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why does my heart cry? (deborah)

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why does my heart cry? (deborah)
Ven 15 Fév - 9:31
Je me sentais en colère. En réalité, j’étais furieuse. Je me sentais trahie. Et mon cœur s’était ratatiné dans un coin de ma poitrine, devenant si petit, si atrophié que je ne ressentais plus que la brûlure de la jalousie, l’amertume de la colère. Je n’arrivais pas à croire que Deborah m’ait caché ça. Qu’elle ne m’ait rien dit avant. Pourquoi m’avait-elle caché qu’elle avait retrouvé Vlad ? Pourquoi m’avait-elle caché qu’elle l’avait revu ? Une petite voix dans ma tête me soufflait que nous n’avions dit à personne nous non plus que nous nous étions revues, retrouvées toutes les deux. J’avais jalousement gardé nos moments à deux pour moi, en secret, parce que je n’avais pas eu envie de partager Deborah. Alors peut-être que mon frère avait eu la même pensée. Et comment pouvais-je lui en vouloir alors que j’avais fait la même chose ? Le bon sens aurait voulu que je sois d’accord avec cette décision. Le bon sens aurait voulu que je ne sois pas autant en colère. Mais c’était pourtant le cas. Je me sentais en colère. J’étais furieuse.

Je tente pourtant de garder le sourire face aux usagers de la bibliothèque. Je tente pourtant de rester polie et agréable, de ne pas avoir l’air excédée quand un petit vieux me raconte sa vie. Il est gentil, ce petit vieux. Je l’ai déjà vu très souvent ici. Mais je n’arrive pas à me débarrasser de cette flaque épaisse et visqueuse au fond de mon estomac qui me rappelle à toutes ces étincelles brûlantes entre mes côtes. Je soupire légèrement juste avant de remarquer la silhouette familière de ma sœur adoptive. De celle qui rendait mon cœur tout mou comme du marshmallow et mes jambes toutes flagada chaque fois que je l’apercevais. Je prends cinq secondes pour prévenir une collègue que je vais en pause et contourne mon bureau pour attraper le bras de Deborah. Sans un mot, les lèvres pincées d’une colère sourde, je la conduis jusque dans la petite salle réservée au café et aux madeleines avant de braquer un regard furieux sur elle. « Pourquoi tu m’as rien dit ? j’attaque, la voix basse et tremblante. Pourquoi tu m’as caché que tu revoyais Vlad ? » Je croise les bras sur ma toute petite poitrine, la moue boudeuse et les sourcils froncés. « C’est pas sympa, Deborah. T’aurais dû me le dire. Je comprends pas pourquoi tu me l’as caché. »
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why does my heart cry? (deborah)
Lun 18 Fév - 1:13
t'as tes habitudes. t'as des choses que tu fais sans t'en rendre compte comme te ronger les ongles ou faire tourner ton stylo entre tes doigts lorsque tu réfléchies. des petites manies, rien de très grave chez toi fort heureusement. puis y'a les autres. des choses que tu fais mais qui te demande plus de concentration. comme te rendre à la bibliothèque pour travailler. t'aimes le calme, l'odeur des vieux livres. t'aimes l'ambiance et la lumière tamisée. puis t'aimes y retrouver nita qui y travaille. c'est votre endroit à vous, celui qui vous accueille depuis quelques temps déjà. séparée de ta dernière famille, tu n'osais pas retourner là bas, comme si de rien n'était. ce nom que tu portes encore n'est pas forcément le tien. mais tu l'aimes. comme les trois enfants avec qui tu as partagé ton adolescence.

les cours finis et avant de rejoindre l'école de danse, tu passes voir la brunette. pour prendre le goûter, pour papoter, pour bosser un peu tes cours tout de même. plus au calme que dans ton appartement ou les fenêtres ne servent pas à insonoriser la pièce où tu vis. tu fais tes fiches, tu revois les notes prises dans la journée. ça ne te prend pas bien longtemps mais pour tout gérer, il faut s'organiser. et tu as réussi à trouver un certain équilibre avec cette méthode ci. t'arrives donc devant l'édifice, y entre et va pour t'installer. vu l'heure, nita ne va pas tarder à prendre sa pause. mais en attendant, tu dois travailler. enfin, ce que tu croyais. elle t'a rejoint, elle t'attrape le bras et ne te laisse pas t'épanouir dans ta routine. tu la suis après un léger cri de surprise qui t'a valu quelques regards noirs. dans la pièce de repos, tu l'observes, attendant forcément une explication à tout ça. " pourquoi tu m’as rien dit ? pourquoi tu m’as caché que tu revoyais vlad ? " tu bugues, tu l'observes, tu ne comprends pas vraiment ce qu'elle te reproche. " c’est pas sympa, deborah. t’aurais dû me le dire. je comprends pas pourquoi tu me l’as caché. " ce prénom qu'elle prononce en entier, signe que quelque chose ne va pas. " je ne te l'ai pas caché. " tu ne lui as simplement pas dit. " je comprends pas ce que tu me reproches là. oui je l'ai revu mais c'était pas comme ci c'était prévu ni même un moment inoubliable. " tu hausses les épaules. comme à chaque fois que tu penses au brun. c'est compliqué. c'est tendu. " mais arrête de bouder va ! ça te va pas les sourcils froncés comme ça. " un léger rire qui s'échappe de tes lèvres pour la dérider un peu.
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why does my heart cry? (deborah)
Mar 19 Fév - 9:25
J’en voulais beaucoup à Deborah. Je n’aurais jamais cru pouvoir être aussi en colère après, moi qui l’adorais depuis des années. Moi qui avais senti peu à peu mon cœur s’embraser pour elle. Mais c’était peut-être parce que mes sentiments pour ma sœur adoptive étaient si forts que ma jalousie et ma fureur l’étaient aussi. J’avais juste un peu peur de moi, de ma réaction. J’avais peur de mes mots. Mais c’était comme si je ne contrôlais rien de cette tempête en moi. C’était comme si l’ouragan était arrivé, était en train de tout dévaster et qu’il ne laisserait que des ruines après son passage. « Non, tu ne me l’as pas caché. Tu ne me l’as tout simplement pas dit, c’est pire ! je gronde, encore plus énervée de l’entendre se trouver des excuses alors qu’il n’en existait aucune qui justifierait son silence à mes yeux. » Dans cet état de colère, j’étais incapable de l’écouter. Même si je l’avais voulu.

Et le fait que Deborah hausse les épaules, donne l’air de ne pas trouver ça important me rend encore plus renfermée. Je sens mon cœur qui se serre dans ma poitrine car je prends conscience que ma sœur adoptive s’en fiche de m’avoir caché ça. Elle s’en fiche de me traiter comme la cinquième roue du carrosse. « Et alors ? je rétorque en plissant les yeux. Il aurait fallu que le moment de vos retrouvailles soit inoubliable pour que je sois digne de le savoir, pour toi ? » En réalité, j’avais l’impression de revenir quelques mois en arrière, quand mes parents étaient encore en vie. Quand Vladimir et Deborah se créaient leur propre petit univers cependant que je les regardais de l’extérieur se faire les yeux doux. Je savais que j’exagérais mais mon sang bouillonnait beaucoup trop à l’intérieur de mes veines. « Je boude pas. C’est juste que ça va redevenir comme avant et je vais encore une fois être le boulet qu’on se traîne parce qu’on y est obligé. » Sans grâce aucune, je me laisse tomber sur une des chaises de la salle de pause. J’ai envie de partir. J’ai envie de rentrer chez moi et de retrouver Igor. « Qu’est-ce que tu fais là, de toute façon ? T’as pas Vladimir à aller retrouver ? demandé-je avec mordant et ironie, telle la gamine que j’étais. » Bras croisés, je tourne la tête comme pour cacher mes yeux qui piquaient.
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Ven 15 Mar - 1:44
" non, tu ne me l’as pas caché. tu ne me l’as tout simplement pas dit, c’est pire ! " là tout de suite t'as du mal à comprendre en quoi ça peut être pire. vraiment. c'est la première fois qu'elle est comme ça avec toi et ça ne te plait pas des masses. " et alors ? il aurait fallu que le moment de vos retrouvailles soit inoubliable pour que je sois digne de le savoir, pour toi ? " définitivement, tu comprends pas ce qui a bien pu vriller dans sa tête. t'as même pas les mots pour répondre. comme si c'était impossible de toute façon d'y répondre. " je boude pas. c’est juste que ça va redevenir comme avant et je vais encore une fois être le boulet qu’on se traîne parce qu’on y est obligé. " le pire c'est que ça t'énerve et qu'en même temps, t'as juste envie de rire. t'arrives pas à la trouver crédible, elle, en colère. " qu’est-ce que tu fais là, de toute façon ? t’as pas vladimir à aller retrouver ? " c'est pas vrai... tu lèves les yeux au ciel avant de t'asseoir à ton tour. " bien sur que si tu boudes. " c'est même une évidence. évidence même. tu poses ton sac sur la table mais c'est clair que aujourd'hui tu ne pourras pas travailler. pas avec sa petite crise. " j'ai revu vlad sans l'avoir demandé et lui non plus ne l'avait pas demandé. et franchement j'aurai préféré l'éviter. donc arrête de me faire la gueule j'ai pas beaucoup de temps avant d'aller bosser. " bah oui, parce que t'as le studio à rejoindre à un moment donné. et si elle continue à t'accabler de reproches, il se peut que t'y arrives en avance. " puis je pensais que tu me connaissais un peu mieux que ça. comme si t'étais un boulet pour moi... t'es vexante, vraiment. " oui, t'es à deux doigts de le prendre mal. juste à deux doigts donc ça va encore.
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Mar 19 Mar - 14:42
J’étais avant tout vexée. Vexée que ni Deborah ni mon frère ne m’aient mise dans la confidence. Vexée de ne pas avoir été mise au courant. À croire que j’étais encore et toujours le bébé qui devait être surprotégé. Le bébé qui devait être emballé dans du papier bulle et du coton. Je soupire bruyamment, lasse de la discussion. Lasse de cette dispute dont j’étais la cause. Mais la jalousie me brûle l’estomac. Elle me brûle si fort que j’ai mon sang qui bouillonne dans mes veines. C’est douloureux. C’est terriblement douloureux. « Je te fais pas la tête, je rétorque, toujours d’humeur bougonne et le regard détourné. Je me sens mise à l’écart, c’est tout. » Et si tes frères retrouvaient Deborah, tu serais encore plus laissée de côté. Tu aurais la sensation d’être mise de côté. Quelque part, tu savais que ce n’était qu’un effet de ton imagination mais tu ne pouvais t’empêcher de le ressentir ainsi. Tu avais du mal à trouver ta place au milieu d’eux, comme si ton petit cœur qui battait comme un oiseau à la proximité de ta sœur adoptive chamboulait tout le reste.

J’avais peur qu’elle ne s’éloigne. J’avais peur de rester fâchée avec elle pendant plus d’une journée. Ce serait terrible. Ce serait douloureux. Je n’aimais pas rester en froid, surtout pas avec les gens que j’aimais. Je marmonne quelque chose d’inintelligible face à la remarque acerbe de la rousse et revient planter mes iris dans les siennes. Fixant Deborah, je me sens froncer légèrement les sourcils. « Alors je suis quoi pour toi ? demandé-je tout à trac, avec sérieux. Si je ne suis pas un boulet, je suis quoi ? Je suis quoi pour toi, Deborah ? » Parce qu’il y avait tant d’émotions que j’aurais voulu lui dévoiler, tout en ayant peur de mettre des mots sur ce que je ressentais. Tout en ayant peur de rendre réel tout ce que j’éprouvais pour elle. Et chaque fois que son prénom me traversait l’esprit, chaque fois que son image s’imposait à ma rétine, j’avais le ventre tout retourné. J’avais le cœur tout défoncé. Tout en moi explosait, ne laissant de mes organes qu’un vaste champ de ruines. Je l’aimais si fort que j’avais parfois l’impression d’en mourir. Mais Deborah ne le savait pas. Elle ne le saurait probablement jamais parce qu’il n’y avait finalement que mon frère qui l’intéressait.
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Jeu 4 Avr - 3:50
" je te fais pas la tête. je me sens mise à l’écart, c’est tout. " tu ne comprends pas. t'y arrives pas. pourtant vous avez toujours été sur la même longueur d'ondes avec anita. mais aujourd'hui, c'est comme si tout ça n'avait jamais existé. incompréhensible. son ressenti te dépasse parce que t'as jamais eu l'impression de la mettre à l'écart. bien au contraire. anita est la seule avec qui t'as gardé contact après que vos parents soient décédés. elle est importante pour toi, c'est même plus que ça. y'a pas de mots pour décrire votre relation à toutes les deux. c'est plus que ta soeur alors que vous n'avez aucun gènes en commun. déjà là, c'est compliqué. elle ne relève même pas ce que tu lui dis sur vlad. sur comment vous vous êtes revus et qu'au final c'était bizarre. c'est pas que t'aimes pas vlad, c'est juste que le courant n'est jamais passé entre vous. il t'en a toujours voulu et tu ne sais pas de quoi. enfin il a toujours été distant et t'as rejeté quelque peu de la famille. il n'y avait que anita et irwin qui s'étaient occupés de toi. donc forcément le revoir ça n'avait pas été très agréable. au fond, tu penses qu'il t'en as toujours voulu d'avoir été adoptée parce que vous avez le même âge. toi tu l'aimes bien vlad. enfin tu l'aimais bien. a force d'être ignorée et foutue sur le côté, t'as fini par l'ignorer à ton tour. quelle famille. mais du coup ça te blesse d'autant plus qu'anita pense que tu ne veux pas la voir ou que tu ne l'aimes pas ou que ... et bien t'en sais rien. qu'elle soit mal tout simplement. " alors je suis quoi pour toi ? si je ne suis pas un boulet, je suis quoi ? je suis quoi pour toi, deborah ? " tu restes comme une idiote face aux questions qu'elle te pose. parce que c'est bizarre non ? enfin c'est évident, ça semble évident, ça devrait être évident. et pourtant ça n'a pas l'air d'être évident. " comment ça ? " t'es paumée et t'aimes pas ça. " qu'est ce que t'attends de moi nita ? " t'as besoin d'aide. c'toi la plus âgée des deux et pourtant t'as besoin de son aide.
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Mer 10 Avr - 10:26
Mon cœur battait de façon sourde à mes tempes. Toutes mes pensées s’étaient embrouillées et tous mes sentiments s’étaient mélangés pour ne faire plus qu’une boule énorme et brûlante qui tombait sur mon estomac. Je me sens fébrile. Je me sentais comme tremblante. Plus rien ne semblait faire sens et je ne savais pas ce que je désirais réellement. Est-ce que j’étais en colère ? Est-ce que j’en voulais à Deborah ? Est-ce que je ne lui avais pas déjà pardonné, plutôt ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. Tout s’embrouillait et je me retrouvais là, sûrement avec cet air un peu stupide sur le visage, incapable de laisser les mots enfermés à double tour dans ma poitrine. Pour Deborah, tout ça ne voulait rien dire et je le vois bien à ses yeux un peu hébétés. Sa moue un peu perdue. Bien sûr que ça ne signifiait rien parce qu’elle ne savait pas. Elle ne savait rien de mes sentiments – ces sentiments qui brûlaient dans mon âme. J’étais pourtant là, depuis certainement des années, à lui tendre inlassablement mon cœur comme si c’était la seule chose que je pouvais lui offrir. Mais ma sœur de cœur ne le voyait pas. Elle ne l’avait jamais vu. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je lui avais toujours caché tout ça. Je lui avais toujours caché que je l’aimais.

Baissant les yeux, honteuse, je reste silencieuse face à sa question. Qu’est-ce que j’attendais d’elle ? Je crois que je ne savais pas moi-même. Ou peut-être que je le savais mais que je n’étais pas assez courageuse pour me l’avouer – alors le lui avouer, à elle, était encore complètement impossible pour moi. « Je sais pas… je marmonne tout en faisant bouger mon pied sous ma chaise. » Je me sentais un peu stupide parce que toute ma petite colère retombait comme un soufflé à peine sorti du four. J’avais l’air de quoi maintenant ? Deborah allait finalement me prendre pour une pauvre gamine qui ne savait pas ce qu’elle voulait et qui changeait d’avis comme elle changeait de petite culotte. Je soupire lourdement. « J’ai juste pas envie que tu t’éloignes de moi, c’est tout, lâché-je en bougonnant un peu. C’est pas parce que t’habites plus avec nous que tu fais plus partie de notre famille. » J’attends juste que tu m’aimes. Mais je ne pouvais pas lui avouer tout ça, n’est-ce pas ? Elle ne comprendrait pas. Elle me rejetterait probablement – avec douceur mais je savais qu’elle me rejetterait quand même. Jamais Deborah ne m’aimerait comme je l’aimais, moi. Il fallait juste que je m’habitue à cette douleur. Il fallait juste que je m’habitue à ces sentiments qui ne me seraient jamais rendus.
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Ven 26 Avr - 1:16
t'es paumée. elle t'a totalement perdue la brunette. t'es pourtant loin d'être idiote, vraiment loin de l'être. mais face à ce genre de choses, tu perds un peu tout sens logique. c'est pourtant évident, ça devrait l'être. oui, ça devrait. mais pas pour toi. parce que face à ce genre d'émotions, de sentiments, t'es totalement hermétique. c'est pas de ta faute, c'est la vie qui t'a forgée de la sorte. tu te protèges, tu te protèges beaucoup trop. alors tu ne vois pas les choses qui sont pourtant évidentes. tu passes à côté ou bien elles te glissent dessus. totalement imperméable. la seule chose dont t'es certaine, c'est que tu tiens à anita et la voir dans cet état ça te crispe. " je sais pas… " si même elle ne sait pas, t'es pas sortie de là. tu souris. un peu. tu lui montres que de toute façon tu lui en veux pas. t'es pas contre elle, tu l'as jamais été. puis surtout, t'es pas méchante. loin de là. t'aimes juste pas ne pas comprendre. et en ce moment, c'est plutôt ton ressenti. ne pas comprendre. alors t'attends. t'attends qu'elle t'en dise plus, qu'elle se confie à toi. " j’ai juste pas envie que tu t’éloignes de moi, c’est tout. c’est pas parce que t’habites plus avec nous que tu fais plus partie de notre famille. " et tu lâches un léger rire. discret vu l'endroit dans lequel vous vous trouvez. il ne faudrait pas déranger ceux qui sont là pour travailler ou juste se détendre. normalement tu bosses, mais aujourd’hui t'es plus dans la seconde catégorie. enfin maintenant la détente arrive. le stress est passé. tu finis par te lever et tu t'approches d'elle, passant dans son dos. tu te penches pour la prendre dans ses bras et venir déposer un bisou sur sa joue. " je ne compte pas m'éloigner c'est quoi ces conneries. " tu restes posée là, espérant la rassurer un peu. " je ne l'ai jamais fait je ne vais pas commencer maintenant. " ça fait un moment que tu ne vis plus avec eux. et ça n'a rien changé. surtout avec anita. la seule que tu as continué à voir malgré la séparation avec les burton. elle est spéciale nita alors tu ne comprends pas vraiment pourquoi elle pense ça. et visiblement tout à coup. comme une lubie qui lui a prise. tu finis par te redresser enfin et te pose sur la chaise à côté d'elle. " donc je t'interdis de penser ça d'accord ? " cette question qui n'attend pas de réponse parce qu'elle est évidente. " t'as l'impression qu'on se voit moins ces derniers temps ? " tu travailles beaucoup et les partiels arrivent alors peut être que...
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Sam 4 Mai - 10:36
À demi-mots, je tente de faire comprendre à Deborah le vide qu’elle est en train de laisser dans ma poitrine, dans mon cœur. Le vide qu’elle est en train de laisser dans ma vie. La voir quitter notre domicile avait été douloureux. J’avais senti comme une lame qui tailladait mon cœur. J’avais senti la peur me serrer l’estomac. Et si Deborah nous en voulait ? Et si Deborah disparaissait ? Et si Deborah nous oubliait ? M’oubliait. Je n’aurais jamais supporté de devenir une simple étrangère pour celle qui était devenue ma sœur de cœur. Et qui était devenue bien plus encore. Je lâche un petit soupir tremblant, ne voyant que du coin de l’œil la rouquine se lever pour me rejoindre. Ses bras fins m’enlacent et sa chaleur semble comme me brûler jusqu’à l’intérieur, liquéfiant mes os et mes organes. Ne laissant que des cendres rougeoyantes – ce même cendres qui embrasaient mon palpitant à chaque fois qu’elle me souriait. Elle dépose un baiser sur ma joue et je ne peux m’empêcher de sourire, doucement. Je me sens rassurée par sa douceur, ses mots. Je me sens rassurée par sa seule présence même si je sais que ça ne durera pas bien longtemps et que, dès qu’elle me laisserait seule, alors les terreurs se jetteraient à nouveau sur moi, plantant les griffes dans ma chair pour ne plus me laisser l’occasion de respirer. « D’accord, je finis par murmurer, les yeux baissés, quand Deborah s’installe sur la chaise d’à côté. » J’avais envie de la croire quand elle me disait que jamais nous ne serions séparées. J’avais envie d’y croire tout en laissant cette petite voix sournoise dans ma tête me persuader du contraire.

Machinalement, je hausse les épaules pour seule réponse à sa question, incapable de la regarder. J’ai tellement peur qu’elle plonge ses yeux dans les miens et puisse y voir tout ce que mes lèvres refusent de dire. J’ai tellement peur qu’elle laisse son regard s’ancrer dans le mien et puisse y lire tous ces mots d’amour que mon cœur lui hurlait. « J’ai juste peur que tu sois fâchée contre nous de ne pas avoir pu te garder à la maison après… après… » J’étouffe un hoquet, accuse l’image et le souvenir de mes parents qui se plaquent sur ma rétine avec une violence inouïe. « Tu sais, Irwin s’en veut beaucoup pour ça, j’avoue à mi-voix. Il ne le dit pas mais je sais qu’il s’en veut. » Je grimace, comme si je ressentais la culpabilité qui pesait sur les épaules de mon frère jusque dans mes entrailles. À croire que je comprenais ce qu’il ressentait sans qu’il n’ait besoin de le dire ou de l’exprimer. « Et puis j’aimais tellement quand tu étais à la maison. Quand tu vivais avec nous. Je suis la seule fille, maintenant, râlé-je un peu avec amusement. C’est pas drôle d’être la seule fille. » Au fond, ça n’était pas si terrible car j’étais redevenue la petite princesse de la famille, comme avant que Deborah n’arrive dans nos vies. Mais j’avais appris à accepter la rouquine dans mon quotidien, à lui faire une place dans mon cœur. Redevenir la princesse était plutôt amer quand j’y pensais – parce que ça me ramenait à tout ce qu’on avait perdu entre temps. « Je veux juste pas que tu nous oublies, parce que nous on t’oubliera pas. Jamais. » Parce que moi je ne l’oublierais jamais. Même pour tout l’or du monde.
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Jeu 30 Mai - 14:49
” d’accord. “ petite voix qui me parvient. elle me fait mal au coeur anita quand elle est comme ça, dans cet état, si perdue. je n’aime pas ça je dois bien le reconnaître. parce que anita c’est mon petit bonbon et je tiens énormément à elle. je m’inquiète aussi parce qu’elle a l’air paumée au sujet de nous deux et forcément, j’aime pas. je pensais qu’elle savait tout ça, qu’elle était importante pour moi et que jamais je ne la laisserai. ” j’ai juste peur que tu sois fâchée contre nous de ne pas avoir pu te garder à la maison après… après… tu sais, irwin s’en veut beaucoup pour ça. il ne le dit pas mais je sais qu’il s’en veut. “ je suis surprise d’entendre ces paroles. ” ça va faire quatre ans nita… je ne suis pas fâchée loin de là. c’est normal qu’irwin n’ait pas pu me garder avec vous. ce n’est pas lui qui m’a adopté. puis il avait déjà assez à faire avec vous. genre vraiment assez à faire. “ je lui tire la langue et souris pour bien lui montrer que je ne suis pas du tout fâchée. j’étais triste au début et surtout déçue mais bon c’est comme ça. puis au moins cette fois ci, on ne m’a pas dégagé à cause de moi. c’est un concours de circonstance malheureux. ” et puis j’aimais tellement quand tu étais à la maison. quand tu vivais avec nous. je suis la seule fille, maintenant. c’est pas drôle d’être la seule fille. “ je rigole ce qui provoque un violent “chut” de la part de la bibliothécaire qui peste et rumine. elle a l’habitude, elle me connaît. et même si elle m’apprécie plutôt bien, je comprends que là je peux déranger. ” mais si je suis sure que tu te fais chouchouter. ils t’aiment tes frangins. “ anita c’est la petite princesse, ça l’a toujours été. et pour moi aussi. parce qu’elle est vraiment touchante, adorable. ” je veux juste pas que tu nous oublies, parce que nous on t’oubliera pas. jamais. “ je me rapproche encore un peu d’elle et la prends dans mes bras. ma petite nita. ” jamais. et je viens te voir quasi tous les jours c’est pas rien quand même. et tu sais bien que tu peux m’appeler quand tu veux. à n’importe quel moment. “ je serai toujours là pour elle, quoiqu’il arrive.
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Mer 10 Juil - 17:02
La peur de voir Deborah s’éloigner depuis que l’on avait dû la laisser partir était réelle. J’avais comme un point dans ma poitrine, un poids qui écrasait mes côtes et m’empêchait de respirer. Je savais bien que c’était ridicule et qu’elle n’avait jamais eu l’air de nous en vouloir mais je traînais cette culpabilité angoissante depuis toutes ces années comme un boulet. Comme un fantôme qui me hantait. Je n’avais pas réussi à m’en défaire et il me collait à la peau comme un manteau de chagrin. J’avais l’impression que nous avions dû l’abandonner, nous, sa famille. Et peut-être n’étions-nous pas liés par le sang mais Deborah était une Burton. Ça ne faisait plus aucun doute à mes yeux. Même si mes sentiments à son égard n’avaient rien d’un amour d’une sœur pour une autre, le fait était que je la considérais comme faisant partie de mon environnement familial depuis très longtemps déjà. « C’est pas vrai, on est des anges, Vlad et moi, je rétorque en tirant la langue à mon tour, retenant un rire d’enfant. »

Quand Deborah m’enlace pour apaiser mes dernières craintes, je sens mon cœur qui palpite comme un oiseau. Je l’entends même chanter doucement, appelant celui de la rouquine pour qu’il lui réponde enfin. Je laisse ma tête trouver sa place au creux de son épaule et, les yeux fermés, je me laisse bercer par cette odeur devenue familière. Parfois, même mes peluches semblaient avoir gardé un peu de son odeur, surtout juste après son départ, et je me souviens les avoir serrées si fort qu’elles avaient sûrement dû se sentir toutes écrasées. Il y a comme une promesse qui se scelle entre Deborah et moi et je sens mon ventre qui se noue délicieusement. Sa chaleur me transperce de part en part, j’ai l’impression que des bouts de mon âme volent jusqu’à la sienne comme pour s’y mêler pour l’éternité. Mes doigts viennent de leur propre chef s’accrocher à son haut et je soupire d’aise. « Je t’aime tellement, Deborah, je murmure d’une voix tremblante et le cœur remontant pulser jusqu’à mes tympans. » Mais elle ne saura jamais ce que les mots signifient vraiment entre mes lèvres. Elle n’aura jamais conscience de la profondeur de ces sentiments qui m’agitent le corps, le cœur et l’âme. Pour elle, je ne serai à jamais que sa sœur. Et mon je t’aime n’aura aucune autre signification que celui d’un amour familial qui s’est tissé à travers les années. Si elle savait. Si elle savait combien j’ai la sensation de brûler chaque fois que je pense à elle. Si elle savait combien je me consume pour elle, combien la passion m’emporte à cause d’elle. Mais elle ne le sait pas. Elle ne le saura probablement jamais.
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