My secret side I keep, Hid under lock and key. I keep it caged But I can't control it... 'Cause if I let him out He'll tear me up And break me down. Why won't somebody come and save me from this? Make it end!
Un soir comme un autre. Un nouveau soir où Isobel se fera appeler Izzy toute la soirée. Elle aime son travail, elle aime cette liberté qu’il lui apporte. Certes, être gogo danseuse ça ne donne pas toujours une bonne image de soi. Mais la jeune femme s’en moque. Elle se sent totalement libre, bien loin de toutes les barrières que la société impose. Parce que justement, elle se trémousse en tenue relativement légère, elle joue de son corps et elle profite de la vie. Et puis il faut bien admettre qu’avec les pourboires qu’elle arrive à se faire en une soirée, ça paye ses cours à l’université mais aussi sa part du loyer. Parce que ce n’est pas donné d’habiter loin de chez ses parents ! Mais la brune n’a pas vraiment de nouvelles de ses parents, elle ne sait pas où ils sont actuellement. Peut-être qu’ils ont encore changé d’état après tout, peut-être même de pays. Elle s’en fiche un peu maintenant, elle fait sa vie. Elle prépare rapidement ses affaires. Elle ne va tout de même pas se balader dans les rues de la ville en tenue affriolante ! Elle n’est pas non plus une fille de joie, bien que certains sont capable de la placer dans ce genre de catégorie. Dans tous les cas, on est bien loin des tenues qu’elle porte en cours ou lorsqu’elle est à l’hôpital. Dans son sac, elle glisse sa [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], celle qu’elle aime porter. Elle prépare également sa trousse de maquillage avec tout ce qui lui sera nécessaire pour cette longue nuit. Vêtue d’un jeans, d’un pull blanc et d’un trench noir, elle lâche un salut à ses colocataires avant de sortir en trombe. C’est parti pour travailler.
Une fois arrivée au club, Iso’ se change rapidement. Elle n’est pas en retard mais elle aime avoir le temps de se maquiller et surtout, de se poser un peu pour se mettre en condition. Elle vérifie que son paquet de cigarette est bien dans le fond de son sac. Sait-on jamais, elle l’a toujours sur elle quand elle est de service. Elle se maquille ensuite rapidement : yeux de biche et lèvres carmin. Et la voilà prête ! Elle s’installe donc tranquillement, ayant encore une bonne quinzaine de minutes avant de commencer. Et les choses se passent plutôt bien ! Elle a droit à son premier verre de la soirée, elle commence par un gros cliché en buvant un Cosmo’. Parce que oui, Izzy devient un vrai cliché quand il s’agit de boire en boite ! Et finalement, vient ce moment où elle va commencer à danser. Les choses se passent bien pour le moment. Après tout, c’est relativement calme. Les clients ne partent pas dans l’excès. Et puis vient le moment où ils commencent à commander des bouteilles pour boire avec la jeune femme. Heureusement pour elle, elle a une bonne résistance à l’alcool. Et si elle commence à faire vendre les bouteilles, cela veut dire le salaire qui suit avec. Alors elle n’hésite pas à jouer de ses charmes pour faire vendre de la boisson. Vient ensuite le moment où elles se retrouvent avec un petit groupe d’hommes et deux de ses collègues. Cela ne dérape pas pour autant mais ces messieurs sont là pour avoir du spectacle. La jeune femme ne comprendra jamais pourquoi ils aiment autant voir deux femmes ensemble. Mais Izzy n’est pas farouche, ses collègues non plus. Des échanges langoureux surviennent, suivis des shooter décolleté. Isobel en boit autant qu’elle en dispense, ayant une poitrine assez généreuse pour y caler un shooter sans difficulté. Les rires fusent, tout se passe pour le mieux. Et finalement, ces messieurs sont assez satisfait pour vous laisser à chacune un pourboire, qu’elle range dans son décolleté avec un petit sourire aguicheur.
Les choses auraient pu continuer sur cette lancée. Mais visiblement, le destin en a décidé autrement ! Alors que la jolie Izzy retourne se trémousser parmi la gente masculine, elle en repère un qui semble assez disposé à payer correctement. Elle s’en approche, commence à danser et fini par s’installer sur les genoux de l’homme. Sauf qu’un petit imprévu s’est glissé. Cet homme en question, elle le connait. Pas d’une autre soirée non. Il s’agit en fait de son professeur de criminologie. Ni une ni deux, Izzy se relève et s’éloigne avec classe. C’est un de ces moments où elle a clairement besoin d’une cigarette ! Prévenant le patron qui est au bar, il comprend à la tête de la brune que quelque chose cloche. Mais comme elle fait partie des bons éléments, il ne tente pas d’en savoir plus tout de suite et l’autorise à aller prendre l’air. Repassant par les vestiaires, elle attrape son trench et son paquet de cigarettes. Puis elle va se placer dans la rue principale, en retrait par rapport à l’entrée du lieu. C’est tout de même plus sécurisant qu’à l’arrière ici… Mains légèrement tremblante, la demoiselle tire une clope de son paquet et l’allume. Rejetant la tête en arrière, elle exhale la fumée, commence à se mordiller la lèvre inférieure. Elle a un peu de mal à se remettre de ce qui vient de se produire. Elle sort alors son téléphone de sa poche. Pas de message reçu. Il faudra vraiment qu’elle parle de toute cette histoire… Et il est claire qu’Izzy aura désormais du mal à regarder son professeur en face…
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Encore un soir où je cherche à tromper ma solitude. Une bande d’amis m’a proposé de sortir après le travail. J’ai tout de suite accepté, tout est bon pour éviter ma vielle amie. On est alors partis manger en ville, dans une ambiance bonne enfant. Les rires, les anecdotes sur nos vies entre couper de blague vaseuse. Une bonne soirée en soit. Je me sentais bien, loin de mes démons, entouré d’amis plus ou moins proches. Les verres s’enchaînent, et l’ambiance monte d’un cran qu’en un de mes amis à la merveilleuse idée de sortir en boite. Mais pas n’importe laquelle, une boite ou il y a des danseuses pour chauffer la salle, et mettre une bonne ambiance.
J’accepte sans rechigner, car la dernière fois que je suis sorti en boite, c’était avec Ken, et même si nous avions passé une très bonne soirée (et nuit) ensemble, je ne m’étais pas assez amusé sur la piste de danse. Mais ça en valait largement la peine. Et en arrivant sur place, je ne fus pas déçu. L’ambiance battait son plein. Mes amis étaient déjà partis chercher les consommations quand je repère une table libre, parfait. On aura un endroit ou se poser après avoir trop dansé. Je me pose en attendant mes amis, qui ne tardent pas à arriver. Je remercie l’un d’eux quand ce dernier me donne un verre de bière, même si je bois rarement, je ne vais pas faire la fine bouche ce soir. Je suis là pour m’amuser après tout.
Je danse pendant une heure ou deux peut-être, mais la fatigue de la journée commence à se faire ressentir, je décide donc de retourner à notre table pour souffler un coup et me désaltérer de ma bière maintenant tiède. Cette dernière me tire une grimace, et je donnerais tout pour un grand verre d’eau fraîche. Je m’apprête à aller au bar pour commander quand une jolie demoiselle s’approche de moi tout en dansant. C’est marrant, ça tête ne m’est pas inconnue. Je la regarde intriguer jusqu’au moment où son joli postérieur se pose sur mes cuisses. Je l’observe en silence, si à l’extérieur, je donne l’impression d’apprécier son petit jeu, dans ma tête, c’est le bordel. Je me creuse la mémoire pour savoir où j’ai déjà vu son visage.
Les connections se font dans mon cerveau, mais avant que j’ouvre la bouche pour m’exprimer, la jeune femme bondit de mes jambes et fuis à toutes jambes. Sa réaction confirme ma théorie, et ça veut aussi dire qu’elle m’a reconnu. Bordel, que fou une de mes élèves dans ce genre d’endroit. J’attrape ma veste avec hâte puis je choppe un de mes amis sur la piste de danse pour le prévenir que je sors fumer un peu. J’ai besoin d’air. Il acquiesce alors que je lui donne une tape sur l’épaule avant de sortir de cette boite. L’air extérieur me fait frissonner, mais ça me fait du bien. Je sors donc une cigarette de mon paquet pour l’allume avant de jeter un regard circulaire sur la rue. La silhouette de mon élève accroche de suite mon regard. Il faut que je lui parle…
- Je n’ai jamais vu une fille utiliser la technique du Jetpack avec moi... Disais-je une fois à sa hauteur, un sourire aux lèvres, afin de détendre un peu l’atmosphère. Surtout quand cette dernière suit mes cours. C'est plutôt les hommes qui font ça en général. Riais-je.
My secret side I keep, Hid under lock and key. I keep it caged But I can't control it... 'Cause if I let him out He'll tear me up And break me down. Why won't somebody come and save me from this? Make it end!
C’est toujours quand il ne faut pas ou quand on ne s’y attend pas qu’il vous arrive quelque chose de totalement inattendu. C’est ce qu’Isobel expérimente en cet instant. Elle aurait pu croiser n’importe qui. Elle aurait pu tomber sur un inconnu un peu lourd. Ou un de ses camarades de cours, ce qui lui aurait valu de devoir lui demander son silence. Il y aurait sans doute eu un échange de bon procédé, pour dire d’équilibrer la donne. Mais comment faire cela avec un professeur ? On ne peut pas lui demander de simplement oublier, ce serait beaucoup trop simple. En plus, Izzy voit mal le professeur Crawford oublier un détail de ce genre. Non pas qu’elle le prenne pour un pervers mais ils se croisent régulièrement tous les deux. Ce n’est pas comme s’il était un coup d’un soir qu’elle ne reverrait plus jamais. Donc évidemment, en le reconnaissant elle n’a pas trouvé de meilleure solution que la fuite. Certes, elle aurait pu s’expliquer, dire pourquoi elle était là. Mais les choses auraient sans doute été encore plus étranges au final. Et puis la brune ne voit pas trop comment se justifier dans tous les cas. Ce n’est pas si simple de dire que c’est son gagne-pain ici. Certes, elle a commencé ici avant de suivre ses cours à la fac, bien avant de connaitre son professeur également. Mais ce n’est pas une raison. Ceux qui la connaissent savent bien qu’elle fait ça pour payer son loyer, même si elle s’amuse dans ce qu’elle fait. Elle a trouvé un bon filon. Mais elle sait aussi qu’elle ne fera pas cela toute sa vie. Et maintenant qu’elle a été repéré par un criminologue, elle a peur que sa carrière ne prenne une mauvaise tournure alors qu’elle n’a même pas débuté.
Isobel profite de l’air frais de l’extérieur. Elle commence à se faire une raison, à se dire qu’il fallait bien que quelqu’un la voit comme ça un jour ou l’autre. Elle aurait juste préféré que ce soit quelqu’un d’autre, pas quelqu’un qui est en mesure de jouer là-dessus. Parce qu’elle le sait, même si son enseignant ne semble pas être la pire pourriture du monde, il a toutes les cartes en main pour pourrir sa future carrière de profiler. Izzy, la petite demoiselle qui veut devenir profiler alors qu’elle pourrait sans doute se sentir tout aussi à l’aise sur le terrain, en infiltration par exemple. Perdue dans ses pensées, elle finit rapidement sa cigarette. Respirant un grand coup, elle observe les gens qui entrent et sortent du club. Ils viennent tous pour s’amuser, certains pour dépasser leurs limites parfois. Il n’est pas rare de croiser des personnes qui sont là pour prendre au moins un rail dans la soirée. La plupart rentreront chez eux en taxi, trop défoncés pour espérer s’envoyer en l’air. Izzy en a vu plus d’un dans ce cas. Certaines de ses collègues sont déjà reparti avec un client et lui racontent parfois, ce qui a le don de les faire rire. Et généralement, ceux-là ne retournent jamais vers la même fille. Généralement, ceux-là elle les envoie bouler. Parce qu’elle n’est pas intéressée, qu’elle préfère les courbes féminines. La jeune femme sort alors une nouvelle cigarette et la coince entre ses lèvres. Elle n’a pourtant pas le temps de l’allumer.
Elle lance un regard en coin à l’homme qui s’est approché d’elle. Et merde… Il faut croire que sa chance a tournée. Haussant un sourcil à la petite remarque, elle coince le filtre de sa cigarette entre son index et son majeur. La technique du jetpack ? Première fois qu’elle entend ça. Elle voit bien, pourtant, qu’il n’est pas là dans un but hostile. Non, il a même l’air plutôt détendu et semble s’amuser de la situation. Iso’ hausse alors les épaules. Les hommes qui font la technique du jetpack en général ? Elle n’en sait rien. « Si ça se trouve, je suis un homme et vous ne vous en êtes jamais rendu compte ! » La voix est un peu acerbe, un brin agressive. Elle soupire et se masse doucement les tempes. « Désolée… Je ne m’attendais pas à connaitre quelqu’un ici, encore moins à ce que ce soit vous. » La brunette vérifie alors son paquet. Il ne lui reste pas grand-chose. Elle a plutôt intérêt à économiser ce qui lui reste. Cela ne l’empêche tout de même pas d’allumer la meurtrière qu’elle a entre les doigts et d’en tirer une bouffée. « C’est assez… Gênant de faire un petit numéro de charme à mon professeur. Il n’aurait plus manqué que je vous propose d’autre prestation… » Cette simple idée lui tire un frisson et inconsciemment, elle resserre son trench contre sa poitrine. C’est vrai qu’au moins, elle ne s’est pas déshabillée devant lui ! Bien qu’il la voit bien moins vêtue qu’en cours de toute manière.
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Jeu 18 Avr - 11:38