Nos anges sont à genoux, et toi, tu vas bien ? [Armenio]

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Nos anges sont à genoux, et toi, tu vas bien ? [Armenio]
Sam 24 Aoû - 8:28
Henry ne faisait pas partie de ces gens qui rappelaient, qui se manifestaient en exprimant clairement le désir de revoir quelqu’un.
Il était bien trop réservé pour ce genre de choses, et pourtant, il aurait aimé revoir Armenio.
Depuis la soirée de la Saint Valentin, il n’avait pas été sur The Chart pour lui parler à nouveau, et lui dire combien la soirée avait été belle et qu’il avait apprécié parler en sa présence.
Pire même, la soirée était tombée dans les méandres de ses souvenirs et il avait eu fort à faire. A sa décharge, il avait fallu s’occuper d’une Ophélie quittant précipitamment la cérémonie de son mariage, annulant ce dernier. Et puis Winnie qu’il avait retrouvée, en pleurs et enceinte. Tant de choses qui avaient perturbé l’esprit du français, si peu habitué à tant de chambardements dans sa vie.
Alors effectivement, il avait mis Armenio de côté et naturellement, le temps avait effacé toute idée de le contacter pour le revoir et continuer cette conversation commencée entre deux cocktails rose bonbon.

Depuis, le temps avait coulé comme l’eau sous le pont, et il profitait des chaleurs estivales pour se prendre un peu de temps pour soi. A force, il avait appris à aimer Los Angeles. Il y avait du monde, certes, mais quand il en éprouvait le besoin, il savait où se rendre pour y retrouver de la verdure, du calme et une absence totale d’humains. Ce coin lui avait été montré par Einar et souvent, Henry s’y rendait pour se ressourcer un peu.
Il n’éprouvait pas le besoin de voyager, il était heureux ici, il avait son boulot de photographe, dans la galerie, et puis, il y avait Ophélie qui vivait avec lui.
C’était nouveau mais il adorait ça. Il prenait soin de sa sœur, rattrapait le temps perdu, donnait au temps une saveur précieuse. Il était définitivement heureux.
Et ce soir, il se trouvait sur la plage de Santa Monica.
Ophélie n’avait cessé de le tanner sur cette plage à aller voir. Elle lui avait assuré qu’il y avait de magnifiques clichés à prendre, que cela ferait sûrement fureur sur son blog.
Il l’avait déjà alimenté de tout ce qu’il avait pu faire depuis et même si beaucoup de followers réclamaient des voyages à l’étranger, il fallait admettre qu’Henry savait vendre la ville de Los Angeles et qu’il y avait toujours quelque chose à voir ou à faire par ici.
Les retours étaient donc positifs.

Il déambulait donc au milieu de cette éternelle fête foraine et en ce mois d’aout, il y avait du monde, c’était animé et bruyant. Le français se sentait un peu mal à l’aise avec tout ce monde, armé de son appareil photo. Il avait déjà pris quelques photos et admettait que l’endroit avait son charme.
Il n’avait pas encore fait de manèges, n’ayant jamais essayé ce genre de choses, que ce soit enfant ou adulte, il n’avait jamais eu le temps pour ça. Et ce n’était pas au Nepal qu’il trouverait ce genre d’endroits…
Henry déambulait donc, quand il remarqua qu’il y avait aussi une jetée un peu plus loin, se perdant dans la mer. Avec la lune en hauteur, le cliché pouvait se révéler des plus beaux. Aussi s’y rendit-il, ouvrant l’objectif et allumant son appareil. La lune se réflétait sur la mer et rendait le spectacle d’autant plus beau. Il prit quelques clichés quand une silhouette attira son regard. Quelques secondes après, il le reconnut enfin.
Il aurait dû être gêné. Gêné parce qu’il se rappela la soirée. Gêné parce qu’il n’avait pas donné de nouvelles. Gêné parce qu’Armenio était si secret. Pourtant, il avança d’un pas résolu et une fois à sa hauteur, il fut soulagé de voir qu’il ne s’était pas trompé.
C’était bien lui.
« Bonsoir Armenio, je me disais bien que c’était toi. » Lui dit-il doucement, un sourire s’étirant sur ses fines lèvres.
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Dim 8 Sep - 9:09
Je profite d’une soirée où je ne suis pas enfermé au poste pour prendre l’air. Trop de pensées m’envahissent le crâne ces derniers temps et j’ai l’impression de me noyer. C’est comme si une vague glacée m’avait percuté de plein fouet, me coupant la respiration jusqu’à ce que mes poumons brûlent. Je ne savais pas ce que je faisais, ce que je devenais. Il y a toujours ces repas hebdomadaires avec ma petite sœur Roni et nous nous découvrons petit à petit, comme nous aurions dû le faire depuis des années ; j’essayais au maximum de prendre des nouvelles de Imelda, de lui parler de toutes ces fois où sa machine me servait et où j’épuisais mon corps jusqu’à faire taire mon esprit grâce à son invention. Et il y avait Gina. Gina qui était ma petite-amie aux yeux de tous mais pour qui je n’éprouvais rien – rien qu’un attachement certain mais pas cette brûlure au fond de ma poitrine. Celle-là même qui m’avait valu des cicatrices sur les mains lorsque j’étais adolescent. Soupirant, je passe une main sur mon visage fatigué et laisse ensuite mon regard s’échapper dans les flots sombres de la baie sous mes pieds. Santa Monica est magnifique, peu importe l’heure du jour ou de la nuit ; les saisons ou le mois de l’année. Derrière moi, l’agitation de la fête foraine résonne comme une mélodie entêtante, faisant bourdonner mes oreilles. J’aurais sûrement pu choisir un coin plus calme, plus intime peut-être pour décider de me retrouver avec moi-même mais je crois que la solitude m’effrayait ce soir. Je crois que j’aurais eu du mal à me retrouver entouré par un silence trop étouffant et trop épais.

Je me dis que je pourrais aller m’acheter un cône vanille-fraise, une de ces glaces à l’italienne énorme qu’ils vendent aux enfants aux yeux gourmands, quand une voix familière vient troubler la quiétude relative de mon esprit. Dans ma poitrine, il y a un battement de cœur qui se rate contre mes côtes lorsque mon regard tombe sur la silhouette de Henry. Depuis combien de temps n’avais-je pas eu de ses nouvelles ? Depuis ce fameux bal où j’avais enfin pu mettre une voix sur ces mots échangés sur The Chart. Depuis ce fameux soir où la brûlure de son regard trop clair s’était imprégnée sur ma chair comme une nouvelle cicatrice. « Henry, je souffle, la voix rauque. Bonsoir. » J’aurais pu le contacter via l’application, lui demander de ses nouvelles mais je n’avais pas osé. Je m’étais empêché de retourner sur son profil, de relire notre conversation. Je m’étais empêché de repenser à cette soirée partagée en sa compagnie, au sentiment agréable qu’elle avait laissé. Et à le revoir ce soir, par surprise, à sentir à nouveau le contact de son regard comme une mer des Caraïbes sur moi, je comprends pourquoi j’étais resté éloigné de lui. « Tu es un oiseau de nuit, toi aussi, alors ? demandé-je avec un léger sourire amusé avant d’aviser l’appareil entre ses mains. Tu es en pleine séance photo ? Tu as bien choisi l’endroit. Santa Monica a un charme certain, surtout la nuit. » Je m’accoude un peu plus sur la rambarde cependant que je laisse mes yeux errer sur les traits finement dessinés du visage du rouquin. Même dans la pénombre, j’arrivais à voir ses tâches de rousseur sur sa peau pâle. « Comment vas-tu ? Ça fait longtemps… » Est-ce qu’il m’en voulait de ne pas l’avoir contacté ? Est-ce qu’il était déçu ? S’était-il seulement attendu à ce que je le contacte ? Après tout, il n’avait pas cherché à me joindre non plus. Je suppose que nous avions tous deux de bonnes raisons de ne pas avoir donné de nouvelles pendant tous ces mois après le bal de la Saint Valentin.
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Lun 7 Oct - 6:33
Le revoir, lui rappelait qu’il n’avait plus donné signe de vie. Il avait hésité, il avait craint de ne pas faire le bon choix. De se tromper au sujet d’Armenio. Et finalement, le silence qui s’était ensuivi, l’avait un peu soulagé. Quoi que… Il avait culpabilisé.
Maintenant, il lui faisait face et Henry se sentait heureux de le revoir, ressentant l’allégresse de la dernière fois. Encore une fois, même s’il était timide, il lui était facile de parler. D’oser mettre des mots, de former une phrase et d’engager une conversation. Arménie était imposant. Il y avait, dans son regard, une lueur qui imposait le respect. Malgré cela, Henry ne pouvait s’empêcher de lui sourire, de lui parler doucement, de le fixer et de se dire, qu’il dégageait un charme affolant. Que c’était bien trop indécent. Et qu’il était fou de venir lui parler.
Qu’attendait-il de lui ?
Le français se sentit soulagé lorsque l’homme lui répondit avec cette même douceur que la dernière fois. Ça faisait du bien de se laisser bercer de la sorte, d’être envahi par un tel soulagement. Il n’y avait pas de ressentiment ce qui confirma à Henry, qu’il devait arrêter de douter de lui et des autres. Ce n’était pas bon de croire ainsi. Il se trompait, forcément.
Aux mots d’Armenio, il répondit par un petit rire, content de son choix de paysages pour la soirée. « C’est tellement beau par ici.  Affirma-t-il avec un hochement de tête, laissant son regard se perdre derrière toutes ces imposantes lumières. Depuis tout ce temps, je me suis enfin décidé. »
Et il ne regrettait pas. Son appareil était empli de clichés en tout genre. Et maintenant, il retrouvait Armenio. C’était une soirée qui devenait un peu plus parfaite.
« Je vais bien.. Répondit le français avec un sourire sincère. Bien loin de celui qu’il portait à cette Saint Valentin. Je vais même très bien, je dirais. Le temps fait son œuvre et même s’il m’a fallu un an pour m’installer posément, je suis enfin en place. Tout s’enclenche et finalement, Los Angeles est vraiment une ville charmante. »
Et puis, le temps suffisait à rendre la douleur moins forte concernant Claire, concernant Adam. Ça allait bien mieux et il en était profondément heureux. Ce n’était pas toujours évident. Il avait parfois des coups de mou, et il pouvait compter sur sa sœur pour reprendre du point de la bête. « Et toi Armenio ? »
Comment allait-il ?
Il le fixa, attendant patiemment sa réponse, le fixant avec intensité et plus qu’il n’en fallait. Oui, il était vraiment heureux en cet instant. Son sourire demeurait sur son visage.
« J’ai été bête. J’aurais dû te contacter après la soirée. Mais… Mais, je serais incapable de dire pourquoi je ne l’ai pas fait. La vie est parfois trop prenante. Et maintenant que je suis devant toi, je me dis que j’ai été stupide de ne pas le faire. Je suis désolé. » Sa voix était gênée mais il n’en demeurait pas moins direct dans ses propos. Il avait toujours été un être franc. Père lui avait toujours fait savoir que rien était pire face à un homme qui bégayait. Et Henry reconnaissait qu’il l’aurait dû l’appeler.
« Est-ce que tu es tout seul ou… Tu accompagnes quelqu’un ? » Les propos le mirent mal à l’aise. Il ne savait pourquoi mais ça lui provoquait même une vive douleur à l’estomac.
« Je n’ai pas encore essayé les attractions. Peut-être que tu voudrais en faire une… Avec moi ? »
Entre amis, qu’il songea même s’il en était guère convaincu.
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