love me, kiss me, touch me - willska#1

Une journée remplie, et des papiers qui n’en finissaient plus. Trop de dossiers en cours, et un seul sur lequel elle travaillait, tentant d’être la plus irréprochable. Parce que c’était important, l’affaire était délicate, il s’agissait d’une femme qui avait tué son mari. « légitime défense », qu’elle clamait. Et elle avait pu empocher sept-cent mille dollars. Un héritage. Une excuse. Un mobile. Et tout le monde avait son avis sur la question. Les preuves manquaient, et elle avait vraiment envie de croire à l’histoire de cette femme. Mais rien n’y faisait, elle sentait que cela clochait. Pas que le mari était un ange, loin de là, il était connu pour être une ordure. Mais de là à clamer la légitime défense, c’était aller un peu loin. L’on pouvait être compatissante envers cette « victime », mais tuer un connard ne faisait pas parti des actes autorisés. Et personne ne pouvait prouver qu’il y avait eu des éclats de voix, comme elle le signalait, ou des coups. Parce que les bleus qu’elle avait avaient une position bien trop étrange. C’était comme s’ils étaient des mensonges. Comme si elle avait tout planifié. Et à l’hôpital, les médecins étaient formels. Son médecin, en tout cas. Ce ne pouvait pas être le mari. Il était une ordure, mais la forme des marques laissait penser à une autre personne. Il n’avait pas la force non plus. C’était une affaire délicate. Trop délicate. Et elle avait du mal. Elle n’était pas prête. Ou trop prête. Elle se prenait la tête, elle connaissait le dossier sur le bout des doigts, mais tout pouvait basculer. Elle ne savait pas ce que la défense avait préparé, elle ne savait pas ce qui allait se passer. Clairement, elle avait l’impression d’être prise dans un étau, et sa tête allait exploser.
Littéralement.
Il lui fallait penser à autre chose.
Mais c’était trop difficile, là. Bien trop compliqué. Elle ne pouvait pas penser à sa vie privée, à willow ou luana, lorsqu’elle bossait sur un tel sujet. Et pourtant, il lui fallu un aboiement de milka pour sursauter. qu’est-ce qu’il y a ma belle ? lui demanda-t-elle, tandis que la chienne se précipitait vers la porte et aboyait, encore et encore. Signe évident qu’il fallait qu’elle ouvre, cette petite chienne était décidément maîtresse des lieux, dans cette maison. Et Iska aimait être à son service, et plaisantait souvent à ce sujet. Mais alors qu’elle se levait, pantalon de jogging sur les fesses, et t-shirt large l’accompagnant, pieds nus, elle put entendre milka qui grattait contre la porte. Milka ! non ! c’est pas bien ! je te l’ai dit cent fois ! on ne gratte pas les portes. Pas plus qu’on ne les ronge ! et la chienne sentait la colère dans la voix de sa maman, même si elle ne semblait pas comprendre pourquoi. Ce fut donc avec une mine triste qu’elle se poussa, et une iska énervée qui ouvrit la porte au moment même où willow allait appuyer sur la sonnette.
Et. Bug.
Elle était dans une tenue du dimanche, pour une soirée à bosser, et elle se trouvait devant la plus belle blonde du monde, celle qui partageait ses draps, qui partageait son lit, qui passait ses mains sur son corps, qui passait ses lèvres contre chaque parcelle de sa féminité. Elle rougit instinctivement, et bafouilla un euh… je… avant d’entendre sa petite poilue aboyer à nouveau et se précipiter vers willow, lui volant l’attention et les câlins qu’elle voulait. Elle sourit, et reprit conscience de ce qu’il se passait, avant de déclamer désolée, je ne t’attendais pas… si j’avais su, j’aurais mis autre chose… de quoi être plus sexy. Mais entre. Entre. Comment vas-tu ? elle s’écarta pour que la blonde puisse passer, la chienne sur ses pas, et une fois à l’intérieur, porte fermée, elle attrapa le col de cette dernière pour l’attirer à elle, posant ses lèvres avec envie sur celles de willow. Un baiser si doux, si frustré de ne pas réussir ce dossier. Un baiser qui devint plus passionné, plus puissant, alors qu’elle décidait de s’abandonner dans les bras de son amante, pour penser à autre chose.
Elle arrivait à temps.
Timing parfait.

j'ai du mal à faire le point. je sais que ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu mais là me dire que je ne la reverrai plus du tout c'est... je sais pas. beaucoup trop difficile à gérer. elle nous a élevé comme ses propres enfants. et malgré mes conneries elle ne m'a jamais abandonné. je n'ai pas été à la hauteur même si j'ai tenté de reprendre ma vie en main. je le sais. et maintenant je ne pourrai plus lui prouver quoique ce soit. franchement j'ai du mal à gérer cette information. j'ai tourné en rond toute la journée dans mon appartement, refusant d'aller au travail. de toute façon je boycotte un peu ces derniers jours. ils sont au courant enfin j'ai prévenu mia. elle a compris. c'est vrai qu'elle est pas bien chiante là dessus. même en général. elle m'a accepté peu importe mes frasques. elle m'a reprise même après que j'ai été arrêtée. je sais que j'ai beaucoup de chance et que j'abuse parfois peut être. non c'est même certain. sauf qu'aujourd'hui j'ai pas eu la force. surtout d'aller poser, sourire et faire comme si j'étais super heureuse d'être là, d'être devant l'objectif. de faire les essayages, de m'extasier sur les tenues. non, je n'ai pas eu la force de faire tout ça. tout ce que j'ai trouvé à faire c'est de me planter devant netflix avec un paquet de chips. voir deux. avec tout ça je vais finir par prendre du poids et faut l'avouer, c'est pas le top quand on est mannequin. au moins je ne suis pas retombée dans la drogue. je suis certaine que beaucoup aurait pensé que ça arriverait. mais non. j'ai décidé d'être plus forte que ça. de raccrocher avec mon ancienne vie. de ne plus penser au passé. et je tiens bon. la seule personne qui est là, qui fait la liaison entre ces deux vies, ces deux parties de moi, c'est iska. et là, j'ai besoin de la voir. alors je ne me fais pas prier. à quoi bon résister. j'ai pas trop tergiversé sur la tenue, un jean, un tee shirt et une veste. franchement j'ai pris les premiers trucs qui me tombaient sous la main. de toute façon quand on se voit c'est pas pour parler mode. et ça me va très bien. arrivée devant chez elle, je m'approche de la porte. de ce que j'entends, milka sait que je suis là. je ne suis pas très douée avec les animaux mais je crois que cette chienne m'aime bien. pas le temps de sonner que la brune ouvre et se dévoile en tenue d'intérieur. je m'en fiche un peu mais elle ne semble pas à l'aise avec l'idée. " euh… je… " je lui souris avant d'être interrompue par la petite chienne qui se précipite pour recevoir ses caresses. " hey doucement. " ça n'a pas l'air d'être dans ses projets. " désolée, je ne t’attendais pas… si j’avais su, j’aurais mis autre chose… de quoi être plus sexy. mais entre. entre. comment vas-tu ? " je lève la main comme pour annihiler cette affirmation. " je m'en fiche t'en fais pas. " encore une fois je ne suis pas là pour un défilé de mode. mais pas le temps d'en dire plus qu'elle se colle à moi, laissant ses lèvres venir dévorer les miennes. je vois que je ne suis pas la seule ayant besoin de me changer les idées. " et ça va beaucoup mieux maintenant. " à quoi bon m'attarder sur ce qui ne va pas lorsque je peux l'avoir contre moi. " tu sais, si t'aimes pas ta tenue, tu peux la rendre beaucoup plus sexy en la retirant. " bah quoi... c'est vrai. sous ce tee shirt informe et ce pantalon de jogging, ça reste la femme sexy qu'elle est là.

Heureusement qu’elle était là. Timing parfait. Cette femme était décidément incroyable. Elle le pensait sincèrement, iska. Après tout, seule une femme incroyable pouvait passer dans son lit, malgré la bague qu’elle avait au doigt. Et de l’avoir, et de la voir, de la serrer pendant un baiser passionné, de lui montrer qu’elle la voulait, de sentir que c’était réciproque. C’était tellement bon. Un simple baiser qui pouvait lui redonner le sourire. Un simple baiser, qui devenait si ravageur, qui avait le don de réchauffer la pièce, et son corps. Un simple baiser, qui lui plaisait tellement. Les yeux qui se fermait, et la sensation que tout allait bien. L’oubli de tous les problèmes, tandis que milka se frottait à ses jambes, et que willow la serrait doucement. Contre elle, c’était parfait. Et une fois les lippes de cette dernière séparées des siennes, elle ne put s’empêcher de sourire, en l’entendant proclamer que tout allait bien, grâce au baiser. Elle n’était pas idiote, Iska. Elle avait bien compris que quelque chose occupait les pensées de son amante, de cette femme qu’elle gardait dans son cœur, malgré son mariage qui risquait de voler en éclats parce qu’elle avait laissé cette blonde la charmer. Mais elle n’y pouvait rien, les sentiments étaient incontrôlables, et iska se sentait toujours plus hypnotisée par le regard de la palmer, qui savait décidément bien user de celui-ci, puisque sa phrase suivante se fit avec des yeux qui la faisaient fondre. ah oui ? je devrais essayer… mais il ne faut pas que je sois la seule alors… ses lèvres, d’un coup mordues par ses dents, et iska laissa son t-shirt déguerpir, dévoilant sa poitrine et son buste. Elle n’avait aucun soutien-gorge, aussi willow avait la possibilité de voir l’excitation montante de l’iranienne, en ses petits bouts de chair roses et tendus. comme ça ? un petit sourire vicieux, alors qu’elle revenait se coller à la blonde, la poussant doucement jusqu’au canapé, le salon si vaste se révélant sous leurs yeux. Et une fois certaine que le meuble était bien collé aux jambes de willow, un baiser vint se loger dans le cou de cette dernière, tandis que ses mains se voulaient baladeuses, et qu’elles passaient sous son haut à elle. Pour venir toucher sa peau, pour venir caresser son ventre, avec quelques petits gémissements de plaisir, sous cette chaleur qui lui faisait tant de bien. et si on enlevait ça ? hein ? et elle se retrouva sans t-shirt. égalité. Iska s’assura que la poitrine de son amante soit bien dévoilée, et bien en forme, pour la pousser contre le canapé, afin de l’y allonger, et de se retrouver au dessus d’elle. Hmmm… c’est vrai que plus on se déshabille, et plus on est sexy… regarde toi… un sourire, et un nouveau baiser, sur ses lèvres. Et un nouveau baiser, sur son menton. Et un nouveau baiser, sous ce dernier. Et un nouveau baiser, dans son cou. Et quelques autres, qui accompagnaient. Elle adorait sentir la peau de son amante sous ses lèvres, c’était décidément un excellent moyen de décompresser. Et elle vint la mordiller doucement, avant de remonter jusqu’à son visage, voulant faire durer le plaisir, tout en la regardant, droit dans les yeux. Qu’elle était belle. tu as bien fait de passer… d’un coup, je me sens vraiment bien… un sourire, et une main qui venait caresser la joue de willow, pour ensuite descendre doucement. Et iska qui laissait sa poitrine se coller à celle de la blonde. Une sensation tellement parfaite, qu’elle ne voulait surtout pas la perdre. Et tous ces frissons, qui passaient dans son corps. Et tous ces frissons qu’elle sentait, encore et encore. Et tous ses frissons, qui la soumettaient, gémissement de plaisir doucement lâché tandis qu’elle revenait dans le cou de willow. Elle voulait, encore et toujours, lui faire du bien, lui faire plaisir. La sentir se détendre, et adorer la chaleur qui venait d’elle.
Elle allait la combler. Peu importe ce qui lui faisait mal, avant qu’elle n’arrive… iska allait faire en sorte que le sourire de sa belle ne disparaisse jamais. Et dans son cœur, quelque chose qu’elle ne savait contrôler. Sentiments amoureux qui se développaient pour cette femme.
Elle devenait plus qu’une amante. bien plus, tant son cœur battait la chamade.

la seule chose dont j'ai besoin c'est de me vider la tête. de ne plus penser à rien. et j'ai ma solution parfaite pour ça. iska. " ah oui ? je devrais essayer… mais il ne faut pas que je sois la seule alors… " elle ne se fait pas prier pour retirer son haut laissant alors à ma vue sa poitrine libérée. " comme ça ? " me passant la langue sur la lèvre, je hoche la tête. mais elle le sait. c'est exactement ce que j'attendais. son corps de nouveau collé au mien, je la laisse nous guider jusqu'au canapé. elle ne se fait pas prier pour passer ses doigts sur ma peau, sur mon ventre en demande, en attente de ses caresses. définitivement, je suis venue au bon endroit. pas besoin d'alcool, pas besoin de drogues, juste ce besoin d'elle. " et si on enlevait ça ? hein ? " pas le temps de dire ou faire quoique ce soit que mon tee shirt s'envole à son tour, mon soutien gorge suivant le même chemin. à moitié dévêtue, je me retrouve rapidement allongée sur le canapé, la brune me surplombant. " hmmm… c’est vrai que plus on se déshabille, et plus on est sexy… regarde toi… " j'éclate de rire, pas parce que ce qu'elle dit m'amuse mais c'est plus que je ne suis pas du tout habituée à ce genre de commentaire. " flatteuse va. " mais ça fait du bien. ça fait du bien de se sentir désirée. elle fond vers mon cou, parsème ma peau de baisers et laisse même parfois ses dents se mêler à tout ça. son regard planté dans le mien, je glisse mes bras autour de son corps, agrippe son dos, juste pour l'avoir avec moi, qu'à moi. " tu as bien fait de passer… d’un coup, je me sens vraiment bien… " je lui souris même si je ne sais qu'elle ne se rend pas compte d'à quel point l'inverse est vrai aussi. même nécessaire. " je le savais c'est comme ça. " je tente de désamorcer le tout, d'inverser les rôles. et pourtant. il faut bien être honnête. bien que j'avoue pourquoi je suis là. " tu veux bien me faire tout oublier ? juste pour quelques heures ? " demande formulée alors que l'une de mes mains vient se glisser dans ses cheveux, replace l'une des mèches folles derrière son oreille. quoiqu'elle fasse, comment elle le fait, ou autre, juste qu'elle me permette de me perdre dans un autre univers. j'ai besoin d'elle, j'ai envie d'elle. je la laisse prendre les rennes et même si mes mains ont ce besoin de sentir son corps, que mes gémissements sont là pour prouver que je suis toujours là, je m'échappe au grès de chacune de ses caresses, de ses attentions qu'elle execute avec soin.

Elle était d’une beauté renversante. Une femme d’exception, qu’elle n’avait pas pu oublier, qu’elle avait prise avec elle. willow, c’était cette merveille que l’on ne rencontrait que quelques fois dans une vie. Et elle n’avait pas pu se résoudre à la laisser. Elle avait fait du mal à sa femme, en se jetant dans les bras d’une autre. Mais willow, comme luana, avait ce pouvoir sur elle. ce pouvoir qui lui faisait se sentir bien. se sentir désirée. Au chaud. Dans les bras d’une femme merveilleuse. Et c’était ce qu’elle sentait, c’était son ressenti, alors que chacun de ses baisers venait avec une dose de sentiments qu’elle ne savait pas restreindre. Chaque fois que ses lèvres touchaient le merveilleux cou de sa belle, elle se sentait encore plus dingue de cette dernière. Elle n’était pas une amante, elle était un nouvel amour. Elle n’était pas le seul amour, mais elle ne savait pas comment comprendre ses émotions, ses sentiments autrement. Et elle se laissait aller, elle l’embrassait, encore et encore, se perdant dans la peau de son cou, dans le creux de ses bras, adorant être ainsi serrée contre elle. et elle se laissait aller, elle la voulait, la désirait, encore et encore, se perdant dans ses yeux, alors qu’elle revenait prendre ses lèvres, qu’elle s’attaquait à l’inférieure, la mordillant avec envie, tandis qu’elle la sentait agir, la serrer, la tenir, un signe évident qu’elle ne voulait pas que tout s’arrête. et iska ne voulait absolument pas que ce merveilleux moment ne cesse. Aussi, lorsque sa belle vint lui dire, lui supplier de lui faire tout oublier, sa voix se fit suave, et chaleureuse, lèvres à son oreille, murmure rassurant à sa personne. ne t’en fais pas, ma belle willow… je vais faire en sorte que tu ne penses plus à rien… elle comprenait. Elle comprenait le besoin de son amante, et elle voulait lui rendre service, du mieux possible. Elle comprenait qu’il se passait quelque chose, et elle ne pouvait pas interrompre un moment coquin pour lui demander… elle attendrait la fin des ébats. Et parce que sa belle lui avait expressément demander de lui faire tout oublier. Elle ne pouvait décemment pas agir en contradiction. Alors elle vint prendre ses lèvres, se perdant dans un doux baiser, laissant les sentiments prendre le dessus, tandis que l’une de ses mains descendait le long de ses courbes, le long de son corps, laissant parler la tendresse, laissant parler la douceur, laissant parler chaque fibre de son être. Elle glissa cette main jusqu’à son bas. Elle lui sourit, avant de s’emparer de son cou, ses lèvres, ses dents, et son âme dans la chair de sa belle amante, tandis que sa main se glissait plus loin, jouait avec les frontières et les limites, la laissait désireuse.
Et la chaleur qui montait.
Elle se sentait comme prise d’un incendie, en son bas-ventre, tandis qu’elle laissait ses doigts agir, qu’elle voulait la sentir au bord du plaisir, qu’elle voulait l’entendre gémir. Elle désirait lui faire du bien, elle voulait que chaque partie de son corps se retrouve noyée sous le plaisir. Et elle voulait le lui faire sentir, ressentir, encore et encore. Que le brasier qui l’occupait prenne possession de sa belle.
Qu’elle la possède avec ce feu, qu’elle l’amène au septième ciel, avec cette chaleur toujours plus grande. Elle la désirait.
Terriblement.
Elle la voulait.
Voulait son plaisir.