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control you own destiny or someone else will (spencia 4)

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control you own destiny or someone else will (spencia 4)
Mar 19 Mar - 14:26
J’ai hésité un moment avant de prendre la décision de retourner au cours de self défense. La semaine dernière j’ai pas eu la force, avec la visite de Spencer le matin même, c’était trop difficile. Imaginer que j’allais me retrouver seule au cours où j’attendais seulement de la retrouver. Elle a dit qu’elle changerai d’horaire, je ne sais pas si j’espère qu’elle le fera ou non. C’est beaucoup trop compliqué dans ma tête je crois. J’évite Tamara du mieux que je peux depuis une semaine, espérant qu’elle ne se rende compte de rien, mais elle est loin d’être idiote, et je ferai mieux de me le foutre dans le crâne. Finalement, je décide de retourner au cours cette semaine. Une fois dans le vestiaire, je me change, me prépare, reste alerte, on ne sait jamais. Au fond de moi j’aimerai la voir arriver, mais ce n’est pas le cas. Le cours n’est pas aussi amusant qu’il avait pu l’être avec elle. Je regrette ces moments. Ma nouvelle binôme est beaucoup moins drôle, elle se prend au sérieux et l’heure pas à une lenteur hallucinante. Je ne suis pas très concentrée d’ailleurs, j’en viens même à me tordre la cheville bêtement sur une chute. C’est pas plus mal, je termine le cours plus tôt finalement, et retourne au vestiaire pour aller prendre une douche et me changer. Avec la chance que j’ai, l’eau peine à chauffer, et comme je n’ai pas envie de rester là une heure, je prends une douche quasiment froide. Ça ravive, c’est certain. Mais ça m’énerve aussi. Je peste dans ma moustache et m’enroule finalement dans ma serviette, sortant pieds nus de la douche collective. Je glisse juste avant d’atteindre l’entrée des vestiaires et heureusement un bras me retient dans ma chute. Je me raccroche à ce que je peux, un bras, un bout de tissus, et relève les yeux pour prendre conscience. Bordel de merde. Spencer. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine et je me redresse comme je peux, lui rendant son bras et sa serviette qui était entourée autour de sa poitrine et qui heureusement n’a pas eu l’air de trop glisser. Moment gênant. « Je… Y’a pas trop d’eau chaude aujourd’hui. » Mais ferme-là Mia ! Je sais plus où j’habite, je tremble, j’ai froid, j’ai peur, je me sens totalement ridicule. Avant de dire ou faire une bêtise, je préfère m’éclipser et je rejoins le banc, fébrile, après avoir récupéré mes affaires. Pourquoi j’arrive pas à bouger ? Et dire que quelques minutes plus tôt elle m’aurait trouvée nue sous la douche, quelques minutes plus tard je ne l’aurai même pas croisée. Pourquoi le destin se fout de ma gueule comme ça ?
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control you own destiny or someone else will (spencia 4)
Mar 26 Mar - 9:39
Depuis une semaine je suis loin d’être facile à vivre, surtout pour mes collègues de travail. Irritable, deux fois plus exigeante – et c’est pas rien, je leur mène injustement la vie dure. Parce que j’en veux à tout et tout le monde pour cette foutue histoire de karma de merde, hasard à la con ! Le dossier de Mia et de sa femme est dans un tiroir, je n’ai pas la force de me plonger en détail sur leur cas… j’ai besoin de digérer un peu le truc. Pourtant ça ne me ressemble tellement pas d’agir ainsi, de laisser ma vie privée empiéter sur le reste. En temps normal je sais prendre du recul, et surtout je ne suis pas du genre à me laisser griser aussi rapidement par un début de complicité, un feeling. Pour palier à cela j’ai essayé de me changer les idées, je suis retournée sur l’application de rencontre The Chart. J’ai bu un verre avec une nana, elle me plaisait assez mais j’ai été incapable de poursuivre la soirée et nous nous sommes quittées cordialement, repartant chacune de notre côté. Si la perspective d’un one shot n’a pas réussi à me faire penser à autre chose que ma situation merdique du moment, en revanche le sport s’est avéré efficace. Comme je l’ai dit à Mia je me suis arrangée pour changer d’horaire de cours, c’est le même jour, pas la même heure et pas tout à fait la même activité car plus axé combat, mais c’est exactement ce qu’il me faut pour me défouler. Je me donne à fond durant toute la séance, ça se sent que j’ai des choses à évacuer, le prof ne manque pas de le remarquer. A la fin du cours je traine un peu, discutant avec lui de la séance, il veut s’assurer que je ne me sens pas trop perdue en ayant changé d’activité. C’est vingt minutes après tout le monde que je rejoins le vestiaire, me déshabille et me dirige vers les douches simplement enroulée de ma serviette. Au moment où je m’apprête à entrer une jeune femme glisse en sortant, elle perd l’équilibre et dans un réflexe je l’aide à se rattraper de justesse. Elle se raccroche à ce qu’elle peut, à savoir mon bras et ma serviette, fort heureusement bien serrée. Tout s’est passé en une fraction de seconde, la jeune femme relève les yeux dans ma direction, c’est Mia. Il en a pas marre le karma ? Parce que là ça commence à faire beaucoup ! Et puis qu’est-ce qu’elle fait là ? Son cours est censé finir dans une petite demi-heure. Bien sûr en fréquentant la même salle de sport il n’est pas exclu que l’on se croise… mais c’est gênant, un peu. Non en fait pas tant que ça, juste un frustrant comme chaque fois que je pense à elle. La jolie brune m’indique qu’il n’y a pas beaucoup d’eau chaude, je hoche la tête tout en réajustant ma serviette autour de ma poitrine « Ah. Merci de l’info. ». Elle blêmit et j’ai comme l’impression qu’elle tremble. L’effet douche froide ? Elle se dirige vers un banc, j’entre dans la douche et une fois sous le jet d’eau lâche un long soupir. L’eau n’étant effectivement pas bien chaude je ne traine pas longtemps, lorsque je ressors je ne peux m’empêcher un coup d’œil dans la direction de Mia, elle est assise, toujours enroulée dans sa serviette, un peu prostrée. Je m’approche, inquiète « Mia ? » elle ne me répond pas, fixant le vide en tremblant « Mia ? » répété-je un peu plus fort, toujours sans réaction de sa part. Je pose doucement une main sur son épaule, elle sursaute et je romps le contact aussitôt « Ça va ? » demandé-je véritablement soucieuse de son état « Tu es toute pale… et t’as l’air gelée. ». Je ne sais pas vraiment quoi faire, je suis sûrement la moins bien placée pour l’aider « Tu as besoin de quelque chose ? Du sucre ou… je sais pas. » elle est peut-être en hypoglycémie, avec le rythme de travail qu’elle a, ça doit bien être le genre a sauter certains repas ou manger juste une pauvre pomme.
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Mar 2 Avr - 11:38
J’en peux plus, j’en peux plus de ce foutu destin qui me met devant le nez ce que je ne peux pas avoir. En l’occurence celle que je ne peux pas avoir. Spencer. A peine mon regard posé dans le sien, je sens une vague d’émotions me submerger. Entre l’incompréhension, la surprise, la colère, le désir, toutes ces choses que j’aurais préféré laisser enfouies au fond de moi. Une fois assise seule sur le banc, je reste plongée dans mes pensées, je sais que je devrais bouger, me dépêcher de m’habiller, quitter cet endroit. Mais impossible, je suis comme figée. Je sursaute en sentant une main se poser sur mon épaule et le brouillard de mes pensées semble se dissiper soudainement. « Ça va ? Tu es toute pale… et t’as l’air gelée. » Je hoche la tête, la secoue, je ne sais plus où donner de la tête, je me contredis, mes pensées reviennent me chambouler, ma gorge et mon estomac sont aussi noués l’un que l’autre. « Je… ça va. » Je tente de m’en persuader. « Tu as besoin de quelque chose ? Du sucre ou… je sais pas. » demande-t-elle visiblement inquiète. La boule dans ma gorge grossit, j’ai envie de pleurer, je déteste cette sensation, je déteste ces sentiments, je déteste ce que je ressens pour elle. Je prends une grande inspiration pour tenter de calmer tout ce brouhaha dans ma tête et dans mon coeur. « Ça va. T’en fais pas. Merci. » Je n’ai pas l’intention de m’apitoyer sur mon sort, ça n’est pas mon style. Elle repart pour aller se changer et je tente de faire bonne figure mais mon putain de regard reste attiré vers elle, c’est plus fort que moi. On finit de s’habiller en même temps, j’hésite à rester là encore un moment pour lui laisser de l’avance, mais ce serait me comporter comme un putain d’ado - que je semble être à son contact - alors pas question. Silencieuse, je me dirige vers la porte, elle est à ma suite. Je lui tiens la porte et file d’un pas pressé droit vers ma voiture. Je fuis, sans doute, mais c’est encore la meilleure solution, j’en suis persuadée. Une fois au volant, j’allume le contact, attache ma ceinture et tente de démarrer, mais rien. Le calme plat. Mon coeur s’emballe, c’est pas possible, laissez-moi tranquille, merde ! Je tape sur mon volant lorsque mes nerfs lâchent et le klaxon se déclenche. J’en peux plus, je lâche cette fois la pression trop longtemps retenue et laisse tomber ma tête sur mon volant, ouvrant les vannes, laissant couler les larmes.
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Jeu 4 Avr - 20:23
J’aurais préféré ne pas croiser Mia, je pensais arriver à l’éviter en changeant de cours mais ça n’a pas suffit, le destin nous en veut vraiment. Autant de mon côté que du sien la gêne est palpable, notre interaction très brève et en entrant dans les douches j’espère qu’elle sera déjà partie. Mais en sortant je la vois, toujours enroulée dans sa serviette, le regard dans le vague. Elle est pâle, tremble et je m’inquiète de la voir comme ça. Peu importe que les circonstances ne soient pas en notre faveur, elle ne m’a rien fait je ne la déteste pas, loin de là. La brune reste inerte face à mes premières sollicitations et revient à la réalité lorsque je pose ma main sur son épaule, je lui demande si elle a besoin de quelque chose… peut-être est-elle sur le point de faire un malaise ? Elle décline mon offre, reprend un semblant de contenance et je comprends que c’est le moment pour moi de m’éloigner. « Ok. » soufflé-je avant de m’éloigner pour aller m’habiller. Dois-je trainer un peu ou me dépêcher ? J’hésite sur le timing à adopter pour ne pas rendre la situation plus embarrassante encore, mais c’est raté, nous arrivons presque en même temps devant la porte de sortie des vestiaires. Elle me la tient tandis que je lui fais suite, je la remercie presque inaudiblement. Mia prend un peu d’avance pour rejoindre le parking, lorsque je sors elle est déjà dans sa voiture tandis que je me dirige vers la mienne. J’entends le bruit d’un moteur qui refuse de démarrer, puis celui d’un klaxon qui me fait sursauter. Je regarde d’où il provient. La voiture de Mia justement, à quelques mètres de là. Je m’arrête, hésite un instant, soupire puis revient sur mes pas pour me diriger vers le véhicule de la jeune femme. Au travers des vitres je la vois le front contre le volant, visiblement ne train de craquer. Mon cœur se serre de la voir comme ça, je tape doucement à la vitre. Je suis probablement la dernière personne qu’elle veuille voir, mais je ne peux pas la laisser comme ça. La portière s’ouvre « Ne me dis pas que ça va… » parce que je sais que non et elle n’est plus en mesure de me le laisser croire. Je sors un mouchoir et le lui tends « Laisse moi t’aider. » comme une amie pourrait le faire, nous ne sommes pas ennemies que je sache, si ? Non c’est bien plus compliqué que ça. Je soupire « C’est sûrement la batterie qui est à plat. » je connais simplement les bases en matière d’automobile et quand ces engins ne démarrent pas, c’est souvent la batterie. « Je… Je peux te proposer un café ? Un thé ? » c’est certainement la dernière des choses à faire « Le temps que tu reprennes tes esprits et que quelqu’un vienne te dépanner. » je hausse les épaules « Ou je peux te raccompagner chez toi. » maintenant je sais où elle vit, avec sa femme et son fils. Bordel.
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Jeu 11 Avr - 13:11
Quelqu’un a soufflé sur mon château de cartes. J’avais mis un moment à le monter celui-là, je le pensais un peu plus solide que les précédents, je pensais qu’il tiendrait mieux aux intempéries. Mais voilà que tout s’effondre, et j’ai la sensation de devoir repartir de zéro, avec l’énergie et la combativité en moins. Alors je m’effondre aussi, laissant les larmes ruisseler sur mes joues, le front reposant sur mon volant comme une âme en peine. Je dois être ridicule, à l’instar de ces femmes qu’on veut faire croire si faibles dans les films. J’entends quelques coups frappés sur le carreau et je sursaute, relevant la tête. Malgré les larmes et mon regard brouillé, je reconnais Spencer sans hésiter. Et ça continue… J’essuie mes yeux rapidement d’un revers de manche et ouvre la portière, le coeur serré. « Ne me dis pas que ça va… Laisse moi t’aider. » dit-elle en me tendant un mouchoir. Je sais pas si je dois apprécier son geste ou la haïr de continuer à faire en sorte que je m’accroche à elle. « C’est sûrement la batterie qui est à plat. » Je hoche la tête, les yeux dans le vide. « Comme ça on est deux. » La voiture, et moi. J’ignore comment je peux encore réussir à faire de l’humour vu la situation. Je vais devoir appeler un dépanneur, mon assurance, ou je sais même pas qui. Je me sens totalement ensevelie pour pas grand chose. La fatigue sûrement. « Je… Je peux te proposer un café ? Un thé ? Le temps que tu reprennes tes esprits et que quelqu’un vienne te dépanner. Ou je peux te raccompagner chez toi. » Trop de propositions, trop d’informations, je soupire et frotte énergiquement mon visage pour essayer de remettre de l’ordre dans mon esprit. « Je veux bien boire un thé, oui. » Ça a toujours eu le don de m’apaiser. « Il faut que je me calme si je veux arriver à quelque chose. » Réfléchir par exemple. Prendre des décisions aussi. Je sors de la voiture, encore un peu fébrile à cause du sport, de la fatigue, de l’adrénaline. Je suis Spencer jusqu’au petit café attenant à la salle de sport, et me laisse tomber mollement sur une banquette, en soupirant. « J’crois que je vais commencer à croire au mauvais oeil, aux malédictions et ce genre de conneries mystiques… » Parce que le karma semble bien se foutre de ma gueule en ce moment… Je n’ose même pas la regarder, par peur sans doute de ressentir encore trop de choses, peur d’être dépassée par tout ce qui n’aura jamais lieu.
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Dim 28 Avr - 13:01
Naïvement j’ai cru pouvoir faire comme si de rien était, reprendre ma routine tout simplement sans me soucier du reste. La réalité est tout autre, c’est difficile de voir Mia, de me sentir à la fois responsable et impuissante face à son désarroi. J’ai la même amertume, cette frustration de devoir tirer un trait sur elle à cause de mon boulot. Putain de probabilité, de karma, de vie ! Je ne sais pas qui s’amuse à tirer les ficelles du destin mais si je l’attrape ça va pas être beau à voir. Je n’ai pas d’autre choix que de lui laisser de l’espace, pensant que ça sera plus facile de nous éloigner… néanmoins ma volonté s’évapore rapidement lorsque je vois la brunette craquer alors que sa voiture refuse de démarrer. Mettant de côté mes pseudos résolutions j’offre mon aide à la jeune femme. Je tente de trouver une explication à cet énième coup du sort qui est définitivement celui de trop. Malgré sa touche d’humour qui me fait sourire, mon cœur se serre de voir Mia dans cet état. Tant pis pour la distance, je lui propose d’aller boire quelque chose et par extension ma compagnie le temps que le problème trouve sa solution. Elle accepte un thé, ça l’aidera à reprendre pied « Oui ça va te faire du bien. » confirmé-je tout en m’écartant légèrement pour la laisser sortir de sa voiture. Elle est toujours aussi fébrile qu’à ma sortie de la douche, j’ai presque peur de la voir s’écrouler d’un coup. Heureusement nous n’avons pas loin à aller, le café étant juste à côté de la salle de sport. La brunette s’installe à une table, elle a l’air épuisé, autant physiquement que nerveusement. Elle me fuit du regard, c’est vrai que ça serait beaucoup plus simple si je n’étais pas là ou que je n’étais pas moi… avec tout le lot de complications que je représente. Elle aussi en veut au destin, karma, ou tout autre chose qui puisse être responsable de cette situation merdique dans laquelle nous sommes. C’est vrai, c’est sadique de nous obliger à nous éloigner pour ensuite nous mettre ainsi à l’épreuve. Je la regarde, j’ai envie de la réconforter, de franchir ces barrières bien difficiles à mettre en place. Je sens une vague de culpabilité m’envahir « C’est ma faute aussi… Je voulais tout compartimenter, que le boulot et le privé soient totalement séparés au point de ne même pas parler de ce que je fais dans la vie. » je soupire « Je fais ça pour me protéger. C’est ça le pire ! Pour me protéger, parce que j’ai cru tirer des leçons de ce qu’il m’est arrivé et encore une fois on dirait bien que je me suis plantée sur toute la ligne. ». Je secoue la tête pour reprendre mes esprits « Excuse moi, je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. Ça ne fait qu’empirer les choses. » moi qui ai toujours eu à cœur de me sentir libre, je me sens à présent totalement enchainée et je déteste ça. Un serveur vient prendre notre commande, un thé pour Mia et un café pour moi, bien que je n’ai certainement pas besoin de caféine, tant pis ça ne sera qu’une nuit de plus où je peine à trouver le sommeil. « Tu devrais sans doute appeler ton assurance. » déclaré-je finalement, pragmatique.
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Ven 3 Mai - 16:39
Je n’ai pas beaucoup d’autres choix. C’est vrai que j’aurai pu refuser sa proposition, décider de me débrouiller seule, mais je suis à bout de nerfs, et tout au fond de moi, je crois surtout que la présence de la jeune femme me fait autant de bien qu’elle ne semble me bousiller. C’est horrible comme sensation. Je prends la parole sans savoir trop pourquoi, juste pour parler, briser le silence je crois. « C’est ma faute aussi… Je voulais tout compartimenter, que le boulot et le privé soient totalement séparés au point de ne même pas parler de ce que je fais dans la vie. » C’est vrai que si elle en avait parlé, j’aurai mis des distances immédiatement, sans forcément lui dire pourquoi, bien sûr. Ou j’aurai trouvé un pretexte, que sais-je. Mais je n’aurai pas plongé corps et âme dans cette brèche, ce début de quelque chose qui me donnait enfin le sentiment d’être plus vivante que je ne l’ai jamais été. « Je fais ça pour me protéger. C’est ça le pire ! Pour me protéger, parce que j’ai cru tirer des leçons de ce qu’il m’est arrivé et encore une fois on dirait bien que je me suis plantée sur toute la ligne. » Je soupire, j’ai du mal à la regarder, parce que ça me fait mal d’entendre ça, alors que ça devrait me faire du bien d’entendre qu’elle aussi a le sentiment d’avoir fait n’importe quoi ? J’en sais rien, j’ai jamais été aussi paumée de ma vie. « Excuse moi, je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. Ça ne fait qu’empirer les choses. » J’ai une boule dans la gorge. Une grosse boule. J’ose poser mon regard dans le sien mais mon regard s’embue à nouveau et je détourne finalement les yeux pour ne pas me laisser emporter par mes larmes. C’est ridicule, je n’ai aucune raison de pleurer je ne suis pas triste, je suis juste déçue que la vie ne m’aide pas, pour une fois. Et les nerfs lâchent, alors j’ai envie de pleurer. Mais je ne suis pas triste. Nous commandons nos boissons et un nouveau silence s’installe. On peut sentir le malaise. « Tu devrais sans doute appeler ton assurance. » Je me pince les lèvres et hoche la tête, un peu trop longtemps je pense, plus pour me convaincre que c’est la chose à faire, que pour acquiescer son idée. Je sors mon téléphone et compose le numéro de l’assurance pour demander un rapatriement de ma voiture. En attendant, je vais devoir rentrer par mes propres moyens. Un taxi pourrait être remboursé par l’assurance. Sans doute. On verra. Je raccroche et nos boissons sont arrivées. Je n’arrive pas à regarder Spencer dans les yeux, ça fait mal. « Ça aurait été moins difficile si ça avait été un homme ? » Ma question n’est pas vraiment claire et cette fois je plonge mon regard dans celui de la brune pour essayer d’éclaircir ma pensée. « Si j’avais épousé un homme d’une autre nationalité, est-ce que ça aurait été plus facile ? Je me demande toujours si le fait d’avoir épousé une femme n’est pas davantage un problème pour toutes ces histoires de mariages blanc… » En vérité, j’en ai bien rien à foutre. Je n’aime pas Tamara, et je me suis foutue dans une belle merde. C’est tout.
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Dim 12 Mai - 12:40
Ma présence est sûrement plus difficile à gérer que réconfortante pour Mia, mais il y a une part d’égoïsme dans ma volonté de rester, car si je culpabilise un peu de la situation, je culpabiliserai d’autant plus en la laissant plantée là dans cet état. Alors je lui propose d’aller boire quelque chose, de souffler un peu et de se remettre les idées en ordre avant de faire ce qu’il faut pour sa voiture. Je suis en partie la raison de son mal être et pourtant je cherche à l’aider pour soulager ma conscience… paradoxal, n’est-ce pas ? Je crois de toute façon que nous ne sommes plus vraiment à ça près. Alors je me perds dans un mea culpa qui fait sans doute plus de mal que de bien, moi qui me targue de savoir garder la tête froide je ne sais plus bien comment me comporter avec la jolie brune. C’est d’ailleurs une véritable réussite, si mon but est de la faire craquer, et pas dans le sens séducteur du terme. Ses yeux se remplissent de larmes, j’ai le temps de le voir avant qu’elle ne détourne le regard. Je me sens désemparée, impuissante. Dire un truc ? Oui mais quoi ? Un « ça va aller » dont elle n’aura rien à foutre ? Elle résiste retient des pleures qu’elle ne veut sûrement pas lâcher devant moi, je comprends qu’elle ai sa fierté. Nous passons commande, un silence de plomb s’abat alors sur notre table jusqu’à ce que j’en revienne à discours pragmatique, lui conseillant d’appeler son assurance pour savoir quoi faire avec cette panne. Mia téléphone, pensive je regarde ailleurs pour éviter de la fixer et me faire plus mal encore en pensant à ce qui m’échappe. J’adresse un sourire au serveur qui dépose nos boissons sur la table, la jeune femme raccroche, je m’attends à ce qu’elle me fasse un point sur la situation, au lieu de ça elle me pose une question dont j’ai, dans un premier temps, du mal à saisir le sens.
L’incompréhension doit se lire dans mon regard car elle précise sa pensée. Elle veut savoir si le fait qu’elle se soit mariée à une femme a rendu le dossier plus "louche". Je secoue la tête « Non… ça n’a rien à voir. » je hausse les épaules « C’est seulement les circonstances… le fait qu’elle travaillait pour toi dans un premier temps, même si ça peut aussi justifier que vos sentiments sont sûrement sincères. » je hausse les épaules « Le problème c’est plutôt qu’elle vienne de Russie. » la guerre froide est peut-être terminée mais il reste des méfiances qui ne s’apaiseront sans doute jamais. « Elle aurait été anglaise, française ou espagnole… aucune enquête n’aurait été ouverte. » je ne devrais même pas lui dire cela, mais elle n’est pas dupe, Mia est une femme intelligente et elle sait que la politique menée actuellement dans notre pays s’appuie sur des principes plutôt rétro que progressistes. « Et encore tu as de la chance d’habiter la Californie. » parce que c’est un peu plus souple que dans d’autres Etats. Je soupire, j’ai tout pour douter de cette histoire, surtout après m’être rapproché d’elle… Mais j’ai envie de la croire sincère, que leur couple bat un peu de l’aile et qu’elle a flanché pour cette raison. Pourquoi les choses doivent-elles être si compliquées. « Ça sera bientôt terminé. » c’est sans doute le moins que je puisse faire, me pencher sérieusement sur le dossier et donner mes conclusions. Le plus dur étant de faire une croix sur Mia.
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Mar 21 Mai - 10:47
L’assurance, ça c’est fait. Enfin je vais encore me débrouiller par moi même, c’est pas comme si j’en avais l’habitude. Mais là je suis carrément épuisée, à bout de nerfs, à bout de souffle. J’ai le choix entre garder le silence, ou tente de parler, de comprendre. Comprendre quoi ? J’en sais rien moi même. Je suis perdue et j’ai bien peur que rien ne puisse m’aider à y voir plus clair. Je demande à Spencer si le fait d’avoir épousé une femme joue particulièrement en ma défaveur. Je sais que la réponse ne changera rien, mais c’est une question comme une autre. notre nouveau président n’étant pas fan du mariage entre gens du même sexe… « Non… ça n’a rien à voir. C’est seulement les circonstances… le fait qu’elle travaillait pour toi dans un premier temps, même si ça peut aussi justifier que vos sentiments sont sûrement sincères. » Tu parles. Enfin oui, en un sens elle a raison, si cette histoire était vraie en tout cas. Mais je dois continuer de garder ça pour moi, je ne peux pas lâcher tout maintenant. J’ai le choix entre tirer un trait sur elle et assurer l’avenir de mon fils, ou finir en prison pour avoir abusé du système. Le choix est vite fait, même si ça me ronge plus encore que je ne le voudrais. Pour un foutu béguin, je suis ridicule. Elle m’explique que le gros souci, c’est l’origine de Tamara. Je me doute que ça joue beaucoup effectivement. Elle aurait eu une autre nationalité, on nous aurait pas fait chier. Le destin. Belle connerie. « Et encore tu as de la chance d’habiter la Californie. » Je lève les yeux au ciel. De la chance, je sais pas si j’appelle ça de la chance au jour d’aujourd’hui. Je me sens plutôt enfermée dans une vie que j’ai choisie et qui finalement me fait défaut. Je suis enfermée dans une cage, plus du tout libre de mes mouvements, et je commence à manquer clairement d’air. Pourtant je n’ai pas le choix que de continuer à vivre ainsi, si je ne veux pas briser les ailes de mon fils. « Ça sera bientôt terminé. » lâche-t-elle finalement, attirant mon regard dans le sien. C’est à dire ? Je reste silencieuse un instant et détourne finalement le regard. C’est trop dur de rester là près d’elle, je comprends pas ce qu’il m’arrive, pourquoi j’aurai été prête à sacrifier ma vie pour cette rencontre. Pourquoi semble-t-elle avoir tant d’importance pour moi, pourquoi j’ai si mal quand je pense que je ne vais plus pouvoir la voir ? Je me déteste de ressentir tout ça, mais je sais que je ne me suis jamais sentie aussi vivante que cette soirée qu’on a partagées toutes les deux. J’aimerai fermer les yeux et me réveiller dans une vie qui ne serait plus entravée. Mais ce n’est qu’Utopie, je ne le sais que trop bien. Je soupire et reprends finalement la parole. « Je vais appeler un taxi, la dépanneuse ne devrait plus tarder. » C’est ça, change de sujet. Mais surtout mords-toi la langue pour ne pas lui demander de te ramener, idiote !
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Lun 27 Mai - 17:41
Jamais je n’ai pensé me retrouver dans cette situation un jour et j’aurais vraiment souhaité que ça reste un truc impossible auquel on ne pense même pas. Le destin pense t’il que c’est trop simple de rencontrer quelqu’un avec qui le feeling passe si bien pour décider de me foutre des bâtons dans les roues ? En quelques jours ma vie est devenue un vrai casse-tête. Cette discussion ne fait que remuer le couteau dans la plaie, la mienne et celle de Mia, mais elle a besoin de réponse je peux le comprendre. Quoi qu’il en soit cette histoire apparaît comme une impasse et je dois avouer avoir envie de mettre ça derrière moi sans pour autant être totalement sûre d’y parvenir. Mon seul petit pouvoir sur la situation c’est d’être désormais en charge de ce dossier et d’avoir la possibilité de faire rapidement un rapport afin qu’il soit clos. Tant pis si mon jugement est erroné, c’est trop tard pour renoncer. C’est déjà aller trop loin dans ce que je peux lui dire, mais j’affirme que tout sera bientôt terminé. Je lis l’interrogation dans son regard et souffle « Je vais rédiger le rapport d’enquête. ». Je bois une gorgée de thé profitant du réconfort que me procure sa chaleur, temporisant ainsi cette légère angoisse qui s’empare de moi depuis quelques jours quand j’essaie d’avoir un regard neutre sur cette affaire. La vérité est que j’en suis bien incapable, tout comme je n’ai pas pu me résoudre à laisser la jeune femme seule sur le parking. La raison semble à nouveau m’abandonner quand à cet instant où elle déclare appeler un taxi, posant la main sur son téléphone, la mienne venant stopper son geste « Je vais te ramener. ». Je romps le contact, nous n’avons plus le droit à cela et je trouve ça d’une profonde injustice… Si mon boulot permet d’arrêter des gens mal intentionnés, il est aussi une véritable épreuve pour d’autres et cette fois j’en fait partie.
Nous finissons nos boissons en silence, la dépanneuse ne tarde pas à arriver et j’attends Mia dans ma voiture le temps qu’elle règle les détails avec le dépanneur. Quelques minutes durant lesquelles j’ai tout le loisir de me torturer encore un peu plus l’esprit. Je vais peut-être devenir folle, tiraillée par ces sentiments contradictoires, l’attirance et mon sens de l’éthique chacun dans un plateau de la balance. La jolie brune me rejoint « C’est bon, tout est en ordre ? » enfin façon de parler parce que j’imagine bien que dans sa tête c’est autant le bordel que dans la mienne si ce n’est plus. Mia a beaucoup plus à perdre que moi, j’en ai parfaitement conscience. Je prends la direction de chez elle, c’est assez proche de la salle de sport et après une dizaine de minutes aussi silencieuse que pesantes j’arrête ma voiture devant chez elle. Je soupire « Voilà… » je tourne le regard dans sa direction « Je crois que je vais changer de salle de sport. Celle la est de toute façon un peu trop loin de chez moi et puis… ça sera trop difficile. » la voir, surtout dans cet état, je ne pense pas pouvoir l’endurer. Je soutiens son regard, sûrement pour la dernière fois, c’est une torture « Je suis désolée. » ça ne résout rien mais c’est sincère. Je le suis vraiment et pour tout un tas de raisons. J’échappe un petit rire nerveux regardant à nouveau devant moi « Je pensais pas qu’un jour je détesterais mon boulot comme c’est le cas à cet instant. » parce que je crève d’envie de faire une connerie et cette fois ça en serait une vraie puisque je ne peux plus me cacher derrière l’ignorance.
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control you own destiny or someone else will (spencia 4)
Lun 3 Juin - 13:50
Je sens une décharge électrique à l’instant même où son épiderme vient frôler le mien. « Je vais te ramener. »[/color] dit-elle avant de retirer sa main de sur la mienne. Il me faut un temps de reconnexion avant de lui répondre par un simple hochement de tête. C’est pas possible d’être à ce point perturbée. Merde. La suite est silencieuse, le temps que nous finissions nos boissons et que je reçoive l’appel de la dépanneuse. Je sors pour régler quelques détails avec l’homme qui va s’occuper de ma voiture alors que Spencer m’attend dans sa voiture. Je la rejoins une fois terminé et réponds encore d’un ‘oui’ non verbal à sa question. Le chemin se fait toujours aussi silencieusement, je ne sais pas quoi lui dire, j’ai la sensation que n’importe quelle discussion sonnerait faux de toute manière. Elle arrête la voiture devant la maison et se tourne finalement vers moi. « Voilà… Je crois que je vais changer de salle de sport. Celle la est de toute façon un peu trop loin de chez moi et puis… ça sera trop difficile. » Je me pince les lèvres et hoche - encore - la tête. Je ne sais pas si je suis déçue ou soulagée de sa décision. L’un ou l’autre ça aurait été difficile de toute manière, elle le dit elle-même. « Je suis désolée. » Je souffle un peu, pas d’exaspération non, mais pour évacuer une certaine pression que je ressens depuis que je l’ai croisée à la salle de sport. « T’as pas à être désolée. C’est juste… » Je soupire, ne réussissant même pas à trouver mes mots. « Je pensais pas qu’un jour je détesterais mon boulot comme c’est le cas à cet instant. » lâche-t-elle finalement dans un rire un peu nerveux. A nouveau je me pince les lèvres, je peux comprendre. J’avoue que je le déteste aussi ce boulot présentement. Je ne sais même pas quoi répondre. « Merci de m’avoir ramenée Spencer. » Je me sens vraiment bizarre, j’ai envie de m’évader de cet habitacle, être loin d’elle pour pouvoir respirer à nouveau, c’est pourquoi je me détache et place ma main sur la poignée de la porte, mais je ne parviens pas à bouger. Mon coeur bat à tout rompre et je sais que si je pose mon regard sur elle je risque de faire une grosse bêtise. Trop tard. Je tourne la tête vers elle, ancre mon regard au sien, et c’en est fini de mes bonnes résolutions. Mon souffle s’accélère et je réduis à la hâte la distance entre nous pour venir chercher ses lèvres comme j’en ai envie depuis trop longtemps maintenant. Je suis peut-être en train de ruiner ma vie, mais merde ce que je me sens vivante à ce moment précis…
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control you own destiny or someone else will (spencia 4)
Mar 4 Juin - 18:11
Eviter de recroiser Mia hors contexte professionnel est la meilleure chose à faire. Je tente de m’en convaincre en tout cas, parce qu’une part de moi semble incapable de s’y résoudre. C’est fou quand même, moi qui ai toujours été si droite dans mon boulot, je me surprends à le détester et flirter avec des limites que je n’aurais jamais pensé franchir. S’il y a une grosse part de hasard dans cette histoire, je ne peux m’empêcher de me sentir un peu coupable. J’aurais dû parler de mon métier, nous n’aurions pas franchis cette ligne, les choses se seraient arrêtées et tout ça ne serait pas aussi difficile à cet instant. Une nouvelle fois je déclare être désolée, je suis sincère et j’ai besoin qu’elle le sache. Là maintenant, sur le point de lui dire au revoir je déteste mon boulot. Mia me remercie de l’avoir ramener, voilà c’est le moment que je redoutais le plus. « De rien. » soufflé-je, presque en apnée. Vite qu’elle sorte de cette voiture, j’ai trop peur de faire une très grosse connerie. Pars Mia. Non reste encore, juste le temps que je te retiennes. Putain ! C’est le chaos dans ma tête, je veux qu’elle s’en aille autant qu’elle reste. Je sais que le feu brûle et pourtant je crève d’envie de plonger ma main dedans. Elle se détache, sa main est sur la poignée. Sors. Pitié va t’en et ne te retourne pas. Je n’ai jamais été dans cet état là, je croyais même avoir une bonne capacité de contrôle de mes émotions, mais là je bouillonne et bientôt je vais craquer. Je me concentre sur la boite aux lettres devant chez la jeune femme, celle sur laquelle doit probablement trôner son nom et celui de sa femme. Elle est mariée, ça devrait suffire à stopper net tout ce qui me passe par la tête, mais ce n’est pas le cas. Pas même les risques que j’encours ou qu’elle pourrait prendre, ne suffisent à me raisonner. Mia n’a toujours pas quitté ma voiture, j’ai l’impression que ça fait une éternité qu’elle est sur le point de sortir. Je pourrais la retenir. Non Spencer ! Merde, ça suffit les conneries ! C’est ce que j’ai envie de lui dire lorsque la jeune femme se tourne à nouveau vers moi. Son regard intensément planté dans le mien, elle s’approche et quand ses lèvres retrouvent les miennes c’est comme une délivrance. Je pose mes mains sur ses joues, peut-être par peur qu’elle ne fasse marche arrière, je perds mon souffle dans ce baiser fiévreux que nous échangeons. Est-ce un adieu ? Un abandon ? Je n’en sais rien, mais bordel je ne veux pas que ça s’arrête. « J’allais te retenir… » dis-je quand ses lèvres s’écartent brièvement des miennes. Elle n’a pas a endosser toute la faute, nous sommes deux, incapables de se raisonner et pourtant nous connaissons les risques. Je continue de l’embrasser comme si ma vie en dépendait ou tout simplement comme si c’était la toute dernière fois.
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control you own destiny or someone else will (spencia 4)
Jeu 13 Juin - 14:22
Je suis complètement inconsciente. Je sens bien que tout mon être me pousse à quitter cette voiture, mon esprit me hurle de ne surtout pas faire de connerie. Mais mon coeur lui… fait chier, il est plus fort que tout le rester, même si j’aurai préféré à cet instant que ça ne soit pas le cas. Et me voilà en train de fondre sur ses lèvres. Quelle belle connerie. Mais à l’instant même où je la sens prendre part au baiser, tous mes doutes s’envolent et je me sens étrangement beaucoup plus légère. C’est peut-être une connerie, mais elle en avait envie aussi. Ses mains sur mes joues font bondir mon coeur dans ma poitrine et ce baiser devient intense à mesure que les secondes défilent. J’en avais besoin, comme on a besoin d’air. « J’allais te retenir… » dit-elle finalement lorsque nos lèvres se séparent un instant pour nous laisser le temps de respirer un peu. J’ignore si elle dit ça pour me rassurer, me dire qu’elle en avait envie aussi, que les torts sont partagés… Rien n’est vraiment clair dans ma tête, je dirai même que c’est carrément le bordel en fait. Mais je n’ai pas le temps de réfléchir plus longtemps que Spencer revient à la quête de mes lèvres pour poursuivre ce baiser entêtant. C’est comme si notre vie en dépendait. Je n’ai jamais ressenti ça avant aujourd’hui, plus qu’une envie c’est carrément un besoin. Et soudain un bruit me fait sursauter et m’éloigner d’elle en une fraction de seconde. Mon souffle erratique, je passe ma main dans mes cheveux pour les remettre en place avant de jeter un oeil dans le rétroviseur pour découvrir Tamara qui s’avance vers la voiture. « Merde… » Je souffle pour tenter de retrouver une respiration convenable et tourne la tête vers Spencer en glissant ma main discrètement sur sa cuisse, me saisissant de sa main que je serre un instant dans la mienne. « Je t’appelle. Il faut qu’on se revoit. »[/color] Je tiendrai pas sans la revoir de toute manière. Il faut absolument qu’on trouve une solution pour tout ça mais il n’est pas question que je tire un trait sur elle même si c’est de la folie pure. Un dernier échange de regards et j’ouvre la portière pour sortir de la voiture. « Salut chérie… Melle Rosenbaum m’a raccompagnée jusqu’à la maison, ma voiture est tombée en rade de batterie, et on s‘est croisées à la salle de sport. La misère, faut que j’te raconte ! » Je me penche vers l’intérieur de l’habitacle pour plonger mon regard dans le sien et lui offre un léger sourire. « Merci beaucoup de m’avoir ramenée. Bonne fin de journée à vous. » Un hochement de tête entendu et je claque la portière avant de me diriger vers la maison en compagnie de ma fausse épouse, m’efforçant de ne surtout pas me retourner pour jeter un regard vers la voiture de Spencer.
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