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please, be mine for a sec - Evazel#1

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please, be mine for a sec - Evazel#1
Mar 5 Mar - 3:53
shame
with eva & Hazel
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La rage. Le déni. Le chagrin. La déception. Et tout un tas de conne ries du même genre. Bon sang, ce que ça faisait mal, de la savoir au loin, de la savoir partie, de la savoir sans toi, sans tes caresses, et sans ton amour. Bon sang, ce que tu aimerais la savoir, là, avec toi. Encore. Encore. Parce que tu l’aimais. Parce que tu voulais l’engueuler. Parce que tu voulais l’embrasser. Parce que tu voulais la prendre. Parce que tu voulais tout un tas de choses. Josie avait été ton ancre, ton amour, ta belle, et t’avais osé tout gâcher. Comment avais-tu pu être aussi sotte ? Comment avais-tu pu être aussi idiote ? Pourquoi l’avais-tu fait ? Hein ? Vous n’étiez pas bien, elle et toi, comme vous étiez ? Vous n’étiez pas bien, à deux, amoureuses, adorables, pleines de charmes, de désir ? Si. Si, assurément ? C’était pour cette raison que t’avais osé. C’était pour cette raison que t’avais tout gâché. Parce que c’était toujours ainsi que cela se passait, non ? Tu ne pouvais pas aller au bout des choses sans réussir à tout détruire autour de toi. Putain de merde quoi !

Pourtant, tout avait été préparé. Pour le mieux. Vous vous étiez disputées, oui, mais c’était toujours ainsi avec elle. Disputes, puis réconciliations sur l’oreiller. Vous fonctionniez comme ceci, et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Pour l’occasion, t’avais même demandé de l’aide à ta sœur, pour que tout soit parfait. Oh, t’aurais aimé voir son sourire, lorsqu’elle avait ouvert l’enveloppe posée sur son lit. Comme t’aurais été heureuse, si elle avait pu te le montrer, ce sourire, cette mine réjouie, excitée, impatiente. Tu l’avais attendue, toi. Tu l’avais attendue, et attendue. Sur cette terrasse. Seule. T’avais tout réservé, pour que tout soit parfait. Mais l’attente avait été horriblement longue, et t’avais même commencé à désespérer, quand elle était arrivée, dans une tenue qui lui allait à merveille. Un pantalon noir, un chemisier bleu, et un visage d’ange dans un corps de déesse, qui ne demandait qu’à recevoir sa surprise, et te récompenser comme il se fallait. Et t’avais rien pu tenir. Pas de repas, il était resté sur le bord de la terrasse. Pas d’alcool, la bouteille avait été à peine touchée. Par contre, le sexe. TU ne t’étais pas gênée, tu l’avais embrassée, et s’en était suivie une partie de jambes en l’air comme t’en avais jamais expérimenté. Un câlin qui restait encore ancré dans ta mémoire aujourd’hui, quelques semaines après. Des baisers qui semblaient encore parsemer ta peau, et y laisser des marques, tout comme les tatouages qui l’envahissaient. Des caresses qui se ressentaient encore, coulant sur ta nuque, sur tes cuisses, sur tes courbes. Quelques suçons désormais effacés, mais qui avaient duré durant toute la putain de tragédie. Et des actes que tu ne laisserais jamais entendre, voir, par quiconque d’autre que vous deux. Vous vous étiez surpassées, ce jour là. Et lorsque vous retrouviez vos esprits, complètement dénudées, elle te demanda pourquoi tu l’avais fait venir si ce n’était que pour la prendre. Tu te souvenais encore… Tu avais ri, et tu avais tenté maladroitement de te mettre à genoux. A demi genoux, l’un à terre, l’autre remonté. Et t’avais cherché la bague. Mais elle avait compris. Et elle pleurait. C’aurait pu être tel une scène de film. Mais non. Elle ne pouvait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi t cherchais à tout détruire. T’avais été étonnée. Pourquoi ? Tu la connaissais pourtant… Les marques d’affections, c’était tout sauf son genre. Te prendre dans une terrasse, sous le regard attentif du soleil et du vent, oui. Mais t’épouser ? Se lier à toi ? S’enchaîner ? Non. Non, hors de question. Elle n’avait pas su comment te le dire, mais ton cœur avait été brisé.
Totalement brisé.

Cela s’était passé plusieurs semaines auparavant. Presque deux mois et demi, maintenant. Mais cela faisait toujours aussi mal. Pourquoi cela faisait-il toujours aussi mal ? Pourquoi cela faisait-il même plus mal que lorsque tu te blessais, en mission, par le passé ? Pourquoi restait-elle ainsi, pendue dans tes pensées ? Bon sang, ce que t’aimerais tout effacer… Revenir en arrière… L’empêcher de partir… Parce que c’était insupportable de rester dans la même ville. Parce que tu ne pouvais pas t’empêcher de penser à elle. Parce qu’elle ne pouvait pas te supporter, sans doute… Parce que vous vous croisiez. Encore. Parce que vous aviez vécues presque ensemble. De temps en temps. C’était vraiment trop compliqué. Mais t’aurais jamais pu penser qu’elle te larguerait comme ceci… Non, toi, t’avais cru qu’elle allait s’en remettre… Tu lui avais presque couru après, ce jour-là. Pour la rattraper. Pour lui dire que tu annulais. Que tu t’en foutais. Que ce mariage n’avait aucune importance. Que tu l’aimais. Et que tu acceptais de ne pas l’épouser. Que tu acceptais tout ce qu’elle voulait. Désespérée. Totalement. Et ça avait marché. Pendant quoi ? Une semaine ? Deux, peut-être ? T’avais cru que ça marchait. Mais non. Plus de disputes. Plus de réconciliations. Juste une distance. Une distance pire qu’éprouvante, un désintérêt lent, mais trop important. Fini les appels. Fini les textos. Fini les diners. Fini les baisers. Fini le couple.
Fini.

T’avais toujours cette boule de haine. De regrets. De chagrin. D’amour. EN travers de la gorge, alors que tu te défoulais de plus en plus, que tu tentais d’oublier. T’avais tout à disposition pour cela. Les courses, les entrainements, la route. T’avais juste à oublier. Plus facile à dire qu’à faire. Mais t’avais vraiment essayé.
T’avais tout essayé. Sauf d’en parler. Sauf à Peach, évidemment. Mais ta petite sœur savait tout de toi, absolument tout. Elle avait été d’un réel soutien, parce que sans elle, t’aurais fini en larmes, au fond d’un trou paumé, entre deux cuites.
T’avais tout essayé. Et ça te minait. T’avais tout tenté. T’avais même recommencé à coucher à droite à gauche. Dans l’espoir de noyer tes souvenirs de Josie dans les bras d’une belle femme. Dans l’espoir d’arrêter de regretter. Mais ça ne marchait pas. Rien ne marchait jamais. Il y avait juste ce vide. Ce vide qui t’emplissait. Qui te trouait l’estomac.

Un vide fatal. Cruel. Sans pitié. Qui venait, encore une fois, te foutre une putain de gifle, alors que tu la voyais, au loin, marchant dans la rue. Ben oui, elle avait peut-être déménagé, mais Los Angeles ne lui était malheureusement pas interdite. Et merde. Et merde merde merde ! Tu ne pouvais pas te présenter devant elle, si ? Tu pouvais fuir ? T’allais vraiment fuir ? Non. Non, parce que si elle te voyait, c’était la fin. Et si elle arrivait devant toi ? Elle n’allait pas t’ignorer, tu le savais. Et t’allais peut-être te mettre à pleurer. Ou à crier. Ou… Tu ne savais guère. Non. Tu ne pouvais pas. Tu ne devais pas te réduire à ça. Il te fallait autre chose. Pour combattre le fait qu’elle était là, à cent mètres. Pour combattre l’hypothèse terrible qu’elle avait peut-être de nouveau quelqu’un. Pour combattre le fait que tu étais en train de sombrer doucement.
Non. Hors de question. Il te fallait… Il te fallait… Tu ne savais pas vraiment, jusqu’à ce que tu vois une magnifique femme venir de la rue croisant celle sur laquelle tu te trouvais. Trouvée, la solution ! Tu t’avanças rapidement vers cette femme, magnifique, il fallait le préciser. Tu n’avais rien de timide, aussi tu l’interpellas immédiatement, tandis que du coin de l’œil, tu voyais Josie s’avancer vers toi. Merde. Vite. Bon sang ! Vite ! Bonjour, excusez moi… Je peux vous demander un service ? Vous voyez cette femme qui arrive sur nous ? C’est mon ex. Pourriez vous… Tu ne t’étais même pas présentée. Elle devait te prendre pour une folle. Mais tu ne pus pas continuer, puisque la voix de Josie t’arriva droit dessus comme une grenade qu’il te fallait désormais gérer. Hey ! Hazel ! Je… Contente de te voir… Mouais. Tu n’y croyais pas trop. Mais vu qu’elle n’avait pas hésité à venir… Il fallait bien te dire que c’était par pure courtoisie, n’est-ce pas ? C’était sûrement le cas. Pourquoi était-elle venue ? Pourquoi ne t’avait-elle pas esquivée ? Ah. Oui. Josie était tout sauf normale. C’était probablement pour cela que ton cœur battait encore la chamade en la voyant. Je ne m’attendais pas à te trouver là… C’était réciproque. Bon. Fallait la jouer serré. Ah Josie. Salut. Euh… Comment vas-tu ? Fort heureusement, la femme que tu avais abordée et qui se retrouvait, malgré elle, en plein dans le champ de bataille, était toujours là. Bon, tu n’avais pas le temps de lui expliquer, ni même l’occasion de le faire. Sinon la supercherie serait découverte. T’hésitas un moment. Mais la mine réjouie de ton ex qui t’avait larguée comme une merde te fit si mal que tu décidas de lâcher ta bombe à toi, d’attaquer, de tenter de lui faire mal à ton tour. T’allais sûrement le regretter, mais… Je te présente ma copine… déclaras-tu, voyant ses yeux presque s’écarquiller, tandis que tu tendais la main vers celle de cette femme mystérieuse, dont tu ne connaissais même pas le prénom. Merde. C’était trop con d’avoir dit « je te présente »… Maintenant, fallait soit donner un nom au hasard, soit que la femme comprenne le jeu, et réponde d’elle-même. En tout cas, tu attrapas un peu sans lui demander son avis – bon sang, ce que tu détesterais être à la place de cette inconnue – sa main, comme pour bien montrer que tu étais en couple avec celle-ci.
Comme pour bien illustrer ton mensonge honteux.
Mais cela faisait son effet, puisque tu sentais Josie mal dans sa peau.
Bon, le problème, c’était que l’inconnue devait être aussi mal à l’aise qu’elle. Et que toi. Et que tu venais de te foutre dans un sacré pétrin. Pour peu qu’elle n’adhère pas au jeu, t’allais être grillée, insultée, et tu ne pourrais même pas rétorquer… Parce que Josie et l’inconnue seraient dans leurs droits si elles s’en prenaient à toi.
Putain, Hazel… Pourquoi t’avais pas juste détourné les talons ? Hein ?
Bon tant pis. Maintenant, t’attendais avec impatience et espoir que l’inconnue dise son nom, et te suive dans ton idée de merde.
Avec un peu de chance, elle le ferait.
Avec un peu de chance…

electric bird.




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please, be mine for a sec - Evazel#1
Ven 8 Mar - 17:49
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Please, be mine for a sec...
"Ca ne fait qu'un mois Evy... Donne toi une chance de t'acclimater..." Son ton suppliant m’irrite autant que son obstination à ne pas entendre ma voix. Certes nous étions unis pour le meilleur et le pire, sauf qu'il n'avait jamais été question que cela aille au delà -et pour ma part- nous avions largement dépassé ce stade... "Que je ME donne une chance? Ou que je TE donne une chance de boire du whisky hors d'age bien confortablement assis dans ton grand bureau de directeur général?!!!"Je reste calme malgré la colère qui bouillonne au fond de moi. Je connais Greg.. si jamais je fais le malheur d'hausser la voix, il se servira de cela comme porte de sortie et coupera court à l’échange prétextant que les cris sont un frein au dialogue. Dans un sens il aurait raison, sauf que là je suis à bout!! Un mois que je supporte H24 ce soleil californien, ces corps refaits à tous les coins de rues, cet étalage de luxe dans tout quitte à frôler le ridicule... Je suis à bout!! Les sandwichs au pastramie, cheesecakes, bagles et lobster roll me manquent! La pluie, l'orage, et ce doux parfum d'herbes humides me manquent!! Les vents glaciales, la neige et ces ruelles animées aux écrans géants me manquent!!! New York me manque, et de ce manque nait cette frustration se muant peu à peu en quelque chose de plus viscérale... "Evy... Encore un mois et nous en rirons... crois moi..." Atterrée devant tant d'imperméabilité, je préfère sortir de la pièce avant d'atterrir dans ces torchons ou célébrités déchus et inconnus se mêlent sous fond de drames domestiques... "Evy... Evyyyy... EVYYYY" Je le laisse s'égosiller et préfère prendre la porte tant que je suis encore maitresse de moi. Clés de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en main, j'entre en rage dans l'habitacle et frappe violemment le volant de mes mains, laissant éclater ma colère trop longtemps contenue... "QU'EST CE QUE JE FOU ICIIIIII!!"

L'air est lourd pour ne pas changer, les corps dénudés et minutieusement sculptés aux bistouris flânent bras chargés de sacs en papiers estampillés des plus grandes marques. Richesse, richesse et avarice... voici tout ce que je vois sur cette avenue qu'est rodeo drive; Richesse et dénuement à la vue de ces sans abris aux baskets jordan et chemise louis vuitton offert par ces badauds friqués qui ne voient rien d'inappropriés dans leurs présents. Soupirant, je décide de me diriger vers santa monica bien décidé à boire quelques cocktails afin de me détendre ou me saouler; après tout une cuite de temps en temps ne peut guère faire de mal...

"Croyez moi... je préfère de loin les rues bondés de time squar, à ce rodeo drive!" S'offusquant mon interlocuteur est très vite rejoint par d'autres dans sa tentative de faire de moi une angelin, et bien que je ne sois toujours guère convaincu par cette "ville des anges", je dois admettre que l'ambiance n'est pas la même dans cette zone de L.A. Les verres s'enchainent, les conversations gagnent en intensité et redescendent aussitôt sous la bonne humeur ambiante. Sous les conseils de mes compagnons de beuverie, je goute à quelques spécialités locales qui à mon grand étonnement ravissent mes papilles. Je suis également initiée aux expressions typiquement angelin et ne me fait guère prier pour les new yorkaniser à mon tour. Les heures passent, ma boite de messagerie saturant sous les appels et messages de greg... Efff... il va falloir que je pense à rentrer, ce qui m'enchannnteee énormément -notez l'ironie -...

"BOUGE TA PUTIN DE BAGNOLE!" Très élégant je sais, tout comme la réponse de mon interlocuteur avec ce magnifique doigt d'honneur. Je lui aurai bien dit plus, mais il se décide à ôter sa lamborgini du milieu de la route... eff... que je déteste rodeo drive! Une lambo d’ôter, place à une limousine... "Arff putin c'est ma journée!!!" Agacée et légèrement alcoolisée, je décide de faire demi tour en traversant la séparation de verdure entre les deux voies, passant en les arbres ou cocotiers - on ne juge pas, je ne suis pas paysagiste- afin de repartir vers des zones moins fréquentées par ces pecnots... TUUUtuuuuuTUUU..."Oui greg?" Je peux sentir à sa voix qu'il est passablement énervé, ce qui me ravi dans un sens... "Ou es tu eva?" Dans ton cul serait une réponse inapproprié, aussi j’essaie de rester un minimum polie... "Je ne suis pas d'humeur greg... alors si c'est pour me..." Sentant mon agacement, son ton d’adoucie celui ci comprenant qu'il valait mieux usé de miel que de vinaigre... "Evy... rentre s'il te plait. Si Los Angeles ne te convient pas on trouvera une solution, quitte à ce que tu retournes à New York et que je t'y rejoigne les week ends... mais rentre à la maison." Il joue la carte de l'homme mature et conciliant, et je dois dire que ça fonctionne. Cédant, je lui promets de rentrer bientôt et de passer prendre deux bouteilles de ce vin que nous affectionnant tout particulièrement. Raccrochant non sans le rassurer quand à mes sentiments -#redismoidesmensonges- je me gare quelques minutes plus tard le long du trottoir, non loin d'une cave à vins réputées pour ses grands crus. Sortant du véhicule, je suis attirée par l'enseigne d'un magasin de motos et m'approche de la vitrine afin d'y admirer les deux roues... J'ai toujours aimé les motos, ou du moins les balades avec mon père. Malheureusement, je n'ai jamais appris à en faire, préférant éviter à ma mère de douloureuses réminiscences et l'angoisse du plausible accident... A admirer de loin ces merveilles, j'en viens à entendre le bruit du moteur de la moto de mon père, et l'odeur caractéristique s'en dégageant. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, mon père passait une demi journée chaque semaine à vérifier chaque pièce, changer ce qui était abimé ou tuner ce qu'il désirait améliorer. C'était nos moments rien qu'à nous deux, nos instants père fille que rien n'y personne ne pouvait troubler...

"Bonjour, excusez moi…" Sursautant, je n'ai pas le temps de revenir à la réalité que l'inconnue me bombarde d'informations... "Je peux vous demander un service ? Vous voyez cette femme qui arrive sur nous ? C’est mon ex. Pourriez vous… Hey ! Hazel ! Je… Contente de te voir…"  Mais qu'est qui... "Je ne m’attendais pas à te trouver là…" Bonjour... "Ah Josie. Salut. Euh… Comment vas-tu ? - Ok eva... si tu as tout compris josie est l'ex de hazel, qui elle meme t'a abordé pour....? Mais que voulait elle au juste?! "Je te présente ma copine…" Sa quoi??? Le regard plus qu'étonné de la dit josie, trouve écho dans le mien. Sous le choc, la jeune femme ne quitte pas des yeux la blonde qui parait satisfaite de son petit effet. Abasourdie je ne sais quoi répondre me contentant de regarder tour à tour la blonde et la brune, toutes deux bien trop occupées à se jauger du regard, pour prendre conscience de ma présence... Ce n'est que lorsque la blonde me saisi la main, tel un époux signifiant à autrui son territoire que la brune suivant le geste de son regard, prête enfin attention à ma personne... Donnant de suite le change je souris, feignant du mieux que je peux d’être ravie de faire sa connaissance. Je peux lire dans ses yeux l’incompréhension, car à tout casser la jeune femme à mes cotés doit avoir au plus bas vingt huit ans, au plus haut trente trois ans. Annoncée qu'une femme ayant largement passée la quarantaine était sa petite amie, cela devait surement etre assez difficile à comprendre; De plus, nos styles étaient totalement différents ce qui n'aidait en rien à rendre tangible la chose. Comprenant que la dénommée hazel avait surement mal vécu la séparation, et que de revoir son ex la mettait surement dans une situation de stresse, je me résigne à faire ma B.A du jour et entre dans cette mascarade... "Josie... la fameuse josie?!" Ôtant avec douceur ma main de celle de l'inconnue, je me saisi de celle de la brune et la serre avec affection... "Hazel m'a beaucoup de vous! Vous étiez meilleures amies, c'est ca ma puce?" Portant mon regard sur la blonde, je comprends vite qu'elle n'est pas en état de donner le change et poursuis..."Hazel est... -feignant un sourire songeur - Elle m'a permise d’être enfin moi meme..." Tant qu'à jouer la comédie, autant que cela paraisse etre vrai... " A mon age, je ne pensais vraiment pas... enfin vous voyez ce que je veux dire... -feignant un regard amoureux sur la blonde - Mais avec hazel tout parait si... naturel et facile!" Un oscar, un oscar, un oscar... Sans prétention aucune, ma petite prestation vaut bien un oscar, au minimum un césar. Reste à savoir si la fameuse hazel parviendra à sortir de sa torpeur et achever la brune avec classe et panache.

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please, be mine for a sec - Evazel#1
Ven 17 Mai - 17:59
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with eva & Hazel
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Josie… La fameuse Josie ?! Bingo ! T’en revenais pas. Non, sérieux, tu était presaque abasourdie de voir avec quelle aisance cette inconnue jouait le jeu. C’était inespéré, complètement dingue, et assurément génial. Parce qu’au moins, Josie allait la croire. C’était sûr. Et c’était bien fait. Bon sang, ce que t’aimerais qu’elle regrette ses actions, qu’elle regrette ses gestes, qu’elle rampe vers toi pour te demander pardon, et pour te dire qu’elle t’aime. Mouais. Peu de chance que ça arrive, malheureusement. Parce que Josie était bien trop… particulière. Prétentieuse aussi. Incapable de pardonner, incapable de revenir sur ses paroles, sur le passé… Josie était ainsi. Une femme merveilleuse qui ne reconnaissait jamais avoir tort, qui ne reconnaissait jamais ses torts, et qui t’avait fait mal, à un point… tu ne pensais pas avoir déjà autant souffert dans ta vie. Se faire larguer pendant une demande en mariage, tout de même… c’était le summum de la cruauté, et ton cœur en avait souffert pendant tellement longtemps. Et ce n’était pas fini. C’était loin d’être fini. Il saignait de la savoir si proche, il saignait de la savoir heureuse, sans toi. Heureuse, débarrassée de toi. Heureuse, et incapable de se rendre compte d’à quel point elle t’avait fait mal, d’à quel point le pieux imaginaire qu’elle t’avait planté dans le corps te faisait souffrir. Hazel m’a beaucoup parlée de vous ! Ton esprit était en extase, totalement dans les vapes, de savoir que cela marchait si bien. Décidément, cette femme, cette inconnue savait jouer la comédie. Et tu devrais penser à la remercier chaleureusement plus tard. Tu allais lui payer un verre, lui payer un resto, ou ce qu’elle voudrait. Parce qu’elle te sortait d’une merde intersidérale. Vous étiez meilleures amies, c’est ça ma puce ? son regard se porta sur toi, tandis que tu hésitais à répondre. Tu ne savais pas trop s’il fallait approuver, et blesser plus encore Josie, ou nier, et parler de la relation… sauf que cela te ferait mal à toi, et il en était hors de question. Alors ton regard se fit plus doux, comme si tu regardais ton ex, à l’époque où elle n’était pas encore ton ex. sauf que ce regard, ces yeux, tu les offrais à l’inconnue qui jouait merveilleusement bien son rôle. Et un Oui, exactement mon cœur. s’échappa d’entre tes lippes, dans un souffle presque amoureux. Toi aussi, tu savais jouer la comédie. Toi aussi tu prenais part au jeu, ne laissant pas l’inconnue toute seule, ne laissant pas cette copine temporaire se retrouver seule face au regard abasourdi de Josie, qui tentait sans doute d’assembler toutes les pièces du puzzle. Qui tentait de comprendre. Avait-elle un doute ? était-elle à son tour vexée de ce que tu faisais ? de ce que tu disais ? de cette pseudo-relation avec la quadragénaire ?
Réfléchissait-elle à la répartie qu’elle lâcherait ? tant de possibilités. Mais si elle avait encore un doute, la splendide et illustre actrice se permit de les effacer avec ce qui sembla être une scène tout simplement magnifique. Peut-être qu’elle était actrice, d’ailleurs ? ce la ne t’étonnerait même pas, elle avait de la prestance, un sourire divin, et une allure superbe. Elle était magnifique, et ses mouvements étaient hypnotisant. Si ton cœur n’était pas broyé, tu aurais pu être charmée. En attendant, tu étais clairement intéressée.  Hazel est… elle m’a permise d’être enfin moi-même… à mon âge je ne pensais vraiment pas… enfin vous voyez ce que je veux dire… mais avec Hazel, tout parait si naturel et facile ! Wow. Wow. Tu regardais cette femme, et tu voyais vraiment l’imaginaire que tu avais présentée à Josie. Elle rentrait parfaitement dans le jeu, et tu ne pouvais être que ravie, délicieusement ravie. D’ailleurs, ce regard qu’elle te lançait pourrait faire frémir n’importe qui, et tu ne faisais décidément pas exception à la règle.
Mais ce n’était pas fini. Tu ne pouvais pas laisser Josie reprendre le dessus, reprendre ses esprits. Et si ton cœur te faisait mal, à battre ainsi, à tout rompre comme ceci, tu ne pouvais pas reculer, et tu te lançais dans le jeu, reprenant du poil de la bête. Si la scène devait être aussi réelle que possible, tu allais donner tout ce que tu avais. Trop d’honneurs ma belle… Tu souris, un regard planté dans les yeux de l’inconnue, prête à aller plus loin. Tu m’en accordes bien trop. Mais je suis tellement heureuse… le jour où je t’ai rencontrée est définitivement le plus beau de ma vie… Tu avais cette sincérité dans tes paroles. Parce que tu savais y mettre du tien, parce que tu faisais tout pour voir à la place de cette quadragénaire une femme parfaite, qui pourrait faire battre ton cœur. Qui aurait pu. S’il n’était pas en mille morceaux. Euh… attends… quoi ? Oh ? Elle se réveillait enfin de sa torpeur. Et la veine sur son front était signe qu’elle n’était pas contente. Et les tremblements de ses mains étaient symboles de souffrance. Tu connaissais tous ses petits tics, tu connaissais ses expressions, tu savais ce que son cœur lui disait. Et si c’était douloureux de la voir ainsi, tu te sentais bien. Bien, parce que plus du tout enchaînée à cette femme qui t’avait détruite. Bien, parce que tu te libérais. Meilleure amie ? mais tu lui as raconté quoi enfin ?! Elle mordait à l’hameçon. Et plutôt deux fois qu’une. Ben quoi ? N’est-ce pas ce que l’on était ? j’aurais pu dire « ex », mais on a jamais vraiment été ensemble, si j’ai bien compris. Bouche bée. C’était bouche bée qu’elle était. Et vous êtes vraiment… ? Tu l’avais. Tu l’avais enfin. Amoureuses ? oui. Ensembles ? oui. Je l’aime… pour que cela fasse vrai, tu te tournas vers celle qui jouait son rôle à la perfection, ta main reprenant la sienne, ton visage se rapprochant. je t’aime, bébé… Et un baiser. Tu ne forças pas trop, posas juste tes lèvres délicatement sur celles de cette belle quadragénaire. Et alors que tu les quittais ensuite, dans un chuchotement, tu lui soufflais un Merci que Josie ne pouvait pas entendre. Que Josie ne voulait pas entendre. Un regard de plus, et tu sentais Josie qui peinait à trouver ses mots. Eh bien je… je suis… contente pour toi… je… comment… ? Comment vous êtes vous rencontrées ?
Merde. Comment ? c’était une bonne question. Tu réfléchissais à vive allure, mais tu devais avouer que tu espérais que la belle prenne le relais, parce que tes seules pensées étaient contre Josie.
T’allais pas assurer, s’il fallait inventer une histoire.

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