Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.(björben01)

Sam 2 Mai - 23:52

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Le calme et silence semble être retombé dans la chambre, il n'y a que vos respirations à présent stabilisées et baisers échangés qui viennent à rompre par intermittence celui-ci. C'est un cocon, une bulle de douceur et tendresse dans laquelle vous vous êtes enfermés et cela te laisse une étrange sensation. Elle n'a pas le goût de regret, c'est autre chose. Je l'ai voulu, je ne regrette rien, cependant.. Il y a ce pincement qui enserre ton myocarde et dont tu ne saurai en trouver l'origine bien qu'une vague idée puisse se profiler dans un coin de ton esprit, tu la repousses en silence. Son remerciement vient davantage troubler le cours de tes pensées, y bousculant ainsi moult questions qui peut-être resteront sans réponse. Pourtant tu ne dis rien, les paroles seraient futiles et n'auraient pas leurs place en cet instant, ce n'était pas le moment ; pas celui de discuter dans tout les cas. En guise de réponse, tu frottes avec douceur ton nez contre le sien pour finalement venir déposer un baiser sur son front. Profitant encore un peu de sa chaleur, tu finis par te redresser en douceur sur le matelas avec la ferme intention de remettre un peu d'ordre dans la chambre, ne serait ce que pour effacer toutes traces de ce moment charnel ; autant éviter que Camber ne tombe sur quelque chose de compromettant ou tout du moins suspect. ❝ Ne bouge pas, j'en ai pas pour longtemps. ❞ Que tu lâches à voix basse et avec douceur. À présent assis, tu retires la protection usagée, ramasses sont emballage au sol ainsi que le flacon de lubrifiant ; l'un dans la poubelle non loin de son bureau, l'autre à nouveau dans le tiroir de la table de nuit. Dans le plus simple des appareils, tu te meus dans la pièce afin de récupérer de quoi essuyer les fluides du brun, mouchoirs ou essuie-tout, ce que tu pouvais trouver suffirai. Rejoindre la salle de bain depuis sa chambre serai risquer, un coup à croiser la Mama, ce qui n'était pas souhaité, loin de là. C'est en silence que tu reviens auprès de lui, la gestuelle maîtrisée mais tendre, tu parcours son échine jusqu'à retirer l'entièreté de son plaisir contre sa chair. Le tout rejoins de nouveau la poubelle, le dernier aller-retour pour se soir ; car oui, tu comptais passer la nuit auprès de lui. Peut-être que cela n'était pas raisonnable, mais tu ne te sentais pas de le laisser seul, pas après ce que vous veniez de partager. Alors doucement, tu l'aides à glisser ses jambes sous les draps et couvertures, ton corps nu venant retrouver à nouveau le matelas et la silhouette du brun par la suite. Tendant à peine le bras pour éteindre la lampe de chevet, ceux-ci viennent serpenter autour de la taille de Ruben, le rapprochant ainsi de ton corps chaud et accueillant. Tu le laisses tout de même s'installer si cette position ci ne lui convient pas pour dormir. Lâchant un soupire de bien-être une fois installé, tu niches à nouveau ton nez dans sa chevelure. ❝ Bonne nuit min kjære... (mon tendre) ❞ Que tu murmures contre son front. Pour une fois, le sommeil ne sera pas long à t'emporter, non à cause de votre étreinte, mais de ce sentiment de sérénité et paix que tu éprouvais en cet instant. Tes questions resteraient verrouillées dans un coin de ton esprit, les réponses viendraient plus tard. — Le lendemain matin, c'est aux aurores que tu ouvres les paupières. Tu n'étais pas spécialement quelqu'un de matinal mais ton horloge interne avait jugée qu'il était temps pour toi de te réveiller, de t'en aller. Avisant le faciès encore endormi de Ruben, tu demeures là à l'observer en silence ; tes phalanges venant parcourir sa mâchoire avant que tu ne déposes un dernier baiser sur son front. Veillant à quitter le lit sans réveiller celui-ci, tu récupères tes vêtements au sol, les enfiles pour te diriger vers la porte. Un dernier regard sur sa personne et tu disparais. Tu auras rejoins la chambre d'ami dans laquelle tu étais censé passer la nuit et ce afin d'y faire le lit, prendre une douche rapide et enfiler ton costume trois pièces de la vieille. N'oubliant rien, tu quittes l'étage pour retrouver ta vieille amie à la cuisine. La remerciant pour son hospitalité, tu esquives le moment du petit déjeuner, prétextant avoir un rendez-vous. Après quoi, tu finis par t'en aller. Les questions venant de nouveau assaillir ton esprit, cet étrange sentiment te collant de nouveau à la peau.

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FIN