a need for you - Sloana

Elle en était devenue une habituée. Tous les soirs, ou presque, la belle demoiselle se faufilait jusqu’au bar du Planet, et observait. Que ce fut pour son travail, ou pour le plaisir – et pourquoi pas les deux ? –, Anahilde finissait toujours dans ce bel établissement. Et ce soir, ce n’était pas la Miss, ce n’était pas l’escort, mais vraiment la jeune fille, qui buvait un verre, ses lèvres rougies par le maquillage, ses yeux forts du leur. Elle était belle, elle s’était faite belle, et elle voulait prendre plaisir, prendre du plaisir. La soirée ne faisait que commencer, et déjà, dans sa petite robe rouge et moulante, elle sentait qu’elle faisait de l’effet. Comment ne pas en faire ? Mais elle cherchait. Elle cherchait la perle rare qui allait illuminer sa soirée. Elle ne voulait pas juste goûter au plaisir de la chair, non. Elle voulait profiter au maximum de ce qu’aurait à offrir la jolie demoiselle qui ne passerait pas inaperçue sous son regard. Et pour cela, elle observait. Elle était là, accoudée au bar, son sac à main dans sa main droite, son verre dans la gauche. Ses cheveux détachés dansaient dans son dos et passaient par ses épaules, tandis que sa robe, ouverte dans son dos et sur les côtés, laissaient place à l’imagination, tout en en dévoilant assez pour attirer les regards. A ses pieds, des talons hauts, noirs et ouverts. A ses poignets, deux bracelets couleur argent, et une montre noire et chromée, fine et belle. Elle avait aussi un collier. Bref. Elle s’était mise sur son trente et un. Et elle espérait bien tomber sur une petite pépite.

Sans doute son comportement était là une façon d’éviter la frustration ? La rage d’avoir perdu un ami, et son patron ? Parti du jour au lendemain, celui avec qui elle passait le plus clair de son temps, parlant, riant, et parlant encore avait comme disparu de Los Angeles. Il ne répondait plus à ses textos. Elle détestait cela. Elle avait la désagréable impression qu’elle était abandonnée, rendue seule, chassée. Alors oui, elle avait besoin d’attention. Elle avait besoin de se sentir accompagnée, désirée. Elle ne voulait pas moudre du noir, tout en se lamentant sur ses piètres prouesses en relationnel. Elle ne voulait pas non plus se montrer faible, et accourir chez Ash. Elle ne voulait voir personne qu’elle connaissait en fait. Ana ne voulait qu’une chose : qu’une belle inconnue vienne à elle, la drague, l’embrasse, l’emmène passer une nuit fabuleuse. Elle ne tenait même pas à revoir cette dite personne. Quoique… Cela dépendrait de la personne en question. Mais elle ne voulait pas que de la chair, elle voulait de la compagnie. Elle avait besoin de compagnie. C’était indéniable. Il fallait une femme ayant de l’esprit, une femme sachant rire, sachant parler, et sachant l’emmener au septième ciel. Demandait-elle l’impossible ? Peut-être. Peut-être pas. La plupart de celles qui la regardaient semblaient juste intéressées par son corps, et bien que cela pouvait flatter la démone sous son visage d’ange, elle ne voulait pas être un trophée, ce soir. Elle voulait être une amante. Elle voulait être une dame de compagnie. Ou en avoir une.

Alors qu’elle finissait son verre, une blonde marqua soudain son territoire en entrant dans le bar, alors que les yeux d’Ana semblaient attirés par cette beauté. Etait-ce l’alcool, le fait qu’elle soit sans doute plus âgée qu’elle, ou le fait que sa chevelure semblait divine ? Elle n’en savait rien, mais elle quitta bien vite sa place, sa fin de verre en main, pour aller, sans crainte, et sans retenue, aborder cette déesse. Bonsoir… Puis-je vous offrir un verre ? Zut. Trop banal comme approche… Elle devait se rattraper. Ou un chien ? Enfin… Pas que j’en ai sur moi à donner mais… Ok, trop bizarre cette fois. Pourquoi pensait-elle à un chien ? A cause d’Ellie ? Sûrement. Merde. Ok pardon je… c’est sûrement l’alcool mais… je voulais trouver quelque chose de pas banal à vous dire, sauf que là j’ai carrément été étrange. Elle se mit à rire. Elle espérait fortement que la blonde ne soit pas fermée à un peu d’humour, et lui laisse une chance.

Un chien… Franchement. Un chien. Pourquoi avait-elle dit ça ? Pourquoi avait-elle encore en tête les moments passés à chercher ce petit toutou dans la librairie ? Non. Elle ne pouvait décemment pas penser à un mignon petit toutou alors que son but, en ce soir là, était d’avoir une amante, une compagnie, qu’elle soit intelligente, cultivée, et drôle. Qu’elle sache rire, et parler, et pas juste la prendre comme une bête sauvage. Parce que si le sexe était forcément de la partie, Anahilde avait ce besoin de se sentir aimée, ne serait-ce que pour une nuit. Elle voulait profiter, et quel ne fut pas son soulagement lorsque la belle blonde lui répondit avec un sourire. Au moins, elle ne l’avait pas fait fuir. Mieux encore, elle avait réussi à avoir, et son attention, et un sourire. Et il fallait dire qu’elle était belle…
Anahilde aimait toutes sortes de femmes. Qu’elles soient de son âge était néanmoins un petit moins, puisque généralement, à vingt ans, il n’y avait pas tant de maturité que cela. Et bien qu’elle avait elle aussi vingt ans, elle se sentait bien moins superficielle que toutes les belles demoiselles qu’elle croisait dans ses cours, à la fac. Non, Anahilde aimait toutes sortes de femmes, mais définitivement, les plus âgées avaient un charme certain, et une expérience de la vie, qui les rendait non seulement bien plus intéressantes, mais aussi bien plus douées. Combien de fois Ash lui avait-elle fait découvrir des choses, des positions, des endroits sensibles et érogènes ? Combien de fois avait-elle ensuite utilisé ces mêmes choses, avec ses clients, ou ses conquêtes ?
Définitivement, les femmes plus âgées avaient un charme fou, et celle qu’elle avait devant elle, qui devait bien avoir au moins dix ans de plus qu’elle, était d’une beauté… Anahilde n’en revenait pas. Une blonde avec une chevelure parfaite, un visage d’ange, et un corps de rêve. A se demander si elle avait vraiment dans les trente ans ou pas. Sans doute un peu moins. Sans doute un peu plus. Qu’en savait-elle ? Elle n’allait pas demander. Surtout pas. Surtout que son propre âge, pas encore majeur, pouvait faire fuir la dénommée Slo.
Enchantée Slo. Je suis Anahilde, mais tu peux m’appeler Ana. Et… Oui, on commence avec le verre sans problème… Surtout que je ne suis pas sûre que l’on soit au bon endroit pour t’avoir un chien. répondit-elle avec un sourire franc. Elle était ravie de ne pas avoir fait mauvaise impression. Et alors que la barmaid prenait la commande, Ana ne put s’empêcher de demander : Alors, Slo… En quelle occasion allons nous lever nos verres ? Il s’agissait là d’un subtil – pas trop subtil non plus – moyen de demander à cette splendeur la raison pour laquelle elle était là. Etait-ce pour fêter quelque chose ? Ou pour fuir quelque chose ? Etait-ce, comme Anahilde, pour la compagnie ? Ou pour une autre raison ? Elle mourrait d’envie de le savoir. Puisqu’elle mourrait d’envie de continuer cette conversation qui, étonnamment, s’était bien lancée. Bien sûr, nous pouvons aussi lever nos verres à cette rencontre. Mais c’est un peu banal de dire ça, non ? Elle sourit, petit trait d’humour en appuyant son petit minois et son regard de biche pour faire ressortir son visage d’ange. Elle était forte, à ce jeu, Ana. Elle arrivait à montrer un ange quand il le fallait, à dissimuler un démon quand elle le voulait. Une vraie manipulatrice, bien qu’elle n’usait pas de ses talents là.

Lorsque la barmaid revint avec les verres, Anahilde glissa un billet dans sa main, pour payer, puis prit le verre et le leva, trinquant. Trinquant à ce que Slo voulait.
Trinquant à cette soirée.
Qu’elle voulait mémorable.

C’était plaisant, de se retrouver en bonne compagnie. Une compagnie qui appréciait l’humour, qui ne fuyait pas à cause de cette approche complètement stupide. La prochaine fois, Anahilde essaierait de proposer autre chose qu’un chien. Et alors qu’elle en riait avec elle, qu’elle lui disait qu’il n’y avait de toutes façons aucun chien à adopter dans le coin, la réponse de Slo marqua un rouge discret sur ses belles joues. Parce qu’elle ne s’attendait absolument pas à un tel rentre-dedans. C’était intéressant. En règle générale, c’était toujours délicat de parler de sexe aussi vite, cela pouvait faire fuir les gens. Il fallait réussir à tourner autour, pour amener une personne dans son lit. Ce n’était pas peu plaisant, mais le sourire que fit Anahilde en entendant ce que Slo lui disait montrait bien qu’elle appréciait ce rentre-dedans. Mais absolument. Je n’ai qu’une parole, et je peux vous assurer que vous ne serez pas déçue… elle lui jeta un regard aguicheur, un regard qui voulait tout dire. Qui montrait clairement qu’elle comptait passer la nuit avec elle, après une soirée des plus fabuleuses. C’était une promesse discrète, une nuit torride, qui commençait maintenant, pour ne se terminer qu’au petit matin.

C’était très franchement agréable ? Anahilde avait à la fois l’impression de se retrouver en territoire inconnu, vu le rentre-dedans, mais en même temps, elle se sentait bien. Complètement à sa place. Elle savait parfaitement comment glisser sur le terrain des sous-entendus, et lorsque la belle blonde lui proposa de trinquer à la beauté des corps féminins, la flattant au passage, Ana ne put que lever son verre en lui disant Je suis pour. A la beauté des corps féminins. Et merci. Vous êtes superbe vous aussi… J’ai déjà très envie de… Elle jouait de ses charmes, la jeune démone. Sous son regard d’ange, la succube s’exaltait, et elle se rapprocha d’un coup de la blonde, pour passer une main sur la sienne, pour se coller contre elle, pour lever la tête vers elle, et lui susurrer, sensuellement de vous toucher… Un passage éclair. Elle se recula doucement, comme si ce qu’elle avait fait n’était qu’un rêve, comme pour faire languir sa future amante, sa belle dame de compagnie, qu’elle rêvait déjà de faire crier de plaisir, au lit, caressant chaque partie de sa peau, embrassant chaque portion de cette splendide nymphe à la chevelure si dorée, si attirante. Elle sentait déjà la bonne odeur de Slo envahir ses narines, et elle adorait cela. Nul doute que la soirée allait être parfaite.

Et alors qu’elle lui proposait de trinquer, Slo trouva la raison parfaite. La nuit qui s’annonçait. Elle laissa même entendre qu’elle laisserait la démone à bout de souffle, ce qui eu pour effet de faire monter la chaleur d’un cran, tandis qu’elle souriait. Oh, mais je ne demande que ça… laissa-t-elle entendre à sa dulcinée de la nuit qui s’annonçait. Parce que très franchement, la tension sexuelle qui s’installait n’était pas pour lui déplaire, et elle avait déjà hâte d’en être à ce moment où elle se réfugierait entre ses jambes… Mais pour le moment, elles en étaient à la soirée, au rentre-dedans, aux sous-entendus, destinés à leur faire envie. Encore et encore. Destinés à monter la température entre elles. Alors qu’Anahilde buvait une gorgée de son verre, tout en reluquant la beauté devant elle.
Elle se demandait même comment elle avait pu être celle obtenant son attention, alors que clairement, Slo pouvait faire tourner des têtes, et pas qu’un peu. Mais elle était ravie d’avoir réussi à obtenir cette attention. Et elle souffla tendrement Alors, parlez moi de vous… Que faites vous, dans la vie ? L’intérêt d’une compagnie, c’était aussi parler. Parce que ce qu’Ana voulait, c’était plus que du sexe. Mais juste pour une nuit. Elle n’était pas du genre à revenir vers un coup d’un soir, sauf exception. Bien sûr, si la beauté de la femme devant elle égalait ses prouesses sexuelles, nul doute que la démone allait vouloir retenter l’expérience. Mais pour l’heure, elle voulait la connaître. Non sans éliminer les sous-entendus, puisqu’elle rajouta A part monter la température de mon corps, bien entendu… Elle disait cela en souriant, et en se rapprochant à nouveau d’elle. Mais plus doucement. Juste pour clore l’espace entre elles, des fois que Slo avait les mains baladeuses. Parce que cette blonde avait largement gagné le droit de les balader sur le corps d’Ana.
D’ailleurs, elle espérait bien que ces mains étaient baladeuses.
Elle espérait tout un tas de choses, pour cette soirée…

Rien ne pouvait être plus agréable qu’une telle soirée, qu’une telle rencontre, que de savoir que les deux femmes étaient sur la même longueur d’onde. Elle adorait ce rentre-dedans provoqué par la blonde, et s’y laissait entraînée avec joie, avec hâte, avec envie. Elle répondait rapidement, ne laissant pas Slo se lasser d’elle. Parce qu’il n’y avait rien de plus navrant que de se retrouver lassée de quelque chose, de quelqu’un. Non, elle, elle voulait lui plaire. Elle voulait que Slo la veuille. Elle voulait même qu’elle la supplie, par la suite, d’un regard, de quelques paroles. QU’elle la supplie de la faire monter au septième ciel, et bien plus haut. Chose qu’Anahilde comptait bien faire, entre les draps, quelques temps plus tard. Oh, oui, le corps de cette belle nymphe ne demandait que la présence d’Ana, ne demandait que les caresses de cette dernière, que les baisers emplis de désirs. Oh, elle allait se faire une joie de la découvrir entièrement, de la sentir complètement, de la savoir avec elle, de la savoir en elle, quelques doigts, une langue… Hmmm… Elle ne savait pas si elle pourrait résister bien longtemps à l’envie de lui sauter dessus, et alors qu’elle lui promettait de ne pas la décevoir, elle ne put que sourire en entendant Slo l’avertir qu’elle était exigeante. Qu’à cela ne tienne, Ana se sentait capable de satisfaire n’importe qui, et cette femme qui l’intéressait grandement méritait toute son attention, et toutes ses prouesses. Elle allait assurément relever le défi lancé par Slo, et réussir à la faire crier de plaisir. Et après ce soir, vous vous rendrez compte que vous ne l’étiez pas assez… sourit-elle, sûre d’elle.
Elle adorait ce côté « pimenté » de la chose. Elle adorait savoir qu’elle avait en face d’elle une partenaire, une adversaire à la hauteur. Peut-être même bien plus expérimenté qu’elle. Ana savourait déjà tout ce que Slo pourrait lui apprendre. Elle s’imaginait déjà découvrir de nouvelles pratiques, de nouvelles choses, afin de rendre le plaisir encore meilleur.

Et alors qu’elle jouait de ses charmes, laissant son corps frôler la belle pour la séduire, pour lui donner envie, tout en lâchant quelques paroles bien alléchantes, elle ne s’attendait pas à la réaction de la blonde, bien qu’elle ne fut pas pour lui déplaire. Entre les mains de cette dernière qui venait la caresser, lui provoquer des frissons de plaisir dans tout le corps, et la proximité de son visage, de ses yeux d’un bleu si clair qu’elle avait l’impression de s’y perdre, elle ne put prédire la suite, se retrouva désarçonnée pour une seconde, pour deux secondes. Parce que le baiser, elle n’aurait jamais pu oser penser l’avoir si tôt. Et ce goût qui envahit ses lippes fut tel qu’elle ne put s’empêcher de gémir, fermant les yeux pour apprécier ce qu’elle n’avait su contrôler. Clairement, cette femme la rendait déjà folle, et elle avait de plus en plus envie d’elle. Parviendrait-elle à se retenir ?
Et les paroles de Slo furent tout aussi agréables, alors qu’elle lui disait qu’elle avait bon goût, elle aussi, mais aussi, lui assurait que la blonde avait envie d’elle, tout comme elle, avait envie de la blonde. Laquelle des deux craquerait la première ? Elle aurait voulu affirmer que la nymphe à la chevelure d’or se retrouverait perdante à ce jeu de séductions, de charmes et de sous-entendus, mais elle se rendait bien compte qu’elle ne pourrait en réalité pas tenir. Elle flancherait à un moment où à un autre. C’était certain, si Slo continuait ainsi à la désarmer, à la travailler.
Vous ne le serez pas, je peux vous l’assurer. tenta Anahilde, essayant de reprendre ses esprits. Bon sang, ce baiser restait en sa bouche, et elle avait terriblement envie d’y goûter à nouveau. Alors lorsque la belle lui tendit son verre, ses yeux venant la transpercer si aisément, la vénézuélienne ne put qu’accepter. Elle lança un de ses regards aguicheurs, alors qu’elle venait tremper ses lèvres dans le verre, passant sa main sur celle de Slo, et remontant son bras, en le caressant. Il fallait à tout prix qu’elle récupère un minimum de contrôle, pour que la blonde aussi se torde d’impatience.

Et bien vite, elle se mit à lui poser des questions sur sa vie. Parce que cela l’intéressait grandement. Un cabaret, en plus. Elle fut assez ébahie, d’autant qu’elle continuait à apprécier les sous-entendus. C’est assez impressionnant ! Et… je ne sais pas si l’on peut dire que je suis bonne danseuse, mais sachez que je n’ai absolument pas besoin de mot pour communiquer. Et pour justifier cette affirmation, elle se rapprocha à nouveau, et passa ses mains sur la taille de Slo. Elle se le permettait, parce qu’elle avait bien compris qu’elle pouvait oser, avec elle. Et alors qu’elle se collait à elle, elle finit par lui dire tendrement Je suis sûre que vous saurez comprendre chacun de mes cris, et que je pourrais vous forcer à parler en gémissements. Elle souriait, tout en caressant le corps de cette fabuleuse nymphe qui lui plaisait terriblement. Et elle espérait bien provoquer diverses sensations, en la caressant ainsi, tandis que son regard se plantait en elle, et qu’elle souriait, lui répondant le plus franchement possible. J’étudie la littérature… Et je bosse dans une librairie… Je suis entourée de livres. Elle adorait cela. Bon, bien évidemment, elle ne parla pas de son job de nuit, de son pseudo d’escort. Mais alors qu’elle s’apprêtait à répondre à Slo concernant son orientation sexuelle, elle se permit de rajouter J’adore lire, et j’espère lire en vous, et vous connaitre… Tourner ces pages qui m’empêchent de savoir la suite… dit-elle en froissant doucement la tenue de la belle. C’était clair qu’elle parlait de la déshabiller. Et pour être honnête, je préfère la douceur des courbes féminines, comme les vôtres, aux muscles saillants de ces messieurs… Pourquoi demandez vous ? Avez-vous envie d’inviter un troisième membre à notre nuit qui s’annonce des plus belles ? Je n’ai rien contre, tant que vous me garantissez le septième ciel…, elle se faisait douce et chaleureuse, elle se faisait charmante, et n’hésita même pas à se mettre sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur ces lèvres qui lui faisait tant envie. Vous n’êtes pas la seule capable de créer un brasier en un corps. sourit-elle, tandis qu’elle sentait qu’elle ne tiendrait plus longtemps. Elle la voulait.
Elle la voulait.