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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)

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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Dim 28 Avr - 13:03

gli squali cazzo
KEN && [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


La poupée en plastique avait voulu faire une petite surprise à sa grande sœur en lui apportant le café sur son lieu de travail. Il sait très bien qu’elle n’aime pas trop quand il vient la voir, mais il n’a pas plus s’en empêcher, surtout depuis qu’elle essaye de l’aider avec les multiples problèmes qu’il rencontre ces derniers temps. Ken lui est redevable pour beaucoup, pour son éducation, pour sa présence et pour ses conseils avisés. Sa sorella est une véritable bénédiction depuis peu, une personne qui est là pour l’aider comme auraient dû le faire leurs parents. Mais il ne peut rien leur dire, absolument rien, ce serait la crise de nerf assurée sinon. Alors il garde le silence pour le moment, même si un jour ou l’autre, il faudra bien que la vérité éclate. Pour le moment, personne n’est encore au courant de la merde dans laquelle il se trouve et c’est bien mieux ainsi. Il est quatre heures de l’après-midi et c’est pour cela qu’il apporte le goûter à Sofia. Alors qu’il pénètre dans l’enceinte du musée par la porte arrière, il y a cette femme qu’il croise, un vague souvenir lointain qu’il ne parvient pas à faire surgir de sa mémoire. Il se dirige donc vers sa sorella et lui fait un bisou sur la joue et lui dépose son café avant de partir. Il faut que Ken mette ça au clair, la femme de tout à l’heure s’en va du musée et il est bien décidé à la suivre, et surtout il faut qu’il sache qui elle est.
Ils sont dans la rue, elle sûrement entrain d’envoyer des messages vu qu’elle est sur son téléphone. Lui, il est à plusieurs mètres derrière elle, et il la suit, peut-être que ce n’est pas normal de le faire, pourtant il sait qu’elle est connue, ou plutôt qu’il la connaît. Et ses viscères lui crient qu’elle n’est pas une bonne personne. Il mettrait sa main à couper qu’elle est mauvaise. Alors que la femme tourne à un coin de rue, il voit son visage, de profil. « La puttana. » C’est bon, ça lui revient. La Calvino. Ken en aurait des hauts-le-cœur rien qu’à la voir. Elle a fait du mal à sa sorella, et il ne peut pas laisser passer ça. Que fou-t-elle à Los Angeles ? Surtout que fou-t-elle au musée où travaille Sofia ? Trop de questions qui se bousculent dans la tête de Ken et il veut mettre tout ça au clair. Surtout, il veut la mettre au courant de quelques règles qu’il va dès à présent instaurer. Il continue, il embraye son chemin en faisant en sorte de rester toujours à une distance raisonnable de la femme, afin qu’elle ne le remarque pas. Il veut aller la voir, mais il sait qu’en public, ce serait encore s’afficher et il n’a pas envie de faire une scène en public.


• • •

Alors qu’elle arrive dans le quartier de Santa Monica, le jeune homme voit la femme s’approcher d’une péniche. Elle habite vraiment là-dedans ? Putain, madame a les moyens. Lui qui doit se coltiner son vieux cagibis dans la résidence universitaire, il en est vert. Alors qu’elle sort ses clefs, il avance, il va la voir et se met derrière elle, à une distance raisonnable, sait-on jamais avant de tousser légèrement grassement. « La Calvino. Quelle bonne surprise. Dis-moi, t’es encore là pour péter les couilles ? » Alors qu’il la regarde avec le visage fermé et une expression de colère, elle se retourne et il peut enfin la voir. Elle n’a pas changé depuis tout le temps. Il n’était qu’un gamin quand elle a fait du mal à sa sorella, mais il se souviendra toujours des nuits que Sofia a passées à pleurer dans son lit. « Et oui, tu rêves pas, un Lorenzini, encore un. Crois pas que j’ai oublié ce que t’as fait. » Les choses sont cadrées comme ça. Il la toise de haut en bas, et il aurait envie de lui cracher au visage. Peut-être qu’à l’époque il a fait le con avec Sofia, qu’il l’a rejeté, mais maintenant il se rend compte de beaucoup de choses, comme le fait que même s’il n’approuve pas tout chez sa sœur, elle reste son sang, et il se doit de la protéger des squali comme Serena.
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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Dim 28 Avr - 19:53
Serena avait passé la moitié de la journée au musée. Son rendez-vous avec le directeur quelques jours plus tôt s'était bien passé et elle avait obtenu un contrat pour restaurer une sculpture qui commençait à être en mauvais état. Elle avait évidemment accepté cette mission, même si cela impliquait de se trouver aux alentours de Sofia, là où elle n'était pas vraiment la bienvenue. Les retrouvailles avec son ex petite-amie avaient été plutôt chaotiques, ce qui n'était pas si surprenant que ça. La napolitaine connaissait assez Sofia pour savoir qu'elle ne l'accueillerait pas à bras ouverts et elle ne s'était pas trompée. Cependant, Serena n'avait pas pu passer à côté d'une telle opportunité professionnelle. Elle était une étrangère à Los Angeles, trouver du travail s'était avéré être encore plus compliqué qu'elle le pensait et refuser cette offre aurait été synonyme de se tirer une balle dans le pied. Elle s'était préparée à devoir croiser régulièrement Sofia sur son lieu de travail et à accepter ses regards accusateurs remplis de rancoeur. Elle savait aussi qu'elle allait peut-être devoir collaborer avec elle puisque leurs professions était liée, et elle s'y était également préparée. Sofia était une femme intelligente et Serena avait espoir que son ex sache faire la part des choses, qu'elle ne mélangerait pas la vie personnelle et le travail.

Elle avait quitté le musée dans les environs de seize heures, contente d'avoir encore du temps devant elle avant la fin de la journée. Elle s'était empressée d'écrire un message à Selena pour savoir si elle était à la maison, au quel cas elles pourraient aller se promener avec Amanda. Serena aimait beaucoup s'occuper de cette petite fille, même si elle n'y connaissait pas grand chose en enfants, c'était devenu quelque chose de commun pour elle que de vivre avec une enfant à la maison. Les deux meilleures amies s'en sortaient pas trop mal, même si Selena avait clairement plus la fibre maternelle que Serena. La napolitaine avait continué son chemin jusqu'à la péniche, tellement perdue dans ses pensées que le trajet lui avait paru moins long que les autres jours.

Elle était arrivée à hauteur de la péniche et s'était apprêtée à monter à bord de celle-ci mais une voix masculine provenant de derrière avait subitement stoppé tous ses mouvements en la faisant sursauter. Elle avait même dû réprimer un léger cri de surprise. Le plus surprenant, c'était que cette voix avait prononcé son nom. Elle s'était retournée et avait fait face à ce jeune homme qui venait de l'aborder vulgairement. Sur le moment, elle avait froncé les sourcils en le fixant avec insistance pour essayer de savoir qui il était. Ils se connaissaient forcément, il venait de prononcer son nom de famille. Ce n'était que lorsqu'il s'était finalement présenté qu'elle s'était souvenue de lui. Ken Lorenzini, frère cadet de Sofia. Ce n'était pas étonnant qu'elle ne se souvienne pas de lui, la dernière fois qu'elle l'avait vu, ce n'était encore qu'un gamin. Et pas n'importe quel gamin, un petit garçon plutôt ingrat et il semblait qu'il n'avait pas beaucoup changé depuis ce temps-là. C'est quoi ton problème Lorenzini ? Ca t'arrive souvent de suivre les gens dans la rue ? Elle l'avait également regardé de haut en bas, puis fixement dans les yeux. Elle savait pourquoi il était là devant elle, pourquoi il venait l'agresser de cette façon. Mais Serena n'aimait pas qu'on s'occupe de ses affaires, encore moins quand c'était un gamin de ce genre qui voulait mettre son nez dans ce qui ne le concernait pas. Pour répondre à ta question, non, je suis pas là pour péter les couilles. Je vois que t'es toujours aussi poli qu'à l'époque. Elle était restée planté devant lui, les pieds bien ancrés dans le sol, son regard soutenant le sien. S'il pensait qu'elle avait peur de lui, elle allait lui montrer le contraire. Et s'il pensait pouvoir s'occuper de choses que ne le regardait pas, elle allait aussi lui montrer que ça ne marchait pas comme ça. Qu'est-ce que tu me veux ? La mettre en garde ? Probablement. Ken ne l'aimait déjà pas lorsqu'ils étaient enfants, elle imaginait donc très bien qu'après ce qu'il s'était passé avec sa sœur, il la haïssait encore plus. Mais Serena ne l'avait pas oublié. Elle se souvenait très bien de ce gamin, intolérant et rempli de haine. Elle n'était même pas sûre qu'il lui faille une raison valable pour détester quelqu'un. /[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Mar 30 Avr - 14:03

gli squali cazzo
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C’est vrai que l’attitude de la poupée en plastique est vraiment irritante, depuis toujours, il ne se prend pas pour de la merde, et il joue de son physique avantageux. Une véritable tête à claque pour tout le monde, mais le monde il l’emmerde, il est comme il est, et tant pis si ça ne plaît pas aux autres. Il avance et même s’il doit bousculer les conventions, bousculer les autres, il le fera, et même s’il blesse autrui, ça ne lui importe que très peu. Son bonheur passe avant celui des autres. Égoïste ? Peut-être un peu, mais de toute manière, il est de ceux qui pensent que pour faire le bien, il faut être bien avec soi-même. Sauf que là, le problème, c’est qu’il tient à sa grande sœur, et que si quelqu’un lui fait du mal, il montre les crocs et il devient un véritable fauve. Ken, n’est pas qu’un beau penseur ou qu’une jolie tête, c’est une personne qui a des idéaux et qui se battra pour, peu importe ce qui lui en coûte.


Alors il se présente à elle, peut-être comme un égocentrique, lui disant clairement que sa présence n’est pas souhaitée à Los Angeles, qu’il voudrait qu’elle ne soit pas revenue. Cette personne est mauvaise, elle a fait du mal à Sofia, et il est hors de question qu’elle puisse revenir et mettre le souk dans sa vie, sa sorella n’a pas besoin de cela. « C'est quoi ton problème Lorenzini ? Ca t'arrive souvent de suivre les gens dans la rue ? » Pour simple réponse, il se contente de sourire en haussant les épaules, insolent le gamin ? Légèrement. Mais de toute manière il n’a pas à rendre de compte à cette gourgandine. « Pour répondre à ta question, non, je suis pas là pour péter les couilles. Je vois que t'es toujours aussi poli qu'à l'époque. » Et encore, elle n’a rien vu. Mais malgré tout, Ken a bien évolué, il en a beaucoup plus dans la tête qu’auparavant. L’âge lui a fait du bien, et elle serait impressionnée de savoir où il a fini par arriver. Elle est là, figée sur ses pieds, prête à en découdre, et il semble qu’une véritable joute va s’implanter. Sauf que non, ce n’est pas ce que veut le jeune garçon.  « Qu'est-ce que tu me veux ? » La réponse est on ne peut plus simple. Il veut qu’elle parte. Mais ça elle ne le fera pas, et il ne va pas la forcer, il ne la menacera pas non plus physiquement ou moralement. Il ne fera rien, à part parler, et lui dire ce qu’il ressent et ce qu’elle a pu faire dans le passé.


Il pince les lèvres et la regarde, presque avec un air narquois, comme s’il se foutait d’elle, ce qui n’est pas le cas, il jauge, il évalue les mots à donner, et de toute manière, il doit faire en sorte de ne pas trop la brusquer, parce que sinon son entreprise n’aura aucun sens. « Je veux juste te mettre en garde. Tu laisses Sofia tranquille. Elle a assez morflé par ta faute, viens pas en rajouter. » Elle ne se rend pas compte de la peine qu’a été celle de la sorella. Elle a été dévastée et même si Ken n’était pas le plus tolérant à l’époque, il se souvient des pleurs toutes les nuits et des cris qu’elle poussait quand elle se réveillait de cauchemars. « Je ne te menace pas. J’te dis juste que si tu touches à ma sœur, je vais m’en mêler et que je ne suis plus ce petit gamin d’antan. » Et il garde toujours son sourire au visage, peut-être pour lui montrer qu’à la fois il n’est pas là non plus pour créer des problèmes, mais qu’en même temps ce sourire un peu espiègle n’est pas là pour rien.
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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Ven 3 Mai - 20:24
Elle avait été surprise par cet homme qui se trouvait juste derrière elle alors qu'elle s'apprêtait à entrer chez elle. Lorsqu'elle avait enfin compris qui il était, elle n'avait plus été si surprise que ça. C'était Ken, le frère de Sofia. C'était avec lui qu'elle s'était retrouvée face à face. Elle avait clairement compris qu'il n'était pas là pour l'accueillir en ville ou pour faire dans la politesse. Il n'y avait d'ailleurs jamais vraiment eu de politesse entre eux, elle savait quel genre de personne il était alors elle n'avait pas été étonnée qu'il la suive jusqu'à chez elle, même si elle avait été fortement agacée par ce comportement. S'il n'avait pas changé depuis qu'ils étaient enfants, Serena non plus. Elle était toujours très patiente mais elle n'appréciait toujours pas qu'on mette le nez dans ses affaires. C'est pour cela qu'elle lui avait parlé calmement, qu'elle avait cherché à comprendre ce qu'il lui voulait même si elle s'en était doutée au moment même où il lui avait rappelé qui il était. Il voulait la mettre en garde, elle avait vu juste. Son sourire et son air narquois lui avaient rappelé le jeune garçon qu'il était auparavant et elle s'était souvenue du comportement qu'il avait eu envers sa sœur à cette époque. Serena pouvait comprendre qu'il veuille protéger sa sœur mais il n'était clairement pas en mesure de donner des leçons aux gens. Elle avait secoué la tête en écoutant ses mots. S'il avait imaginé que sa mise en garde aurait un quelconque effet sur elle, il s'était trompé. Serena n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'elle devait faire et encore moins quand ça venait de ce genre de personnes. Alors c'est ça ? Tu crois que j'suis venue ici pour Sofia ? Rassure toi Ken, j'ai d'autres choses dans ma vie et j'suis pas ici pour ta sœur. avait-elle répondu avec un peu plus d'agressivité qu'elle aurait voulu. Son regard avait été foudroyant sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Ça l'avait irritée de devoir se justifier auprès de lui, alors qu'il n'avait rien à voir là-dedans. C'était complètement vrai, elle n'était pas venue à Los Angeles spécialement pour Sofia mais elle n'allait clairement pas l'ignorer maintenant qu'elle était près d'elle. Dans tous les cas, cette histoire ne le regardait pas et elle n'hésiterait pas à le lui faire comprendre. Quand bien même, tu crois pas qu'elle est assez grande pour se débrouiller toute seule ? T'avais pas besoin de me suivre jusqu'à chez moi pour me le dire. Pour preuve, lors de leurs retrouvailles, Sofia avait parfaitement su lui reprocher le comportement qu'elle avait eu à l'époque juste après leur rupture, elle n'avait pas eu besoin de son frère pour le faire. C'est pas du tout dans mes plans de faire du mal à Sofia alors ta mise en garde, tu peux te la garder et je veux que tu saches que si j'ai envie de revoir ta sœur et qu'elle est d'accord, on se reverra. Je vais pas te demander la permission. Sur un ton ferme, elle avait jugé bon de mettre les choses au clair. Elle n'allait sûrement pas se laisser dicter sa vie par un même, encore moins par celui-là. /[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Sam 4 Mai - 12:50

gli squali cazzo
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Ken peut comprendre pourquoi sa sœur est tombée amoureuse de Serena, cette femme est vraiment belle et possède de nombreuses qualités, mais sa plus grande erreur fut de briser le cœur de Sofia et pour cela, il lui en voudra toute sa vie. Elle n’avait pas le droit, et pourtant elle l’a fait. C’était une bagatelle d’enfance, mais jamais il ne se remettra des terreurs nocturnes de sa sorella, celle qui malgré tout ce qu’il a pu lui dire ou faire, était toujours là pour lui, dans les moindres moments. Ce fut avant tout elle qui l’a aidé dans les décisions de sa vie, celle qui a toujours fait en sorte d’être présente quand il en avait besoin. La poupée plastique n’est pas sûre de très bien agir pour le coup, il reste sanguin, comme à chaque instant de son existence, mais c’est pour un moindre mal.


Elle ne semble pas être très au courant de comment les choses fonctionnent désormais, et c’est bien dommage, elle réfute les mises en garde, elle ne souhaite pas les écouter, et c’est peut-être là une erreur qu’elle regrettera si jamais elle touche à nouveau à Sofia. « Alors c'est ça ? Tu crois que j'suis venue ici pour Sofia ? Rassure toi Ken, j'ai d'autres choses dans ma vie et j'suis pas ici pour ta sœur. » Étrangement, l’étudiant a du mal à la croire, comme si elle ne disait pas tout, le ton agressif et le foudroiement visuel sont ignorés, il n’en a cure qu’elle soit plus vieille ou légèrement plus offensive, il sait très bien se défendre et il n’est pas sans armes. « Quand bien même, tu crois pas qu'elle est assez grande pour se débrouiller toute seule ? T'avais pas besoin de me suivre jusqu'à chez moi pour me le dire. » Oh mais si, justement, il le fallait, au moins il sait où elle habite et comment la faire chanter si jamais elle commence à faire du mal à Sofia, et ce qu’elle ne sait pas c’est qu’il est devenu une véritable teigne, une Blair Waldorf au masculin. La sorella est peut-être capable de se débrouiller seule, mais pas en ce qui concerne l’amour, elle a toujours été un vrai cœur d’artichaut et elle pardonne souvent aux gens qui ne le méritent pas. « C'est pas du tout dans mes plans de faire du mal à Sofia alors ta mise en garde, tu peux te la garder et je veux que tu saches que si j'ai envie de revoir ta sœur et qu'elle est d'accord, on se reverra. Je vais pas te demander la permission. » Là il se met à sourire à nouveau, mais pas narquoisement, plus poliment. Pour le coup elle a raison, si Sofia veut la revoir, il n’y a aucun soucis, mais elle ne veut certainement pas souffrir à nouveau, et il sait parfaitement que c’est ce qui est déjà entrain de se passer. Il n’est pas idiot, loin de là.


Il fait une petite courbette de la tête, en signe d’assentiment, en effet, elle a raison, il ne contrôlera pas la vie de sa sœur, et ce n’est pas du tout le but. Il ne veut pas être un de ces maniques du contrôle, il souhaite juste le meilleur pour celle qui représente la seule famille qui lui reste encore à l’heure actuelle. « Tu as raison Serena, elle est grande, mais tu sais très bien qu’en ce qui concerne ses sentiments, c’est une véritable plaie. J’te dis juste de ne pas en profiter, elle n’a pas besoin de tout ça, elle a déjà assez souffert par ta faute. » Il ne sourit plus, il la regarde fixement, aucun ton désagréable, juste une neutralité à toute épreuve, juste cet air froid qui s’affiche et qui ne montre aucun ressentiment quelconque. Il ferme les yeux et se recule d’un pas, à vrai dire, il ne pensait pas que tout cela le toucherait autant, son retour, peut-être que cela va signer de mauvaises heures, ou pas forcément, mais il sait que ça va changer les choses. « Sofia est tout ce qu’il me reste, ou tout ce qui va me rester après les derniers événements, alors j’t’en prie, ne joue pas à la conne avec elle, elle ne le mérite pas, et je lui dirai la même chose, de ne pas jouer à la conne avec toi non plus, tu sais très bien comment ça va se finir sinon. » Oui, ça finira en crise de larmes, et en pleurs ininterrompus pendant des semaines entières. Et clairement, il ne le supportera pas, il risque probablement de partir en live, et ce n’est pas souhaitable, personne ne veut voir ça, les rares qui ent ont été victimes de ses états d’âmes s’en souviennent encore.
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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Dim 5 Mai - 21:47
Serena comprenait parfaitement que Ken veuille protéger sa sœur. Elle n'avait pas de frère ni de soeur - enfin, il y avait Matteo mais c'était différent, mais si elle en avait eu, sans doute aurait-elle réagi de la même façon. Elle aurait probablement utilisé une autre manière de faire, mais le résultat aurait été le même, le but aurait été de mettre en garde et même si l'italienne n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'elle avait à faire, au fond d'elle, elle comprenait. Mais ce jeune homme avait toujours eu tendance à l'agacer alors le fait qu'il vienne l'affronter de cette façon l'avait quelque peu perturbée. Elle avait été sur la défensive, surtout parce qu'on l'accusait de vouloir faire quelque chose qui ne faisait pas du tout partie de ses intentions. Elle avait vu souffrir Sofia à une certaine époque, de loin, mais elle l'avait vu. Elle savait que c'était de sa faute et la dernière chose qu'elle voulait c'était reproduire cette histoire. Ken avait eu l'air de dire que sa sœur n'avait pas changé, qu'elle était tout aussi sensible qu'à l'époque et qu'elle pouvait encore souffrir à cause de l'amour. Serena avait hoché la tête en l'entendant dire qu'elle avait déjà assez souffert. Par sa faute. Et même si elle n'avait pas à se justifier auprès de lui, elle avait quand même décidé de mettre les choses au clair. Elle l'avait laissé finir de parler, le ton était descendu d'un cran et l'italienne était un peu moins agacée. Lorsqu'il avait reculé d'un pas, elle, au contraire, s'était rapprochée de lui. S'il voulait parler, ils allaient parler. Est-ce que tu connais toute l'histoire, Ken ? Parce que tu as l'air de vouloir me faire passer pour le grand méchant loup et oui, j'ai ma part de responsabilité si Sofia a souffert mais dois-je te rappeler qu'on était plus ensemble à ce moment-là ? Donc oui, elle a souffert parce que j'ai trouvé quelqu'un d'autre après ma relation avec elle, mais notre histoire était déjà terminée. Elle avait parlé calmement, son regard s'était fait moins dur et tout ce qu'elle avait voulu, c'était non pas se justifier, mais lui expliquer. Si Serena et Sofia avaient rompu à l'époque, c'était parce que leur relation ne fonctionnait plus, qu'elles étaient trop différentes et qu'elles ne parvenaient plus à s'entendre. Serena n'avait jamais rien fait pour la blesser, elle l'avait aimée de tout son cœur mais lorsque quelque chose ne fonctionne pas, il ne faut pas forcer. Alors elles s'étaient séparées, d'un commun accord et peu de temps après, Serena avait rencontré quelqu'un. Quelqu'un qu'elle n'avait d'ailleurs jamais aimé comme elle avait aimé Sofia. Mais ça, elle ne le dirait pas, ni à elle ni à son frère. Tu sais, au final on est sur la même longueur d'ondes. Je veux pas voir souffrir ta sœur et si on est amenées à se revoir, je ferai jamais rien qui puisse la blesser. Je t'assure. avait-elle finalement ajouté pour appuyer ses propos précédents. Elle l'avait regardé dans les yeux, et dans ses yeux il n'y avait eu que de la sincérité. Parce qu'elle l'était vraiment, sincère. Ses retrouvailles avec Sofia avaient été compliquées mais si elles étaient amenées à se revoir, elle ne souhaitait pas que Ken se mette en travers de leur chemin. Cela ne ferait que compliquer encore plus les choses et elles n'avaient pas besoin de ça. /[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Ven 10 Mai - 15:03

gli squali cazzo
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La tension est retombée entre les deux Italiens, et c’est peut-être mieux ainsi, il n’a pas à parier cent mille dollars pour savoir qu’ils auraient pu en venir aux mains et ça aurait été une très mauvaise chose pour eux deux. Ken sait très bien qu’il n’y a pas à voir très clair, les deux femmes avaient leurs tords, une relation se fait à deux, et se foire à deux également, même si parfois les fautes peuvent être du ressort d’une des deux parties. Seulement, le pardon existe, seulement les efforts peuvent être réalisés afin de ne pas laisser quelque chose couler. A l’époque il préférait que cette relations se termine, simplement parce qu’il n’appréciait pas l’homosexualité de sa grande sœur, ou l’homosexualité tout court. Désormais les choses sont différentes, il a toujours du mal, mais il accepte, il essaye de passer autre, surtout avec ce qu’il a fait. Il s’est marié à un homme après tout, et il n’a pas souhaité annuler ce mariage.


Alors qu’il a reculé, elle a avancé vers lui, montrant qu’elle ne veut pas que la discussion s’arrête, ils vont alors donc continuer à parler, à mettre les choses au clair, à ne pas se laisser bouffer par des a priori qui pourraient laisser une rancœur âcre. « Est-ce que tu connais toute l'histoire, Ken ? Parce que tu as l'air de vouloir me faire passer pour le grand méchant loup et oui, j'ai ma part de responsabilité si Sofia a souffert mais dois-je te rappeler qu'on était plus ensemble à ce moment-là ? Donc oui, elle a souffert parce que j'ai trouvé quelqu'un d'autre après ma relation avec elle, mais notre histoire était déjà terminée. » Oui, mais ce n’est pas ce qui lui reproche, la jalousie de Sofia est une autre affaire, c’est ce qui s’est passé avant qui est mauvais, et il reste entièrement conscient que tout n’est pas que de sa faute à elle, Serena n’est pas toute noire, tout comme Sofia n’est pas toute blanche. Les deux sont en demi-teintes, et elles n’ont pas su garder leurs points communs en tête. « Tu sais, au final on est sur la même longueur d'ondes. Je veux pas voir souffrir ta sœur et si on est amenées à se revoir, je ferai jamais rien qui puisse la blesser. Je t'assure. » Il lui sourit alors et décide de prendre une cigarette pour l’allumer à la suite de sa phrase, il lui en propose une au cas où elle fume également. La bouffée de nicotine permet de faire retomber entièrement les animosités.


La poupée plastique s’approche à nouveau d’elle et inspire longuement sur son bâton cancérigène. Il n’arrive pas à savoir ce qu’il faut dire, là il reste un peu pantois, un peu happé par la scène surréaliste qui se déroule. Mais ils restent sur les mêmes idées, protéger Sofia, et ça il en est soulagé. « Tu sais, ce n’est pas que je t’apprécie pas, j’ai rien contre toi, juste, la famille c’est sacré, j’ai fait des conneries quand j’étais plus jeune et j’me rends compte que c’était mal. » Ouais, il fait aussi son mea culpa vis-à-vis de la plus vieille, ils savent très bien que Ken a été un véritable enfoiré, et ce n’est pas peu dire. Il a été méchant avec les deux adolescentes, les a insultés, et a même été allé un peu loin dans ses propos. Il regrette profondément tout ça. « J’ai compris beaucoup de choses et en tout cas, pour ça, si j’ai pu te blesser par le passé, désolé. » Non, ça ne lui arrache pas la gueule de présenter ses excuses. Il a mûri, et il le lui prouve, il sait très bien que parfois simplement dire qu’on est désolé, ça peut changer beaucoup de choses.
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gli squali cazzo. (SERENA&KEN)
Mer 29 Mai - 23:56
L'italienne n'avait qu'un seul but, faire comprendre à Ken qu'elle n'avait aucunement l'intention de faire du mal à sa sœur. Elle n'en avait d'ailleurs jamais eu l'intention, tout le mal qu'elle avait causé, elle l'avait fait sans vraiment s'en rendre compte. Elle avait compris plus tard qu'elle aurait pu faire les choses autrement, mais il était trop tard et le mal était déjà fait. Elle avait ressassé le passé pendant longtemps, trop longtemps, avant de comprendre que ça ne servait pas à grand chose. Elle avait fini par mettre cette histoire de côté et continuer sa vie tranquillement, même si Sofia avait toujours été quelque part dans un coin de sa tête et qu'elle ne l'avait jamais vraiment oubliée. Lorsqu'il avait allumé sa cigarette, elle avait cru voir Sofia devant elle. Elle aussi avait l'habitude de gérer son énervement avec la nicotine, ce qui n'était pas le cas de Serena qui avait donc refusé poliment avec un signe de tête lorsqu'il lui en avait proposé une. Elle n'avait jamais vraiment fumé, de peur de perdre son niveau en sport et elle avait bien d'autres techniques pour gérer la pression. La conversation était redevenue à peu près normale, il n'y avait plus la même animosité qu'au début bien que la brune était toujours un peu abasourdie par le fait qu'il vienne la suivre jusqu'à chez elle, mais elle n'allait pas rester bloquée sur ça pendant très longtemps, il était inutile d'envenimer les choses. Elle avait écouté attentivement Ken parler, il était réellement en train de faire son mea culpa, ce qui avait eu le don de déstabiliser quelque peu Serena. Elle avait tout de même constaté qu'il avait changé, évolué, et qu'il n'avait peut-être plus les mêmes opinions qu'auparavant et pour ça, elle était plutôt soulagée. Le jeune homme avait parfois eu des mots difficiles envers les deux filles lorsqu'ils étaient tous jeunes, la napolitaine ne les avait pas oubliés mais elle était heureuse de voir qu'il n'avait plus du tout le même discours. On a tous fait des conneries, je t'en tiens pas rigueur et c'est du passé. Je suis contente si vous pouvez bien vous entendre avec Sofia, c'est le principal. Elle était sincère, elle avait vu trop de fois les Lorenzini se disputer, elle avait vu trop de fois Ken être un parfait petit con avec sa sœur, alors si aujourd'hui leur relation se portait mieux, elle ne pouvait qu'être contente. Pour Sofia surtout, parce qu'elle savait que son ex avait très mal vécu le fait que son frère la rejette à cause de sa sexualité. Je suis désolée aussi, pour ta sœur, pour tout. Je sais que je lui ai fait du mal et je me suis excusée auprès d'elle aussi. Je sais que ça ne réparera pas tout mais j'ai été conne et je le regrette aujourd'hui. Elle avait détourné le regard, un peu honteuse, avant de le regarder à nouveau pour ajouter : Je l'ai vraiment aimée tu sais. Et elle l'aimait probablement encore, même si c'était sûrement trop tard. Mais ça, elle n'allait pas le lui dire, à Ken, il était bien la dernière personne à qui elle voudrait se confier à ce sujet. /[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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