pour un ami, l’aider à se sevrer d’une drogue qu’il s’est lui-même injecté dans le sens, faire preuve d’une loyauté que Ruben aurait fait sans hésiter de son côté. Il l’a sans doute fait par le passé et en a subi les conséquences sans flancher lorsque l’agacement de Wilfried lui a explosé en plein visage, sans doute empreint d’une pointe de jalousie, mais l’amitié avant tout. C’est le code que suive les deux compères depuis qu’ils se connaissent. Ce que Yaël lui rappelle d’une fois ferme et implacable. Au fond, il n’en a rien à faire d’être plus important ou non que Jonah. Il aime plutôt satisfait de voir Yaël s’attacher à quelqu’un, car il mérite d’être aimé. Ce mec est en or et peu de personnes peuvent en prendre conscience, car il a enfermé son cœur dans un carapace en fer pour continuer d’avancer et faire face à la vie, malgré ses démons. Il ne veut juste pas qu’il passe à côté d’une chance d’être heureux par sa faute. La claque de Yaël sur son crane a le mérite de lui remettre les idées en place et lui permettre d’analyser ce qu’il vient de se passer. Les mots prennent leurs sens et un certain épuisement psychologique vient poindre dans son esprit, le contraignant à poser son front contre la vitre fraiche de la portière. « T’as raison, bro. » Il déclare dans un ton las en inspirant profondément. « J’espère juste que ça ira pour toi. » Il lâche dans ce ton devenu absent alors qu’il ferme ses paupières pour contrer cette douleur qui remonte tout le long de son échine. « Ça me fout juste en rogne d’être devenu comme ça. » Comme quoi ? Comme un incapable qui ne sait plus prendre soin de lui, qui n’a plus aucun but si ce n’est de continuer d’avancer, car son esprit ne peut tolérer le contraire ? Comme un homme au cœur brisé qui pense que l’amour peut tuer, mais qui continue à penser à cet homme nuit et jour ? Comme un homme qui espère que la vie va se poursuivre et lui offrir une nouvelle chance ? Peut-être les deux premières options, car la troisième lui semble peu plausible. « Je déteste me sentir faible. Je sais que tu comprends ça, bro. » Parce qu’ils se ressemblent énormément malgré leurs sensibilités différentes, comme deux membres d’une famille qu’ils ont battis ensemble dans l’espoir d’apporter soutien et joie dans l’existence de l’autre, en dépit de ce que d’autres personnes peuvent s’imaginer. Ses yeux se ferment alors que la douleur trop longtemps contenue l’assaille. Le début de l’enfer avec peut être une nouvelle chance au bout de la traversée.
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Jeu 23 Avr - 17:19

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La réaction de Ruben me met une petite claque à la figure, comme celle que je viens de lui donner sur le haut de la tête pour le débarrasser de ses pensées sombres et bêtes. Rien n'aurait pu me séparer de mon frère de cœur qui souffre actuellement le martyre. Rien. Nada. Niet. Certes, je l'ai sermonné, je me suis fâché et me suis montré dur avec lui, mais c'est avant tout parce que je l'aime. Je tiens à lui comme s'il était mon frère de sang, je ne veux pas le perdre, ni le voir dégringoler une montagne sans qu'aucune main ne l'aide. S'en foutre de son addiction pour la Vicodin, ce serait là où résiderait la véritable trahison d'un ami à un autre. Alors, je lui rappelle quand même quelle place il tient dans mon coeur, à mes yeux, sans pour autant lui faire une putain de déclaration molle et rose. Je lui rappelle juste le bro code qui nous lie tous les deux, il sait ce que ça signifie, ce que ça veut dire de ma bouche. Il y a des trucs avec Ruben que je n'ai même pas besoin de définir ou d'expliquer, cela va de soit. Les yeux toujours rivés sur le trajet, je l'entends répondre par l'affirmative, ce qui m'arrache un petit sourire satisfait au coin des commissures malgré le souvenir de Jonah qui me colle encore à la poitrine. Peut-être que ça ira mieux après le sevrage... peut-être même que je l'aurais déjà oublié... Pe- L'intonation de mon pote me met la puce à l'oreille, et un coup d'oeil suffit pour que mon inquiétude s'élève à nouveau à son encontre. Mais, cette fois, cette inquiétude est plus douce, plus suave, plus civilisée et affectueuse. « Mais oui, ça va aller, t'inquiète pas va. », j'applique à lui répéter une fois de plus, pour que l'information rentre dans sa petite tête de génie du solfège. Seulement, je remarque bien qu'il est plongé dans ses pensées sombres et qu'il a un coup de barre ou de douleur intense. J'abaisse furtivement le regard pour voir sa main serrer sa jambe. La douleur physique est une chose, mais l'épuisement psychique en est une autre qui me perce la poitrine et fait valser mes sentiments mixtes à propos du Coleman. Ruben a l'air exténué et je dois bien avouer, qu'à cet instant précis, il me fait beaucoup de peine à voir. Ses paroles sont d'autant plus profondes et tranchantes que l'expression de son visage.  L'alarme sonne dans tout mon être, je dois faire quelque chose, n'importe quoi. « Merde Ruben... » J'aimerai m'arrêter sur le bord de la route pour le prendre dans mes bras (ouai, ouai, on en est arrivé à ce point) ou faire le point avec son visage entre mes mains, mais c'est impossible. Le trafic est trop dense et dangereux, alors une de mes menottes s'enfouit dans sa touffe de cheveux dans un geste qui se veut affectueux et réconfortant. Je la laisse tomber sur sa nuque, silencieux, ne sachant pas quoi dire sur le moment. Je veux juste lui faire comprendre que je m'en fous pas, que je suis là et je l'écoute. « Ouai, j'comprends. », je finis par lâcher d'une voix cassée par l'émotion. « J'te promets que ça ira mieux après le sevrage. J'te promets vieux. T'as beau avoir perdu quelque chose, t'es pas pour autant six pieds sous terre. Y'a des choses qui t'attendent dehors. On les trouvera ensemble s'il le faut, ok ? » Je m'avance beaucoup, j'en ai conscience, mais ça me révolte de le voir aussi bas, comme s'il n'est qu'une merde dans un tas. Je peux pas le laisser dire des choses pareilles, même si les extérioriser doit lui faire du bien. Je continue ma caresse à l'orée de ses mèches. « C'est tout ce à quoi tu penses ? Tu peux tout me dire tu sais. Je jugerai pas, mais j'te promets pas de fermer ma grande gueule, tu me connais. » C'est sensé être le bon moment pour lui lancer un clin d’œil. Ça l'aurait été d'habitude, mais je n'en trouve même pas le courage en le voyant se recroqueviller contre la porte de la voiture. Par sécurité, je verrouille la bagnole de l'intérieur d'un shlack distinct. On n'est jamais trop prudent.
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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
I need your help, my friend. (Rubyaël 01)
Ven 24 Avr - 12:27

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La douleur s’infiltre insidieusement dans chaque pore de son épiderme au point où elle le submerge totalement. Elle s’abat sur lui comme une vague scélérate en pleine tempête. Elle le détrousse de toute son énergie, bien altérée par les émotions de la journée. Il se sent complètement démuni et sa fierté, cette confiance dont il ne manquait par le passé s’en trouve effritée face à la réalité de sa situation. Cette détresse le ronge de l’intérieur. Il la contient autant qu’il est possible de le faire, mais à cet instant précis, face à son ami, à son frère de cœur, il l’avoue à demi-mot. Il sait qu’il peut comprendre ce malaise d’être dans une position de faiblesse, lui qui a également lutté contre des démons au moment de leur rencontre, il sait qu’il peut compter sur lui pour l’aider à avancer. Ils ont toujours avancé l’un à côté de l’autre par le passé et il n’a aucun doute sur la loyauté de son ami. Il sera la raison qui lui maintiendra la tête hors de l’eau malgré la douleur. Le point d’ancrage qui l’empêchera de flancher comme un phare au milieu d’une mer noire. Le contact de cette main chaude et solide contre ses cheveux est agréable et atténue la tension douloureuse qui l’habite. Ce genre de douceur est rare entre eux et révèle surtout la compassion que sa situation engendre en son ami. Il n’en est pas fier. Il aurait préféré être assez fort psychologiquement pour épargner cette inquiétude à Yaël, mais c’est trop difficile à cet instant de les contenir. Yaël se veut rassurant, s’efforce d’avoir cette assurance qu’il n’a plus. Il a du mal à y croire, mais par amitié, il veut bien se laisser fourvoyer par elles, leur donner le bénéficie du doute. « OK. » Il souffle dans une voix absente alors qu’il enserre plus fermement son jean entre ses doigts. Son front contre la vitre, il s’efforce de chercher sa fraicheur pour venir contrer l’endolorissement ressenti le long de ses muscles atrophiés. « C’est d’ailleurs comme ça que je t’aime. » Il murmure en essayant de se raccrocher à leur complicité pour ne pas sombrer dans ses pensées sombres qui s’accentuent à cause de la douleur. Il ose même figer un petit sourire amusé aux coins de ses lèvres en venant diriger son regard vers celui de son ami. « Tu m’arracherais les yeux si tu savais tout ce que je pense, bro. Je m’arracherai les yeux. Mais ce n’est pas comme si je pouvais faire grand-chose contre elles, alors je m’en accommode. J’attends… J’espère… Je crois qu’il ne me reste que ça pour l’instant. En attendant d’aller mieux. » Il ajoute dans un ton qui se veut sérieux et lointain à la fois. Il ferme ses paupières pour juguler une nouvelle poussée de douleur alors qu’il inspire profondément. « J’ai de la chance de t’avoir dans ma vie, bro. »  C’est sa manière de le remercier d’être un soutien sans aller dans de la pitié. Il sait qu’il peut compter sur lui pour le bousculer quand il le faudra et inconsciemment ça le rassure, car il l’empêchera de couler, comme le ferait un vrai frère.  
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Sam 25 Avr - 10:48

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De ma main dans sa touffe, d'un regard amical, j'attends que Ruben me relance la balle, signe qu'il n'est pas tout à fait brisé, qu'il nourrit des espoirs que j'espère transformer en motivation après cette merde qu'on va traverser ensemble. Maintenant que je me suis fourvoyé avec lui dans cet objectif de sauvegarde, je dois aller jusqu'au bout, c'est-à-dire lui enlever cet air absent et cassé que ses traits ne peuvent plus me cacher à cause de la douleur qu'il ressent à cet instant. J'avoue que son aveu me met pas super à l'aise, c'est pas vraiment un truc qu'on se dit entre bro, mais je le mets sur le compte de la souffrance mentale et psychique qui guerroie en lui et le malmène, lui fait des choses qu'il n'aurait jamais dite en temps réel. Il faut que je me prépare à entendre des paroles poignantes, peut-être aussi blessantes, de sa part lors de ce sevrage. J'en abaisse pas ma main, le caressant affectueusement, pour autant, et préfère lui rendre le sentiment sous une petite taquinerie fraternelle, dont on est tous les deux friands. « Arrête, tu vas me faire rougir Ru. », je lâche dans un petit rire étouffé et amusé, essayant de lui transmettre comme je peux un peu d'euphorie pour qu'il tienne au moins jusqu'à la ferme. Puis, il me parle de ses pensées sombres envers lui-même, et mon sourire s'évanouit rapidement. Ces paroles me foutent la poitrine sous un étau, je ne peux pas simuler l'indifférence, je ne peux pas me montrer positif et fort pour lui, parce que c'est un sentiment que je ne connais que trop bien. « Moi aussi vieux, si tu te rappelles bien. » Je veux surtout pas qu'il en fasse tout un plat, même si c'est sympathique de se le rappeler de vive voix, de temps en temps. En général, on n'a pas besoin de se prononcer à ce sujet, parce que la confiance est de mise, la complicité toute autant. C'est comme si on est programmé pour s'apprivoiser, lui et moi, car Dieu sait qu'on n'est parfois pas sur la même longueur d'onde. Pourtant, quand l'un gueule sur l'autre, ce n'est qu'éphémère, ça se résout en un temps record. « Essaye de te reposer si tu peux, je vais t'économiser des forces et de la salive. On arrive dans une demie heure. Tu me dis si tu te sens mal, on s'arrêtera pour prendre l'air. », je lui conseille en massant une dernière sa nuque de ma menotte avant de la retirer pour mieux conduire le volant. Il n'y qu'avec un Ruben mal-en-point que je peux supporter le silence. Parfois, ce dernier détend l'atmosphère et certains muscles du corps. Mon pote en a donc besoin, aussi je me tais et me concentre sur la route jusqu'à ce que la maison de la ferme n'apparaissent à l'horizon.
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