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Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko

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Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko
Lun 18 Mar - 21:29
Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko
Depuis ce matin, il ne savait pas vraiment pourquoi, mais ses yeux piquaient. Durant toute sa sortie, César avait cligné des yeux, luttant contre une envie abstraite de rentrer et de s'effondrer dans les coussins du canapé. Il aurait vraiment dû prendre ses lunettes avant de quitter le domicile de sa tante. Mais bon, son entretien avec le libraire s'était bien passé. Sa culture générale et son beau visage avait dû y être pour quelque chose. Il avait à peine jeté un coup d'œil à son CV avant de commencer à lui poser des questions. Peut-être était-ce sa façon de faire ? Dans tous les cas, César avait mal aux yeux.

Enroulé dans son grand manteau sombre, il rejoignit la station de métro la plus proche. Vite, rentrer et envoyer un message à Matéo pour prendre de ses nouvelles -comme il lui avait promis il y a deux semaines- ! Le vent lui ébouriffa les cheveux. Pourquoi avait-il fallu qu'il sorte le seul jour de la semaine où il faisait un temps pareil ? Tous les autres avaient été resplendissants, offrant enfin le cadre rêvé de la Californie, avec son beau soleil et sa mer brillante. Mais il était encore trop tôt dans l'année pour espérer avoir une once de clémence des gros nuages états-uniens. Il se plaignait comme le bon français qu'il est. Il n'avait pas de chance, c'était écrit dans le grand livre de sa vie.

Une fois devant la bonne ligne, il sortit son téléphone. À peine déverrouillé qu'il vit un nouveau message s'afficher. Clyde venait de le lui envoyer. Son cœur se serra un court instant. Il pinça les lèvres cliquant dessus, ne sachant pas ce qu'il devrait lui répondre. Finalement, il n'écrivit rien, remettant son cellulaire dans sa poche. Sa lâcheté le désespérait, mais que pouvait-il y faire ? Clyde Erskine, ce mec de quarante-huit ans, le perturbait trop pour qu'il puisse penser clairement. Rien qu'un message le mettait dans tous ses états. Et ça lui faisait extrêmement peur. Pire, il se demandait en permanence ce que sa mère penserait de cette situation. César soupira, basculant la tête en arrière alors que le train arrivait, soulevant une nouvelle fois ses mèches. Devrait-il encore lutter longtemps avant d'avoir des réponses claires ? Baudelaire avait raison, les fleurs font mal, songea-t-il.

Il monta dans la rame semi-bondée, cherchant une place de libre. Il en repéra une, coincée en les portes en face de lui et un blond aux allures dégingandées. Avec le peu de grâce à la française qui lui restait, il s'assit. Le métro reparti. Il n'avait rien à faire. Trop de choses commencèrent alors à se bousculer dans sa tête. Il ferma les yeux. Ils arrêtèrent de lui faire mal, mais le tonnerre gronda dans son esprit. Il essaya de tout repousser, remettre un peu d'ordre. Le ronronnement des roues sous lui, le balancement irrégulier, la chaleur de son manteau. Un nouvel arrêt et de nouvelles personnes montèrent tandis que d'autres descendaient. Il ouvrit un œil pour le refermer quasiment immédiatement.

César ne sut pas réellement lorsqu’il sombra. Peut-être avait-il juste besoin de sommeil ? Il ne se souvint pas avoir basculé la tête sur le côté. Tout se calma, stoppant le remue-ménage de ses nombreuses pensées. Il n’entendit bientôt plus que le bercement des bruits autour de lui. Il lâcha prise. Et une chose était sûre : son oreiller était confortable.


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Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko
Ven 29 Mar - 2:38
Une longue journée pour Joland, une journée qui ne lui aura vraiment servit à rien... des heures et des heures à tourner à travers la ville, à prendre le métro encore et encore afin de postuler pour des jobs tenus par des connards. On vous rappellera qu'on lui disait mais chaque fois Joland le voyait dans leur regard, cette gêne en le voyant débarquer avec ses ongles vernis, son rouge à lèvre et son eye liner. Pourtant il n'était pas idiot, pour les entretiens il faisait des efforts, s'habillait aussi masculin que possible, même quand il se sentait elle, mais rien n'y faisait, il gênait et quand ce n'était pas ses bijoux, sa dégaine ou les pronoms qu'il employait c'était juste ses diplômes... inexistant ! Dans tous les cas Joland était baisé et pourtant il tentait mais ce n'était jamais assez, il fallait qu'il ait tout, les titres prouvant de ses capacités mais aussi l'expérience, que des choses qu'il ne pouvait pas faire apparaître du fond d'un chapeau magique, pas si on ne lui laissait pas sa chance. Quoi que... les diplôme il les aurait jamais par contre ! Mais au moins l'expérience. Mais non, il rentrait de nouveau bredouille, frustré et en colère vers ce ménage infernal qu'il ne pouvait malheureusement pas quitter à l'heure actuelle, de quoi augmenter la pression plus encore.

Il avait donc prit le métro pour la énième fois, le poids de cette journée sur ses épaules. Et ce qu'il aurait aimé ? Pouvoir se confier à son mec, partager sa douleur, se blottir dans ses bras et obtenir son réconfort alors qu'il lui dirait que ce n'était rien, que ça irait mieux demain... et ça aurait été possible fut un temps mais plus maintenant. Il n'aurait rien de lui, pas la moindre compassion, juste des reproches. Ce n'était pas grave... il commençait à avoir l'habitude ! Il irait juste se réfugier chez Milan ou chez son charmant voisin, comme à chaque fois, car eux étaient un peu plus à l'écoute au moins. Mais alors qu'il pensait faire ce voyage long et chiant dans la solitude la plus totale, coupé du monde avec ses écouteur et ignorant ce qui pouvait bien se passer autours, une pression s'était faite sur son épaule, de quoi lui faire froncer les sourcils et tourner la tête. Un mec... venant de s'endormir sur lui... genre... vraiment ?! Il ne manquait vraiment plus que ça à sa journée si parfaite ! Et Joland était bien partit pour réveiller ce mec quand... en le regardant... Joland changea d'avis. Pourquoi ? Car il était chou en vrai ce garçon, ce garçon avec cette grande chevelure blonde et cet air tout doux alors qu'il dormait paisiblement. Merde... il s'en voudrait de casser sa franchement et puis... ce n'était pas si désagréable au fond. Joland avait l'impression de retourner au début de sa relation avec son mec actuel, quand c'était lui qui dormait sur son épaule lors des longs trajets et.... sans trop savoir ce qui lui était passé par la tête, Joland laissa faire et pire encore, se bougeant légèrement pour que le garçon soit plus confortablement installé, posant sa tête contre la sienne.

Était-il vraiment autant en mal d'amour ? En vrai la question ne se posait même pas, tellement pas que Joland ne fut pas surpris de dépasser encore plus les limites de l'acceptable en faisant légèrement basculer le garçon, le faisant s'allonger de sorte que sa tête se retrouve sur ses genoux. Bizarre ? Oui. Déplacé ? Complètement. Flippant ? Alors là... ça pouvait difficilement être moins creepy ! Mais Joland avait envie d'avoir l'impression d'avoir quelqu'un à aimé là tout de suite, un joli garçon qui serait un ange avec lui et avec qui il vivrait un compte de fée. Et cet inconnu allait jouer ce rôle, au moins le temps du trajet, visage à qui il avait inventé toute une histoire à deux pour avoir l'impression de vivre une vie rêvé, parvenant à retrouver le sourire alors que ses mains caressait sa belle chevelure blonde à se garçon et sans que personne ne soit réellement choqué car vu de l'extérieur on aurait vraiment pu dire un couple. Et à dire vrai Joland était tellement bien là qu'il en rata son arrêt, ne voulant pas retourner à la réalité, mais manqua aussi les signes qui montrait que son chimérique prince charmant était sur le point de se réveiller et que la situation risquait d'être très compliqué à expliquer.
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Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko
Mer 3 Avr - 18:26
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Pas de rêves. Seulement un engourdissement de son corps. César le sentait, il était en demi-sommeil. Le plus reposant, selon les études. Son corps devait sentir que ce serait le mieux pour lui. Il se laissait couler, glisser dans les limbes des bras de Morphée. Il n'avait jamais fait ça à Paris. Toujours éveillé, il ne se permettait pas de fermer bien longtemps les yeux. La capitale française avait son lot de clichés. Mais son métro les détruisait tous. Alors, pourquoi c'était-il endormi dans celui de Los Angeles ? Pour l'instant, il ne pouvait pas y répondre.

Le Gauthier ne s'aperçut pas du mouvement de son corps qui se retrouva semi-horizontal. Même cette main qui passait dans ses mèches blondes ne le fit pas réagir. Au contraire, il se sentit bien, comme si la chaleur qui l'entourait le protégeait du monde extérieur. Il était à des années-lumière de sa position actuelle, transporté sur une planète à cratères. Il se blottit un peu plus dans son manteau, comme un enfant fatigué. Ses yeux ne lui piquaient plus, son cerveau en surchauffe se calmait.

Mais rapidement, son subconscient reprit le dessus. Fatigue et douleur passées, il pouvait donc se réveiller. Le monde réel n'attendait que son retour. Alors, doucement, il ouvrit les yeux. Il vit une rangée de sièges parallèles à lui. Les mouvements du train revinrent le secouer aussi. César tourna la tête, avec lenteur. Des mèches tombèrent devant ses yeux, comme à chaque fois qu'il se réveillait. Un visage lui apparut alors, dans la lumière plastique des néons du train, angélique presque. César ne comprit pas, jusqu'à ce que son cerveau lui indique qu'il était en zone dangereuse. Garçon, allongé, genoux, endormis. Il se redressa rapidement.

« Pardon ! dit-il, un peu trop vite, les joues légèrement roses. Je me suis endormi sur vous ! Désolé ! »

Il ne se rendit pas compte de ses cheveux en bataille. Nerveux, il passa la main dedans, les embrouillant un peu plus. Mais qu'est-ce qu'il faisait, sérieusement ? Son cœur battait à un rythme soutenu. Il se sentait honteux. Être aussi impoli, aussi indélicat. La classe française ne lui était pas une qualité, si t'en est qu'elle soit existante chez lui. Mais une remarque lui vint. Il n'avait pas pu tomber ainsi sur les cuisses de son voisin. Ses lèvres se pincèrent tandis qu'il regardait l'autre blond. Il en avait vu des gens s'endormir dans le tram, mais aucun ne tombait sur l'un des passagers de cette manière.

« Mais… reprit-il. Comment me suis-je retrouvé sur vos jambes ? »

L'alarme à incendie dans son esprit ne s'était pas arrêtée. Et elle l'agaçait. Lui-même se la mettait, bien contre son grès. Mais à chaque fois, ses mots et ses regards lui revenaient. Les hommes sont sa bête noire, sa pomme interdite, son histoire impossible. Pourtant, il n'y avait rien à craindre, en soit. Seul un homme arrivait à lui faire renoncer aux principes de sa mère. César devrait arrêter de se sentir attaquer ou pris au piège à chaque rencontre fortuite. Ce garçon face à lui n'était pas une menace. Il semblait même fragile, comme si son être criait de recevoir de l'attention. Alors, il resta ainsi, à le regarder. Attendant une réponse et se moquant de sa tête de nouveau en ébullition.

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Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko
Lun 22 Avr - 2:45
Joland était carrément allé trop loin, elle avait totalement perdu la tête sur le coup ! Mais qu'est-ce qui lui avait prit franchement ? Elle n'en avait pas la moindre idée pour être totalement franche... il y avait juste ce mec... ce mec chiant en train de baver sur son épaule mais au final... elle a trouvé l'image cute et s'est mise à rêver... chose qui n'arrivait plus trop dans sa vie de tous les jours alors peut être qu'elle avait un peu abusé de la situation pour donner un peu de réalité à son rêve ! Le rêve d'un mec mignon et charmant, d'un mec dormant sur son épaule puis sur ses genou de la manière la plus mignonne du monde tandis qu'elle veillait sur lui le temps qu'ils rentrent dans leur appartement fictif... était-ce mal de rêver ? Non mais poser la tête d'un inconnu inconscient sur ses genoux pour caresser ses cheveux ça par contre... c'était peut être pas illégale, mais on ne pouvait pas non plus dire que ça se faisait des masses ! Alors ouai, quand le garçon qu'elle avait allongé sur ses genoux elle se retrouva bien conne, incapable de savoir quoi dire quand les questions qui allait forcément tomber allait tomber justement.

Alors Joland c'était raidit en voyant le garçon se tourner, ouvrant les yeux, se demandant comment elle allait s'en sortir. Elle n'avait donc rien fait quand il se redressa, répondant simplement un « Ce... ce n'est rien. » comme ci tout était normal, replaçant une mèche derrière son oreille et surtout regardant partout ailleurs sauf sa belle au bois dormant. Et franchement elle espérait que ça s'arrête là, qu'elle pourrait fuir à la prochaine station en vitesse, même si elle avait raté sa vraie station depuis un moment déjà, et juste cacher sa honte. Mais voilà... le garçon posa la question fatidique, faisant se figer tout son corps. Et merde... elle devait faire quoi maintenant ? Dire quoi ? Se barrer en hurlant pour passer pour une échappée d'asile ? Non, une autre idée lui vint en tête, se tournant vers son si beau petit ami éphémère avant de dire « Je vous avoue que j'aimerais bien le savoir... je suis pas un lit, vous savez ? Ça va pas bien de vous allonger sur les gens comme ça ? » elle l'avait tenté au culot, faisant sa chieuse, son outrée, espérant que ça lui permettrait de noyer le poisson et surtout noyer le fait que c'était sa faute et que même, si ça l'avait vraiment dérangé, elle aurait pu le réveiller. Mais est-ce que son ton serait seulement convaincant ? Sa voix avait été quelque peu tremblante et surtout... elle n'arrivait pas à soutenir son regard, ses yeux venant vite se perdre sur ses pieds comme le coupable qu'elle était.
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Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko
Jeu 16 Mai - 23:19
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César sentait encore les limbes du sommeil dans son corps. Ses paupières avaient du mal à rester ouvertes, tandis que son cerveau s'activait à la vitesse de l'éclair. Un réveil rapide n'avait jamais fait vraiment bon ménage sur lui. Mais il se tenait bien droit, attentif, les nerfs un peu à vif. Parce qu'il sentait qu'il était en tord. La petite voix de la personne en face de lui le fit un peu redescendre de sa honte. Il remarqua rapidement que ses yeux ne se posaient jamais sur lui, préférant sans doute éviter de regarder le jeune homme qui venait de briser son espace personnel. Ce qu'il comprenait totalement d'une part. Ce faire déranger dans les transports, il avait connu ça à Paris. Et même si c'était bien différent vu son statu de garçon, par rapport aux filles, il ne pouvait que constater ses problèmes répétés.

Pourtant la question n'avait pas pu s'empêcher de s'échapper de ses lèvres. D'accord, il s'était endormi. Qui plus est, sur l'épaule d'un parfait inconnu dans un lieu public. Et même si cela n'avait pas été dans son plan originel. Lutter contre le sommeil est dure. Malgré tout, il ne comprenait pas comment il avait pu arriver sur les cuisses de son voisin de banquette. Voisin qui semblait un peu perdu par sa question avant de se mettre à répliquer ouvertement, envoyant la réalité dans le visage d'ange du Gauthier. D'accord. Il était donc bien en tord dans l'histoire. Se tortillant légèrement les doigts, il lui fit un petit sourire d'excuse. À croire qu'il ne savait que faire cela.

« Désolé. Je suis vraiment, désolé. Cela ne m’arrive jamais d’habitude. Et j’ai empiété sur votre espace personnel, sans votre permission. Je comprends. Désolé. »

Il ressemblait autant à un lit que César à une bouilloire. Alors, il eut envie de lui répondre que non, cette comparaison ne marchait pas. Qu’il aurait mieux fallu parler d’un coussin, plutôt que du matelas. Mais il s’abstint de tout commentaire devant le visage légèrement énervé – quoi que peu sûr – du blond. Le parisien se mordilla la lèvre avant de tourner doucement la tête pour faire face à la banquette devant eux. Il regarda, en plissant légèrement les yeux, les différents noms qui s’affichaient sur la ligne. Certains points étaient allumés, d’autres non. Il remarqua rapidement qu’ils avaient dépassé son propre arrêt. Un soupir lui échappa. Puis, sa curiosité le prit de cours une fois de plus. Il se retourna une fois de plus vers son oreiller provisoire, avant de légèrement se pencher vers lui, les yeux plongés dans le doute.

« Je ne vous ai pas fait rater votre arrêt, au moins ? »

Ce serait la meilleure. En plus de l'avoir dérangé dans sa routine de retour chez lui – ou de départ au boulot ? – il était peut-être la cause d'un retard. Peut-être même d'un problème plus grave. Il se sentit honteux, encore, face à la situation. Il ne savait plus où se mettre ; s'il devait s'excuser pour la millième fois, ou simplement dire que lui aussi. Tout simplement, il passa une mèche derrière son oreille, avant de relever les yeux vers son interlocuteur. Ils ne se connaissaient pas du tout et semblaient vivre à des années-lumière l'un de l'autre. César avait déjà dormis avec lui. Cela faisait bizarre à dire, sortie de son contexte et remodelé à sa sauce. Mais c'était vrai, en un sens. Son cerveau un peu trop effiloché lui dit de s'éloigner. Ses yeux rencontrent ceux en face de lui. C'est un peu la première fois qu'ils se regardent vraiment. Et c'est toujours aussi étrange. Tout comme cette rencontre, d'ailleurs.

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Sleeping beauty syndrome ft. Joland Telenchenko
Mar 2 Juil - 23:38
Il avait été couillon Joland... quelle idée lui était passé par la tête en même temps ! Quand un mec s'endormait sur soit le réflexe à la base c'était de le réveiller ou au moins le pousser délicatement dans l'autre sens. Genre à AUCUN moment on ne le poussait à s'allonger en posant sa tête sur ses genoux ni on ne lui passait la main dans les cheveux... il fallait être totalement débile ! Mais ça avait été plus fort que lui... car ce garçon avait des airs de prince charmant et que lui était en gros manque affectif... alors il avait craqué et s'était laissé allé à... à faire ça... et maintenant il se retrouvait bien con car oui, une fois réveillé forcément que l'autre allait demander des explications ! Enfin... heureusement Joland pouvait être une sacré drama quand il voulait, retournant le problème en gueulant et râlant tellement que c'était lui qui passait pour la victime et ce garçon pour le fautif. Alors ouai, c'était pas vraiment cool, mais ça lui évitait une longue et fastidieuse recherche d'excuses sur la raison de son geste. « Ah bah ça j'espère bien que vous êtes désolé ! » avait-il répondu sèchement, mais vraiment en mode mécanisme de défense pour pas qu'il comprenne la vérité. Cela dit il se sentait coupable maintenant alors son visage s'était radoucit « Enfin après vous savez... c'était pas non plus si grave que ça. Vous étiez fatigué et si ça m'avait réellement gêné je vous aurait réveillé ou repoussé, il n'y a pas mort d'homme. »

Pour ce qui était de son arrêt par contre... le rouge était alors monté aux joues de Joland tandis que ce dernier se frottait la nuque d'un air un peu gêné « Euuuh... j'avoue qu'en vrai j'aurais dû descendre il y a bien trois stations... » avait-il avoué « Mais je me sentais pas de vous réveiller. » et c'était vrai, car il avait l'air si choix plongé dans ses songes, ça lui aurait brisé le cœur et puis surtout... ça lui avait donné l'occasion d'en profiter autant que possible. Il lui avait alors affiché un sourire amusé avant de dire « Mais vous en fait pas va ! De toute manière j'ai tout sauf hâte d'être à la maison donc en vrai... ce petit imprévu me fait gagner un peu de temps pour moi donc c'est pas plus mal. » et ce n'était pas faux en soit car tout le temps qu'il passerait à rebrousser chemin ce serait du temps qu'il n'aurait pas à passer avec ce putain de connard qui partageait sa vie. Il l'avait alors observé avec un air interrogateur avant de demandé « Et vous, vous deviez descendre où ? » Voir si ils étaient dans le même bateau. Puis finalement il lui avait alors tendu la main, une main au bout de doigt vernis, avant de dire « D'ailleurs moi c'est Joland et toi ? Si tu me permets de passer au tu. Après tout tu as dormit sur mes genoux, ça rapproche. » avait-il dit en riant, se disant que finalement il aurait peut être moyen d'apprendre à le connaître un peu son prince endormit.
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