Just a little help (Rayden #10)

Je suis plus ou moins étonnée de l’audace de Rayan à cet instant. Ma main dans la sienne, je la suis sans rien dire, attendant de voir ce qu’elle compte me réserver. Je continuer à jouer gentiment, faisant mine de ne pas trop comprendre pourquoi elle m’emmène visiter sa chambre, alors qu’il est évident que je ne suis pas dupe. Ni dupe, ni déçue de la tournure des évènements d’ailleurs. Je l’attire à moi pour venir chercher ses lèvres. J’en rêve depuis le début de la soirée, je crois que je me suis assez retenue, je mérite même une palme pour ça ! Je lui demande quand même si elle est sûre d’elle, je n’ai pas envie qu’elle le regrette une fois déposé les armes. « Sûre de moi pour la déco ? Tu es bien venue uniquement pour ça, non ? » J’aime son côté malicieux, c’est une des choses qui me plait le plus en elle d’ailleurs. Je souris largement à sa facilité à détourner ma question, en général, c’est plutôt moi la reine dans ce domaine, mais elle se débrouille plus que bien. Je tende un mouvement de recul pour entrer dans son jeu mais je n’ai pas le temps de faire un pas en arrière qu’elle retient déjà mon chemisier, sans tarder à le déboutonner. Je baisse les yeux sur ses doigts fins, puis remonte à son visage, caressant de mon regard les courbes de sa mâchoire de son nez, de ses lèvres. Elle est magnifique. Sa main glisse entre les pans de mon chemisier et mon corps frissonne instantanément. Mes yeux se ferment un instant et je laisse échapper un souffle, comme si j’avais retenu une pression tout ce temps. « Ça répond à ta question ? » demande-t-elle, mutine, ses lèvres venant frôler les miennes. Je réponds au baiser qu’elle initie, avec le plus grand plaisir qui soit. Il y a longtemps que je n’avais pas ressenti un désir aussi présent, aussi fort. Je crois même que c’est la première fois qu’il se présente sous cette forme. Une des mains de la brune remonte jusqu’à ma lingerie et je souris contre ses lèvres, c’est qu’elle prend des initiatives en plus de ça. Ma langue vient chercher sa sienne, puis caresse l’embrasure de ses lèvres, pendant que mon souffle se perd et que mes mains cherchent sa peau sous le tissus de son t-shirt. Je lui retire finalement, le passant par dessus sa tête, grognant intérieurement contre moi-même de l’avoir poussée à retirer ses mains de sur mon corps. Mais j’ai désormais tout le loisir de caresser le sien. Sans précipitation, les vêtements finissent par joncher le sol et nous nous retrouvons en petite tenue, alors que je la pousse sur le lit, la surplombant de tout mon corps. Mes lèvres ne semblent plus vouloir quitter les siennes, pour mon plus grand bonheur. Je cherche à prendre mon temps, ne voulant surtout pas précipiter les choses. Mes caresses se trouvent pourtant de plus en plus appuyées, et mon corps parle pour moi-même. L’agrafe de son soutien-gorge saute, et mes lèvres viennent chercher la douceur de sa poitrine, et de ces petites pointes qui ne semblent être dressées que pour moi.

Depuis notre première rencontre Eden n’a cessé de semer le trouble dans ce petit monde qui était le mien. Professionnellement mais surtout, elle a ébranler ce mur que j’avais dressé entre moi et cette attirance pour les femmes, le déconstruisant pierre par pierre jusqu’à me donner envie de passer moi-même de l’autre côté. Et nous sommes là, dans ma chambre, mes doigts défaisant les boutons de son chemisier m’offrant accès à sa peau dont je ne me prive pas du contact. J’ai fait le choix d’oublier tout les risques que ça peut représenter de céder ainsi à la tentation… elle a semer l’envie, c’est trop tard pour que je fasse marche arrière et je ne pense pas que ça lui déplaise. Si je ne connais rien des relations entre deux femmes, je suis de nature à prendre des initiatives me laissant guider par le désir. Nos baisers se font plus passionnés, intenses alors que mes mains découvrent les parcelles de peau précédemment dévoilées. Exploration interrompue lorsque je lève les bras pour laisser Eden me débarrasser de mon t-shirt. Le contact de ses mains sur moi fait monter instantanément la température de mon corps. Le reste de nos vêtements ne tardent pas à joncher le sol, à l’exception de nos ensembles de lingerie respectifs. Je souris de voir que je ne suis pas la seule à m’être préparée à un éventuel rapprochement encore un peu plus poussé que les précédents. Ce à quoi je ne m’étais pas préparer en revanche c’est qu’elle soit encore plus belle que ce que j’ai pu imaginer. Bah quoi ? Je plaide coupable, j’ai imaginé ce qu’il pouvait y avoir sous ses fringues. Dans un mélange de douceur et d’autorité, la blonde me pousse sur le lit. Je me laisse tomber dans une chute contrôlée visant à perdre le moins possible le contact de son corps contre le mien, nos lèvres solidement scellées, mes mains sur ses épaules, l’une glissant dans sa nuque. Je sens ses paumes, ses doigts, explorer mon épiderme, longer mes cuisses, remonter, frôler ma poitrine pour finalement se faufiler dans mon dos et la libérer. J’aime la sensation du poids de son corps sur le mien, elle évidemment différente de celle ressenti avec un homme. Je consens à laisser Eden quitter mes lèvres pour partir à la conquête de cette nouvelle étendue de peau qui s’offre à elle. Un soupir, une décharge électrique dans mon bas ventre lequel se contracte un peu plus, elle vient d’atteindre une partie particulièrement sensible chez moi. Mes doigts sur sa nuque se glissent dans ses cheveux comme une invitation à ce qu’elle poursuive dans cette voie. Mon thorax se soulève plus amplement au rythme de mon souffle perturbé par les sensations qui m’assaillent. Posant ma main libre dans son dos j’en dessine la courbe, descendant jusque dans le creux de ses reins, l’une de mes jambes remontant le long de la sienne. C’est toujours plus d’elle que je veux sentir contre moi, et face à ce constat je ne tarde pas à défaire à mon tour l’attache de son soutien gorge.

Les minutes s’égrainent et peu à peu, avec toute la douceur dont je peux faire preuve dans l’intimité, je la mets à nue. Allongée sur elle, je sens déjà sa jambe remonter contre la mienne. Mes mains ne savent plus où se poser, il y a tant à explorer, j’aimerai avoir une douzaine de mains pour pouvoir en profiter pleinement. En attendant, c’est sur sa poitrine que mes lèvres s’attardent, et la sentir se cambrer sous mes baisers me rend folle. J’entends son souffle s’accélérer, son buste se soulever plus rapidement, mais elle ne perd pas la tête pour autant, et je sens déjà la pression de mon soutien-gorge être plus légère, l’attache en étant ôtée. C’est tant mieux, la dentelle commençait à irriter ma peau, devenue plus sensible par le désir. Je remonte à ses lèvres, continue de caresser sa peau, de l’embrasser avec plus de passion, plus d’envie aussi. Doucement mon corps se met à bouger, onduler contre le sien, comme une danse sensuelle attisant les flammes et le désir. Je ne pense plus à rien, il n’y a plus qu’elle et moi. Je n’ai pas peur de ce qui pourrait arriver, je sens qu’elle en a pleinement envie et elle ne m’arrêtera pas en chemin. J’ai besoin de sentir l’entièreté de son corps nu sous le mien, alors je débute une ligne imaginaire partant de son cou, que je parsème de baisers. Ma langue s’invite parfois, délicatement, sensuellement, dans un ballet prévu pour la faire chavirer. Je passe entre ses seins parfaits, glisse jusqu’à son ventre tendu par le désir, et de mes doigts j’agrippe l’élastique de sa lingerie pour la faire glisser à mesure que je continue ma route vers le sud. Je prends soin d’éviter la zone la plus érogène de l’anatomie féminine, déposant alors sur l’intérieur de sa cuisse quelques nouveaux baisers, puis le mollet, jusqu’à retirer totalement le dernier morceau de tissus. Victoire. Mon ascension se fait sur le même schéma, de l’autre côté cette fois, parsemant sur mon chemin un traînée de frissons que je peux sentir sous mes lèvres. Et avant d’arriver jusqu’aux siennes, je viens glisser sur ces dernières mon index, dans un frôlement délicat alors que je plonge dans son regard le mien, électrique, hypnotique. Mon doigt se trouve rapidement remplacé par mes lèvres pour un nouveau baiser plus appuyé, sans doute plus lourd de sens également. J’en profite pour retirer à mon tour - avec son aide - mon sous-vêtement et me retrouver aussi nue qu’elle, pour mon plus grand plaisir. Glissant une jambe entre nous, je fais monter la pression et la température en jouant de quelques mouvements de bassin, dont la friction aussi légère que sensuelle pourrait rapidement me rendre folle. Mes mains continuent l’apprentissage de ce corps sublime, et mes lèvres se tatouent les siennes, tant le goût crée déjà une certaine forme de dépendance.

Chaque fois que ses lèvres retrouvent les miennes c’est le même plaisir que je ressens, un mélange de désir et de plénitude qui s’intensifie avec ce échange de plus en plus passionné. J’ai l’impression d’être impossible à rassasier, mes mains parcourant son corps avec envie, le mien se tendant en réaction au contact du sien suivant spontanément ses ondulations. Quand de nouveau Eden quitte mes lèvres pour glisser les siennes le long de mon corps avec une profonde douceur et sensualité. Mon souffle s’écourte davantage, je ne retiens aucun de mes soupirs, j’en suis bien incapable et cette vague intense de frisson qui me parcoure n’est que la preuve supplémentaire d’à quel point elle me rend dingue. Son regard m’achève alors qu’elle me fait à nouveau face, puissamment ancré au mien, sûrement sa meilleure arme – parmi tant d’autres pour me faire flancher, m’envoûter. Frôlant mes lèvres comme pour apaiser mon souffle erratique, instaurant le calme avant une nouvelle tempête qui débute dès lors qu’elle scelle à nouveau nos lippes dans un nouveau baiser dont la saveur m’apparaît comme différente. Mes mains coulent le long de ses flans jusqu’à ce dernier morceau de tissu qui rejoint rapidement les autres sur le sol. Je n’ai jamais ressenti une chaleur si intense aux creux de mes reins qu’une fois nos deux corps totalement nus l’un contre l’autre. Je me consume un peu plus à peine initie t’elle ses mouvements de bassin, légers, calculés. Je me raccroche à ses lèvres, devenu un point d’ancrage essentiel, comme si elles étaient dessinées juste pour accueillir les miennes. Il y a longtemps que je ne me suis pas ainsi abandonnée dans les bras de quelqu’un, peut-être même jamais. Mais l’abandon n’est pas synonyme de passivité me concernant, mes mains curieuses et avides de découvrir chaque courbe de ce corps magnifique, le parcourant avec application. La pression de mes caresses se fait un peu plus appuyée au fil des minutes en réaction à celles d’Eden. La tension ne cesse de grimper, mon bassin suivant les ondulations du sien, notre baiser entrecoupé de soupirs. Je le sens, la morsure de l’envie s’accentue. Mes doigts glissent le long de sa cuisse s’y refermant un peu plus fort quand je me cambre d’avantage pour augmenter l’intensité cette agréable friction dont la légèreté ne me suffit plus. Il m’en faut plus et Eden ne met pas longtemps à le comprendre, pour mon plus grand plaisir.

Je ne veux pas précipiter les choses, étrangement, même si le désir me dévore les entrailles, j’ai surtout envie de prendre mon temps, faire grimper la température jusqu’à l’explosion. Lorsque Rayan se cambre sous mon corps, s’en est fini de toutes mes bonnes résolutions. Ma main glisse entre nous, caressant son ventre pour finalement venir s’immiscer là où le plaisir est le plus important. Ses soupirs et désormais gémissements me font perdre la tête, je crois que je vais en devenir accro. Mes baisers continuent de parsemer sa peau qui se charge en frissons, pendant que je joue de mes doigts pour la faire frémir davantage. J’aspire ses soupirs, me nourris de son souffle, de ses gémissements, et lorsque je sens qu’elle est tout près de l’implosion, je retire ma main, un sourire diabolique étirant mes lèvres. J’ai le loisir de retrouver son regard interrogateur alors planté dans le mien. Je ris, juste un peu, et l’embrasse langoureusement, avant de recommencer ma ligne de baisers en direction du sud. Cette fois je ne contourne pas la zone sensible et vais droit au but. Evidemment, il ne faut pas longtemps pour qu’elle se laisse aller à un premier orgasme largement mérité. Mais je ne lui laisse aucun répit et n’arrête en aucun cas mes assauts langoureux, visant à lui faire perdre la tête. Une nouvelle vague de plaisir l’assaille sans vraiment tarder, et je remonte jusqu’à elle, le sourire victorieux. « Je compte bien continuer jusqu’à ce que le soleil se lève… » Et nous avons un sacré paquet d’heures devant nous pour se faire. Si j’adore faire l’amour avec une femme, je me rends compte que ce soir, j’aime surtout lui faire l’amour. Je crois que je pourrai passer la nuit simplement à lui donner du plaisir sans rien attendre en retour. Peut-être qu’au fond, c’est une façon pour moi de lui ‘prouver’ qu’elle a bien fait de craquer, et lui donner tout ce qu’elle a loupé toutes ces années à se planquer dans un placard qu’elle ne méritait pas. Rayan est novice en la matière, et j’ignore si elle aura envie de tenter des choses à son tour, elle sera la seule à pouvoir me le dire ou me le faire comprendre. En attendant, mon envie ne faiblit pas et mes baisers continuent de dévorer son corps si parfait. J’espère que la nuit sera longue et mémorable, autant pour elle que pour moi.

La température monte progressivement, jusqu’à ce que je ressente le besoin de plus d’intensité, le désir mordant presque douloureusement mon bas ventre. Je n’ai aucune appréhension, seule l’envie me guide et sentir la main d’Eden se glisser entre nous est une forme de délivrance. Je m’abandonne à chaque sensations provoquées par ses gestes précis. Pas de doute elle sait parfaitement ce qu’elle fait et je ne vais absolument pas m’en plaindre. Je ne retiens aucun de mes soupirs, échappe quelques gémissement et me laisse guider vers le paroxysme du plaisir. J’y suis presque lorsque la quadra décide de me laisser au bord du précipice. Elle sourit, joueuse alors que je l’interroge du regard… oh bien sûr qu’elle a quelque chose en tête et ce n’est pas de me laisser gérer une intense frustration. Ses lèvres parcourent à nouveau mon corps, comme si elle soufflait sur des braises incandescentes pour maintenir le feu actif. Je me consume d’avantage quand elle m’offre un autre aperçu de ses talents et ne lutte pas longtemps avant d’être emportée par un premier orgasme. Rien qui n’arrête Eden, laquelle semble déterminée à me faire totalement perdre pied – tout autant que de le prendre, et je ne cherche même pas à résister quand une deuxième vague m’emporte totalement ailleurs l’espace de quelques secondes. Petit air triomphant – très sexy – à l’appui, la jolie blonde me fait part de ses intentions et elles ne sont pas des moindres. J’arque un sourcil et souris, venant passer mes bras autour de ses épaules, lui murmurant à l’oreille « Oh vraiment ? Ambitieuse jusque dans l’intimité. J’adore ça. » je mordille délicatement son cou et ajoute « Challenge accepté. » après tout j’ai encore une journée de repos demain durant laquelle j’aurais tout le loisir de rattraper mon déficit de sommeil. Et puis sincèrement, qui se priverait de ça ? Pas moi, pas cette nuit.
A peine ces quelques mots ont franchis mes lèvres que celles d’Eden parcourent à nouveau mon corps, embrasant chaque parcelle de peau sur lesquelles elles se déposent. Faire l’amour avec une femme est une nouveauté pour moi, pour autant je ne suis plus une adolescente mal assurée mais une femme ouverte à cette nouvelle expérience, curieuse et en quête de découverte de cet aspect de sa vie trop longtemps mise de côté. Je profite d’un léger moment de flottement pour inverser la tendance et venir prendre le dessus. Je me redresse, j’ai tout autant besoin de la voir que de toucher sa peau. Mon regard dans le sien puis bifurquant un instant sur sa poitrine que je viens caresser avec délicatesse. Je souris, me rapproche à nouveau « Il paraît que je suis du genre bonne élève… Curieuse, attentive, à l’écoute… » soufflé-je en embrassant son cou alors qu’une de mes mains se fraye un chemin jusqu’à son intimité « J’aime apprendre… » ajouté-je en atteignant la zone convoitée. J’ai au moins l’avantage d’être une femme aussi, c’est une inconnue de moins dans l’équation. Si j’en crois ses soupirs je suis sur une bonne voie et je suis déterminée à ce que ce moment soit un vrai partage.

Il n’est pas question de jouer petit ce soir. C’est la première fois que Rayan s’abandonne dans les bras d’une femme, et je suis cette femme. Alors autant sortir le grand jeu et lui montrer tout ce qu’elle a loupé ces années à rester dans son placard. Il est temps pour elle de comprendre à quel point l’amour entre deux femmes est une chose absolument merveilleuse. Je ne prétends pas être celle qui lui fera préférer le sexe homo contre le sexe hétéro, mais au moins qu’elle voit à quel point il est bon de s’abandonner dans les bras d’une autre femme. Je suis heureuse de voir qu’elle ne retient pas son plaisir, il aurait pu y avoir une certaine gêne, mais rien de tout ça. Elle s’abandonne exactement comme je l’espérais, et j’y prends moi aussi beaucoup de plaisir. J’avoue sans détour à la jeune femme que je compte prolonger ce moment jusqu’au petit matin. « Oh vraiment ? Ambitieuse jusque dans l’intimité. J’adore ça. Challenge accepté. » Mon sourire s’élargit alors que je frissonne en sentant ses dents se refermer sur mon cou. Zone sensible. Tout naturellement Rayan inverse la tendance pour prendre le dessus. Si dans la vie de tous les jours j’ai beaucoup tendance à être celle qui ‘domine’, cette fois je la laisse faire ce qui lui fait plaisir, je n’ai pas envie de la faire fuir avec une pseudo histoire de domination. Ce serait ridicule, et je suis curieuse de voir ce qu’elle a à offrir. Je ne me prive pas pour autant de laisser mes mains se balader sur son corps avec gourmandise. « Il paraît que je suis du genre bonne élève… Curieuse, attentive, à l’écoute… J’aime apprendre… » dit-elle d’un ton charmeur, tout en glissant sa main le long de mon corps à la recherche de la zone sensible. Mon ventre se contracte, l’envie grimpe en flèche, et lorsqu’elle atteint la zone, je ne peux retenir un soupir de bien-être. « Je ne doute pas que tu sois une très bonne élève… » Je reviens l’embrasser alors que de ses doigts elle m’emmène doucement vers le paradis. Elle est appliquée, c’est une certitude, et de mes mouvements de bassin je la guide dans le rythme qui me fera atteinte l’extase en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Elle est douée. Mes gémissements s’intensifient, je griffe légèrement son dos sans m’en rendre compte et me cambre finalement pour accueillir l’orgasme qu’elle s’est appliquée à m’offrir. Je me laisse planer quelques instants et nous repartons sur notre lancée pour s’échanger à nouveau du plaisir. Un instant de réel partage que j’attendais depuis longtemps, et l’attente aura permis à ce moment d’être encore plus intense. Les heures défilent et nous restons dans cette bulle, juste nous deux, rien ne pouvant nous en extraire. Ce n’est qu’au petit matin que la fatigue se fait sentir, et nous laissons finalement Morphée nous envelopper, nues l’une contre l’autre, enlacées pour quelques heures encore.