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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)

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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Jeu 26 Sep - 8:51
« Ça va c’est un petit accident de rien du tout et ça aurait très bien pu m’arriver à jeun. » Je lui adresse un regard réprobateur. Peut-être, mais si elle avait été à jeun, elle n’aurai pas ri comme une idiote, elle se serait simplement excusée et on s’en serait tenues là. Je ne compte pas garder mon t-shirt trempé, et le retire pour enfiler le sien. Je sais pas ce qui me prend, ça ne me ressemble pas, mais en même temps j’allais pas garder mon t-shirt qui pue la tequila. Au mieux j’aurai juste pu rentrer chez moi pour prendre une douche, me changer, et la laisser ici toute seule, maintenant qu’elle est en sécurité. Je sais toujours pas pourquoi j’ai accepté de monter. « Ouais… il est propre. Mais c’est aussi un de mes favoris, et je sais pas si je te fais assez confiance pour te laisser partir avec. » J’arque un sourcil, je crois qu’elle a pas vraiment le choix. A tout minimiser, elle a pas intérêt de me gonfler pour un putain de t-shirt. La jeune femme se rapproche et je me redresse, sans reculer cette fois. « T’es pas facile à cerner Joey. » Yeux plissés, je ne lâche pas son regard. Parce que j’essaie de comprendre ce qu’elle essaie de faire. Voilà qu’elle attrape le bas du t-shirt, son t-shirt mais que je porte. « Tu me promets d’en prendre soin ? Est-ce que je peux avoir confiance ? Tu vas pas le prendre en otage, n’est-ce pas ? » Mais de quoi elle parle exactement ? C’est un putain de morceau de tissus. Et puis pourquoi mon coeur bat plus vite d’un seul coup hein ? Pourquoi j’ai chaud comme ça bordel ? « Sinon je vais devoir te le reprendre. » Elle continue de s’approcher et je me tends davantage. « T’as peur de moi ? » Je soupire cette fois et la pousse légèrement d’une main sur son ventre pour l’éloigner de moi. « Arrête tes conneries. J’ai pas peur, tu m’angoisses c’est tout. T’es pas dans ton état normal, et j’aime pas la Willie qui a fumé. » Elle est beaucoup trop déshinibée, et c’est pas bon pour les doutes qui subsistent en moi et qu’elle semble vouloir réveiller. Je sais pas si elle a compris, si elle veut juste me faire sortir de mes gonds, me faire plier à cette attirance que je retiens en moi depuis trop longtemps. Pas une attirance pour elle en particulier - même si c’est elle qui l’a réveillée - mais une attirance pour les femmes d’une manière plus générale. Je voudrais sortir de cette putain de chambre mais elle m’en empêche, restant là au milieu de l’encadrement de la porte. Je m’approche - pas trop près quand même - et plante mon regard dans le sien. « Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ? Me séquestrer ? » C’est quoi cette putain de tension là ? Merde à la fin ! « Qu’est-ce que tu veux Willie ? »
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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Lun 30 Sep - 21:14
L’herbe ne me donne pas des compétences supplémentaires en psychologie, mais mon sens de l’observation n’est pas altéré, bien au contraire et surtout je suis assez désinhibée pour dire certaines choses que je tairais en temps normal. Joey est bizarre, elle semble particulièrement mal à l’aise, tendue. Parce que je suis, un peu, défoncée et mon attitude à l’air de la mettre dans l’inconfort. Mais si je réfléchis bien c’est depuis mon petit numéro pour éviter de nous faire choper que ma coéquipière n’a pas l’air totalement dans son assiette. Et puis clairement, je l’ai bien sentie qu’elle y répondait à ce baiser, ce à quoi elle n’était pas obligée. Y’a une ambiance étrange, presque une sorte de tension et j’en joue. Je sais pas bien pourquoi, peut-être pour tenter de comprendre un peu mieux qui est Black. Elle s’est un peu dévoilée, m’a parlé de choses personnelles, comme de sa fille par exemple et son petit-fils – outch, ça fait mal ça hein ? – mais pour le reste, c’est une énigme. On peut pas dire qu’elle soit l’exemple même de l’épanouissement, alors qu’est-ce qui lui manque ? Je m’engage sur un terrain glissant, sans vraiment en avoir conscience, ou en tout cas je m’en fous pas mal. Y’a cette curiosité qui me pousse à aller plus loin, à jouer, à provoquer un peu Joey. J’ai dépassé les frontières de son espace personnel, prenant le t-shirt qu’elle a enfilé comme prétexte. Je lui sers un discours qui n’a pas vraiment de sens, j’aime ce vêtement mais je ne suis pas matérialiste elle peut repartir avec, ça n’a finalement pas d’importance. Sauf que c’est amusant de la voir désarçonnée, c’est pas souvent et ça doit bien cacher un truc. Je finis par lui demander si elle a peur de moi, parce que là on pourrait presque le croire. Elle me pousse un peu pour me maintenir à distance, j’ai donc pas tout à faire tort et pourtant elle nie. Cet état dans lequel je suis ne lui plait pas et bien sûr je ne manque pas de rebondir sur ses propos « Celle qui n’a pas fumé tu l’aimes bien ? » demandé-je en arquant un sourcil « Enfin, tu la tolère. » c’est ça le vocabulaire Black, elle me tolère. Je reste dans le passage, au début sans trop m’en rendre compte mais en prenant conscience que je l’empêche de partir je ne bouge surtout pas. Qu’est-ce que je compte faire ? J’en sais rien, j’essaie de la comprendre mais elle ne fait aucun effort. Je hausse les épaules « Pourquoi faire ? T’es venue jusqu’ici de ton plein gré. » et à vrai dire ça m’a surprise. Sa dernière question me fait légèrement rire « Mais rien. Je veux rien. Juste que tu te détendes. Lâches du leste Black. La vraie question c’est qu’est-ce que tu veux toi ? » je hausse les épaules, ça me semble évident que la plus paumée de nous deux c’est elle, moi j’ai juste l’esprit un peu embrumé. « T’as pas besoin de ton armure ici. » ajouté-je avant de me décaler pour lui laisser la voie libre « Tu vois, je te séquestre pas. » je me saisis de son poignet quand elle passe à ma hauteur, mon regard se plantant à nouveau dans le sien « Fais gaffe à mon t-shirt. » dis-je en lui souriant avant de m’approcher pour ajouter plus bas « Je sais que t’as aimé… cette soirée. ».
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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Jeu 3 Oct - 17:52
« Celle qui n’a pas fumé tu l’aimes bien ? » Pourquoi elle me demande ça ? « Enfin, tu la tolère. » « Et encore. » Je n’ai pas envie d’entrer dans ce genre de conversation à risque. Ce n’est pas pour rien que je ne discute jamais en profondeur, avec personne. Qui je suis ça ne regarde que moi, et je déteste la façon qu’elle a de me pousser dans mes retranchements depuis qu’elle est arrivée dans la brigade. Je lui demande quand même si elle compte me séquestrer. « Pourquoi faire ? T’es venue jusqu’ici de ton plein gré. » Oui. Et je me demande encore pourquoi j’ai bien pu faire une chose pareille. « Mais rien. Je veux rien. Juste que tu te détendes. Lâches du leste Black. La vraie question c’est qu’est-ce que tu veux toi ? » Bordel mais elle a le chic pour toujours renverser la situation et poser les bonnes questions, même défoncée. « Rien. Je veux rien. » Mais en réalité, je sais pas moi même ce que je veux, et ce qu’elle éveille en moi me fait plus peur qu’autre chose. Je n’aime pas sortir de ma zone de certitudes. Prendre des risques au boulot, c’est mon quotidien. Mais ma vie privée elle, elle reste bien compartimentée. C’est la seule chose qui me rassure. Sauf que Weaver en a décidé autrement, et ça m’irrite. Beaucoup. « T’as pas besoin de ton armure ici. » Je ne la lâche pas des yeux. J’ai l’impression qu’elle arrive toujours à trouver les mots justes, les mots qui me touchent là où il faut, quand il faut. Je déteste profondément l’emprise qu’elle a sur moi, alors qu’elle n’en a pas conscience. « Tu vois, je te séquestre pas. » me dit-elle finalement en se décalant pour me laisser passer. Mais c’était trop espérer que croire qu’elle en resterait là. Elle se saisit de mon poignet au moment où je passe près d’elle et mon regard est immédiatement attiré par ses doigts refermés sur ma peau, créant une vague de frissons incontrôlée. « Fais gaffe à mon t-shirt. » Je relève les yeux vers elle. C’est pas possible elle est pas bien dans sa tête cette gamine. C’est un putain de t-shirt. « Tu préfère que j’te le rende ? » Mon ton est sec, comme d’habitude, loin du sien. « Je sais que t’as aimé… cette soirée. » Putain je déteste toutes ces sensations qu’elle arrive à m’arracher malgré moi. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Tu dis ça a toutes les nanas qui sortent de chez toi avec un de tes t-shirt ? » Alors oui mais dit comme ça, ça porte à confusion un peu quand même. Qu’est-ce qui m’arrive ? Et voilà que je louche sur ses lèvres et que j’ai une vague de je sais pas quoi qui s’invite en moi. Je sais très bien ce que c’est, d’est du désir, mais je m’interdis de mettre un mot dessus, de concentrer mon attention là dessus. Pas question. J’en viens à avoir envie qu’elle recommence, c’est n’importe quoi, pourtant merde, j’ai ni bu ni fumé. Enfin pas assez bu pour avoir l’esprit altéré par quoi que ce soit. C’est bien ça le problème. Le problème c’est moi, ma putain de tête, et cette attirance pour les femmes qui revient alors qu’elle était enterrée bien profondément. Fait chier.
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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Mar 8 Oct - 17:45
Même dans mon état normal Joey me tolère tout juste, c’est du Black dans le texte et je crois même qu’à cet instant elle a à cœur de se montrer encore plus tranchante. Elle garde son armure, reste sur la défensive là où j’essaie juste de lui faire comprendre qu’avec moi elle n’a pas besoin d’être sans cesse sur ses gardes. Pourquoi agit-elle ainsi ? Qu’est-ce qu’elle cherche ? Qu’est-ce qu’elle veut ? Rien. Comme ça on est deux, à ne rien vouloir et pourtant la tension est palpable. Cette attitude de défense, c’est pour m’empêcher de voir au delà de sa carapace, le problème c’est que j’ai encore plus envie de savoir ce qu’elle dissimule. Cette façon qu’elle a de presque avoir peur de moi me laisse perplexe. Je suis sans doute trop franche, trop joueuse, un peu intrusive. Au point qu’elle pense que je vais la séquestrer. Non ce n’est pas mon intention, à vrai dire je rends même les armes, après tout je ne vais pas la forcer à s’ouvrir si elle ne le veut pas. Je lui offre une issue, non sans une dernière remarque sur mon t-shirt, Joey répond du tac-o-tac, proposant sèchement de me le rendre « Je plaisante. » dis-je en haussant les épaules, gardant le sourire avant de m’approcher pour lui faire part de ma conclusion à cette soirée. Je pense qu’elle l’a apprécié, un petit shot d’adrénaline imprévu, sortir de sa routine, je crois que ça lui plait bien plus qu’elle ne le laisse paraître. Sur la défensive toujours, elle se défend en attaquant et au passage elle oublie de peser ses mots, son discours prenant un double sens dont je ne suis pas sûre qu’elle ai toute la maitrise. Je ris légèrement et secoue la tête « Non. Rares sont les nanas qui sortent de chez moi avec un de mes t-shirt. » généralement elles repartent avec leurs fringues, celles de la veille. « Et je dis ça parce qu’en réalité rester devant ta télé ça t’emmerde. » elle tue le temps, regarde la vie passer, y’a que son boulot qui compte et c’est quand même triste, non ? « Tu te sens seule Joey, tu t’ennuie… T’en as marre de cette vie toute terne et t’essaie de te persuader du contraire en même temps que tu tentes de me convaincre. » moi et probablement d’autres personnes de son entourage, quoi qu’elle a l’air d’avoir fait du ménage. Son regard jusque là fixé au mien bifurque vers mes lèvres pendant quelques secondes et ce simple détail fait encore grimper la tension d’un niveau. Pourquoi je fais ça ? Je pourrais m’en foutre, la laisser partir, j’aurais même pu ne pas lui proposer de monter. Mais c’est plus fort que moi, y’a ce truc verrouillé en elle que je veux découvrir, je crois que je suis en train de trouver la clé, et je sais pas trop ce que ça provoque en moi, en tout cas ça ne me déplait pas. « Une chose à ajouter ? » je lâche doucement son poignet, mais mon regard lui ne lâche pas le sien, mes lèvres s’approchant doucement des siennes. Il y a une forme de défi dans mon attitude, la dernière chance pour elle de fuir ou de baisser le masque.
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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Jeu 17 Oct - 14:57
« Non. Rares sont les nanas qui sortent de chez moi avec un de mes t-shirt. » Je sais pas si je dois croire une chose pareille ou pas, j’ai du mal à la cerner, savoir qui elle est. Je crois que c’est pareil des deux côtés. « Et je dis ça parce qu’en réalité rester devant ta télé ça t’emmerde. » C’est pour ça que je préfère bosser. Ça a toujours été comme ça, ma vie se résume à mon boulot, et quand je n’y suis pas je me fais chier comme un rat mort. « Tu te sens seule Joey, tu t’ennuie… T’en as marre de cette vie toute terne et t’essaie de te persuader du contraire en même temps que tu tentes de me convaincre. » Je ne réponds rien, garde mon regard ancré au sien, mon regard dur, noir, profond, et les mâchoires serrées comme à mon habitude. « Tu t’es prise pour une psy ce soir Weaver ? » Elle est pas dans son état normal, je sais pas pourquoi je suis encore là, pourquoi je suis même montée. C’était une mauvaise idée, de toute évidence. J’ignore ce qui peut bien me prendre à cet instant précis, et pourquoi mes yeux se sentent attirés d’un coup par la forme de ses lèvres. A croire que les vapeurs de son souffle me montent au cerveau. C’est affligeant. « Une chose à ajouter ? » demande-t-elle en lâchant finalement mon poignet. Mais à l’inverse de ce geste visant à me laisse libre, elle s’approche comme pour s’emparer du restant d’espace vital qui pouvait bien me rester. Mon coeur bat plus vite, plus fort, j’ai l’impression de combattre un démon intérieur qui est plus fort que moi. Je m’efforce de ne pas repenser à notre échange un peu plus tôt, ce baiser qui m’a donné chaud, qui m’a donné envie de recommencer… Trop tard. De ma main droite je me saisis de son visage sans douceur aucune, mon pouce dans le creux d’une joue, le restant de mes doigts dans l’autre joue, et je l’approche de moi pour venir écraser mes lèvres contre les siennes. Grave erreur. J’ai la sensation de tomber la tête la première dans un trou sans fin, des abysses qui soulèvent mon coeur jusqu’à en avoir la nausée. Mon corps s’approche à mesure que ce baiser s’intensifie, je crois que mon cerveau vient d’être court-circuité. Qu’est-ce qui me prend au juste ? J’ai pas bu plus que ça, pas fumé, pourquoi on en est arrivées là ? C’est n’importe quoi, et pourtant je ne parviens pas à m’éloigner d’elle malgré cette volonté, qui de toute évidence n’est pas suffisante. Je perds mon souffle, j’en veux encore, c’est une grosse connerie mais bordel ce que c’est bon. Je cherche sa langue, intensifie l’échange avec le sentiment de n’être plus maître de mon propre corps, de mes propres faits et gestes. Je sombre davantage alors que les secondes s’égrainent…
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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Ven 18 Oct - 11:36
Son regard est dur, noir, intense. Excitant. Je pousse Joey dans ses retranchements, parce que j’ai la sensation d’être à un rien de la faire flancher, fissurer encore un peu plus sa carapace. Pourquoi ? Qu’est-ce qui me motive ? Je l’ignore, ou plutôt je ne me pose pas vraiment la question. Je veux juste savoir, la connaître, la séduire… Oui il y a de ça aussi, cette provocation est une forme de séduction, parce que j’ai sentie une brèche et je crois que ça me plait, tout comme ça m’a plu de la sentir répondre à ce baiser qui n’était pourtant qu’une couverture. Black lutte encore, je secoue doucement la tête, je ne m’improvise pas psy, je fais part de mes observations, c’est tout. La tension est palpable, nos souffles entrent en collision au rythme de nos respirations, j’ai lâché son poignet, elle peut partir ou… Ses doigts viennent se refermer sur mon visage, elle m’attire à elle, comblant le faible espace restant entre nos lèvres qui se rencontrent pour la seconde fois de la soirée. Le geste est franc, un peu brutal, à l’image de cette envie contre laquelle elle semble lutter. Je sens presque une forme de rage dans sa manière de m’embrasser et ce serait mentir de dire que je n’aime pas ça. Instinctivement son corps se rapproche du mien, notre échange s’intensifie, une main dans son dos la seconde se glissant dans sa nuque. Son souffle se fait plus anarchique, furtive trêve, quelques secondes déterminantes. Joey ne fuit pas, au contraire elle repart à l’assaut, sa langue venant chercher la mienne. Je ne l’aurais pas cru capable d’autant de passion, mais preuve en est, elle cache très bien son jeu. Je sens qu’elle s’abandonne un peu plus à chaque seconde, sa prise sur mon visage s’est adoucie et je ne peux m’empêcher un sourire de satisfaction. Je prends aussi conscience qu’il y a plus que du défi dans mon attitude, plus qu’une envie de faire tomber son masque, c’est du désir que je ressens. Il est bien réel, guide mes gestes, mes intentions, alors que ma main se glisse sous le tissu pour caresser sa peau. Sous la pression de mon corps contre le sien, elle se retrouve prisonnière entre le mur et moi. Malgré tout je reste préparée à l’éventualité que Joey veuille fuir, car si j’ignore dans quelles abymes elle s’est perdue, je sais que la remontée pourrait être brutale.
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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Jeu 24 Oct - 14:47
Je perds pieds, totalement. Le baiser qu’elle était venue chercher en guise de couverture un peu plus tôt aurait du rester singulier, le seul et l’unique, qui ne voulait rien dire, que je n’avais pas cherché, ni même désiré. Et voilà que mes lèvres s’articulent contre les siennes à nouveau, ma langue cherchant le contact de la sienne. Mon coeur tambourine à une allure folle dans ma poitrine et le désir que je commence à ressentir me donne la sensation de revivre. Parce que c’est quelque chose que je n’avais pas ressenti depuis très, très longtemps. Je sens alors la chaleur de sa main dans le creux de mes reins, l’autre qui s’appuie dans ma nuque, sans aucun doute la partie la plus sensible de mon anatomie. Je frissonne, me surprends même à mordre sa lèvre inférieure un instant. Mon dos se retrouve contre le mur alors que je n’avais même pas la sensation d’avoir reculé, je suis comme dans un univers parallèle, un univers où je ne suis pas moi-même, de toute évidence. Je sens les doigts de la jeune femme se faufiler sous le tissus de mon t-shirt, ou plutôt de son t-shirt. Je contracte mon ventre à ce contact, je manque d’air, pose ma main sur son ventre à mon tour mais pour la repousser, juste assez pour pouvoir respirer, ma main toujours sur son ventre. « C’est n’importe quoi. » Les yeux encore clos, je secoue la tête et finis par réouvrir les yeux pour la regarder. Son souffle est aussi court que le mien, et je dois lutter contre l’envie de l’embrasser à nouveau, parce que l’envie est là, le désir est là, mais mon esprit cherche à lutter, encore. Mes doigts se referment sur le tissus de son t-shirt, le serrant entre mes phalanges, c’est tellement dur de lutter. Je ne la regarde pas, je sais qu’elle me ferait craquer, mais est-ce que j’ai besoin de ça ? Je sens bien que tout mon corps l’appelle, pourquoi elle putain ? C’est déjà pas assez compliqué que j’en rajoute une couche ? Et contre toute attente, au lieu de céder à mes envies, c’est ma langue qui se délie, différemment de tout à l’heure. « J’ai tué mon précédent coéquipier. » Un aveu qui n’était encore jamais sorti de ma bouche. Jamais. Je vois le regard de Willie changer, et il y a de quoi vu ce que je viens de lâcher. « Faut que j’y aille. » J’aurai mieux fait de jamais mettre les pieds ici. Quelle conne. Je lâche alors son t-shirt et m’extirpe de son emprise pour me diriger vers la sortie.
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On sait déjà comment ça va tourner. Mal. (Jollie #6)
Lun 4 Nov - 19:09
Je suis dans l’instant, je le vis sans me poser de question, laissant cours à mon envie. Je n’ai pas les idées assez claires pour trouver le cheminement qui nous en a fait arriver là, j’essayais juste de comprendre un peu plus Joey, l’apprivoiser, explorer ses failles. J’ai trouvé une brèche, l’ai poussé dans ses retranchements pour qu’elle cède enfin, sorte de sa coquille au moins l’espace d’un instant. Et en accueillant sa libération je me suis rendue compte que tout ça n’était pas seulement une sorte de jeu. Le désir me guide, une main à même sa peau, sous ce t-shirt qu’elle m’a pris  et quelques secondes plus tard je la sens me repousser légèrement. Je recule, je m’y attendais, elle reprend conscience de la réalité, de ce qu’il vient de se passer. N’importe quoi, selon Black « Tu en avais envie. », selon moi. Argument insuffisant, elle rouvre les yeux, j’attends sa réaction, perçois son hésitation mais ne tente rien pour faire pencher la balance. J’agis avec prudence, pas parce qu’elle me fait peur, ça non, au contraire je crois que je cherche à la préserver d’une certaine manière. Je la sens tiraillée, partagée entre l’envie et la raison, ses doigts se refermant sur mon t-shirt comme pour se raccrocher à quelque chose. Elle évite mon regard, et après un instant de silence ses lèvres se délient pour laisser passer quelques mots, un aveu auquel je ne m’attendais pas. De part sa nature, mais aussi à cet instant. J’écarquille les yeux, surprise, me demandant si j’ai bien entendu, mais j’ai finalement peu de doutes. Joey relève le regard pour croiser le mien avant de prendre la fuite. Je suis comme un peu assommée, il me faut le temps d’assimiler et je réagis avec un léger temps de latence avant de sortir de ma chambre « Joey att… » elle a déjà ouvert la porte d’entrée et se précipite dehors « ..ends. ». Mon intuition me dit de ne pas la suivre, cette soirée a été forte en émotions, pour elle principalement mais finalement aussi pour moi. Je me pose milles questions, me sens partagée sur ce qui vient de se passer. Je me traine vers la salle de bain et la douche que je prends ne clarifie pas vraiment mes idées mais elle a le mérite de me mettre dans de bonne condition pour trouver le sommeil. Demain est un autre jour et Marie-Jeanne aura pris congé.
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