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Only You | ft. Phet McCoy

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Kawasaki Minhyuk
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Kawasaki Minhyuk
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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
• avatar : Kang Yu Chan
• crédits : unravel (vava)
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Kawasaki Minhyuk
Only You | ft. Phet McCoy
Mer 26 Juin - 19:39

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Only You ft. Phet McCoy


Peau contre peau, le roux ne ressentait rien. Ce n’était pas la première fois qu’il couchait avec une personne, comme ça, juste pour s’occuper. Mais il ne ressentait rien. Aucun sentiment. Aucun plaisir. Sans doute ressentait-il le besoin de se rapprocher de quelqu’un, mais rien ne lui venait. Il se détestait déjà d’avoir intégré un gang, où il aurait dû resté éloigné. Alors un peu plus ou un peu moins. Aujourd’hui, c’était un homme, pas si âgé que ça par rapport à lui. Son cœur ne chavirait pas. Son esprit était ailleurs. Il pensait qu’il devrait aller travailler demain ou encore qu’il allait devoir s’occuper de son petit chaton, Dean, en rentrant. Il n’avait qu’une envie, quitter ces draps ignobles pour se réfugier chez lui, là où il se sentait bien, là où il pouvait y trouver un minimum de réconfort. Pourquoi continuait-il à faire ce genre de chose, alors que ses sentiments étaient ailleurs ? Un visage lui traversa à l’esprit, remplaçant rapidement celui de l’homme qui se trouvait sous lui et parsemant ses joues d’une teinte rouge. Ces cheveux noirs, il les aurait reconnus entre n’importe lesquels, ces oreilles percées qui l’attiraient à chaque fois qu’il les voyait, et ces yeux. Que dire de ces yeux si perçant ? Cette fragile silhouette, il la suivrait partout. Et cela faisait déjà des mois qu’il le faisait. Stop. L'imaginer en face de lui, alors qu'il était avec un autre homme, le bouleversait. Les larmes aux yeux, il se retira rapidement de l’homme, le laissant là, sur ce lit, le regard rempli d’incompréhension, tandis qu’il lui demandait de partir en tremblant. Ce qu’il venait de voir, le visage de Phet, il s’en rendait malade. Comment avait-il pu penser à lui, pendant cet acte répugnant ? Alors, qu’il s’était toujours dit qu’il ne le toucherait pas, qu’il ne le souillerait pas. Pour lui, ses mains étaient impures. Ses sentiments envers lui, il les avait bien compris. L’amour.  Et dire qu’il ne voulait pas tomber amoureux. A présent, il serait prêt à tout pour rester auprès de lui. Mais cette vision, il ne se le pardonnerai pas. Jamais.

Assis sur le rebord du lit, il regardait le sol, les yeux vides, depuis déjà plusieurs minutes. Sa tête se releva pour regarder l’heure. 21h45. A cette heure-ci, le thaïlandais devait sûrement travailler, et il avait pris l’habitude de le raccompagner en fin de journée, que ce soit en semaine ou en week-end. Son cœur était déchiré. Comment allait-il pouvoir le regarder en face après ce qu’il venait de s’imaginer ? Il ne pourrait pas, tout simplement. Cette personne, il la considérait comme une chose inatteignable. Il se l’interdisait. Remettant ses vêtements, il se releva, prenant au passage ses affaires rangées soigneusement sur une commode, et quitta la chambre d’hôtel pour aller payer. Parce que oui, même s’il savait qu’il était un parfait connard, Minhyuk possédait certaines manières. Les paupières encore rougies par ses pleurs, il se plongea dans les rues déjà sombres de la ville. Personne ne s’attardait sur lui, seul ceux qui avaient l'habitude de l'ombre se rendait compte de sa présence et le toisait en le croissant. Ses pieds étaient lourds, et ses pensées embrumées d’images qu’il ne souhaitait pas voir.  Il avait encore le temps avant d’arriver à la superette. Il pouvait encore faire demi-tour, et le prévenir qu’il ne pourrait pas venir ce soir. Mais non. Le roux était beaucoup trop inquiet de le laisser se balader seul dans ce fichu quartier. Phet semblait si fragile, que la moindre personne aurait pu lui faire ce qu’il souhaitait. A cette pensée, ses pieds s’accélèrent. Cet amour, il ne le méritait pas, et il ne devait en aucun cas le concrétiser. Il n’avait rien, strictement rien. Alors, ce sentiment, il allait l’étouffer, une nouvelle fois, pour ne pas le perdre ni le blesser. Pour ne pas se perdre lui. Rendre une personne heureuse, il ne l’avait jamais fait, et il s’en sentait incapable.

Les rues étaient peu encombrées, facilitant les déplacements du métissé vers sa destination. Les vitrines des magasins reflétaient les illuminations ambiantes, interrompues par sa propre ombre sur celles-ci. Quand il se regardait dans cette étendue transparente, il n’y voyait pas un homme, loin de là, mais plutôt un monstre. Oui, un monstre. C’est comme ça qu’il se voyait depuis des années. Il fixa la vitre pendant plusieurs secondes, avant de baisser les yeux et de reprendre sa route. Phet ne devait même pas se douter de ses sentiments. Sa présence ne devait sans doute rien lui faire, et il préférait que cela se passe ainsi.  Alors il marchait, allant de plus en plus vite, et faisant claquer ses chaussures sur le sol bitumé. L’air frais balayait ses cheveux orangés de son visage, pour les répartir sur ses tempes. Les voitures défilaient, et lui aussi. Tout n’était que vitesse et lumières sur ces routes de ville.  C’était toujours la même chose pour Minhyuk, il ne ressentait plus rien face à ces paysages.  Son corps bougeait pratiquement comme un robot, sauf quand il était avec lui. Il se sentait vivant à ses côtés, même s’il savait que ça ne durerai pas avant qu’il ne le brise lui aussi. La route, il la connaissait bien, comme ces ruelles qui s’estompaient sur son passage. La devanture de la supérette se rapprochait de plus en plus. Elle était toujours allumée, signifiant que le thaïlandais travaillait encore. Il s’arrêta devant, pour venir s’appuyer contre le mur situé près de la porte automatique. La tête baissée, il passa sa main dans ses cheveux roux, ne faisant plus attention à ce qui l’entourait. Complètement perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas la fine silhouette qui s’était posée à côté de lui depuis déjà plusieurs minutes. Le croiser maintenant, alors que ses pensées n’étaient toujours pas claires était risqué.  Il se décida à éviter son regard du mieux que possible. Il ne laissera rien transparaître face à lui, en tout cas pour ce soir. Ses pensées, ses émotions, il le lui cacherai pour rester avec lui.


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Phet McCoy
Phet McCoy
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Phet McCoy
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• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
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• date de naissance : 01/12/2001
Phet McCoy
Only You | ft. Phet McCoy
Mer 18 Sep - 23:59

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
Doucement, Phet fit jouer sa nuque. Les yeux fermés, la tête en arrière, les mains à la base de son cou. Il la tourne à droite, à gauche, en avant, en arrière. Tout son dos se débloque. Sa colonne vertébrale se détend. Son bassin se recale. Il soupire discrètement. Sa journée fut épuisante. Les heures de cours avaient été longues et rudes. Il avait du aller vomir dans les toilettes après avoir mangé. Ses yeux lui faisaient mal. Son corps maigre le faisait souffrir. Il aurait pu ressembler à un martyre des temps modernes. Une caricature de l’enfant de la banlieue. Même, quelque chose chez lui dénote toujours de ce que l’on caractérise chez ces jeunes sans avenirs : son esprit. On lui rabâche sans cesse que s’il faisait des efforts, il atteindrait des sommets. Mais il ne veut pas faire d’efforts. L’école l’ennuie. Il n’est pas du genre à se distraire rapidement. Ce n’est tout simplement pas son truc. Phet, c’est le genre de gamin à se documenter tout seul, apprendre hors le système, se renseigner, lire de lui-même. Alors, oui, sa journée de cours fut longue. Comme toutes les autres.

Ses coudes se posent sur la surface en plastique. Tout son corps en avant. Il tourne la page de son livre du bout des doigts. Il n’y a personne. Pas âme qui vive ce soir. On aurait presque dit qu’ils avaient tous fuit. C’était assez effrayant lorsque l’on s’y penchait. Mais Phet s’en fiche. Il a bientôt finit, il va bientôt rentrer, il va bientôt dormir. Un faible sourire s’étire sur ses lèvres alors qu’il se déconcentre de sa lecture. Avant de pouvoir retrouver ses draps, il doit rentrer. Mais depuis quelques temps, le McCoy ne rentre plus seul. Il a une escorte. Une garde rapprochée. Qui lui évite de se rajouter à la pression d’être seul, la nuit, à Crenshaw. Il l’imagine déjà, en train d’attendre dehors, tel le chien de garde qu’il sait très bien faire. Min. Minhyuk. « La racaille » comme sortirait les médias. « Le monstre » comme il aime s’appelait. « Le renard » comme Phet adore le surnommer. « Mr Fox ». Monsieur Renard. Avec ses cheveux roux, parfois rouge sous certaines lumières. Son regard brûlant, qui arrivait maintenant à incendier l’être et le cœur du plus jeune. Avec ses sourires et sa langue qui n’arrête pas. Sa voix et sa gestuelle expressive. Son corps que le thaïlandais devine sous ses vêtements. Il n’y a pas de mal à se l’imaginer non ? Même si, ressentir la chaleur d’un nouveau corps contre le sien le répugne encore. Il n’est pas prêt.

Et puis, une autre évidence le taraude. Minhyuk n’aime sans doute pas les hommes. Il est juste gentil, attentionné, avec Phet comme il pourrait le faire avec n’importe qui. Certes, il a gardé Dean. D’accord, il le raccompagne chez lui tous les soirs. Okay, Phet a son numéro et réciproquement. Mais tout cela ne signifie pas que le plus vieux aime la gente masculine. Malgré tous ses airs de garçon-fille, Phet n’en reste pas moins un homme. Le terme des genres le dérange en réalité. Sur le papier, c’est un garçon. En réalité, il n’aime pas être qualifié ainsi. Ce serait le séparer de tout le panel de choses qu’il y a entre les genres. Et ce serait bien dommage. Alors, Phet se trouve dans le spectrum des genres, sans vraiment savoir où il est. Intéressante petite créature. Minhyuk reste donc une sorte de mystère. Ne pas savoir ne le frustre pas. Mais sa curiosité prend un peu le pas sur sa conscience. Cela le surprendrait un peu. Ou pas du tout. Il ne sait pas à quoi s’attendre. Il ne se baladait pas une pancarte marquée de sa sexualité. Il ne devrait pas demander à Min de faire pareil. Enfin bon… Un soupire échappe à Phet alors qu’il pose sa joue sur son poing. Que le temps peut être long.

Enfin, il est l’heure. Après avoir récupérer ses quelques affaires, les clés et déposer son badge, Phet sort. Il ferme le rideau de fer, songeant un instant qu’il est l’URSS, avant de tourner la tête. Comme toujours, il est là. Égal à lui-même, de son attitude désinvolte et sur les nerfs que seul lui arrive à faire. Minhyuk semble avoir une armée de pensées sombres en tête. Et malgré son grand travail pour ne pas le montrer, Phet le voit. Il ne le voit que trop bien. Doucement, le lycéen vient se poser à côté de lui. Son sac est léger. Il regarde devant lui. Avant de chuchoter, doucement, juste suffisamment pour ce faire entendre dans la nuit de la ville des anges :

« Bonsoir, Minhyuk. »

L’appeler par son nom complet est devenu une habitude pour le plus jeune. C’est comme une marque de respect. De celles qu’il ne connait qu’en thaï et dont la traduction n’existe pas en anglais. « Senior » serait le terme, mais cela ne représente pas l’affection de la personne. Et souvent, Phet se dit que commencer à rajouter le suffixe de politesse à Min serait un trop grand signe de séparation entre eux. Ils ne sont pas si éloignés l’un de l’autre. Même si, à ce moment précis, Minhyuk semble à des années-lumière. Perdu dans ses pensées, il n’a pas remarqué Phet. Alors Phet attend, jusqu’à ce qu’il se rende compte de sa présence. Le charisme des gens varient selon la personne. Celui de Min écrase de loin celui du lycéen. D’ailleurs, toutes celles qui l’entourent le font. Inconsciemment. On l’oublie en quelque sorte. Et c’est mieux ainsi. Dans certaines situations. Dans d’autres, il aimerait avoir un peu plus de fougue, un peu plus de pertinence. Alors il compense en réfléchissant. Phet ne fait que ça, de réfléchir.

« On y va ? » demande-t-il enfin, après un petit moment de silence.

Il ne sait ce qui tracasse le roux, mais en tout cas, attendre ici n’est pas une option sympathique. Alors, sans même attendre, le McCoy se met en chemin, passant devant Min pour s’engouffrer sur les couloirs du quartier. La nuit est tombée, il fait un peu froid et les lampadaires marchent à peine. Les phares de voitures, elles, ne font que cela, de marcher. Ils prennent le chemin habituel, dans un silence inhabituel. Silence que Phet ne va briser pour rien au monde. Enfin, s’il peut dire, il peut profiter de ne pas avoir d’interaction avec quelqu’un tout en étant accompagné. Il est un paradoxe des relations humaines. Alors, il ne faut pas trop lui en vouloir. Malgré tout, il reste un peu inquiet. Ce qui triture l’esprit du roux doit sacrément valoir le coup pour le faire taire ainsi. Un petit point lui pique le cœur. Ce n’est pas lui. Ca ne peut pas être lui. Il n’est rien pour Minhyuk après tout. Juste un gamin. Qui travaille dans une superette. Qui n’a pas encore l’âge de boire. Qui fait sa dernière année de lycée. Qu’il raccompagne le soir. Qui l’a soigné, sauvé, protégé. Oui, Phet n’est rien pour Min. C’est une certitude.

Aucun des deux ne s’attends à ce qu’il va se passer lorsque Phet sera rentré chez lui. Pour le moment, il marche. Mais lorsque leur balade sera finit, ici commencera le drame. Car le joli minois de Min n’a pas échappé aux yeux scrutateurs des fenêtres et que les conclusions sont parfois trop attifes. On dira que Phet ne l’a pas caché non plus. Après tout, il s’affiche ouvertement lgbt+. Peut-être aurait-il pu éviter les coups de son père s’il était resté dans le placard comme beaucoup se complaignent à le faire ? En tout cas, ce soir, il n’y échappera pas, c’est aussi une certitude qu’une vérité. Ce seront l’imprudence, ce sentiment étrange entre eux et la haine profonde de l’indifférence qui coloriera le corps de Phet en bleu.

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Only You | ft. Phet McCoy
Ven 20 Sep - 23:17

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Only You ft. Phet McCoy


Le silence total dans son esprit. Sauf cette voix qui résonnait à ses oreilles, se déformant, dont le timbre était gravé dans sa mémoire. Cette voix, il la connaissait. Elle appartenait à cette personne, qu’il désirait tant dans ses pensées. Celle qu’il s’était interdit de toucher. Et pourtant, elle se situait sous ses yeux. Sans doute tellement perdu dans ses pensées qu’il ne l’avait même pas remarquée, alors qu’il ne faisait que penser à lui. Cependant, Phet le ramena vite à la réalité, lorsqu’il le vit disparaître de son champ de vision. D’un pas pressé, il le rattrapa, marchant derrière lui, sans un bruit. Aucun mot. Rien. Le silence. Ce qui ne lui ressemblait pas, lui qui d’habitude si loquace, avait du mal à s’arrêter une fois lancé. Son regard peinait à se poser sur le dos du lycéen. A peine y parvenait-il, qu’il se mettait à penser qu’il était horrible, de s’être imaginé ça, avec cette personne qu’il appréciait tant. De l’amitié ? De l’amour ? Il n’en savait rien. Il ne connaissait rien de cela, même s’il pouvait dire avec certitude, que ce n’était pas que de la simple amitié, mais un sentiment plus profond qu’il n’avait jamais ressenti pour quelqu’un auparavant. Des gens, il en avait rencontré. Des tas même. Que ce soit des femmes, ou des hommes. Il s’en fichait. Ce qu’il n'aimait pas dans tout ça, c’était le fait de l’avoir sali par ses pensées immondes. Ses mains étaient sales, et son esprit aussi. Il avait certes une belle gueule, mais associée à un mental pareil, rien allait. Un monstre. Voilà comment il était. Et pour lui, rien ne pourrait lui faire changer d’avis sur ce point là. Mais ce soir, il allait encore une fois faire comme si de rien était. Se cacher. Lui, et sa véritable nature. Lui et ses idées cauchemardesques.

Les phares l'éblouissaient, tandis que Minhyuk avait l’impression de voir Phet briller devant lui. Ses bords reflétait la lumière blanche émanant des véhicules. Le silence qui pesait entre eux ne semblait pas déranger le plus jeune, mais le roux, lui, n’en était pas fan. Alors, il allait affronter ses pensées monstrueuses, pour essayer de sortir deux ou trois mots. Des trucs banals. Sans aucun intérêt. Et pourtant, il s’intéressait vraiment aux réponses qui sortiraient d’entre les lèvres de Phet. Marchant légèrement plus rapidement, il se posa à son niveau, ses yeux toujours rivés sur le sol, pensant à l’ordre de ses mots dans sa tête.

“C-Comment s’est passé ta journée ?” qu’il lui demanda alors, d’une petite voix.

Le lycéen travaillait beaucoup trop selon lui, tous les jours, et même le weekend. Pour lui, les études étaient quelque chose de précieux. Lui qui n’en avait pas fait, il admirait Phet pour cela. Et pour pleins d’autres raisons d’ailleurs. Son intelligence, ses réflexions, sa manière de voir le monde, tout en fait. Tout de lui le rendait formidable. Même Dean pensait comme lui, que son maître était merveilleux. Et ce petit dragon le lui montrait bien. Il n’agissait pas de la même façon avec le thaïlandais et lui. Ses petites pattes toutes douces, devenaient toutes piquantes avec ses mains, sans compter que le métissé n'existait que pour lui servir de restaurateur particulier. Enfin. Ce petit dragon, il l’aimait, et lui faisait de la compagnie, à lui, qui en extérieur avait l’air entouré, mais qui de l’intérieur, était tout seul. Et puis, tellement peu intéressant. Il ne pouvait le nier. Et Phet ne devait pas faire exception, et devait penser pareil. Ses yeux se perdirent sur la route. Leurs pieds tournèrent aux alentours de plusieurs rues faiblement éclairées. Minhyuk savait qu’il allait devoir le laisser en l’emmenant chez lui. Il le savait, et pourtant, il ne voulait pas le laisser. Son cerveau était complètement paumé. Comme d’habitude à vrai dire.

Le vent frais passait dans leurs mèches, ce qui fit tourner le regard du plus vieux vers Phet. Ses filaments noirs flottaient et se confondaient dans la noirceur de la nuit. Et ses iris n’arrivaient pas à s’en détacher, de cette vue splendide, et de ces reflets bleutés sur sa chevelure, contrastant avec la pâleur de sa peau. S’il avait pu, il l’aurait photographié, mais s’il l’avait fait, il se serait pris ses foudres. Quoi que, entre nous, des photos du lycéens prises en secrètes, il en avait des tonnes. Seulement pour des raison esthétiques et artistiques. C’est tout. Des gens venaient d’en face. Alors Minhyuk se décala légèrement vers la droite du trottoir, et, sans faire exprès, sa main frôla celle du plus jeune. D’un mouvement rapide, il la rangea dans sa poche pour éviter de la laisser traîner, et s’éloigna de quelques centimètres de lui, pour lui épargner le moindre contact. Contact que Phet n’aimait pas, et il l’avait bien remarqué. Ses joues s’étaient légèrement empourprées, mais sous le ciel noir, Phet ne devait avoir rien remarqué. Sans aucun mot, il continua sa route, jusqu’à arriver dans la rue du plus jeune.Cette rue, il commençait à la connaître par cœur. Ces voitures devant ces mêmes maisons, la position des lampadaires, ou encore les ruelles transversales à celle de la rue. La maison du thaïlandais venait d’apparaître dans leurs champs de vision.

“Désolé...Pour ce soir...Je suis pas très en forme.”
qu’il lui dit en riant nerveusement.

Ces mots étaient sans doutes un peu bêtes. Phet ne devait même pas avoir remarqué. Et puis, il n’avait pas à perdre son temps avec un type comme lui. Parfois, le métissé se mettait à penser qu’il ne méritait pas sa compagnie, et qu’il devait s’éloigner de lui le plus possible, pour le protéger encore plus. Mais il n’y arrivait pas. Il l’appréciait trop pour cela, et il ne voulait pas le laisser partir. Arrivés devant son portail, ses iris se posèrent sur la porte, mais furent vite attirés par ceux de Phet. Ça y est. Il les avait enfin croisé, ces beaux yeux noirs profonds, alors qu’il se l’était interdit ce soir. Du moins, jusqu’à ce que ses pensées se clarifient. Raté. Son cœur venait de rater un battement. Il n’était pas fou. Ce qu’il ressentait depuis déjà plusieurs mois, il le comprenait bien. Et en avait peur. Alors il ne lui dirait rien. Et se contenterait de sourire. Comme l’idiot qu’il était, ce qu'il fit d'ailleurs.

“J’imagine que c’est tout pour ce soir. Du coup… Dors bien, Phet.”


Quelques mots de sa part, et il disparut derrière cette porte. Le roux resta planté là, plusieurs minutes, à réfléchir, à attendre de voir si, par tout hasard, Phet en ressortirait. Mais ses attentes ne se réaliseront jamais, et il le savait, car lui même s’en empêcherait. Ses pieds reculèrent de quelques pas, regardant les quelques lumières allumées de la maison du plus jeune avec tristesse, avant de se retirer, marchant alors lentement vers son chez lui. Le seul endroit où il se sentait vraiment lui même, mis à part aux côtés de Phet.
                                                                                                                                                                                                                     

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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Only You | ft. Phet McCoy
Dim 22 Sep - 1:07

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
Que veut-il que Phet réponde ? Un gentil oui, avec un sourire et des yeux plissés par la vérité de l’étirement de ses lèvres ? C’est ce que tout le veut. Un mensonge simple. Qui ne fait de mal à personne. Sauf peut-être à celle qui le dit. Un mensonge reste un mensonge, avec sa part de culpabilité. Avoué ou non, rien n’est jamais « à moitié pardonné ». Car, le sentiment reste dans le menteur. Et il y a méfiance. Phet sait très bien mentir. Trop bien. On pourrait dire qu’il ne fait que cela mais c’est faux. Car, parfois, il ne répond tout simplement pas. Il ment depuis la mort de Lucas. Il ment sur sa santé. Sur ses sentiments. Sur ses larmes. Il n’a pas peur de le faire à Min. De toute façon, Minhyuk n’est pas vraiment là ce soir. Il est ailleurs. Loin de Phet. Très loin.

« Plutôt bien, répondit-il en haussant les épaules. Et la tienne ? »

En réalité, Phet aimerait se plaindre. Il aimerait pouvoir arrêter Minhyuk, là, au milieu du trottoir et tout lui dire. Qu’il sent son cœur proche de l’arrêt à chaque fois qu’il sort d’une crise de panique. Qu’il a peur qu’on lui demande pourquoi il refuse de se déshabiller dans les vestiaires des garçons. Qu’il aimerait arracher la peau de son poignet scarifié. Mais à quoi cela servirait-il ? Phet n’est rien pour Min, rappelons-le. Et puis, même ! Qu’est-ce que cela apporterait ? De la pitié venant du roux ? De la compassion ? Ce n’est pas ce dont le McCoy a besoin. Ce dont il a besoin, c’est d’un aller simple ailleurs. Un billet d’avion, ou une morsure de serpent. Il ne peut plus rester ici. Même si tout semble contre lui pour son grand projet. Comme s’ils avaient tous décidés que, devenir une bonne raison de rester, était le nouveau grand jeu de l’année. Bien sûr que ce ne serait pas simple de laisser derrière lui le club des cœurs brisés ou encore les jumeaux. Mais il n’aura aucun mal à fuir pour tout le reste.

Du vent glisse sur son front. Son regard reste planté sur le trottoir. Il ne sent que trop bien le regard de Min sur lui à ce moment-là. Cette étrange sensation de se faire observer mais de ne pas avoir envie de tourner la tête pour en être réellement sûr. Pourquoi le regarde-t-il ainsi ? Ce n’est qu’un filet d’air dans une ville polluée par l’être humain. D’un bref mouvement, Phet essuie machinalement sa joue du dos de sa main. S’il pouvait, il se soustrairait immédiatement au champ de vision de Min. Cela ne le dérange pas mais c’est… étrange. Un groupe d’individus arrive vers eux. Tout ce qui se passe à ce moment-là parait anodin. Min se décale, se rapprochant de Phet sans vraiment faire attention, leurs mains s’effleurent. Mais un vase en verre se brise dans le corps du plus jeune en sentant la chaleur de sa peau sur la sienne, répandant ses fleurs fanées sur le sol. Phet aurait aimé que ce contact dur une seconde de plus. Et pourtant tout son être hurle déjà à l’infamie. Il ne dit plus rien de tout le reste du chemin. Minhyuk aurait pu lui demander n’importe qu’il aurait gardé la bouche fermée. De peur de sentir sa voix aussi éparse que les débris de verre.

Sa maison se dessine déjà devant eux. Phet n’a même pas le temps de retenir son souffle qu’il se trouve déjà devant le portail de la propriété. Tout semble si paisible vu du dehors. Rester ici, à la seule lumière du lampadaire lui irait. Mais dormir dehors moins. Il est terrifié de se retrouver sans toit sur la tête. Tout comme il a peur de perdre la vie à chaque fois que sa mère lui dit qu’il ne doit pas rester à la maison. Il sait son père capable de tout. Phet ne tient pas son intelligence de personne. Malgré tout ce que son paternel ose lui dire, il est bien son fils. En tout point de vue. Sauf physique. Sa mère en a peur pour lui. Mais elle a peur de tout en ce qui le concerne. Alors, il ne devrait pas trop y prêter attention. Il devrait. Tout comme il devrait détourner le regard de celui de Min. Mais c’est impossible. De si beaux yeux. De si belles amandes. Un si beau brasier. Tout semble suspendu. Même les secondes. Jusqu’à ce que la magie se brise.

« Il semblerait. Bonne nuit, Minhyuk. »

Ne demandant pas son reste, Phet s’éclipse. Et une fois la porte passée, il soupire. Sa main s’échoue dans ses cheveux. Son cœur se calme. Ses yeux se ferment. S’extasier devant un rien du Kawasaki ne va pas l’aider à passer outre ce doute persistant dans sa poitrine. Déjà qu’il se sent tout chose de le voir tous les jours depuis quelques temps. C’est comme se faire accompagner par un beau mec tous les jours jusqu’à chez soi. Ce qui est le cas de Phet. Sa main descend sur son visage. Lucas refusait qu’il reparte chez lui le soir, le gardant dans ses bras jusqu’au levé du jour. Puis Phet devait disparaître en douceur, pour ne pas éveiller les soupçons. Ils n’arrivaient jamais au lycée en même temps, ne se touchaient jamais en public, ne traînaient jamais ensemble. Et quand leurs regards se croisaient au détour d’un couloir, l’air devenait chargé d’électricité. Tout n’avait été secret. Maintenant, il n’y en a plus. Sauf Min. Qui reste celui de Phet. Son secret à lui.

Doucement, il monte les escaliers. Mais il ne s’attend pas à trouver la silhouette de ses cauchemars en haut des marches. Il est assis, désinvolte, sur la dernière, une cigarette neuve à la main, un doigt posé sur la bouche alors qu’un sourire s’étire sur ses lèvres. Immédiatement, Phet sent son corps trembler. Il est au milieu de sa montée. Mais il ne peut plus bouger. Il le regarde se relever et descendre tranquillement l’espace qui les sépare. On dirait un film en ralentie. Le plus jeune sait ce qu’il va lui dire. Il a été trop imprudent, trop idiot, trop épris. Il se sent submergé par la peur. C’est de la haine liquide qu’il voit dans l’expression de l’homme face à lui. Il sait d’où elle vient. Et il se sent bête, idiot, con. Lorsque les premières paroles s’élèvent, il retient un frisson.

« Le gamin dehors, commence-t-il en pointant d’un coup de menton la porte, c’est ton nouveau bouche-trou ? »

Le jeu de mot n’échappe absolument pas au plus jeune. C’est une insulte camouflée. C’est une remarque sur sa sexualité assumée. Sur sa place dans le couple. Il a peur. Terriblement. Mais il ne dit rien.

« Tu comptais me le dire dans combien de temps que tu recommençais à pourrir l’air de cette maison ? »

Ses doigts se referment sur son cou. Ses talons quittent le sol. Par la surprise, ses mains lui saisirent le bras pour le faire lâcher. Mais il s’obstine. Et les yeux de Phet se gorge de larmes.

« Ta mère dort. Taches de ne pas faire trop de bruits.

-Qu-… ? »

Le coup l’atteint à l’estomac. Les doigts de son père lui relâchent le cou en même temps. Le pied de Phet dérape sur le rebord de la marche. Irréversiblement, il bascule en arrière. Sa tête a dût se cogner. Car lorsqu’il ouvre les yeux, il est de nouveau dans l’entrée. Une douleur fulgurante lui déchire les tempes, une autre lui foudroie le ventre. Et l’ombre qui s’étend au-dessus de lui. Il perçoit un semblant de « bon garçon » avant de recevoir un coup de talon dans le plexus. Son souffle se coupe de nouveau. Il a une seconde de trop peur de mourir. Comme un réflexe, il se réfugie contre la porte, fixant son père comme un animal apeuré. Phet sent quelque chose lui couler sur le visage. Et son œil droit se voile de rouge. Son bras droit lui fait mal. Son genou lui lance. Son dos est un champ de ruine. Il pleure toujours. Et le sang se mélange aux larmes. D’un mouvement brusque, son père ouvre la porte, le poussant en avant, lui cognant volontairement l’épaule avec le battant. Puis, d’un coup de pied bien placé, éjecte Phet hors de la demeure.

Phet est misérable. La porte se referme devant lui. Et il entend le son du verrou qui se tourne. La serrure qui se verrouille. Son souffle s’accélère. Combien de temps restent-ils là, à fixer l’infinie ? Il se relève avec difficulté, partant en courant. Il ne sait pas où allait et ne veut aller nulle part. Sa vision est brouillée. Son corps douloureux. Il ne sait pas s’il trébuche ou s’effondre sous l’effort. Il finit à genoux sur le bitume. Seul. Désespérément seul. Dans une ruelle perpendiculaire à la sienne. Son cerveau qui garde sa partie de conscience non paniquée s’empresse de lui faire prendre son téléphone. Les larmes coulent sur l’écran, lui tâchant alors les doigts de rouge. Son pouce n’arrive pas à cliquer correctement. Mais il finit par y arriver. Recroquevillé contre un mur, tremblant de tout son corps, il chuchote contre son téléphone :

« M-Min… V-Viens me chercher… S’il-S’il te plait. »

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• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
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Sam 28 Sep - 16:09

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Il traînait, sur ce chemin noir et sombre éclairé par des brins de lampadaires dissimulés ici et là. Il ne voulait pas le quitter. Et pourtant c’était ce qu’il venait de faire. Si seulement il avait pu rester avec lui pendant quelques secondes de plus. Mais non. Il se retrouvait à errer dans les rues, sans trop savoir pourquoi. Il était censé rentrer chez lui, mais au lieu de ça, il laissait ses pieds effleurer ce bitume sans âme. Son esprit se perdait un peu, avant de sentir une vibration dans sa poche arrière. D’un coup de main, il récupéra son téléphone, avant de se stopper net en voyant l’appel entrant. Phet. Il ne l’avait encore jamais appelé. Que se passait-il ? Sans même hésiter, il décrocha l’appel, pour entendre la petite voix tremblante de ce dernier. Le visage de Minhyuk s'assombrit d’un coup. Il ne savait pas ce qu’il s’était passé, ni pourquoi il l’avait appelé. Mais il était sûr d’une chose. Que le thaïlandais n’allait pas bien, et qu’il n’allait sûrement pas le laisser.

“Où es tu ? J’arrive tout de suite. Ne bouge pas. D’accord ? Je reste avec toi au téléphone.”

Sur ces mots, il fit machine arrière, ses pieds se précipitèrent alors dans la rue du jeune homme. Plus vite, toujours plus vite. Ses cheveux se soulevaient aux frottements de l’air. Ne faisant plus attention à ce qui l’entourait, il observa les alentours, à la rechercher de cette fameuse ruelle que lui avait indiqué Phet. Et sans tarder, il se retrouva nez à nez avec lui, sur le sol. La vue qu’il avait sous les yeux le pétrifia de colère. Qui avait pu lui faire ça ? Le blesser de la sorte délibérément. Car le roux n’était pas fou. Ces marques que l’on lui avait faites, elles n’étaient pas venues par magie. Les poings se serrant, il se mit à son niveau, les yeux remplis de haine. Pas pour lui. Non. Pour celui qui lui avait fait ça. Lui qui n’avait pas voulu croiser son regard, voilà qui était raté. Ses émotions passèrent rapidement de la colère à la tristesse, de la tristesse à l’inquiétude. Sa main s’éleva délicatement, en douceur, pour se poser sur son visage. Il ne voulait pas lui faire peur, loin de là. Alors tout doucement, il le prit dans ses bras, comme un geste vital pour lui. Et avec toute la douceur qu’il possédait, il l’enlaça, venant ensuite du revers de sa main essuyer délicatement le sang qui coulait sur son œil.

« Dis moi ce qu’il s’est passé...Qui t’as fait ça ? Ou as Tu mal ? »

C’était tout ce qu’il voulait savoir. Où était-il blessé ? Mais il ne voulait pas faire ça ici. Non. Pas dans cette ruelle sombre et froide. Le roux ne pouvait rien faire au vu de l’état de Phet. Alors, il lui caressa doucement sa joue abîmée, et retira sa veste pour la lui mettre sur les épaules. Puis, il s’abaissa encore plus, se mettant dos à lui. Il n’allait pas le laisser marcher. Pas dans cet état en tout cas.

“Grimpe. Et je te laisse pas le choix.” qu’il lui dit d’une voix douce.

Le lycéen mit du temps à réfléchir. C’est vrai que ce n’était pas commun que quelqu’un fasse ce qu’il venait de faire. Mais il attendrait le temps qu’il faut. Et quand le plus jeune décida enfin de passer ses bras autour de lui, Minhyuk vint tout doucement se relever pour commencer à marcher. Il faisait nuit noire. Tellement sombre, que le roux ne voyait pratiquement plus ses pieds. Serrant tout doucement les jambes du thaïlandais pour ne pas lui faire mal, il tuait intérieurement la personne qui lui avait fait ça. Un être aussi fragile que lui. Il fallait en prendre soin. Le chérir, et le protéger. C’est tout. Même si Phet pouvait ressembler par moment à un petit chaton enragé. Avec des griffes. Comme Dean. Ses jambes accélérèrent encore et encore. Il voulait l’emmener au chaud, et le soigner. Et aujourd’hui, sans comprendre, il marchait vite. Très vite. En peu de temps, il se retrouva devant chez lui, le plus jeune sur le dos. Bien qui l’ai remarqué déjà plus tôt, il le trouvait léger. Beaucoup trop. Se dépatouillant avec la porte et les clés, il essayait de garder Phet sur lui en le maintenant bien. Tout doucement, il le déposa sur le canapé, et se précipita pour aller lui chercher une couverture, l’enroulant ensuite dedans délicatement. Et sans un mot, il ouvrit l’un des placards de sa salle de bain pour en sortir une petite trousse. Revenant alors vers le lycéen, Dean s’était empressé de lui dire bonsoir en se blottissant sur ses genoux. Adorable. Ce chaton l’aimait vraiment. Et Phet le lui rendait bien. S’abaissant doucement, il vint s’agenouiller devant lui. Son visage si blanc était parsemé de couleurs bleutés, et de rouge.

“Je peux te soigner ? Je ferais tout doucement. Et si je te fais mal, dis le moi.”

D’un geste doux, il s’empara d’un coton, y appliquant du désinfectant pour nettoyer légèrement son visage. La couleur blanche du tissus se modifiait, pour laisser place à un rouge vermillon.  La blessure sur son front était légèrement inquiétante. Mais une question lui tournait en tête. N’y avait-il seulement que son visage ? En voyant la mine grimaçante du plus jeune à chacun de ses mouvements, il en doutait.  Ses doigts vinrent ensuite se parer d’une crème cicatrisante, pour l’appliquer sur son front, puis d’une pommade pour bleu. Il n’aimait pas ce qu’il faisait. Ses yeux dérivèrent sur tout son visage, le détaillèrent sans oublier de recoins. Et comme un aimant, ils se reposèrent sur les siens. Noirs, remplis de mots et d’histoires. Il ne s’en détachait pas. Lui, qui s’était promis de ne pas le regarder. De ne pas le toucher. Et encore moins de prononcer son nom. Mais tout avait raté. Ce n’était pas lui qui l’avait touché, mais un autre.  Un autre qui l’avait frappé. Il soupira légèrement, et déposa sur la fine blessure qu’il avait au front un pansement.

“Tu veux m’en parler ? Qui t’as fait ça ?” qu’il lui demanda tout doucement.

Comme par réflexe, il posa sa main sur sa joue, juste pour essayer de le détendre, tout en sachant pertinemment que les contacts physique et lui ne faisaient pas bon ménage. Mais le roux ne pouvait pas s’en empêcher, il était tout l’inverse du plus jeune, et c’était dans sa nature. C’était Minhyuk. Mais en cet instant, il n’était pas celui habituel. Celui qu’il montrait à Phet en général était sa deuxième version de lui. Le tout joyeux métissé, avait laissé place au visage qu’il arborait la nuit. Seul. Il ne le quittait plus des yeux. Parce qu’il ne le pouvait pas. Parce qu’il ne le voulait pas. Tout en lui le ramenait vers un seul et même regard. Celui de Phet.




                                                                                                                                                                                                         

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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Dim 29 Sep - 16:44

Only You ft. Minhyuk Kawasaki

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Son horloge interne est cassée. Tout comme son corps. Il entend Min lui parler au travers du téléphone. Il lui dit de rester avec lui, de montrer qu’il est toujours là. Mais la seule chose que peut faire Phet est de pleurer. Les secondes deviennent des heures. Une éternité. De douleur physique. Il souffre toujours autant. Il aurait pu devenir résistant aux coups, à force de temps et de pratique. Mais non. Il est toujours aussi faible et miséreux. Sa voix, aussi plus faible que jamais, essaye de communiquer avec l’autre jeune homme. C’est un supplice. De plus en plus recroquevillé sur lui-même, il songe qu’il va mourir ici. Que Minhyuk n’arrivera jamais. Que tout le monde l’aura oublié. Que les flics le trouveront dans deux jours. Que son père simulera de jolies larmes de crocodile pour les autorités. Que sa mère en crèvera de douleur et qu’elle ira se réfugier dans les bras de son meurtrier. Que ses jumeaux perdront leur grand-frère sans même savoir ce que la mort signifie.

Mais tout disparaît lorsqu’il entend des pas précipités et la respiration hachée de celui qui a courut. Minhyuk. Phet tente de relever doucement la tête vers lui. Les yeux toujours aussi humides, les joues couvertes de sangs, le cou marqué de violet. Il tremble. Il est aussi fragile qu’un pétale fané sur le point de quitter sa fleur. La chaleur de cette main sur son visage le fait sursauter. Par réflexe, il se crispe, s’écarte légèrement. Avant de se laisser complètement aller dans les bras du roux. Il pleure contre lui. Essayant quand même de se calmer un peu. Mais alors que ses hoquets et ses sanglots disparaissent, les larmes silencieuses continuent de lui noyer le visage. Ce n’est pas si rare de le voir dans cet état. Depuis qu’il est enfant, il pleure. De larmes intarissables. Ses instituteurs le laissant souvent de côté, se disant qu’il ne veut que de l’attention. Que faire son petit prince. Alors, il a commencé à y croire aussi. Que ses yeux ne coulaient que pour qu’on le regarde. Mais on ne le regardait toujours pas. Jamais.

Ce corps contre le sien le rassure plus qu’il ne l’aurait jamais pensé. Phet n’a pas répondu à ses questions. Il ne peut pas. Pas pour le moment. Lorsque Min lui propose de monter sur son dos, le plus jeune sent de nouveau les sanglots monter. Ce n’est pas du temps pour hésiter qu’il prend. Il s’agit d’un moment pour que ses soubresauts cessent, la main plaquée sur la bouche. Ce qu’il ressent à cet instant est indescriptible. Plus rien n’a de sens. Juste. Minhyuk. Et sa gentillesse qui l’entoure. Ce qu’il a déjà vécu mais brutalement quitter. Ce qui lui manque éperdument. Il veut le retrouver. Il le veut plus que tout. Alors, doucement, ses bras viennent glisser sur les épaules de Min. Chaque mouvement est un combat. Mais une fois que son corps est calé contre celui du plus vieux, Phet ne souffre plus. Il a mal. Mais plus seul. La souffrance de la solitude est ce qui l’achèvera un jour. Il en est sûr. Si on le quitte de nouveau. Si on l’abandonne. Si on l’oublie. Il en mourra.

Tout va vite autour de lui. Mais il ne voit rien. Son visage est caché dans le cou de Min. Ses jambes se resserrent autour de ses hanches. Et ses yeux perlent toujours, mouillant le t-shirt du jeune homme. « Ne me lâche pas. » Son cœur se contracte. Il bat vite. Animé de toutes les émotions qu’il transporte. Il est toujours terrifié, tremblant, apeuré. Pris dans une tempête incompréhensible. Mais de savoir Min près de lui, le rassure. « Ne me lâche pas. » Phet ne voit pas l’immeuble de Minhyuk. Il le sent ouvrir la porte. Monter les escaliers. Ouvrir son appartement. « Ne me lâche pas. » Son corps rencontre le moelleux du canapé. Il a déjà dormis dessus. Cauchemarder. Veillé sur Min. Dean saute sur ses genoux. Et Phet se recroqueville autour de lui. « Ne me lâche pas. » La fourrure du chaton sèche doucement son visage. Il doit être affreux à regarder. Cicatrices de tristesse. Min revient. Et repart. Sur ses épaules, une couverture. Et cette chaleur qui le secoue encore. Puis de nouveau, il revient. Armé de soins. Tout comme lorsque sa mère venait, petit, dans sa chambre, à la seul lumière du dehors, pour ne pas se faire attraper. « Ne me lâche pas. »

Ses mots sont d’une douceur bouleversante. Et ses gestes le sont d’autant plus. On dirait qu’il a peur de la cassé s’il appuie trop fort. Ce qui ne serait pas faux. Souffler sur la peau de Phet et on le raille comme du verre. Il ne s’occupe que de son visage. Mais Phet serait prêt à lui montrer son corps s’il voulait bien continuer cette douceur. Il le veut. Il veut que Minhyuk le soigne complètement. Physiquement. Mais émotionnellement parlant aussi. Il ne sait plus quoi penser. Mais n’a-t-il seulement jamais su ce que son cœur désirer ? La main tendre sur sa joue ne le fait pas reculer cette fois. Ses yeux perlent encore un peu. Très légèrement. En reprenant son souffle, Phet baisse la tête. Sa main remonte pour aller toucher celle de Min sur son visage. Dean s’est lové contre lui. Comme s’il savait. Et son miaulement léger l’encourage.

« C-C’est… M-Mon père… I-Il… T-T’as vu, dehors et il… » chuchote-t-il, tremblant toujours.

Lui dire la suite lui fait peur. Mais il s’accroche. Son regard remonte sur le sien. Il a peur de cassé quelque chose. Ou d’en animer une autre. Il est terrifié aussi, de poser des mots sur ce que lui, ressent. Mais… Si ce ne sont pas ses mots, il n’en est en rien concerné. Ce n’est pas lui qui a interpréter leur relation. Ce n’est pas lui qui a avancé cette hypothèse troublante. Phet n’y est pour rien. Pour rien. Ce serait comme se rassurer de ne pas avoir causé une tempête. Ce n’est pas de sa faute. Il n’est qu’un humain fragile qui ressent. Comment pouvait-il savoir ?

« Il a… Pensé qu’on-qu’on était ensemble, continue-t-il enfin. A-Alors… Il m’a… Il m’a… »

Ce n’est plus la douleur de son corps qui le fait pleurer. Il s’agit de la situation. Se faire battre, puis mettre à la porte. Pour quelque chose qui nous appartient. Pour quelque chose qui fait partie de nous. Pour quelque chose qui ne peut pas quitter nos côtés. C’est injuste. C’est horrible. C’est si triste. Phet n’y peut rien. S’il aime les hommes. S’il les aime plus que tout. Eux, qui lui font pourtant si mal. Eux, qui le mettent dans cet état. Eux, qui lui font tout aussi peur. Il n’y peut rien. Mais être autre chose lui semble impensable. Alors ses larmes redoublent. Il se roule en boule entre les coussins. Le dos contre le dossier. Les mains sur la bouche. Les yeux fermés. Et lorsqu’enfin il arrive à se calmer, ses doigts quittent ses lèvres. Il bascule la tête en arrière, exposant les horribles traces sur la peau si fragile de son cou. Sa voix, minuscule, murmure, tandis que ses yeux se plantent dans ceux du roux :

« Min… J’ai si mal… »

Il voudrait lui dire à quel point il veut qu’il le prenne dans ses bras. Il voudrait lui montrer à quel point il a besoin d’amour. Il voudrait que Minhyuk le lui offre. Il voudrait en donner à Minhyuk. Il voudrait que tout cela ne soit qu’un rêve. Il voudrait que tout ce qu’il pourrait lui dire ne soit pas réelle. Il voudrait que tout ce qui se passera n’influencera pas la réalité. Il voudrait tant de choses. Il voudrait son corps contre le sien. Il voudrait se sentir vivant. Il voudrait savoir ce que cela fait de ne plus avoir peur. Il voudrait ne plus avoir peur. Il veut Minhyuk.

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Lun 30 Sep - 20:11

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Ce qu’il venait d’apprendre le mettait hors de lui. Comment un parent, pouvait-il faire ça à son propre enfant ? Voir Phet dans cet état lui brisait le cœur. Surtout pour une raison qui n’arriverai jamais. Lui avec Phet ? Impossible. Le lycéen ne l’aimait pas, et lui, avec ses mains sales, pouvait-il vraiment le couvrir d’amour sans le briser plus qu’il ne l’est déjà ? Le corps de Phet se mit alors en boule sous ses yeux. Ses pleurs se dédoublèrent. De ses yeux noirs, il le regardait, il voulait le tenir dans ses bras, ne plus le lâcher. Le protéger et lui offrir cet abris dont il avait tant besoin. Oui. Il le voulait pour lui seul. Ne plus le laisser au monde extérieur qui le faisait tant souffrir. Il voulait effacer chacune de ces traces qu’il avait sur son corps. L’embrasser tout entier. Poser ses mains chaleureuses sur sa peau. Le rassurer au maximum. Tout. Il voulait le rendre heureux. Son cou à présent exposé, il voyait ces marques violacées sur cette peau si blanche, et il se mit à penser que ce n’était sans doute pas la première fois que cela arrivait. Qu’à chaque fois qu’il le voyait, son corps devait être dans le même état. Qu’il n’avait strictement rien remarqué, comme l’idiot qu’il était. Son regard se planta dans le sien. Au grand jamais il n'aurait voulu s’en décrocher. Que cachait ces vêtements à présent ? Était-ce comme ce si beau visage à présent maculé de couleurs douloureuses ?

“Montre moi tes autres blessures. Sur ton corps. S’il te plaît...”

Il essayait de garder son air sérieux. Il ne voulait pas lui laisser paraître ce qu’il ressentait. L’enlacer, l’envie le démangeait intérieurement. Phet retira son haut sans rechigner. Tout déchanta dans sa tête. Sa vision, ses sentiments, tout. Son cœur s’emballa, pour une raison inconnue. Il avait mal. Tout son corps ressentait ce sentiment que l’on pouvait appeler amour. Ses yeux analysaient ses blessures. Et le plus naturellement possible, il commença à le soigner, son torse et son dos. Ses doigts sur sa douce peau. Doux comme de la soie. Mais tellement fragile. Entre ses mains, il avait l’impression de pouvoir le briser à n’importe quel moment. Et ce corps n’aidait pas à annihiler cette vision. Une taille si fine, où ses mains se posaient sans difficultés. Ses lèvres s’entrouvrirent, comme pour dire des mots qui ne sortaient pas. L’embrasser, c’était ce qu’il voulait en ce moment même. Lui montrer qu’il était là pour lui. Que lui, ce monstre, ne l’abandonnerai jamais. Ses paumes se posèrent de part et d’autre sur sa peau. Le réchauffer. Lui transmettre la chaleur qui débordait de son corps. Plus. Toujours plus. Son visage se rapprocha doucement du sien. Il ne supportait plus cette tension. Un baiser sur sa joue blessée, puis, sur ce cou maltraité, pour ensuite venir les parsemer un peu partout sur son corps et ses blessures visibles. Ce qu’il faisait sur le moment, il savait qu’il ne devrait pas. Mais il le voulait tellement. Embrasser tout ce corps. Et il sentait le regard de Phet sur lui. Mais il ne pouvait tout simplement pas s’arrêter. Il voulait le détendre, et le thaïlandais n’avait pas l’air de ne pas aimer ça. Des baisers magiques, censés faire disparaître les blessures et les douleurs. Une envie un peu idéaliste. Mais tout ce qu’il comptait en ce moment, était le bien être du plus jeune.

Ses mains caressaient doucement sa peau, n’en ratant pas une parcelle. Encore une fois, ses yeux rencontrèrent les siens. Cette attirance envers lui, il ne la comprenait pas. Il ne la maîtrisait pas. Il l’aimait tout simplement. Sa main s’échoua dans ses mèches noires. Entre ses doigts, il enroulait ses fils sombres autour de ses phalanges. Il savait exactement ce qu’il ressentait à présent, même si sa raison lui disait le contraire. Et il se maudissait. Lui qui avait pensé à des choses si horribles.  Il ne le méritait pas, ces sentiments que le plus jeune suscitait en lui non plus. Si un jour il avait cru ressentir ce genre de choses réellement, il n’y aurait jamais cru. Personne ne s’était vraiment intéressé à lui depuis son enfance. On l’ignorait. Mais depuis qu’il était arrivé ici, tout était parti en vrille. Rien ne se passait correctement. Sauf quand il croisa son regard dans cette ruelle. Plusieurs fois par semaines. Et même s’il ne se l’avouerai jamais, c’était là-bas que son cœur avait succombé. Complètement. Il était entre les mains de Phet à présent, sans même que celui-ci ne s’en rende compte.

“Phet...Je suis désolé. Je...Tout ira bien maintenant. Je suis là.  Je ne te laisserais plus y retourner.”

Son regard se faisait sincère. Pas la moindre hésitation. Ce qu’il venait de dire, il lui en faisait la promesse. Et les promesses du roux n’étaient pas faites en l’air. Loin de là. Elles n’étaient peut-être pas très réfléchies, par rapport aux conséquences qu’elles pouvaient engendrer, mais il les tenait toujours. Ses pouces effleurèrent ses joues, puis ses yeux. Il voulait le chérir. Plus que tout au monde. Ce corps si fragile, il le gardait précieusement entre ses mains. Il en prendrait soin. Encore plus que lui même. Le chaton s’était de nouveau blotti contre Phet. Il le sentait lui aussi, que ce dernier souffrait. Cette vision était adorable. C’était pour cela qu’il aimait revenir ici, dans son appartement. Bien qu’en ce moment, ce plaisir était vite redescendu. Les larmes de Phet l’avait refroidi. Son cœur avait gelé. Comme lors de ces nuit d’hiver où l’herbe et le sol devenait blanc.

Ses yeux avaient décidé de ne plus le quitter. Il les sentait, ces sanglots qui se coinçaient dans sa gorge à chaque fois qu’il posait le regard sur lui. Cette douleur qu’il ressentait. Ses doigts effleurèrent doucement son visage. Tout doucement. Encore et toujours. Ce qu’il allait faire, il ne se le pardonnerait jamais, mais voir le regard de Phet ainsi, il ne le supportait pas non plus. Alors, tout doucement, son visage se rapprocha du sien. Tout près. Sans s’arrêter. Ses larmes, il les feraient toutes disparaître. Ces blessures, il n’en laisseraient plus une seule se poser sur sa peau. Et tout en pensant cela, ses lèvres se déposèrent délicatement sur celles de Phet. Chaleureux. C’était donc cela que l’on ressentait durant un baiser ? Son ventre se retourna légèrement, ses mains tremblaient discrètement. Ses yeux fermés, il ne faisait que ressentir ce qu’il n’avait jamais eu. Il n’était plus sûr de rien. Phet devait à présent le détester à cause de ce baiser chaste. Mais tellement doux. Combien de temps cela avait-il durer...? Cela se comptait-il en minutes ? En secondes ? Un lapse de temps beaucoup trop court à son goût pour lui transmettre ce qu'il ressentait pour lui. Alors, quand il se décolla de ses lèvres, à contre cœur, les joues légèrement rouges, il croisa son regard avant de rapidement baisser le sien. Rien ne sortait. Il se répétait en boucle que ce qu’il venait de faire était un crime. Qu’il n’aurait jamais dû l’embrasser malgré son envie. Que sa vraie nature ressortait enfin. Un monstre. Et d’une petite voix, trois mots solitaires sortirent, lui permettant de retenir ses yeux qui s'embuaient légèrement.

“J-Je suis désolé…”

Désolé de quoi exactement ? De se trouver si horrible ? Et pourtant, encore une fois, il voulait sentir ces douces lèvres pourpres contre les siennes. Leurs donner l’amour qu’elles méritaient. Blottir son corps contre le sien, dans l’espoir de le réchauffer, ne serait-que légèrement. Oui. Minhyuk était amoureux de Phet.  



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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Only You | ft. Phet McCoy
Mar 1 Oct - 11:30

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
« Montre-moi tes autres blessures. Sur ton corps. S’il te plaît... »

Tout et n’importe quoi pour toi. Sans même réfléchir. Phet retire son haut. Un peu difficilement. Grimaçant toujours. Et lorsque ses plaies, ses blessures, ses douleurs, sont exposées, il se sent plus que jamais nu face à lui. Nu. Comme s’il venait de se débarrasser de toutes ses barrières. Comme s’il venait de le laisser s’insinuer en lui. Comme s’il venait d’ouvrir les portes de la cage de ronces que forme son cœur. Minhyuk sait plus que n’importe qui maintenant. Il sait plus que Zadig ou Tian. Il sait plus que sa mère elle-même. Sa peau sous ses doigts. Elle frissonne imperceptiblement. Pas de douleur. Ni même de dégoût. Et cela le surprend. L’hypnotise. Le rend incroyablement vulnérable. Face à Min, Phet n’est plus qu’une créature fragile. Il n’est plus ce garçon indépendant au regard parfois dur et souvent sans vie. Il se transforme en ce qu’il devrait être. Un enfant en manque d’amour. Il en manque cruellement. D’amour. Du vrai. De celui dont on ne peut se rétreindre à la simple attirance physique. Phet a besoin d’être aimé. Et Minhyuk semble étrangement prêt à le faire.

Minhyuk aurait pu faire ce qu’il voulait de lui, Phet aurait été d’accord. Alors lorsque ses lèvres rencontrent sa joue, il ne dit rien. Sur son cou, ses larmes s’arrêtent. Sur son corps, il profite. L’a-t-on jamais réchauffé ainsi ? On l’a pris dans des bras, bercé, embrassé. On lui a chuchoté des mots d’amour, de plaisir, de désir. Mais jamais, on ne l’a soigné ainsi. Ce que Minyuk fait, ce sont les bisous magiques qui enlèvent les douleurs. Et même si Phet a toujours mal, il ne ressent que la douceur de ses gestes. Ses oreilles sont en feu. Son cœur bat trop fort. Son épiderme tremble. Il voudrait qu’il n’arrête jamais. Il le fasse indéfiniment. Jusqu’à ce qu’il ne ressente plus dans sur son corps que la trace humide de sa bouche. Il voudrait passer la main dans ses cheveux roux. Sentir de nouveau leur texture. Celle-là même qu’il se restreignait à toucher quelques temps plus tôt. Il se disait impréparé à revoir ses sentiments. Mais il semblerait qu’il les ressentait depuis une éternité.

Ses mains vont le rendre fou. Il le touche. Sans avoir peur du rejet. Sans même se rendre compte de la morsure amère qu’il pourrait avoir. Elles se contentent de ce qu’elles ont. Mais pour combien de temps encore ? Tout semble être une éternité et une seconde. Phet espère que Min n’entend pas son cœur qui tente de détruire sa cage thoracique. Lui, il l’entend dans tout son corps. Du bout de ses doigts jusqu’à ses tempes. Pourquoi ne lui a-t-il rien dit ? Pourquoi ne pas l’avoir repoussé alors que tout lui semblait possible à ce moment-là ? Parce qu’il le voulait. Il veut que Min lui embrasse encore la peau. Il veut frissonner sous ses lèvres. Encore et encore. Lorsque Min s’excuse, il ne désire plus que ça. Rester avec lui, mourir d’amour dans ses bras, ne plus souffrir. C’est un rêve. Une idylle. Une impossibilité. Phet doit y retourner. Il sait de quoi est capable son père. Sous le bruit de la serrure, il a bien compris qu’il devra revenir demain. Tête baissée, silencieux, reprenant ce qui lui revient de droit : la haine. Mais pour ce soir, il l’oublie. Et il croit aux paroles de Min.

« Garde-moi avec toi. » murmure-t-il.

Il sait. Oh que oui, il le sait. Lorsqu’il le voit, son regard posé sur le sien. Cette étoile qui éclate autour d’eux. Phet a le temps de penser à ce qui allait s’effondrer avec ce geste. Il pense aussi à tout ce qui en apparaîtra. Le regard de Min est toujours aussi brûlant. Plus ardent encore que jamais. Comme si tout son corps désormais gelé ne pouvait que brûler dans ses pupilles. Cette image, il veut la garder pour toujours. Cet avant. Que tout n’explose en lui. Son souffle s’échoue contre le sien. Ils ne peuvent plus faire marche arrière. Ils ne peuvent plus faire comme si rien n’existait. Car tout se contacte autour de cet instant précis. A peine peut-il prononcer ce prénom que son corps désire, qu’il sent ses lèvres se déposer, tendrement, contre les siennes. Il ne bouge pas, n’esquisse aucun mouvement, ne ferme même pas les yeux. C’est une tempête et un silence infini. Une ligne d’horizon et le fracassement des vagues contre les roches. Rien avait ne ressemblait à cela. Et rien ne lui ressemblera plus jamais. Ce premier baiser. Il restera unique. A tout jamais. Pour toujours.

Lorsqu’ils se quittent, rien de retombe. Minhyuk semble au bord du précipice. Phet lui, est assis sur le rebord et le regarde osciller. Ses mots. Ses trois petits mots. Sont comme une corde qu’il lui lance. S’excuser d’avoir eu envie. S’excuser de ses sentiments. S’excuser de l’incompréhensible. Phet se dit qu’il lui en devrait aussi, des excuses. Pour ce qui s’apprête à faire. Pour ce qui le fait le désirer un peu plus, malgré ses yeux embués de larmes. Min a peur de perdre le plus jeune. Il a sans doute peur aussi de lui faire mal. Mais comment peut-on faire mal en aimant ? Comment peut-on souffrir d’amour pour quelqu’un qui nous le rend, cet amour ? On ne peut se résoudre à abandonner l’être aimé, même s’il est un monstre aux regards des autres. Min en est un. Pour lui-même. Phet le sait. Mais Phet tient à l’un de ses principes. Particulièrement fortement.

« Il n’embrasse pas les monstres. »

Alors, doucement, il rejoint Min. Il glisse du canapé, se retrouve dans ses bras, se serre contre lui. Et s’en même réfléchir à ce qu’il désire réellement, il l’embrasse. Son nez effleure sa joue. Ses mains retiennent son visage contre le sien. Ses yeux se ferment. Ses lèvres contre les siennes. Cette chaleur qui le submerge. Il n’attend rien de lui. Pas de réponse. Pas de touché. Pas même un mouvement. Mais lui, les engage. Ceux dont le roux avait de l’infliger. Ceux auquel il n’aurait lui-même pas répondu au premier abord. Doucement, ses lèvres se meuvent contre les siennes. Doucement, elles goûtent celles qu’il a toujours voulu effleurer. Et il les ressent, ses bras qui se referment autour de ses hanches, qui le rapprochent toujours plus de lui. Il l’aime. Éperdument. Et même s’ils ne le doivent pas. Même si tout les oppose. Même si le monde va les forcer à se séparer tôt ou tard. Phet aime Minhyuk. Il sait que s’il le relâche, ils devront se faire face. S’affronter ou s’aimer de nouveau. Alors, il le prolonge. Perd le compte. Se restreint à la seule limite de leur souffle. L’une de ses mains s’échoue dans ses cheveux sans même qu’il ne s’en rendre compte. Encore plus. Encore un peu. Encore. Phet peut le faire. Phet va le faire. Phet va aimer Minhyuk. Il est prêt. Il le veut. Minhyuk est à lui. Il n’est plus à personne d’autre qu’à lui. Son renard. A lui.

Malheureusement, son cerveau l’oblige à se détacher de lui. Il aurait voulu pouvoir faire encore plus. Ses yeux se rouvrent. Et tombe irréversiblement dans les siens. « Je t’aime. » Il voudrait lui dire. Le chuchoter. Le pleurer. Lui dire des millions de fois. Jusqu’à ce qu’il en est marre. C’est de l’amour. Il en est sûr maintenant. Ce n’est pas une amourette. Ce n’est pas une attirance. Il est amoureux. Un mot qui semble encore trop grand pour lui. « Je t’aime. » Comment le dit-on déjà ? Comment prononce-t-on ces syllabes ? Faut-il un code à respecter ? Un timbre de voix ? Un regard ? Faut-il avoir l’air sur le point de mourir ? Ou alors, sur le point de le quitter ? Sur le point de rester proche de lui pour toujours ? « Je t’aime. » Tout le monde pourrait le dire. A n’importe qui. Pour n’importe quoi. En n’importe quelle circonstance. On ne le dit pas assez souvent ou beaucoup trop. Pas assez souvent quand ses importants. Beaucoup trop pour rien. « Je t’aime. »

« Je t’aime. »

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Only You | ft. Phet McCoy
Sam 12 Oct - 21:15

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Only You ft. Phet McCoy


Le roux ne comprenait plus rien, ses sentiments, ses envies, tout se mélangeait. Évidemment qu’après l’avoir embrassé, il se sentait mal. Pour lui, il ne méritait pas cet amour. Mais il ne se rendait pas compte des sentiments de Phet. Loin de là. Jusqu’à de nouveau sentir ses lèvres sur les siennes. Ses yeux se fermèrent. Tout s’envola. Cette douceur, il ne voulait plus la lâcher, et tout doucement, il vint lui rendre son baiser. Il ne savait pas pourquoi Phet faisait cela. Ni même pourquoi il ne le repoussait pas. Mais plus rien ne comptait en ce moment à part lui, et ses lèvres. Ses mains vinrent le serrer contre lui, caressant affectueusement sa peau blessée. Encore. Il voulait le sentir contre lui. Pour lui, et seulement lui. Parce qu’il l’aimait, et que pour rien au monde il n’aurait décollé ses bras de lui. Ses doigts remontaient dans son dos. Il les avaient vues, ces cicatrices sur ses omoplates, au milieu de ces bleus. Minhyuk n’était pas aveugle. Il voulait juste l’aimer. Le rassurer. Lui montrer qu’il ne lui ferait pas de mal. Rien que lui. C’était tout. Tout doucement, ses lèvres se mouvèrent contre celles du plus jeune. Malgré tout ce qu’il se résignait à faire, il ne pouvait s’en empêcher. Il l’aimait. Il ne pouvait pas se mentir.

Quand le roux sentit leurs lippes se séparer, il rouvrit légèrement les yeux, admirant alors le visage de Phet. Son regard dans le sien. Il s’y perdit, comme si tout y prenait sens. Les siens brillaient, ce qu’il voyait le faisait fondre complètement. Il n’avait jamais été amoureux, en tout cas réellement. Pour lui, tout ce qu’il connaissait était ce plaisir charnel sans aucune sensation. Mais là, les sensations débordaient de lui pour un simple baiser, un simple regard. Il ne comprenait plus rien. Mais y avait-il seulement quelque chose à comprendre ? Les mots de Phet le firent trembler, laissant encore une fois ses yeux s’embuer. Sans s’en empêcher, il sourit discrètement, le regardant toujours de cette même intensité. Sa main alla chercher tout doucement la joue de son amant, avant de doucement rapprocher son visage pour embrasser délicatement ses commissures, puis le coin de ses yeux.

“Je...Je t’aime aussI...Beaucoup...Mais...Je…Tu..Tu devrais pas aimer un type comme moi Phet...Tu mérites beaucoup mieux.” qu’il lui dit la voix un peu tremblante.

Oui. Ses gestes ne correspondaient en rien à ce qu’il pensait. A ce qu’il s’imposait. Mais il ne pouvait pas retirer cette main de sur son visage. Il ne pouvait pas s’éloigner de lui. Attiré. Voilà ce qu’il était. Inséparable de cette attraction qui le ramenait toujours vers le thaïlandais. Ses yeux plongés dans les siens disaient tout. Peut être que Phet ne comprendrait pas. Mais ces pupilles noires larmoyantes parlaient pour lui. Le métissé n’avait jamais été doué avec les mots, ce n’était pas nouveau. Alors si le lycéen comprenait ne serait-ce qu’une chose à ce qu’il voulait dire, il était chanceux.

“Je...J’apporte que le malheur Phet...Je suis dangereux, t’as bien vu ? Je veux pas qu’il t’arrive encore plus d’ennuis par ma faute…”

Ses mots le firent frissonner, et son regard se baissa. Il se sentait bête. Tellement bête. Tout ce qu’il voulait c’était de l’aimer. Et lui ? Ce qu’il faisait ? Essayer de le faire le détester. Il connaissait la vérité, et quoi qu’il pouvait lui dire, il se considérerait comme un monstre encore longtemps. Son pouce caressait toujours la joue de Phet. Il ne voulait pas le lâcher, malgré tous ses mots. Il avait l’impression de tout foutre une nouvelle fois en l’air. Alors, parmi ce nouveau silence, il les prononça plus clairement, ces mots qui prenaient peu à peu sens.

“Je t’aime, Phet. Énormément...et...Je te garderai avec moi. Je te le promet.”

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Il venait de nouveau lui promettre ce qu’il voulait au plus profond de lui. Il ne le laisserai pas y retourner. Et ça, c’était certains. Ses doigts tremblaient. Le roux avait peur. Peur de le blesser avec ces mains horribles, peur de le salir, peur de le briser. Peur de lui même. Soupirant une bonne fois pour toute, il releva de nouveau son regard sur lui, pour doucement venir l’enlacer. Il le voulait contre lui, pour lui tout seul. Et rien n’aurait pu faire changer cela. Une larme discrète perla sur sa joue. Comment était-il possible de ressentir autant de chaleur à son simple toucher ? Ses mains glissaient sur sa peau de soie, la réchauffant du mieux qu’il pouvait. Il ne le laisserai plus repartir. Ce qui ne déplairait sûrement pas au chaton qu’était Dean. Avec la plus grande douceur, il vint embrasser sa joue amoureusement, puis ses lèvres, comme la personne la plus précieuse au monde, ce qu’il était à ses yeux. Minhyuk ne pouvait se décider à le lâcher. Il espérait que ses baisers le rassurent, et que ses touchers le fassent se sentir mieux. Collant ensuite son front contre le sien, il l’observa, en le gardant contre lui.

“Dis...Tu...Tu es sérieux ? Pourquoi moi ?”

Il voulait savoir. Pour lui, c’était un grand mystère. Il n’avait rien d’intéressant à part son physique. Il n’était pas non plus pourvu d’un très bon esprit. La seule chose dont il pouvait être fier était ses compétences en mixologie et en cuisine. Et encore. Ce n’était sûrement pas suffisant pour aimer une personne. Et puis, il  en avait fait, des choses pas nettes et sales. Phet ne devait peut-être pas le savoir, quoi que les rumeurs se répandaient assez vite, mais Minhyuk n’avait pas eu qu’une seule conquête à son actif. Il voulait juste être sûr, que le thaïlandais ne le rejetterai pas pour ça, qu’il savait quel genre de personne il était. Quel genre de monstres était en réalité. Phet ne le savait pas encore, ce qu’il était vraiment, et Minhyuk ne pourrait jamais le lui cacher. Il ne voyait plus le temps passer dans ses bras. Il le lui dirait, toute la vérité s’il le devait. Phet importait plus que sa propre personne. Il l’aimait tellement. Plus rien n’importait à part lui. Il était devenu sa raison de vivre enfin pleinement. Il était le seul à réussir à le faire réellement rire et sourire. Le roux avait juste peur de le perdre, de se retrouver seul. Comme toujours. Enfin, jusqu’à ce qu’il le rencontre. Il ne l’était plus à présent. Et il ne comptait pas le laisser repartir de si tôt.




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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Only You | ft. Phet McCoy
Ven 25 Oct - 23:19

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
Tout ce que dit Min n’a aucun sens. Il l’aime, le désire, le veux. Ses doigts le caressent, ses lèvres le savourent, son corps se réchauffe. Mais sa voix lui dit que c’est impossible, qu’il ne devrait pas, que ça n’a pas de sens. Phet le regarde, son regard glissant sur lui, découvrant chaque parcelle de son profil. Minhyuk ment mal. Et cela se sent, se voit. On ne peut pas la faire à un menteur échaudé. Phet ne possède pas ce titre sans raison. Sa vie entière, il a menti. A tout le monde. A lui-même. Minhyuk ne lui fera pas gober ça. Et encore moins avec ses mains qui le découvre un peu plus à chaque seconde. Il ne dit rien, ne veut rien, n’a rien à dire. Il l’observe, le détaille, analyse ses traits de visage. Min se perd. Il ne sait plus ce qu’il veut dire exactement. Le bout des doigts de Phet effleurent son front, écartant une mèche écarlate. Il l’écoute, retient ce qu’il lui dit. Mais il s’en fiche, éperdument. Min pourrait lui dire qu’il est le pire des assassins ou alors la plus douce des fleurs que Phet resterait là, contre lui, dans ses bras, accroché à son cou. Son amour est entier. Et indéfectible, une fois donné.

Il lui dit qu’il mérite mieux. Rajoute qu’il est dangereux, qu’il ne lui apporte que des ennuis. Et le McCoy commence à en avoir marre. Il se lasse de l’entendre lui dire des débilités qu’il ne veut pas entendre. Pourquoi ne pas simplement dire qu’il l’aime, qu’il veut le garder avec lui, et qu’ils s’en foutent du reste ? Il aurait pu faire son gamin, commençant à taper du pied par terre pour montrer son impatience d’en finir ou alors l’obliger à se taire en lui disant clairement de la fermer et que ce n’est pas le moment de faire dans le mélodramatique. Ils vivent déjà dans un monde où rien ne va. Pourquoi en rajouter ? Mais non, il ne fait rien. Il capte ses yeux qui le dévorent, qui contredisent tout. Puis il le baisse, l’évite, soupire. Il aurait pu lui dire quelque chose. Il aurait pu tout lui dire. Mais il sent que ce n’est pas fini. Le discours de Minhyuk n’est pas terminé. Sa posture, ce doux mouvement sur sa joue. Il manque une partie de tout cela. Alors Phet attend. Lui qui ne parle pas. Qui écoute. Qui laisse les autres se battre avec leur sentiment. Il a déjà dû mal à s’investir dans sa propre vie. Ce n’est pas pour aller voir dans celle des autres. Ses doigts finissent sur la nuque du plus vieux, lui caressant doucement la peau.

Et enfin. Il frisonne en l’entendant. Le garder avec lui. L’aimer énormément. Tout ce qu’il aurait dû dire depuis le début. Tout ce que Phet voulait vraiment entendre. Ses paroles sont les vraies. C’est comme un tableau. Et le McCoy en efface la première partie. Même s’il l’a retenu. Par cœur. Comme une leçon. Il sait tout maintenant. Et compte bien déconstruire cette vision de Min sur lui-même, petit bout par petit bout. Phet est incroyablement fort à ce jeu. Désenfiler un savoir, le remonter dans le mauvais sens, le relire à l’envers. Il adore. Et le fait sans problème. Cela surprend toujours. Mais il n’a jamais de réponses concrètes. Aimer ça, ça compte ? Min l’enlace, le serre contre lui. Phet ferme les yeux, soupirant légèrement contre lui. Comment peut-il câliner un corps aussi détruit que le sien ? Aussi laid ? Cela le dépasse un peu. Mais il se laisse faire. Car il ne peut résister. Et qu’il en a envie. Lorsque ses lèvres rencontrent sa joue, il ré-ouvre les yeux. Lorsqu’elles atteignent les siennes, il se sent précieux. Précieux comme une statue fragile, que l’on embrasse pour lui montrer son amour. Comme aurait pu le faire Pygmalion avec Galatée. Sa précieuse qu’il embrasse et qui devient humaine pour son simple baiser. Phet serait la Galatée de Min ? Ou plutôt inversement ?

La séparation de leurs bouches lui est douloureuse. Devenir si dépendant de ses baisers en si peu de temps. On dirait un cauchemar. Ou alors un doux rêve. Mais Phet n’a jamais vraiment cru ses rêves. Ils sont trop doux pour être réalité. Min n’est pas un rêve. C’est un secret. Et les secrets sont bien mieux. Leurs fronts se touchent. Depuis le début, il n’a décroché mot. Pourquoi faire ? Pour lui dire des niaiseries ? Pour lui démontrer par a plus b qu’il a tord ? Non. Cela n’aura mené à rien. Cela aurait tout cassé. Brisé en morceaux, ce sentiment de bien être, de douceur, d’amour. Mais la question de Min va l’obliger à parler. Il l’accole à un mur, le coinçant. S’il ne répond pas, sa langue aura-t-elle été donnée au chat ? Ce ne serait pas vraiment correct. C’est donc à son tour de lui dire tout ce qu’il a sur le cœur ? A son tour, le long discours d’amoureux transi ? C’est en se redressant doucement, ses doigts glissant sur le cou du plus vieux, qu’il lui répond, calmement.

« Je ne sais pas. »

Ce n’est qu’une réponse pour deux questions. Et elle ne vaut que pour la deuxième. Celle qui a de la vraie valeur. Demander à Phet s’il est sérieux après l’avoir embrassé reviendrait à demander  à quelqu’un de réveillé s’il dort. C’est idiot. Incroyablement. Mais le plus jeune ne fait aucun commentaire. Alors que Min semble près à lui répondre quelque chose après cette surprenante révélation, le McCoy le stoppe en posant un doigt sur ses lèvres, suivit par un faible « shhhh ». Laisse-le un peu parler, qu’il explique ce que veut dire sa réponse avant de te lancer dans d’innombrables fadaises sans fin. Il comprend sa stupéfaction. Qui ne le serait pas après une réponse si directe ? Ses pupilles se perdent dans ses iris sombres. Encore un peu. Un tout petit peu. Juste un bout de chaleur en plus. Et il sera complètement comblé.

« Je ne sais pas pourquoi je t’aime, reprend-t-il. Mais je le sais, que je t’aime. Que c’est toi et personne d’autre. C’est aussi simple, oui. »

Lucas lui avait dit d’attendre qu’on le trouve. Mais cela ne s’était pas vraiment fait comme ça. Ils avaient été deux, à se trouver. A se chercher sans le savoir. A se connaître sans se voir. Un fin sourire se dessine doucement sur son visage. Son doigt quitte les lèvres du plus vieux. Et un souffle plus tard, il a ses lèvres contre les siennes. D’une simplicité sans faille. Il est plus que jamais dépendant de quelqu’un. Et ce quelqu’un est Min. Son cœur, ses sentiments, son être. Il les lui a offerts sur un plateau de nacre. En échange, il a reçu ceux de Min, dans une coupelle d’onix. C’est à lui de les chérir, d’éviter de les casser, malgré les nombreuses entailles. Les siens ne sont pas plus lisses. Mais ils ont tout le temps de le faire. Ils ont tout le temps pour recoller les bouts, les retrouver lorsqu’ils sont perdus, en retirer certains s’ils sont vraiment en trop. Pour en refaire un autre, différent. Plus beau encore que le précédent. Parce que c’est comme ça que ça marche, l’amour.

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• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Only You | ft. Phet McCoy
Mar 29 Oct - 11:11

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Sa réponse le figea légèrement sur place. Il ne savait pas. En y réfléchissant plus, lui non plus, ne savait pas. Mais il avait peur d’une chose. Une seule. Que Phet ne le voit comme ceux qu’il fréquentait par-ci par-là. Il était effrayé, oui. Le roux ne savait pas ce qu’il pouvait bien avoir en plus pour l'intéresser. Il était si intelligent, si cultivé, si doué en tout. Ses yeux le détaillaient. Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, prêtes à laisser sortir une nouvelle fois des paroles sans aucun sens. Le doigt de Phet l’en stoppa, se déposant doucement sur ses lèvres. Rouges. Ses joues étaient devenues rouges. A ce simple toucher. Oui. Minhyuk était faible pour lui. C’était d’ailleurs pour cela que son cœur s’était abandonné à Phet. Ses yeux percutèrent les siens. Et là, son monde s’éffondra pour lui. Ces yeux, il ne les lâcherait pas. Oh que non. Sa main se leva délicatement pour effleurer la joue du thaïlandais. Ses paroles étaient belles. Harmonieuses et complètement dénuées de sens pour lui. Mais l’amour lui même n’avait pas de sens. Alors le métissé ne chercherait pas à comprendre ce qu’il ne pouvait pas. Il ne dit plus rien. Plus rien du tout. Laissant ses yeux parler pour lui dans ceux de Phet. Son sourire ne passa pas inaperçu. Loin de là. Il était magnifique. L’un de ceux qu’il voulait protéger, qu’il voulait garder sur son visage. Ces sourires étaient précieux, et quiconque y toucherait aurait affaire à lui. Que ce soit un type de l’extérieur ou même son père. Ce type, il ne comptait pas l’oublier si vite. Mais pour l’instant, seul Phet comptait. Il était le seul auquel il voulait penser en ce moment. Et ses lèvres sur les siennes le fit complètement tout oublier. Cette douceur s’émanant d’elles, cette chaleur enivrante. Tout ne faisait que le faire frissonner doucement. Ses bras se perdirent sur son dos, passant sur ses blessures délicatement. Ses yeux se fermèrent, pour finalement se laisser emporter par ce baiser.

Ses doigts s’accrochaient désespérément à lui, comme pour l’empêcher de se volatiliser. Un rêve, sans doute. Mais un rêve bien réel. Il n’avait plus qu’à essayer de le maintenir en vie, de ne pas le faire faner. Phet était une fleur. Une fleur qu’il ne laisserait pas perdre ses pétales. Et dans le cas contraire, il le ferait refleurir. Éternellement. Recollant ses morceaux de verre un par un, s’en coupant les doigts s’il le fallait.  Ses lèvres se mouvaient amoureusement contre les siennes, ne se séparant d’elles que pour reprendre une légère poignée d’air. Le roux s’était légèrement relevé, collant toujours le corps fin et pâle du plus jeune contre le sien. Il ne le lâcherait pour rien au monde. Rien. Et tout doucement, il l’allongea sur le canapé, délicatement, le calant bien dans les coussins et les couvertures.

“Dis...Tu devrais te reposer...Tu dois être épuisé.”

Un léger sourire sur le visage, il le contempla, caressant du bout des doigts son visage. Ses joues légèrement rosies, ses pommettes, ou encore ses lèvres vermillons. Tout chez lui l'émerveillait. Ses pupilles brillaient, tandis que de ses lèvres, il vint tout doucement embrasser son visage, ses doigts se perdant sur sa taille fine. Ce sentiment qui commençait à naître en lui, il ne le comprenait qu’en partie. Il n’avait jamais été entouré de personnes aimantes. Ses parents, eux, ne lui en avait jamais fait part. Se disputer, c’est tout ce qu’ils savaient faire autrefois. Et c’est cela que comptait éviter Minhyuk. Tout conflit, toute dispute. Il ferait en sorte de régler cela pour que ça ne finisse pas en drame. Il voulait le couvrir d’amour, le protéger de ses bras. Ne jamais le laisser partir. Il se le promettait. Tout dépendait aussi de Phet. De ses souhaits, et ses choix. Il ne comptait l’obliger à rien. Lui rendre sa liberté de vivre. Son front se posa sur le sien, fermant légèrement les yeux. Son souffle se calma peu à peu. Il ne voulait pas le lâcher. Non. Sa joue glissa ensuite contre la sienne, se frottant légèrement contre lui comme le renard en manque d’amour qu’il était. Il ne souhait plus que son bonheur. Oui. Mais pour cela, il devait savoir. Savoir ce qu’il se passait réellement chez lui.

“Phet...Tu...peux m’expliquer ce qu’il se passe chez toi ? C’est pas la première fois...que ça t’arrives hein ?” lui demanda-t-il tout doucement.

Dean, pendant ce temps là avait décidé de les observer en se posant sur la table basse, faisant sa toilette. Minhyuk, lui, n’avait pas bougé, toujours contre Phet, le surplombant légèrement. Il ne voulait pas bouger de contre lui. Rester comme ça, sur ce canapé,avec celui qu’il aimait, pour toujours, était très tentant en un sens. En savoir plus sur lui. C’était tout ce qui l’intéressait à présent. Ses goûts, ses envies, tout. Le roux savait déjà que son aliment préféré était la banane. Ils étaient déjà allés ensemble à plusieurs reprises grignoter un petit bout, rapidement. Et il en avait rapidement déduit que les milkashakes à la banane, c’était bae pour Phet. Même si en réalité, Minhyuk ne trahirait jamais la mangue. La mangue, c’est sacré, et il comptait bien le convertir aussi. Mais passons. Sa peau douce frémissait sous ses doigts. Le métissé écoutait intensément les paroles du lycéen. Oui. Ce type, il lui ferait la peau. Il ne le laisserait plus toucher à un seul de ses pétales. Plus jamais. Il écarta doucement les mèches noires sur le front de Phet, laissant alors apercevoir sa peau. Délicatement ses lèvres vinrent l’embrasser, souriant tout doucement. Mais il savait que ce qu’il allait apprendre lui déplairait, car la vérité, il s’en doutait à moitié. Il n’était pas fou. Ses doigts s’étaient à présent déplacés dans ses cheveux, jouant tout doucement avec. Ses yeux le regardèrent avec passion. Pouvait-il seulement se l’autoriser ? N’allait-il pas tout gâcher si il laissait ses envies parler ? Il le voulait pour lui, le faire sien. Mais il ne savait pas comment. L’amour, il n’y connaissait rien. Rien du tout. A part que cela le troublait énormément.  Il avait peur de mal s’y prendre. De mal le faire. De tout simplement ne pas assez l’aimer comme il le devrait. Alors il attendrait le bon moment, car l’amour qu’il avait pour lui était réel. Plus que réel. Et son regard brûlait pour lui, d'une flamme incandescente.
                                                                                                                                                                                                                                 
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Only You | ft. Phet McCoy
Mar 5 Nov - 22:10

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
Si doux. C’est si doux. Jamais il n’aurait pensé ressentir une telle légèreté dans un baiser. Mais ce baiser est amoureux. Il l’est beaucoup. Phet en profite. Il a déjà vécu des baisers amoureux. Mais ce n’est pas la même chose. S’il se sentait entier avant, maintenant, il se sent bien. Comme si les baisers de Minhyuk pouvaient le soigner. Comme s’ils pouvaient faire cicatriser toutes ses blessures. Lentement. Par petites brisures. Mais ils le faisaient avec tendresses, ne voulant pas lui faire plus mal. Il les sent. Ses mains qui s’accrochent à lui. Qui le retiennent contre lui. Mais il ne va pas s’envoler. Il va rester. Dans ses bras. Contre son corps. Phet peut glisser entre les doigts ne n’importe qui. Leur échapper comme s’il n’avait jamais existé. Mais pourquoi le ferait-il avec Minhyuk ? Ces sensations, il les a espérées sans se dire qu’il y arrivera un jour. Et maintenant qu’enfin, sa peau vibre sous ses doigts, il ne compte pas le quitter. Il ne le fera jamais. Ou, en tout cas, pas de son plein gré.

Finalement, de nouveau, ils doivent se relâcher. Et aussitôt, Phet sent le torse de Min contre le sien. Sa chaleur, devenu un besoin plus qu’une épreuve, le submerge alors qu’il se fait bouger. Entre les coussins. Les couvertures effleurant sa peau. Min proche de lui. Un léger soupire lui échappe alors. Alors qu’il relève les yeux vers lui. Ses caresses, ses bisous, tout. Ils lui font un bien inespéré. Avec lenteur, il hoche la tête en l’entendant. Se reposer ? Oui, il le faut. Ses pleures l’ont épuisé. Mais ce nouvel amour qui déborde le tient éveillé. Un peu trop sans doute. Car ses yeux ne peuvent quitter le renard devant lui. Il sent sa joue contre la sienne. Ses yeux se ferment doucement. Son bras passe autour de lui. Et son nez s’enfonce doucement dans son cou. L’odeur de Min le calme. Elle est étrange, particulière à lui, agréable. Il ne saurait la décrire avec des images. Elle est Minhyuk. Son cœur bat vite. Arrêtera-t-il son morceau de percussion un jour ? Il espère. Car ce n’est pas la dernière fois qu’ils se câlineront. Et Phet refuserait que son cœur joue du tambour en permanence autour du roux. Au début, cela sera inévitable. Mais après… Après ? Car, il y aura un après. Non ?

Sa question le glace. Il sait qu’il aurait droit à elle. Il ne peut tout simplement pas lui demander de l’aide sans lui donner les réponses qu’il souhaite. Et mentir serait complexe. Surtout qu’il n’y pas hésité à balancer la vérité de sa vie sous les pleures. Il ne regrette pas. Il ne regrette jamais quasiment rien. Mais il ne voulait pas en parler. Pas maintenant. Ressortir les vieux souvenirs. Ceux qui sont encore gravé sur son corps et qui resteront à jamais dans son cœur. Il n’en a pas envie. Pas dans ce moment de douceur pure, d’amour inconditionnel, de secret aux yeux furieux de la vie. Il se resserre contre Min, glisse ses mains, avec légèreté, sur son dos. Il a envie de plus le sentir encore. Phet est un paradoxe. Etre touché le dégoûte. Mais il adore cela en même temps. Et Min est devenue en l’espace de quelques secondes, la personne contre qui il veut le plus rester. Il secoue la tête, son visage toujours caché contre lui.

« Ne parlons pas de ça, implore-t-il en chuchotant. S’il-te-plait. »

Minhyuk sait déjà. Il sait ce qu’a vécu Phet. Ce n’est pas compliqué à comprendre. Ce corps, maigre, silhouette fine dans le noir, s’est fait battre à peine sortie du berceau. Lorsque sa mère travaillait et que son père restait à la maison. Que ses yeux, verts, limpides, tombaient sur ceux, charbons, de son fils. Lorsque Phet cassait quelque chose. Lorsqu’il osait parler un peu trop. Lorsqu’il courait, glissait, tombait. Lorsqu’il jouait, souriait, rigolait. Cela énervait son père. Il ne travaille pas. Il était au chômage à cette époque. Phet est une erreur. Un petit bout qui ne devait pas arrivé. Une bouche à nourrir, un visage de plus. Il n’avait été le bienvenu dès le début. Puis cela avait empiré. La première fut une gifle. Sanglante. Sur sa joue. A cinq ans. Pourquoi ? Il avait renversé le lait, alors qu’il voulait faire comme les grands. Aussitôt, sa mère était intervenue, avait repoussé son mari pour regarder la joue enflée de son enfant. Puis elle l’avait soigné. Phet commença à avoir peur de son père. Il ressentait déjà cela avant. Mais tout prenait sens, maintenant qu’il comprenait ses émotions. De la peur. Peur, que son paternel ressentie. Comme les chiens. Alors oui, Phet devint le gamin bizarre. A toujours regarder l’homme à moitié caché derrière les murs. A toujours changer de pièce. A ne jamais faire de bruit. A ne plus rien faire. Phet était devenu le Phet d’aujourd’hui. Etrange. Ce qu’il cachait aux yeux des autres sous ses airs de garçon simple. Ce qu’il cache toujours d’ailleurs. Il est mignon, gentil, calme. Mais en réalité, il peut devenir agressif, frileux sans raison, lassé, sournois. Il pense à se tuer un million de fois, avant de se rappeler que Zadig et Tian mourront avant lui. Et que ça le tue un peu plus. Min ne le sait pas tout ça. Et il ne saura jamais. Phet lui cachera à tout prix. Car, le plus monstrueux des deux, c’est sans doute lui.

Un frisson lui traverse l’échine. Il cherche de nouveau de la chaleur. Son corps est exposé. Sa peau à l’air libre. Mais il a froid. Pourtant, tout ce qui l’entoure devrait le réchauffé. Mais il a froid. Ses bras se resserrent autour de Min. Il ne peut niais que ce dernier ne lâchera pas le morceau aussi facilement qu’une demande tremblante. C’est évident. Un jour, Phet va lui avouer. Lui racontant chaque histoire de ce qui lui parsème l’épiderme. Mais il ne peut pas le faire aujourd’hui. Pas encore. Pas alors que tout leur monde est encore à construire. Il ne veut pas que ses larmes deviennent une des nombreuses bases de leur relation. Elle est constituée de bien plus de chose que cela. Elle est sous l’emprise de leur humanité mutuelle, caché sous leurs airs de garçons torturés. Elle adore montrer cette tension qui brûle autour d’eux, que la moindre étincelle fait flamber. Elle est tout simplement beaucoup plus que leurs douleurs. Elle est plus qu’eux-mêmes d’ailleurs. Elle a commencé avant qu’ils ne se connaissent réellement. Avant que tout ne se transforme véritablement.

« Min… J’ai froid. »

Il le relâche alors, glissant entre les tissus. Sa main rejoint son t-shirt abandonné, ses doigts se referment dessus, son bras le lui rapporte. Il l’enfile. Même si c’est compliqué. Et que cela fait mal. Et que Min, tout contre lui, lui empêche certain mouvement. Pourtant, même après l’avoir mis, il est toujours frigorifié. Et son corps frissonne encore. Son regard croise celui de son renard et il ne sait pas ce qu’il se passe en lui. Il a froid. Et pourtant, tout son être s’enflamme d’un coup. Rien que sous ses yeux. Rien que sous cette flamme, brûlante, incandescente, qui anime toujours les pupilles du roux. Ses mains sur gelées. Mais son cœur est un incendie. Son nez est froid. Mais son ventre est un feu d’artifice. Alors, doucement, il glisse ses doigts congelés sur la joue, chaude, de Minhyuk. Et ses lèvres rejoignent encore les siennes. Mais cette fois, juste pour les effleurer. Juste pour sentir que Minhyuk Kawasaki est un feu ardent. Tandis que lui, Phet McCoy, est une statue de givre.

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Jeu 7 Nov - 20:55

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Il ferait n’importe quoi pour lui, surtout en ce moment. Alors tout doucement, il hocha la tête. Oui, il ne relança pas le sujet. Le roux sent son corps frissonner contre le sien. Il le sent. Et cela ne l’étonne pas. Ses bras autour de lui, son corps fragile, tout de lui lui donnait envie de le couvrir d’amour. Il prendrait sa revanche sur son passé. Celui où il n’avait rien reçu. Où il avait été cet enfant ignoré et laissé sur son compte. Tout était si rapide, et pourtant si intense. Rien n’avait jamais fonctionné pour lui. Sa famille, ses amis, sa scolarité, ses activités en dehors du boulot. C’est pour cela qu’il s’accrochait à ce travail de barman et à cette bonne humeur entraînante. C’était sa manière à lui d’essayer d’oublier ses problèmes, et de marcher de l'avant . Il n’avait pas à se plaindre en soi de sa vie, il avait fait de nombreuses rencontres, ainsi que de nombreuses découvertes, en bien ou en mal, et il pouvait le dire. Phet était la plus belle des rencontres qu’il avait faite depuis longtemps. Réellement. Le savoir si proche de lui, en ce moment même, le rendait complètement faible. Ses mots, il les avait très bien compris, et encore plus en le voyant remettre son haut. Minhyuk avait légèrement planté, et ne régissait pas, le temps de comprendre ce qu’il se passait, et d’un coup, il l’observa, lui faisant un léger sourire, avant de venir l’enrober dans un plaid tout doux, et de venir se placer au bord du canapé, s’allongeant à côté de lui.

Son bras passa en dessous de sa tête, le calant contre lui en jouant avec ses mèches noires. Des yeux, il le détaillait. Il s’était mis ainsi pour lui faire un petit cocon, et le garder contre lui. Ses gestes se faisaient doux pour éviter de lui faire mal. C’était la dernière chose qu’il voulait et pourtant, il savait qu’un jour il le blesserait, sans même s’en rendre compte. Rien ne lui réussissait vraiment, alors il se doutait qu’un jour, il allait forcément faire foirer quelque chose. Même sans le vouloir. Mais pour le moment, il se contentait de lui embrasser doucement le visage et de le caresser, tentant de réchauffer sa peau de porcelaine fendue. Il la soignerait, la recollerait avec tout son amour. Il l’aimait tellement, que rien que de penser à son état actuel le mettait dans tous ses états. Il aurait voulu échanger sa place avec la sienne, que ces blessures soient les siennes. Ses mains brûlantes glissèrent tout doucement sous le plaid, puis sous son haut. Le contact. Ses doigts effleuraient sa peau de givre, avant de coller entièrement ses paumes à son dos. Il aimait le sentir contre lui, et puis, un contact corporel était le meilleur moyen de réchauffer une personne. Le garder contre lui pour ne pas le laisser s'échapper, ses lèvres toutes proches des siennes. Elles glissèrent également, venant doucement caresser ses joues, pour ensuite arriver sur son front, où il déposa un nouveau baiser. L’embrasser. Il aimait ça. Sans doute un peu trop. Le métissé était tactile, et Phet l’avait sans doute déjà remarqué. Ses mains sur sa peau, ses baisers, on aurait juste dit qu’il était en manque de contacts affectifs, et pourtant, il avait compris au fur et à mesure que le thaïlandais n’en était pas fan, lui. Mais il ne pouvait s’en empêcher. Il adorait ça. Ses yeux croisèrent de nouveaux les siens, un léger sourire naissant sur son visage.

”Tu as toujours froid ? Tu veux que je te rajoute des couvertures ? lui demanda-t-il tout doucement.

A peine avait-il prononcé ces mots, qu’il recommençait à lui mettre des couches de couvertures toutes douces, et des coussins dans son dos, pour rendre le canapé plus moelleux. Il avait bien évidemment pensé à l’emmener sur son lit, mais il ne voulait pas le brusquer, ni le bouger.Se recalant mieux contre lui, il embrassa doucement ses lèvres, comme un signe de bonne nuit. Minhyuk avait essayé de lui faire un cocon, un endroit où il pouvait se sentir en sécurité, sans rien à craindre. Lui, il en serait le gardien, accompagné de leur fidèle dragon Dean. C’est ce qu’il se promit de faire, le protéger et de le faire se sentir en sécurité. S’il y a bien une chose pour laquelle le roux était doué, c'était de tenir ses promesses. Tout le monde pouvait en constater, c’était l’une des choses qu’il savait le mieux faire. Phet le découvrirait sans doute assez rapidement après tout. Il avait tant de choses à découvrir sur lui, et tant de choses à lui montrer. Tout doucement, son corps frissonna, et il embrassa de nouveau le visage de Phet avec la plus grande des douceurs.

”Essaie de te reposer. Je reste avec toi.” qu’il lui dit d’une voix rassurante.

Il savait que le thaïlandais devait être épuisé après cette soirée complètement inimaginable. Minhyuk ne réalisait pas encore forcément ce qu’il venait de se passer, mais il prendrait le temps de tout avaler. Il avait la nuit pour cela, et pas sûr qu’il dorme beaucoup. Ses doigts caressent la douce peau fêlée du plus jeune. Il l’observait tendrement, le calant mieux contre lui. S’endormir, il ne lui restait plus que cela. Mais il attendrait qu’il ne s’endorme avant lui, voulant s’assurer qu’il se repose convenablement. Et lorsqu’il sentit sa respiration se ralentir, ses muscle et bras se resserrer de contre lui, il ne fit plus un geste. Plus rien. Juste un sourire aux lèvres. Si beau, si délicat, si parfait. C’était comme cela qu’il le voyait. Un bourgeon qui fleurissait lentement, très lentement, pétale pas pétale, avant d’éclore en une belle fleur saillante et fragile. Éphémère, il le savait, mais cette fleur, il la ferait refleurir le plus de fois possible. A chaque nouvelle attaque. Il serait là, pour lui, autant qu’il le voudra. Et d’un coup, comme s’il se faisait assommer, ses paupières lourdes en émotions s'éteignirent, pour le laisser se reposer à son tour. Des étoiles dans les yeux clignotant pour quelques secondes, avant de se fondre dans le noir complet, ne laissant que la chaleur de son corps contre celui du plus jeune. Ses gardes tombaient pour la première fois en des années. Tout paraissait agréable. Il l’avait trouvée, cette personne qui lui redonnerait goût en cette vie amère.

La nuit passa beaucoup trop rapidement à son goût. Ses mains se resserrent au toucher de Phet. Il était encore là, tout cela n’était pas qu’un rêve au final. Parce que oui, il avait eu peur, pendant la nuit, que le lycéen soit parti en douce, ou encore qu’il n’ait imaginé tout cela. Il en aurait été capable après tout. Se resserrant contre lui, il l’observait amoureusement. Ses doigts écartaient les quelques mèches de son visage, lui évitant ainsi de les avoir dans les cils. Heureux, voilà ce qu’il était. Se réveiller avec quelqu’un à ses côtés était tout simplement l’un des sentiments les plus agréable qu’il n’ait connu. C’était Phet, finalement. Tout ce qui tournait autour de lui l’émoustillait, et ce n’était que le commencement. Il se laissa glisser contre lui, ne faisant que le détailler des yeux, jusqu’à ce qu’il se réveille. Le laisser dormir, c’était bien ce qu’il comptait faire.
                                                                                                                                                                                     
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Phet McCoy
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Phet McCoy
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Only You | ft. Phet McCoy
Dim 17 Nov - 20:54

Only You ft. Minhyuk Kawasaki
Sans qu’il ne s’en rende compte, Phet se retrouve dans un cocon de plaid. Ses doigts sont encore gelés, refermer contre son torse. Mais il ne se sent plus complètement frigorifié. Ses yeux se ferment doucement. Chaque mouvement de Minhyuk le rapproche toujours un peu plus de cette sensation d’être aimé. Ses lèvres qui se baladent un peu. Son corps tout contre le sien. Il espère qu’un jour, avec cette même personne contre lui, il pourra se sentir éperdument aimé et aimer éperdument. Tout est encore en silence dans son esprit. Il ne se rend pas compte de la chance qu’il a. Il ne se rend pas compte de la situation. Il ne se rend pas compte que cette main qui se trouve dans son dos à cet instant-là y restera toute la nuit. Elle ne sera pas là pour lui faire du mal. Bien au contraire. Elle la soignera, l’empêchera de totalement sombrer dans les ombres. Elle le retiendra un peu avant. Lui offrant cet espoir de lumière.

Malgré sa faible réponse positive, le plus jeune se retrouve enseveli sous les couvertures et les coussins. Ses yeux s’ouvrirent doucement, tandis qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. Alors que Minhyuk l’observe, bien caler contre lui. Ce léger et tendre baiser lui fait de nouveau fermer les yeux. Il est trop fatigué pour dire quoi que ce soit. Il n’a plus la force de se battre avec lui-même pour tenter de rester éveillé. Toutes ses petites attentions, il les sent à peine, commençant à d’endormir. Il entend à peine ce que lui dit Min. Comme un vague murmure. Mais il lui fait confiance. Une partie de lui refuse cela. C’est impossible de faire confiance à une personne qu’il connait à peine. Après tout, il a souffert toute sa vie de la main de la personne qui était censé l’aimer. Seulement, Phet connait Minhyuk. Il le connait assez pour savoir que s’il avait voulu lui sauter dessus, il l’aurait fait bien plus tôt. Il le connait assez pour ne pas avoir peur de son souffle contre son visage, ni de ses doigts effleurant sa taille. Ce n’est pas rationnel. On ne peut pas l’expliquer. Et bizarrement, pour ce soir, cela lui va. Il n’a pas besoin de le comprendre. Il veut juste rester contre lui.

Pendant un long moment de sa nuit, il n’avait rêvé de rien. D’après les statistiques, le rêve ne vient que trente minutes avant le réveil. Il ne dure pas toute la nuit. Ce qui peut semblait dépaysant. Surtout lorsque l’imagination fait dériver nos pensées pendant ce qui semble être des heures. Alors, lorsqu’il ouvre les yeux, Phet est à trente minutes de se réveiller. La première chose qu’il voit, c’est une pelouse. De l’herbe, normalement verte, qui semble grise par la pénombre. Son corps n’est pas endolori lorsqu’il se relève. Et ce qu’il voit lui glace le sang. Il y en a partout. Des tombes, pierres plus ou moins droites, dressées fièrement vers le ciel. Du lierre grimpe un peu partout, cachant les noms d’inconnus morts. Un vent froid, glaçant, s’infiltre dans ses fins vêtements. Phet tremble. Des cristaux blancs tombent, irrégulièrement, autour de lui. Il neige. Ses pieds crissent dans l’herbe gelée. Tout est calme, quasiment apaisant. Jusqu’à ce qu’une grande bourrasque de vent ne le surprenne. Une voix, forte, puissante, terrifiante est portée dans l’élan. Elle est indescriptible. Mais il ne sait qu’une chose : Phet doit la fuir. Se retournant pour courir, il trébuche, s’écorchant les bras et les genoux sur le lierre, le détachant d’une pierre tombale. Un nom y apparait, le faisant frissonner d’horreur. Il se relève. Des murs de buissons, bien plus grands que lui, ont pris place de part et d’autre. Un couloir. Non. C’est un labyrinthe.

De nouveau, le vent se lève. Et la voix se répercute autour de lui. Cette fois, il se met vraiment à courir, suivant le chemin qui, pour le moment, lui est tracé. Tout résonne, lui encombre les oreilles, essaye de l’arrêter dans sa fuite. Arrivé à une intersection, sous la panique, il prend à gauche pour se retrouver piéger par un cul-de-sac. En voulant faire demi-tour, il percute un mur qui le fait tomber. Un ciel aussi noir que de l’encre le couvre du regard. Il ne neige plus. De la brume monte de la terre, comme après un temps de pluie. Ou pour en présager un. Un bruissement lui fait tourner la tête. Un trou, sous la clairière lui donne accès à un autre couloir. Sans même hésiter, il rampe vers son échappatoire. Se faufilant avec agilité entre les ronces. De l’autre côté, une fois relevé, une autre voix s’élève. Plus douce, moins amère, calme. Il ne comprend pas ce qu’elle lui dit. Et c’est à peine s’il entend la fin. Un coup de tonnerre suivit d’un vent infernal font coupe toute son audition. Les feuilles font un tapage insupportable. Comme pour tenter d’y échapper, il met les mains sur ses oreilles, espérant de tout son cœur que ce vacarme s’arrête. Mais non. C’est assourdissant. Il ferme les yeux avec force.

Puis plus rien. Le vide. Le silence. Une ligne d’horizon blanche, sans savoir où est le haut du bas. Phet regarde autour de lui, se décrispant alors, quittant son état de peur et de tension. Il est seul. Terriblement seul au milieu de l’infini de nacre. Jusqu’à ce qu’il sente une odeur familière de cigarette. Ce retournant alors, il se retrouve nez à nez avant le mégot. Entre les lèvres de celui qui ne devrait pas être là. « Je t’ai manqué ? » entendit-il. Son visage lui apparait à peine, comme effacer par le temps. Mais il sait de qui il s’agit. « Alors ? Tu as été trouvé ? » Il sent une main s’échouer dans ses cheveux, une autre lui attraper son poignet blessé. Les larmes montent doucement. Il ne bouge pas. Ayant trop peur de le voir se volatiliser. Il n’ose même pas lui parler. « Tu me manques aussi. » Ses yeux croisent enfin les siens. Et le blanc se casse autour d’eux. Comme du verre qui éclate. Mais doucement. Au ralentie. Sa main attrape la sienne. Il lui retire la cigarette de sa bouche. Et avant que le monde ne s’effondre autour d’eux, il chuchote : « On ne fume plus, quand on est mort. » Un rire lui répond et des lèvres, odeur nicotine, embrassent les siennes. Comme un nuage de fumée, il s’envole, lui offrant la caresse de l’air à la place de ses mains.

Les trente minutes sont écoulées. Son esprit revient doucement à son corps, se réappropriant ce qu’il avait laissé. Phet sent de nouveau cette chaleur. Il sent la présence de Minhyuk. Il sent les couvertures, les coussins, le canapé. Et lorsqu’il ouvre les yeux, pour de vrai cette fois, il sent les larmes lui échapper. Son regard gorgé de larmes rencontre celui, tendre et affectueux, du roux. Il aimerait pouvoir se réveiller ainsi pour le restant de ses jours. Pouvoir voir son visage chaque matin. Cela lui rappellerait qu’il est plus que ce qu’on lui a laissé croire. Son cauchemar joue encore devant ses yeux, le visage de Lucas se superposant à celui de Min. Puis, doucement, comme pour calmer ce sentiment qu’il sent monter en Minhyuk à la vue de ses larmes, il lève la main pour la poser sur la joue de son renard. Elle est chaude, rassurante. Puis, il vient se réfugier contre lui, voulant oublier ce qu’il vient de voir. Pour une fois, il ne meurt pas dans son rêve.

« Bonjour. » chuchote-il contre lui, comme si tout était normal.

Une masse, quoi que légère, saute alors sur ses jambes. Dean, qui vient de faire son sport de la journée, remonte le long des deux corps, pile au milieu des deux garçons. Il est plus propre, plus épais, plus soyeux que lorsqu’ils l’ont récupéré. Minhyuk doit s’en occuper comme d’un vrai petit prince. Phet sent son pelage frotter contre ses clavicules, remontant sur son cou. Il vient dire bonjour lui aussi. Rapidement, le lycéen efface ses larmes. Il voudrait en parler à Min. Bien sûr qu’il le veut. Mais c’est compliqué. Et le cœur n’y est pas. En se redressant, il récupère la petite boule de poils dans ses mains. Ses cheveux sont en pagailles, comme toujours au réveil. Les douleurs commencent à pointer. Mais il les oublie. Tout comme il essaye d’oublier tout le reste. Enjambant Min, comme la dernière fois, il quitte le confort du canapé pour rejoindre la cuisine. C’est la deuxième pièce qu’il connait. Et l’une des seules. Déposant le chaton sur le plan de travail, il récupère son téléphone, resté coincé dans sa poche. Bien évidemment, il n’a quasiment plus de batterie. Mais il lui en reste juste assez pour voir un message. Son corps se fige. Il pourrait quasiment entendre la voix horrifiante de son rêve.

« Je t’attends. »

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• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
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Only You | ft. Phet McCoy
Mar 19 Nov - 20:02

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Only You ft. Phet McCoy


Un sentiment d'inquiétude le traversa en voyant les yeux onyx de Phet se gorger de larmes à son réveil. Que se passait-il ? Lui même ne comprenait pas. Un cauchemar sans doute. Pourtant, il ne l’avait pas senti bouger tant que ça. Ses bras le resserrèrent tout doucement contre son torse, n’aimant pas le voir comme ça. Sa main contre sa joue le fit légèrement frissonner, le faisant ensuite doucement sourire, comme si le thaïlandais avait compris en cet instant ce qu’il ressentait. Tandis qu’il essuya délicatement ses yeux, il déposa un doux baiser sur son front. Le voir pleurer lui faisait tout autant de mal que si c’était lui, qui souffrait réellement. En le sentant faire, le roux enroula ses bras autour de son corps, voulant le protéger de tout ce monde extérieur. Ce n’était peut être pas une bonne idée en soi, mais Minhyuk ne voulait pas le voir aussi désorienté. Sa fine voix aux oreilles, il le regarda alors, souriant comme il le faisait si bien.

”Bonjour~ “ lui répondit-il avec légèrement plus de vigueur.

Le métissé ressentit parfaitement cette masse sur son corps, se doutant parfaitement qu’il s’agissait de la boule de poils. Il avait l’habitude en quelques sortes. Me chaton faisait souvent cela de bonne heure, sans doute pour l’embêter. De toute façon, il était adorable avec tout le monde, sauf lui. Ses yeux dérivèrent ensuite sur le visage endormis de Phet, souriant alors doucement à la vue de tous ces cheveux noirs en bataille. Tellement mignon. On aurait dit un petit chat, lui aussi, avec ses airs féroces, mais adorables. Un chaton, oui, tout comme Dean. Voyant alors Phet l’enjamber avec le dragon gris, il se releva lui aussi, s'étirant de toute part. Dormir sur le canapé n’était sans doute pas la meilleure chose à faire, mais il s’était dit que bouger le lycéen dans un moment pareil n’était pas forcément le plus adéquat. Doucement, ses pieds se mirent à traîner sur le parquet du salon, pour arriver dans la cuisine. Bon, ce n’était sans doute pas Phet qui comptait apprendre à Dean à ne pas monter sur les meubles. Lui qui tentait de lui apprendre les bonnes manières, tout avait été réduit à néant par le simple fait du plus jeune. Qu’importe. Ce chat resterait un dragon féroce toute sa vie. Ses bras se tendirent vers sa proie, venant l’envelopper délicatement en posant sa tête sur son épaule. Sa joue se frotta contre son cou, aimant le contact de sa peau contre la sienne. Il ne le serrait pas fort, par peur de lui faire mal. Son regard bloqua légèrement sur l’écran lumineux de son téléphone, fronçant légèrement les yeux. Sans vraiment vouloir paraître indiscret, il se demandait si ce message sec n’était pas source de problèmes, au vu des événements d’hier.

”Tout...va bien ?, lui demanda-t-il un peu hésitant, Tu sais que...si tu as des problèmes tu peux me le dire, n’est-ce pas ?”

Le roux ne voulait pas se mêler de ce qu’il ne le regardait pas avec Phet, mais si cela le mettait en danger, il n’hésiterait pas à se faire passer pour le chieur qu’il était. Même si cela devait énerver le noiraud. Sa sécurité, c’était tout ce qui comptait à ses yeux. Sans le lâcher, il embrassa sa nuque du bout de lèvres. Le chaton s’amusait à escalader les meubles, tandis que le métissé, lui, restait collé à son aimé, les joues légèrement rouges. Ce message, il le gardait à l’œil. Il le sentait mal, c’était tout. c’était habituel. Comme un instinct de survie sur-développé chez lui. Quand il sortait dans la rue, ses yeux se baladaient toujours dans tous les sens pour veiller à ce que personne ne le suive. C’était ça, de fréquenter un gang où personne ne le voyait d’un très bon œil. Tout pouvait arriver, et si rapidement. C’était comme quand le roux était chez lui. La porte restait souvent fermée à clé, et même lorsqu'il dormait, il ne le faisait que d’un œil. Un réflexe. Il passait sa vie sur ses gardes, et aujourd’hui, il avait à peu près réussi à se détendre. Chose rare. Embrassant alors la tête de Phet, il se décolla légèrement de lui, tout en restant à proximité.

”Je te fais quelque chose pour le petit déjeuner ?, lui demanda-t-il, Et puis tu as encore du temps avant les cours, non ?” ajouta-t-il doucement.

De toute manière, il devait encore le soigner en le lui remettant de la pommade, puis, lui prêter des vêtements pour ne pas lui laisser ceux de la veille. Bref, le roux s’activa alors à préparer quelques bout de bacon grillés, assortis d’oeufs brouillés. Un classique, mais il voulait lui redonner de la force pour la journée qui allait suivre. Installant alors la table, et y déposant ses jus et une tasse de thé, il se retourna vers Phet, penchant un peu la tête. Magnifique. S’approchant alors calmement, il vint passer ses doigts dans ses cheveux, les recoiffant calmement en souriant. Ils étaient doux, et glissaient entre ses doigts, bien qu’ils soient légèrement épais. Soyeux et brillants, un vrai noir de jais. Il en avait des aussi noirs, avant de se les décolorer pour se les teindre en roux. Cette couleur, il l’avait toujours trouvée hypnotisante. Et puis, il fallait dire qu’elle lui allait tellement bien. Cela avait fait sa marque de fabrique et lui avait donné le surnom de “Renard” auprès des gens. La beauté de Phet quant-à elle était naturelle. Douce et fine, parsemée de quelques bijoux et joyaux à ses oreilles. Ses piercings faisaient son charme, et Minhyuk ne manquait jamais de les observer. Il devait passer bizarre à souvent les fixer d’ailleurs. Phet avait sans doute déjà dû le prendre en flat grand délit d’observation d’ailleurs. Mais bon. Il comptait pas s’arrêter.

Finissant alors son coiffage, qui s’était plutôt transformé en câlins et caresses, le roux, l’emmena tout doucement dans la salle à manger, avant de s’éclipser dans la salle de bain pour aller fouiller dans l’un des placards noirs qui ornait le mur au dessus du lavabo. Sans plus attendre, il sortit d’un petit paquet blanc, et d’un emballage en aluminium, une petite gélule blanche. Du Doliprane, ou un truc du genre. Revenant ensuite dans le salon, il s’assit en face du thaïlandais, coupant en deux la pilule, pour ensuite l’offrir à Phet en la faisant glisser entre une bouteille de jus de mangue et de pomme.

”Tiens, avale moi ça, ça fera passer un peu la douleur. Je te remettrait de la pommade après, d’accord ? Il faudra t’en mettre matin et soir. “ lui dit-il en souriant.

Lui dire ça alors qu’il ne savait pas si le lycéen allait vraiment l’écouter était peut être risqué, mais qui ne tentait rien n’avait rien. Ça lui tenait à cœur. Tous ces bleus, ces marques, ces cicatrices sur son dos. Même s’il ne disait rien, il les avait bien vues. Le roux sait de quoi il en découle. Ne parlons pas des fines marques qu’il avait également cru apercevoir sur ses poignets. Il en était moins sûr, et ne comptait pas aller vérifier directement. Il n’était pas du genre à vouloir fouiller dans les blessures et les peurs des gens. Non. Lui, il voulait lui servir d’endroit où revenir si cela se reproduisait. Ses bras resteraient ouverts à n’importe quel moment, n’importe quelle heure. Son appartement deviendrait son refuge, et Dean, son dragon protecteur. Il lui partagerait sa chaleur, pour réchauffer ce corps givré et brisé. Il le recollerait en petits morceaux, un à un, quitte à se couper les doigts et les pieds. Il l’aimerait et lui offrirait tout cet amour dont il mérite tant. Quand le roux aimait une personne, il le faisait de tout son être. Malgré ses peurs, malgré ses idées idiotes, il ne le laisserait pas faner de si tôt. Non. Il pouvait encore bourgeonner et éclore en une magnifique fleur. Oui, il ferait en sorte que Phet n’ait plus à fuir, car il avait maintenant un refuge.
                                                                                                                                                                                     
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