-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki

 :: A little break :: archives :: rps abandonnés
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Sam 3 Oct - 22:09

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

Observer Ren dessiner était une passion à part entière, sans aucune blague. Chulhei, au lieu de profiter du décor idyllique du parc qui les entourait, préféré regarder le japonais fasciné par la moindre feuille brillante sous le soleil infernal. Se mordillant la lèvre inférieure, il retenait tant bien que mal son sourire totalement conquis. Il n’avait jamais résisté très longtemps à Ren. Depuis la première rencontre à vrai dire. Tout ce qu’ils étaient, il adorait. Un couple infernal, à problème, mais étrangement calme. Ils voulaient une vie tranquille, quelque chose de simple, un amour réel et consistant. Quelque chose qui valait la peine de se battre et de rentrer le soir. Chulhei songea à ce qu’il cachait dans son sac de voyage à la maison. Son plan était parfait dans sa tête. Tout était bien organisé. Et ils avaient encore le temps. Oh, ce n’était pas pour réfléchir. Mais plutôt pour profiter de ses vacances. Ils avaient un emploi du temps chargé. Suivant donc le plus vieux qui se baladait en dessinant passionnément sur son petit carnet, le coréen en profita pour se reposer lui aussi. Pas que l’arrêt ne l’avait pas aidé, mais marcher tout simplement se balader, avait un effet relaxant incomparable sur lui. Il devait bouger pour être calme. Un paradoxe que peu de gens comprenaient. Un antipode de Ren qui se rechargeait en s’enfermant et en peignant toutes ses émotions. Chulhei de son côté devait faire du sport. Une complémentarité. Quelque chose comme deux cœurs qui s’emboîtent parfaitement, recollant les fissures du passé.

Arrivant à la fin du parcours, Chulhei se permet de s’arrêter un instant pour refaire ses lacets avant de trottiner pour retourner aux côtés de son chéri. Un bandeau d’enfants avec deux accompagnateurs passèrent devant eux. Le plus jeune les observa, se souvenant de l’enfer de la maternelle. Devoir rester assis à un si jeune âge, pour lui, c’était impossible. Heureusement que sa petite sœur n’avait hérité des mêmes symptômes que lui et qu’elle était, au contraire, d’un calme joyeux. Elle était, néanmoins, tout aussi sportive que lui. Et cela lui faisait plutôt plaisir. Lui, c’était la danse, et elle la course. Des rôles inversés pour certains. Pour lui, c’était tout à fait normal, même pas besoin de le relever. Ren lui parla alors, attirant de nouveau son attention vers sa personne. En réalité, il n’avait jamais réellement quitté l’autre de son champ de vision. Un sourire se répandit sur le visage bronzé du danseur, qui hocha la tête, rougissant bêtement en sentant son bisou et le chuchotement léger contre son oreille. Il voulait réellement lui faire perdre la tête ou quoi ? Non parce que là, il était à deux doigts de l’embrasser devant tout le monde comme si personne n’existait. Un endroit si romantique et il pouvait à peine goûter ses lèvres. Quelle damnation.

« Bien sûr qu’on reviendra, répondit-il avec entrain. A chaque fois qu’on reviendra à Séoul si tu veux même ! Et oui ! Allons la retrouver ! Sinon, elle va m’engueuler… »

Ils rejoignirent donc la sortie du parc, retrouvant le bruit de la capitale, étouffé pourtant dans ce jardin ouvert. Ou alors n’avait-il rien entendu, trop concentré sur celui qui se fascinait pour les arbres ? Sans doute. Son avis était loin d’être objectif à propos de Ren. Il l’aimait à la folie, tellement qu’il avait peur de lui faire mal ou même de lui faire peur. Chulhei avait toujours été aimé, il avait toujours reçu de l’attention et de l’affection. Il était passé par des phases difficiles, comme tout le monde, et risquait sans doute d’encore en avoir. Mais pour le moment, il n’y avait que la joie de ce couple qui le comblait complètement. Il était heureux. Vraiment heureux. Ce n’était pas un sentiment faux, camouflé pour faire plaisir, pour se convaincre. Il ne pouvait pas simuler, il ne pouvait pas cacher ses émotions ou les transformer. Elles sortaient ainsi de lui, en vague de songes et d’émotions. Alors oui, il était heureux. Le plus heureux. Il avait sa famille, sa petite famille, qui ne le quittera jamais, qui sera toujours là pour lui, et inversement. Et il avait Ren, son ange, celui pour qui il serait prêt à tout, qu’il aimait jusqu’à ne plus savoir quoi faire de toute cette dose de sentiments.

« Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’elle veut te faire découvrir, avoua-t-il avec un fin sourire. Mais je lui fais confiance elle a bon goûts. Et du coup, en matière de goût, ce qu’elle aime en ce moment ce serait son groupe là… Heu… A.C.E je crois. Ah, et elle aime beaucoup les portes clés. En bouffe, ce serait tout ce qui est épicé de fou. »

Et il se mit à énumérer un bon nombre de choses qu’elle aimait. Du style, les chaussures de courses, les salopettes, les livres de science-fiction, les films politiques et qui parlent de faits réels, les parapluies et les vieux jeux vidéo. Il appuya pourtant particulièrement sur le fait que, quoi que Ren décide de lui offrir, elle aimera. Parce qu’elle n’était pas très regardante sur les cadeaux. Tout ce qu’elle percevait était la manière dont ils étaient offerts. Avec le cœur ou non. Dans le premier cas, elle s’en fichait et l’aimait comme il était. Dans le deuxième, elle le gardait et emmagasinait un mauvais souvenir. Chulhei faisait à peu près la même chose. Sauf que lui ne rendait jamais la pareille à l’autre. Ce que Haneul ne se gênait pas de faire. Son téléphone se mit soudainement à sonner. Il décrocha sans regarder le nom, éloignant immédiatement son téléphone de son oreille en entendant la voix de sa sœur. « YAH ! CHULHEI ! Vous êtes où là ?! Vraiment, vous êtes faites quoi là ?! J’espère sérieusement que vous avez pas… - Haneul ! – OUAIS OKAY ! Bon, bref, du coup, je suis à côté d’un café super mignon sur l’avenue avec nos tteok-bokki préférés là. Grouille, j’ai la dalle. – Ouais, ouais, laisse-nous le temps d’arriver au moins. – AH ! IL Y A UN CHAT ! ATTEND JE RACCROCHE ! » (Toute cette conversation fut en coréen bien entendu, on reste dans la tradition des engueulades à l’asiatique.) Le bip résonna alors aux oreilles de Chulhei, ce qui le fit lever un sourcil en l’air. Vraiment ? Elle était sur les chats ? Hé béh…  Traduisant rapidement la conversation à Ren – en évitant un passage néanmoins – il resserra discrètement sa main sur la sienne avant de l’entraîner un peu plus avec lui.

Franchement, à tout casser, ils ne prirent pas tant de temps que ça pour arriver à destination. Sa petite sœur se trouvait dans son uniforme propre, attendant patiemment devant le café, un chat roux dans les bras, en train de le câliner comme si c’était le sien. Bien évidemment, dès que le couple arriva à son niveau, elle lança un regard de tueuse à son frère, lui disant qu’il était réellement irresponsable de faire autant bouger Ren pendant des vacances (elle qui voulait toujours tout visiter, c’était un peu culloté). Elle prit aussi le bras du plus vieux, l’entraînant dans le café en s’exclamant qu’il fallait se nourrir dans la vie. Mais pourquoi un café ? Il y avait plein de restaurant tout à fait agréable un peu plus en amont, avec plus de choix. Puis son regard s’arrêta sur une pancarte. Et il comprit. Entrant alors après les autres, il se fit tout de suite miauler dessus par un chat sur le comptoir en face de lui. Un sourire attendri prit place sur son visage. Un café à chat. Bien sûr ! Le duo étrange constitué de sa sœur et de son copain était déjà en train de s’installer. Finalement, ils étaient en date tous les deux à ce stade là. Ne se laissant pas faire pour autant dans la bataille, il récupéra une chaise pour s’asseoir avec eux, rejoignant la conversation dans un anglais houleux. Rapidement, ils commandèrent, se firent servir, les chats se prélassant avec eux paresseusement. A peine sortie de là, le ventre rempli et les vêtements couverts de poils, Haneul se saisit de nouveau du bras de Ren, l’entraînant avec elle dans l’avenue. Et c’est elle qui le critiquait sur le fait qu’il faisait trop bouger le japonais ? Quelle petite adorable hypocrite. Malheureusement, celui qui en pâtissait était Ren. Les rejoignant de nouveau, il alla doucement lui embrasser le front, l’entourant de son bras pour tout de même signifier qu’il était à lui. De base. Hein, voilà. Son copain.

Sauf que voilà, Haneul réussit à le monopoliser complètement. En réalité, Chulhei ne savait pas vraiment à quoi elle jouait. Elle n’avait jamais agis ainsi que ses ex. Cette fois, elle semblait autant investie dans la relation que lui. Ce qui était très étrange de sa part et tout à fait déroutant pour lui. Mais il laissa faire. Après tout, il était le plus idiot de la bande, elle qui visait une école d’économie et Ren qui excellait partout comme un vrai prince. Lui, il avait tout juste eu ses examens et il préférait se vider de son énergie à courir qu’à lire. L’après-midi shopping avait commencé. Et Chul se sentait comme celui qui tenait la chandelle. Mais cela ne le dérangeait pas plus que cela. Parce qu’il savait qu’à la fin, Ren retournait toujours la tête vers lui pour voir s’il était toujours là. Et bien sûr, Chulhei n’était jamais très loin de lui.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Ven 30 Oct - 20:16

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Chulhei Yun



Heureux, ô que oui il l'était. Comment ne pas l'être, alors qu'il était dans ces lieux si charmants, avec celui qui bâtissait un univers dans sa tête. Paysage parfumé de fleurs, soleil qui rayonnait au dessus de leurs tête. Mais il était là, il l'était toujours, car pas une seule fois il ne s'était retrouvé seul, depuis qu'il l'avait avec lui. Effet sur tout son être qu'il ne pouvait pas nier, sous ces visages qui arrivaient à s'émerveiller pour un rien, alors qu'habituellement, il restait cet être vide et sans envies. Mais il souriait, en sa direction, alors qu'il n'avait plus qu'une hâte : pouvoir revenir ici encore et encore pour y marquer les toiles qu'il pourrait apporter avec lui. Alors quand l'accord de Chul tomba pour finalement s'accorder sur le fait qu'ils devaient rejoindre la petite créature qu'était la sœur de Chul, ils se mirent en route, lui disant au revoir à ces arbres aux formes si fantastiques, Chul, à ces prunelles sans doute beaucoup trop fascinées. Palpitant qui s'emballait, lui, de pouvoir profiter de la présence des plus charmante du danseur, il se calma tout doucement, peu à peu, sous leurs pas, sous les mots et conseils de celui qui lui indiquait les préférence de la plus jeune. Et dans sa tête déjà multiple combinaisons de présents qu'il se faisait pour les lui offrir, pour la remercier de cette journée, il se demandait comment il allait le remercier lui, de lui offrir une vie si douce, si délicate, si fantastique.

"Je vois...Merci en tout cas...J'essaierais de lui trouver quelque chose...Puis c'est qu'elle a de bon goût dis moi...La nourriture épicée...On va bien s'entendre..." qu'il tenta de doucement se convaincre, souriant alors discrètement.

Et il était assez sérieux en réalité, de se dire qu'il pourrait peut-être pouvoir faire plaisir à une demoiselle. Alors il réfléchissait à voir ce qu'il pourrait faire, pour un peu plus tard, car la liste semblait longue, très longue, et qu'il n'en retiendrait que le principal. Mais les paysages changeaient, se formaient sous leurs yeux, sous les siens, comme une nouveauté qu'il essayait de graver dans sa petite tête. Marchant alors jusqu'à ce que le téléphone du coréen ne sonne, il observa doucement les alentours en attendant, pourriant presque se mettre à rire en entendant la voix hurlante de la plus jeune à travers le téléphone. Incompréhension totale sous ces paroles coréennes qui attraient pourtant son attention au plus haut point. Et ce ne fut quand le plus jeune lui expliqua ce qu'il se mit à rire tout doucement. Et lui se mit à expliquer à quel point il les trouvait amusant, le duo de coréens, alors que lui même ne rigolait que rarement. Cas extrême alors qu'il continuait de le suivre lui. Parce qu'il le suivrait au bout du monde. Et avant même qu'il n'ait pu penser à un avenir proche avec Chul, il aperçu sa doublure juste devant un café, chat dans les bras. Alors aucune hésitation, quand il s'y fit entraîner, bar à chat où ils se posèrent calmement, où Chul les rejoignit rapidement, pour améliorer leur anglais vaguement catastrophique.

Se nourrir. Il fallait dire qu'il appréciait bien lui cette règle de la vie, car c'était bien l'un des principes qu'il suivait le plus à la lettre. Alors il parlait un peu plus, comme à l'aise avec cette petite famille qui lui le rendait beaucoup trop heureux. Alors il profitait, il souriait enfin, lui, jusqu'à ce qu'ils ne ressortent de là, jusqu'à ce qu'il ne se fasse encore entraîner par la plus petite. Elle l'appâtait, entre les chats, la nourriture, et Chul. Non mais vraiment, à croire qu'elle connaissait toutes ses passions et faiblesses. Bras qui se fit attraper une fois les pieds contre le bitume,  il se laissait emporter, lui, amusé de pouvoir parler de tout et de rien, alors que son petit-ami arriva alors de nouveau à leurs côtés. Baiser qui le fit légèrement chavirer, alors qu'il se laissa tout doucement agripper, venant rester tout doucement contre lui, il lui embrassa tout doucement la joue, avant de de nouveau devoir parler. Encore et encore. C'était bien plus fatiguant que toute cette marche qu'on lui faisait faire. On voulait le faire aimer le sport ? Ou alors le rendre plus bavard ? Il ne savait pas trop. Mais pour le moment lui essayait de survivre à toute cette journée.


Shopping engagé, comme quelque chose de précieux au prunelle de Haneul, il se retourna pourtant, comme à la recherche du plus jeune, avant de venir lui tendre la main et de lui sourire timidement. Parce que certes la plus petite le monopolisait, mais lui aussi était là, et il ne voulait pas retirer son regard de lui, car il ne voulait pas faire comme s'il n'était pas là, lui. Ô non, toujours beaucoup trop présent dans ce palpitant, et il ne voulait pas le lâcher, lui, il ne voulait tout simplement pas le perdre de vue. Alors les boutiques s'enchainèrent, vêtements, musique, souvenirs, nourriture. Tout et n'importe quoi. Lui ne comprenait rien, ne faisant que suivre les directives d'une petite créature bien autoritaire. Pourtant il s'amusait, à venir tester quelques trucs par-ci par-là, chapeau étrange qu'il montrait par moment à celui qu'il aimait, ou alors sucreries qu'on lui faisait tester. Tout le satisfaisait. Et quand il en avait l'occasion, quand la petite Yun se retenait, il se permettait de venir lui voler quelques baisers, comme pour lui montrer qu'il faisait toujours attention à lui. Et tandis qu'ils avaient parcouru pratiquement toute la ville, lui pu s'amuser à sa recherche de cadeau. Il avait cherché, longtemps, pour mettre la main sur quelques broutilles qui auraient pu lui plaire, et ce, dans la discrétion qu'on lui connaissait. Un cd d'il ne savait plus trop quel groupe, un porte bonheur en format porte clé, et un sachet de bonbons...Oui il n'était pas allé très loin, mais il en était tout de même content.

"Hmmm...C-Ca vous va si on fait une légère pause ? J'ai...des trucs...à vous donner...Si vous voulez..." qu'il leur dit alors tout doucement, plus timidement qu'avant.

S'approchant alors d'un simple banc, il tendit calmement un sac qu'il avait discrètement rangé dans son sac, avant de le tendre à la plus jeune et de lui sourire. Cadeau de remerciement, en quelque sorte, et surtout parce qu'il était venu les mains vides, lui qui en avait horreur. Alors ce n'était sans doute pas grand chose, quelque chose de banal, mais lui s'y plaisait. Et il ne fallait pas s'y tromper. Il avait aussi pris quelque chose pour Chulhei, mais il préférait étrangement attendre le soir, quand seul les draps qui allaient leur offrir protection seraient là pour les entourer. Rien de bien précis non plus, mais il s'en était senti l'envie venir, lui qui habituellement préférait rester dans son coin et ne plus bouger. Bien étrange quand on le connaissait. Mais il avait changé, le plus vieux, il s'était ouvert, aux côté du coréen. Sans doute l'avait-il remarqué. Un peu plus expressif, même s'il savait aussi se montrer des plus calmes, ou alors des plus discret.

"J'espère que ça t'ira..., qu'il murmura alors tout doucement avant de faire comme si de rien était et de regarder autour de lui, C'est toujours autant animé par ici ?", qu'il continua comme pour meubler de son anglais si risible.

Car il y était passé par tous les chemins, dans cette langue qu'il était obligé d'utiliser, mais l'appréhender ne restait pas chose facile. Se retournant tout doucement vers Chul pour le regarder, commissures qui s'étirèrent tout doucement, simplement à sa vue. Car comment pouvait-il résister lui ? Alors il espérait que ce qu'il avait pris leur plairait, même s'il se doutait qu'il pouvait difficilement se tromper, alors que les deux étaient si ouverts. Autant dire qu'il venait de camoufler la pause reprise de souffle par quelques cadeaux, qui lui permettaient de reposer ses jambes beaucoup trop fines. Lui dénotait un peu, plus petit, plus mince, à côté de celui qui - étant danseur - se remarquait beaucoup plus. Mais il en était heureux tout de même, de passer ce petit bout de moment avec les deux. De pouvoir découvrir ce qu'il n'avait jamais vécu, un peu d'amour.

"Hmm...Sinon ta journée...s'est bien passée ...?" qu'il demanda alors à la plus jeune, avant de regarder discrètement Chul, J'espère qu'elle sèche pas à cause de moi...Je vous préviens je suis pas pour...", rectifia avant de sourire un peu, quand même amusé de la situation.

Parce qu'il était du genre à faire attention à cela lui, même s'il appréciait pouvoir voir la plus jeune avec son frère, ainsi, comme deux enfants qui se retrouvaient pour jouer. Et il avait peur, lui, que tout ne se finisse trop vite, que tout ne soit qu'illusion à cet instant même, car il se sentait beaucoup trop bien, parce qu'il ne voulait pas que tout ne soit qu'un rêve. Il s'y accrocherait, le noiraud, car il l'aimait beaucoup trop, et qu'il était devenu sans doute tout ce qu'il voulait pouvoir contempler dans monde bien injuste.



code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Lun 30 Nov - 16:22

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

Haneul était en fire. Même Chulhei ne l’avait jamais vu comme ça. Il avait l’impression qu’elle voulait montrer tout Séoul à Ren en un temps record. Comme si c’était possible de tout faire à pieds. Mais le grand frère la laissait faire, remarquant bien que son petit-ami n’était pas forcément contre. Malgré les petits signes de fatigue qu’il pouvait manifester de temps à autres. Heureusement, une fois dans les magasins, la plus jeune prenait souvent son temps pour trouver la bonne affaire. Dans ses moments-là, les deux amoureux pouvaient se retrouver, se voler des baisers sous les yeux d’un public minimaliste, se montrant l’un l’autre qu’ils étaient là, malgré la petite boule d’énergie qui secouait tout le monde. D’habitude, cela aurait été lui. Mais depuis Ren, il est plus calme, plus réfléchie. Il prenait le temps de voir les choses, d’appréhender la situation, au lieu de se jeter dedans la tête la première comme un idiot. Il avait tellement appris avec lui. Mais ses pensées se répétaient. Alors, les mains dans les poches, il souriait en les regardant, amusé de voir que la plus jeune n’avait pas changé depuis son départ. C’était rassurant. Et cela lui donnait de l’espoir. Elle allait pouvoir faire tout ce qu’elle voulait. Rien ne lui était impossible à Haneul. Même de faire bouger Ren dans tous Séoul, juste pour faire les boutiques. Ils avaient un budget limité. Mais cela n’empêchait pas d’essayer et de tester. L’après-midi passa donc en un éclair, complétant cette journée déjà chargée.

C’est sur un banc qu’ils finirent par s’arrêter, Chulhei reposant enfin ses jambes. Le sport n’était pas sa hantise, mais bon, il ne fallait pas exagérer. Haneul aussi n’en menait pas large de son côté alors Ren. D’ailleurs, c’était ce dernier qui avait demandé la pause, au plus grand plaisir des deux coréens. Par honneur ou une autre idiotie, aucun des deux n’avaient proposé, bien trop fiers autant l’un que l’autre de vouloir s’arrêter pour reprendre son souffle. Chul sourit à Ren, le remerciant mentalement d’avoir stoppé les hostilités et les folies de courses de sa sœur. Glissant un bras autour des épaules du plus vieux, il l’observa donner son cadeau à la cadette. Tiens, il ne l’avait même pas remarqué lui prendre quelque chose. La discrétion du japonais le surprendra donc toujours. Ou alors, c’était tout simplement que Chul n’était pas encore assez attentif à tout. Il avait dû gérer sa sœur aussi, il fallait lui pardonner. Et si en plus le Yamazaki avait fait cela en secret, il n’aurait jamais pu le savoir. Haneul ouvrit le cadeau, des étoiles dans les yeux en apercevant le cd de son groupe du moment, ainsi qu’un porte-clés assortis, avec des friandises. Le grand frère sourit, amusé de voir que son petit-ami avait noté tout ce qu’il lui avait dit à propos des goûts de sa sœur, ne le trouvant que plus adorable encore. Ses lèvres allèrent rencontrer la tempe de son chéri, avant qu’Haneul ne lui saute dans les bras.

« Oh merciiiiiii ! Merci merci merci Ren ! C’est beaucoup trop mignoooon ! »

Elle devait sans aucun doute le secouer encore, mais cela lui allait. Le japonais avait bien essayé de dévier le conversation en parlant de l’animation, mais malgré cela, il ne pourra pas échapper à la dose d’affection et de remerciements dont Haneul était capable. Alors, elle le serra dans ses bras un petit moment, continuant de sautillant, excitée comme jamais, avant de se concentrer de nouveau sur ses cadeaux, tellement heureuse qu’elle en avait même les larmes aux yeux. Dans la famille, les albums étaient des cadeaux spéciaux, qu’on n’offrait jamais sans réel envie de faire plaisir derrière. Alors, pour elle, s’était le cadeau ultime. C’était étrangement meilleur que de se l’acheter soi-même. Souriant comme une enfant devant son cadeau de Noël, Haneul finit par relever la tête en l’entendant lui poser une nouvelle question. Ses yeux rencontrèrent alors ceux de son frère. Oops… ? Chulhei avait toujours réussi à la couvrir pour toutes ses heures où elle séchait, où elle sortait pour aller à des fêtes, où elle rentrait plus tard que prévu. Et là, étrangement, elle espérait qu’il fasse la même chose. Les Yun s’échangèrent un regard, presque comme une décision cruciale. S’ils mentaient et que Ren s’en rendait compte, cela pourrait créer des problèmes. Et s’ils disaient la vérité, cela ferait aussi des problèmes. Dans les deux cas, ils étaient accolés. Alors, elle sourit, passant la main dans ses cheveux coupés en carré.

« Oui ! Très bien même ! (Un rire lui échappa alors.) Tu sais, je suis dans les meilleurs de ma promotion, alors ne t’inquiète pas !

-C’est vrai, renchérit Chulhei juste derrière. Elle est intelligente ! Pas comme moi ! »

Lui-même rit de sa remarque. Tous les deux étaient bien opposés, même s’ils avaient été élevés par la même personne, avec les mêmes valeurs et les mêmes préoccupations. Une complémentarité et des similitudes énormes. Chul passa alors les bras autour de Ren, allant lui embrasser le cou, comme pour l’apaiser, lui chuchotant qu’il n’avait pas à s’en faire, surtout pas. Franchement, s’il devait avoir de l’inquiétude à mettre quelque part, ce sera sur l’état de leur pied à la fin de la journée. Surtout que la semaine n’était pas finie. Le brun sourit dans le creux de l’épaule de Ren, lui déposant un dernier bisou avant de se redresser doucement, profitant de se reposer un peu. Jusqu’à ce que, bien évidemment, la petite diablesse ne se réveille, leur proposant de manger quelque chose ensemble avant de rentrer à la maison. La journée commençait à se terminer, le soleil ayant déjà terminé sa course au-dessus de la ville depuis un moment. Même s’il ne faisait pas encore nuit. Se relevant alors, Chul glissa un bras autour de la taille du japonais, l’aidant et permettant aussi au trio de ne pas aller trop vite en ralentissant ainsi la plus jeune. Elle lui guida, grâce à son téléphone, les entrainant pour encore quelques minutes dans la foule sud-coréenne. Temps qu’il fallu pour que Chulhei, amusé et un sourire en coin sur le visage, ne demande à Ren :

« Et moi ? J’ai pas de cadeau ? (Il lui embrassa la joue.) Je rigole… Ce voyage est le plus beau cadeau du monde. Après toi bien sûr. »

Il s’était tellement perdu dans la contemplation du visage du Yamazaki, qu’il faillit percuter Haneul qui s’était arrêté abruptement devant eux. Oh ! Quoi encore ? Relevant les yeux vers là où elle regardait, il remarqua que plusieurs personnes étaient en train de se regrouper, ce qui le fit légèrement tiquer. Qu’est-ce qu’il se passait encore ? Ce n’était pas rare de se balader et de croiser des idols, des acteurs, des célébrités dans la rue, surtout à Séoul, là où se concentrer plus de la moitié de la population sud-coréenne. Mais voir ce genre d’attroupement lui était devenu étranger. Il avait sans doute passé trop de temps à Los Angeles, où personne ne prenait la peine de se retourner sur le passage d’un visage connu. Là, c’était bien différent. Sa petite sœur essayait sans doute de voir qui était les personnages visés. Mais tout ce qu’elle en ressortit fut un haussement d’épaule avant de repartir. Ce que fit Chulhei également, guidant Ren loin de l’attroupement surprise. Et enfin, ils atteignirent leur destination. Un nouveau restaurant, pas trop fréquenté, dans le style bien particulier coréen. A la foi sophistiqué et vieux. Un entre deux fascinant. Laissant Ren entrer, le danseur se dit que, franchement, même si la semaine s’arrêtait demain, il ne pourra jamais être plus comblé.

Ren allait finir par penser qu’ils ne faisaient que manger ici. Ce qui était un peu le cas, on ne va pas se mentir. Mais, en même temps, il avait tellement de bonnes choses à goûter, ce serait un crime de passer à côté non ? Ils allaient donc profiter un peu de leur soirée à trois, avant que demain, ce ne soit le carnage. Car, avec ce qu’avait prévu Chulhei (et il le savait lui-même) les choses allaient forcément finir par mal tourner. Mais ce n’était pas le plus important maintenant. Ce qui comptait, c’était la main de Ren dans la sienne, alors qu’ils discutaient avec sa chère et tendre petite sœur. Ce qui comptait, c’était sa famille. Ce petit bout de vie qui lui convenait parfaitement.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Mer 10 Fév - 20:50

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Chulhei Yun


Les heures étaient passées si vite, sous les lumières inoubliables d'une ville à jamais éteintes. Car ô combien il s'amusait, celui qui pourtant n'aimait pas courir partout. Il se fatiguait vite, la petite créature japonaise qui semblait découvrir les alentours en permanence, regard qui avait balayé les magasins, les allées, les odeurs nouvelles, un tout qui avec tout ce qu'ils avaient pu faire dans cette journée avait fini par le perturber. Ô parce qu'il avait été épuisé par ces quelques emplettes. Le noiraud savait qu'ils n'en avaient pas fini avec les découvertes. Alors il ne pouvait qu'avoir hâte de voir ce qu'ils allaient pouvoir faire ensemble. Mais avant tout cela, une simple petite pause, car sans doute était-il le seul à se retenir de s'effondrer par terre après toutes ces marches. Ô car il savait que Chulhei était un sportif, lui, à courir et danser tout le temps. Sans doute que la plus jeune suivait ses pas, mais il ne préférait s'avancer sur aucun sujet. Alors petit banc trouvé, à l'écart des lueurs d'une ville animée, sous les sourires du coréen qui semblait lui être reconnaissant, il se laissa tomber sur le banc, paquets donnés comme si de rien était. Il ne les avait pas réellement préparé, et il fallait dire qu'il n'avait fait que retenir quelques information par-ci par-là, mais dans tous les cas, il était ravi d'avoir pu voir la plus jeune s'émerveiller pour si peu. Rougeurs au visage, sous les lippes du plus jeune qui le firent sourire, il du pourtant essayer de rattraper la plus petite qui se jeta sur lui, le faisant perdre un peu ses moyens.

"D-De rien...! Je...suis content si ça te convient." qu'il sourit alors tout doucement, les yeux légèrement scintillants.

Et il se fit secouer, par les gestes d'affection de la petite coréenne. Lui qui n'y était pas habitué, sans doute aurait-il réagit autrement s'il ne s'agissait pas là de Haneul, mais il la trouvait adorable, comment ne pas l'être, lorsque l'on venait de la famille Yun. Le japonais ne s'était pas attendu à une telle réaction pour si peu de choses. Ici tout était bien moins cher quand Amérique, alors il pouvait bien se permettre de lui offrir quelques trucs par-ci par-là. Il ne pensait pas avoir fait quoi que ce soit d'exceptionnel en lui offrant ces quelques présents. Pour autant, il était en quelque sorte touché de voir que cela la rendait autant émotive. Était-ce ainsi que les gens réagissaient face à des cadeaux ? Sans doute. Alors il ne pouvait que s'en réjouir, qu'importe à quel niveau il se faisait secouer, qu'importe de quelle manière elle lui sauterait dessus comme une enfant. Mais de son côté, il avait quelques doutes sur la véracité des affirmations énoncées, autant par le frère que la sœur. Pourquoi ? Et bien sans doute car le modèle scolaire coréen était similaire à celui japonais, et qu'importe ce qu'ils pourraient lui dire, il savait pertinemment ce qu'il se tramait dans son dos. Et étrangement cela ne put que le faire sourire, face à cette complicité entre les deux.

"Mouais mouais. Ce n'est pas une raison hmmm ? Je laisse passer pour cette fois." qu'il ajouta alors en souriant un peu plus, amusé par cette comédie qui se montait face à lui.

Lippes étirées, pour celui qui se laissa doucement attiré par les baisers dans son cou, il se mit à faire une légère moue, alors que son visage en devenait sans doute cramoisi. Ô mais lui ne se lasserait jamais de ces attentions si douces sur sa peau, tandis que le plus grand aurait le droit à un dépôt de lèvres sur sa joue. Simple mais efficace en somme, même si les paroles censées le rassurer ne le faisait que s'enterrer un peu plus dans une excuse qu'il ne croyait pas du tout. Amusé évidemment, jusqu'à ce que l'idée d'un repas fit l'apparition aux idées prononcées par la plus jeune coréenne. Comment dire non à de la nourriture ? Il savait lui parler, dans cette famille. Alors il ne pouvait que suivre le mouvement, se mouvant contre Chul pour simplement profiter un peu de sa présence. Rire discret qu'il lâcha face aux révélations et question du coréen, il ne put que le regarder tout doucement, venant embrasser l'une de ses commissures avant de murmurer simplement.

"Tu auras ton cadeau ce soir. C'est pas grand chose alors t'imagine rien hmm ?" qu'il continua la lancée avant de lui voler un dernier baiser.

Ô il n'avait pas réellement fait attention à ce qui l'entourait, lui, avant de n'entendre l'agitation alentours et la plus jeune observer le spectacle - ou plutôt tenter -. Se resserrant alors calmement contre le coréen, ne comprenant pas grand chose à ce qu'il se passait autour d'eux, il avait à peine eu le temps de se mettre à réfléchir que le trio se remit en route, à la poursuite de ce fameux restaurant. Mais il avait arrêté de penser, pour simplement se laisser guider, car il s'était perdu dans ces rues si douces et illuminées, alors que la nuit n'était même pas encore tombée : alors que les bâtiments s'éclairaient peu à peu. Corps qui pénétrèrent dans le petit restaurant à l'allure chaleureuse, main s'accrochant un peu plus à celle du plus jeune, il se laissa alors installer, observant les alentours avec un intérêt certain. Carte qu'il regarda avant de se laisser séduire par un plat épicé, il sourit alors au deux jeunes coréens, s'amusant doucement de ce qu'il ne comprenait rien du tout.

"Hmm...Vous...avez choisi quoi ?, qu'il demanda calmement avant de pencher un peu la tête, Vous avez...tout un tas de restaurants sympas ici...", et il lui en fallait peu, alors que tout le monde connaissait sans doute sa passion pour la nourriture.

Et les plats ne tardèrent pas à arriver eux, sans doute car il n'avait pas vu le temps passer finalement, mais il s'amusait bien lui à doucement rire, à s'émerveiller facilement à chaque chose qu'il entendait. Yeux pétillants, alors qu'il se régalait lui qui n'avait aucun problème avec les épices, et il en profitait alors pour tout simplement ne pas se retenir. Lui qui tentait de parler de temps à autres pour montrer qu'il n'était pas totalement out, et qu'il suivait toujours, il avait pourtant du mal à capter tout ce qu'il se passait, tellement tout allait vite au final, mais il se devait de leur dire, que la journée avait été fantastique. Car c'était le cas, pouvoir passer du temps avec la petite Yun et le modèle plus grand avait en quelque sorte été enrichissant et sportif. Mais il ne s'en plaignait pas, lui qui s'était malgré tout bien amusé.

"C'était amusant aujourd'hui. Je cous remercie à tous les deux., qu'il se mit à timidement sourire avant de cligner un peu des yeux en direction de son petit-ami, "D'ailleurs je suis curieux...On va où demain ?" qu'il demanda tout en engouffrant son plat dans sa bouche.

Ô car il ne savait pas réellement lui, surprise en surprise, et il se doutait que la jeune demoiselle en face d'eux n'allait pas réitérer sa petite sortie d'aujourd'hui. Etrangement, il sentait que quelque chose n'était pas des plus réconfortant au vu de ce qu'il se passerait sans doute. Mais il ne voulait pas se faire d'idée : car il était prêt à tout lui pour pouvoir rester avec le plus jeune. Même s'il devait le coller toute la journée pour lui soutirer des informations. Puis la soirée touchait bientôt à sa fin en réalité. Il ne le savait que trop bien. Après dîner, sans doute allaient-ils finir par rentrer, puis dormir, même s'il s'accorderait une case cadeau en rentrant, car il considérait que le plus jeune l'avait sans doute bien mérité son petit quelque chose, et que même si le japonais trouvait cela ridicule, il ne pourrait tout simplement pas passer outre. Alors il se régalait, essayant de suivre les conversations, et par moment sa tête se posait sur l'épaule du coréen. D'autres fois, il essayait de leur faire goûter son plat sans doute beaucoup trop pimenté, juste pour voir leurs réactions. Ô mais lui ne voulait que les voir s'amuser, alors il faisait de son mieux pour ne pas disparaître, il essayait de ne pas faire le fantôme. Chose qu'il savait pourtant le mieux faire, mais dont il aimerait pouvoir se débarrasser juste cette fois-ci.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Lun 15 Fév - 17:46

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

Tandis qu’il embrassait le cou de son chéri, Chulhei tendit sa main à sa sœur, pour qu’elle lui fasse un highfive dans le dos de Ren. Ce duo d’intrépides frère et sœur n’avait rien à envier aux autres. Mais ce n’était que pour rire. Ils ne se moquaient même pas du japonais à vrai dire. Non, ils cherchaient juste à se sortir de n’importe quelle situation. Que ce soit leur mère ou le Yamazaki, tout était prétexte à ce qu’ils démontrent leur complicité. Après avoir donné toutes ses petites attention à son chéri – enfin, elle n’attendit pas réellement qu’ils terminent – Haneul se redressa pour leur indiquer qu’il était temps qu’ils se bougent encore un peu. Obtempérant gentiment, les deux jeunes hommes se levèrent pour la suivre, discutant de leur côté tandis qu’elle jouait les guides touristiques à les mener vers un restaurant du coin. La remarque de Ren attisa la curiosité de Chulhei qui le regarda en clignant des yeux, un nouveau sourire s’installant sur son visage. Son esprit s’emballait de dix milles possibilités de cadeaux. Peut-être qu’il allait chercher trop loin. Ou peut-être pas… Dans tous les cas, il n’en avait aucune idée. Strictement aucune.

« Trop tard ! s’exclama-t-il. Mais je serais patient ! »

Il ne pouvait rien y faire de toute manière. Ren était celui qui avait le cadeau et le forcer à lui donner n’était pas particulièrement plaisant. Autant pour celui qui offre que pour celui qui reçoit. Attroupement éviter, restaurant trouver, petite sœur et couple installé, plat en cours de choix. Les yeux de Chulhei parcoururent la carte, en quête de quelque chose pour satisfaire ses papilles. Ils avaient marché toute la journée, il fallait bien reprendre un peu de force pour survivre encore jusqu’à la maison. Haneul répondit à Ren sa commande, Chulhei toujours en pleine contemplation de ses choix. Il y en avait trop, et lui était indécis aujourd'hui. Il avait l’impression que quoi qu’il choisisse, ce ne serait pas assez bon. La petite sœur garda alors la conversation active, se permettant de répondre de nouveau au japonais, comme si c’était elle qui l’accompagnait en réalité. Oui, ils avaient beaucoup de restaurants. Même si beaucoup de coréens se réfugiaient principalement chez les fast-foods pendant leur pause repas du midi, les restaurants le soir étaient un bon endroit pour boire et se reposer. Certains les prenaient même plus comme un bar qu’un réel endroit où manger. Et les clubs étaient tout aussi appréciés. Une diversité qui ne laissait que très peu d’espace au vide. Et enfin, Chulhei se décida et ils commandèrent.

Peu de temps après, leur assiette en était déjà la moitié. Il fallait dire, ce n’était pas vraiment le contraire de délicieux. Le trio profitait de tout, le temps qu’il le pouvait encore, avant que le couple ne reparte dans leur pays lointain. Là où il avait toute sa vie. Après tout, Chulhei y avait réalisé son rêve, Ren fuit ses démons. Ils y étaient bien. Ils allaient y rester pendant un petit moment encore. Jusqu’à ce que la lassitude ou la vie ne les pousse à se transporter autre part. Un froid, pourtant, s’installa sur la table lorsque Ren évoqua le lendemain. Plus les heures passaient et plus Chulhei regrattait d’avoir pris cette décision. Mais voilà, il tenait trop à sa grand-mère, il se devait de lui présenter Ren. Elle avait été la seule de sa famille à le soutenir, avec sa mère et sa sœur. Il lui devait bien cela. Seulement, peut-être y aurait-il des complications. Enfin, non, pas de « peut-être ». « Sans aucun doute. » Haneul les observa, ayant arrêté de manger, au cas où. Son grand frère lui en avait parlé, et même si l’idée lui avait plu, elle avait autant d’appréhension que lui. Pas par rapport à leur ancêtre, mais plutôt par rapport à son mari… Et la possibilité, même minime, que leur tante soit présente.

« Demain, on va voir ma grand-mère, répondit enfin Chulhei en regardant Ren. Je voudrais te la présenter. Et je suis sûr qu’elle va t’adorer d’ailleurs ! »

Ça pour l’adorer, il le voyait venir gros comme un camion. La grand-mère Yun avait toujours eu un faible pour les artistes. Grande amatrice d’œuvre d’art, elle en avait une collection disproportionnée. Et pour rajouter au mythe, elle était l’une des principales donatrices de plusieurs musées de Corée. Avec une richesse comme la sienne, elle en avait bien le droit. Mais ça, Ren s’en rendra compte lorsqu’il aura mis les pieds dans la maison de famille. Grand édifice ancien, entouré d’un jardin immense, possédant sur son terrain d’autres habitations espacées. Le Yamazaki aura l’impression d’être tombé dans un autre monde. Mais non, il s’agit bien de la même famille que les deux zigotos qui s’extasiaient devant de simples cadeaux. La valeur n’était pas la même. Mais ça, il le verra plus tard. Demain plus précisément. Pour le moment, il fallait profiter.

« Ne t’inquiète pas, rajouta Haneul en recommençant à manger. Elle est adorable ! »

Contrairement à d’autres membres de la famille des Yun. Mais bref. Il lui sourit, approuvant les dires de sa sœur. Ren n’avait rien à craindre tant qu’il restait avec lui. Ils ne feront que prendre le thé et hop hop hop, ils repartiront pour aller profiter de leur avant-dernière journée dans la ville. Chulhei croisait les doigts pour qu’ils ne croisent personne de déplaisant pendant leur petit moment dans la demeure familiale. Mais avec sa chance et celle du Yamazaki, il allait y avoir une réunion de famille et il n’était pas au courant. Doucement, il se pencha vers Ren, allant lui voler un baiser, comme pour le rassurer un peu plus. Vraiment, il n’y a pas à s’en faire. Il le protégera. Il le protégera jusqu’au bout du monde et même dans les limites de l’infini. Il était son Ren, son amoureux. Celui pour qui il pourrait tout faire, tout surmonter, tout entreprendre. Il était la raison qui avait calmé ses ardeurs et ses fougues. Des antagonistes, des opposés, et un lien connectant les branches de leur cœur.

Une fois le repas terminé, ils quittèrent le restaurant toujours tout les trois, prêts à rentrer chez la mère des Yun. Il n’y avait pas beaucoup de monde sur le chemin, juste des groupes qui se baladaient, faisant la tourné des bars ou des clubs, quelques couples. Passant un bras autour des épaules de Ren, Chulhei gardait tout de même un œil sur sa sœur. La Corée était un endroit tranquille, mais le risque zéro n’existait pas. Et Haneul était plutôt mignonne. Elle était plus petite que Ren, plutôt menue, et portait encore son uniforme de lycéenne. Pas une cible, en soit. Mais il voulait tout de même la protéger. C’était son instant de grand frère. Elle était son petit monde, l’univers qu’il adorait. Même si elle lui tapait parfois sur les nerfs ou inversement, il l’aimait de tout son cœur, cette petite boule solaire, tellement similaire à lui. Pour elle, tout comme pour Ren, il irait jusqu’au bout du monde. Le reste du chemin fut calme, tranquille, sans accro, ni problème. Arrivé devant leur immeuble, ils n’eurent qu’à monter à leur étage et rejoindre l’appartement. Soomin était encore là, à arroser les plantes en pot sur le rebord de la fenêtre. Lorsqu’elle les aperçu, elle leur sourit et les accueilli, discutant de la journée, comme une mère qui voulait s’avoir. Puis, Chulhei s’excusa, voulant aller prendre une douche après toute cette journée d’effort. Demain sera plus calme. Et puis… il voulait son cadeau !
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Mer 3 Mar - 8:51


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Chulhei Yun


Ô bien sûr, qu'il avait repéré quelque chose pour le coréen, car il ne faisait pas les choses à moitié, lui. Alors il espérait que ça ne soit pas trop ridicule, ni même trop enfantin, car après tout tout était possible, alors que les goûts du japonais pouvaient se montrer particulièrement étranges. Pourtant il faisait des efforts, discrétion absolue quand les regards se croisaient et que lui ne faisait que fondre sans même s'en rendre compte. Et c'était sans doute pour cela qu'il se sentait si fier d'avoir trouvé cette chose pourtant si simple à lui offrir : secret qu'il garderait encore et encore jusqu'à ce qu'il ne puisse enfin lui offrir sans avoir l'air d'un enfant un peu perdu. Ô Ren se perdait facilement dans ses pensées, tellement qu'il ne put que lui offrir un léger sourire en guise de réponse tandis que le trio s'était déjà mis en marche de chercher quelque chose pour se remplir le ventre. Chose peu compliquée, quand sans doute que les palais de la petite famille n'étaient que trop peu compliqué. Car ce n'était pas lui qui allait se plaindre, alors qu'il aimait pouvoir manger de tout et de rien. Japonais bien facile à comprendre, impatient aussi, de ne faire qu'en apprendre un peu plus sur les coutumes qui se déroulaient ici et desquelles il retrouvait un peu son pays en quelques sortes.

Alors odeurs qui avaient rapidement trouvé place à leurs narines, parfums édulcorés qu'il n'avait pas attendu une seconde pour dévorer et se remplir l'estomac, il se délectait de tout, lui, comme pour ne rater aucune miette. Il était vrai que la nourriture était quelque un sujet qui l'intéressait particulièrement, sans doute car il ne se lassait jamais de dévorer tout ce qui pouvait passer devant son nez. Triste affirmation qu'il ne cachait pas du tout, loin de là, et qui faisait de lui de belles contradictions. Et il se perdait un peu dans la conversation menée par Haneul, lui, comme si tout devenait bien plus facile alors qu'en temps normal il incarnait le calme complet. Complexité retrouvée, mais il s'amusait, à essayer de communiquer, questions qu'il posait et auxquelles ont lui répondait bien aisément. Alors il découvrait, retenait, jusqu'à ce que les assiettes ne se vident, jusqu'à ce que les froids n'apparaissent sous ses questions : sans doute trop poussées et trop curieuses. Car il n'aurait pas imaginé que cela provoque une telle réaction, alors que le regards se baladaient de visage en visage. Lui qui ne connaissait pas l'emploi du temps, étrange sentiment d'inconfort alors qu'il ne savait pas ce qu'il se passerait jusqu'à ce que Chul ne décide finalement de répondre.

"Ta grand mère ?, qu'il lui sourit alors prunelles pétillantes d'impatience, J'ai hâte alors de pouvoir faire sa connaissance." qu'il articula en hochant la tête.

Ô il se demandait réellement si elle pourrait l'apprécier, lui, car au final il restait assez banal. Traditions explosées, qui l'inquiétaient encore plus, car au final il savait comment pouvait se comporter les familles de leurs régions. Protocolaires, mais aussi acharnées, et peut-être se faisait-il déjà des films de ce qu'il pourrait dire et ce qu'il ne pourrait pas, de ce qu'il devrait faire et ne pas faire. Toute une organisation qui pouvait le faire paniquer intérieurement, car lui n'avait pas l'habitude de ces rencontres familiales : car lui n'avait personne à présenter au coréen. Il ne savait même pas si cela était une bonne idée, si au final elle méritait de le rencontrer. Peut-être pour lui montrer qu'il était passé à autre chose, pour lui montrer qu'il était devenu quelqu'un et non pas cet enfant ridicule qu'il avait été avant. Pleurs qui avaient suffit, pour laisser place à celui qu'il était venu : bien plus solide en apparence, et il l'espérait en réalité.

Alors sous les paroles de la plus jeune, il se mit à doucement sourire, tête se hochant tout doucement comme rassuré de l'entendre le lui dire, même s'il imaginait mal les deux Yun critiquer librement en face de lui un membre de leur famille. Ou peut-être se trompait-il sur ce point, mais qu'importe, il était prêt à tout entendre lui. Baiser volé qui le fit sourire, repas terminé assez vite pour leur permettre de reprendre la route pour rentrer calmement au gré des légères brises nocturnes. Et il se laissait entraîner, lui, bras qui l'entourait et qui lui donnait envie de caler sa tête contre se dernier, il observait un peu fatigué les alentours : comme pour garder en mémoire les moindres détails. Tout passa sans doute un peu trop vite, trajet discret et relaxant avant de ne devoir monter les étages jusqu'à l'appartement et y retrouver les chaleurs d'un espace comblé par les sourires d'une mère. Ô il ne s'était pas retenu de parler un peu de ce qu'il s'était passé lui, alors que Chul avait préféré s'éclipser vers l'étage pour se laisser couler sous l'eau des douches.

Mots qu'il avait pu prononcer avant de retourner dans la chambre et de se changer en une tenue plus confortable, il attendit patiemment sur le lit, observant le petit sac qu'il devait alors offrir au coréen. Enfantin mais pourtant adorable selon lui, car il se disait que le plus jeune apprécierait la petite chose. Confort dans lequel il se laissa prendre, venant simplement s'enrouler entre les couettes pour se réchauffer un peu, il ferma quelques instants les yeux : juste le temps que Chulhei ne revienne pour lui tendre le sac. Une simple peluche en forme de labrador sur laquelle il avait eu le mérite de tomber, car sans doute que cela se réaliserait un jour, d'avoir une boule de poils dans les environs.

"C'est pas grand chose, mais j'ai juste pensé à toi en la voyant..." qu'il murmura tout doucement, venant cacher la moitié de son visage sous les draps, j'espère que t'es pas trop...déçu.", car il ne cessait de le regarder inquiet, peur de ne pas lui avoir offert assez.

Ô mais lui aurait aimé pouvoir faire plus, même s'il avait réfléchi à tout. Et il se posait beaucoup de questions en réalité sur ce qu'il se passerait, mais pas ce soir, car il ne voulait que profiter de ces chaleurs s'extirpant de ce lieu qu'il trouvait un peu magique. Main qu'il sortit alors tout doucement pour venir tapoter à côté de lui et l'inviter à le rejoindre, il lui sourit tout doucement, penchant un peu la tête pour simplement venir lui voler un baiser avant de se recacher tout doucement.

"Dis...demain y'a des trucs...que je devrais faire....ou ne pas faire ?" qu'il demanda tout doucement, sans réellement oser, E-Enfin...pour pas que je fasse d'erreur, ou autre."

Peur de plomber la chose par ses dires et faits, de simplement rater quelque chose : car il ne parlait pas coréen, après tout, car il était japonais, car son anglais était assez laborieux : car il était lui. Alors il voudrait réellement pouvoir plaire à cette famille, car il s'agissait de la sienne, à lui, et lui seul, car il voulait sans doute au fond avoir un consentement total, même s'il se fichait bien de l'avis des autres. Lui l'aimait, et c'était sans doute la seule chose à prendre en compte, alors que lui avait déjà ses idées faites et inchangeable. Lui, et personne d'autre ; juste lui. Et pour rien au monde il ne changerait de sentiments ou d'avis. Jusqu'à ce que les astres ne s'embrasent pour venir encombrer les myocardes sensibles.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Sam 27 Mar - 17:52

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

Ce n’était peut-être pas grande chose au premier abord, mais cette peluche était adorable et faisait chaud au cœur de Chulhei. Un sourire énorme sur le visage, il regardait l’objet en se disant qu’il n’aurait jamais pu trouver un petit-copain plus attentionné et adorable. Cela ne devait pas excité, tout simplement. Le rejoignant alors dans le lit, il s’enroula à sa suite dans les draps, le prenant dans ses bras en allant lui embrasser le front. Ren était sans doute la personne qu’il chérissait le plus sur cette terre. Depuis leur première rencontre jusqu’à aujourd’hui, il n’avait plus pensé au reste de sa vie. Le serrant dans ses bras, il ferma les yeux, gardant son sourire rêveur sur les lèvres. Il ne pouvait pas être plus heureux que maintenant. Il ne le pouvait tout simplement pas.

« Merci, trésor, dit-il enfin, ce cadeau est parfait. »

Il ne lui mentirait jamais. Ce n’était que la vérité. Il adorait cette peluche, réfléchissant à lui donner un prénom pour qu’elle puisse avoir une identité. Câlinant Ren, il ouvrit les yeux en sentant son baiser, le trouvant adorable à se recacher dans les draps. Ils étaient timides maintenant ? Souriant un peu bêtement, il pencha la tête pour essayer d’arriver à son niveau, laissant son nez effleurait le sien très légèrement. Sa question ne le surprit pas tant que cela. Il connaissait la nervosité que devait vivre le plus vieux et cela le peinait un peu. Mais il ne pouvait pas repartir sans aller voir la seule personne (hors sa mère et sa sœur) qui l’est soutenu dans sa vie. Alors, délicatement, il commença lui caresser les cheveux, dans une tentative de l’apaiser, alors qu’il le tenait toujours contre lui. A vrai dire, ce n’était pas vraiment de sa grand-mère que Ren devrait avoir peur. Mais plutôt du reste de la famille. Chul songea à la probabilité de croiser sa tante et ses cousins. Rapide explication : le terrain de sa famille était immense. Assez grand pour accueillir plusieurs maisons sans avoir besoin de se marcher dessus. Ses grands-parents vivaient dans la maison principale, sa tante dans une maison auxiliaire, avec son premier fils et sa famille. Son oncle voyageait toujours au travers de l’Asie. Tandis que sa mère habitait de ce petit appartement modeste. Deux poids, deux mesures. Soupirant alors, il regarda de nouveau Ren, glissant sa main dans son dos pour le caresser tranquillement.

« Comme partout, retirer ses chaussures à l’entrée et la saluer poliment. Tu peux parler en japonais, elle en a quelques bases. Par contre, pas du tout en anglais. (Il fit une petite pause, tentant d’organiser ses idées.) Tu peux te présenter comme mon petit-ami et parler de tes études. Seulement, évite de t’excuser pour l’histoire entre le Japon et la Corée. Ma grand-mère a toujours considérer que la nouvelle génération n’a rien à voir dans ce débat. (Il baissa les yeux vers lui.) Tu pourras dessiner pour elle si tu veux. Elle adore ça. »

Avec douceur, il lui caressa la joue, observant son adorable visage tout en rondeur. Ce petit nez qui ne demandait qu’à être embrassé, ces adorables yeux remplis de paillettes, ses joues toutes rebondies qui n’attendaient qu’à être bichonnées. Dans la même tendresse, il lui embrassa le front, avant de, de nouveau, le serrer contre lui. Il devait le prévenir de ce qu’il allait possiblement se passer s’il rencontrait le reste de sa famille. Mais il hésitait. Il ne voulait pas l’effrayer. Ayant lui-même trop souffert de cette situation, il a dû mal à se dire qu’il risque de pousser Ren dans ces mêmes griffes empoisonnées. Seulement, Chulhei voulait absolument qu’il rencontre sa grand-mère. C’était presque une impasse.  Mais le coréen y était attaché. Pour se consoler, il se rappela qu’il était beaucoup plus fort qu’avant, et qu’il avait survécu à beaucoup de choses. Pas de quoi s’inquiéter pour des gens comme eux. Alors, il reprit la parole, continuant ses amoureuses attentions sur son petit-copain.

« Il faut que je te prévienne de quelque chose par contre. Haneul était inquiète pour ça aussi. Mais… Si jamais nous rencontrons d’autres personnes de ma famille et qu’ils commencent à dire des choses désobligeantes à mon sujet, que tu les comprennes ou non, ne répond pas, d’accord ? J’ai l’habitude et je n’ai pas envie qu’ils te fassent de mal, okay ? »

Le but de cette rencontre n’était pas de créer de nouvelles tensions dans la famille. Déjà que tout le monde se questionnait sur qui récupéra l’affaire familiale, insultant Chulhei pour ne pas faire perpétrer le nom, alors qu’il était un « batard » aux yeux de son grand-père. Il n’avait pas pour projet d’aller s’enfermer derrière un bureau pour le reste de sa vie. Il voulait faire bien autre chose. Et puis, il ne voulait pas perdre Ren non plus. Il avait enfin trouvé une vie qui lui allait, ce n’était pas maintenant qu’il allait y renoncer pour faire plaisir à des gens qu’il n’aimait pas. Haneul lui avait déjà fait part de son projet de récupérer l’entreprise, pour redoré le nom de leur mère. Chulhei croyait réellement qu’elle pouvait y arriver. A la fin du lycée, elle ira à la fac pour étudier l’économie et la finance, c’était prévu. Fermant les yeux, Chulhei songea à tous les scénarii possibles du lendemain. Le plus beau serait qu’il n’y est aucun accro. Le plus moche, que quelqu’un finisse aux urgences. Inspirant doucement, il redressa la couverture sur eux deux, gardant leurs corps bien serrés, comme s’il voulait déjà le protéger de la suite des évènements. La vie modeste que Chul avait toujours mené et qui était l’image que Ren avait de lui allait être bousculée dans peu de temps. Même si, dans le fond, Chul restait toujours Chul.

Epuisé dans le savoir, il finit par s’endormir, rassuré d’avoir la présence chaude et réconfortante de son amour près de lui. Il l’aimait, d’amour véritable. Peut-être qu’il le disait trop souvent, que cela devenait redondant à force, mais c’était simple, il ne pouvait pas ne pas le dire. Et il n’avait absolument aucune honte à le dire à Ren. C’était toujours un plaisir, autant pour l’un que pour l’autre. Se fondant contre le Yamazaki, il souriait dans son sommeil. Demain était un autre jour. Et d’ailleurs, ce demain arriva un peu trop vite. Car déjà, il ouvrit les yeux pour découvrir la jolie figure de Ren à demi-réveillé aussi. Ils avaient tous les deux étaient affecté par la journée de marche intense. Cela ne l’empêcha pas de lui bisouter le nez. Ils étaient déjà repartis pour une nouvelle aventure, plein de rebondissements et d’imprévus, mais aussi de sensations. Surtout aujourd’hui. Il s’agissait de leur avant-dernière journée avant de repartir pour reprendre leur vie ordinaire. Si on pouvait dire qu’ils vivaient ordinairement. Le retenant contre lui pour l’empêcher d’aller faire le petit déjeuner, il l’attaque alors de bisous, le coinçant contre lui. Il voulait lui donner de l’amour avant de repartir dans l’inconnu.

« Bonjour, petit prince. » chuchota-t-il en lui embrassant une dernière fois le front.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Mer 14 Avr - 12:08


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Chulhei Yun


Et il n'avait rien trouvé de mieux que de lui offrir une simple figure rassurante, celle d'un simple animal au regard réconfortant. Pourtant , il y voyait là une sorte de symbole, lui, à travers les prunelles de petit être inanimé : celui d'un futur plus brillant. Alors il se laissa fondre tout doucement contre lui, sourire aux lippes des plus délicats alors que les bras en venaient à s'agripper doucement à lui. Ne plus bouger, simplement profiter un peu plus de ce qu'il pouvait avoir à proximité : lui. Chaleur contre un corps beaucoup trop frêle et qu'il peinait à prendre soin, préférant le laisser se blottir contre celui légèrement plus large du plus jeune, c'était là, qu'il en rayonnait, lui, alors que la tête se secouait tout doucement sous les remerciements. Car les questions affluaient, et lui se demandait bien de quoi pouvait en recourir la simple journée qui allait leur parvenir. Peur accrochée au ventre, alors que le visage dissimulé à moitié sous les couvertures sans laissait bercer par les douces caresses de Chul entre ses mèches, tandis que ses propres doigts ne faisaient que jouer un peu plus avec le haut en face de lui, comme pour se concentrer sur les conseils qu'il ne faisait que lui offrir à douce voix.

"Hmm..., qu'il murmura un instant avant de relever timidement les yeux vers lui, Je note...De toute manière je parle mieux japonais qu'anglais...Et si je peux en plus dessiner un peu...Que demander de plus ? qu'il lui sourit alors avant d'en hocher la tête, Je ferais attention du coup."

Attention à ne pas vexer, ni même aborder des sujets qui pouvaient fâcher. Sans doute allait-il réfléchir à son speech pendant la nuit, comme pour se mettre à l'apprendre par coeur et à le sortir sans encombre. Il ne savait plus, au final, si le faire se présenter à tout le monde était une si bonne idée : même s'il en mourrait d'envie. Car lui ne pourrait pas lui échanger cela, famille qu'il préférait dissimuler loin de lui tandis que les douceurs amères d'un passé en restaient enfouies encore loin de là. Comme pour ne pas s'attarder dessus, ni même venir en bercer les poisons pour en réconforter les autres. Pourtant, il savait qu'à ses dires, la situation semblait bien plus compliquée que cela. Visage confié sous la tendresse de ses lippes, paupières clignant tout doucement, alors qu'il se laissait faire, lui, nez se retroussant tandis que sous son baiser, il ferma tout doucement les yeux pour se camoufler dans son cou. Simple instant de délicatesse, qui n'en faisait qu'attendrir son myocarde. Et peut-être que finalement n'était-ce que là qu'il voulait être, sans ne plus bouger et ne plus se poser de question : juste entre ses bras.

Moue au visage, car si cela s'avérait être le cas, lui ne comptait nullement fuir et laisser couler. Ren, froideur et honnêteté frappante quand il le voulait, pour en affronter ses pires peurs. Et ce n'était pas une famille qui le dérangerait plus que cela : car s'il devait parler, il le ferait avec ou sans la validation du plus jeune. Qu'importe si son nom était sali, mais Chul n'avait pas à souffrir de sa présence. Alors il mordrait, regard qui se montrerait impartial entre les provocations et mots.

"Hmm... On verra ça., qu'il murmura tout doucement avant de faire une moue, yeux se fermant tout doucement, C'est pas une raison...Alors si ça arrive...Je suis pas sûr de pouvoir rester tranquille..." qu'il haussa tout doucement les épaules en se resserrant contre lui.

Car même s'il était calme, le japonais en restait pourtant des plus sarcastiques quand il le devait ; sans en perdre pour autant ses manières. Mais il ne voulait pas non plus mettre dans l'embarras le coréen, et sans doute ne pourrait-il que voir en fonction de ce qu'il se passerait. Déroulement qui le mettait encore plus en panique alors qu'il ne voulait que faire en sorte que tout se passe correctement. Et tout irait bien, accro ou non, car rien ne le ferait changer d'avis sur tout cela, sur Chul, qu'importe ce qu'il pourrait se passer en réalité. Puis que pourrait-il lui reprocher ? Lui qui n'avait voulu que lui faire rencontrer sa grand-mère, personne sans doute des plus importante pour lui. Alors il ne pouvait que comprendre sans en avoir aucun regret, juste pour pouvoir en découvrir un peu sur celui qu'il aimait tant. Et ce n'était sans doute pas une partie de sa famille qui allait l'en empêcher. Sans même le remarquer, il ne tenu pas plus longtemps éveillé, lui, entre les bras attendrissant du plus grand, tandis que le sommeil le rattrapa finalement jusqu'à en sentir les rayons sur son visage. Lumière toujours des plus aveuglante, même quand les paupières se voulaient fermées, même quand tout n'était que maîtrise et illusions.

Regard papillonnant face au visage du coréen, essayant de se réveiller de cette longue journée de marche intensive, il le regarda un instant, il laissa son nez se froncer sous ses lèvres, tentant de se réveiller au plus vite pour pouvoir aider à préparer la journée. Seul vision qu'il appréciait, le matin : son visage beaucoup trop doux, beaucoup trop délicat, et lui ne faisait que succomber pour résister à ne pas retourner se coucher auprès de lui. Ô mais il n'avait pas compté sur la non-coopération du plus jeune qui préféra le retenir pour l'attaquer de bisous, le faisant alors gigoter dans tous les sens sous un léger rire plus discret. Etrange sentiment de bien être entre ces jeux pourtant légers qui le faisaient se perdre bien trop facilement. Pourtant il en rigolait, lui qui n'acceptait cela qu'avec Chul, laissant ses bras s'accrocher à son coup en une moue au visage, yeux se fermant au contact sur son front alors qu'il laissa sa joue venir se caler contre la sienne pour s'y frotter tout doucement.

"Hmm...B'jour..., qu'il murmura, finissant par embrasser sa joue tout doucement, Va falloir descendre...non ? qu'il rigola délicatement avant de l'embrasser de nouveau, Et que je prenne ma douche...Aller...." qu'il tenta de se motiver lui et aussi celui qu'il ne voulait pas lâcher.

Et il ne voulait pas bouger pourtant, se laissant aller ainsi contre lui pendant encore quelques minutes avant de ne décider finalement de s'écarter pour lui sourire et s'enfuir avec les quelques affaires qu'il avait bien pu préparer. Simples précautions, car il voulait ressembler à quelque chose devant celle qu'allait lui présenter le plus jeune. Peut-être par respect, ou encore par simple besoin d'être présentable. Douche express qu'il maîtrisait à la perfection, chemise enfilée, il ne tarda pas à revenir dans la chambre pour en guetter si le coréen était toujours là. Et il avait fait rapidement pour simplement réussir à attraper Chul avant même qu'il ne sorte du lit, comme pour lui demander son simple avis.

"Ca passe comme ça ?" qu'il cligna un peu des yeux, cheveux encore ébouriffer car il ne saurait jamais comment les coiffer.

Et sans même attendre, il se plongea contre lui pour l'enlacer tout doucement, se cachant presque contre son torse sans ne plus vouloir bouger. Il ne savait plus ce qu'il voulait, rester là, à ne plus rien faire en restait pourtant sans doute l'une de ses meilleures idées au final, tandis qu'il se rendait bien compte que la journée serait des plus mouvementée au final. Alors autant profiter un peu plus de ces quelques douceurs. Et il se demandait si finalement il ne devrait pas mettre une quelconque cravate, ou encore un pantalon plus droit...Et pourquoi pas une veste ? Non, il ne savait pas, alors quitte à ne pas savoir, autant rester camoufler contre le plus grand pour en rester des plus simples. Tête se relevant un instant en clignant un peu des prunelles, il se mit à vaguement lui sourire pour en détendre les épaules.

"Ca va bien se passer. J'ai hâte de la rencontrer.", car ils n'avaient rien à perdre, au final.

Car il voulait le rassurer, lui, de ses quelques mots maladroits. Après tout, ils n'auraient qu'à essayer de ne pas causer d'ennui. Lui ne venait que pour pouvoir en rencontrer sas grand mère, il se fichait bien de ce qu'il pouvait arriver à côté. Ils étaient deux, et tout ne pouvait que se passer bien, malgré les imprévus. Car après tout il l'aimait, et n'avait pas peur d'en affronter les monstres vivants.


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Ven 7 Mai - 11:40

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

Il savait très bien que Ren allait gérer. Ce n’était pas non plus une mission de l’extrême, même si elle en restait importante pour Chulhei. La présentation à sa mère et sa sœur s’était passé sans problème, principalement parce qu’il leur en avait parlé bien avant, de quoi les rendre toutes excitées à l’idée de rencontrer celui qui avait permis à leur Chu de s’installer. Elles connaissaient l’ancienne frivolité du jeune homme, ne lui en tenant que très peu rigueur parce qu’il était heureux. Mais maintenant, elles étaient comme soulagées de savoir qu’il avait trouvé sa personne. Pour sa grand-mère, cela était une autre paire de manches. Elle était ouverte d’esprit et attentive, mais restait une vieille personne coréenne, éduquée avec des principes qui vont à l’encontre des leurs. Alors, même si elle reste celle qui l’avait défendu contre sa famille aussi perméable que du verre à la nouveauté, elle était quelque peu à craindre. La grand-mère de Chulhei était l’une des personnes qu’il respectait le plus au monde. Ren devra y faire face avant que ce ne soit trop tard. Et Chul savait qu’il allait s’en sortir sans aucun problème. Car, étrangement, il avait l’impression que cette rencontre allait être plus idyllique que désagréable.

« J’ai confiance en toi, le rassura-t-il en lui caressant le bras. Tout va bien se passer. »

Néanmoins, il restait ce risque de croiser d’autres membres de sa famille, peu enclin à les voir. Ce n’était que des idiots, mais ils étaient du même sang que le Yun. Alors, leur mot avait un poids, qu’il le veuille ou non. Entendre dire de Ren qu’il ne pourra pas rester sans rien faire le fit sourire. Il le connaissait et savait très bien que, malgré sa timidité et son silence, il mordait plus fort que n’importe quel serpent. Chulhei avait toujours eu une bonne répartie devant les gens, mais devant sa famille, il n’avait appris qu’à fermer la bouche et à se taire. Le Yamazaki n’avait pas la même contrainte et semblait prêt à s’en servir. Ce qui rassura un peu plus le plus jeune. Il savait que son petit-ami n’était pas aussi inoffensif qu’il semblait l’être. Certes, la force physique n’y était pas, mais ça, Chul pouvait l’assumer sans problème. Il avait de quoi protéger Ren du monde extérieur. Là où le japonais devra le protéger du petit cercle fermer de sa propre famille.

« Mmmm… Je sais… Mais je voulais te prévenir. »

La fatigue les rattrapa et la nuit passa qu’un souffle de vent. Après tout, ils avaient passé une longue journée, éreintante à devoir supporter autant le soleil que la petite sœur Yun. Même si l’un n’était pas si éloigné de l’autre. Sentant Ren remuer contre lui, Chulhei se dit qu’ils allaient bientôt bouger. Aucun des deux n’avait beaucoup de motivation. Se lever allait être l’épreuve de la journée, Chul le sentait. Pas de « confrontation au sommet » ou encore de « discussion importante » juste devoir sortir ses fesses de la couette. Petit bisous, suivit par quelques paroles qui semblaient tout aussi stimulante que le reste de leur anatomie à ce moment-là. Chul se rendait compte que ces vacances n’étaient pas particulièrement reposantes, avec tout ce qu’ils avaient fait. Mais d’un autre côté, c’était un retour chez lui, par une promenade de santé. Il avait voulu montrer la ville à son amant, en plus de sa famille, alors il allait assumer. Ren se décala alors de lui, s’éclipsant dans la salle de bain avant le reste de la maisonnée.

Roulant sur le ventre, Chul attrapa son téléphone pour voir s’il se passait quelque chose en dehors de sa bulle de vie. Kang et Jae semblaient passer leur meilleur vie à Los Angeles, ses camarades de cours étaient tout aussi fêtards. Il vit passer une photo que sa sœur avait postée hier, pour se rendre compte qu’il s’agissait de lui et Ren dans un moment de complicité qui lui fit chaud au cœur. Il n’avait pas vu quand elle avait prit cette photo. Il s’en moquait un peu, on voyait à peine leur visage sur l’image. Pourtant, il se permit d’envoyer un message à sa sœur pour lui demander si elle pouvait lui envoyer la photo. Pour des raisons scientifiques. Evidemment. Lorsque Ren ressortie de la douche, Chul le regarda en se redressant sur un coude, se demandant comment il avait pu se laver aussi rapidement. Un sourire étira ses lèvres en l’observant, ne pouvant s’empêcher de détailler ses courbes.

« Evidemment que ça passe ! Tu es toujours si beau ! »

Et il l’accueillit contre lui, l’enserrant dans ses bras pour lui embrasser la tête. Même si ses cheveux ressemblaient un peu à un nid de poule, il le trouvait adorable. Délicatement, il glissa les doigts dans ses mèches, organisant la touffe délicatement, pour lui permettre de ne pas avoir à le faire et se crisper dessus. Chul voulait tellement qu’il soit heureux, qu’il soit bien dans sa peau, qu’il se sente libre de tout. C’était compliqué comme souhait, même si, sur le papier, cela semblait simple. Le bonheur n’est pas difficile à trouver, mais à garder beaucoup plus. L’observant alors, alors qu’il relevait les yeux vers lui, le coréen se perdit un instant dans ses prunelles, y découvrant tout un univers de bonté et de candeur, même si beaucoup de douleur s’échouait encore par moment sur ses iris. A son plus grand désespoir. Il voulait que Ren soit heureux, comme il l’avait été hier ou pendant tout ce voyage, mais pour toute la vie. Il ne voulait pas que ce soit une phase, quelque chose qui ne rentrerait pas en lui. Il y avait tellement de mauvaises choses dans la vie, tellement de situations qui pouvaient mal tourner, qui ont mal tourné. Avec douceur, il lui caressa la joue, lui offrant un sourire rayonnant en l’entendant.

« Bien sûr que ça va bien se passer ! Tu es le meilleur après tout ! » qu’il dit en allant lui embrasser le nez.

Il aurait pu encore passer des heures à le câliner et lui dire des compliments, mais il se devait de se lever aussi. En plus, il était presque sûr que sa grand-mère les attendaient déjà, le thé préparait, à lire le journal. Sans lâcher le Yamazaki, il se redressa, se mettant sur ses pieds pour le mettre sur les siens aussi, le regardant alors dans les yeux. Sans rire, il allait encore se perdre dedans si ça continuait, mais il n’osa pas, lui souriant de nouveau pour faire passer son envie de le couvrir d’embrassade.

« Je me prépare et on y va… On prend le petit-déjeuner avec elle ! »

A la place, il déposa un petit bisou sur ses lèvres avant de le relâcher, allant se préparer aussi. Il voulait être présentable, alors se fit beau, sans pour autant prendre trop de temps, se permettant juste de bien se mettre en valeur pour ne pas avoir le même air négligé qu’il avait d’ordinaire. Même si elle l’avait vu en sueur pour ses représentations, ce n’était que de politesse de se montrer sous son meilleur jour pour une rencontre aussi exceptionnelle. Ainsi, lorsqu’il ressortie, il savait qu’il était bien et il était prêt à affronter cette journée. Bizarrement, il imaginait déjà lorsque cela sera passé. Il n’avait plus qu’une seule chose à faire et ce sera le clos du spectacle. Pour le remercier de lui avoir offert ce cadeau qui valait beaucoup plus que de simples billets d’avion. Ainsi, il offrit son bras à Ren, pour qu’il puisse sortir. Dans le salon, ils trouvèrent Haneul, qui buvait son jus d’orange en fixant son téléphone, un bigoudi sous sa frange. Elle peut-être commencé plus tard, alors elle prenait son temps. Il la salua avant de sortir. Ce n’était que le début du voyage, mais déjà, son ventre se tordit sur lui-même.

Le trajet se passa sans accroche. Arrivant devant l’allé qui menait chez lui, Chulhei resserra sa main autour des doigts de Ren, le rassurant autant qu’il s’offrait une petite pause avant de commencer. La maison était légèrement excentrée de la ville, s’offrant un immense terrain loin des immeubles. Ainsi, lorsque Chulhei poussa la grille, ils virent une maison ancienne, principalement en bois, s’offrir à eux. Elle était grande, couvrant une immense parcelle du terrain de pelouse. Evidemment, elle n’était pas d’origine. Elle avait été reconstruite par son grand-père, afin qu’il puisse vivre ses derniers jours dans un cadre purement coréen. On ne remettait pas en cause ses décisions. Il était le plus influent de la famille de toute manière. Sur leur droit, une autre maison, un peu plus loin, séparée par une baie de fleurs. Elle était plus petite, mais tout aussi confortable, surtout du point de vu d’un jeune homme ayant grandit dans un appartement minuscule. C’était la maison de sa tante, aménagée avec la famille de son cousin. De l’autre côté, une maison également, qui ne semblait pas habiter. Et pour cause, son oncle n’était jamais là et avait même son propre appartement en centre ville. Mais comme son grand-père préférait que sa propre fille soit à la rue que sur son terrain, la bâtisse n’était pas habitée.

S’avançant alors, il guida Ren jusqu’à l’entrée, y étant venu un nombre incalculable de fois. Il ouvrit la porte, lui permettant d’entrée, aussitôt salué par deux femmes de maison qui les accueillir en souriant. Chul n’avait jamais aimé se dire que ces femmes avaient pour travaille de suivre des ordres. Mais il ne pouvait rien dire. Alors il leur sourit, leur parlant normalement, comme s’il les connaissait depuis toujours, ce qui était en soi le cas. En chaussettes, ils furent guidés dans la maison. Chulhei essaya d’ignorer les chuchotements, gardant sa main dans celle de Ren, restant proche de lui. Ce n’était pas le stress qui le faisait agir ainsi. Il sentait juste que quelque chose clochait et il n’avait pas envie que le japonais soit plus mal à l’aise qu’il ne l’était déjà. A une dernière porte, l’une des femmes la fit coulisser pour montrer sa grand-mère, assise par terre, un journal sur le coin de la table et un service à thé devant elle. Aussitôt, Chulhei s’avança vers elle, se penchant pour lui saisir les mains, alors qu’elle le regardait en souriant.

« Bonjour grand-mère, dit-il poliment, la laissant lui caresser poliment le visage. Je suis venu pour te présenter quelqu’un… »

Se redressant alors, il invita Ren à se rapprocher. La vieille femme tourna le regard vers l’inconnu, comprenant sans un mot de quoi il s’agissait. Alors, elle sourit, avant même qu’il ne termine de le présenter, invitant déjà le japonais à s’asseoir à sa table.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Lun 31 Mai - 16:03

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Chulhei Yun



Tenter de faire se passer le mieux possible les nouvelles présentations pour faire en sorte que tout ne soit que partie de plaisir. Il savait pourtant, qu'il en connaissait parfaitement les politesses sans ne jamais avoir à les rectifier : chose qu'il maîtrisait sur le bout des doigts malgré parfois son caractère bien plus casanier. Il fallait dire qu'il s'était éduqué tout seul, sans ne pouvoir se reposer sur le modèle de qui que ce soit. Alors peut-être que par moment, les gestes n'en étaient pas les bons, ni même les plus adaptés, même si tout cela en passait inaperçu sous les journées qui défilaient et qui se répétaient. Inquiétudes à balayer, car le japonais comptait bien faire en sorte que cette rencontre semblant tenir à cœur au coréen ne se passe que pour le mieux. Après tout, il n'y avait pas de quoi avoir peur, car si les paroles dérapaient, lui en serait sans doute le mieux placé pour intervenir malgré ses apparences bien trop frêles. Ne pas se méprendre ce que l'on pensait voir, car il en restait persévérant et violent quand cela s'imposait. Esprit combattif et bien trop honnête qu'il dissimulait au quotidien sans n'avoir jamais eu à l'utiliser : car ceux qu'il appréciait n'avaient pas à en voir là les étincelles. Pourtant, protéger les siens en devenait quelque chose de naissant dans les myocardes ; prêt à tout pour ne pas que de catastrophes de ne surviennent.

Paroles qui en bercèrent les sommeils du japonais, tandis qu'il s'était endormi aussi rapidement qu'il ne se réveilla, pour en chercher une quelconque motivation de se lever de là. Peut-être n'était-ce là que en rendre victorieuse cette journée qui risquait d'être animée et pour laquelle il s'inquiétait sans doute bien trop inconsciemment. Car il était ainsi, le japonais, à ne rien laisser paraître alors qu'à l'intérieur il ne restait que les feux incandescents de ces peurs qu'il craignait bien trop pour les exprimer. Finissant par pratiquement se précipiter hors du lit pour se préparer, il ne tarda pas réellement sous les eaux effleurant les épidermes pour finalement en laisser les tissus resplendir sur ses frêles peaux. Envie d'en paraître les plus élégants possible, alors qu'en réalité rien ne changeait vraiment de son style habituel. Finissant par retourner rapidement en face du plus jeune, il rigola timidement avant de se laisser fondre contre lui, comme si tout n'avait fait que lui manquer un peu plus. Moment d'intimité et de douceur sous les jougs de ce qui se préparait pour eux.

"Content alors...Puis dis pas n'importe quoi...Je suis en rien le meilleur..." qu'il marmonna timidement contre lui.

Se blottissant alors tout doucement contre le coréen, doigts ne faisant que caresser vaguement ses épaules, il en frissonnait, de ces doigts entre ses quelques mèches, de ses envies furtives de tout laisser tomber pour ne faire qu'en rester contre lui. A croire que tout devait être beaucoup plus beau entre ses bras. Opales plantées dans les siennes comme pour y trouver confort et réconfort, il lui souriait tendrement, avant même de ne le sentir venir redresser leurs corps pour en stabiliser leurs pieds sur le sol. Visage innocent, moue se formant légèrement il hocha discrètement la tête, tandis que les simples baisers lui donnaient envie de ne simplement pas se détacher de lui. Car tout l'effrayait, lui, car tout semblait si dissonant quand il n'en était pas proche de lui. Peur de tout voir s'évaporer par de simples mots ou erreurs de sa part. Et sans doute que le japonais ne faisait que se torturer toujours plus l'esprit, pour ne pas perdre les confiances effacées qu'il en gardait entre les paumes. Alors il le laissa partir, attendant patiemment sur les matelas de ses doigts incontrôlables : car l'anxiété le prenait, lui qui ne voulait qu'en voir resplendir leurs prunelles.

Alors enfin revenu à ses côtés, yeux brillant sans ne jamais en dire mot, il ne pouvait que s'accrocher à lui et l'admirer avant même de commencer leur simple trajet vers les objectifs. Chemin et bâtisse éblouissant les regards, il en était presque étonné, d'en voir les traits si délicats et boisés d'une maison des plus élégantes. Regard intrigué par ce qui s'en cachait derrière les grillages, tandis que les doigts se resserrèrent autour du plus jeune, il en souriait délicatement, laissant ses lèvres se déposer vaguement sur la joue du plus jeune. Car il n'avait plus peur, en étant finalement arrivé ici. Pas alors des plus assurés, quand le suivant ils en arrivèrent à l'intérieur, il s'accrocha un peu plus au coréen, observant discrètement la décoration qui lui était inconnue sans pourtant ne prononcer un mot. Calme et sérieux conservé alors qu'il en sentait l'instant plus important qu'il ne pouvait encore le prévoir. Saluant alors les visages sur leur chemin tout en restant au plus proche du jeune homme, il en resta des plus silencieux, face à celle qu'avait voulu le présenter Chulhei. Sourire délicat aux lippes, il s'en pencha légèrement avant de s'installer sous les invitations. Communiquer calmement dans ses langues maternelles pour essayer d'en être compréhensif.

"Ravi...de vous rencontrer., qu'il commença alors tout doucement en japonais, tandis que les présentations en avaient déjà débuté, Vous avez une magnifique maison...et petit fils." qu'il s'extasia alors calmement.

Car en réalité, il ne savait pas réellement quel genre de sujet il devait aborder avec sa belle famille. Parler de lui ? De Chul ? De leur vie à Los Angeles ? Tout lui semblait bien trop maladroit, alors qu'il ne voulait pourtant que se montrer plus grand qu'il ne l'était pour ne pas en embarrasser celui qui l'accompagnait. Cacophonie des langues, tandis qu'une fois assis, il en glissa tout doucement ses doigts contre la main du plus grand comme pour en perdre son stress. Doigts en serrant alors secrètement les paumes réchauffant les épidermes, il en observait pourtant courageusement les visages de ceux qui lui faisaient face, essayant alors d'ouvrir les conversations sans pour autant ne trop parler : car il n'en était toujours pas doué pour cela, au final. Dialogue hésitant, tandis qu'il tentait de se présenter le mieux possible, il lança un léger coup d'œil vers le plus jeune avant de sourire légèrement.

"Ca doit faire longtemps que vous ne vous êtes pas vu, non ? J'espère que je ne dérange pas trop..., car il n'appréciait pas, venir un peu à l'improviste même si tout en avait été organisé.

Après tout, il ne voulait pas en gâcher les instants de sa présence, surtout dans des lieux aussi rassurants : où les enfances avaient dû se dérouler. Et il analysait tout, de ses yeux délicats mourant de savoir ce que regorgeait les murs de cette maison. Histoire sûrement tracée et bien différente de la sienne, alors qu'il était persuadé que les murs entre lesquels il avait grandit n'existaient sans doute plus. Souvenirs réduits à néant pour le mieux dans ses pensées, car personne ne voudrait se remémorer les passages entre les couloirs, entre les ascenseurs, où les enfances avaient fini par se cacher pour en fuir les réalités. Etrangement, il se sentait à l'aise, entre ces murs bien trop grands, et qui en accueillaient pourtant tant de souvenirs pour ceux qui y avaient vécu.

"J'imagine que vous avez dû...passer beaucoup de temps ici..., qu'il commença tout doucement, baissant finalement les yeux sur les quelques tasses présentes devant leurs yeux, Non ? C'est parce que Chulhei...vous apprécie beaucoup au final, que je suis là."

Et il finissait par la remercier, de pouvoir finalement en être là devant elle. Sourire des plus délicats alors qu'il avait cette impression que tout se passait mieux que dans sa tête. Politesse qu'il transmettait beaucoup trop, tandis qu'il se permit de venir de toutes ses délicatesses servir à tous une nouvelle tasse de thé. Fumée s'échappant, saveurs délicates pour en parcourir les lieux, et il se réinstalla, comme sage était-il face aux deux personnalités qu'il trouvait bien plus imposante que lui. Alors peut-être devait-il aussi les laisser discuter du temps passé, pour en rattraper les heures et jours où le temps était sans doute allé bien trop vite. Car pour lui, il avait l'impression de ne pas avoir vu les semaines passer, encore moins en regardant en arrière. Tout était allé si vite, si rapidement, et il se demandait ce qu'il avait bien pu accomplir de ses propres mains. Si ce n'était sans doute en avoir fait les plus belles rencontres possibles : qui en sauvaient vies et esprits brisés.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Lun 12 Juil - 17:28

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

Elle avait un regard calme. Une pression quitta doucement les poumons de Chulhei. Si sa grand-mère ne plissait pas des yeux, ou n’avait pas les traits tirés par la concentration, cela voulait dire qu’elle comprenait et qu’elle écoutait. Elle ne le regardait même pas d’ailleurs, ayant les yeux fixés sur Ren, comme si elle cherchait à voir son aura dans sa manière d’être. Il était le premier que Chul lui présentait, c’était un évènement pour elle. Elle avait été la seule à l’accepter entièrement, lui disant que son attraction sexuelle n’avait aucun rapport avec l’amour qu’elle lui portait, ou la vision qu’elle avait de lui. Contrairement à d’autres, elle n’était pas dans le jugement. Oh, elle avait vu beaucoup de choses pour penser que les attirances de quelqu’un soient un sujet de disputes. Contrairement à son mari sans doute. Alors que Ren se présentait, Chulhei l’observa abaisser sa tasse, reposant calmement ses mains sur ses jambes pliées. Elle comprenait le japonais, son petit-fils un peu moins, mais il avait tenté de l’apprendre pour faciliter un peu la vie de son petit-copain. Alors, il commença à regarder l’un après l’autre les deux protagonistes.

« Merci, jeune homme, déclara-t-elle alors, surprenant presque le plus jeune. Je suis contente que vous aimiez l’endroit et mon petit-fils également. »

Le sourire en coin qui apparut sur le visage de sa grand-mère rassura un peu plus le Yun. Elle jouait, sur la signification des paroles du Yamazaki. Chulhei se mordit les lèvres pour retenir un sourire, sachant très bien que ce n’était pas le moment pour ça. Le coréen se saisit alors de la théière, pour remplir la tasse de Ren, essayant de détendre un peu la tension autour de la table. C’était normal. Enfin, il le pensait. Parce que c’était important, autant pour le couple que pour la femme en face d’eux. Une fois le japonais servit, il se servit lui-même, laissant Ren discuter, le félicitant en songeant d’à quel point il s’en sortait bien. Malheureusement, le plus jeune ne comprenait rien. Enfin, cela ne changeait pas de d’habitude. Sa main dans celle du dessinateur, il lui caressa doucement le dos de cette dernière, avec le pouce. Pour le calmer, et lui dire que tout allait très bien. Tant qu’elle ne commençait pas à crier avec son accent, ils n’avaient aucune peur à avoir.

« Chulhei m’appelle assez souvent pour que je ne ressente pas le manque, avoua-t-elle doucement. Il m’a beaucoup parlé de toi, de ce que tu fais. J’étais curieuse, je voulais te rencontrer. Et tu es exactement comme il t’a décrit. »

Tout était calme. Il n’y avait qu’eux et le son de leur discussion. De l’échange. Chulhei tentait d’avoir des brides de conversations. Etrangement, sa grand-mère semblait plus à l’aise que lui. Avait-elle appris plus de japonais depuis la dernière fois ? Pour discuter avec Ren ? Etrangement, cela lui ressemblait beaucoup. Alors que lui galérait sans doute beaucoup trop pour quelqu’un qui vivait avec un natif. Mais bref. Le coréen essayait de suivre, avant de comprendre la dernière phrase que venait de prononcer son chéri. Il se devait de prendre un peu part à la conversation, sinon, il aurait juste l’air d’être le beau-petit-fils, au lieu d’être le petit-fils et, il fallait dire, c’était ironique. Ce dire que Ren discutait plus avec la grand-mère de Chulhei que Chulhei lui-même. Mais c’était amusant. Et Chulhei aimait Ren pour ça. Pour son courage à tout épreuve, de dépasser sa peur, d’aller plus loin que sa zone de confort, pour son amour. C’était beau.

« Mon grand-père a construit cette maison pour elle, dit-il, un peu trop excité. Il était tellement amoureux, qu’il a dépensé tout l’argent de sa première affaire pour ça. »

Il traduisit. Et elle ria doucement, hochant la tête en souvenir. Il est vrai que le grand-père avait l’habitude de se venter de ça auprès de ses petits-enfants. C’était une histoire de famille que tout le monde connaissait. Chulhei l’avait entendu toute sa vie. Seulement, il n’avait pas eu la chance de vivre dedans. Principalement car le père de sa mère l’avait rejeté pour avoir eu des enfants hors-mariage, contrairement à sa grande sœur. Et surtout, avec un étranger. Enfin bref. Ce n’était pas le moment de repenser à tout ça, de refaire l’affaire familiale et de ce dire que, vraiment, il y avait une marge entre le grand-père amoureux et le grand-père qui jetait sa propre fille à la rue avec un bébé. L’atmosphère se détendit, Chulhei buvant son thé tout en tenant toujours la main de Ren, n’ayant absolument aucune envie de la lâcher.

« Mon petit-fils m’a dit que tu étais un artiste donc, continua-t-elle. Il faudra que tu me montres l’un de ses travaux un jour. Sans vouloir me vanter, je pourrais peut-être t’aider à t’exposer en Corée. »

Evidemment, elle se vantait, mais son petit rire, ressemblant plus à un gloussement de joie qu’à un ricanement, montrait à quel point elle ne se prenait pas au sérieux. Elle pouvait faire cela. Mais c’était plus comme une blague, que comme une réelle possibilité. Si Ren restait avec Chulhei – ce qui allait arriver, il n’était pas prêt de le lâcher – elle pouvait aider. Contre la volonté de son mari, bien sûr. Mais il n’avait pas de pouvoir sur ce qu’elle possédait. Alors, elle était libre. Et bizarrement, si elle pouvait aider son petit-fils en aidant son petit-ami, elle allait le faire. Parce qu’elle appréciait le jeune japonais, elle ne voyait en lui que le calme qui manquait à Chulhei. Et cela lui allait, la convainquait qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. La discussion continua, jonglant entre japonais, coréen et anglais, pour que tout le monde puisse se comprendre. La barrière de la langue ne semblait plus vraiment un problème. Le thé diminuait. Mais personne ne demanda à en avoir un peu plus. Particulièrement parce qu’ils savaient que le temps était compté. Même si Chulhei voulait rester toujours un peu plus longtemps. Parce qu’elle lui avait manquait. Beaucoup. Il ne savait pas combien de temps il lui restait pour lui parler, avant qu’elle ne passe le pas. Il espérait qu’ils avaient encore un peu de temps. De légers coups à la porte interrompirent l’échange. La porte s’ouvrit sur la seconde da sa grand-mère qui les regarda avec un air inquiet.

« Madame, Monsieur est rentré. Il veut vous voir immédiatement. »

C’était comme sonné la cloche de fin. Il fallait qu’ils s’éclipsent. Seulement, la femme se leva, leur faisant geste de ne pas bouger. Chulhei resserra ses doigts autour de ceux de Ren, avant de se pencher vers lui pour lui expliquer la situation. Que son grand-père venait d’arriver. Et que, s’il les voyait, la chanson changera totalement. Seulement quelques secondes de plus, et ils n’auraient pas eu à se croiser. Chulhei avait trop retardé leur départ. Qui pourrait lui en vouloir ? Même si cela allait sans doute partir en vrille. Tout ça pour avoir voulu rester un peu plus longtemps avec la femme qui l’avait toujours protéger et aimer, qui ne l’avait pas jugé ni mal vu. Qui était restée la même, avant et après. Cela avait été égoïste. Quelque chose qui ne lui ressemblait pas d’ordinaire. Peut-être qu’il aurait pu éviter la confrontation à Ren. Mais c’était trop tard maintenant. Et alors qu’il se relevait pour se préparer à s’enfuir, la porte s’ouvrit sur son ancêtre, qui, aussi surprit qu’eux, arbora rapidement une mine froide. Chulhei se déplaça devant Ren, pour obstruer la vue de son grand-père. S’il devait s’en prendre à quelqu’un c’était bien lui. Derrière lui, son cousin, les yeux écartés, le regardait comme s’il sortait d’une nouvelle dimension. Bon, très bien. Il ne manquait que sa tante et c’était le cortège complet.

« Chéri, prononça doucement sa grand-mère. Chulhei est venu avec son petit-ami. Soit gentil.
-Gentil ?!
répéta le vieillard en la regardant comme si elle était folle.
-Petit-ami ? demanda son cousin. Comment cette merde peut avoir un copain ? »

L’attitude de Chul ne changea même pas, habitué à la remarque. Il se leva complètement, indiquant à Ren de faire pareil. Ils en avaient finis ici. Seulement, le trio leur barrait la route. Et même si leur envie de partir se faisait clairement sentir, aucun des trois ne voulaient bouger. L’une, parce qu’elle n’y pensait pas. L’autre parce qu’il se remettait d’avoir vu son petit-fils aux tendances homosexuels dans sa maison. Et le dernier parce qu’il savait que quelques secondes en plus, et il pourra l’insulter de nouveau. Tiens, ça avait un petit arrière-goût de repas de famille.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Lun 19 Juil - 13:12

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Chulhei Yun



Ambiance délicate, chaleur aux joues qui en réchauffait un peu plus les épidermes si blafards, il se sentait bien, là, à simplement discuter dans cette langue qu'il ne pouvait que trop bien maîtriser. Et peut-être se reposait-il un peu trop sur ses acquis, en oubliant presque de traduire le moindre de ses mots à côté. Mais il se laissait emporter, il se laissait dépasser par les évènements, et peut-être n'avait-t-il jamais ressenti autant d'anxiété en parlant avec quelqu'un d'autre. Du respect, de l'admiration, ô Ren ne faisait qu'en offrir politesses aux anciens, et peut-être encore plus à celle qui en avait accueilli le coréen comme famille. Alors il ne pouvait qu'être heureux, de se sentir juste là, auprès d'eux, presque intimidé au final de ne devoir leur faire face. Car les yeux en brillaient presque, d'en prononcer les simples paroles, jusqu'à ce que les paroles n'en fassent légèrement frémir les épidermes, comme s'il en avait prononcé les plus niaises paroles possibles. Car il savait, qu'elle ne faisait que jouer sur les mots, l'embarrassant alors légèrement comme s'il ne faisait que prendre un peu plus conscience de ce qu'il avait bien pu dire. Et peut-être ne pouvait-il y voir là que les soutiens si délicats : et si rares. Main agrippée, légèreté des gestes pour en rassurer les nerfs pourtant si martyrisés, et sans doute devait-il lire dans ses pensées, pour ne faire que le détendre un peu plus : celui qui en sauterait presque sur place au moindre bruit un peu trop étrange ou suspect.

"O-Oh vraiment ? Il parle tant que ça de moi ? Même si ça ne m'étonne pas...Il aime parler., qu'il s'amusa un instant avant de sourire un peu plus, Mais je suis content alors, si je ne déçois pas.", peur qu'il avait eue, de ne pas en être à la hauteur, de cette famille qu'il ne voyait que briller un peu plus.

Parler sans ne plus avoir à faire attention, presque impressionné de pouvoir parler aussi facilement alors que lui-même n'en parlait pas un mot de coréen. Peut-être devrait-il essayer de s'y mettre un peu plus : pour essayer de lui donner de temps en temps un sourire aux lippes par ses quelques essais infructueux. Et même s'il était nul en langue, il ne pouvait que s'améliorer par la pratique ; comme pour les arts ; comme pour n'importe laquelle des matières existantes et qu'il fallait travailler. Encore et encore, jusqu'à en épuiser les efforts, et un jour peut-être parviendrait-il à en maîtriser quelques mots pour en raviver les souvenirs. Mais ô il en écoutait récits et histoires, comme mythes si bien ancrés entre les paroles. Car il trouvait cela étrangement beau, secrètement, en écoutant ce que le plus jeune pouvait bien lui dire. Iris scintillant un instant, comme pour ne faire qu'en exprimer un peu plus ses égards, il ne put qu'en dire que du bien, féerie des instants qui semblaient pourtant si bien se passer entre eux : comme s'il avait eu tort de s'inquiéter de quoi que ce soit en réalité.

"Oh je vois...C'est romantique., qu'il laissa s'échapper, fin sourire aux lippes avant de ne pouvoir qu'hocher de la tête, Oui je suis en étude d'art...Même si je ne vois pas encore mes peintures comme de vraies œuvres. Peut-être un jour alors...Le temps que je m'améliore réellement. Mais je vous remercie, de votre œuvre. J'espère pouvoir vous faire honneur un jour.", et il en était pourtant touché, de ces offres qu'il voulait obtenir honnêtement.

Regard attendri au final, car sans doute ne pouvait-il que s'en montrer un peu plus souriant. Facette qu'il découvrait là de ceux qui l'accueillaient sans même le regarder de travers, et il essayait alors de s'en montrer encore des plus droits, comme pour ne pas en perdre les figures face à toutes ces douceurs offertes sans ne rien demander. Il en resterait honnête, et travaillerait alors encore plus pour mériter ne serait-ce qu'un peu ces mains tendues sans en baisser la tête. Car il voulait y parvenir par lui-même, pouvoir ne pas avoir honte de quoi que ce soit, et enfin réussir de ses mains quelque chose pour en être fier. Tout semblait pourtant si simple, en ces quelques moments : un peu trop, jusqu'à ce que les voix ne viennent alors en déduire que les calmes s'en briseraient ; que tout se détruirait. Car de ses regards interrogateurs, à une porte ouverte, il en remarqua les tensions palpables : pour en croiser tout doucement les regards emplis d'interrogations. Doigts gardés contre ceux du coréen pour tenter d'en calmer les quelques paniques, il comprit rapidement, à ses quelques mots : presque bien trop peu effrayé, comme s'il avait été prêt à en gérer les quelconques crises qui pouvaient apparaître à eux.

Corps qui se mouva en face du sien comme pour en cacher les visions, il pencha pourtant tout doucement la tête pour observer les visages inconnus qui se dessinaient alors là : comme pour en plomber les ambiances. Finissant par suivre le mouvement et se lever alors, il dévisagea un instant les personnes devant lui comme pour tenter d'en relever un peu les identités, sans pour autant s'écraser. Car ô même s'il n'en comprenait pas les langues, il comprenait parfaitement le langages des regards ; ceux qui en disaient bien plus que ne le voudrait sans doute ceux voulant s'en montrer plus malin encore. Main qu'il tira tout doucement avec lui, tandis qu'il s'inclina tout de même poliment, il leur offrit un petit sourire bien trop poli, pour la rancœur qu'il pouvait pourtant ressentir. Et d'un anglais bien trop correcte encore, il ne put s'empêcher d'en ouvrir tout doucement les paroles, sans réellement attendre.

"Ravi de vous rencontrer. Nous étions sur le point de partir alors j'imagine que vous n'avez pas besoin de vous en faire.", qu'il ne fit aucun effort pour se faire comprendre, accent reprenant rapidement le dessus quand il le voulait.

Car le japonais savait tenir tête à ceux qui leur barrait le passage. Ô il avait l'habitude, de devoir supporter les regards et les commentaires ; les coups et les insultes, et étrangement, dans une langue, ce qui se retenait le plus facilement n'en était en rien le vocabulaire du quotidien : mais bien les mots injurieux que pouvaient profaner n'importe laquelle de ces personnes. Se penchant finalement vers celle qui les avait accueilli, il se plia de nouveau en deux ; bien plus respectueusement, sourire discret aux lippes ; comme pour la remercier sans pour autant en dire un mot. Ne pas aggraver une situation qui avait pourtant des airs si risibles. Car si ce n'était que lui, il n'aurait pas attendu très longtemps, de sa petite taille, à attaquer leurs mollets et les faire se pousses. C'est que ça pouvait être bien pratique, des fois, alors autant en profiter un maximum comme il le pouvait. Mais loin de là l'idée de ne faire n'importe quoi, il ne voulait simplement pas que le coréen se mette entre eux : car celui qui risquait sans doute le plus, ne pouvait-être que Chulhei lui-même. Famille complexe qu'il ne pouvait que deviner, alors il en resterait sur ses positions. S'avançant alors un peu plus comme pour leur demander de se pousser, il soupira un instant de ses visages pourtant si calmes.

"Si vous voulez bien vous poussez un peu. Car même si j'ai énormément entendu parler de vous, nous sommes légèrement pressé.", et il ne voulait simplement pas que tout ne dérape un peu plus, A moins que vous n'ayez quoi que ce soit à redire.", qu'il ne voulait pas écouter.

Chercher tout en restant poli, certaine animosité le prenant alors qu'il devait leur faire face. Mais il n'en baisserait pas la tête : tout simplement parce qu'il n'avait pas honte d'être aperçu avec celui qu'il aimait. Ironie, qu'il tentait de balayer d'un coup de main, car Ren se fichait bien de ce qu'ils pourraient leur dire, du moment qu'ils ne venaient pas à en hausser les mains. Car il n'y aurait que là, à ce moment précis, qu'il se devrait devenir un peu plus sec. Après tout ils n'avaient qu'à partir d'ici sans ne faire d'esclandre, et il espérait cela ne se passe que trop bien : pour ne pas avoir à ne trop courir. Pour ne pas avoir à partir en courant, de ces lieux pourtant si chaleureux et agréables ; même s'ils seraient ensemble, et que lui ne comptait pas prendre la fuite. Main qu'il garderait dans la sienne jusqu'au bout.



code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Mer 1 Sep - 11:48

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

C’était un compliment, non ? Le fait de beaucoup parler. Il est vrai que Chulhei avait la manie de s’exprimer en continu, tournant d’un sujet à un autre sans s’arrêter. Ce ne pouvait pas être un défaut, si ? Enfin, à son niveau, où son égoïsme n’était pas la clé de son caractère, cette habitude n’était pas méchante ou problématique. Et même, les voilà, avec sa grand-mère et Ren, qui discutaient comme s’ils se connaissaient depuis plus de temps que le temps d’une tasse de thé. Le sourire sur le visage du japonais anima le sien dans le même mouvement. De plus, tout était calme et serein, dans une atmosphère de rencontre seine. Il était content que cette journée se passe ainsi. Surtout cet évènement, qui avait accumulé stress et frayeur, alors que tout se déroulait comme un cours d’eau en automne, plein et complet, sans aucun obstacle de sécheresse ou de gèle. Les échanges restaient tout de même courtois, empreints d’une politesse que n’était de mise qu’avec Ren. Chul l’avait toujours vu utiliser de ses sourires candides pour discuter avec ses camarades de classe ou même son ancien colocataire. C’était quelque chose qu’il admirait beaucoup chez lui, autant que son art ou sa manière d’être toute simple, qui l’avait conduit dans ses bras il y a quelque temps déjà. Jamais il ne regrettera d’être tombé amoureux de lui. Aujourd’hui n’en était qu’une nouvelle preuve.

Le coréen huma en approuvant l’addictif qu’il utilisa pour l’histoire de ses grands-parents. Lui aussi l’avait trouvé très romantique à l’époque. Il avait imaginé offrir la même chose à son ou sa futur partenaire. Peut-être y arrivera-t-il avec Ren un jour ? Lorsqu’il aura assez de revenu pour se permettre de vivre avec lui, dans une maison qui leur va bien, à leur image, pour qu’ils puissent terminer leurs vies dans un havre de paix. Rêveur, comme toujours, en se disant que le japonais restera avec lui quoi qu’il arrive. Il espérait que le futur, malgré ce mode aléatoire constant qu’était la vie, promettait qu’ils s'accompagnent l’un l’autre sur le chemin de leur amour encore quelques années, voir pour toujours. Certes, son grand-père n’était pas (ou plus) ce que l’on pourrait qualifier d’ouvert d’esprit et il n’y avait rien à pardonner là-dedans. Néanmoins, son geste d’affection si intense envers son épouse, avait inspiré son petit-fils dans le possible avenir qu’il aimerait avoir à l’homme qu’il aime. La femme lança un regard emplis de douceur vers Ren, se courbant légèrement pour lui faire comprendre qu’elle respectait son choix et qu’elle appréciait ses remerciements. Avec de faire son fameux sourire si malicieux.

« Tu es un artiste, dit-elle. Lorsque tu seras prêt, je serais ravie de t’exposer. »

Sa parole ressemblait à une promesse. Rien que cela permit à Chulhei de savoir que Ren était désormais totalement accepté avec elle. Il n’avait plus à s’inquiéter de sa famille, il n’allait absolument pas le présenter au reste, ou en tout cas, éviter ce moment le plus possible à partir de maintenant. La conversation continua à faire son petit bonhomme de chemin, ne s’interrompant qu’à l’intervention de l’une des dames de chambre, qui toqua à la porte. L’annonce jeta une chape de plomb tout droit dans le ventre de Chulhei, alors qu’il pouvait entendre le petit remue-ménage dans le couloir. Sa tentative de fuite était vaine, car déjà, ils se retrouvaient totalement coincés, la porte obstruée par un duo dès plus antipathique. Petite mise au point : le grand-père de Chulhei avait déshérité sa fille (la mère de Chul) pour avoir eu un enfant hors-mariage avec un étranger qui plus est, puis il avait rayé Chulhei de son héritage, transférant tout à son cousin, cousin qui avait toujours eu la bonne réflexion à table pendant les repas de famille pour que Chul se retrouve insulté. Heureusement, il manquait la troisième partie de ce groupe, sa tante. La femme de son cousin, à contrario, était adorable avec lui et Haneul. Son oncle aussi, les appréciait beaucoup, et avait été le seul à aider sa mère financièrement jusqu’à ce qu'elle trouve des revenus stables. Ils n’étaient pas tous des monstres.

Lorsque la voix de Ren s’éleva derrière lui, Chulhei tourna si rapidement la tête vers lui, qu’il crut se la dévisser. Il crut rêver. Dans son anglais teinté d’accent - que Chul trouvait adorable, au demeurant - le Yamazaki venait de saluer les nouveaux membres de la famille. Évidemment, son cousin, parfait comme il était, parlait très bien anglais. Le plus vieux, lui, n’en comprenait pas un mot. C’était presque irréel comme situation. Qu’est-ce qu’il manquait encore ? Jae Won qui rentrait en mode Tom Cruz dans Mission Impossible et qui kidnappait sa grand-mère sur un fond de Lil’ Nas X ? Non, on ne rigole pas, tout est possible et Chulhei voyait très bien les choses se faire ainsi, bizarrement. Malheureusement, il ne put pas rester trop longtemps dans son idylle de monde loufoque. Son ancêtre s’était rebiffé, prêt à répondre, mais sans doute un peu tard pour les goûts du seul japonais présent dans la pièce. Petite confession : voir Ren réagir ainsi, avec ce calme et cette agressivité contenu, faisait quelque chose au Yun le plus jeune. Il se retint de se mordre la lèvre, ne voulant pas provoquer d’autres interventions qui n’avaient pas lieu d’être dans cette salle à thé. Un mouvement au coin de sa vision attira son attention.

« Hé ! Qui a dit que tu pouvais nous parler comme ça ? morda son cousin en anglais, s’approchant d’eux, presque menaçant, s’il n’avait pas été plus petit que Chul. Tu n’as pas le droit de parler ici, espèce de… »

Voulant terminer sa phrase de manière virile, l’homme crut bon d’étendre son bras pour aller attraper Ren au col. Sans l’intervention de Chulhei, il l’aurait sans aucun doute fait, d’ailleurs. Mais le danseur lui saisit l’avant-bras, le repoussant sans douceur. Il connaissait les peurs de Ren, son histoire, ses douleurs, ses phobies. Alors il ne laissera personne porter la main sur lui. Et même s’il avait été dans l’ignorance, il l’aurait défendu. Après tout, ils s’étaient rencontrés alors que Chulhei le défendait de ses harceleurs à la fac d’art. Ses yeux firent passer un message très clair à son parenté. “Tu le touches, tu es mort.” Famille ou pas, il n’y avait aucune pitié. Jetant un coup d'œil à sa grand-mère pour lui faire comprendre qu’il était désolé, il ne fit que se pencher vers elle, ignorant la bouche ouverte de choc de son cousin.

« Au revoir, grand-mère. A bientôt. » parvint-il à dire sans flancher.

Puis, resserrant la main autour de celle de son amoureux, il dépassa les deux autres hommes, arrivant enfin à sortir de la pièce. Une fois dehors, il attendit d’être de retour dans le vestibule pour reprendre son souffle. Il ne lâcha pas la main de Ren, le regardant en tentant un sourire. Il l’avait prévenu. L’adrénaline retombait par vagues. Chulhei se sentait fébrile. C’était toujours compliqué de faire face à des traumatismes. Il ne pouvait pas imaginer d’à quel point Ren pouvait ressentir la même chose dans le noir. Alors, au lieu de remettre ses chaussures et de partir encore plus rapidement, il prit le Yamazaki dans ses bras, trouvant tout le réconfort dont il avait besoin dans l’étreinte. Elle était douce et chaude, bien loin du givre qu’avait provoqué l’intervention non voulue de ses deux ennemis de famille. Calmement, il se reprit, avant de se détacher de lui, prenant son visage entre ses mains pour lui sourire. Encore une fois. Toujours.

« Tu étais si mignon, en train de les confronter, petit ange, dit-il, la bouche en cœur. Je crois que je suis encore plus amoureux ! »

Sur ses mots, il lui fit un léger baiser sur les lèvres. Il devait s’excuser, d’une manière ou d’une autre. Même s’il savait que Ren n’accepterait pas des propos directs, lui disant que ce n’était pas de sa faute en premier lieu, si sa famille possédait des cons. Une fois leurs chaussures remises, ils quittèrent l’endroit, non sans un dernier salut vers les domestiques. Remontant l’allée vers le grillage, Chulhei ne quitta pas la main de Ren, la gardant bien sagement dans la sienne. Peut-être qu’aujourd’hui ne venait que clarifier un peu plus quelque chose déjà acquis. Ils avaient beau avoir des différents, des modes de vie bien éloignés et même des discussions compliquées à base de google traduction et autre, ils étaient là l’un pour l’autre. Contre vent et marée, tempête et désert. Tous les deux, ils avaient un monde à portée de main.

D’ailleurs, maintenant qu’ils avaient fait leur activité de la journée, ils étaient libres. N’était-ce pas le bon moment pour aller encore une fois manger au restaurant ?
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Dim 17 Oct - 16:59

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Chulhei Yun

Simplicité qu'il appréciait, Ren, à discuter, à n'être que politesse entre les murs emprunts de souvenirs. Et peut-être aurait-il pu ne pas se sentir à sa place, si les douceurs n'en avaient pas été communicatives , à simplement s'intéresser à tout ce qu'il se passait autour de lui : à être curieux, d'un certain côté, quand de leurs voix il en découvrait fragments oubliés des passés. Charme imposant, de cette famille qui avait su en réconforter les peines d'un myocarde. C'est qu'il en était rassuré, le japonais, de ne pas être intrus dans ces lieux merveilleux, à juste craindre de ne pas être à la hauteur, de ce que le monde lui réservait. Place admirée, en dévastant les estimes, et pourtant : sans doute plus jamais ne viendrait-il se passer de ces mondes découverts à l'instant. Car les yeux brillaient de tous leurs éclats, quand de simples mots il avait cette impression de pouvoir s'épanouir bien plus qu'au quotidien. De ces paroles jaugées de tranquillité, à ces promesses emplies de bontés. Peut-être un jour finirait-il par se trouver apte à venir emplir les galeries majestueuses : à ne pas savoir pour le moment ce que les futurs viendraient en amener entre les paumes.

Alors il en hochait la tête, de politesses merveilleuses, à sourire timidement de ces candeurs si fragiles en présence de ceux qui en représentaient seule famille. Et un jour, peut-être, pourrait-il enfin se sentir méritant de ces bonheurs qui lui apparaissaient à la figure. Car de ces harmonies si fragiles, les tempêtes en avaient sonné visite dans les temples du monde. A le faire retrousser ses politesses pour les caractères si fébriles : lui qui en cachait les colères derrière les froideurs si passives. Alors peut-être que personne ne l'aurait prédit. De ces mal politesses qui en régnait dans les demeures quand les figures en avaient eu fini de passer les portes de l'antre sacrée. Dénaturer les lieux, saccager les beautés si douce. Mais instant brisé, bulle explosée, à les entendre l'ouvrir un peu trop, quand de ses patiences il ne faisait que les accorder à ceux méritant là bien plus d'intérêt. A croiser les regards, de ses voix si posées qui voulaient pourtant hausser les ironies en pleine figure : de ceux qui ne faisaient que juger en permanence.

Alors de ses voix si blafarde, à en attendre les réactions probables, il les avait prononcés, ces quelques mots. Pour irriter, pour en donner la danse, ou simplement en faciliter là les chutes probables. Car il les cherchait, Ren, à sa manière, sentant bien les regards du plus jeune sur lui. Et avait dire il s'en fichait bien. Si quelqu'un ici devait en faire une scène, lui ne ferait que rester des plus courtois malgré les tons employés. A ne jamais réellement hausser les voix, quand s'imposaient les instants précis. Sourcil haussé, de ces menaces, à pourtant faire mouvement de recul sous les bras qui s'en étaient élevés. Frémir, quand les gestes interrompus en avaient fait se stopper les regards dans le vide. Raviver les peines, faire paniquer les internes myocardes : comme si tout n'était que rembobinage de cassette. Mais Chulhei devait en être bien plus rapide, pour stopper les gestes, à le laisser se perdre lui dans ses pensées alors qu'il en avait ouvert les altercations. Facilité à faire, sans pour autant savoir continuer. A ne plus dire un mot, pour simplement en saluer les présences derrière lui.

C'est qu'il se laissait de nouveau emporter, Ren, de cette main resserrant la sienne si doucement, à agripper ses fins doigts dans les siens comme évidence incontrôlable. De ces frayeurs évitées, à finir par s'arrêter dans les pièces loin des animations si désagréables. Etreintes, à venir s'enfouir contre lui pour en accrocher de nouveau le bout de ses doigts à son dos, et en un sens, il regrettait d'en avoir affiché là les quelques caractères si insolents qu'il pouvait parfois se doter. Frisson léger, à n'y trouver là que confort certain, et s'il pouvait, il continuerait à se fondre dans ces étreintes si passives. A le laisser s'écarter pour en sentir chaleur contre ses joues, à fermer vaguement les yeux de ces conforts qui lui avaient tant manqué. "Hmm...J'ai rien fait pourtant, j'ai juste dit bonjour.", épaules haussées, comme pour en nier les faits : alors que tout le monde savait qu'il n'avait fait que provoquer pour en partir de là plus vite. Peur au ventre qui en avait été évitée de peu, à se contenter honnêtement de ces chaleurs offertes là comme d'un présent bien trop doux. De ces chaussures remises, aux sourires offerts à ceux qu'ils laissaient derrière, il ne savait pas réellement où ils allaient, de sa main dans la sienne, à ne simplement plus quitter ses côtés. "Merci.", qu'il murmura pourtant pour en briser les silences dans les rues, à laisser son pouce retracer ses phalanges si légères. "Pour tout à l'heure." ; à ne pas oublier, lui, le moindre des gestes. Car lui n'avait que trop bonne mémoire : pour en graver les faits.

Ventre se mettant à faire du bruit, enfant qui ne pensait qu'à son estomac, il laissa tout doucement les joues se teinter, main libre qui vint en frotter tout doucement les nuques, il baissa les yeux, à ne faire que suivre les pavés ornant les rues. C'est que le japonais ne montrait rien, de son petit corps, à manquer toujours d'énergie, à n'être qu'envie dévorante d'en remplir les estomacs en permanence. Mais peut-être n'était-ce là qu'un moyen d'en rassurer les frêles épaules qu'il ne savait que couvrir de fins tissus. A rester près de lui pour en oublier les malheurs. C'était étrange, à quel point une personne pouvait en dépendre d'une autre, à presque ne plus réellement en comprendre les réalités, pour celui qui n'était qu'à présent qu'accrocher aux envies de rester auprès du même homme. Etrange vision, qui en était sans doute seulement les siennes, à se dire qu'il n'en méritait pas toutes ces joies au quotidien. Refus qu'il se faisait et dans lequel il plongeait pourtant sans hésiter, comme seule évidence concrète. A ne jamais vouloir le lâcher à présent. Ne jamais partir de ces étreintes qui en étaient devenues maison.

"Ca te dit...qu'on aille manger un bout ?", qu'il demanda tout doucement, à le regarder un instant avant de pencher la tête. "Il parait...que vous avez le meilleur poulet du monde, ici. C'est vrai ?", qu'il laissa transparaître comme simple idée de chercher leur repas de la journée. A croire que Ren ne ferait que manger, ici, sans que cela ne lui déplaise réellement. Car après tout, c'était bien l'une des choses qu'il préférait, en voyageant dans les pays étrangers. "A moins que tu me dises que ça en vaille pas la peine...J'ai bien envie de tester.", qu'il en pencha la tête, yeux se plissant un instant avant de lui sourire légèrement. Car il ne forçait à rien, et sans doute en laissait-il les appétits parler pour lui. Mais si le plus jeune en avait de meilleures idées, il ne ferait que le suivre, car après tout il ne connaissait rien aux ruelles de cette ville si grande. Pour celui qui se perdait si facilement, et ce dans les moindres recoins. Alors peut-être finiraient-il par y trouver là terrain d'entente : dans les divergences de leurs esprits. A ne faire que s'accorder bien trop souvent comme destin si léger.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Ven 12 Nov - 22:45

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Will you… [insert what you want] ?
ft. Ren Yamazaki

Comme toujours à chaque fois qu’il souriait, ses pommettes remontèrent sur ses yeux, les pliant délicatement. Chulhei savait très bien que Ren n’avait pas fait « que dire bonjour ». Il leur avait tenu tête, là où le coréen n’avait pas réussi à se défendre. Mais lorsque le menace du poing avait été dirigée vers le japonais, il avait agi par instinct. S’il y avait bien quelque chose qu’il ne pouvait pas pardonner, c’était de lever la main sur son amoureux. Son corps n’avait pas réfléchi et s'était interposé. Le visage du Yamazaki dans les mains, il ne pouvait que contempler ses traits, apprécier l’amour que lui-même lui offrait par son étreinte. Il n’y en avait pas deux comme lui. Chulhei avait tellement de chance, cela en était presque injuste. Il voulait toujours se montrer à la hauteur de toute la confiance que l’autre avait en lui. Il voulait être un homme meilleur, pour Ren, pour leur futur, pour tout ce qui allait leur arriver. Trouver un individu capable de le pousser vers le haut tout en étant également son soutien, il n’y avait pas mieux. Et pour eux, chanceux qu’ils étaient, cela n’avait demandé que peu de travail. C’est donc ainsi qu’ils quittèrent la maison familiale des Yun, comme on referme un rideau sur leur performance.

Main dans la main, ils marchaient pour sortir de la propriété. L’ait était calme, totalement à l’opposé de ce qu’ils venaient de vivre. C’était presque comme si le vent ne frappait qu’à l’intérieur des fenêtres et non pas à l’extérieur. Finalement, les yeux du plus jeune se posèrent sur le plus petit, l’observant un instant. Il savait à quoi il faisait allusion. Et cela lui fit en quelque sorte mal au cœur. Il n’avait jamais voulu qu’il revive, même l’espace d’un instant, la hantise de son enfance. Chul n’y pouvait rien, il est vrai, il avait même arrêté l’action avant qu’elle ne s’aggrave à plus grande échelle. Mais il comprenait bien que cela avait affecté Ren. Le passé était sensible avec lui, tout comme son corps et le regard qu’il porte sur lui-même. Chulhei était prêt à devenir son rocher, celui qui le poussera toujours à surpasser et à accepter ses peurs. Alors, délicatement et lentement, il passa un bras autour de ses épaules, le rapprochant de lui pour lui embrasser le front, comme seule réponse à ses remerciements qui n’avaient pas lieu d’être. Jusqu’au moment où le ventre du peintre se réveilla, indiquant que cette montée d’énergie avait brûlé les ressources de son corps. Avec un sourire, Chulhei le regarda devenir tout rouge et gêné, presque honteux d’avoir faim. Seulement, il avait un coréen en face de lui, dans son pays d’origine. Il n’y avait rien de plus sacré que la nourriture.

« Bien sûr qu’on a le meilleur poulet du monde ! dit-il en passant sa main libre dans ses cheveux, montrant sa fierté. Aller, je vais te faire découvrir ça ! »

De nouveau, il l’entraîna avec lui, l’emportant pour un nouveau voyage dans les rues de la capitale sud-coréenne. Sur le chemin, assis dans le bus, il envoya un message à sa sœur et à sa mère, leur racontant en bref ce qu’il s’était passé. Ce à quoi Haneul répondit par une série d’émoji plus ou moins expressifs. Sa mère fut plus dans la retenue et lui fit comprendre qu’ils allaient en parler ce soir. Evidemment, quand votre mère vous dit, ce n’est jamais trop bon signe. Mais il avait confiance. Il n’était pas celui en tort. Il en connaissait les dangers, et aucun mal n’avait été fait. Tout le monde était ressorti un seul morceau après tout. Peut-être qu’un ou deux égos avaient été fissurés dans le processus, mais c’était les risques du métier. Ensuite, il recommença à faire la conversation à Ren, racontant que le restaurant où il l’emmenait était dans un coin vraiment peu fréquenté par les touristes, mais qui méritait le détour pour son côté chaleureux. C'était une esthétique très différente de la ville des anges, toujours sous les feux d’une chaleur à crever. Les arbres étaient verts ici, et en bonne santé, avec des jardins propres. Et sans les perpétuels travaux de routes aussi.

En descendant du bus, le temps de route n’était plus que de quelques minutes. Toujours main dans la main, il l’emmena déambuler dans des petites rues. Avant de s’arrêter devant une devanture dont une douce odeur s'échappait avec volupté. Ouvrant la porte pour laisser le Yamazaki entrer en premier, ils furent accueillis par une salle peu remplie, de quelques individus, solitaire ou non, qui discutaient à un niveau sonore régulier. En toute politesse, ils se firent installé. Chulhei récupéra le menu et le présenta à son petit-copain, lui traduisant le plus simplement possible, car, étant un petit restaurant local, il n’y avait pas de sous-titres en anglais. Après tout, il n’y avait pas de traduction coréenne dans les restaurants autres que les asiatiques aux Etats-Unis. Une fois toutes les présentations faites, il lui fit un sourire rassurant, hochant la tête en se penchant vers lui.

« Promis, tu ne seras pas dessus ici. Et ton petit ventre va en être ravi ! Tu m'en diras des nouvelles, héhé ! »

Ses doigts allèrent d’ailleurs jouer sur ce dernier, le chatouillant pour faire passer l’aura de négativité qu’ils avaient endurer quelques instants plutôt. Aucun des deux jeunes hommes ne méritaient cela. Personne ne le méritait d’une certaine manière. Chulhei lui offrit un léger bisous sur la main, avant de se tourner vers le serveur pour l’appeler, espérant que son chéri est décidé. Et même s’il avait encore besoin de temps, il le laissera. Ils n’étaient pas à ça près aujourd’hui. Ce voyage devait être en amoureux, pour profiter d’un pays que Chul n’avait pas vu depuis un certain moment et qui lui avait manqué d’une certaine manière. Mais il savait aussi qu’il n’avait plus de vie ici, qu’elle était ailleurs, avec d’autres gens, une autre culture, d’autres aspects qu’il n’aurait jamais cru possible ici. Ce n’était que pour revoir sa famille. En repartant d’ici, il aura le cœur plein de nouveaux souvenirs, d’anciens qui seront remontés, d’amour et d’une certitude : il allait vivre heureux avec Ren Yamazaki, peu importe où ils vont, tant qu’ils sont ensembles.

« Tu veux faire quoi cette après-midi ? On peut se trouver un coin tranquille pour se reposer, ou alors on peut encore visiter, proposa-t-il lorsque le serveur repartie. Je suis prêt à marcher encore, mais je ne veux pas te surmener... »

La santé de l’autre comptait beaucoup. Il ne fallait pas la négliger. Ainsi ses yeux le regardèrent dans l’attente de son programme. Demain, c’était de nouveau au tour du coréen de gérer, et il avait une idée bien particulière derrière la tête, pour leur dernière journée. Cela n’allait pas forcément être incroyable au début. Mais il espérait que la surprise fasse son effet. Comme on dit « Croisons les doigts ! ».
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Will you… [insert what you want] ? ft. Ren Yamazaki
Revenir en haut Aller en bas
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps abandonnés+