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Jog & Dog feat. Avalon

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Jog & Dog feat. Avalon
Sam 9 Fév - 16:25
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Il est encore tôt et le soleil n'est pas levé depuis longtemps. Tu n'as jamais été une véritable lève-tard mais depuis ta sortie de prison, ton sommeil est de nature très aléatoire. Tu as du mal à te réhabituer aux horaires d'une vie dite "normale" ou classique. Du mal à t'habituer à la solitude, au silence. Tu les avais pourtant tant recherché et attendu. Ils te font un bien fou, le jour. Mais la nuit, ils sont source d'angoisses nouvelles. Comme si tout ceci n'était qu'un rêve, qu'on allait venir te rechercher et te renfermer. Ton cerveau à beau savoir qu'il s'agit là d'une peur irrationnelle et stupide, tes tripes en ont décidé autrement. Ainsi, pour l'instant, tu es presque toujours debout au petit matin.

Et ce matin justement, tu le mets à profit. Parce que tu as réussi à te dégoter un petit job. Le premier depuis ta sortie. Tu es encore loin d'avoir retrouvé ton domaine sportif mais tu ne craches pas non plus sur la tâche. Alors quatre matinées par semaine, tu es Dog Walker. Tu ramasses les chiens de quelques maisons de jolis quartiers de LA et tu les promènes pendant quelques heures. Ton allure a vite plu à plusieurs clients. Tu as l'air digne de confiance, douce et abordable. Ils ne savent rien de ton passé. Heureusement. Tu as déjà bien assez de mal avec certains voisins de ton quartier, tu ne voudrais pas que la nouvelle se répande de trop. Alors tu prends ce travail à coeur. Tu aimes les bêtes. Chez tes parents, vous aviez deux chiens et l'idée d'en adopter un avec Paloma avait été évoquée peu avant la dégringolade. Tu n'étais donc peut-être pas la plus qualifiée en comportement canin, mais tu savais te débrouiller, et surtout tu étais sincèrement attachée aux animaux.

Ta promenade prenais de jour en jour ses petites habitudes. Et si le chemin n'était jamais exactement le même, tu aimais à passer au parc ou sur l'une des plage autorisée aux chiens afin de les lâcher et de les faire courir un moment; ainsi que de t'octroyer une marche le long de Venice. Tu adorais cet endroit. Les fresques colorées, les jeunes skateuses, les artistes en tout genre, ... Cette partie de Santa Monica te semblait la plus libre et la plus ouverte. Tu t'y sentais bien. Et d'ailleurs, alors que tu terminais généralement la promenade par Venice, cette fois, tu avais débuté par ce petit coin de paradis. Un détail qui - peut-être - perturba l'un de tes petits protégés, avide de course et de son grand bol d'air. Impatient de se défouler un peu plus, l'un des 4 chiens que tu promènes aujourd'hui, se met à remuer avec insistance. A force de petits sauts et de cercles autour de toi, il finit par te faire trébucher. Tu te rattrapes de justesse mais lâches l'une des laisses dans le mouvement "Merde !!" Paniquée à la vue de l'animal en fuite, tu te mets également en course, accompagnée des trois autres chiens dont tu tiens la laisses fermement. Le fuyard échappe à ton regard quelques secondes. Juste le temps de prendre un virage. Tu grognes dans ta barbe. Tu aimerais aller plus vite encore mais courir accompagnée de la sorte n'est pas des plus aisé. Finalement, tu atteints, toi aussi l'angle de la rue. Et là, quelle n'est pas ta surprise de tomber nez à nez avec une jeune femme au sol et le border collie, affairé autour d'elle, mais surtout, coincé par le corps de la brune sur sa laisse. Tu t'arrêtes un instant, bouche bée et essoufflée avant de récupérer l'animal et te confondre en excuse. "Oh mon Dieu je suis sincèrement désolée !! Est ce que tout va bien ? Rien de cassé ?" Tu éloignes le chien derrière toi et t'approches doucement de la joggeuse dont tu n'as pas encore reconnu le visage. Tu lui tends la main afin de l'aider à se redresser. Son regard échappe encore au tien. Mais plus pour longtemps ...
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Jog & Dog feat. Avalon
Mer 27 Fév - 21:57
Elle n’était pas le genre de personne à faire du sport. Vraiment pas. Ses plus grandes activités sportives étaient de rejoindre le Planet à pieds lorsqu’elle loupait le bus, ou encore, de faire des allers-retours entre sa chambre et le frigidaire. Aussi n’avait-elle aucune idée de ce que faisait un jogging dans son placard. Et pourtant, il était là, près à lui sauver la vie alors que tous ses autres vêtements étaient sales. Avalon l’avait donc enfilé pour aller chercher un colis du côté de Santa Monica. Un paquet de croquettes pour Shadow ou quelque chose comme ça ; à vrai dire, elle n’avait pas trop écouté quand Zelda lui avait expliqué ce que c’était. L’important était simplement que la Wheeler s’en charge de toute façon. Avalon était donc sortie de l’appartement pour se mettre à arpenter les rues de Los Angeles en survêtements. Ce n’était pas habituel et forcément, elle avait l’impression que tous les regards se braquaient sur elle pour la dévisager. Heureusement, Avalon n’était pas du genre à s’encombrer du jugement des autres. Tout chez elle le prouvait : de sa façon d’être à ses relations. C’était pourquoi elle affrontait sans mal la foule des passants alors qu’elle s’avançait sur Santa Monica. Ce contre quoi elle parvenait bien moins à lutter, c’était le chien qui lui fonçait tout droit dessus. Elle ne le vit arriver que trop tard. Déjà l’animal passait entre ses jambes et la laisse accrochée à son collier la faisait vaciller jusqu’à la faire tomber sur le sol. Un peu sonnée, elle rouvrit les yeux sur la truffe du chien qui venait de lui monter sur le thorax pour venir lui lécher le visage. Amusée, Avalon se mit à rire, caressant doucement le chien alors qu’elle l’écartait un peu. Elle était occupée à s’éponger la figure lorsqu’une paire de jambes fit son entrée dans son champ de vision. Celle-ci était accompagnée par une horde de pattes. Sûrement une dog-sitteuse. « Oh mon Dieu je suis sincèrement désolée !! Est-ce que tout va bien ? Rien de cassé ? » La voix lui paraissait familière. Mais rien de suffisant pour inquiéter la jeune Wheeler, qui attrapait la main que son interlocutrice pour se relever. Elle écartait doucement son agresseur alors qu’elle se remettait sur ses pieds. « Non ça va, n’vous en faites pas. Il a juste dû sentir que… » Qu’elle allait chercher un paquet de croquettes. Elle ne parvint pas à finir sa phrase. Alors qu’elle croisait enfin le regard de la dog-sitteuse, son expression se figea. Son corps entier semblait comme paralysé. Après un instant de flottement, elle finit par hausser les sourcils. « On se connait, non ? » Question débile. Il fallait qu’elle se creuse la tête, qu’elle parvienne à mettre un nom, une histoire sur le visage qu’elle venait de rencontrer. Elle était persuadée de l’avoir déjà vu quelque part. Seulement, elle ne parvenait pas à se rappeler le contexte de leur rencontre. Le plus simple aurait été de croire qu’il s’agissait d’une cliente du Planet ou l’une des passagères de la croisière estivale qu’elle avait faite aux côtés de Dakota, Ophélie et Ella. Mais son visage l’avait bien trop ébranlée pour que ce soit si simple. « Ma-Madame Green ? » finit-elle par demander, alors que tout prenait finalement place dans son esprit. « Je… Wouah. Vous… Avez l’air fatiguée. » Elle enlevait sa main de la tête du chien, esquissant un pas de recul. C’était un réflexe purement défensif et involontaire. Avalon avait envoyé en prison la femme qui lui faisait face et il s’agissait d’une injustice totale. Qui savait comment la professeure de sport pourrait réagir ? Perdant un peu de son éternelle assurance, Avalon pinçait les lèvres, rentrant sa tête dans ses épaules, comme si elle cherchait à se recroqueviller sur elle-même.
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Jog & Dog feat. Avalon
Ven 15 Mar - 16:53
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La main de la jeune femme au sol se glisse dans la tienne et tu t’assures qu’elle se redresse correctement, avant même de se focaliser sur son visage. Tu tires ce corps fin vers le haut que tu vois se déplier avec aisance sous tes yeux et se planter sur ses deux jambes, à nouveau en équilibre parfait. La voix de l’accidentée te rassure : « Non ça va, n’vous en faites pas. Il a juste dû sentir que… » Un son connu, une intonation qui ne t’est pas entièrement étrangère. Mais tu n’as pas le temps de chercher dans ton esprit que vos regards se croisent enfin. Et là, c’est le choc. Ton être entier se fige. Plus un mouvement, plus une réaction. Tu as même la sensation que ton coeur a préféré se taire lui aussi. L’instant te semble irréel. Comme tout droit sorti d’un horrible cauchemar. « On se connait, non ? » Tes yeux s’écarquillent comme des billes. Etait-elle seulement en train de te faire une blague de mauvais gout ? Avais-tu changé à ce point là ? Etait-elle réellement aussi sans âme que pour avoir oublié le regard même de celle qu’elle avait condamné 9 ans plus tôt ? “Si on se connait ?!!” Tu sens toi aussi, peu à peu le malaise envahir la jeune Avalon. « Ma-Madame Green ? »

La pièce est tombée. L’embarras total. Vous vous dévisagez l’une l’autre comme on observe un ovni sorti de nul part. Te rendant soudainement compte que tu as gardé la main d’Avalon dans la tienne en l’aidant à se redresser, tu la lâches finalement en une rapidité de mouvement surprenante. Un peu comme si tu venais de toucher une flamme, de poigner dans le feu. En soi, tu n’étais pas loin de cette réalité imagée. « Je… Wouah. Vous… Avez l’air fatiguée. » Ah ça, ces mots là, tu ne t’y attendais pas. Ton visage doit d’ailleurs le trahir. Sa condescendance te donnerait presque envie de la gifler. Cet air décalé, détaché et un peu mauvaise fille qui t’avait pourtant fait craquer par le passé. Un passé si lointain t’ayant causé le pire. La revoir sous ton nez déclenche en toi une rafale de flashbacks. Tous plus différents et violents les uns des autres. La prison, l’avant. Cette vie ne t’appartenant plus. Tout se mélange. Tes poings serrent les laisses des chiens. Tu as envie de hurler. Intérieurement c’est ce que tu fais. Tu as envie de la secouer, de lui parler. Tu as tout autant envie de fuir, de ne surtout plus la voir. Jamais. Ca se met à combattre à l’intérieur de toi. Un horrible combat et des vagues d’émotions que tu n’étais pas prête à ressentir. Tu as la gorge et la poitrine serrées. Tu devrais juste partir, t’éloigner et ne même pas te retourner. Techniquement - ou plutôt légalement - c’était même ce que tu devais faire. Car il était hors de question qu’Avalon ne puisse te renvoyer dans les bouches de l’enfer une seconde fois.
Pourtant, tu restes plantée là. Incapable de te mouvoir. Seule tes lèvres acceptent de s’ouvrir pour lui répondre avec cynisme : “C’est ce que 9 ans de prison font à un être humain. Ça tire un peu les traits … !” Tu sais que tu devrais te montrer plus forte que ça, plus intelligente. Peut-être même te dire que ce n’était qu’une gamine apeurée et - qu’en soi - tu comprenais son silence passé. Ou pardonnais. Mais de la voir ainsi devant toi, tu ne pouvais pas. Tu n’y arrivais pas. C’était trop. Il ne s’agissait pas d’une simple contravention ou d’une banale rupture amoureuse. Rien n’avait été normal et tout avait été trop loin, trop fort. Tu devais très certainement être la première à blâmer. Pour avoir craquer. Mais toi, cela faisait près de 9 ans que tu te flagellais mentalement, que tu t’en voulais. Alors qu’elle … ? Tu n’en savais rien. Rien de plus que, en cet instant, elle t’offrait juste le répit de l’âme à pouvoir - pour quelques secondes - lui faire porter le poids de cette lourde culpabilité qui te collait à la peau.
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Jog & Dog feat. Avalon
Ven 17 Mai - 15:15
Il lui avait fallu un moment afin de la reconnaître. A croire que son esprit l’avait complètement chassée de sa mémoire, évincée de ses souvenirs alors que son ancienne enseignante était envoyée en prison par sa faute. Si la culpabilité lui avait rongé les sangs durant des années, Avalon avait fini par se protéger en chassant totalement Raven de son esprit, se persuadant presque que celle-ci n’avait jamais existé. Que tout ce qui s’était produit n’était qu’un mauvais rêve. Pourtant, la professeure de sport se tenait face à elle, bien vivante, les traits emplis d’un air fâché. Et voilà qu’après tout ce temps, il fallait qu’elles se retrouvent sur le même trottoir, à l’autre bout de l’Amérique. La coïncidence était trop grande et pourtant, Avalon ne parvenait pas à s’en embarrasser. Tout ce qu’elle constatait, c’était qu’elle ne trouvait pas les mots justes pour s’adresser à elle, alors qu’elle s’était rendue compte qu’il ne s’agissait pas d’une simple inconnue qui avait lâché ses chiens sur elle. Les joues rougies par l’embarras, la Wheeler se trouvait dans une situation inhabituelle pour elle, qui était toujours expansive et joyeuse, balayant avec humour le moindre tracas. Sa confidence habituelle s’était envolée. Démunie face à la Green, la barmaid ne parvenait à balbutier que quelques mots, commentant son air fatigué à défaut de savoir quoi dire. Elle ne pouvait décemment pas prendre la poudre d’escampette, mais dans le même temps, chaque sujet de discussion paraissait superflu. L’effort fourni apparaissait pourtant comme étant superflu. Piquée au vif par ces quelques mots, Raven n’hésitait pas à attaquer Avalon, usant d’un ton glaçant pour s’adresser à elle. « C’est ce que neuf ans de prison font à un être humain. Ça tire un peu les traits … ! » La barmaid pinçait les lèvres. Ses mots avaient été maladroits, mais pire encore, elle constatait la rancœur de son ancienne amante à son égard. Neuf ans de prison hein ? Avalon avait complètement oublié que la peine prononcée était si longue. Ce ne devait pas être neuf mois à la base ? La culpabilité lui rongeait l’estomac alors qu’elle se rendait compte qu’elle avait porté aussi peu d’attention à un évènement qui avait marqué l’ensemble de la vie de Raven. « Ah. Euh… Ouais. Vu comme ça, vous n’avez pas l’air si fatiguée. Vous vous en sortez même plutôt pas mal. » Avalon et l’art de s’enfoncer. Croire que l’humour pouvait la sortir de n’importe quelle situation était un tort. Il existait forcément des exceptions et cet instant en faisait sans aucun doute parti. Passant une main sur sa nuque, la Wheeler ne parvenait toujours pas à se défaire de son air gêné. Elle ne parvenait même pas à soutenir le regard de Raven. Gamine prise en faute ressentant la culpabilité des années plus tard. « Ecoutez… » commençait-elle, avant de se rendre compte qu’il était idiot de continuer à se vouvoyer. Avec tout ce qu’elles avaient vécu ensemble par le passé, le tutoiement semblait bien plus désigné. « Ecoute. Je suis vraiment désolée pour ce qui s’est passé. J’étais jeune, sans doute trop pour prendre conscience de ce qui se jouait vraiment. J’avais peur de ce que mes parents pourraient dire et j’avais tellement peur de me prendre une droite en avouant la vérité que je n’ai pas pensé à tout ce que ça pouvait impliquer. » Elle reprenait sa respiration, osant finalement relever ses prunelles pour les vriller dans celles de Raven. « Ils n’ont pas attendu de m’en parler avant d’engager un avocat. Tout a été trop vite et je ne savais plus quoi faire. Je me suis embourbée dans mes mensonges. » Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, exactement, à Raven ? Elle ne devait pas en avoir grand-chose à faire de savoir comment tout cela s’était produit. C’était le résultat qui avait affecté l’ensemble de sa vie. Et Avalon n’avait rien fait pour lui venir en aide. Pourtant, à l’époque, elle l’aimait. Elle en était convaincue. « Mais j’imagine que ça ne sert pas à grand-chose de remuer le passé. Ce qui est fait est fait. » Et parler de tout ça au beau milieu de la rue n’était pas forcément la meilleure chose à faire.
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Jog & Dog feat. Avalon
Mer 12 Juin - 23:35
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Tu avais passé tant d’heures, de jours et de semaines à imaginer ce que serait d’un jour sortir et confronter Avalon. La voir devant toi et tout déballer. Lui raconter. Tout. Dans les moindres et plus sordides détails. La noyer d’informations trop concrètes. La laisser se perdre dans un océan de réalités à mille lieux des films ou séries hollywoodiennes. La gaver d’images, de mots, de … culpabilité. Et puis tu avais cru pouvoir oublier, pardonner, rayer. Tu avais traverser la peine, la colère, le déni. Mais tout ça, loin de tout, n’avait plus aucun sens. Tu t’en rends d’autant plus compte, maintenant qu’Avalon se trouve là, plantée devant toi, sous ton regard. Tout se mélange à nouveau dans ton esprit. Seul le dégout semble la constante.



Tant bien que mal, maladroitement, paumée et probablement bien plus perturbée que toi, la brune tente de se reprendre. « Ah. Euh… Ouais. Vu comme ça, vous n’avez pas l’air si fatiguée. Vous vous en sortez même plutôt pas mal. » Votre échange n’a ni queue ni tête. Il ne devrait même pas exister. Un univers vous sépare à présent. La communication serait de toute façon impossible. Tu ne surenchéris pas. Ton regard glacial parle pour toi. Rien à ajouter. Tu laisses ton silence prendre ses aises. Tu regardes Avalon se décomposer devant toi. Sa gestuelle ne trahit personne. Tu te surprends d’ailleurs à reconnaitre chacun des petits tics de gêne de l’ancienne étudiante. Tu n’avais donc rien oublié. Son regard fuyant, sa main dans la nuque, … Comme quand - à l’époque - elle prétendait avoir oublié sa tenue d’entrainement ou être trop “malade” pour courir. Les excuses fusaient souvent pour échapper à l’effort. Elle était alors bien plus sûre d’elle et convaincante lorsqu’il s’agissait de jouer les charmeuses.

« Ecoutez… » Sa voix te sort de ses images de souvenirs d’un passé révolu. Presque si lointain qu’il semblerait n’avoir jamais existé. Tu déglutis, gorge serrée, prête à quitter les lieux. Tu n’as pas envie d’entendre la suite, de la laisser parler. C’est trop tôt, trop dur, trop … trop tout ! En un geste décidé, tu rassembles les laisses des chiens allongés à vos pieds. Tu resserres ta poigne sur celles-ci et tentes un départ avorté dans l’oeuf. Trop tard, sa voix reprend et tu ne peux te résoudre à te mettre en marche. « Ecoute. Je suis vraiment désolée pour ce qui s’est passé. [...] » Tu sens l’émotion monter en toi. Tu sens ta mâchoire se serrer, certains de tes membres trembler, et si tu ne faisais pas un effort surhumain pour les empêcher de se libérer, des larmes seraient déjà en train d’embuer tes yeux. Tu as l’impression de ne plus savoir respirer. C’est insupportable. Mais tu ne veux surtout pas qu’Avalon perçoive la moindre faille de faiblesse chez toi. Question d’égo surement. La brune se rapproche d’un pas et ose enfin soutenir ton regard. En adulte. Plus ou moins « Ils n’ont pas attendu de m’en parler avant d’engager un avocat. Tout a été trop vite et je ne savais plus quoi faire. Je me suis embourbée dans mes mensonges. » Tu la laisses terminer. Incapable d’ajouter quoi que ce soit. A nouveau, ce seul silence que tu lui offres en réponse. Un dernier regard et tu engages le pas pour t’éloigner. Tu la dépasses de peu. Le trottoir n’est pas large, tu la frôles sans le vouloir. Quelques foulées de plus avant que le feu dans ta poitrine ne te pousses à finalement t’arrêter et te retourner.

Dans le dos d’Avalon toujours en place, tu finis par exprimer : “Je n’en veux qu’à moi-même d’avoir craqué pour une gamine à l’époque. Mais tu n’as que ta personne à blâmer pour n’avoir jamais agit en adulte à un moment ou un autre. Neuf ans c’est long Avalon ! Pas une seule visite, pas un mot, un coup de téléphone, une tentative de quoi que ce soit … Rien !” Avalon aurait, en effet, pu renverser la donne à ses 18 ans. Un témoignage, même tardif, aurait pu aider à une libération avancée. En soi, Raven se serait même contentée d’une excuse sincère et déchirée. Plus maintenant. “En effet, le mal est fait. Ma vie détruite. Ces mots là, je les attendais bien plus tôt. Il faut croire que ta conscience ne se porte pas si mal au final. … Y’en a qui ont de la chance.” Tu n'as probablement plus rien à attendre d'elle. Ni démarche mature, ni réelle expression de pardon. Tu le sais depuis longtemps déjà. Et pourtant, de le vivre, de le constater réellement, cela te remuait bien plus que désiré. Tout au fond de toi, tu aurais aimé qu'elle t'offre l'excuses parfaite. Celle de l'impossible et inexistante vérité romancée. Si seulement ...
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Jog & Dog feat. Avalon
Jeu 4 Juil - 1:12
Les mots laissaient place à un silence pesant, presque écrasant. Avalon ne savait pas s’il lui fallait ajouter quoi que ce soit. Que pouvait-elle bien dire après toutes ces années ? S’exprimer à ce sujet était inutile. Ses excuses paraissaient piètres et creuses. Sans doute parce qu’elles l’étaient. La Wheeler venait de se rappeler de l’existence de sa professeure de sport. Cet oubli était plus parlant que n’importe quel mot. Et pourtant, elle se sentit le cœur lourd lorsque Raven se mit à la contourner pour s’éloigner. Elle était en train de partir, c’était aussi simple que ça. Avalon la regardait faire sans chercher à la retenir. Elle n’avait aucune légitimité à lui imposer sa présence. En guise de toute réaction, elle se contentait de se mordre l’intérieur de la joue en se maudissant partiellement d’être un être aussi ingrat. Alors que son ex était en train de crever en prison, elle avait continué sa vie, enchaîné les amourettes et s’était épanouie comme si de rien n’était. Culpabilité passagère qui ne mettrait pas plus de quelques jours à s’effacer. Mais alors que Raven se positionnait derrière elle, l’ancienne professeure de sport ne tardait pas à laisser sa voix s’élever. Comme si les mots avaient besoin de sortir avant qu’elle ne puisse exprimer le regret de ne pas avoir suffisamment vidé son sac. « Je n’en veux qu’à moi-même d’avoir craqué pour une gamine à l’époque. Mais tu n’as que ta personne à blâmer pour n’avoir jamais agit en adulte à un moment ou un autre. Neuf ans c’est long Avalon ! Pas une seule visite, pas un mot, un coup de téléphone, une tentative de quoi que ce soit … Rien ! » Si Raven assurait prendre la faute sur elle, la suite de ses paroles laissaient bien comprendre qu’elle en voulait à Avalon pour une multitude de choses. La Wheeler restait d’ailleurs plantée sur le trottoir, incapable de bouger. L’air penaud, elle se sentait réellement comme une gamine prise en faute. Parce que c’était tout ce qu’elle était face à son ancienne professeure. « En effet, le mal est fait. Ma vie détruite. Ces mots là, je les attendais bien plus tôt. Il faut croire que ta conscience ne se porte pas si mal au final. … Y’en a qui ont de la chance. » Cette fois, Avalon se retournait vers son ancienne amante, plongeait son regard dans le sien. « Parce que tu considères que ta conscience n’est pas tranquille ? » En même temps, au fond, Raven avait dû se maudire d’avoir dépassé ses fonctions de professeure pour flirter avec une élève. Ça lui avait tout coûté. Ce ne devait pas être facile à vivre. « Ecoute… J’ai du mal à comprendre. Tu t’attendais à quel genre de retrouvailles ? Qu’on reprenne notre histoire là où on l’avait laissée ? Que je te saute au cou pour t’embrasser et te demander pardon ? » Un scénario digne des meilleurs films à l’eau de rose, mais qui ne pouvait décemment pas être la vie réelle. Ce serait trop étrange, trop décalé. Et si Avalon sortait bien souvent de la norme, elle ne laissait pas pour autant sa vie s’apparenter aux mauvaises comédies romantiques sur Netflix. Elle pouvait être dévouée, mais pas avec Raven. Pourtant, elle l’avait réellement aimée. C’était étrange. « J’étais une gamine qui voyait son premier amour finir en taule par sa faute. Et pourtant, je n’savais pas quoi faire pour arranger les choses. C’était traumatisant. J’ai fait un total black out sur tout ça. » Elle disait les choses comme elles étaient, ne cherchant en aucun cas à enjoliver les choses. A quoi bon ? Elle haussait les épaules. « C’est nul. Je te l’accorde. Mais ce n’était pas volontaire. » La Wheeler soufflait un bon coup avant de finalement ajouter : « Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider à surmonter tout ça et à te sentir mieux, et je le ferai. Je te dois bien ça. » Pinçant les lèvres, elle attendait la réponse de Raven, sachant pertinemment qu’il ne s’agissait pas de la meilleure façon de se faire pardonner par son ancienne amante. Mais la vie d’Avalon avait pris un chemin bien éloigné de celui de Raven. Elle ne pouvait pas deviner ce qui l’apaiserait, tout simplement parce que son ancienne amante était devenue une étrangère.
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Jog & Dog feat. Avalon
Sam 27 Juil - 15:15
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Tu sens l’énervement monter. Une sensation collante et désagréable qui t’agrippe au corps et à la gorge. Comme une envie contradictoire de hurler et de fuir. Tu aurais probablement dû te taire, ne rien rajouter et t’éloigner. Jouer les adultes. Mais fallait croire que ça, tu n’avais jamais su le faire … « Parce que tu considères que ta conscience n’est pas tranquille ? » Ton sang ne fait qu’un tour. Etait-elle seulement sérieuse ?! Avais-tu bien compris ? Avalon était-elle gentiment en train de suggérer que TOI Raven, tu pouvais avoir la conscience en paix … “Pardon ?!” L’expression de ton visage dit tout. Ton regard surtout. Mais tu n’as pas le temps d’enchainer, que c’est la jeune femme qui reprend. Peut-être dans une tentative maladroite de s’échapper des foudres qui auraient pu lui tomber dessus. « Ecoute… J’ai du mal à comprendre. Tu t’attendais à quel genre de retrouvailles ? Qu’on reprenne notre histoire là où on l’avait laissée ? Que je te saute au cou pour t’embrasser et te demander pardon ? » Tu n’en crois pas tes oreilles. Avalon avait beau avoir grandit et changé, tu avais toujours l’impression d’entendre une gamine de 15 ans. En fait, elle t’était parue même plus mature à l’époque. Comme quoi … Tout est beau quand on se berce d’illusions et qu’on craque sur un sourire et un charisme. Alors oui, plus que jamais tu avais tout à regretter.

Tu lâches un rire nerveux, agacée, avant d’attraper le bras d’Avalon entre deux laisses. Te dépatouillant comme tu le pouvais, tu l’attires un peu à l’écart, à l’entrée d’une ruelle où tu te libères de ces foutus chiens en les attachant tous à un tuyau d’évacuation. Il était tout aussi question de ne faire ni scène en public, ni de te faire repérer. Car légalement, cette confrontation avait tout pour te remettre dans la merde. “Pour être claire, ces retrouvailles, je ne les imaginais pas du tout ! Ou plutôt, bien trop de fois dans mon esprit pour oser les espérer réellement. Il n’est pas question de conte de fée Avalon ! Sois rassurée, je n’attends rien de toi et cela depuis des années maintenant. Je n’ai d’ailleurs pas quitté Orlando pour rien …” Oh non. Ce changement, cet éloignement, tu en avais plus que besoin. Tout laissé derrière. Ou du moins essayer. Plus rien ne te retenais là-bas. Rien d’autre que la douleur d’un passé révolu. Il y avait bien Pia également dont tu savais la présence à Los Angeles, mais jamais celle-ci n’avait évoquer la présence de sa soeur … Peut-être n’aurais tu finalement opté pour une autre destination. Parce que vraiment, là tout de suite et sous le nez de ton ancienne étudiante, l’Alaska te semblait soudainement très attrayant !

Le brunette toujours mal à l’aise, se laisse malgré tout aller à une petite assurance de défense naturelle. Ce que tu aurais très certainement pu comprendre en temps normal mais qui restait rude à encaisser aujourd’hui. “J’étais une gamine qui voyait son premier amour finir en taule par sa faute. Et pourtant, je n’savais pas quoi faire pour arranger les choses. C’était traumatisant. J’ai fait un total black out sur tout ça.” La mine renfrognée que tu arbores depuis maintenant plusieurs longues minutes se détend très légèrement sans vraiment que tu ne t’en rendes compte. Au fond de toi, tu pouvais très bien comprendre les mots d’Avalon. Sa peur. Son angoisse de gamine. Et très honnêtement, tu te maudissais de surprendre ton esprit se laisser aller à l’indulgence. Tu te souvenais de ces longues et interminables journées enfermées. Les premières furent les pires. A subir. Et ces promesses faites à certaines co-détenues. Celles de ne jamais pardonner. De lui faire regretter à la petite !

Tout se mélange dans ta tête. Cette image de caïd que tu avais du endosser pour ne pas de te faire massacrer. Ce masque enfilé qui te collait à la peau et que tu ne pensais plus pouvoir un jour enlever. Cette autre toi qui - au fond - n’était peut-être que comédie. Ou tout du moins partiellement. Tu as la tête qui tourne. Tu t’assieds sur un petit amoncellement de vieilles caisses en bois salies. Rien à faire que cela tâche ou non tes vêtements. Tu souffles. Te passes une main dans les cheveux. Avalon doit sentir le malaise grandissant en toi. Cette bataille entre rage et médiation. “C’est nul. Je te l’accorde. Mais ce n’était pas volontaire. Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider à surmonter tout ça et à te sentir mieux, et je le ferai. Je te dois bien ça.” Effectivement. Avalon te devait bien ça. Mais quoi exactement ? Que pouvait-elle seulement t’apporter qui pourrait rendre à ta vie toute son essence … ? Ton regard ne la quitte pas. Tu l’écoutes parler. Observes chacun de ses mouvements, de ses mimiques. Certaines sont identiques au passé. Comme un mauvais remake. Tu hausses les épaules en première réponse à cette ancienne amourette dont tout te sépare aujourd’hui. Tu ne savais même pas ce qu’elle était devenue, qui elle était vraiment … Car même lorsque tu voyais Pia, le sujet de sa soeur était bien le seul et unique tabou restant s elle entre vous. “ Tu me dois tout et rien à la fois. Je pourrais choisir de te faire vivre un enfer mais je n’ai même plus la force de me tenir à mes engagements passés. Il n’y a rien que tu puisses faire pour moi. Plus maintenant. Tu ne peux ni me rendre ma vie, ni mon rôle de mère.” Car là restait bien le plus horrible manque et regret de ta vie, celui d’avoir perdu les jumeaux. Il ne se passait pas une seule journée sans que tu ne penses à eux. A ce qu’ils étaient en train de devenir aux côtés de leur seconde maman. Tu ne doutais pas qu’elle en faisait des êtres merveilleux. Mais tu n’avais que ton imaginaire pour te bercer d’illusions. Un monde dans lequel, tu le savais, ton ex-femme avait probablement tout fait pour effacer la moindre trace de ton existence.

Sans te relever de suite et garant ton regard planté dans celui d’Avalon, tu ponctue simplement et manière plus sèche : “Je n’ai rien à ajouter et toi non plus, certainement. Alors, c’est bon. Vas-t-en.” Au fond, c’était encore là la meilleure solution. Pas vrai ?
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Jog & Dog feat. Avalon
Lun 12 Aoû - 14:21
Si Avalon paraissait détachée face à la situation, la vérité était qu’elle perdait peu à peu ses moyens au fur-et-à-mesure qu’elle réalisait ce qu’avait dû vivre Raven. Elle restait pourtant sur la défensive, cachant son malaise derrière quelques blagues maladroites. Elle devait sans doute passer pour une gamine insolente, mais peu lui importait. C’était sa façon de se protéger : entrer dans une bulle afin de ne pas être touchée par tout ce qui était en train de se produire. « Pour être claire, ces retrouvailles, je ne les imaginais pas du tout ! Ou plutôt, bien trop de fois dans mon esprit pour oser les espérer réellement. Il n’est pas question de conte de fée Avalon ! Sois rassurée, je n’attends rien de toi et cela depuis des années maintenant. Je n’ai d’ailleurs pas quitté Orlando pour rien… » Avalon percevait la détresse dans la voix de son ancienne amante. Son désarroi. Sa colère aussi. Elle comprenait que son ex-professeure avait cherché à fuir la Floride afin qu’elles ne se recroisent plus jamais. Et pourtant, elles se croisaient l’une et l’autre au détour d’une rue de Los Angeles. Le monde était définitivement bien trop petit. Et la Wheeler ne pouvait s’empêcher d’être touchée par ce que lui racontait Raven. Aussi entreprenait-elle de s’expliquer, d’exposer son point de vue de l’histoire. Ce n’était pourtant pas sa version des faits qui risquait de changer quoi que ce soit, pas vrai ? Parce que son ancienne amante avait vécu bien pire qu’elle. Enfermée depuis des années derrière des barreaux, sans doute destituée de son droit d’exercer, mais aussi et surtout, privée de sa famille. Avalon n’osait envisager l’impact négatif qu’elle avait pu avoir sur la vie de la Green. Et pourtant, elle percevait ses traits en train de se détendre, comme si ces maigres explications suffisaient à apaiser son cœur meurtri. L’air embarrassée, Raven passait une main dans ses cheveux, laissant échapper un soupir qui en disait long sur ce qu’elle pensait.

Alors, Avalon tentait le tout pour le tout. Effectivement, elle n’envisageait pas de reprendre leur histoire là où celle-ci s’était arrêtée – Ella était entrée dans la vie de la Wheeler et cette fois, Avalon comptait bien faire les choses – et il semblait en être de même pour Raven. Pourtant, la jeune femme proposait à la Green de lui rendre un dernier service afin de se racheter, comme si tout cela pouvait être suffisant pour effacer les années qui venaient de s’écouler et les torts que cela avait causé chez Raven. « Tu me dois tout et rien à la fois. Je pourrais choisir de te faire vivre un enfer mais je n’ai même plus la force de me tenir à mes engagements passés. Il n’y a rien que tu puisses faire pour moi. Plus maintenant. Tu ne peux ni me rendre ma vie, ni mon rôle de mère. » Avalon passait rapidement sa langue sur ses lèvres, embarrassée. Raven venait de dire à haute voix ce que la Wheeler redoutait quelque peu : elle lui avait tout pris, tout volé. Rien ne pourrait jamais réparer ça. C’était évident. « Je comprends. Et j’en suis désolée. » bredouillait-elle, à défaut de mieux. Peut-être était-ce ces excuses ratées ou peut-être était-ce autre chose, mais Avalon parvint à percevoir la Green se raidir. Sans quitter la Wheeler du regard, elle lui lançait : « Je n’ai rien à ajouter et toi non plus, certainement. Alors, c’est bon. Vas-t-en. » Avalon hochait la tête. C’était sans doute la meilleure option qu’il leur restait. Pourtant, la culpabilité s’était installée au sein de son être, et elle ne se voyait pas tourner les talons sans ajouter un mot de plus. Il lui fallait toutefois reprendre ses esprits, aussi se tournait-elle vers le point d’attache des chiens, les libérant avant de tendre leurs laisses à Raven. « Tu dois avoir raison, il n’y a rien d’autre à ajouter. Alors je te laisse continuer ta ballade. » Elle ne parvenait même pas à lui adresser le moindre sourire. Tout était bien trop compliqué. Avalon n’était pas taillée pour ce genre de situation. Elle n’était jamais parvenue à les gérer. « Et sache que je t’aimais, vraiment. Je ne me payais pas ta tête. » ajoutait-elle finalement alors qu’elle abandonnait les lanières dans les mains de la Green, avant de reculer de quelques pas. « Los Angeles est une assez grande ville pour que nous puissions y vivre toutes les deux. Il suffit qu’on vive chacune sa vie de son côté, sans rien mélanger. Ce sera plus simple pour tout le monde, tu penses pas ? » C’est-à-dire qu’Avalon ne traverserait jamais la rue pour aller importuner Raven si elle la croisait. Peut-être lui adresserait-elle un signe de main, à la limite, mais le plus simple restait sans doute de faire comme si elles ne se connaissaient pas. Pour que la Green puisse repartir sur de bonnes bases, celles d’une vie sans Wheeler. « Allez, je t’embête pas plus longtemps. J’te souhaite une bonne vie, Raven. » Elle esquissait un semblant de sourire avant de finalement tourner les talons, répondant finalement au vœu qu’avait formulé son ancienne amante. Elle s’en allait.
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